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Comment évaluer la pertinence de l’expansion par franchise ?

Lorsqu’une entreprise atteint un niveau de succès notable, l’idée d’expansion devient inévitable. Parmi les nombreuses stratégies disponibles, l’expansion par franchise peut émerger comme une option séduisante. Cependant, avant de plonger tête baissée, il est essentiel de mener une évaluation minutieuse pour déterminer si cette voie est réellement pertinente pour votre entreprise.

Évaluation financière rigoureuse

Avant toute chose, il est impératif de réaliser une évaluation financière approfondie. La franchise peut être une aventure coûteuse, avec des dépenses initiales significatives telles que la création de manuels opérationnels, la formation du personnel, et la mise en place de systèmes de gestion standardisés. Il faut vous assurer que votre entreprise est financièrement prête à supporter ces coûts sans compromettre sa stabilité financière.

Solidité de votre marque

La solidité de votre marque constitue un pilier fondamental de la réussite d’une franchise. Avant de prendre la décision de franchiser, évaluez attentivement si votre marque jouit déjà d’une reconnaissance et d’une acceptation robustes sur le marché. Une notoriété bien établie ne se contente pas seulement d’attirer des franchisés potentiels. Elle crée également une base de clients fidèles. Cette base solide offre des avantages tangibles. Elle vous permet de négocier avec assurance vos contrats et de renforcer la crédibilité de votre réseau de franchises.

Reproductibilité du modèle opérationnel

L’expansion réussie d’une franchise repose sur la capacité à reproduire avec succès le modèle opérationnel dans des contextes variés. Veillez à ce que vos processus, procédures et méthodes de gestion soient non seulement efficaces mais également standardisables. La clé du succès en franchise réside souvent dans la capacité à dupliquer la formule gagnante. Il est impératif de vérifier que la zone envisagée pour la franchise ne risque pas de compromettre le chiffre d’affaires actuel d’un de vos magasins existants, assurant ainsi une croissance harmonieuse de votre réseau.

Sélection rigoureuse des franchisés

La qualité des franchisés est un élément vital pour le succès à long terme d’un réseau de franchises. Engagez-vous dans un processus de sélection rigoureux pour vous assurer que les candidats partagent la vision de votre entreprise et possèdent les compétences nécessaires pour gérer une franchise avec succès. La qualité des franchisés n’est pas simplement un élément, mais plutôt un moteur puissant qui contribuera directement à la réputation globale de votre réseau. Elle renforcera la cohésion, la confiance et, en fin de compte, la prospérité de l’ensemble du réseau.

Soutien continu

L’expansion par le biais de la franchise ne se limite pas à la signature d’un contrat. Établissez un système de soutien continu pour vos franchisés, incluant une formation régulière, un support marketing et opérationnel, ainsi qu’un canal de communication ouvert. La réussite d’un réseau de franchise repose sur une collaboration étroite entre le franchiseur et les franchisés. Un engagement continu renforce les liens au sein du réseau, favorise l’échange d’idées et stimule une croissance mutuelle durable. En investissant dans le soutien continu, vous créez les conditions optimales pour la prospérité à long terme de votre réseau de franchises.

L’expansion par franchise peut être une stratégie lucrative pour une entreprise bien préparée. Cependant, certaines données sont à vérifier comme les aspects financiers, la solidité de la marque, la reproductibilité du modèle opérationnel, la sélection des franchisés, et le soutien continu. 

Un serial entrepreneur qui s’y connaît en valeur !

Interview d’Anthony Bourbon fondateur de la success story Feed et la future de Blast.Club. Ce serial entrepreneur et investisseur cherche à résoudre les problèmes de reproduction sociale et d’élitisme par le biais de sa nouvelle initiative.

D’où est venue l’idée de Blast ?

L’idée de Blast est venue naturellement. C’est certes un cliché, mais les start-upers créent souvent leur entreprise pour répondre à des besoins personnels. C’est ce qui s’est passé en l’occurrence puisque quand j’ai vendu des parts de Feed, il y a quelques années, avec de gros montants. En effet, j’ai dû effectuer ce qu’on appelle du « remploi fiscal ». Autrement dit, je devais investir 50 % de ma plus-value dans l’économie active, dans les start-up, afin de ne pas payer trop d’impôts. Il se trouve que pour réussir à avoir les meilleurs dossiers, je réunissais des gens autour de moi : des footballeurs, des tennismans, des gens qui étaient connus. Je disais alors au fondateur « Je peux te mettre un million tout de suite dans la boîte » et cela m’a permis d’avoir les meilleurs dossiers de l’écosystème.

Quel a été le déclencheur ?

Quand j’ai fait l’émission « Qui veut être mon associé » sur M6, j’ai réalisé qu’il y avait une forte demande via mes réseaux sociaux, notamment, de personnes qui me disaient « J’aimerais investir avec toi, est-ce que c’est possible ? ». Je leur demandais alors « Combien tu veux investir ? ». Ils me répondaient « 1 000 euros ». Or, avec 1 000 euros, cela n’était pas possible parce que cela créait beaucoup trop de lignes dans ce qu’on appelle « la table de capitalisation ». Autrement dit, les fondateurs ne voudraient jamais avoir cinq cent ou mille actionnaires à gérer. Je me suis alors interrogé « Comment est-ce qu’on pourrait apporter une solution ? ». Il est à noter que l’écosystème start-up représente, pour moi, un peu un stéréotype de la reproduction sociale de l’élitisme.

Quel est le problème à niveau-là ?

Si tu n’es pas très « connecté » ou que tu n’as pas fait une grande école, c’est extrêmement compliqué de pouvoir entreprendre ou investir. Or, ce problème correspond à mon combat et ma mission, sur lesquels je communique sur les réseaux depuis plusieurs années, à savoir : remettre la méritocratie au cœur de la société et permettre à tous ceux qui ont de l’ambition, de la motivation, de pouvoir s’extraire en réalité de leurs conditions initiales.

Et blast en est la concrétisation ?

Blast, c’est effectivement une concrétisation de cette envie. Au début, je stigmatisais beaucoup et je dénonçais ce problème d’élitisme mais il me manquait la solution. Blast permet à tout le monde d’investir dans des projets à mes côtés à partir de 1 000 euros par dossier.
Donc, nous avons simultanément des grands directeurs de banque qui investissent plusieurs millions par an dans le club, mais aussi des petits porteurs qui ont 1 000 ou 10 000 euros à investir dans les start-up. Ces derniers sont ravis que nous leur présentions les dossiers, que nous leur y donnions accès, que nous les formions, mais aussi que nous leur apprenions comment cela se passe.

Comment faites-vous pour y parvenir ?

Pour cela nous proposons des rendez-vous mensuels avec des experts de l’écosystème, des entrepreneurs et des investisseurs. Nous faisons beaucoup d’afterwork, de conférences ou encore de rendez-vous en visio. Ils peuvent écouter tous les pitchs des fondateurs que nous allons financer de manière à se former et voir comment nous les challengeons. Aussi, nous avons un forum de discussion sur Discord qui réunit plus de 3 500 membres . Ces derniers échangent tous les jours dans des canaux très spécifiques. C’est un petit peu le business rêvé pour moi puisque il est à la frontière de l’entrepreneuriat et de l’investissement, mes deux activités préférées.

Quelle est la différence avec une société de crowdfunding habituelle ?

Le crowdfunding, c’est quand tu vas acheter des produits en avance, quand ils sont encore en précommande. Tu vas acheter un savon solide avant qu’il ne soit sur le marché. Le crowdequity, tu peux investir dans les dossiers. Or, en France, le souci, c’est qu’il y a trop souvent des dossiers dont personne ne veut sur ces plateformes. Autrement dit, lorsque les entrepreneurs essayaient de lever de l’argent avec des VC (Venture capitalist, ndlr) ou des Business Angels et qu’ils n’y arrivaient pas, ils allaient sur ces plateformes qui étaient vraiment de mauvaise qualité. Elles étaient d’ailleurs gratuites, et pourtant, elles ne marchaient pas. Ainsi, certaines existent depuis plus de 10 ans mais ne font que des volumes vraiment faibles.
A l’inverse, notre idée c’était : « N’investis pas seul dans des projets que tu es incapable d’analyser. Viens plutôt avec les meilleurs Business Angels de l’écosystème. Il y a notamment Eric Larchevêque, Thomas Rebaud de Meero, Jonathan Anguelov de Aircall… Il y a aussi des experts par secteur qui viennent apporter des dossiers mais aussi investir à nos côtés. »

En quoi cela est un plus pour l’investisseur ?

C’est très rassurant pour le petit porteur d’être avec quelqu’un qui est légitime et qui investit son argent. Nous sommes les seuls à investir dans tous les projets que nous allons présenter au club. C’est une des différences avec le crowdequity classique. Le crowdequity prend des frais et gagne généralement sa vie au moment où les Business Angels ou les petits porteurs entrent et investissent. Il prend un pourcentage.
Nous, notre modèle est basé sur ce qu’on appelle un « carried ». Autrement dit, on prend 20 % des bénéfices qui seront réalisés par les start-up. L’essentiel de nos gains vient donc de la réussite de celles-ci. C’est ainsi que nous voulons gagner beaucoup d’argent. C’est la raison pour laquelle nous sommes alignés avec leurs intérêts. Le banquier ou le CGP (chargé de gestion patrimoine, ndlr) vont avoir souvent une rétro-commission donc personne ne sait jamais s’il met en avant un produit parce qu’il est bon ou simplement parce qu’il est bien rétro-payé. Nous, nous avons un alignement avec les membres qui en plus peuvent se former.

« Les deux, parce que l’un va avec l’autre. Si nous avons des projets mais que nous n’avons pas d’investisseurs, cela ne marche pas. Notre réputation va très vite en pâtir. Si, à l’inverse, nous avons beaucoup d’investisseurs mais pas de projets, ils vont se plaindre. »

Aujourd’hui, vous recherchez plus d’investisseurs ou plus des projets ?

Les deux, parce que l’un va avec l’autre. Si nous avons des projets mais que nous n’avons pas d’investisseurs, cela ne marche pas. Notre réputation va très vite en pâtir. Si, à l’inverse, nous avons beaucoup d’investisseurs mais pas de projets, ils vont se plaindre puisqu’ils vont dire « On paye une adhésion et vous ne nous présentez pas les dossiers ». C’est donc un double travail. C’est pour cela que nous sommes déjà plus de 20 personnes au bout d’un an et que nous avons investi plus de 45 millions d’euros dès la première année. Il s’agit d’un record absolu en France. Nous investissons plus que les fonds d’investissement !

Quelle est la différence avec les fonds d’investissement ?

La différence avec les fonds d’investissement, pour que cela soit clair, c’est qu’ils vont gérer l’argent de leurs LPs, autrement dit des investisseurs statutaires, des fonds de pension ou encore de personnes très riches. Avec Blast, les petits porteurs décident dans quels dossiers ils vont investir.
Il y a presque un aspect loisir, où nous allons présenter des dossiers, expliquer pourquoi nous pensons que c’est une bonne opportunité… Ensuite, c’est eux qui vont décider ou non d’investir. L’autre différence notable c’est que là où les VC (Venture capitalist, ndlr) vont bloquer ton argent pendant 10 ans et qu’il n’y a pas de liquidité, nous, nous offrons, via un marché secondaire que nous mettons en place, une sorte de bourse des start-up. Il a la possibilité de revendre ses participations quand il le souhaite. Cela change complètement la donne puisque nous ne sommes plus passifs, mais nous pouvons aussi avoir une stratégie quasiment de trading.

En moyenne, combien investissez-vous par projet ?

Entre 1 et 5 millions. Nous préférons les tickets à 2. 2,5 millions, c’est notre « sweet spot ». C’est sur ce montant que nous sommes généralement le plus efficace. Nous faisons du seed, donc c’est vraiment du début d’aventure, mais nous pouvons monter sur de la série A ou B. Surtout, nous pouvons nous permettre d’être très réactifs, d’être les premiers à entrer sur un tour de table. Aussi nous pouvons choisir d’être lead sur un tour, seul, colead avec un autre fonds ou encore follower (suiveur en français, ndlr), ne pas être les premiers sur le tour et compléter une levée de fonds. Nous sommes vraiment très flexibles. C’est cela qui nous permet de nous positionner sur les tours à forts potentiels.

Les fondateurs ont d’ailleurs compris que nous étions très réactifs et que plutôt que d’aller se faire un tour de tous les VC pendant six mois, ils ont intérêt à commencer par venir chez Blast. Si Blast leur dit « Oui », ils ont gagné six mois. C’est vraiment incroyable de pouvoir ouvrir l’entrepreneuriat à tous ! Comme je le disais, si l’on n’a pas fait une très grande école ou que l’on n’est pas connecté, c’est quand même compliqué de lever des fonds avec des investisseurs traditionnels. Aujourd’hui, des entrepreneurs avec des profils différents peuvent venir chez nous et être financés par les membres, puisque les membres se reconnaissent en eux.

Combien y-a-t-il de membres aujourd’hui ?

Nous avons déjà plus de 4 000 personnes dans le club et c’est évidemment 4 000 ambassadeurs pour les start-up financés. L’avantage, c’est que ce sont des early adopters qui vont souvent consommer leurs produits. La force de frappe est sans commune mesure. Quand une start-up est financée par Blast et qu’elle donne des éléments de wording, des visuels, une vidéo, sur notre forum de discussion à ses membres investisseurs et leur dit « S’il vous plaît, communiquez sur les réseaux sociaux à 18h00, telle news. », c’est 4 000 personnes qui vont le communiquer en même temps. C’est une forme de communication qui est vraiment excellente et qui est recherchée. Nous pouvons l’appeler « smart money », même si c’est un terme un peu galvaudé. C’est vraiment un apport supplémentaire au simple argent.

Comment est organisée la structure de représentation des investisseurs ?

Nous avons toujours une place au board, on a les « reserved matters » classiques. Ainsi, nous avons un droit de vote qui nous permet vraiment d’avoir un droit de regard sur l’intégralité de nos boîtes. Elles sont toutes suivies par l’équipe Blast, c’est-à-dire que ne nous contentons pas d’investir et après, d’arrêter de suivre la ligne. Nous sommes présents à tous les boards et nous assurons des reportings à l’intégralité des membres.

Nous avons tout automatisé pour qu’une fois tous les trimestres, les investisseurs puissent recevoir les dernières actualités et les chiffres des entreprises dans lesquelles ils ont investi. Aussi, nous avons les key opinion leaders, qui sont des experts sectoriels, qui vont nous accompagner aux boards comme les fondateurs, de manière à ce que l’aventure soit la plus efficace possible. C’est vraiment une tranquillité d’esprit pour les membres de savoir que leur investissement est suivi, maintenu et qu’ils sont en lien direct avec les entrepreneurs. Sur notre Discord, nous créons un « canal » avec les entrepreneurs, les fondateurs et tous les membres qui ont investi. De ce fait, de temps en temps, les fondateurs viennent, font une petite vidéo ou parlent avec les membres. Cela permet vraiment aux membres d’être partie prenante de l’aventure.

Quand a été créée Blast ? Quelles ont été les grandes phases de développement ?

Nous l’avons créée fin 2022. Là, nous sommes à un an à peine de la création. Au début, nous avions ce que nous appelons des drops, c’est-à-dire que avions une liste d’attente qui s’intégrait progressivement. La première étape, je dirais donc que cela a été fait d’accueillir des membres dans le club. Nous avons volontairement fermé les portes pour que ce soit un club qui soit exclusif. Il faut dire que nous avions 30 000 personnes en liste d’attente et nous n’en n’avons accepté que 3 500-4 000 pour cette première année. Nous avons fait un premier drop de 500, puis de 1 500 et un troisième de 1 000.
Ensuite, nous avons mis en place un comité de sélection qui permet de filtrer l’entrée des membres puisque nous voulons avoir un équilibre vraiment sain. Il s’agit de garder l’esprit originel du club, à savoir des membres qui viennent de tous les horizons, avec des profils complémentaires, des niveaux d’études différents, de tous types de métiers et de provenances géographiques.
La deuxième étape, a été le début des investissements des projets. Nous en avons fait déjà plus d’une vingtaine, ce qui est quand même énorme en si peu de temps. La prochaine étape va se dérouler pendant « Qui veut être mon associé », puisque cela fera un an que nous avons vraiment lancé les opérations et que nous serons prêts à accueillir plusieurs milliers de membres de manière à faire grandir le club.

Comment marche la bourse d’échanges ?

C’est comme un tableau d’affichage. Un membre peut dire « Je vends mes actions Feed à tel prix », par exemple. Il met un prix, et un membre ou un non-membre a la possibilité de dire « Cela m’intéresse, je l’achète. ». Beaucoup d’entrepreneurs ont essayé de créer une bourse des start-up, sauf que c’était très compliqué à exécuter parce qu’il fallait convaincre, soit les fondateurs, soit les investisseurs de mettre à disposition leurs titres. Or, il y a toujours des droits de préemption, des droits de priorité. Bref, c’est une vraie galère juridique à le mettre en place sous cette forme.

Nous, c’est très simple puisque nous gérons les SPV (Special Purpose Vehicle, ndlr) qui rentrent dans les start-up et nous avons la main sur elles. En résumé, c’est une holding qui va détenir l’intégralité des actionnaires. Étant donné que nous sommes les directeurs de ce SPV, personne ne peut nous empêcher de le faire. Autrement dit, nous avons « blockchainisé » la table de capitalisation et automatisé ce que nous appelons les KYC (know your customer, ndlr), de manière à savoir en temps réel, qui est détenteur des actions. Pour cela, ils mettent une photo de leur carte d’identité, une preuve de logement, etc.

Qu’est-ce que cela apporte ?

Si je décide de vendre mes actions et que vous me les achetez, automatiquement, au moment de l’achat, le Cerfa sera fait par DocuSign ou une autre solution. Vous devenez actionnaire et nous, nous sommes informés que vous êtes maintenant actionnaire de la start-up et que vous avez X parts. Cela nous permet d’être très efficaces et informés en temps réel.

Comment on crée la liquidité ? Comment est-ce qu’on est sûr qu’un maximum de personnes peuvent acheter des titres ?

Seuls les membres peuvent entrer dans le marché primaire, donc, au moment de la levée de fonds de la start-up. Les non-membres, les personnes extérieures au club, peuvent acheter, mais sur le secondaire. Donc, les membres peuvent vendre les participations qu’ils ont obtenues pendant la levée de fonds à des personnes extérieures au club, mais qui, naturellement, payeront plus cher pour pouvoir être à leur tour actionnaire.

La tendance, c’est de prendre des participations majoritaires ou des participations minoritaires ?

Nous, nous sommes plutôt entre 15 et 25 %, donc nous sommes vraiment comme un fonds d’investissement qui entre dans une start-up. En effet, nous agissons à ce niveau un peu comme du private equity. Nous n’avons pas vocation à être majoritaire des sociétés.

Demain, je suis porteur de projet et j’ai envie de le présenter, comment je fais et combien de temps cela va prendre avant que je sois financé en moyenne ?

Cela va prendre un mois à un mois et demi en fonction de ta réactivité. Nous avons automatisé le processus et si tu vas sur notre site, tu vas voir que tu vas être dirigé par un type form. Autrement dit, d’un dossier d’inscription. Nous allons te poser plein de questions de manière à ce que les infos arrivent automatiquement sur notre CRM et que notre team d’investissement puisse creuser le dossier très rapidement. Nous allons te demander des documents obligatoires comme ton BP, ou ton deck. Ensuite, nous sommes capables de nous positionner et de dire « On fait un premier rendez-vous ». Puis, cela va se dérouler très vite avec les analyses de la team d’investissement et un comité d’investissement. Nous avons 100 points de check-up à vérifier pour être sûr que la due diligence se passe rapidement. Donc, en un mois, un mois et demi, tu es financé.

Du côté membre, demain, je veux devenir membre, comment je fais ?

Si tu veux devenir membre, c’est pareil. Il faut aller sur notre site et tu vas déposer ton adresse mail et être mis sur une liste d’attente parce que les portes ne sont pas encore ouvertes. Comme je le disais, nous sommes obligés de maîtriser le nombre de membres actuellement. Il y a beaucoup de gens qui nous disent « Mais pourquoi vous faites ça ? C’est trop bizarre. Il y a anguille sous roche ». La réalité, c’est que nous avons déjà 100 millions d’euros à déployer par an avec les membres que nous avons en ce moment au club.

Si nous acceptions le double de membres, naturellement, cela nous ferait 200 millions d’euros à déployer. Or, c’est impossible de déployer correctement autant d’argent en aussi peu de temps parce qu’il n’y a pas encore assez de projets. Et même notre équipe n’est pas encore assez structurée pour engranger encore plus de levées de fonds.

Donc, nous préférons y aller pas à pas mais garantir à nos membres que les dossiers, que nous mettons en avant, sont des dossiers dans lesquels nous croyons. Parce qu’encore une fois, nous sommes rémunérés sur le « carried » et donc sur la performance. Si nous commençons à choisir des deals juste pour faire des deals, nous savons qu’à la fin, nous ne gagnerons pas. Et en plus, la réputation du club sera détruite !

Comment cela se passe concrètement la sélection ?

Si tu veux rentrer, tu mets ton adresse mail et tu entres sur la liste d’attente. Là, une personne de l’équipe relations investisseurs va te contacter. Elle va essayer de comprendre tes motivations. Pourquoi tu veux nous rejoindre, quel est ton profil. Elle va passer du temps avec toi. Ensuite, il va y avoir une première pré sélection en interne dans la team « relations investisseurs » où il va défendre ton projet et ta candidature. Si l’équipe relations investisseurs valide le dossier, ton dossier va être dirigé vers le comité de sélection. Il est composé de mon cofondateur, Samuel, deux directeurs managers de la team Blast ainsi que de moi-même. Nous disons « oui » ou « non ». Tu peux alors entrer et payer ton adhésion de manière à rejoindre le club et investir à nos côtés.

Pour l’avenir, quels sont vos objectifs ? Ceux de 2024 ?

2024, nous allons être capables de grossir de manière structurée. Nous avons pris notre temps en 2023 alors que nous aurions pu accueillir beaucoup plus de membres, faire plus de deals. Cependant, c’était important pour nous d’assurer la plus grande qualité à tous les niveaux. Ceci, que ce soit dans l’expérience utilisateur des membres, dans le suivi des start-up ou dans la sélection des dossiers. Cela va être aussi une année de croissance assez forte. L’idée, c’est aussi de pouvoir créer nos propres fonds d’investissement. Nous avons beaucoup de CGP qui nous contactent pour que leurs clients puissent investir à nos côtés.
A l’heure actuelle, il serait impossible de le faire sous un format de club. C’est pourquoi nous allons monter un fonds d’investissement de manière à pouvoir récupérer l’argent des CGP. Aussi, il y a énormément d’économies. Nous permettons maintenant l’investissement via le PEA. Le PEA, c’est un levier d’épargne qui est colossal pour les Français qui ne savent pas où investir.

Enfin, nous allons continuer à nous développer d’un point de vue équipe. Ceci sans oublier que nous avons la chance d’avoir un projet Blast à l’international, pays par pays, où nous allons avoir des key opinion leader, qui vont diriger des nouvelles zones géographiques. Il y a également des projets qui sont excitants comme un nouveau site internet ou la possibilité naturellement d’investir dans des tours de table un peu plus late stage, avec des projets plus matures. L’idée, c’est de pouvoir financer un projet de son tout début jusqu’à la fin et la sortie potentielle.

Comment expliques-tu votre essor rapide ?

C’est vrai que l’« unfair advantage » (avantage injuste en français, ndlr) que nous avons eu et que n’ont pas eu les autres, c’est que j’avais déjà de la visibilité. J’avais la chance d’être très présent sur les réseaux sociaux et nous avions travaillé depuis quatre ou cinq ans pour passer ce message justement de motivation, d’espoir à tous les jeunes qui nous suivaient. Et quand nous avons annoncé ce projet, cela a été un peu l’aboutissement de tout ce travail. Très vite, avec Qui veut être mon associé, mon livre qui a été vendu à plus de 20 000 exemplaires, les formations que nous faisions ou encore les événements notamment avec Feed, il y a eu tout de suite une énorme traction autour du projet.

Quel a été le plus grand défi de Blast jusqu’à présent ? Parce que tout semble avoir été facile et être monté vite, mais est-ce qu’il y a eu des défis ?

Je dirais que le plus compliqué, ce n’était pas d’avoir des membres, parce qu’honnêtement, nous en avons encore des milliers sur la liste d’attente, mais plutôt d’exécuter, parce que d’un point de vue opérationnel, nous avons été extrêmement vite. Nous avons dû d’abord avoir des agréments parce que nous sommes agréés par l’AMF. Donc, il a fallu faire cette partie réglementaire. Aussi, il a fallu recruter plus de 20 personnes, trouver les bons dossiers, structurer les opérations, entretenir la relation avec les membres de manière à ce qu’ils ne soient pas déçus par l’aspect club, faire le site Internet, penser l’international, créé le marché secondaire.
En bref, l’exécution, cela a été un challenge à réaliser en un an ! Cela n’a pu se faire que parce que nous avons une équipe incroyable et que j’ai, un cofondateur, Samuel, qui lui est dans l’ombre mais qui va dérouler au quotidien un nombre de tâches impressionnantes.

Que fait ton associé d’ailleurs dans l’entreprise ?

J’ai toujours dit que je ne m’associerai jamais car je n’aimais pas le principe. En réalité, je découvre les joies de l’association puisque cela me permet de faire deux fois plus de choses. Nous sommes très complémentaires et cela me permet de me concentrer sur ce qui me plaît vraiment, à savoir la communication, les investissements ou encore créer de la relation avec les membres. Samuel lui sur une partie qui lui plaît et moi me déplaît, à savoir l’opérationnel, les Excel ou encore la finance. Donc, nous sommes vraiment un binôme qui est très efficace et où tout se passe bien.

Sur les valeurs

Quelles sont les valeurs de Blast ?

Les valeurs, elles me sont très personnelles et d’ailleurs, nous les retrouvons aussi chez Feed. C’est en premier la méritocratie. Tout le monde doit avoir la possibilité de réussir, quel que soit son milieu, mais avec de la passion. Pour nous, c’est important quand nous sélectionnons les membres et que nous avons le comité de sélection, où nous les rencontrons pendant plus d’une heure, de voir des personnes qui ont envie d’apprendre, de se dépasser, de découvrir mais aussi de renvoyer l’ascenseur et d’aider les autres membres sur les sujets qu’ils maîtrisent. C’est cette bonne ambiance qui fait que Blast est bien plus qu’un moyen d’investir. Il s’agit d’un véritable club où les membres se retrouvent ville par ville, quasiment chaque semaine, font des afterwork, échangent. Vraiment, c’est quelque chose qui passionne.

Quelles sont les autres valeurs ?

Il y a une notion d’ambition. Nous ne sommes pas là pour faire des petits gains. Nous ne nous cachons pas d’avoir vraiment une envie de gros gains. En effet, nous voulons essayer d’avoir les mêmes résultats que j’ai pu avoir lorsque j’investissais personnellement en tant que Business Angel et que j’enchaînais tantôt cinq, tantôt dix, tantôt plus. Nous voulons des membres qui ont envie de rêver grand ! Notre dernière valeur, c’est le travail. Parce qu’évidemment, on n’a rien sans rien. Il faut travailler de manière intense pour réussir.

Nous attendons de la part de nos membres qu’ils travaillent sur ce que nous appelons les due diligence et qu’ils n’investissent pas au doigt mouillé. Ils doivent avoir le temps nécessaire pour échanger avec les fondateurs, poser leurs questions, s’impliquer dans le club ou bien participer à l’organisation des événements. Nous avons des ambassadeurs qui ont été élus dans le club, de manière à ce que la gestion du club soit horizontale, un peu comme dans le Web 3. J’aime que ce modèle soit vraiment démocratique et pas vertical. Je ne veux pas donner des ordres que tout le monde exécute. Le club vit ainsi par lui-même en autosuffisance et nous donnons des budgets aux ambassadeurs, ville par ville. C’est eux qui organisent les apéros, les événements, la distribution de sweats, de cadeaux…. Et cela nous permet vraiment de pouvoir « scaler » tout en gardant cet esprit club qui est fondamental.

Comment se passe la valorisation des entreprises ?

C’est une négociation entre l’équipe « investissement » et les fondateurs. Classiquement, nous allons faire des propositions qui sont parfois acceptées, parfois négociées. Ensuite, pour le secondaire, c’est vraiment de gré à gré, un peu comme si vous vendiez une voiture sur LeBoncoin. Vous fixez un prix et si vous exagérez, personne ne voudra l’acheter. A l’inverse, si vous êtes au bon prix, des personnes vous feront des propositions.

Je suppose que vous utilisez rarement les méthodes comme DCF ou autres pour calculer la valorisation d’une boîte ?

Oui, au début, nous sommes plutôt sur des indicateurs assez basiques comme des multiples de chiffre d’affaires, parfois l’Ebitda, mais cela reste relativement rare. Nous allons parier sur l’avenir plus que sur ce qui a déjà été réalisé parce que souvent, ce sont des entreprises qui n’ont pas beaucoup de bilan. Le lien avec le fondateur et le feeling avec l’équipe ont un impact significatif. Ils sont évidemment présentés aux membres du club lors de visios, de manière à ce qu’ils puissent se faire leur propre opinion. Il y a des fondateurs qui vont déclencher de l’empathie, qui vont être portés par une mission, qui ont envie de changer les choses.

C’est souvent cela qui va motiver les investisseurs individuels à se positionner. Nous avons beaucoup parlé d’argent, mais il y aussi l’impact qui va être généré par les projets. Cela parle énormément à la communauté, que ce soit à l’impact sur l’écosystème ou autres. Parfois, il s’agit de l’impact humain avec des sociétés qui vont recruter des personnes avec un handicap. Parfois, ce sont des personnes qui vont avoir un impact international et qui vont recruter des profils en France. Nous ne sommes pas au niveau du private equity où nous nous basons uniquement sur des indicateurs financiers, même si évidemment nous leur fournissons l’intégralité de la documentation, à savoir les BP, les SWOT, les analyses, les due diligence, de manière à ce qu’ils puissent être accompagnés dans leur prise de décision.

Est-ce que pour toi, est-ce que tu ressens que les investisseurs aujourd’hui recherchent vraiment ce côté impact des entreprises ?

Les dossiers qui fonctionnent très bien chez nous, ce sont ceux qui changent les choses. Si nous leur proposons un dossier d’un énième savon solide ou d’un énième maillot de bain, cela ne stimule pas les investisseurs. Nous, nous investissons dans le spatial, dans la biotech, dans le futur des banques, dans la foodtech, donc l’alimentation de demain… C’est toujours des sujets qui, à leur niveau et de différentes manières, vont réussir à changer les choses. Aussi, ce sont des entrepreneurs, et c’est pour cela que c’est passionnant. Ils sont portés par quelque chose qui les dépassent, ils ont envie de mettre la France sur le devant de la scène, d’aller défier les Asiatiques ou les Américains.

C’est toujours un moment extrêmement valorisant et agréable de les mettre en contact avec nos 3 500 membres, qui avec leurs économies, ont envie de participer à cette aventure. Ces fondateurs regorgent d’idées, d’énergie, de motivation et nous le ressentons dans nos échanges et quelquefois, lors des débats. Évidemment, les challenges sont nombreux pour les entrepreneurs et les épargnants qui ont mis cinq ou dix ans pour mettre cet argent de côté. Ces derniers ne veulent pas investir n’importe comment et donc ils vont bousculer à certains moments un peu les entrepreneurs. Cependant, c’est toujours dans un bon état d’esprit, bienveillant. Nous constatons clairement une envie de la part des membres d’avoir de l’impact. Ils ne veulent plus investir, ils nous le remontent souvent, dans des projets obscurs, des SCPI sans intérêts ou des produits financiers structurés.

Comment faites-vous pour déterminer cela ?

Nous, nous allons creuser pendant des mois avec les fondateurs pour comprendre leurs projets. Nous allons les présenter, nous allons expliquer pourquoi nous y allons. Je pense que les Français, voire les gens de manière générale, ont envie d’investir de l’argent dans quelque chose qu’ils comprennent et qui les valorisent. Ils ont envie de pouvoir en parler en repas de famille, à leurs amis. Les Business Angel, et même si cela peut paraître paradoxal, depuis 10 ans, tout le monde en parle, même les politiques, on est la start-up nation, etc.

Cependant, c’était une classe d’actifs qui était extrêmement compliquée d’accès. Si vous n’aviez pas des très gros tickets moyens à mettre, des 100 000 ou 200 000 par ticket, ou alors la possibilité d’être connu ou visible, parce que vous étiez entrepreneur ou très bien connecté, il était impossible d’investir dans ces start-up. Et pourtant, cette classe d’actifs est la plus rémunératrice d’Europe depuis 10 ans (!) quand nous la comparons à l’immobilier, à la Bourse, au LBO, au private equity. Donc, le early stage en Europe, c’est ce qui performe le mieux et les épargnants n’y avaient pas accès ! Un paradoxe.

Est-ce qu’il y a des mouvements pour ce changement ?

Nous sommes à un moment incroyable puisque même le gouvernement, avec la loi Tibi 2, du député Paul Midy, vient de faire passer de nouvelles mesures pour diriger l’épargne des Français vers l’investissement en start-up. Il y a de grosses défiscalisations en 2024 qui vont aller jusqu’à 50 %. De nombreuses mesures vont dans ce sens, que d’ailleurs nous prônons. C’est un plaisir pour nous d’être à l’initiative de ce type de projet.

« Entre 1 et 5 millions. Nous préférons les tickets à 2. 2,5 millions, c’est notre « sweet spot ». C’est sur ce montant que nous sommes généralement le plus efficace. »

Comment gérer une levée de fonds auprès d’investisseurs privés ?

L’entrepreneur à la recherche de montants inférieurs à 500.000€ pour financer le développement de son entreprise se tourne le plus souvent vers des investisseurs privés. Et il a raison ! C’est le moyen le plus efficace de lever ses premiers capitaux. 

Souvent ces particuliers sont recrutés dans le cercle des relations directes ou indirectes de l’entrepreneur, parfois par le biais de club ou d’associations plus structurées de Business Angels. Dès lors comment gérer un tour de table composé de nombreux investisseurs aux profils variés ?

1/ La passion va décroissante dans le temps

Souvent ceux que vous avez convaincus avec votre fougue le premier jour vont, happés par leurs propres contraintes, être beaucoup moins disponibles que vous ne l’aviez imaginé par la suite. Il faut le savoir et entretenir autant que possible une relation régulière avec votre cercle actionnarial (par exemple avec une lettre d’information aux actionnaires). Une seule assemblée générale annuelle ne suffit pas et vous serez d’ailleurs surpris du fort taux d’absentéisme ! C’est une condition indispensable pour obtenir un retour plus rapide de vos actionnaires quand vous les solliciterez à nouveau. Et cela ne manquera pas d’arriver que ce soit pour un nouveau tour de financement, une assemblée générale, la ratification d’un nouveau pacte d’actionnaires… 

2/ La confiance n’exclue pas la contractualisation, au contraire

Même si vos investisseurs sont des amis (et peut être encore plus dans ce cas-là !), cela n’exclue pas de signer un pacte d’actionnaires (cf. tribune sur ce sujet). Il faut absolument fixer les règles du jeu à l’avance. Assurez-vous bien qu’un seul de vos actionnaires, malgré un investissement de quelques milliers d’euros ou dizaines de milliers d’euros, n’aura pas la capacité de bloquer vos futurs projets (entrée d’un nouvel actionnaire, cession de votre entreprise…). Si vos investisseurs sont nombreux et que la somme globale investie le mérite, il peut être judicieux de les réunir au sein d’un holding d’investissement commun.

3/ Renseignez-vous sur les règles fiscales en vigueur

Certes, la fiscalité doit toujours être secondaire, mais il existe aujourd’hui de nombreuses incitations pour attirer des investisseurs privés au capital d’une PME. Réduction d’impôt sur le revenu, sur la fortune ou exonération d’impôt sur les plus-values si l’investissement se fait par le biais d’un PEA. Seul souci, les règles pour être éligible à ces dispositifs changent fréquemment et imposent parfois des choix structurants au niveau de l’entreprise. Par exemple, pour que l’investisseur ait une réduction d’impôt à l’entrée, il doit souscrire à une augmentation de capital et ne peut pas se contenter d’acheter des actions à un actionnaire existant ou souscrire à une simple obligation convertible. Documentez-vous pour ne pas commettre d’impair.

4/ La Communication est clé

La gestion d’un tour de table composé de nombreux investisseurs privés nécessite une communication transparente et efficace. Il est essentiel de maintenir une communication régulière avec vos investisseurs pour les tenir informés des développements de l’entreprise. Cela peut inclure des mises à jour financières, opérationnelles et stratégiques. La communication ouverte renforce la confiance des investisseurs et les rassure quant à l’évolution de leur investissement. De plus, elle peut également aider à identifier de potentiels soutiens ou partenaires parmi les investisseurs.

5/ Diversifiez vos sources de financement

Lorsque vous travaillez avec de nombreux investisseurs privés, il est important de diversifier vos sources de financement. Ne dépendez pas uniquement d’un seul tour de table pour votre entreprise. Cherchez à étendre vos relations avec d’autres investisseurs potentiels, y compris des investisseurs institutionnels, des fonds de capital-risque, ou d’autres moyens de financement. Cette diversification vous permettra de réduire les risques associés à une dépendance excessive envers un groupe restreint d’investisseurs et de renforcer votre position financière.

6/ Soyez prêt à gérer les conflits

Lorsque vous avez un grand nombre d’investisseurs privés, il peut y avoir des divergences d’opinions et des conflits potentiels. Il est essentiel de mettre en place un processus de gestion des conflits efficace. Cela peut inclure des mécanismes de résolution des litiges prévus dans le pacte d’actionnaires que vous avez signé. Assurez-vous que les investisseurs sont conscients des processus de résolution des conflits et qu’ils comprennent comment les utiliser en cas de besoin. La gestion proactive des conflits peut prévenir les problèmes majeurs et maintenir une relation harmonieuse avec vos investisseurs.

7/ Restez à l’affût des opportunités de sortie

Lorsque vous avez un groupe important d’investisseurs privés, il est essentiel de rester attentif aux opportunités de sortie. La sortie peut inclure la vente de l’entreprise, une introduction en bourse, ou d’autres stratégies de liquidation. Assurez-vous que vos investisseurs s’alignent sur les objectifs de sortie et que vous communiquez régulièrement sur les développements potentiels. La gestion efficace de l’opération de sortie peut garantir une distribution équitable des bénéfices aux investisseurs et renforcer leur confiance dans vos décisions stratégiques.

Zoom sur l’évaluation des dérivés financiers

Dans la haute voltige de la finance moderne, les dérivés financiers tiennent une place de choix pour les stratèges du marché. Ces instruments complexes sont souvent perçus comme des paris sur l’avenir. Cependant, ils deviennent des piliers dans l’édification de stratégies de gestion de risques sophistiquées. Une évaluation rigoureuse de ces outils est donc impérative pour naviguer dans l’arène turbulente du marché.

La nature des dérivés financiers 

Les dérivés financiers, tels que les options, les swaps, les contrats à terme et les « forwards », sont des instruments dont la valeur dérive d’un actif sous-jacent. Ils permettent aux investisseurs de couvrir leurs positions ou de spéculer sur les mouvements de prix de divers actifs, de devises, de taux d’intérêt ou d’indices.

L’évaluation au cœur de la gestion des risques 

L’évaluation des dérivés est un processus délicat et essentiel. Les méthodes d’évaluation, telles que les modèles d’évaluation Black-Scholes pour les options ou le modèle d’évaluation par les différences finies, sont utiles pour déterminer le juste prix de ces contrats. Cette tarification juste est vitale. En effet, elle aide les institutions financières et les investisseurs à mesurer, à gérer et à atténuer le risque de marché.

Approfondissement sur les méthodes d’évaluation 

L’approche traditionnelle repose sur des modèles mathématiques qui prennent en compte divers facteurs comme le prix de l’actif sous-jacent, le temps jusqu’à l’échéance, la volatilité du marché et le taux d’intérêt sans risque. Par exemple, le modèle de Black-Scholes, l’un des plus célèbres dans le domaine des options, utilise une formule mathématique pour estimer le prix d’une option européenne en se basant sur ces variables.

Cependant, avec la montée de l’intelligence artificielle et du machine learning, des modèles d’évaluation plus avancés et personnalisés émergent. Ils offrent une précision accrue et une adaptation aux conditions de marché en constante évolution. Ces outils d’évaluation avancés utilisent des algorithmes qui peuvent analyser de grandes quantités de données. Ils permettent de détecter des patterns complexes et de prévoir les changements de marché avec une précision supérieure.

Impact de la volatilité du marché 

La volatilité est le pain quotidien des marchés financiers, et dans cet environnement, les dérivés jouent un rôle stabilisateur. La précision dans l’évaluation de ces instruments est donc non seulement une question de profit, mais aussi de sécurité et de stabilité financière. Les récents soubresauts du marché, amplifiés par des crises économiques et sanitaires globales, ont mis en évidence l’importance d’une évaluation robuste des dérivés.

Régulation et transparence 

La complexité et les risques associés aux dérivés financiers ont attiré l’attention des régulateurs. Des lois et des normes, telles que la directive EMIR en Europe ou la loi Dodd-Frank aux États-Unis, exigent désormais une plus grande transparence et une meilleure gestion des risques liés aux dérivés. Ces réglementations encouragent l’utilisation de chambres de compensation pour les dérivés de gré à gré (OTC). Elles requièrent des évaluations régulières pour s’assurer de la santé financière des contreparties.

Vers un avenir anticipatif

La finance ne cesse d’évoluer, et avec elle, les méthodes d’évaluation des dérivés se raffinent. L’adoption de la blockchain et des contrats intelligents pourrait révolutionner la façon dont les dérivés sont négociés et évalués. Elle promet plus d’efficacité et moins de contrepartie risque. En outre, la finance durable et les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) commencent à être intégrés dans les évaluations. Ils signifient que le monde des dérivés pourrait devenir un vecteur de changement positif.

Outils et astuces pour l’évaluation des dérivés financiers

L’évaluation des dérivés financiers est une tâche complexe qui requiert non seulement une compréhension approfondie des marchés financiers mais également l’usage d’outils et techniques spécialisés. Voici quelques outils et astuces qui peuvent aider les professionnels à améliorer leurs pratiques d’évaluation :

1/ Logiciels spécialisés 

Des logiciels tels que MATLAB, Bloomberg Professional, et RiskMetrics sont spécifiquement conçus pour effectuer des analyses complexes et des modélisations de prix sur les dérivés. Ces programmes offrent des environnements intégrés avec accès à des bases de données historiques. Ils proposent également des fonctions analytiques avancées, et des moteurs de calcul puissants.

2/ Modèles quantitatifs 

La maîtrise des modèles quantitatifs, tels que Black-Scholes, Binomial Trees, et Monte Carlo Simulations, est essentielle. Ces modèles aident à comprendre les dynamiques du prix d’un dérivé et à anticiper les mouvements futurs des prix.

3/ Plateformes de trading simulé 

Les plateformes de trading simulé permettent aux traders de tester leurs modèles d’évaluation dans un environnement sans risque. Cela offre une expérience précieuse et des insights sur le comportement des prix dans divers scénarios de marché.

TOP 10 des conseils pour établir des relations professionnelles durables

La capacité à établir des relations professionnelles durables se révèle être un art précieux. Que vous soyez en début de carrière ou un entrepreneur chevronné, plongeons dans un guide approfondi qui vous dévoile des conseils incontournables pour tisser des liens professionnels authentiques, solides, et pérennes.

1/ L’authenticité, un pilier inébranlable

Au cœur de toute relation durable, l’authenticité demeure le secret le mieux gardé. Exprimez votre véritable essence, partagez vos pensées sincères et soyez transparent dans vos interactions. Les relations qui naissent de l’authenticité résistent mieux aux tempêtes professionnelles.

2/ L’écoute active, un art précieux

L’écoute active, souvent négligée, est la clé d’une communication fructueuse. Accordez une oreille attentive à vos collègues, partenaires, et clients. Comprendre réellement leurs besoins, idées, et préoccupations crée des fondations solides pour des relations durables.

3/ Le réseautage stratégique

Dans un monde où la connectivité est reine, privilégiez la qualité sur la quantité en matière de réseautage. Choisissez avec soin vos cercles, participez à des événements pertinents et construisez des liens significatifs. Des relations profondes surpassent souvent celles établies à la va-vite.

4/ La communication, clé de la confiance

La communication claire et ouverte est un élément non négociable. Partagez vos idées de manière concise, soyez transparent sur vos objectifs, et assurez-vous que chaque partie impliquée comprend parfaitement les attentes. La confiance, issue d’une communication efficace, est le fondement des relations professionnelles durables.

5/ La fiabilité, un pilier de confiance 

Dans l’économie des relations, la fiabilité est la monnaie d’échange la plus précieuse. Respectez vos engagements, honorez les délais, et soyez une personne sur laquelle les autres peuvent compter. La confiance émerge naturellement lorsque la fiabilité est au rendez-vous.

6/ La collaboration avant la compétition 

Favorisez la collaboration au lieu de la compétition. Travailler de concert sur des projets, partager des idées, et célébrer les réussites mutuelles édifie des liens professionnels durables. Une culture de collaboration nourrit des relations harmonieuses, fondées sur le respect mutuel.

7/ La reconnaissance et l’appréciation

Dans le paysage professionnel, la reconnaissance est une monnaie d’échange souvent sous-estimée. Exprimez votre appréciation pour le travail acharné de vos collègues, partenaires et clients. Que ce soit à travers des remerciements sincères, des notes de gratitude, ou des récompenses formelles, la reconnaissance alimente les relations professionnelles durables.

8/ La gestion sage des conflits

Les conflits surgissent, inévitablement. Cependant, c’est la manière dont vous les abordez qui définit la qualité de vos relations. Approchez les divergences avec respect, recherchez des solutions gagnant-gagnant, et soyez ouvert au compromis. Transformer les conflits en opportunités renforce les liens professionnels.

9/ L’investissement dans le développement professionnel

Soutenez activement le développement professionnel de vos collègues et partenaires. Partagez des opportunités de formation, offrez des conseils bienveillants, et encouragez la croissance individuelle. Des relations durables fleurissent dans un environnement qui nourrit le développement personnel et professionnel.

10/ La patience et la persévérance

Établir des relations professionnelles durables ne se fait pas du jour au lendemain. Cultivez la patience, construisez des connexions graduellement, et ne sous-estimez jamais le pouvoir de la persévérance. Les relations qui résistent à l’épreuve du temps sont souvent les plus précieuses et les plus gratifiantes.

« Vacances, j’oublie tout …ou presque ! »

Bientôt les vacances de Noël et de fin et début d’année bien méritées pour tous . Au moment où s’installe le sas de décompression, nous savons en tant que chef d’entreprise qu’il est très important de préparer la rentrée.

Même si la pluie ne cesse de tomber depuis quelques jours et que la fatigue vous gagne, certaines tâches restent à accomplir pour bien profiter de cette pause de fin d’année.

Il vous reste donc encore quelques jours pour partir sereinement et que vos équipes aussi partent sereinement. Il vous faudra donc leur demander de bien vous transmettre les tâches qu’ils n’ont pas par exemple le temps de finir et les clients ou fournisseurs à contacter et de bien vous laisser les différentes coordonnées afin que vous ne soyez pas obligé de les chercher. Donc de vous faire une to do list pour vous mais aussi pour les équipes qui ne partiraient pas en congés. Ils pourront ainsi éviter des impasses et des tensions inutiles.

Avant de boucler vos valises , n’oubliez-pas d’appliquer quelques conseils :

  • Ranger votre bureau, pas seulement le bureau physique mais aussi le bureau virtuel empli de dossiers qui pourraient être classés de façon judicieuse,
  • Trier les dossiers et jeter les éléments inutiles,
  • Supprimer les e-mails inutiles et donc prendre le temps de trier votre boite-mails,
  • Préparer les premiers rendez-vous, relances et dossiers chauds …,
  • Profiter pour rencontrer des membres de votre réseau ou des clients, prospects qui sont encore présents et plus disponibles pendant cette période,
  • Se mettre à jour au niveau administratif, ce qu’on repousse régulièrement …,sous prétexte que tout le monde sera parti et que personne ne traitera votre dossier 
  • Ne pas oublier de souhaiter de bonnes vacances et d’animer les membres de votre réseau et vos prescripteurs (apporteurs d’affaires), etc. …
  • Rédiger des cartes de vœux et surtout les envoyer selon les coutumes et le rythme de vos partenaires internationaux, 
  • Préparer un pot de fin d’année pour remercier vos collaborateurs de s’être investis. Vous pourriez y ajouter un petit cadeau pour chacun d’entre eux. Savoir dire merci apporte un plus.

Et si vous ne partiez pas en vacances ?

Si toutefois, vous ne prenez pas de vacances, sachez en profiter pour optimiser cette période.

Certains ne partent pas car ils ont une mission à terminer ou ont une belle affaire qui est tombée et à laquelle ils ne s’attendaient pas ! Tant mieux pour eux …

Pour les autres qui ne peuvent pas partir, il ne faut pas se décourager ! C’est peut-être le moment de rencontrer certains prospects qui sont déjà revenus de congés ou bien de répondre à un client désespéré de ne trouver personne en cette période où chacun cherche à s’évader  !

A défaut, profitez de votre temps libre pour redécouvrir votre ville, voir vos proches ou faire des choses que vous ne faites pas dans l’année …

Enfin, maintenant vous êtes prêts et pouvez choisir de partir ou de rester !!!!

L’art du pitch à oublier lors des soirées romantiques

Au cœur de l’entrepreneuriat, là où le sérieux des affaires se mêle à l’imprévisible de la vie, l’entrepreneur expérimenté devient un véritable artiste du pitch. Pour lui, aucune occasion n’est trop intime pour ne pas être exploitée. Même un dîner romantique peut se transformer en une danse de networking, où chaque pas est une opportunité déguisée. Erreur ! 

La mise en scène romantique 

Imaginez le décor : une table finement dressée, des bougies créant une atmosphère chaleureuse. Un cadre idyllique pour la romance, mais aussi une toile de fond parfaite pour l’entrepreneur qui voit chaque détail comme une opportunité en puissance.

Le menu, un business plan gourmand 

Le menu, d’habitude une liste appétissante de plats délicieux, se transforme en un business plan gourmand. Chaque plat devient une métaphore savoureuse pour un aspect de son entreprise. Le plat principal ? Une stratégie de croissance audacieuse. Le dessert ? Une innovation délectable.

Les toasts, des éloges au pitch 

Les toasts, traditionnellement réservés aux éloges affectueux, se métamorphosent en véritables elevator pitches déguisés. Chaque mot prononcé devient une introduction à une nouvelle dimension de l’entreprise, transformant la soirée en une session de pitch raffinée où chaque mot compte.

Le vin, un nectar stratégique 

Le choix du vin n’est plus simplement une affaire de goût, mais une métaphore pour la méthode de croissance de l’entreprise. Un rouge corsé ? Une expansion audacieuse. Un blanc léger ? Un pivot stratégique vers de nouveaux horizons. Chaque gorgée devient une dégustation d’opportunités, une stratégie embouteillée.

Les conversations, un ballet d’opportunités

Pendant que les conversations des tables voisines oscillent entre films et voyages, notre entrepreneur danse habilement sur le fil du networking. Chaque anecdote devient une porte d’entrée pour parler de son entreprise, chaque rire, une occasion de vendre le rêve entrepreneurial.

Le regard intense, une négociation silencieuse 

Les regards intenses, normalement échangés lors de déclarations passionnées, deviennent une forme de négociation silencieuse. Les yeux de l’entrepreneur transmettent des chiffres, des projections et des partenariats potentiels. Les battements de cœur, normalement attribués à l’amour, jouent maintenant en harmonie avec le rythme des affaires.

La facture, une remise d’oscar entrepreneurial

À l’arrivée de la facture, c’est le dénouement parfait. L’entrepreneur la prend avec grâce, comme s’il s’agissait d’une remise d’Oscar. Chaque euro dépensé devient un pas de plus vers le succès, chaque centime un investissement dans la croissance. La note finale ? Un investissement dans un futur florissant.

La fin de ce tango entrepreneurial, l’entrepreneur quitte le restaurant avec bien plus que des souvenirs de dîner. Il laisse derrière lui une série d’opportunités déguisées en moments romantiques. Car pour lui, chaque situation est une chance de peindre son entreprise avec des couleurs vives. Ainsi se déroule la vie tragi-comique de l’entrepreneuriat, où même un dîner romantique devient une scène pour le spectacle passionnant du pitch par excellence.

Comment arriver à couper avec le travail sans perdre d’opportunités

L’art délicat de se retirer temporairement du tumulte professionnel tout en demeurant ouvert aux opportunités est un défi que de nombreux entrepreneurs cherchent à maîtriser. Voici les stratégies pragmatiques adoptées par des entrepreneurs aguerris pour réussir à couper avec le travail sans sacrifier les opportunités prometteuses qui peuvent se présenter.

Définir des limites claires et éclairées 

La clé d’une déconnexion réussie réside dans la définition de limites claires et éclairées. Les entrepreneurs qui excellent dans cet équilibre établissent des heures de travail définies et s’y tiennent rigoureusement. Une communication transparente de ces limites à l’équipe crée une structure. Elle permet ainsi des moments de déconnexion nécessaires sans la crainte de perdre le fil des opportunités émergentes.

Déléguer avec confiance, libérer du temps

La délégation stratégique devient une arme secrète pour ceux qui aspirent à prendre du recul. En confiant judicieusement des responsabilités à des membres d’équipe compétents, les entrepreneurs s’assurent que les rouages opérationnels continueront de tourner harmonieusement en leur absence. Cette libération de temps offre une marge de manœuvre pour une pause bien méritée. Ceci, tout en préservant la vigilance vis-à-vis des opportunités.

Utiliser la technologie de manière astucieuse

Bien que souvent pointée du doigt pour contribuer à la difficulté de déconnexion, la technologie peut également être une alliée précieuse. Des outils de gestion de projet aux applications de communication, la technologie permet une surveillance distante. Elle assure aux entrepreneurs une veille informée sans être submergés par les détails opérationnels.

Hiérarchiser les tâches essentielles

Une gestion astucieuse du temps implique la capacité à hiérarchiser les tâches essentielles. Les entrepreneurs qui réussissent à prendre du recul identifient les activités essentielles et concentrent leur énergie sur celles-ci. En délaissant les distractions mineures, ils s’assurent de rester à l’affût des opportunités majeures tout en préservant des moments de déconnexion.

Créer des plages horaires sacro-saintes

L’institution de plages horaires consacrées à la déconnexion devient une pratique salvatrice. Que ce soit quelques heures le soir, les week-ends, ou même une journée entière dédiée à la détente, ces créneaux réservés permettent aux entrepreneurs de se ressourcer tout en restant réceptifs aux opportunités qui pourraient se manifester.

Cultiver un réseau de confiance 

Un réseau de confiance, composé de partenaires d’affaires fiables et de collaborateurs compétents, est un filet de sécurité pour ceux cherchant à prendre du recul. La certitude que d’autres peuvent gérer certaines situations offre la liberté de déconnecter sans craindre que des opportunités ne passent inaperçues.

Communication claire, source de sérénité

Une communication transparente devient une compétence inestimable. Les entrepreneurs qui articulent de manière claire leurs besoins de déconnexion établissent des attentes précises. Cela permet à l’équipe et aux partenaires de comprendre la période de retrait sans craindre des interruptions préjudiciables aux opportunités.

Intégrer la pleine conscience au quotidien

La pleine conscience, souvent associée à des pratiques méditatives, peut également devenir un pilier quotidien. Des pauses méditatives à une respiration consciente, ces moments permettent de rafraîchir l’esprit. Cette clarté mentale favorise une évaluation plus précise des opportunités lorsqu’elles se présentent.

La déconnexion temporaire sans perdre d’opportunités représente un équilibre subtil, mais nécessaire, pour le succès durable en entrepreneuriat. Les entrepreneurs qui savent maîtriser cet équilibre entre engagement professionnel et temps de récupération vital arrivent plus loin. 

Devenir indépendant grâce au web : conseils pour bien débuter

Nombreuses sont les personnes ayant déjà essayé de taper sur Google des choses comme « gagner de l’argent sur internet » pour finalement tomber sur des millions de pages de réponses. Il faut savoir que plus de 80% de ces annonces sont en réalité des arnaques, par exemple de la vente pyramidale ou encore des personnes qui prétendent avoir mis au point une formation qui vous permettra de gagner de l’argent sans rien faire. Il est pourtant possible de réussir en devenant devenir indépendant, infopreneur ou web entrepreneur. Seulement, il va falloir persévérer, s’impliquer sur le long terme et acquérir les connaissances spécifiques.

Le mythe de l’argent facile sur internet

Le premier élément pour réussir sur internet est de bien être conscient que le processus est long et demande beaucoup d’implication. Il faut bien garder en tête qu’une très grande partie des réponses sur Google aux recherches « gagner de l’argent sur internet » sont des arnaques. Des personnes font des annonces du type « achetez ma méthode et vous serez riches demain » ou « j’ai monté une formation, achetez-la et gagnez de l’argent facilement, sans rien faire ».

Les nouveaux métiers du web, la nouvelle donne

Il est possible d’arrondir ses fins de mois ou de vivre d’internet mais seulement si l’on consent à faire les efforts nécessaires pour cela. En y investissant du temps, on se rend rapidement compte que l’on a des lacunes. Il est donc nécessaire de se former, parce qu’il s’agit d’un vrai métier. Ce sont les nouveaux métiers du web, avec des noms un peu abscons pour les néophytes comme infopreneur, web entrepreneur, web éditeur…

Ces nouveaux métiers sur le web offrent de réelles possibilités, en commençant doucement puis en se développant petit à petit avec de la persévérance. Par contre, le mythe qui veut que l’on puisse gagner de l’argent facilement, sans efforts sur internet relève du rêve. Si vous pensez comme cela, vous faites fausse route ! 

Voici une liste non exhaustive

Créateur de sites web

Créer son site internet est un incontournable pour toute entreprise. Le créateur de sites web conçoit des sites Internet, des sites corporate, des blogs ou des sites e-commerce. 

Concepteur web (ou web designer )

Les concepteurs web et d’applications créent des maquettes et des designs de pages web ou d’applications mobiles. Ils se doivent d’être performants dans l’utilisation des outils de conception graphique tels que Photoshop, Illustrator et Sketch… 

Développeur web

Les développeurs web freelances construisent et maintiennent les sites à jour. Ils se doivent de maîtriser les langages de programmation et des technologies comme CSS, JavaScript, HTML, PHP, Python, Ruby, etc.. 

 Traducteur

La traduction est un élément clef de l’expansion internationale : traduction de documents et de contenu divers, traduction d’un site Internet en différentes langues,  traduction d’ouvrages, de livres blancs, de fiches produits, etc. sont au cœur des échanges internationaux

Rédacteur web

Le métier de rédacteur web ouvre de nombreuses perspectives : articles de blog, de newsletters ou encore des contenus destinés à un site vitrine. Les contenus demandent parfois une expertise dans un domaine spécifique et le rédacteur web peut devenir SEO (Search Engine Optimization) pour améliorer la visibilité et le classement d’un site web dans les résultats organiques de Google. 

Monteur vidéo

Les vidéos YouTube demandent un monteur ou une monteuse vidéo. Ces professionnels du web coupent, ajoutent des transitions, du son et des effets spéciaux aux vidéos pour les rendre parfaites. 

Data Scientist

Data Scientist utilise ses compétences en statistiques et en informatique pour extraire de grandes quantités de données. Il les analyse et dresse un bilan à l’entreprise auditée pour lui permettre de lieux cerner ses possibilités

Le mythe des difficultés liées au statut

Tout d’abord, il y a ce qui est toléré et ce qui n’est pas permis. Il est toléré par exemple que vous alliez donner un cours particulier à un proche, et que vous encaissiez 30 euros de l’heure par exemple.

Par contre, dès que l’on commence à avoir des entrées régulières, il est évidemment indispensable de se structurer. Beaucoup de personnes reculent parce qu’elles pensent qu’il sera trop difficile juridiquement de se lancer, qu’il sera nécessaire de rechercher pendant des heures les informations légales, de comparer les différents statuts, les différentes possibilités, qu’il faudra peut-être même faire appel à un juriste.

En réalité, se structurer aujourd’hui est aussi simple que de remplir un formulaire en ligne. Le statut d’auto-entrepreneur est un statut formidable, pour ce genre de choses. Pour l’obtenir il suffit d’aller sur le site www.autoentrepreneur.fr,télécharger un formulaire PDF, le remplir, le scanner, scanner sa carte d’identité. Une fois le dossier renvoyé, on reçoit son numéro de SIRET sous deux semaines, et donc on peut commencer à facturer.

Au niveau de l’inscription, on ne peut pas faire plus simple, il n’y a pas même besoin de se déplacer. Par ailleurs, autre avantage de l’auto-entrepreneuriat, si vous ne faites pas de chiffre d’affaires, vous ne payez rien en charges. Pour toutes les autres formes juridiques d’entreprise, à partir du moment où vous existez, vous commencez à payer des charges.

Bien sûr, après, il y a quelques contraintes liées au statut d’autoentrepreneur, comme le plafond au niveau du chiffre d’affaires ou encore la limitation dans le temps du statut. Cela étant, il est parfaitement adapté pour vous lancer sur le net !

Et vous, quel métier du web pouvant s’exercer facilement en tant qu’auto-entrepreneur vous tente le plus ? et si vous cherchez à faire évoluer votre carrière professionnelle.

Marketing de la sensibilisation à la marque

Dans le ballet incessant des messages publicitaires qui caractérise notre époque, la sensibilisation à la marque surgit comme l’outil de distinction par excellence. Comment une marque peut-elle non seulement capturer l’attention mais aussi demeurer dans la mémoire collective ? L’approche moderne du marketing de sensibilisation à la marque semble détenir quelques réponses.

Le contexte publicitaire contemporain 

Le paysage publicitaire d’aujourd’hui est un océan tumultueux où des milliers de marques tentent de naviguer vers la terre ferme de la reconnaissance du consommateur. Dans ce cadre, la sensibilisation à la marque n’est pas une option, mais une nécessité vitale. Elle représente la boussole qui guide les stratégies publicitaires vers des horizons où la marque devient un repère.

La philosophie de la sensibilisation 

La notoriété de marque transcende la simple familiarité avec un nom ou un logo. Elle incarne la somme des perceptions et des émotions que les consommateurs associent à une marque. C’est cette relation presque intangible mais profondément ancrée qui transforme une entreprise anonyme en une entité dotée d’une personnalité et d’une histoire.

Le répertoire des campagnes publicitaires 

Pour bâtir cette notoriété, les marques s’arment d’un arsenal publicitaire diversifié. Les campagnes doivent être suffisamment polyvalentes. Elles doivent parler à la fois à l’intellect et aux sentiments, tout en se déployant à travers un éventail de canaux – du spot télévisé poignant aux campagnes interactives sur les réseaux sociaux, en passant par les expériences immersives en réalité augmentée.

L’humain au cœur de la publicité 

L’émotion est le moteur d’une publicité réussie. Les marques les plus emblématiques sont celles qui racontent une histoire qui résonne sur une corde sensible. Celles qui font écho aux aspirations, aux rêves et aux besoins des consommateurs. Ces marques tissent des liens en dévoilant leur humanité. Elles manifestent leurs valeurs et participent à des conversations sociétales importantes.

Data-driven marketing 

Dans ce contexte, le marketing piloté par les données (data-driven marketing) devient le phare des campagnes de sensibilisation. Il permet de décrypter les comportements, de prévoir les tendances et de personnaliser la communication. C’est grâce à l’analyse minutieuse des données que les publicités peuvent être si précisément ciblées. Elle transforme chaque interaction en une opportunité renforce la notoriété.

Mesure et adaptation 

Les métriques de notoriété de marque sont désormais sophistiquées. Elles comprennent non seulement la reconnaissance et la récall, mais aussi l’engagement social, la viralité, l’intention d’achat et la fidélité à la marque. Le suivi et l’analyse de ces indicateurs sont critiques pour évaluer la performance des campagnes. Ils servent aussi à procéder aux ajustements stratégiques nécessaires.

Perspectives et Innovations 

Les stratégies de sensibilisation à la marque continuent d’évoluer avec l’avènement de nouvelles technologies et la mutation des habitudes de consommation. L’intégration de l’intelligence artificielle, la réalité augmentée, et l’émergence de plateformes de médias sociaux éphémères redéfinissent les paradigmes de la publicité. La marque qui parvient à anticiper et à s’adapter à ces changements. Ceci, tout en restant fidèle à son ADN, forge un avantage concurrentiel durable.

Quelques outils et astuces

Pour mettre en pratique efficacement une stratégie de marketing visant à augmenter la sensibilisation à la marque, plusieurs outils et astuces peuvent être exploités :

1/ Plateformes d’analyse des médias sociaux 

Des outils comme Hootsuite, Buffer ou Sprout Social permettent de gérer et d’analyser les performances de vos publications sur les réseaux sociaux. Ils offrent des insights sur l’engagement et la portée. Ceci est essentiel pour ajuster les campagnes de sensibilisation en temps réel.

2/ Logiciels de gestion de la relation client (CRM) 

Des systèmes tels que Salesforce, HubSpot ou Zoho CRM collectent et analysent des données client pour personnaliser les communications et anticiper les besoins des consommateurs. Ils favorisent ainsi une plus grande reconnaissance de la marque.

3/ Outils d’automatisation marketing 

Des plateformes telles que Marketo, Eloqua et Mailchimp permettent d’automatiser les campagnes de marketing direct, d’envoyer des messages ciblés et de créer des parcours client personnalisés.

4/ Logiciels d’analyse prédictive 

Des outils comme Google Analytics, Adobe Analytics, ou des solutions d’intelligence artificielle peuvent prédire les tendances et les comportements des consommateurs, ce qui aide à optimiser les campagnes publicitaires pour une meilleure sensibilisation.

5/ Solutions de gestion de contenu 

Des CMS (Content Management System) comme WordPress, accompagnés de plugins SEO comme Yoast, aident à optimiser le contenu pour les moteurs de recherche, augmentant ainsi la visibilité de la marque en ligne.

Astuces créatives 

  • Storytelling : Utilisez des récits captivants qui s’intègrent naturellement dans l’histoire de la marque.
  • Visuels accrocheurs : Investissez dans la conception graphique et la vidéographie pour créer des images et des vidéos qui se démarquent.
  • Partenariats et influenceurs : Collaborez avec des personnalités qui ont une résonance avec votre marque pour étendre votre portée.
  • Événements et sponsoring : Participez à des événements ou sponsorisez des activités qui sont alignés avec votre marque pour renforcer la reconnaissance.