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Réussir son premier contact avec un capital-risqueur

Vous êtes à la tête d’une jeune entreprise et vous avez décidé de partir à la quête de fonds propres ? Vous avez l’annuaire du capital-risque en mains et vous êtes prêts à dégainer votre téléphone ? 7 conseils rapides avant de passer à l’action et contacter un capital-risqueur.

1/ Ne pas envoyer de Business Plan par la poste ou sur info@…

Ayez en tête qu’un fonds de capital-risque reçoit de nombreux projets chaque jour et n’en financera qu’une petite dizaine par an. Vos chances de passer toutes les étapes en partant de tout en bas sont faibles. Il faut absolument trouver un angle pour attaquer votre potentiel futur actionnaire. Essayez, par exemple, de trouver une relation commune avant de passer à l’action. Vous pourrez ainsi passer par elle pour connaître la bonne manière de déposer votre dossier. 

2/ Pas d’e-mailing de masse !

Cela peut paraître évident, mais il est assez fréquent en tant qu’investisseur de recevoir un business plan par email alors que d’autres investisseurs sont en CCI (Copie Cachée Invisible) ou pire en CC avec l’ensemble de nos confrères ! Comme pour un CV, faites un effort sur la personnalisation… Il ne faut pas hésiter à changer quelques phrases pour montrer que ce fonds ou ce Business Angel en particulier a fait l’objet de vos faveurs. Et ceci pour de bonnes raisons.

3/ Renseignez-vous sur l’investisseur et le capital-risqueur

Avant de contacter un investisseur, visitez son site internet. Regardez ses participations et cherchez si vous avez des connaissances communes. Rien ne sert de prendre contact avec un fonds qui n’investit pas dans votre secteur ou, au contraire, a déjà financé votre concurrent. Plus votre projet collera avec son expertise ou des domaines qui l’intéressent, plus vous aurez de chance que votre dossier soit traité.

4/ Rien à moins de 1M€

Les fonds professionnels ont rarement des tickets d’investissement inférieurs à 1M€. Si vous cherchez 100.000€ à 500.000€, tournez-vous plutôt vers des Business Angels ou vers les seuls fonds spécialisés dans l’amorçage. 

5/ Éviter la paranoïa

Votre projet est sûrement prometteur, mais n’exigez pas la signature d’un accord de confidentialité avant même la transmission d’un résumé de votre projet. Il est logique de se protéger mais à partir du moment où vous livrez des informations sensibles.  Vous devez donner un minimum de détails afin d’attirer votre investisseurs même si vous souhaitez garder quelques informations confidentielles. 

6/ Laissez la parole…

Vous avez enfin réussi à décrocher un RV. Bravo ! Vous êtes sûrement très excité. Mais n’oubliez pas d’être à l’écoute du capital-risqueur ! Faites-le parler sur ses critères d’investissement et adaptez votre discours.

7/ Ayez la bonne attitude

Il faut vous attendre à rencontrer des investisseurs qui adorent jouer les « avocats du diable ». Acceptez de jouer le jeu et ne perdez jamais votre sens de la répartie et de l’humour.

Aussi, votre investisseur rencontre des entrepreneurs d’univers variés. Il ne connaît pas votre secteur aussi bien que vous. Ne le perdez pas avec votre jargon et n’essayez donc pas de le prendre de haut. De la même manière, il est important de montrer que vous connaissez du monde, mais rien ne sert de faire étalage de tout votre carnet d’adresses…

Enfin, les investisseurs savent que créer une entreprise n’est pas simple et que vous avez des challenges plus difficiles que d’autres à relever. Ne balayez pas les difficultés d’un revers de main… Vendre, ne veut pas dire mentir.

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