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Recrutement : les pièges à éviter

Tous les managers s’accordent à dire que la qualité de leurs recrutements conditionne le succès de leur entreprise. Or un bon recrutement, c’est comme un bon achat : pas si fréquent, parfois intuitif, et pour lequel on gagne le plus souvent à être bien conseillé ! Voici quelques écueils « classiques », bien connus des recruteurs professionnels.

Croire que le meilleur candidat est celui qui a déjà tenu le poste ailleurs (le « clonage »)

Combien de managers s’enthousiasment pour les CV qui mentionnent déjà toutes les composantes du poste à pourvoir ! « Il a déjà encadré des équipes et connaît la grande distribution. Il vient de la concurrence où il a été très performant, etc. ». Tel un auditeur, vous « cochez les cases » et il a tout bon. Alerte ! Pour le bon candidat, le poste doit représenter une évolution, faute de quoi, son engagement risque de n’être ni pérenne ni productif. Sur certaines compétences, il faudra donc miser sur un potentiel d’un candidat plus que sur des réalisations passées.

Avoir peur de la décision

Conscients du coût et des conséquences d’un « mauvais » recrutement, les responsables pensent qu’ils n’ont « pas le droit à l’erreur ». Ils subissent une forte pression au moment de la sélection. Pour se « border » au maximum, ils multiplient les entretiens et les avis, au risque de perdre le bon candidat, qui en attendant son cinquième rendez-vous, aura trouvé son bonheur ailleurs ! Ainsi, s’il est légitime de sécuriser ses recrutements par des outils adaptés et en ayant recours à des évaluateurs professionnels, on ne peut pas non plus trop temporiser en espérant obtenir l’unanimité.

Orienter l’entretien dans le sens qui nous arrange

Faites le test : demandez à l’un de vos collaborateurs d’assister au prochain entretien de recrutement que vous menez et de noter vos questions. Vous constaterez peut-être à quel point vous êtes tenté par les questions fermées (« Avez-vous déjà rencontré cette situation ? Savez-vous animer une réunion en anglais ? ») ou appelant des réponses factuelles (« Combien de personnes encadriez-vous ? Quel chiffre d’affaires avez-vous réalisé ? »). L’entretien est bien plus riche et révélateur par des questions ouvertes : « Comment avez-vous préparé ce comité de pilotage ? Pourquoi avez-vous pris cette décision ? ».

Sous-estimer la technicité de l’entretien

Dans beaucoup d’entreprises, les entretiens d’embauche se déroulent sur le mode : « discutons et voyons si nous avons envie de travailler ensemble ». Si la notion d’intuitu personae reste le ciment principal d’une collaboration réussie, l’on gagne à se concentrer aussi sur le parcours et les compétences du candidat, fut-il un ami d’ami. En gardant peut-être à l’esprit qu’en matière de recrutement, des lois existent, notamment pour la non-discrimination et la promotion de la diversité, et qu’un cadre méthodologique permet de conduire un entretien plus efficace, plus ciblé; et moins aléatoire.

Article par CAROLINE DE GOUVELLO | CONSULTANTE | HUDSON

Entretien d’embauche : l’attitude à adopter

L’entretien d’embauche est l’élément clé du processus de recrutement : il permet au recruteur de valider l’adéquation entre les attentes de l’entreprise et le projet professionnel du candidat. mais aussi de vérifier la motivation du candidat pour le poste à pourvoir.

La préparation de l’entretien

Pour réussir un entretien d’embauche, il est important de le préparer en amont. Il faut établir une définition précise et exhaustive des missions et tâches du poste, des objectifs à atteindre, des exigences du poste, de l’environnement de travail (technique et humain), du niveau de formation attendu et des compétences spécifiques demandées.

Le déroulement de l’entretien

L’entretien en lui-même doit rester un moment d’échange. Il est donc bon de créer les conditions qui permettront de favoriser un échange productif entre le recruteur et le candidat. à l’issue de l’entretien chacun doit repartir avec les réponses à ses questions.

La qualité de l’accueil du candidat est un moment important, qui influence ses premières impressions sur l’entreprise. Les différentes étapes de l’entretien sont essentielles pour les deux parties :

  • la prise d’informations sur le candidat au travers de la présentation de son parcours, ses motivations professionnelles pour le poste et ses ambitions sur les années à venir nous permettent d’aborder ses centres d’intérêt et de les confronter à ce qui peut leur être offert dans l’entreprise.
  • Il ne faut pas oublier également d’adapter l’entretien, selon que le candidat soit junior ou senior. Mener un entretien de qualité doit permettre de recueillir toutes les informations nécessaires et de répondre aux interrogations du candidat. Maîtriser la pratique des questions ouvertes et fermées, de l’écoute active ou de la reformulation permet d’éviter les erreurs d’appréciation, et ainsi d’apporter la conclusion la plus juste.
  • Enfin la présentation des activités de l’entreprise, de la culture d’entreprise, des avantages salariaux permet au candidat de détenir tous les éléments qui lui permettront de prendre sa décision de rejoindre l’entreprise ou non. Il faut pour cela ne pas hésiter à l’inviter à poser toutes les questions qu’il souhaite.

La conclusion de l’entretien

A l’issue de l’entretien, il faut informer le candidat sur la suite du processus de recrutement, des autres intervenants auxquels il pourra avoir à faire, et du délai pour les étapes à venir.

Les conditions de sa future intégration peuvent également être abordées : les moyens pédagogiques, matériels et humains qui seront mis à sa disposition pour réussir sa prise de fonction. Après avoir raccompagné le candidat, le recruteur peut préparer un débriefing de l’entretien et transmettre ses conclusions à l’opérationnel pour mieux le conseiller dans son choix à venir.

Exemples

Voici quelques questions :

  • Qu’est-ce qui vous a attiré dans le poste à pourvoir ?
  • Qu’avez-vous appris de votre expérience ?
  • Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre fonction actuelle ?
  • Comment vous voyez vous dans 5 ans ?
  • Que savez-vous de nous ?

Article par LAURIE FIANDESIO | CHARGÉE DE RECRUTEMENT | GROUPE SGS FRANCE

Les entretiens de sélection en dix verbes-clés

Quelques éléments pour ne pas tomber dans les pièges classiques du recrutement et mener un entretiens de sélection de qualité et constructif.

L’exercice n’est pas simple pour la plupart des cadres et dirigeants, sélectionneurs occasionnels. Nombre de candidats déclarent d’ailleurs être trop souvent reçus par des interlocuteurs hésitants ou posant les mêmes questions que tous les autres : « Quelles sont vos trois qualités et vos trois défauts ? », par exemple. Ou, pire, par de soi-disant professionnels, amateurs de questions sans queue ni tête, indiscrètes ou humiliantes, ou qui tentent de réaliser des entretiens de sélection sous stress. Quand il ne s’agit pas d’interlocuteurs qui, manifestement, ignorent pratiquement les exigences du poste vacant.

LE POINT SUR LA QUESTION AVEC DIX VERBES-CLÉS*

Clarifier : Définir avec précision les tâches et zones de responsabilités du poste (fiche de poste), les compétences « métier » et « comportementales » indispensables et souhaitables.

Trier : Rencontrer exclusivement les candidats dont le profil répond suffisamment aux exigences du poste (appel téléphonique préalable pour exclure ceux qui ont gonflé leur expérience ou maîtrisent insuffisamment une langue, par exemple).

Objectiver : Prendre ses distances avec une trop grande sympathie (ou l’inverse) à l’égard du candidat.

Écouter : Pratiquer l’écoute active (être « branché externe » plutôt que de songer à la question suivante pendant que le candidat parle). Observer, s’assurer de la congruence des langages verbaux et non verbaux du candidat. Être attentif à ses réactions émotionnelles.

Poser : Utiliser les questions d’approfondissement et ne pas se contenter de déclarations comme : « J’ai atteint mes objectifs » (quels objectifs ? en combien de temps ? les ressources mobilisées étaient-elles « normales » ?
« On a réussi ! » (qui est « on » ? quelle réussite précisément ? quelle a été la part contributive précise du candidat ?)

Questionner : Poser de bonnes questions (ouvertes pour obtenir plus d’informations, fermées pour vérifier un point précis). Éviter les questions orientées qui indiquent au candidat la réponse attendue.

Préparer : Annoter le CV (points particuliers à aborder absolument, imprécisions, incohérences apparentes). Accueillir, recevoir le candidat à l’heure, « briser la glace » pour le mettre en confiance et accroître son intérêt pour l’entrevue.

Respecter : Poser des questions utiles pour le poste et respecter les principes de la non-discrimination. Faire taire les préjugés sur l’âge, le genre, l’origine, le handicap.

Valider : Poursuivre ou non la candidature pour des raisons factuelles (se méfier des impressions). Faire en sorte que deux personnes au moins rencontrent le candidat. Vérifier tout ce qui est vérifiable (diplômes, maîtrises techniques, références…).

Article par ALAIN HOSDEY | DIRECTEUR SCIENTIFIQUE DU D.E.S EN RESSOURCES HUMAINES

L’intéressement… dans les PME aussi ?

Grâce à l’intéressement dans les PME, les dirigeants ont aujourd’hui à leur disposition plusieurs outils financiers permettant de diversifier le mode de rémunération de leur salarié.

En 2008, un nouveau crédit d’impôt favorise la mise en œuvre de ces stratégies dans les PME. Pour autant, la démarche peut paraître complexe. Comment adopter la bonne solution en fonction du profil de son entreprise ? La CGPME Ile-de-France propose aux dirigeants de les aider à définir leur stratégie. Présentation par Abdellah Mezziouane, secrétaire général.

Qu’est-ce que l’intéressement ?

L’intéressement touche à un des un des piliers du contrat social et moral de l’entreprise, la rémunération. C’est en effet une nouvelle forme de gestion des rémunérations, présentant un caractère aléatoire, liée aux résultats et aux performances de l’entreprise. L’intéressement associe donc les salariés aux résultats de l’entreprise.

C’est un dispositif ouvert aux TPE et PME ?

Tout à fait, toute entreprise visée par la loi (article L 3311.1 du Code du Travail), et notamment les PME et TPE, quel que soit son effectif, a la possibilité de mettre en œuvre un système d’intéressement dès lors que la formule de calcul fixée par l’accord d’intéressement ne sera pas liée aux performances individuelles des salariés mais à celles de l’entreprise. Pourtant aujourd’hui, la majorité des plans d’intéressement sont mis en œuvre dans des grands groupes et des entreprises de plus de 50 salariés.

Bien que facultatif, pourquoi en recommander la mise en place ?

Parce que c’est un très bon outil de management, qui permet l’amélioration du pouvoir d’achat et d’épargne des salariés, il les motive en les liant aux résultats de l’entreprise. Les salariés peuvent s’ils le désirent verser tout ou partie de la prime d’intéressement qui leur revient dans un plan d’épargne d’entreprise.

La démarche d’intéressement est également un levier majeur en matière de participation des salariés dans leurs entreprises, qui facilite la compréhension des enjeux, et donc l’adhésion des équipes à la stratégie mise en place.

Est-ce le bon moment pour lancer un plan d’intéressement, alors que les environnement économique des entreprises reste incertain ?

Dans un contexte de fragilisation économique, un plan d’intéressement n’est pas une charge supplémentaire, au contraire. Il met en regard les rémunérations et les résultats de l’entreprise. Pour le dirigeant en difficulté, cela lui permet d’expliquer plus facilement un ralentissement dans les augmentations par exemple. C’est également un argument fort au moment de recruter de nouvelles compétences.

Les PME cherchent actuellement à recruter des compétences en matière de développement commercial, de communication…des domaines où les grands groupes les concurrencent en ayant des stratégies de rémunération plus attirantes.

Et au niveau financier, existe-t-il des incitations suffisantes ?

Le Gouvernement a mis en place un dispositif incitatif en 2008. Certaines entreprises qui, à compter du 4 décembre 2008 et jusqu’au 31 décembre 2014, auront conclu un accord d’intéressement ou un avenant à un accord préexistant modifiant les modalités de calcul de l’intéressement, pourront, sous conditions, bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des primes d’intéressement dues en application de cet accord

Comment convaincre les PME de passer à l’intéressement ?

En leur proposant un accompagnement sur mesure : il faut éviter que la mise en place du plan d’intéressement dans les PME soit un surcoût, voire un échec, pour un dirigeant volontariste mais mal préparé. C’est pourquoi nous avons initié un programme de professionnalisation des dirigeants, collaborateurs et salariés.

L’objectif est d’aboutir progressivement à la signature des accords au sein des PME franciliennes. Cette grande campagne de sensibilisation est portée par les valeurs de la CGPME, au nombre desquelles on retrouve la notion de partage. Sa réussite du projet d’un dirigeant n’est pas simplement personnelle, elle est le fruit d’un travail d’équipe.

Quelles sont les étapes de cette action ?

Nous procédons par étapes. Nous invitons tout d’abord les entreprises à nous rencontrer lors de cessions de sensibilisation. La prochaine aura lieu le 22 décembre, à la CGPME 75. Si cette réunion persuade le dirigeant de l’intérêt de la démarche, nous lui proposons un diagnostic de son entreprise et un programme de formation adapté à son projet. La dernière étape doit être celle de la signature du contrat. Ainsi, le dirigeant est orienté dès l’origine vers une solution qui lui convient, sans perte de temps, avec un gain substantiel pour lui et l’ensemble de son équipe.

Les Mompreneurs

Quand on pense « entrepreneur » on n’imagine pas forcément une femme avec un bébé dans le ventre et un autre dans les bras… et pourtant les mompreneurs, les jeunes mamans qui se lancent dans l’aventure entrepreneuriale sont de plus en plus nombreuses.

Les mompreneurs (ou Mampreneurs en Version Française), sont des mamans entrepreneuses. Enceintes ou avec des enfants en bas âge, notre vie ne s’arrête pas là et nous n’avons pas envie de faire une croix sur notre carrière ! Pourtant, dans les faits, difficile de continuer sa vie professionnelle comme avant : horaires de crèche, enfant malade, rendez-vous chez le pédiatre…

Notre disponibilité n’est plus la même, mais notre volonté de s’épanouir professionnellement est toujours là. Notre solution ? Devenir entrepreneur et créer notre propre entreprise : des horaires flexibles, un job plus en phase avec nos convictions et un nouveau challenge à relever…

Du réseau

Le réseau, en partie virtuel avec un forum et un site web, permet aux mompreneurs de toute la France de sortir de l’isolement et de rencontrer d’autres mamans créatrices d’entreprises qui font face au même quotidien qu’elles.

Mais le réseau s’ancre aussi localement avec une vingtaine d’antennes régionales : Paris, Lyon, Essonne, Yvelines, Val de Marne, Nantes, Bretagne, Rouen, Lille, Toulouse, Bordeaux, Pau, Grasse, Montpellier, Orléans, Limoges, Metz, Chambéry… où chaque mois, des Mamcafés s’organisent.

Au cœur du réseau Mampreneurs, les Mamcafés sont des instants privilégiés de rencontres et d’échanges entre mompreneurs. Ils permettent un enrichissement mutuel et un grand partage d’infos, chacune ayant des connaissances dans certains domaines (création de site, rédaction, graphisme, référencement, marketing, communication…). Grâce à toutes ces diversités, et sur la base d’une mise en commun de savoir-faire et de compétences, les mamcafés permettent à moindre coût d’apporter une aide concrète à tous les membres du réseau.

Des actions concrètes

Le but du réseau Mampreneurs est également d’aider les mompreneurs françaises à développer leur société. à l’occasion des Mamcafés, des intervenants (experts-comptables, banquiers, avocats…) viennent partager leurs connaissances et répondre aux interrogations des adhérentes.

Les adhérentes sont présentées sur le site portail, ainsi que leur produits sur un site shopping afin d’être plus visibles.

Des opérations communes sont montées entre 2, 10 ou 100 adhérentes comme le chéquier de Noël, des expositions ventes ou des ateliers communs sur des salons.
En effet, la force du réseau c’est aussi de profiter de la synergie et de la multiplicité. Des mompreneurs à la tête de petites structures peuvent ainsi participer à des opérations de grande envergure.

Des actions caritatives

Les mompreneurs sont avant tout des mamans. Chaque année, à l’occasion de Noël et de la fête des mères, une opération caritative est organisée en partenariat avec l’association Rêves. Des fonds sont ainsi récoltés pour réaliser les rêves d’enfants gravement malades grâce au site www.jaimemamaman.fr et ses idées cadeaux !

Vous voulez devenir membre des mampreneurs ?

En devenant membre des mampreneurs, vous pouvez rencontrer d’autres mompreneurs, être présentée sur le site des Mampreneurs, présenter 3 de vos produits sur le site shopping, bénéficier des tarifs privilégiés négociés auprès des partenaires de l’association, participer aux Mamcafés et participer aux actions communes. L’adhésion est disponible en ligne (cotisation annuelle de 60 € valable jusqu’au 31 décembre de l’année en cours

Qui sommes nous ?

Le réseau Mampreneurs, s’est créé en 2008. C’est un réseau très actif et dynamique grâce à l’implication de ses membres : entraides, échanges, rencontres, dont le but est de :

  • partager les expériences, s’entraider et échanger ;
  • se regrouper pour être plus fortes et plus visibles ENSEMBLE ;
  • faire connaître le statut de mompreneurs : ni mère au foyer, ni business woman aux dents longues, juste des femmes chefs d’entreprise qui jonglent entre leurs enfants et leur boîte.

Article par CÉLINE FENIE | FONDATRICE | LES MAMPRENEURS

Résidence principale : faut-il acheter ou louer ?

Nombreux sont les locataires qui sont prêts aujourd’hui à devenir propriétaires… Mais est-ce toujours vraiment la meilleure solution ? Un locataire a-t-il toujours intérêt à devenir propriétaire ? Acheter ou louer une résidence principale, une question mérite réflexion, car la réponse n’est pas aussi évidente qu’il n’y paraît

Les arguments non financiers

Le choix entre acheter ou louer une résidence principale ne se résume pas à un débat financier, même si cet aspect est fondamental. D’autres facteurs sont à prendre en compte.

Les bonnes raisons d’acheter :

  • le besoin de se sentir « chez soi ». Ce besoin d’enracinement, fondamental chez l’être humain, va au-delà de toutes les alternatives financières. Mais il repose aussi sur des considérations très matérielles,
  • ce besoin repose aussi sur l’aspiration à la sécurité et au long terme. Un propriétaire peut toujours résilier le bail d’un locataire pour vendre le logement ou le récupérer pour lui-même ou un proche,
  • le marché immobilier local. Dans certaines régions, plutôt rurales, l’offre locative est réduite : on ne trouve pas facilement de grands appartements à louer et encore moins des maisons. L’achat est alors pratiquement la seule solution si l’on veut trouver rapidement un toit.

Les bonnes raisons de louer

En dehors de toutes considérations financières, le statut de locataire offre aussi certains avantages.

  • Nul besoin, par exemple, de se rendre aux assemblées de copropriétaires ou de courir après les artisans pour faire réaliser certains travaux.
  • La « souplesse ». Il suffit d’un préavis de trois mois, voire d’un mois en cas de mutation ou de licenciement, pour quitter son logement et en prendre un autre.

Les arguments financiers

Le débat financier est naturellement au centre de l’alternative. La très grande majorité des locataires aspirent à devenir propriétaires parce qu’ils ne veulent plus payer un loyer à fonds perdus. Mais ce raisonnement simple est aussi simpliste.

Les locataires n’ont pas tous intérêt financièrement à devenir propriétaires. Avant toute simulation financière, il convient de prendre en compte certains éléments.

Les principes de base

  • Il est certain qu’une fois arrivé à la retraite, on a tout intérêt à être propriétaire afin de pouvoir faire l’économie d’un loyer alors que ses revenus diminuent
  • Les charges financières d’un propriétaire sont toujours supérieures à celles d’un locataire (taxe foncière, charges de copropriété, travaux, etc…)
  • Dans la grande majorité des cas, accédant à la propriété doit faire un effort supérieur à celui consenti par le locataire.
  • L’opposition entre un locataire qui paye à fonds perdus sans s’enrichir et un accédant à la propriété qui constitue peu à peu son capital est fausse.

Article par AYMERIC BINET | FONDATEUR | FINANCIÈRE GUIZOT

Comment fixer le salaire d’un collaborateur ?

Pour fixer le salaire d’un futur collaborateur, il convient avant tout de se poser les bonnes questions. De quelle ressource avez-vous besoin pour votre croissance ? Pour quel poste ? Un débutant, une première expérience, un expert, un diplômé, à temps plein, mi temps… ? Une fois le profil défini, cela vous permettra d’allouer une fourchette de salaire dans votre budget prévisionnel. Cependant il faut respecter certaines conditions légales régies par le code du travail et la convention collective dont vous dépendez.

Soyez cohérent, juste et attractif

Il faut prendre en compte plusieurs paramètres afin d’être cohérent avec votre stratégie de développement et votre équipe existante. Le salaire rétribué correspond à un travail fourni. Il est déterminé dans un contrat établi à l’embauche et signé des deux parties. Il se fixe en fonction du poste défini, de l’expérience requise, de la formation demandée ou pas et des collaborateurs occupant déjà le poste dans l’entreprise.

Respectez les éléments du salaire

Le montant du salaire est librement choisi par l’employeur à condition de respecter le minimum requis (Smic, la convention collective et les dispositions légales applicables aux heures supplémentaires). Le SMIC : c’est le salaire minimum de croissance versé mensuellement pour un travail effectué. Il peut se calculer en temps, à la pièce, au forfait… Il s’applique à tous les salariés sauf les VRP, apprentis, personnels des hôtels et restaurants, jeunes travailleurs… Un complément de salaire peut être prévu et est obligatoire s’il est stipulé dans le contrat ou la convention collective. Il sera versé sous forme de primes, pourboires ou avantages en nature : nourriture, logement, véhicule, téléphone, ordinateur…

La convention collective : territoriale ou professionnelle. Définis par votre code APE, le code du travail et les lois relatives au contrat de travail peuvent être complétés par des accords de branches professionnelles avec les syndicats de salariés où sont négociés les conditions de travail et des garanties sociales. Son champ d’action territorial ou professionnel peut définir un salaire minimum plus favorable que le SMIC, des heures supplémentaires, de la durée de la période d’essai, de la durée du préavis et des indemnités de licenciement.

L’employeur doit respecter la durée légale journalière (pas plus de 10h/jour) et hebdomadaire du travail (48h ou 44h sur 12 semaines consécutives selon certaines conditions). Les heures supplémentaires sont fixées par la convention collective et donnent droit à un complément de rémunération ou à un repos compensateur.

La négociation de salaire

Votre futur collaborateur peut renégocier son salaire à l’entrée. Si son profil est rare, réfléchissez et repositionnez-le dans votre contexte, vous trouverez ainsi un compromis gagnant / gagnant. Ne laissez pas passer un talent ou bien c’est la concurrence qui en bénéficiera.

Conseil

Motivez et valorisez vos collaborateurs. Pensez à faire évoluer leur salaire car cela représentera la récompense d’un travail réalisé avec succès et de fidélité à l’entreprise. Fixer le salaire d’un collaborateur demande une réflexion qui doit se prévoir en amont dans sa stratégie de développement. Suivez le guide…

Article par VÉRONIQUE RIVERA | DIRECTRICE | VERINIS SOLUTIONS RECRUTEMENT | WWW.VERINIS.FR

Dites-moi votre chiffre d’affaires, je vous dirai votre fiscalité…

Si toutes les entreprises individuelles relèvent de l’impôt sur le revenu, elles ne sont pas pour autant toutes soumises au même régime d’imposition ! La loi distingue en effet les régimes forfaitaires des régimes réels, leur champ d’application respectif résultant du montant de chiffre d’affaires généré par l’entreprise.

Le chiffre d’affaires de l’entreprise : un élément déterminant

Les entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas les seuils de 80 300 € pour les activités de vente de marchandises (ainsi que la fourniture de logement) et 32 100 € pour les prestataires de services relèvent de plein droit du régime des micro-entreprises. celui-ci consiste à déterminer de manière forfaitaire le résultat imposable de l’entreprise voire l’impôt lorsque l’exploitant est en mesure d’opter pour le régime de l’auto-entrepreneur.

Au-delà de ces seuils, les entreprises sont soumises à un régime réel d’imposition qui, comme son nom l’indique, consiste à déterminer le résultat imposable en tenant compte des frais réels supportés par l’entreprise. Le tableau résume les mécanismes de taxation applicables en fonction du chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise. Les entreprises relevant de plein droit d’un régime forfaitaire d’imposition ont la possibilité d’opter pour un régime réel.

Cette option est favorable dès lors que le montant des frais et charges effectivement supportés est supérieur au montant de l’abattement pour frais octroyé aux entreprises relevant du régime de la micro-entreprise.

Les régimes forfaitaires d’imposition : la simplification fiscale au service des entreprises

Afin de simplifier la vie des entreprises, deux régimes d’imposition forfaitaire coexistent aujourd’hui, sous réserve que les seuils du chiffre d’affaires précédemment décrits ne soient pas dépassés :

• le régime du micro-BIC ou du micro BNC, qui consiste à déterminer le bénéfice imposable de l’entreprise en appliquant au chiffres d’affaires réalisé un abattement forfaitaire pour frais dont le montant est fonction de l’activité de l’entreprise. Une fois déterminé, le résultat imposable vient s’ajouter aux autres revenus du foyer fiscal du chef d’entreprise et supporte ainsi le barème progressif de l’impôt sur le revenu ;

• le régime de l’auto-entrepreneur qui consiste à déterminer directement l’impôt à partir du chiffre d’affaires sans déterminer une base imposable. L’impôt est donc égal à un pourcentage du chiffres d’affaire réalisé dont le taux est fonction de l’activité exercée.

Les régimes micro-BIC et micro-BNC.

Applicables de plein droit aux entreprises individuelles dont le chiffre d’affaires n’excède les seuils de 80 300 € ou de 32 100 € (et sous réserve qu’elles n’aient pas opté à la TVA), les régimes micros permettent au chef d’entreprise de ne pas tenir compte de ses frais réels et de bénéficier d’un abattement forfaitaire pour frais dont les taux sont résumés.

Dans le cadre de ces régimes, aucune déclaration spéciale de résultat n’est à produire, le montant du chiffre d’affaires annuel ou des recettes et les plus ou moins-values réalisées au cours de l’année sont à porter directement sur la déclaration de revenus n°2042C. Enfin, les obligations comptables sont allégées au maximum puisque ni bilan ni compte de résultat ne sont exigés, seule la tenue d’un registre des achats et d’un livre-journal des recettes est imposée à l’exploitant.

Le régime de l’auto-entrepreneur

Depuis le 1er janvier 2009, l’exploitant relevant de plein droit du régime de la micro-entreprise peut opter pour celui de l’auto-entrepreneur. Ce régime forfaitaire consiste à déterminer le montant des charges sociales et de l’impôt sur le revenu en appliquant au chiffre d’affaires effectivement réalisé un pourcentage qui est fonction de la nature de l’activité exercée.

Lorsque l’entrepreneur a opté pour ce régime social et fiscal simplifié, il va acquitter le montant de ses charges sociales et de l’impôt sur le revenu tous les mois ou tous les trimestres, en retenant comme base le montant du chiffre d’affaires réalisé au cours de la période écoulée. En l’absence de chiffre d’affaires, aucun impôt sur le revenu mais surtout aucune charge sociale ne seront réclamés au chef d’entreprise.

Auto-entrepreneur et CET

Depuis le 1er janvier 2010, la Contribution économique Territoriale est venue se substituer à la taxe professionnelle. Cette nouvelle contribution est composée de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE). Une exonération de la CET est expressément prévue par les textes au titre des deux années suivant le début de l’activité pour les auto-entrepreneurs ayant opté pour le prélèvement fiscal libératoire.

Au-delà de cette période d’exonération, la CET est en principe due par les auto-entrepreneurs, cependant en l’absence de chiffre d’affaires seule une cotisation minimum de CFE est due dont le montant est compris entre 200 € et 2 000 €. Afin de ne pas pénaliser les auto-entrepreneurs n’ayant pas réalisé de chiffre d’affaires en 2010, le ministère de l’économie des finances et de l’industrie a publié un communiqué le 30 novembre 2010 les invitant à se rapprocher du service de la Direction générale des finances publiques dont ils dépendent afin d’obtenir l’annulation de cette imposition.

Auto-entrepreneur ou régime micro : quel régime choisir ?

La principale caractéristique du régime de l’auto-entrepreneur réside dans sa simplicité. L’impôt et les charges sociales sont calculés de manière forfaitaire et leur paiement s’effectue l’année de réalisation du chiffre d’affaires sans décalage dans le temps. Cette solution évite donc les mauvaises surprises.

Dans la cadre du régime micro-entreprise, seule la base imposable est déterminée forfaitairement, l’impôt sur le revenu étant calculé par application du barème progressif dont le taux va être fonction du montant des autres revenus du foyer fiscal. Le choix ne pourra donc être opéré qu’après s’être livré à une petite simulation. Signalons que le calcul forfaitaire des cotisations sociales peut être retenu même si le chef d’entreprise n’opte pas pour le prélèvement fiscal libératoire préférant l’application du barème progressif, une piste qui peut valoir la peine d’être explorée !

Article par OLIVIER SALAMITO | DIRECTEUR DES MISSIONS COMPTABLES, FISCALES ET SOCIALES

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