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Interview de Sophie Pécriaux, Fondatrice du groupe City One

Comment avez-vous créé City One ?

L’histoire de City One a commencé alors que j’avais 24 ans. Tout au long de mes études, je travaillais en parallèle en tant qu’hôtesse d’accueil, notamment pour Coca Cola. En 1990, alors que je terminais mon MBA à Toulouse, Coca Cola m’a recontactée pour que je travaille pour eux sur le Tour de France qui avait lieu quelques mois plus tard. Je leur ai dit que, étant alors bientôt diplômée, je ne pourrai pas assurer cette prestation. Puis je les ai rappelés le lendemain pour leur proposer de le faire, mais en qualité de consultante. J’ai envoyé alors mon premier devis. Celui-ci a été accepté et j’ai dû courir à la Chambre de Commerce de Toulouse pour monter mon entreprise. City One est donc née d’une opportunité que j’ai su saisir.

Vous avez continué à mener une démarche commerciale pour l’entreprise ?

Tout à fait. Lorsque mon premier devis a été accepté, les premières angoisses du chef d’entreprise sont arrivées. Tout était nouveau pour moi : chercher un comptable, réussir à faire des fiches de paie, réfléchir à l’organisation des besoins en trésorerie… Mais j’ai continué à faire de la prospection et, très vite, j’ai eu une deuxième demande de devis. Coca Cola me proposait de gérer l’espace réceptif des concerts qu’ils organisaient dans le cadre d’une tournée nationale. Ce nouveau contrat m’a généré de nouvelles peurs car je devais assurer une grande qualité de service au client, et ce à un niveau national !

Dans les métiers de l’accueil, les clients ont l’habitude de payer à 60 ou 90 jours. Comment avez-vous fait pour gérer votre trésorerie dans les premiers temps ?

Les salaires étaient à payer à la fin du mois alors que les clients payaient beaucoup plus tard. Ce n’était pas facile, d’autant plus que je devais dès le départ créer un stock de tenues vestimentaires pour les hôtesses. De plus, si j’ai fait le choix à l’époque de monter une entreprise individuelle, c’est parce que je n’avais pas de capital à investir. L’immatriculation m’a couté 553 Francs, soit l’intégralité de mes économies ! Heureusement Coca Cola m’a payé rapidement, ce qui m’a permis de pouvoir m’en sortir au niveau de ma trésorerie. Tout au long du développement de City One, nous avons eu beaucoup de chance. Nous n’avons eu aucun endettement et avons toujours réussi à autofinancer notre croissance.

Quelle stratégie avez-vous adopté pour développer votre entreprise ?

J’ai essayé de mettre au point un discours commercial attractif. Alors basée à Toulouse, j’ai communiqué sur le fait que cette ville était en quelque sorte le centre de l’Europe car elle rayonne sur toute la France et la Méditerranée. J’ai alors démarché toutes les entreprises françaises qui avaient la volonté de se développer sur l’Espagne. J’ai eu la chance de signer un gros contrat avec la Seita pour organiser tous ses marchés tests, avec pour objectif d’implanter leur Gauloise Blonde sur les marchés espagnols. Ils m’ont également confié des opérations d’accueil et de promotion vente sur le territoire français.

Votre entreprise aujourd’hui ne ressemble plus vraiment à la petite structure que vous aviez créée en 91 ?

Aujourd’hui l’entreprise réalise 70 millions de chiffre d’affaires. Nous embauchons un peu plus de 2 500 personnes en équivalent temps plein. Le marché de l’accueil s’est énormément spécialisé au cours de ces 20 dernières années. En 2003, j’ai été obligée de revoir l’organisation structurelle de la société et de créer des filiales bien spécifiques par métiers. Nous avons développé divers métiers pour répondre aux nouveaux besoins des clients et nous avons investi de nouveaux secteurs comme l’accueil en milieu aéroportuaire. Ces filières métiers spécifiques requièrent chacune un type de management bien particulier, et qui respecte notamment les conventions collectives auxquelles elles sont affiliées.

Vous êtes présidente du syndicat des métiers de l’accueil. Pourquoi avoir choisi de vous engager ainsi ?

En effet, je suis présidente du SNPA depuis 2006. Dès le lancement de mon entreprise, j’ai été très soutenue par ce syndicat auquel j’ai tout de suite adhéré. J’ai énormément profité de toutes les informations que le SNPA pouvait me fournir. Il me semblait alors logique de rendre un peu de ce que j’avais pu recevoir pendant des années en m’engageant pour ce syndicat. Notre secteur est sans cesse impacté par des modifications et des évolutions législatives de sa réglementation. Il est important je pense de pouvoir aider les acteurs de la profession qui peuvent se sentir perdus face à toutes ces modifications. Cet engagement me demande beaucoup de temps mais je trouve cela logique de consacrer du temps à son secteur d’activité.

Est-ce plus difficile d’être une femme entrepreneure qu’un homme entrepreneur selon vous ?

Je ne sais pas vraiment. Mais ce qui est à mon sens plus difficile, c’est de mener de front sa vie professionnelle et sa vie personnelle, notamment lorsque l’on a des enfants. Gérer une entreprise prend beaucoup de temps, mais il ne faut pas non plus laisser tomber ses enfants. Il est alors très compliqué d’arriver à bien s’organiser. D’autre part, je pense sincèrement qu’une femme doit avoir par nature un tempérament masculin pour manifester l’envie de se lancer dans la création d’entreprise.

Pourquoi avoir choisi de vous lancer en solo plutôt qu’avec un associé ?

Pendant les 5 premières années de City One, je ne pensais qu’à une chose : faire survivre mon entreprise. Je n’avais pas la prétention alors de chercher un associé que ma société pouvait intéresser. Par contre en 1999, j’ai décidé de m’associer à un groupe de services multimétiers pour pouvoir proposer des activités connexes à celles de l’accueil. Ce genre de propositions aux clients était très précurseur et je pense qu’elle est arrivée trop tôt pour le marché. J’ai donc décidé en 2004 de reprendre le contrôle de l’entreprise en rachetant 70 % des parts de ma société.

Etes-vous fière de votre réussite ?

Je ne dirai pas cela ainsi car City One est placé sur un secteur qui est en remise en cause permanente et où rien n’est jamais acquis. Dans l’entreprise, nous avons fait de ce principe notre devise : « Si tu dors, t’es mort » !

Les 5 conseils

  1. Beaucoup travailler. On ne réussit pas sans se donner les moyens. C’est du 20/24h !
  2. Bien s’entourer.
  3. Ne jamais laisser tomber. On n’a pas le droit d’avoir des moments de faiblesse. Il faut manager en montrant tout le temps l’exemple.
  4. Toujours rebondir face aux difficultés.
  5. Trouver le bon équilibre entre management, gestion et stratégie. On ne peut pas diriger une entreprise en ayant le nez dans le guidon, ni sans consacrer beaucoup de temps à son management. Et on ne peut pas non plus donner un sens à son entreprise sans réfléchir à une stratégie.

Interview de Anne-Laure Vincent, Cofondatrice de Marmiton

Comment avez-vous inventé le concept du site Marmiton ?

En 2000, nous étions avec mes associés dans une web agency. Passionnés de cuisine, nous nous sommes aperçus que la cuisine n’avait pas la place qu’elle méritait : transmission des recettes de mère en fille stoppée à notre génération, discours nutrition santé plutôt sévère, cuisine des chefs inabordable pour la majorité, absence des hommes dans l’univers de la cuisine quotidienne. Nous avons donc créé un site collaboratif qui permette à tout le monde de partager ses recettes et de commenter celles des autres. Nous l’avons déployé avec des valeurs fortes de gaieté, de gourmandise, de partage et de plaisir ; valeurs qui sont toujours les maîtres-mots du développement de Marmiton. Nous avons d’abord développé le site parallèlement à nos activités professionnelles avant de nous lancer à plein temps sur ce projet en 2003. 

Aviez-vous dès le départ la volonté de créer un véritable business à partir de cette idée ?

Non, pas réellement. C’est en 2003, suite à l’arrivée de mon quatrième enfant lors de mon congé maternité, que j’ai vraiment travaillé le business model de Marmiton. L’audience du site était déjà très forte et le projet prometteur. C’est alors que nous avons eu l’idée de travailler avec la régie publicitaire de France Télévision qui gère un grand nombre d’annonceurs du secteur de l’alimentation. à partir de là, l’entreprise a connu un fort développement. 

Le petit projet est alors devenu une grosse entreprise ?

Nous n’avons jamais eu envie de grossir pour grossir. Notre volonté est plutôt la recherche de la puissance par l’audience en restant relativement petits mais très efficaces. Une petite entreprise est souvent plus réactive qu’une grosse machine ! 

Quelle a été alors votre stratégie de développement pour devancer vos éventuels gros concurrents ?

Pour développer notre site, notre stratégie a été de ne pas penser que « web » mais surtout de réfléchir aux « usages ». La logique était de partir des utilisateurs de Marmiton qui cherchent avant tout à être dépannés lorsqu’ils se rendent sur le site. La question a alors été : « quand et où a-t-on besoin d’être dépannés pour trouver une recette ? ». Les réponses à cette question nous ont fourni les axes de développement de l’entreprise. Marmiton peut être utile lorsque l’on fait ses courses, alors nous avons installé des bornes interactives de recettes de cuisine dans des supermarchés par exemple. Nous avons essayé de nous placer partout et plus vite que les autres. Nous avons également été des précurseurs des ateliers de cuisine avec les fameuses rencontres Marmiton ce qui a créé un vrai buzz et apporté une forte notoriété au site. 

Pourquoi avoir fait le choix de revendre Marmiton au groupe Aufeminin ?

Nous avons été contactés par de nombreux acteurs du web, attirés par notre audience. Nous avons choisi Aufeminin car le groupe avait un véritable savoir-faire sur le web et était présent dans toute l’Europe. Cela faisait sens par rapport aux projets de développement que nous avions pour l’entreprise. 

Comment avez-vous vécu cette vente de votre entreprise avec vos associés ?

J’avais assisté, dans ma vie professionnelle à des intégrations d’entreprises qui se terminaient mal, autant pour les associés que pour les équipes, j’avais des craintes. Avec mes associés nous avons pris soin que la transmission soit claire et transparente. Nous avons bien validé avec l’acquéreur notre vision du développement de l’entreprise, le respect des valeurs que nous véhiculions et l’accueil de notre équipe. De même, nous avons longuement discuté les raisons de la cession et les conditions d’intégration avec nos salariés mais aussi avec nos clients pour que rien ne soit mal vécu.

Et comment vos salariés ont-ils vécu cette intégration ?

Nos salariés ne s’y attendaient pas du tout et nous ne voulions surtout pas les perturber. Nous leur avons bien expliqué les raisons de ce choix. Du côté des équipes d’Aufeminin, il y a aussi eu une vraie volonté que cette intégration se passe bien.

Vous auriez envie de vous lancer de nouveau dans la création d’entreprise ?

Il est vrai que ça me démange ! Pour cela je suis toujours en contact avec de nombreux jeunes entrepreneurs. Mais au-delà de l’entrepreneuriat, c’est la notion de challenge que je recherche. Et j’ai cette volonté de prouver qu’on peut être mère de famille et avoir un travail qui nous épanouie totalement. Il ne tient qu’à nous de casser les barrières. J’ai souffert de ne pas avoir beaucoup de modèles de femmes qui ont ce type de parcours, alors aujourd’hui j’ai envie de transmettre mon expérience.

C’est pour cela que vous avez créé l’association Mompreneurs en 2009 ?

Exactement. L’entrepreneuriat ne doit pas être un miroir aux alouettes pour les femmes, et il faut donc les épauler face aux difficultés de l’entrepreneuriat. à travers ce réseau, ainsi que grâce au site Aufeminin, je souhaite faire passer le message que la place des femmes bouge dans la société et que l’entreprise doit, elle aussi, bouger pour permettre à ces femmes d’harmoniser leurs vies pro et perso.

Et vous-même, comment réussissez-vous à harmoniser tous ces aspects de votre vie ?

Gérer une famille demande une bonne dose d’organisation : en cela je suis restée très entrepreneuse ! Je pense que sans Internet et les téléphones portables, je ne pourrais pas réussir à mener ma vie ainsi. Et j’ai également la chance de pouvoir me faire aider. Personnellement je prône le partage des tâches au sein de la famille. Mon mari et moi, nous nous investissons à égalité dans la gestion quotidienne de la maison. Concrètement aussi, je ne travaille jamais le mercredi. Je termine tard le soir mais réserve tous mes mercredis à mes enfants. Tout cela fonctionne bien, mais je vois beaucoup d’autres femmes qui se débrouillent très bien elles aussi. Je pense que pour arriver à tout harmoniser, il faut déjà commencer par arrêter d’essayer d’être parfaite partout !

Les 5 conseils

  1. Bien choisir ses associés. Comme pour un mariage, je pense qu’il vaut mieux choisir son associé pour sa complémentarité plutôt que pour sa ressemblance avec soi-même. Il faut également choisir des associés en qui on a totalement confiance et avec qui on partage le même projet pour l’entreprise.
  2. En tant que femme, oser. La vraie difficulté pour les femmes est qu’elles n’osent pas se lancer ou alors qu’elles n’osent pas penser grand. Mais il faut dépasser ce manque de confiance en soi.
  3. Croire dans son projet et être positif. Il faut insuffler en permanence l’énergie aux équipes. On se bat sans cesse pour vendre son entreprise à l’extérieur en oubliant qu’il faut aussi la vendre en permanence en interne.
  4. Ecouter. Il faut insuffler en permanence l’énergie aux équipes. On se bat sans cesse pour vendre son entreprise à l’extérieur en oubliant qu’il faut aussi la vendre en permanence en interne.
  5. Ne pas s’oublier. Les sprints c’est bien, mais ce n’est pas cela qui fait la réussite ! Il faut trouver son rythme et être dans l’endurance. Il ne faut pas se laisser déborder par le quotidien qui cannibalise très vite et penser à prendre du temps pour soi.

Interview de Laurent Wauquiez, ancien secrétaire d’état chargé de l’emploi

« Il est essentiel que les petites entreprises continuent à recruter car ce sont chez elles que se trouve le plus grand réservoir de création d’emplois. »

Qu’est-ce qui freine le développement des recrutements au sein des petites entreprises ?

Une petite entreprise est une structure fragile, souvent jeune, pour laquelle une embauche est un investissement financier important et donc un gros risque. De plus, une petite structure ne dispose pas de moyens importants consacrés aux ressources humaines, ce qui peut freiner ses procédures de recrutement. Ces obstacles peuvent la dissuader de procéder à des embauches. Pourtant celles-ci sont essentielles au développement des PME.

Pourquoi est-ce important que les petites entreprises recrutent ?

Il est essentiel pour tous que les petites entreprises continuent à recruter car ce sont chez elles que se trouve le plus grand réservoir de création d’emplois. Mais effectuer de nouvelles embauches est également crucial pour les entreprises elles-mêmes. Pour se développer, conquérir de nouveaux marchés, améliorer la qualité de ses produits ou de ses prestations, une entreprise a forcément besoin de recruter. L’investissement dans les outils et les infrastructures est utile et nécessaire. Mais dans une économie où l’innovation est au cœur du développement, l’importance de ce que l’on appelle un peu froidement le « capital humain » est fondamentale. C’est avant tout grâce aux femmes et aux hommes qu’elle emploie qu’une entreprise peut grandir.

Quelles sont les aides qui existent pour aider les entreprises à recruter ?

L’emploi est la principale préoccupation des Français et un domaine d’action privilégié du gouvernement. Nous privilégions particulièrement les publics en difficulté : les jeunes, les travailleurs handicapés et les séniors. Outre les aides existantes pour les contrats en alternance, des nouveaux dispositifs ont été mis en place dans le contexte de la crise. Un plan d’urgence vise particulièrement les jeunes : primes à l’embauche des jeunes stagiaires, soutien financier aux entreprises prenant des jeunes en alternance et aide pour le recrutement d’apprentis supplémentaires. Des aides financières favorisent également l’embauche des personnes handicapées. Enfin nous allons instaurer une aide à l’embauche pour les plus de 55 ans avant la fin de l’année. Ce système permettra de soutenir l’emploi des séniors, une de nos priorités.

Comment le gouvernement aide les TPE / PME à recruter davantage ?

Face à la crise, nous avons instauré un dispositif « zéro charge », qui offrait aux petites entreprises une exonération de charge pour leurs recrutements.

Ce système a permis près de 1,3 million d’embauche. Toutefois, comme annoncé dès l’origine, ce plan, après avoir pleinement atteint ses objectifs, n’a pas vocation à être pérennisé.Nous soutenons également la création d’entreprise. Nous avons lancé le dispositif « Nacre » qui accompagne la création et la reprise d’entreprise. « Nacre » vise spécifiquement les demandeurs d’emploi ou bénéficiaires de minima sociaux.

Outre l’activité de l’entrepreneur lui-même, un grand nombre de ces projets se sont traduits par de nouvelles créations d’emploi. Nous fournissons également une aide concrète à travers des conventions avec les chambres du commerce et de l’industrie. Ces dernières, qui viennent d’être renouvelées, ont permis de financer des « développeurs de l’apprentissage » qui fournissent une aide pratique aux entreprises : informations sur les aides disponibles, mises en relations entre l’employeur et les apprentis.

Enfin les PME bénéficient d’un interlocuteur privilégié avec OSEO. Cet établissement public offre des garanties bancaires aux PME et apporte un concours financier à plusieurs milliers de projet par an. Dans le cadre du Plan de relance, OSEO a accompagné 23 500 entreprises en 2009. Parmi celles-ci, la moitié ont déclaré avoir été sauvées de la faillite et 30 000 postes ont été préservés.

Comment dénicher un salarié qui corresponde bien au poste ?

Il est essentiel de rédiger de façon précise sa fiche de poste. Mieux vaut également anticiper le besoin de recrutement afin de disposer de temps pour traiter les candidatures et auditionner différentes personnes. Si certaines candidatures spontanées vous ont été soumises au cours des derniers mois, n’hésitez pas à contacter ces personnes. Elles ont démontré leur intérêt pour votre entreprise. Pôle Emploi peut vous accompagner dans votre recrutement en vous proposant des démarches innovantes comme la « méthode de recrutement par simulation ».

Celle-ci permet d’évaluer le candidat en action, dépassant ainsi une sélection uniquement fondée sur les diplômes et l’expérience. Pour simplifier les démarches des entreprises Pôle Emploi a également mis en place un numéro de téléphone unique (le « 39 95 ») qui permet de déposer une offre d’emploi sur simple appel. Dans tous les cas, n’oubliez pas de fournir une réponse aux candidatures qui vous ont été soumises.

Où trouver les bons profils de salariés ?

Partout ! Il existe de nombreux vecteurs de diffusion d’offres d’emploi : les sites spécialisés ou les réseaux d’anciens élèves ou apprentis sont ainsi d’autres outils intéressants. Toutefois Pôle Emploi reste l’interlocuteur privilégié. Plus de 500 000 profils de candidats sont disponibles et les agents sont les mieux formés pour conseiller entrepreneurs et chercheurs d’emploi.

Est-il intéressant pour une petite entreprise de recruter un jeune ou un sénior ?

Les deux profils sont intéressants pour une entreprise. On a eu trop tendance à opposer les jeunes et les séniors sur le marché de l’emploi. Il s’agit en réalité de deux types de travailleurs complémentaires.

Un sénior apporte une expérience précieuse, tandis qu’un jeune diplômé possède d’autres atouts : enthousiasme, dynamisme et possibilité pour lui d’accompagner le développement de l’entreprise sur une longue période.

Selon ses besoins, une entreprise peut privilégier un travailleur jeune ou plus expérimenté. Cependant, ce serait certainement une erreur de refuser d’embaucher une personne correspondant à ses besoins simplement car elle serait trop jeune ou trop âgée. Cette discrimination par l’âge est d’ailleurs interdite par la loi.

Organiser son recrutement : le point de vue d’une DRH

Sylvie Chauvin, Directrice des Ressources Humaines d’Adenclassifieds et présidente du club des DRH du net apporte son regard de DRH sur la question des recrutements aux jeunes dirigeants en situation de recrutement.

Avant de vous lancer, pensez à bien définir le poste

La première question à se poser, est « ai-je bien cadré le sujet, c’est-à-dire défini le besoin avec toutes ses interactions sur l’organisation du service ou de l’entreprise ? » Lancer un recrutement, demande toujours une réflexion en amont sur l’organisation et plus encore sur la stratégie de l’entreprise et ses besoins prioritaires, sans oublier de s’interroger sur ses ressources internes : dois-je recruter ou pourrais-je faire évoluer un collaborateur en interne en le formant ? « Un recrutement réussi » sera un recrutement qui aura été réfléchi en amont en travaillant notamment sur la définition de poste.

Il s’agit à ce moment là d’identifier quel est le besoin précis et quelles seront les missions qui seront confiées à la personne que l’on cherche à recruter. Il faut pour cela définir comment cette personne va s’intégrer au sein d’une direction avec parfois une redistribution des tâches.

Un processus qui continue après l’entrée du salarié dans l’entreprise

Attention toutefois de bien prendre en compte que le recrutement se joue à la fois dans l’image qui aura été donnée de la société au candidat, mais aussi dans le soin qui aura été apporté au suivi de ce recrutement.

D’ailleurs, une fois la personne en poste, le recrutement n’est pas terminé. Les périodes d’essai actuelles pour les cadres sont de 4 mois renouvelables et il est nécessaire de s’assurer par des points réguliers que non seulement la personne recrutée corresponde bien au poste, mais également que le poste corresponde bien aux attentes de cette même personne.

Les solutions permettant d’effectuer un recrutement rapide et efficace

S’il s’agit d’un poste classique du type « ingénieur commercial », le plus efficace sera de recourir à la petite-annonce ou à la consultation de bases de données de CV (CVthèques). Par ailleurs, la solution de la petite-annonce a un double avantage pour la société puisque, en plus du recrutement, elle permet également à l’entreprise de travailler sa marque en tant qu’employeur.

Concernant des postes plus pointus ou émergents, comme par exemple celui de Scrubmaster Chef de Projet, il sera plus simple et économique en temps passé, de recourir à des solutions de type Adensourcing, qui permettront au recruteur de confier son recrutement à des experts, qui se chargeront à sa place de la création de l’annonce, de la recherche dans des bases de CV, jusqu’à la gestion complète des candidatures.

Le recours à un cabinet de recrutement est également une solution, sachant cela permet d’optimiser le temps de la recherche et de la sélection en s’appuyant sur des consultants experts qui apporteront leurs conseils sur la connaissance du marché et leur expertise sur l’évaluation de la candidature.

Où diffuser mon annonce de recrutement ?

Ces dernières années, les canaux de diffusion d’annonce de recrutement se sont multipliés. Et avec l’apparition des nouvelles technologies, la partie Web prend aujourd’hui une place prépondérante dans les outils utilisés pour les recrutements. Mais le web représente-t-il le meilleur canal de diffusion de votre annonce ? Lisez cet article pour en savoir plus.

Aucune raison de privilégier un réseau de diffusion d’annonces plutôt qu’un autre

En développant la rapidité, la souplesse ainsi qu’une interactivité au niveau de la diffusion d’annonce de recrutement, les avantages de l’Internet sont indéniables par rapport à des supports plus classiques.

Les cercles de connaissances amicaux et / ou professionnels et les réseaux sociaux, ont en apparence de nombreux avantages qui peuvent, au niveau de la rapidité et du faible coût, être perçus comme des circuits à privilégier… Pourtant, derrière la facilité à mettre en œuvre, la rapidité et l’attraction de sa quasi gratuité, de nombreux pièges peuvent apparaître qui seraient très dommageables pour l’entreprise à moyen ou long terme.

Il est souvent tentant d’aller débaucher un salarié via internet occupant le même poste chez un concurrent, car sa connaissance du métier lui permet d’être très rapidement opérationnel. Cependant certaines limites, liées principalement à l’évolution de salaire demandée pour changer d’entreprise ou la faculté d’intégration dans nouvelle culture d’entreprise, sont à prendre en compte. Plutôt que « d’aller chasser » quelqu’un à l’extérieur, pourquoi ne pas faire appel à une personne en interne, connaissant parfaitement l’entreprise, qui aurait le potentiel pour le poste requis, qui pourrait bénéficier d’une promotion dans son évolution professionnelle et qui aurait toute la motivation pour mener à bien la nouvelle mission confiée ?

Le recours à l’interne

Il permet également de légitimer les politiques internes de gestion des carrières. De la même manière, ne privilégier que les cercles des connaissances par cooptation peut avoir des limites de par l’effet de clonage et de sous représentation de la diversité des profils.

A terme la cooptation peut être un vrai frein à la créativité et à l’innovation. Aussi, les entreprises qui recherchent des profils sur des réseaux sociaux doivent prendre conscience du respect de la vie privée des collaborateurs, s’interdire d’aller visiter les réseaux sociaux privés type Facebook et privilégier les réseaux sociaux professionnels comme Viadeo ou Linkedin. (Attention : seules les compétences professionnelles comptent et la vie privée des collaborateurs n’est pas à prendre en compte dans le tri des candidatures -cf. la Loi sur la discrimination de novembre 2001).

Avant tout : bien définir les besoins du poste

Si chaque canal de recrutement peut être utile, tout dépend des ressources et de la politique de rémunération de l’entreprise ou encore de l’urgence du recrutement et de la localisation de la société. Avant de se lancer à l’aveugle sur un outil plutôt qu’un autre, il faut bien réfléchir à tous ces facteurs afin de peser les avantages et les inconvénients. Au delà de son canal de diffusion, il s’agit bien de compétences qui répondent à des besoins. Bien recruter, c’est se poser avant toute chose la question de la définition de poste.

Article par ANNE SAÜT | DIRECTRICE GÉNÉRALE | CABINET DIVERSITY CONSEIL

Techniques traditionnelles et nouvelles tendances

Même si les tendances économiques contradictoires freinent la reprise annoncée sur le marché du recrutement, on constate une demande accrue des entreprises en recherche de nouveaux profils. Bien souvent dénichés via des nouveaux canaux de recherche.

L’annonce classique

Pour attirer de nouveaux profils et les talents nécessaires à leur développement les entreprises disposent de méthodes très traditionnelles. La plus classique d’entre elles consiste à rédiger une annonce pour la faire paraitre sur des supports de presse papier. Après avoir longtemps été la formule miracle du recrutement de masse, la « petite annonce papier » en constant déclin. Elle semble destinée à un avenir bien sombre.

Les sites d’annonces en ligne

Son successeur désigné se trouve sur le net, le site d’annonces en ligne. En effet, ces dernières années ont été prolifiques, nous avons constaté, d’ailleurs une importante recrudescence des sites emploi en ligne. Pour vous en convaincre, il suffit taper dans votre moteur de recherche favori « annonces d’emploi ». Vous pourrez alors comprendre le niveau de difficulté auquel l’internaute est confronté.

Les « job board »

Les job board, site d’offres d’emploi ou site d’emploi, se sont également taillés une part importante du gâteau recrutement. Les mastodontes du marché (Cadremploi, Monster.) proposent une double offre, abonnement aux CVthèques et annonces. Les recruteurs y trouvent une quantité et une diversité importante. Cependant, le temps passé à chercher représente à lui seul un investissement conséquent. Autre limite du système, les profils les plus recherchés sont extrêmement sollicités, la bataille pour les séduire est souvent coriace.

L’externalisation via des cabinets

Les entreprises qui consentent un budget plus conséquent pour leur recrutement externaliseront intégralement cette prestation et font appel aux cabinets. Cette méthode s’avère très efficace si les précautions basiques sont prises. Il faut s’assurer que son prestataire est bien un spécialiste du poste recherché. Il doit disposer d’une base interne suffisamment importante qui lui confère une autonomie vis-à-vis des « job board » et autres CVthèques du marché.

Les nouvelles tendances pour recruter efficacement et rapidement

Avec l’émergence des sites sociaux, une approche différente du recrutement a vu le jour. Un grand nombre de recruteurs se créent des profils plus ou moins officiels sur des sites comme, Copains d’avant, LinkedIn, Viadéo, Facebook. Les prises de contact se font directement en fonction des informations que l’internaute a bien voulu laisser en accès libre. Cette méthode s’avère efficace même si le temps de recherche qu’elle impose à ceux qui veulent obtenir des résultats tangibles est très important. Une nouvelle solution est proposée avec le site communautaire CObize.com.

Cet espace est intégralement constitué de commerciaux et managers commerciaux. Les recruteurs y affichent leurs annonces et participent à la newsletter bimensuelle, destinée aux 120 000 membres. Le nombre de candidatures qualifiées obtenu par ce spécialiste dépasse tous les standards constatés sur le marché du recrutement des commerciaux.

Article par LOÏC BERMANI & CHRISTIAN DELAPORTE