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L’entrepreneur qui garantit les intérêts informatiques du client

Alban Carouen, fondateur d’Inotyko, s’est lancé sur un créneau qu’il a identifié comme porteur afin de garantir l’intérêt du client. Entretien avec un dirigeant dans la technique.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après des études et un parcours techniques au sein de la RATP, j’ai rejoint des SSII parisiennes comme directeur technique avec pour mission principale de développer le centre de support. J’ai créé une première société (SSII) avec des associés en 2006, j’étais totalement novice en création de sociétés, mais cette expérience de 2 ans  a été enrichissante. J’ai ensuite quitté la société pour reprendre les chemins de la direction technique d’une société informatique.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Fort de l’expérience de ma première société et des besoins d’entreprises en AMOA,  j’ai créé INOTYKO. Nous accompagnons les entreprises dans la direction de leurs systèmes d’information et dans l’assistance à maîtrise d’ouvrage des projets informatiques innovants, notamment autour des Smart Cities où l’informatique industrielle est très présente. Nous avons constaté que les sociétés définissant l’expression du besoin des entreprises sont souvent celles qui réalisent les prestations, c’est dans ce contexte que nous avons créé INOTYKO pour garantir les intérêts du client.

Comment vous êtes-vous financé ?

Sur mes fonds personnels. Je n’avais pas besoin de fonds importants pour démarrer. Je pense qu’aujourd’hui on peut se lancer une activité avec peu de budgets.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La principale difficulté que je rencontre reste administrative : il faut souvent se pencher sur la véracité des informations. Vous passez plus de temps dans les services administratifs pour rechercher l’information qu’à réfléchir à votre activité. Je ne compte même plus mes rendez-vous avec la banque. Je trouve cela assez incroyable.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Celle de la banque est quand même incroyable : j’ai choisi une banque qui affichait clairement son attachement aux entreprises et son accompagnement. On a dû me faire venir plusieurs fois, car soit  un papier était toujours oublié (vous en signez des dizaines), soit  les codes d’accès ne fonctionnaient jamais. J’ai dû les relancer sans cesse. Je n’imagine même pas si j’avais choisi une banque avec moins d’expérience …

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Je suis dans un esprit de développement, plutôt sur le secteur français, mais je ne suis pas fermé. Trouver des partenaires financiers est important pour accélérer le développement, c’est l’objectif du dernier trimestre 2016.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

L’expérience m’a appris à m’accorder des moments calmes pour passer du temps en famille et pratiquer d’autres activités comme le sport. Rien ne sert de rester connecté 24/24, il faut simplement bien s’organiser, c’est la clé pour moi.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat représente une formidable aventure qui permet de proposer mes idées et ma vision propre de mon secteur.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

De croire à son rêve et son business, suivre ce qu’il se passe sur son marché pour proposer aux clients de nouveaux services. L’immobilisme représente, je pense, le pire des fléaux pour une société.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Je le développe avec les connexions que j’ai depuis de nombreuses années de par mon expérience. Mais dans une société qui se développe cela  ne suffit pas, je réfléchis actuellement à intégrer une cellule commerciale.

Frédéric Tambutet teste la viabilité de vos idées sur le marché (product / market fit)

Commercial puis consultant en service informatique (SSII), Frédéric Tambutet prend le virage de l’entrepreneuriat en 1991 en créant Symbial, une des sociétés françaises les plus anciennes en étude de marché. Portrait d’un homme pragmatique et persévérant.

« La liberté de mettre en pratique ses propres idées et la sanction du marché si celles-ci ne sont pas bonnes ou mal vendues. Cette prise directe avec la réalité est ce qui me passionne dans l’entrepreneuriat ». Frédéric Tambutet, 57 printemps et président-fondateur de la SAS Symbial, est un homme d’action. Et c’est peut-être cette qualité qui l’a amené à devenir entrepreneur.

Un commercial devenu expert en SSII

Diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion de Paris en 1981, après son service militaire, il démarre commercial en porte à porte et vend des publicités pour les centres de formation. Passionné par l’arrivée de l’informatique, il entame une formation dans le domaine en 1986. Un an après, il démarre une carrière de développeur et de chef de projet en SSII chez IBSI puis SOPRA, notamment sur des projets importants à la Caisse d’Epagne.

Tournant vers l’entrepreneuriat

Mais en 1991 sa vie professionnelle prend un tournant. Il explique : « J’avais envie de mettre en pratique une autre vision de la relation entre patrons et collaborateurs, en créant une symbiose entre les deux. Vu que je ne la trouvais pas chez mes employeurs de l’époque, je me suis dit que j’allais la créer. » Avec ses propres fonds, il lance donc Symbial, sa propre société de services et d’ingénierie informatique. Ce sera son cœur de métier jusqu’en 1998, année où Frédéric fait prendre un virage à son entreprise. Il réoriente celle-ci vers l’analyse et la compréhension des données marketing, un secteur en plein boom à ce moment. Symbial devient un institut d’études marketing. Le but selon l’entrepreneur : « Tester les idées de nos clients sur le marché avant d’investir. Cela passe par des sondages, des newsletters, des études de marché qualitatives, etc. Le tout, avec une approche marketing et une expertise digitale pointues qui permettent à tous nos clients d’opérer leur transformation numérique. Leur éviter de se faire “ubériser“ en quelque sorte ! »

Stabilité

Aujourd’hui, la société est stable économiquement et réalise un chiffre d’affaires d’un peu plus d’1 million d’euros par an en moyenne avec son associé LBP Télémarketing. Elle compte 20 à 30 clients à l’année. « Cela va de la grande entreprise à l’organisation professionnelle, la collectivité territoriale ou la PME » précise Frédéric Tambutet. L’équipe de Symbial est composée de 6 collaborateurs freelance et de trente en plateau téléphonique, et d’une centaine mobilisables en face à face à travers la France

« Des projets passionnants »

A propos des principales difficultés rencontrées au fil du chemin, l’entrepreneur confie : « Je me suis rendu compte du besoin d’expertise en matière de fiscalité et de droit du travail. J’ai dû me mettre au niveau. Et puis, aussi cela n’a pas été si simple de vendre nos prestations au début. Il a fallu bien rôder notre stratégie commerciale pour convaincre les prospects. »

Mais à côté de cela, l’entrepreneur connaît aussi de grandes satisfactions : « J’ai eu l’occasion de travailler sur des projets passionnants comme le TGV Méditerranée, les Aéroports de Paris, la rénovation de la Gare d’Austerlitz, les grandes innovations qui arrivent dans le domaine bancaire (la sécurité de paiement, le paiement par téléphone, la block-chain). »

Un futur sous le signe de l’innovation et de l’international

Permettre à ses clients de s’adapter aux nouvelles technologies du numérique, c’est là que se situe le futur de Symbial. Des développements en ce sens sont à prévoir. Aussi, le lancement d’une offre à l’international est en cours. « Cela devient nécessaire car aujourd’hui un produit doit viser le marché mondial pour durer », ajoute Frédéric. Comme premier pas en ce sens, l’entreprise vient d’intégrer deux partenaires internationaux pour s’implanter sur les marchés anglo-saxons.

Et de conclure avec quelques conseils à donner aux jeunes entrepreneurs : « Il faut prendre au sérieux les lacunes qu’on peut avoir. Surtout, ne pas faire l’autruche et se dire que ça passera quand même. Un mauvais gestionnaire doit s’entourer d’un spécialiste dans le domaine. Un mauvais commercial doit s’appuyer sur un partenaire ou un bon vendeur ! »

La géolocalisation de véhicules au service de votre trésorerie

Aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent aux entreprises de gérer efficacement leur flotte automobile et de maîtriser leur trésorerie. Parmi les solutions populaires, les systèmes de géolocalisation se présentent comme les plus efficaces, car ils permettent de gagner du temps, d’estimer les parcours à effectuer et de réduire la consommation de carburant.

Comment marche un système de géolocalisation pour entreprise ?

Un système de géolocalisation s’utilise de deux manières. Dans le premier cas, il est installé dans un véhicule, puis il est consulté uniquement par le conducteur. Dans le deuxième cas, il est installé dans un véhicule et relié à une plateforme électronique permettant de consulter les informations à distance via un logiciel ou directement en ligne. La remontée des informations permet la gestion et le suivi de la flotte en temps réel. Généralement, les entreprises spécialisées dans l’installation des systèmes de géolocalisation utilisent, à l’image d’Ocean, deux principales techniques : la géolocalisation par GSM et la géolocalisation par satellite.

Les avantages de la géolocalisation pour votre entreprise

L’installation et l’utilisation d’un système de géolocalisation adapté à votre entreprise présentent de nombreux avantages :

Un suivi précis de vos véhicules

Géo-localiser votre flotte par GPS, c’est savoir la position exacte de vos véhicules en temps réel. Ce suivi régulier permet d’assurer non seulement la sécurité de vos employés, mais également celle de vos véhicules. C’est aussi une aide précieuse à votre trésorerie, car la gestion de la consommation de carburant et des heures de travail sera optimisée. D’ailleurs, la plupart des systèmes de géolocalisation calculent la consommation ainsi que les émissions de CO2 de chaque véhicule. Ce qui permet d’estimer à l’avance le nombre de litres de carburant nécessaire pour quitter un point A pour un point B.

Mieux gérer sa flotte grâce aux outils spécialisés

Les applications et logiciels de gestion de flotte permettent d’accéder facilement aux données relayées par GPS. Que ce soit à court ou long terme, vous aurez toutes les informations nécessaires pour analyser les déplacements de vos véhicules et identifier les tendances. Ces données sont essentielles pour planifier efficacement vos itinéraires, pour réduire les délais de livraison et pour économiser de l’argent. La majorité des systèmes intègre la fonction géo-repérage ou gardiennage virtuel permettant de configurer des alertes au cas où un véhicule ne respecterait pas sa trajectoire.

Ajuster le comportement de chaque conducteur

Certains systèmes de géolocalisation disposent du paramétrage télématique, un outil fonctionnant grâce à une boite noire installée dans l’automobile et qui se charge de transmettre des informations sur le comportement du conducteur. Cet outil présente un grand intérêt pour votre entreprise, car il permet au gestionnaire de la flotte d’identifier et d’analyser les chauffeurs les moins efficaces (vitesse élevée, freinages brusques à répétition, accélération dans des zones interdites, etc.). En améliorant le comportement de chaque conducteur, vous réduisez non seulement les coûts de carburation, mais aussi l’usure de vos véhicules.

Se conformer à la réglementation en vigueur

Pour installer votre système de géolocalisation de véhicules, faites appel à un professionnel expérimenté. Elle pourra vous proposer une solution adaptée à vos besoins et de bons outils (applications, logiciels et matériels) afin de se conformer à la réglementation en vigueur. Certes, la géolocalisation est légale, et même obligatoire pour certains véhicules, mais il est recommandé de respecter les lois et la vie privée sur la collecte des données.

Un entrepreneur qui coordonne la construction d’immeubles avec brio

Laurent Moretti, 38 ans, vient de loin. Après un parcours estudiantin fastidieux, il travaille durant huit ans dans un grand groupe d’équipements industriels. Jusqu’au jour où il lance sa propre société d’ingénierie, Artensi. Portrait d’un entrepreneur de talent qui a fait de ses péripéties, une force.

Du courage, il en fallu à Laurent Moretti, fondateur d’Artensi pour en arriver jusque là. « Comme quoi, on peut s’en sortir lorsqu’on vient d’un quartier difficile. Il faut faire mentir les statistiques ! (rires) », relativise-t-il avec humour.

Un parcours estudiantin nommé « persévérance »

Né dans une cité HLM de Fontenay-sous-bois (94), son parcours estudiantin est celui de « la persévérance » comme il aime à dire. Après sa 4ème et sa 3ème, l’encadrement scolaire juge qu’il n’est pas fait pour la filière générale. Intéressé par l’électrotechnique, il passe successivement un BEP, un CAP puis un BAC Pro dans le domaine entre 1991 et 1995. « Cela a été très formateur. Ces filières sont très professionalisantes. Et puis, au bout du compte, cela m’a donné goût aux études que j’ai poursuivies », confie Laurent. Peu après, il se lancera donc dans un BTS électrotechnique puis intégrera l’école d’ingénieur de Cachan, en filière génie électrique et informatique industrielle.

Du salariat dans un grand groupe à l’entrepreneuriat

SPIE, l’entreprise dans laquelle il travaille en alternance lui propose un poste au sortir de son école en janvier 2001. « Une merveilleuse opportunité pour me perfectionner dans le réalisation, l’assistance, l’exploitation et la maintenance d’équipements industriels », ajoute-t-il. Il y travaille en tant que responsable des études jusque en 2007. Un an auparavant, l’idée de l’entrepreneuriat a déjà commencé à germer dans sa tête. Il explique : « A SPIE, je travaillais avec de nombreux prestataires extérieurs pour réaliser les projets demandés. J’ai réalisé que je m’étais constitué un réseau important et me suis dit que je pouvais l’exploiter. L’idée de mon entreprise était née. »

Offrir un service sur-mesure

Financé grâce des fonds personnels, des prêts bancaires et l’aide de la Banque publique d’investissement (Bpifrance), Artensi voit le jour en 2006. Concrètement, la société coordonne de A à Z la construction d’immeubles de travail ou leur transformation. Le but selon le dirigeant est « de créer des locaux sur mesure pour que les gens travaillent dans les meilleures conditions ». Artensi entend se différencier en fournissant aux bailleurs des prestataires performants et un suivi de qualité en amont et en aval des projets réalisés. « En somme, dès que les clients m’appellent pour un problème, je mets un point d’orgue à leur trouver une solution dans les plus brefs délais. Proposer un service de qualité et efficace constitue l’ADN d’Artensi », précise Laurent Moretti.

Après dix ans d’existence, Artensi est en pleine croissance. 2015 a enregistré un chiffre d’affaires de 675 000 euros et le fondateur vise 850 000 euros en 2016. Ses principaux clients sont des hôteliers, des constructeurs d’hôpitaux, des promoteurs et des gestionnaires immobiliers. Enfin, l’équipe est composée de 9 collaborateurs aujourd’hui, la plupart étant des ingénieurs.

Trouver les collaborateurs partageant le même état d’esprit

D’ailleurs, Laurent ne cache pas la difficulté qu’il a eu pour recruter les profils adéquats : « Il n’a pas été simple de trouver des personnes qui possèdent la compétence mais aussi partagent l’état d’esprit de l’entreprise. Notamment le fait que nous travaillons de manière très collaborative. Pas tout le monde n’est apte à cela. »

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Et d’ajouter que la vie d’entrepreneur, c’est aussi avoir le nez dans d’autres choses que son cœur de métier, comme par exemple, la comptabilité, l’administratif que l’on ne maitrise pas d’emblée et qui prennent beaucoup de temps. Pour l’entrepreneur, savoir gérer le timing est primordial pour concilier sa vie professionnelle avec celle de sa famille. « Je communique beaucoup avec la mienne. Cela lui permet de mieux comprendre mon travail au quotidien et d’être plus tolérante lorsque je suis très pris », partage-t-il.

L’entrepreneuriat comme liberté

Mais le fondateur d’Artensi adore son métier. « Avoir la liberté de prendre des décisions, de tester des choses, relever des défis au quotidien, pour moi, c’est la liberté qu’offre l’entrepreneuriat », s’enthousiasme le jeune homme qui est aussi un passionné de sport automobile et de golf, deux disciplines « où il faut aussi se challenger ». En parlant de « challenges », à l’horizon 2017, Laurent souhaite développer sa clientèle dans le sud de la France et créer des pôles spécialisés au sein de sa société.

Il esquisse un silence et reprend avec une pointe d’émotion : « Quand je regarde en arrière, je me dit qu’un sacré chemin a été parcouru… Je me dis que le meilleur conseil à donner aux futurs entrepreneurs est de savoir prendre des risques et de croire en son projet. Sinon personne ne le fera à sa place. » Ce sera sa conclusion.

Un certificat SSL pour protéger les échanges de données en ligne

Le protocole de sécurisation des échanges SSL, Secure Sockets Layer, permet de mettre en place une connexion sécurisée entre un site internet et ses visiteurs. L’obtention et l’installation d’un certificat numérique et le chiffrement des données échangées sont les deux mécanismes sur lesquels reposent la sécurisation.

L’utilisation de cette technologie permet d’instaurer une relation de confiance entre un site internet et les internautes. Le certificat SSL assure également aux visiteurs qu’ils consultent bien le site internet d’une entreprise ou d’une marque. De plus, si un achat doit être effectué sur le site ou des informations personnelles sont envoyées, l’internaute aura la garantie d’une transmission sécurisée.

L’utilisation de la technologie SSL par un site est immédiatement identifiable par l’internaute avec la présence dans son navigateur d’un verrou dans la barre d’adresse à côté du nom du site internet. Les certificats de plus haut niveau permettent même le passage en vert de la barre d’adresse.

Un site internet ne tire pas seulement avantage de la relation de confiance établie avec les internautes. Google a annoncé récemment privilégier les sites utilisant le SSL dans le classement des pages de son moteur de recherche. Les sites les plus favorisés par cette orientation « HTTPS » sont les e-commerces.

Le problème reste quand même le prix des certificats SSL car leur coût est parfois plus élevé que le coût de l’hébergement même s’il existe des solutions moins chères et même gratuites comme nous le verrons par la suite.

Les différents certificats SSL

Il existe aujourd’hui trois types de certificats SSL. Ils sont tous délivrés par des Autorités de Certification, désignées souvent par leur acronyme anglophone, CA pour Certificate Authority.

Les autorités de certifications vérifient (en fonction du type de certificat à délivrer avec plus ou moins de profondeur) l’identité d’une organisation. Cet audit, combiné au chiffrement des données échangées, garantissent aux internautes un haut niveau de sécurité. Les vérifications effectuées par les CA ont un coût. L’obtention d’un certificat SSL est par conséquent payant, à une exception près.

Le certificat SSL à validation de domaine (DV)

L’autorité de certification vérifie que l’organisation possède le droit exclusif d’utilisation du nom de domaine. Le certificat délivré est celui présentant le moins de garanties pour l’internaute. Il est le seul à pouvoir être obtenu gratuitement grâce au projet Let’s encrypt.

Le certificat SSL à validation de l’organisation (OV)

Les certificats SSL à validation de l’organisation sont délivrés par les autorités de certification lors qu’une entreprise possède le droit exclusif d’utilisation du nom de domaine, que son existence légale est vérifiée et qu’une validation téléphonique du contact administratif a été effectuée avec succès.

Le certificat SSL à validation étendue (EV)

Ce type de certificat assure à l’internaute un très haut niveau d’authentification du site internet. L’autorité de certification effectue un audit complet de l’organisation. La CA vérifie que le demandeur possède le droit exclusif d’utilisation du nom de domaine, son existence légale, physique et opérationnelle et également la validité des informations transmises. Cet audit poussé permet entres autres de prévenir des attaques de type phishing, ou filoutage en français.

Si le certificat SSL à validation étendue est celui assurant le plus haut niveau de validation, il est également le plus cher. Il est identifiable très rapidement par l’internaute. La barre d’adresse des navigateurs passe en vert quand un site dispose d’un tel certificat.

Ce type de certificat est le plus indiqué lorsque l’on souhaite développer une boutique en ligne. L’utilisateur dispose en effet du plus haut niveau de sécurisation possible et est informé visuellement avec son navigateur de l’existence physique de la société avec laquelle il va traiter.

Protéger les sous-domaines et ses services

Si vous souhaitez protéger l’ensemble des sous-domaines d’un site, vous devez vous assurer que l’autorité de certification propose un certificat dit WildCard. Il est possible avec ce dernier de sécuriser des services comme un serveur email.
Il existe également un type de certificat supportant le multi-domaines. Il est réservé aux entreprises de tailles importantes puisqu’il est très onéreux.

Certificats SSL payants ou gratuits

Un certificat SSL coûte en général une centaine d’euros par an. Le principe est simple : plus le certificat SSL coûte cher, plus la protection est importante car la vérification faite est importante.

Certains hébergeurs offrent un certificat SSL pendant la première année d’un hébergement ou d’un nom de domaine. Cela atténue donc le prix de quelque chose qui reste cher quand on a un site qui démarre ou qui n’a pas vocation à gagner de l’argent. Il existe aussi des certificats SSL gratuits comme celui proposé par Let’s Encrypt. Il s’agit d’un projet open source financé par de grandes entreprises. Son installation demande des connaissances techniques et surtout le pouvoir de modifier la configuration de son serveur web (mais il est parfois proposé automatiquement par certains hébergeurs). Ceci dit, le niveau d’authentification de Let’s Encrypt est le plus sommaire dans le monde des certificats SSL puisqu’il est à validation de domaine (DV).

S’il peut être utile en phase de développement ou juste pour sécuriser des données échangées entre un serveur et ses visiteurs, un certificat SSL gratuit n’apporte en réalité aucune protection sérieuse puisqu’il ne vérifie notamment pas l’organisme ou la société qui publie le site (niveau OV du certificat) ou d’autres informations de niveau supérieur.

Par ailleurs, en cas de problème, le support qui existe dans les certificats SSL payants n’existe quasiment pas.

Par conséquent, même si l’offre est alléchante, il n’est pas très utile ou intéressant d’utiliser actuellement un certificat SSL gratuit car cela n’apporte pas vraiment de valeur ajoutée au site ou aux échanges de ce dernier avec l’internaute.

Cependant, les certificats SSL payants ne se valent pas tous ! Non seulement au niveau de la protection comme on l’a vu ci-avant mais aussi au niveau des organismes qui les délivrent.

En effet, les autorités de certifications n’ont malheureusement pas toutes une réputation irréprochable. Google et Microsoft ont pointé du doigt à plusieurs reprises des failles chez certaines autorités de certification. Avant d’acquérir un certificat SSL, il est recommandé de se renseigner sur l’autorité de certification de son choix. Des recherches dans un moteur de recherche permettent rapidement de découvrir si une CA a eu des difficultés par le passé.

Comment installer un certificat SSL

Si votre site internet est hébergé sur un serveur mutualisé vous devez contacter votre hébergeur afin de découvrir quelles solutions il propose pour la mise en place d’un certificat.

Si votre site est hébergé sur un serveur dédié, vous êtes en charge d’installer vous-même votre certificat SSL et d’adapter la configuration de votre serveur web afin de chiffrer les communications. Les utilisateurs d’Apache devront par exemple installer le mod_ssl, ouvrir un port sur serveur et modifier le vhost de leur site. De plus, le certificat SSL devra être installé sur le serveur.

Les certificats SSL doivent être renouvelés. Il faut être très attentif à la date d’expiration. Un certificat expiré affichera en effet dans le navigateur de l’internaute un message l’informant de l’existence d’une faille de sécurité pour le site consulté !

Attention : passer un site en SSL ne nécessite pas simplement d’acquérir un certificat et de l’installer. Il faut ensuite par exemple penser à changer toutes les urls internes qui renvoyaient vers du http:// et doivent renvoyer alors vers du https://.

Prendre sa carrière en patience pour mieux réussir

Sylvie Boyer, c’est un parcours du combattant avec pour seules armes : les chiffres. Son terrain ? La comptabilité. L’entrepreneure ne manque ni de mérite ni de détermination. Entretien sur le vif avec la fondatrice de Boyer Audit & Conseil

Employée avant l’heure, les aléas du salariat.

En 1988, la jeune femme commence des études de Gestion des Entreprises et des Administrations à l’IUT de Paris V dont elle obtient un DUT en 1992.  Elle enchaine avec un DUTA de gestion financière en alternance de 2 ans, au service comptable d’un cabinet. Ils la gardent 7 mois supplémentaires en CDD en qualité de collaboratrice, quand SIF, un de leur clients, propose à Sylvie un poste de gestionnaire de portefeuilles de produits défiscalisés chez eux, qu’elle accepte. Elle marque une pause de 4 ans dans ses études pour entrer pleinement dans la vie active mais ne s’épanouit pas. « N’étant plus satisfaite sur les plans éthique et intellectuel, je préférais partir ». Elle profite de ce petit passage à vide pour consolider ses bases théoriques et préparer l’examen d’expertise comptable qui ne trouvait pas son équivalence à l’université qu’elle fréquentait à l’époque. Sylvie reprend le chemin de l’école à trente ans pour effectuer un stage de 3 ans, obligatoire dans son cursus et obtenir son diplôme final, expérience qui durera finalement plus longtemps que prévu. « En 1998 je repars de zéro chez Marque & Gendrot où je suis resté finalement dix ans ! » Le cabinet fusionne avec Deloitte en juin 2006, qui l’envoie en Algérie pour développer leur filiale et étendre leur réseau. Cette expérience outre-Méditerranée l’incite à son insu, à prendre du recul sur son parcours et lui offre une vision élargie de son avenir.

L’entreprenariat, une liberté retrouvée.

Elle solde son retour en France par une démission et enclenche le processus de création d’entreprise. Deux mois auront suffi à Sylvie pour mettre sur pied Boyer Audit & Conseil. Elle s’installe à Levallois Perret, en proche région parisienne en octobre 2008. Elle revient plus déterminée et performante que jamais. « J’ai dédié les vingt premières années de ma carrière aux autres, les vingt prochaines seront pour moi ! » Elle finance sa structure en fonds propres et se donne ainsi les moyens de s’affranchir du statut de salarié qui ne lui suffisait plus. Elle rêvait d’indépendance, elle l’a acté. Désormais commissaire aux comptes, elle se spécialise en audit contractuel, expertise comptable et judiciaire, conseil et gestion administrative et financière. Polyvalente et accomplie, elle peut « travailler en parfaite  autonomie ». Les deux premières années, Sylvie les consacre à de la sous-traitance, « pour commencer doucement mais sûrement »

Un nouvel horizon.

Une fois la machine lancée, elle passe à une vitesse supérieure et se rend compte qu’il lui manque l’essentiel, son carburant à elle : une clientèle. Elle s’impose  un petit bilan et conclut : « Je dois changer de l’ordre de mes priorités, sans perdre de vue mes objectifs ».  Aussi, elle s’acharne et ne manque pas de persévérance, convaincue que « l’effort paye toujours.  La fondatrice n’est pas pour autant bornée  et nous confie que « Rien n’est jamais acquis, je peux toujours m’améliorer ». Ce qui lui fait défaut ? Un répertoire fourni. Elle décide d’y remédier en reléguant la publicité et le marketing au premier plan et établit une stratégie de communication afin de se faire connaître. Elle n’hésite pas à participer à des salons pour démarcher des publics plus divers et étendre ainsi ses champs de réputation et d’action pour constituer son réseau et, à terme, fidéliser sa clientèle. Cette dirigeante n’en démord pas facilement quitte à « ne pas compter ses heures ». Consciente d’avoir « choisi un métier de responsabilités et d’avoir à y faire face tous les jours. J’ai littéralement à rendre des comptes à mes clients ! » (Rires.) Néanmoins, un quotidien d’aussi dur labeur ne laisse pas indemne : « J’ai à déléguer afin de m’aménager du temps libre et de souffler, tout simplement ». Sylvie donne une leçon de courage à tous ceux qui craignent de ne pas avoir le tempérament et le leadership nécessaires à la création d’une société. Bien que parfois dépassée par les événements, elle ne retournerait pour rien au monde à sa vie de salariée. « On ne réalise pas ses rêves en dormant » conclut-elle.

Les 5 bonnes pratiques professionnelles sur Twitter

Les réseaux sociaux, s’ils sont bien utilisés et exploités, peuvent apporter une grande valeur ajoutée à une entreprise. Twitter représente l’exemple idéal. Largement privilégié par les grandes boîtes pour communiquer, il constitue un réseau puissant à ne pas négliger.

Voici quelques bonnes pratiques à mettre en place pour une utilisation professionnelle de ce réseau social.

Utilisez-le en tant que vecteur d’informations

Twitter peut apporter de la pertinence à votre activité. Ainsi, il est intéressant de s’en servir pour partager des informations, articles, nouveautés et innovations spécifiques à votre domaine d’activité, histoire de « rester dans le coup » et montrer que vous maîtrisez votre sujet.

Se créer un réseau professionnel

N’hésitez pas à « suivre » les comptes Twitter d’autres professionnels avec qui vous pourriez être amené à travailler, échanger ou collaborer sur de futurs projets. Il reste indispensable de se faire des contacts quel que soit le milieu dans lequel votre entreprise s’intègre. Il ne faut pas non plus oublier que chaque personne qui vous suit est susceptible de reléguer vos tweets, et de ce fait de vous faire de la publicité gratuite.

Fidéliser votre clientèle

L’e-mail n’est plus l’outil le plus efficace lorsqu’il s’agit de communiquer avec les clients. Il reste contraignant et a tendance à se noyer dans la masse des autres messages. Une campagne publicitaire sur Twitter pourra toucher davantage de monde en un seul message, et les personnes qui vous suivront seront par définition intéressées par vos actualités.

Effectuez votre veille concurrentielle

Regardez les comptes des entreprises concurrentes, vous pourrez analyser les services qu’elles proposent, à quels prix et même les communications qu’elles ont établies avec leurs clients et prospects dans certains cas.

Communiquez en direct avec vos clients

D’une manière générale, Twitter permet de parler de soi, mais également de voir ce que les autres peuvent dire sur vous. C’est également un outil pertinent en termes de communication directe avec les clients, relations et prospects, puisqu’il permet d’avoir de courtes conversations et peut donc être utilisé comme une sorte de plateforme de questions/réponses.

Ne passez plus à côté de l’opportunité de toucher un large public. Redorez votre image et développez votre valeur ajoutée en utilisant correctement Twitter !

L’entrepreneure qui innove dans les relations presse

Barbara Ouvrard est fondatrice de l’agence RP Hic et nunc. Portrait d’une femme de courage qui malgré les difficultés de l’aventure entrepreneuriale, a su innover dans son métier avec passion.

« Créer des liens entre les gens, c’est finalement ce qui m’anime dans mon travail depuis douze ans ». Barbara Ouvrard, 39 printemps et fondatrice de l’agence de relations presse Hic et nunc a une philosophie : travailler en restant fidèle à ses valeurs.

Après des études de communication à l’École supérieure de commerce de Rouen de 1995 à 1998, la future entrepreneure décroche un poste d’attachée de presse à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Ile-de-France (CCI) en 2003. Également passionnée de journalisme, elle pige à côté pour différentes publications liées au monde de l’entreprise comme le magazine de la CCI et Courrier Cadres. « Mon travail à la CCI m’a passionné. Ce fut l’occasion de découvrir de nombreux entrepreneurs fabuleux » se souvient Barbara Ouvrard, qui assure être une enthousiaste de nature. « L’entrepreneur et écrivain Philippe Bloch m’a encouragée à lancer ma boîte. Il est devenu mon mentor, mon associé de cœur jusqu’à aujourd’hui. Je lui suis très reconnaissante. »

Elle termine son contrat à la CCI en décembre 2003. Peu après, elle décide de perfectionner sa connaissance du monde des médias via un cursus d’un an au Centre de formation des journalistes (CFJ). Parallèlement, en janvier 2004, elle fait le pas de l’entrepreneuriat en lançant sa propre agence de relations presse avec un concept singulier.  Elle explique : « Lorsque je me déplaçais dans les rédactions, j’ai bien souvent entendu les journalistes se plaindre des attachés de presse, arguant que ces derniers ne leur proposaient jamais de sujets pertinents. Ayant la double casquette, je me suis dit qu’on pouvait arriver à faire travailler les deux métiers en bonne intelligence. Hic et nunc était né. »

Hic et nunc, qui signifie en latin « ici et maintenant », est une agence RP proposant à ses clients des contenus pensés par et pour les journalistes. Selon l’entrepreneure, le but est d’aller plus loin que le marketing et la communication en permettant aux entreprises de prendre position sur des sujets d’actualité. L’équipe de l’agence est composée de deux attachés de presse, trois journalistes, un webmaster et Barbara elle-même. Mais l’entrepreneure, qui a ses convictions, prévient : « On souhaite rester une structure à taille humaine. Mon but n’est pas de devenir une grosse agence. Dans l’équipe, on se considère comme des artisans de la communication et de l’information. On entretient une relation de proximité avec le client. Notre première motivation n’est pas le gain mais plutôt l’envie, le désir de faire un travail de qualité. »

12 ans après sa création, il semblerait que cette culture de travail ait permis à Hic et nunc d’être rentable. Mais cela ne s’est pas fait sans embûches, comme le confie sa fondatrice : « Il y a six ans, un important client nous a plantés, ce qui a placé l’agence au bord de la faillite. Il a fallu trouver des solutions. En persévérant et avec l’aide d’amis entrepreneurs, on a réussi à s’en sortir. Je crois que la clé dans l’entrepreneuriat est de préserver son étonnement, sa joie, sa passion et ceci, peu importe les obstacles. » Une belle leçon à retenir !

L’entrepreneure qui vous libère des tâches administratives

Fort de ses quinze années dans l’assistanat de direction, Dorothée Courteuge, 36 ans, a lancé LYDD consulting, une société qui aide les entrepreneurs dans leurs tâches administratives. Portrait d’une artiste de l’entrepreneuriat.

« J’adore remplir des formulaires administratifs tout comme je suis une passionnée d’art et d’écriture ! ». Dorothée Courteuge possède le talent des gens qui, les pieds sur terre, n’oublient pas de regarder les étoiles. Paradoxe ? Assurément, non. Plutôt une force, un talent que l’entrepreneure a su développer au fil des expériences professionnelles, avec leurs lots de satisfactions et de « galères ».

Une assistante de gestion globe-trotteuse

Regard pétillant, elle démarre son récit, ponctuant ses phrases de son sourire communicatif : « Adolescente, j’étais déjà intéressée par l’administratif des entreprises. Au sortir du bac en 1999, je me suis lancé dans un BTS d’assistante de direction en alternance. Une première expérience professionnelle qui m’a lancée dans ma carrière. » Diplôme en poche en 2001, elle souhaite concilier son envie de travailler et de voyager. Elle part s’installer à Londres où elle occupe un poste de manager de réception. De retour en France un an et demi plus tard, la jeune femme multiplie les expériences en tant qu’assistante commerciale et administrative, principalement en mission d’intérim ou en CDD. Elle confie à ce propos : « Ces contrats à durée déterminée m’ont permis d’observer toutes les facettes de la gestion des entreprises. De l’assistance comptable à la RH, en passant par l’aspect logistique ou commercial. Je suis un peu devenue un caméléon de la gestion (rires) ! »

Cette polyvalence lui permet de voyager encore. Elle passe huit mois en Nouvelle-Zélande entre septembre 2005 et avril 2006. En plus d’approfondir son expertise, elle devient bilingue, ce qui lui servira dans sa future activité. Après un retour en France et un autre voyage en Australie, Dorothée se réinstalle définitivement à Paris en janvier 2011.

Rampe de lancement

Grâce à son bagage professionnel bien rempli, elle occupe des postes à responsabilité en tant qu’office manager et assistante de direction jusqu’en décembre 2013. Elle commente : « A côté de la gestion administrative que je connaissais déjà, ces opportunités furent l’occasion de découvrir la formation des employés en entreprise. J’ai trouvé cela passionnant. Et puis j’ai réalisé que je pouvais accomplir toutes ces tâches en tant qu’indépendante et proposer un service utile pour les entrepreneurs issus des TPE et PME. LYDD était né. »

« Libérez vous de l’administratif ! »

Avec 1000 euros prêtés en « love money », elle lance LYDD consulting en décembre 2013. Le principe est simple : aider les petites structures (artisan, commerçants, start-ups, profession libérale, etc.) dans leur gestion administrative et comptable. Elle précise, le ton énergique : « Cet aspect est bien souvent problématique car il prend beaucoup de temps et demeure complexe au regard des normes appliquées aux entreprises en France. Mal géré, l’administratif peut conduire certaines boîtes au bord du gouffre, ce qui selon moi, est vraiment dommage. En tant que militante de la simplification, je voulais aider à remédier au problème ! »

Succès au rendez-vous

Dès son lancement, l’offre de LYDD rencontre un beau succès, permettant à la start-up de créer son site web et d’obtenir l’agrément nécessaire pour être reconnue comme organisme de formation. A côté de ses missions de conseil, Dorothée Courteuge peut désormais donner des cours de gestion. « Une grande source de satisfaction pour moi. Depuis longtemps, j’aspirais à développer ma fibre pédagogique », s’enthousiasme l’entrepreneure.

Sept jours sur sept

Mais tout cela n’est pas arrivé en claquant des doigts. Seule au commande de son vaisseau entrepreneurial, elle travaille presque sept jour sur sept et a dû acquérir sur le tas des compétences en marketing et communication. Elle aspire une gorgée de café et ajoute: « Après quinze ans de salariat, il n’est pas si aisé d’enfiler le costume d’entrepreneure. Il faut se débrouiller seule et faire la femme orchestre (rires). Mais je n’ai pas de regret. Cette vie trépidante, je l’ai choisie. Quand vous avez un chef d’entreprise qui vous remercie d’avoir sauvé sa boîte en réglant un imbroglio administratif, vous vous dîtes, whaouh, mon métier a du sens. C’est ma plus grande satisfaction au-delà des questions d’argent. »

La tête dans les étoiles

Si Dorothée Courteuge est très prise par son travail, elle met un point d’orgue à sortir avec ses amis, voir des expositions, des pièces de théâtre et des concerts. Plutôt nocturne en général, elle prend aussi le temps de développer sa sensibilité artistique : la lecture de romans et surtout l’écriture. Elle précise, philosophe : « C’est une autre partie de moi, ma manière de m’évader dans le tumulte du quotidien. Cette capacité à penser l’abstrait est totalement liée à mon travail très concret. Cela nourrit les relations humaines que j’entretiens avec mes clients. Quelque part, je considère la vie un peu comme une oeuvre d’art. »

Des idées plein l’esprit

Pour le futur de LYDD, Dorothée concentre ses efforts sur deux axes de développement. En septembre prochain, elle va lancer plusieurs « box » proposant des heures de consulting pour les jeunes entrepreneurs, les artisans et commerçants ou les professionnels libéraux. Elle envisage aussi de prospecter des entreprises étrangères souhaitant s’installer en France et ayant besoin d’un correspondant local bilingue pour toutes leurs tâches administratives.

Elle termine son café, esquisse son sourire légendaire et conclut : « L’entrepreneuriat est une aventure humaine avant tout. C’est peut-être ça qui me drive au quotidien malgré les challenges. D’ailleurs, en parlant de défis, j’aimerais bien faire de la radio et faire des chroniques sur mon métier d’entrepreneure. Et aussi aller dans les écoles pour montrer aux jeunes que c’est une voie professionnelle épanouissante ! » Dorothée Courteuge ou comment devenir une entrepreneure inspirante.

L’entrepreneur pionnier de la location de mobilier en France

Guillaume Legros a lancé SeMeubler.com, un site de location de mobilier pour courte durée. Portrait d’un ancien ingénieur devenu passionné de l’entrepreneuriat.

A tout juste 30 ans, Guillaume Legros, cofondateur du site SeMeubler.com est un challenger dans l’âme. Après des études d’ingénieur à l’UTC de Compiègne entre 2006 et 2009, il continue sa formation en passant par un master spécialisé en finance à l’école de commerce ESCP Europe à Paris. Diplômé en 2011, il commence à travailler dans le conseil en fusion et acquisition. Et puis un jour, lui vient le déclic de l’entrepreneuriat : « J’avais envie de passer de l’autre côté du miroir, me confronter au marché. Logiquement, l’envie d’entreprendre m’est venue. Lors d’un stage aux États-Unis, j’ai découvert la location de meubles pour courte durée. Ce genre de service existe depuis 30 ans là-bas. Il y avait quelque chose à lancer chez nous. »

Il lance en 2015 le site SeMeubler.com « Nous sommes notamment passés par une recherche de fonds. Nous avons réussi à réunir 170 000 euros de Love Money. L’autre partie a été rassemblée via des prêts bancaires » explique Guillaume Legros. Avec son ami de dix ans, François Leportier, lui aussi ingénieur de formation et consultant achat, il lance officiellement SeMeubler.com en février 2015. Le principe de ce service est simple : proposer à la location mensuelle des meubles, des appareils électroménagers et des appareils électroniques. Le tout, accompagné d’un service de livraison efficace (48h en Île-de-France et une semaine maximum en province), un service de montage du mobilier sur place et d’entretien pendant toute la durée du contrat (d’un mois à trois ans maximum).

« Après un an d’existence, SeMeubler.com a connu un bon démarrage. Le nombre de nos clients augmente chaque mois et nous avons loué près de 5 000 pièces de mobilier à travers la France mais aussi en Suisse, Belgique et Luxembourg » confie l’entrepreneur. Il vise un chiffre d’affaires d’un million d’euros pour fin 2016.  SeMeubler.com compte pour l’instant cinq collaborateurs et des prestataires extérieurs pour les livraisons. Mais des recrutements sont prévus pour s’adapter aux volumes de commandes grandissant. Si tous ces signaux économiques s’avèrent encourageants, Guillaume Legros ne cache pas le challenge auquel il fait face au quotidien : « On ne compte pas nos heures. Il faut savoir être multi-casquette et cela fait des journées à rallonge. Mais il faut relativiser, c’est toujours comme ça lorsqu’on lance une boîte. » Pour le jeune entrepreneur, la clé pour y arriver consiste à bien s’organiser dans ses tâches, savoir déléguer et prendre du recul sur son business. Ce qui permet de trouver des nouvelles idées pour l’améliorer. « Dans ce business, il faut être attentif au paiement de ses mensualités, à la bonne gestion des stocks et à la satisfaction constante du client. Tout en n’oubliant pas de prendre du plaisir, bien sûr ! » conclut-il.