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20 applications professionnelles pour gagner du temps

En tant qu’entrepreneur, vous êtes à la recherche de solutions gain de temps, dans tous les domaines. Nous vous proposons ici une sélection des vingt meilleures applications professionnelles pour gagner du temps, pour vous permettre de l’économiser, et le consacrer à d’autres activités.

1. Office 2+

Cette application vous propose un tableur et un logiciel de traitement de texte, pour donner à votre smartphone les mêmes fonctionnalités qu’un ordinateur, et vous permettre de travailler avec confort, y compris en déplacement. Une bonne astuce gain de temps.

2. Any.DO

Une application vous permettant de lister les tâches à réaliser en les priorisant est un indispensable pour un entrepreneur. Celle-ci offre une ergonomie très séduisante et une facilité d’utilisation vous permettant de gagner un temps précieux.

3. Spark

Cette petite application gratuite permet de gérer une « inbox » contenant l’ensemble des messageries dont vous voudrez bien lui confier la gestion : Yahoo, Exchange, Outlook, Gmail… Pratique !

4. iTimeSheet

Grâce à cette application, vous pouvez facilement saisir les activités de la journée et celles de vos collaborateurs. Vous pourrez ainsi suivre le temps consacré à chaque projet et à chaque tâche, et ainsi optimiser votre gestion du temps. Cette application permet un réel gain de temps, pour 3.59€ seulement.

5. Free Your Mind

Si vous êtes déjà adepte du mindmapping, cette application vous séduira immédiatement. Si vous n’êtes pas encore converti, téléchargez cette application, qui vous permet d’organiser vos idées et vos projets de façon claire et organisée. Fini les notes indéchiffrables sur un carnet, cette application vous offre une vision clarifiée des projets.

6. Scanner Pr

Si vous êtes régulièrement en déplacement, et que vous avez souvent besoin de scanner des documents pour les transmettre, cette application vous permet de numériser très simplement et très rapidement tous vos documents, uniquement à partir de l’appareil photo de votre smartphone. L’application, qui coûte 2,69€, est disponible sur l’Apple Store.

7. ImprimEnvoi

Encore une fois, cette application est conçue pour les personnes de déplaçant régulièrement. Elle vous permet de vous connecter simplement par Wifi à l’imprimante la plus proche, pour pouvoir imprimer vos documents. Coût de cette application: 4.49€.

8. Orb.com

L’application Orb.com vous permet d’accéder très simplement à l’ensemble des fichiers stockés sur votre ordinateur. Vous n’avez donc plus besoin d’emmener votre PC partout, et vous accédez très rapidement aux documents dont vous avez besoin.

9. Rehearsal

Si vous êtes amené à faire des présentations orales pour des discours, cette application vous permet de taper votre texte, et ensuite de le mettre en page pour pouvoir le lire pus facilement le jour J. Vous pouvez également répéter votre prestation grâce à sa fonction enregistreuse.

10. Analytics

Cette application, proposée uniquement sur Android, vous permet de suivre la fréquentation de votre site Web, pour vous adapter à votre cible de consommateurs.

11. Mention

Dans un domaine proche de l’application précédente, Mention vous permet de suivre très facilement depuis votre smartphone ou votre tablette la réputation de votre marque sur le Net. Une application utile pour cibler votre prochaine campagne publicitaire.

12. Sunrise

C’est l’outil indispensable pour organiser votre journée et vos rendez-vous. Sunrise est un exemple d’agenda connecté, offrant de nombreuses fonctionnalités set une réelle ergonomie.

13. CamCard Lite

Le temps des cartes papier, stockées dans un porte-cartes est révolu. désormais cette application scanne pour vous les contacts et les stocke, pour vous permettre de les retrouver toutes au même endroit.

14. Factures Faciles

Editez vos factures directement depuis votre smartphone grâce à cette application bien pensée et facile d’utilisation.

15. Hangouts

Cette application va vous permettre de passer des appels et envoyer des messages très facilement, pour ne plus perdre de temps avec ces fonctionnalités.

16. AroundMe

Cette application vous permet de prendre connaissance très rapidement de l’environnement qui vous entoure: magasins, professionnels, etc. Une application indispensable quand on part négocier un contrat par exemple.

17. Currency si vous exportez à l’étranger

Trouvez tous les taux de change en un seul et même endroit grâce à cette application indispensable pour gagner du temps si vous exportez à l’étranger.

18. MindTools

Cette application vous propose près de 900 fiches pour acquérir de nouvelles connaissances. Mettez ainsi à profit votre temps libre pour apprendre rapidement et simplement.

19. EcrireEnMarchant

Pour cette application, tout est dans le titre. Un vrai gain de temps, en toute sécurité

20. TVA Calc

Pour vous éviter les fastidieux calculs du montant de la TVA, cette application vous permet de déterminer très facilement son montant.

David Bowie : découvrez l’entrepreneur avisé derrière la star du glam rock

La disparition de David Robert Jones, plus connu sous son nom de scène de David Bowie, a soulevé une émotion mondiale, et les médias se sont empressés d’évoquer sa discographie, voire sa filmographie. Bien peu cependant ont souligné que le créateur excentrique de Ziggy Stardust ou Aladdin Sane était également un businessman avisé, à l’inverse de nombre de rock stars…

Un pionnier de la titrisation

David Bowie, contrairement à beaucoup de ses confrères comme par exemple les Beatles, a gardé le contrôle des droits de ses disques, ce qui lui a permis en 1997 de lancer un produit financier pour le moins original : il a en effet émis des obligations d’une maturité maximale de dix ans gagées sur les droits musicaux à venir de son catalogue discographique ! Cette titrisation n’était pas destinée à financer son train de vie, mais à disposer d’une force de frappe financière pour les investissements qu’il envisageait.

Les investisseurs ayant souscrit les 55 millions de dollars de cet emprunt atypique ont sans doute eu des sueurs froides lorsque les Bowie Bonds, comme on les surnomma, virent leur notation financière dégradée et furent rétrogradés par Moody à la note immédiatement supérieure à celle des obligations pourries (junk bonds), le déclin du marché musical dans les années 2000 minant la confiance en ces obligations. Malgré cela, les obligations furent remboursées rubis sur l’ongle à leur terme prévu en 2007, et les investisseurs qui ont su ne pas paniquer ont certainement fait une meilleure affaire que les investisseurs en subprimes, titres pourtant mieux notés alors !

Un investisseur avant-gardiste

David Bowie a été l’un des premiers artistes à proposer le téléchargement de ses titres, anticipant ainsi le spectaculairement développement de la musique dématérialisée : l’album Hours étant ainsi proposé en téléchargement légal et payant dès 1999 !

Il est permis de supposer que cette présence précoce sur ce marché de la musique en ligne lui a permis de gagner en visibilité auprès des nouvelles générations, parmi les premières à adopter ce nouveau mode de consommation, et de devenir un artiste trans-générationnel, dont les expositions rétrospectives ont été visitées aussi bien par les fans de la première heure désormais seniors que par les adolescents.

Ce pionnier de l’internet a développé également des projets novateurs, investissant dans une banque en ligne, la Bowie Bank, et dans un fournisseur d’accès, le Bowie Net, deux tentatives qui firent long feu (le service Bowie Net, lancé en 1998, fut ainsi définitivement fermé en 2006).

Un bel héritage

Les héritiers de David Bowie toucheront les droits sur l’ensemble de sa discographie, y compris l’ultime album Black Star sorti deux jours avant sa mort, jusqu’en 2086. Si la carrière musicale posthume de David Bowie est aussi réussie que celle de Michael Jones, cela représentera un joli pactole pendant quelques années !

Les investissements avisés du chanteur lui ont permis également d’accumuler une fortune personnelle qu’un journal britannique estimait à 135 millions de livres sterling (soit environ 180 millions d’euros), qui seront partagés entre ses héritiers – il s’agit a priori de sa veuve et de ses deux enfants, sauf disposition testamentaire particulière, mais le droit anglo-saxon autorise une plus grand liberté de dévolution que le code civil français.

L’importance des lieux atypiques pour réaliser ses événements business

Dans le cadre de l’événementiel d’entreprise, le choix d’un cadre atypique peut optimiser la communication et la promotion d’un produit ou d’un service. Bénéficiant à la fois au personnel présent et à l’image de marque de l’entreprise, un lieu insolite est bénéfique à tout point de vue. Comment choisir un lieu atypique pour réaliser un événement business dans des conditions optimales et comment sélectionner les endroits les plus judicieux ?

Valoriser son entreprise et son image de marque avant tout

Soirées corporate, séminaires et réunions, campagnes de marketing, de nombreux lieux extérieurs à l’entreprise sont propices à une organisation événementielle spécialisée. Quels que soient la taille et l’effectif d’une entreprise, une communication idéale passe en effet par le choix d’un lieu qui sort de l’ordinaire. Afin de valoriser une image de marque et obtenir les suffrages de la clientèle, un lieu peu commun apporte à moindres frais de nombreux avantages. Dans le cadre d’une relation publique ou pour le lancement d’un nouveau produit ou service, le choix d’un endroit spécialisé permet d’obtenir une campagne marketing optimale. Un monument historique comme un château, un hôtel particulier ou un lieu qui bénéficie d’une notoriété nationale seront alors un choix privilégié pour valoriser son entreprise. À l’inverse et dans le cadre d’une communication plus orientée nouvelles technologies numériques, un loft modulable, une péniche, un restaurant à la mode ou une soirée se déroulant dans un cadre chic seront plus appropriés.

À chacun son événement spécialisé

Paris et les plus grandes agglomérations de l’hexagone accueillent bon nombre d’endroits mythiques qui peuvent être loués le temps d’une soirée ou d’un week-end. De nombreux lieux propices à l’organisation événementielle sont ainsi facilement accessibles, avec l’avantage de recourir aux services de professionnels. Fournissant alors des services et prestations sur-mesure de l’accueil à l’organisation de repas et d’animations, ces spécialistes de l’événementiel sont à privilégier. Sortir des sentiers battus et organiser une réunion, un congrès ou un séminaire, constituent des solutions de choix pour casser la routine du personnel et des participants et apporter une motivation supplémentaire aux salariés.

Choisir des lieux qui sortent de l’ordinaire

En dehors des hôtels dont le cadre est maintes fois revu, le choix d’un nouveau lieu se doit également de coller à l’image de l’entreprise. Secteur traditionnel ou plus moderne, le lieu atypique doit pouvoir être choisi en fonction de l’image que l’entreprise envisage de projeter aux clients et collaborateurs. Modernes et à la mode, les lieux destinés aux sports de montagne ou aux activités physiques apportent un dynamisme non négligeable. Pourquoi en effet ne pas envisager une sortie à la montagne ou encore une rencontre sportive. Pour ce faire, le parc d’affaires de l’Olympique Lyonnais, avec 8000 m2 d’espaces réceptifs, organise conventions, séminaires et réunions d’entreprise. Véritable espace de vie destiné aux professionnels, le Parc OL constitue alors un accélérateur de business optimal.

Des lieux insolites pour tous les budgets

Créateur de lien visant à renforcer et souder les salariés entre eux, le lieu atypique profite à tous les collaborateurs. Adaptés à tous les budgets, les endroits insolites peuvent être sélectionnés en fonction de nombreux facteurs. Les entreprises dont le chiffre d’affaires est important peuvent alors choisir l’étranger, comme ces multinationales qui organisent leurs événements à Dubaï dans la plus haute tour du monde, dans un phare aux Pays-Bas ou encore dans un hôtel de sel en Bolivie. Les plus petites entreprises possèdent néanmoins un choix non négligeable comme le Grand Palais parisien, le cadre naturel du Pic du Midi ou encore les studios de cinéma Europa Corp.

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Virus, malware, bot, trojan, qu’est-ce que c’est ?

Un malware est un logiciel malveillant qui s’infiltre dans un système informatique afin de le perturber. Il peut permettre aux pirates de voler des informations confidentielles, prendre le contrôle d’un ordinateur, espionner son propriétaire ou le rediriger vers certains sites Internet, bloquer l’accès à d’autres sites, voire même lui soutirer de l’argent. On trouve de nombreux types de malwares: virus, trojan (chevaux de Troie), worms (vers), botnet, etc…

Un virus est un type de malware qui va infecter tous les fichiers de votre ordinateur. Les virus se multiplient et se propagent en infectant d’autres logiciels installés sur votre système informatique, allant même jusqu’à se propager à d’autres ordinateurs. Après avoir infecté un ordinateur, ils peuvent corrompre ou supprimer des données du système et ainsi perturber gravement son fonctionnement. Ils se répandent généralement par Internet, mais aussi par tout moyen d’échange de données (si vous branchez une clef usb contenant un logiciel infecté à ordinateur et que vous lancez ensuite ce logiciel, le virus se propagera alors dans votre système).

Un ver, ou worm, est un malware qui profite d’une faille d’une application pour se répandre dans votre ordinateur depuis Internet (via un email, ou un partage de fichiers par FTP par exemple). Contrairement au virus qui n’existe pas sous forme de fichier et qui a besoin d’un logiciel de support pour infecter un système, le ver est un fichier exécutable autonome qui se propage très facilement.

Les trojans, ou chevaux de Troie, permettent à un pirate de contrôler à distance l’ordinateur infecté et de récupérer ainsi les données personnelles de son propriétaire. Un trojan est un programme nuisible qui s’installe dans un programme sain. Une fois ce programme exécuté, l’ordinateur est infecté. Il ne se multiplie pas mais se sert des failles de sécurité du système d’exploitation de l’ordinateur pour ouvrir des ports de la machine et ainsi permettre au pirate de s’y introduire par le réseau. Les pirates se servent des adresses IP pour introduire leurs trojans.

Un botnet est un réseau d’ordinateurs infectés et contrôlés à distance par un pirate grâce à un malware. Certains botnets peuvent être composés de plusieurs millions d’ordinateurs infectés. Les pirates utilisent généralement les emails ainsi que les failles de certains sites de téléchargements pour propager leurs malwares.

Comment protéger son site ?

Si votre site fait l’objet d’une attaque, il sera placé sur la liste noire des principaux moteurs de recherche. Lorsque vos visiteurs se connecteront à votre site, un message d’avertissement leur indiquera qu’il est infecté. En ne protégeant pas votre site, vous risquez très gros: disparition des moteurs de recherche, perte de clients, de notoriété et de chiffre d’affaires, etc…

SiteLock est un système anti-malware qui permet de détecter les menaces visant votre site Internet et de protéger les visiteurs. En plus de protéger votre site, c’est un gage de confiance et de sécurité pour vos visiteurs. Le Sceau de sécurité SiteLock indique à vos visiteurs que votre site est sécurisé et qu’ils ne risquent rien.

En effectuant des balayages antivirus des applications et des réseaux, SiteLock surveille votre site afin de détecter les tentatives d’intrusion. Il recherche toutes les vulnérabilités du site et envoie au propriétaire des avis à la moindre activité suspecte. Tous les fichiers de site web sensibles aux menaces sont balayés et scrutés quotidiennement par SiteLock afin de détecter la moindre vulnérabilité. Le réseau est lui aussi protégé par SiteLock afin de sécuriser les bases de données.

SiteLock est un outil complet de sécurité de site web qui protègera votre site, votre réseau et votre entreprise. Il s’agit d’un des services de sécurité en ligne les plus complets qui soient actuellement offerts sur le marché. En cas d’infection, SiteLock permet d’identifier rapidement le problème et de procéder facilement à la restauration.
Contrairement à la plupart des systèmes de sécurité de site web, SiteLock examine en profondeur les fichiers .css, les fichiers .js, les fichiers .jpg, png, etc.., qui sont généralement la cible des pirates et sont donc fortement exposés aux menaces.

Cependant, SiteLock ne permet pas à lui seul de sécuriser entièrement votre site puisqu’il ne fournit pas de cryptage SSL. Le protocole HTTPS apportera à votre site une sécurité supplémentaire et non négligeable. Il s’agit d’une combinaison entre le protocole HTTP et le protocole SSL/TLS, qui permet d’encrypter les communications et qui empêche les pirates de lire les paquets qu’ils interceptent sur le réseau. Ce certificat permettra notamment d’éviter qu’un pirate se fasse passer pour le serveur avec lequel vous voulez communiquer en confirmant que la clé publique avec laquelle vous encryptez vos données correspond avec le destinataire désiré. Contactez votre hébergeur pour savoir comment installer vos certificats ou configurez vous-même le serveur HTTP pour utiliser le certificat.

Les bonnes pratiques

Sécuriser son serveur. Procédez régulièrement aux mises à jour ainsi qu’à une veille constante sur les nouvelles menaces via l’analyse des fichiers logs de votre serveur. Utilisez des applications de sécurité de type mod_security for apache. Supprimez les extensions inutiles sur les serveurs apache et Microsoft. Restreignez au maximum les permissions et privilèges et vérifiez régulièrement tous les accès utilisateurs, en prenant bien soin de supprimer tous ceux qui ne sont pas utilisés. Installez les fichiers et les scripts de votre site (ou bien l’application web) sur des partitions différentes de celles où sont installés les fichiers système de système d’exploitation du serveur. Enfin, ne donnez l’accès distant à l’administration des serveurs que via des tunnels cryptés et sécurisés.

Comment détecter la présence d’un trojan ?

La présence d’un trojan est assez simple à détecter. Si votre modem, la carte réseau, le disque dur ou même la souris semblent fonctionner de manière anormale, il y a alors de fortes chances que votre ordinateur soit infecté. De même, si votre ordinateur se met à planter régulièrement, ou que certains programmes s’ouvrent sans action de votre part, il est fort probable que vous ayez affaire à un trojan.

Comment éliminer un trojan ?

Pour se débarrasser d’un trojan, votre antivirus ne suffira pas. Il vous faudra télécharger des petits programmes tels que Adwcleaner ou Spybot pour les détecter et les supprimer de votre système. Ces programmes sont gratuits et très efficaces.

Comment se protéger contre les trojans ?

L’installation d’un firewall, également appelé pare-feu, sur votre ordinateur est le meilleur moyen de se protéger contre les trojans. Ce programme filtrera les communications qui entrent et sortent de votre ordinateur. Des firewalls tels que ZoneAlarm Tiny personal firewall sont très performants tout en étant gratuit. Pour vous assurer du bon fonctionnement de votre système, effectuez des contrôles réguliers avec Adwcleaner ou Spybot et nettoyez votre ordinateur avec des programmes tels que CCleaner.

L’entrepreneur devenu maître dans l’art de la vidéo

A la tête d’UbiCast depuis plus de sept ans, Tanguy Yu a compris que la vidéo représentait une solution d’avenir.

Après avoir vécu aux Philippines, en Australie et aux Pays-Bas pendant sa jeunesse, Tanguy Yu arrive en France en 2002, à l’âge de 18 ans. Il suit une classe préparatoire économique et intègre Télécom Management Sud Paris deux ans plus tard. Il rêve de monter sa propre boîte. « J’ai toujours possédé un aspect créatif et l’entrepreneuriat représentait pour moi l’ultime expression de la créativité » analyse Tanguy.

Au cours de sa deuxième année, Tanguy participe à un concours interne de création d’entreprise avec son ami Florent Thiery, étudiant sur le même campus. Ils ont l’idée de développer un système qui permet d’enregistrer et de streamer de la vidéo sur internet. « L’objectif était de permettre aux dirigeants de salles de concert ou de boîtes de nuit de diffuser leur soirée en direct sur la toile » se souvient Tanguy. Leur projet est validé par un jury d’experts et les jeunes hommes deviennent lauréats du concours. Une récompense qui leur permet d’intégrer l’incubateur de l’école en septembre 2007. Leur entreprise voit le jour un mois plus tard sous le nom d’UbiCast.

L’année d’après, ils remportent le concours national d’innovation organisé par l’Agence Nationale de la Recherche et Oséo. Ils reçoivent alors une subvention de la part de l’État qui leur permet d’investir dans la Recherche & Développement.

Les fondateurs font évoluer leur idée initiale et UbiCast se fait progressivement une place dans le secteur de l’autoproduction de vidéo. La société fournit à ses clients du matériel de fabrication de vidéo et des logiciels de gestion et de diffusion de contenu. Ils s’aperçoivent très vite que les salles de concert n’ont pas le budget nécessaire pour investir dans ce type de matériel. Cependant, il demeure parfaitement adapté pour des présentations, qu’elles soient liées à des formations en entreprise ou à des cours à l’université. « Cette idée nous est venue en discutant avec trois acteurs travaillant dans trois secteurs différents. Ils recherchaient tous le même produit : un système qui permet d’enregistrer du contenu et de le diffuser. Ce n’est qu’en septembre 2009 que les deux amis lancent leur activité commerciale. « Il nous a fallu deux ans pour fabriquer la solution. Et encore, ce n’était qu’un prototype » explique Tanguy. Aujourd’hui, l’entreprise connaît une croissance exceptionnelle. Elle double son chiffre d’affaires tous les ans depuis quatre ans. En 2013, les fondateurs se lancent sur le marché international en développant leur activité dans huit pays dont l’Irlande, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. Ils ne comptent pas s’arrêter là puisqu’ils envisagent de devenir le leader européen du secteur d’ici 2016.

Malgré ces bons résultats et la portée internationale de son entreprise, Tanguy ne délaisse pas son école pour autant. Il est aujourd’hui coach pour deux entreprises présentes au sein de l’incubateur. Un entrepreneur au service des entrepreneurs. C’est tout à son honneur !

L’impact du CES de Las Vegas sur la popularité de nos start-up numériques

Le CES de Las Vegas 2016, qui se déroule du 6 au 9 janvier, est comme tous les ans l’événement incontournable des inventions numériques. Quel impact aura-t-il alors sur les start-up françaises naissantes ?

200 entreprises françaises au CES 2016

Si les Etats-Unis semblent détenir le monopole des inventions High-Tech, le sommet prochain du CES indique la présence massive des entreprises françaises. En effet, face aux 50 exposants allemands et aux 60 exposants anglais, les chiffres indiquent que la France sera présente avec 200 entreprises. Un chiffre conséquent qui annonce l’avenir fleurissant de notre pays dans ce secteur technologique en grande évolution.

Le CES : l’assurance d’une meilleure visibilité médiatique

Le CES de Las Vegas détient une réputation internationale dans le domaine du numérique. La seule présence des entreprises françaises à ce sommet leur garantit une authenticité affirmée aux yeux du monde entier. Le jury du CES, composé de 60 experts, a ainsi attribué un Award à plus de 40 entreprises françaises pour leurs produits innovants dont :

-Luminion d’Ubiant et Hydrao dans la catégorie « Technologie pour un monde meilleur »
-3D Rudder dans la catégorie « Gaming »
-Ily d’Insensi dans la catégorie « Technologies accessibles »
-Enko Running Shoes d’Enko dans la catégorie « Sport, Fitness & Biotech »
-MyECG de Visiomed – catégorie « BioTech »

Ces Awards donnent le ton et accordent à la France une place prépondérante dans 30 catégories différentes. Encore une preuve que notre pays excelle dans le numérique, avec des compétences aussi spécialisées que diversifiées. Les dirigeants à la tête des entreprises récompensées peuvent désormais bénéficier d’une visibilité inégalable aux yeux de la presse. Ainsi, ils pourront présenter leurs produits au cours du CES Unveiled de Las Vegas qui se donne à voir comme une avant-première exclusive des nouvelles technologies mondiales.

Les secteurs où la France cartonne

Après le succès planétaire des Smartphones permettant de connecter les populations du monde entier, une nouvelle tendance s’affirme en connectant les objets de la vie quotidienne. Désormais, les produits de la domotique seront gérables à partir d’un téléphone portable dit intelligent. Dans ce sommet de Las Vegas, La France s’est quant à elle démarquée dans 2 domaines :

-le domaine militaire : Ce secteur en grande expansion aux Etats-Unis est aujourd’hui soumis à une grande réglementation. Ce sommet met alors l’accent sur la création des drones devenus incontournables dans le domaine militaire moderne. L’entreprise française Parrot se présente alors comme un exemple à suivre pour plusieurs start-up françaises œuvrant dans ce domaine.

-le domaine de la santé : Le CES met aussi l’accent sur l’importance croissante de la santé numérique. Dans ce domaine, c’est Withings qui apparait comme la start-up française de référence. Plus que jamais, le secteur médical est descendu de son piédestal et devenu accessible grâce à des applications mobiles. La start-up Honestica annonce une réussite certaine de la santé numérique en France.

Ces entrepreneurs un peu farfelus

Parfois la folie douce et l’originalité sont récompensées dans le monde de l’entreprise. De nombreux entrepreneurs un peu décalés ont fait de leur créativité et de leurs idées originales, un véritable savoir-faire récompensé par le succès. Qui sont alors ces personnages audacieux et farfelus reconnus pour leur imagination créatrice ?

Richard Branson et Virgin

Reconnu depuis des décennies pour son grain de folie et son audace, le fondateur de la multinationale aux 20 milliards de chiffre d’affaires n’a pas hésité à faire de son personnage la vitrine de son groupe. En véritable communicant, l’aventurier n’a ainsi pas hésité à traverser la Manche en kitesurf en 2012 ou encore à traverser l’Atlantique en ballon gonflable. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Richard Branson s’attaque dorénavant aux voyages dans l’espace via sa filiale Virgin Galactic.

Dmitri Itslov le milliardaire russe

Âgé de 33 ans l’oligarque russe et magnat des médias, Dmitri Itslov, est depuis toujours fasciné par la science-fiction. C’est en visionnant Avatar, le film à succès de James Cameron, que l’entrepreneur a décidé de financer ni plus ni moins qu’un programme de recherche visant à créer un hologramme doté d’une intelligence artificielle. Baptisé Initiative 45, le projet du russe un peu fou a pour ambition future le développement du transfert de la personnalité d’un être humain dans un hologramme entièrement créé artificiellement. Cet avatar suscite alors l’enthousiasme de nombreux neurologues et roboticiens internationaux.

Les martiens et Craig Venter

Véritable icone vivante pour les ufologues, le biologiste américain et pionnier du séquençage ADN Craig Venter, travaille depuis 2010 sur un projet révolutionnaire avec sa société Synthetic Genomics. Selon celui-ci il serait en effet possible de recréer de l’ADN de martien en laboratoire par le biais d’un décodeur génétique. L’homme d’affaires et pourtant scientifique réputé outre-Atlantique, est cependant pris très au sérieux par la NASA, pour qui il serait possible de développer des vaccins quel que soit le lieu en envoyant les codes génétiques directement sur un lieu précis afin de circonscrire une épidémie.

La vie sur Mars selon Elon Musk

Dans la même optique d’une vision futuriste en collaboration avec les extra-terrestres, l’entrepreneur qui est déjà à l’initiative de projets ambitieux comme le lancement de satellites et le développement de la voiture électrique signée Tesla, se lance dans un nouveau projet. Hyperloop vise en effet à lancer un train à ultra grande vitesse via la technologie du tube sous vide pour établir une colonie sur la planète Mars. Elon Musk qui est pourtant milliardaire, explique vouloir sauver l’humanité et d’après ses calculs cette traversée en direction de la planète rouge ne devrait durer que 6 mois et serait prévue dès 2025.

Jurassic Parc à la portée de tous

Tout comme Steven Spielberg à l’origine de la célèbre quadrilogie Jurassic Parc, le milliardaire australien Clive Palmer a dû garder son âme d’enfant. Après avoir fait fortune dans les mines de pierres précieuses, celui-ci vise maintenant la réalisation d’un parc de répliques de dinosaures, modestement appelé Palmersaurus. Situé dans son pays d’origine, le parc est accessible au grand public et peuplé de près de 160 dinosaures robotisés pour le plus grand plaisir des fans de la franchise à succès. Ne voulant pas s’arrêter là, Clive Palmer envisage dorénavant de créer une réplique exacte du Titanic pour des traversées prévues en 2016 entre Southampton et New-York.

Bilan .PARIS, un an après

L’extension de nom de domaine .PARIS a été lancée en juin 2014. Dans un premier temps réservée à une liste très restreinte de professionnels, l’extension .PARIS avait ensuite été ouverte au grand public en décembre 2014. A peine un après son lancement public, quel premier bilan peut-on tirer ?

Premier Bilan du .PARIS un an après

La Ville de Paris avait déposé son projet de création d’une extension de nom de domaine .PARIS auprès de l’ICAAN (autorité en charge de la gestion des noms de domaine) en 2008. De nombreuses enseignes prestigieuses et emblématiques avaient ensuite été sélectionnées par la Ville de Paris et l’AFNIC (Association française pour le nommage Internet en coopération) afin de promouvoir l’extension .PARIS. Au total, 98 marques et ambassadeurs (Société de la Tour Eiffel, Aéroports de Paris etc…) avaient ainsi pu bénéficier de leur extension .PARIS avant son lancement officiel auprès du grand public. Un lancement prometteur puisque la Ville de Paris, qui gère l’extension .PARIS en régie, recensait pas moins de 11 174 noms de domaines en .PARIS au bout d’une semaine seulement.

Malheureusement, les internautes n’ont pas suivi et n’ont pas pris l’habitude de rentrer leurs adresses en .PARIS dans leur navigateur, continuant à utiliser les extensions génériques .COM et .FR. Premier bilan un après, les enseignes ayant opté pour la nouvelle extension de nom de domaine se plaignent d’un trafic encore trop faible, et qui ne semble pas décoller. Faudrait-il leur rappeler que le trafic d’un site ne dépend pas de son extension mais de la qualité de son contenu ? Google avait d’ailleurs bien confirmé que l’impact de l’extension .PARIS sur le référencement naturel serait neutre.

Fallait-il vraiment acheter le .PARIS ?

Quoi qu’il en soit, le .PARIS était un achat obligatoire pour les marques et enseignes parisiennes souhaitant se protéger du cybersquatting. Malgré un premier bilan mitigé, l’extension .PARIS reste un incontournable pour les enseignes et marques emblématiques de la ville. Et fort heureusement, l’accueil réservé à l’extension .PARIS a été bien différent à l’étranger. D’après le classement Alexa Top 1 million, le site toureiffel.paris fait partie des 80 000 sites les plus visités à travers le monde. Signe que l’extension .PARIS reste une excellente vitrine pour la ville. D’après une étude américaine de l’agence de marketing en ligne Globe runner, l’extension .PARIS arrive tout de même en 8ème position du classement des extensions géographiques en termes de qualité.
La Ville de Paris comptabilise aujourd’hui 21 814 sites utilisant l’extension .PARIS. Pour la ville, qui tablait sur 10 000 sites en .PARIS en 2015, le lancement de l’extension est tout de même un succès et les objectifs ont été atteints.

De nouvelles extensions .PARIS « Premium »

La ville de Paris a également réservé 3247 noms de domaines dits « Premium ». Ces noms de domaine génériques étaient attendus depuis longtemps et sont désormais disponibles aux enchères. Depuis le mois de septembre, il est donc possible d’acquérir en ligne un nom de domaine Premium en .PARIS, du type credit.paris, bar.paris ou encore assurance.paris. Les 153 premiers noms de domaines Premium vendus ont déjà rapporté 60 000 euros à la ville de Paris, qui compte se servir de cette manne pour rembourser à l’AFNIC les frais de lancement de l’extension.

La Ville de Paris et l’AFNIC ont cependant tenu à conserver les droits de certains noms de domaine à forte notoriété, notamment concernant les métiers d’artisans ( boulanger.paris, libraire.paris, charcutier.paris, boucher.paris, etc…). La ville envisagerait d’utiliser ces extensions comme des sortes de labels de qualité.
La Ville de Paris a mis aux enchères 12 noms de domaine Premium .PARIS de catégorie 1, 170 noms de domaine Premium de catégorie 2 et 3065 noms de domaine Premium de catégorie 3. Pour un nom de domaine Premium .PARIS de catégorie 3, les enchères commencent à 250 euros. Pour un nom de domaine Premium de catégorie, les enchères sont ouvertes à partir de 1000 euros. Enfin, pour un nom de domaine Premium .PARIS de catégorie 1, le prix de base des enchères est de 2500 euros.

Les noms de domaine Premium de catégorie 1 sont considérés comme ceux ayant le plus fort potentiel, ce qui explique leur prix de départ élevé. Voici la liste des 12 noms de domaines Premium .PARIS de catégorie 1:

• credit.paris
• franchise.paris
• home.paris
• immobilier.paris
• lingerie.paris
• location.paris
• sexe.paris
• spa.paris
• voiture.paris
• voitures.paris
• voyage.paris
• Voyages.paris

Pour bénéficier d’un nom de domaine en .PARIS, il faut cependant pouvoir remplir certaines conditions. Il faut ainsi résider dans la région parisienne ou exercer une activité professionnelle, commerciale, culturelle ou personnelle en lien avec la région parisienne. Dans le cas contraire, il faut pouvoir justifier d’un lien d’attachement direct ou indirect avec la région parisienne.

Pour consulter la liste de tous les noms de domaine Premium .PARIS disponibles, leur prix, ainsi que pour participer aux enchères, il suffit de visiter le site http://www.premium.paris.

L’entrepreneur qui restaure votre intérieur

Après plusieurs années dans le salariat, Julien Desarnauts a fondé avec son frère et un ami le site Hellocasa, une plateforme dédiée à l’achat de travaux en ligne.

Diplômé d’HEC en 1996, Julien Desarnauts s’oriente dans le conseil avant d’intégrer en 2005 le département marketing de Neopost, leader européen dans le traitement du courrier. Après avoir gravi les échelons en devenant directeur marketing en France, il souhaite mener ses propres projets et décide de se lancer dans l’entrepreneuriat en 2012. « Cela faisait un moment que je souhaitais créer mon entreprise. Même si j’avais 40 ans, je me suis dit qu’il n’était pas trop tard » explique Julien.

Avec quelques idées en tête, il intègre l’incubateur d’HEC la même année, dans l’objectif de rencontrer des personnes susceptibles de l’aider dans le développement de l’un de ses projets. Son frère le rejoint en 2013. Ils se lancent une première fois dans la création d’entreprise en septembre de la même année. Leur société Recowin a pour objectif d’aider les petites marques à développer leur relation-client. Malgré de bons débuts, ils s’aperçoivent rapidement que certaines choses ne fonctionnent pas. « En réalité, nous apportions une réponse à de faux problèmes. Le besoin de nos clients n’existait pas réellement » analyse aujourd’hui Julien. à l’été 2014, l’équipe se remet en question et met cette activité en veilleuse.

Ils ne souhaitent pas pour autant abandonner l’entrepreneuriat. D’autant qu’ils constituent une équipe très complémentaire : Julien s’occupe des dossiers stratégiques et financiers, Mathieu de la partie marketing et commerciale tandis que Benjamin se focalise sur les aspects technologiques. Ils décident de repartir sur un nouveau projet. « Nous avions remarqué qu’aux états-Unis, beaucoup d’entreprises se lançaient dans le secteur du service à la personne, en particulier sur le créneau des travaux ou de la décoration d’intérieur. Nous y avons vu l’opportunité de créer en France un site permettant aux gens d’acheter des travaux en quelques clics » commente le fondateur. C’est de ce constat que naît en septembre 2014 le site internet Hellocasa. La plateforme propose une mise en relation entre particuliers et professionnels du bricolage. Ces derniers se déplacent directement chez le client pour la réalisation des travaux de jardinage, de plomberie ou encore de nettoyage.

Pour financer le projet, les trois associés apportent plus de 100 000 euros de capitaux propres.Rapidement, ils s’aperçoivent qu’il leur faut lever des fonds pour améliorer la qualité de leur service. « Nous avons rencontré nos premiers investisseurs et nous avons clôturé une levée de 500 000 euros en janvier dernier » explique Julien.

Alors qu’ils n’étaient présents que dans la région parisienne au moment du lancement, ils ont développé depuis juin leur activité dans 11 nouvelles agglomérations. Une étape importante pour ces entrepreneurs qui visent un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 euros avec déjà plus de 10 salariés à la fin de l’année et espèrent bien atteindre plusieurs millions d’euros en 2016.

Tout savoir sur le statut d’étudiant entrepreneur

Le statut d’étudiant entrepreneur est une création récente mise en place à l’initiative du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce dispositif permet aux étudiants de bénéficier de facilités afin de débuter un projet entrepreneurial. Cependant, de nouvelles mesures viennent d’y apporter des restrictions majeures. Quelles sont donc les choses à savoir à propos de ce statut particulier ?

Le principe du statut d’étudiant entrepreneur

Ouvert à tous les étudiants, le statut d’étudiant entrepreneur leur permet de mener à bien un projet de création d’entreprise, quel qu’il soit, tout en suivant en parallèle un cursus universitaire. L’étudiant doit pour cela présenter son projet au comité d’engagement du PEPITE (Pôle Etudiant Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat). Une fois la demande validée, il dispose du statut d’étudiant entrepreneur, qui lui donne accès à différentes aides. Celles-ci comprennent un accompagnement complet réalisé par un professeur et un professionnel, un accès total à l’espace de coworking dédié proposé par le PEPITE, de même que la possibilité de passer un Contrat d’Appui Entreprise (CAPE) avec une société partenaire du PEPITE.

Les conditions d’accès

Ce statut est ouvert à tous les étudiants ayant obtenu leur baccalauréat et étant âgés de moins de 28 ans. Après cet âge, le statut est toujours accessible, mais pas dans le cadre du régime social étudiant. Le dispositif est actif depuis septembre 2014 et nécessite l’aval de la commission du PEPITE auprès de laquelle l’étudiant doit réaliser une présentation de son projet d’entreprise. En fonction de la qualité du projet, le comité peut délivrer le statut d’étudiant entrepreneur au candidat. Les frais d’inscription ne peuvent excéder 500 euros par an sur toute la période allant de 2014 à 2017. L’attribution du statut n’est donc pas automatique est passe par l’acceptation du projet par la commission d’engagement du Pôle Etudiant Pour l’Innovation.

Les avantages du statut

Le statut d’étudiant entrepreneur a comme point fort d’être ouvert à de nombreux jeunes, qu’ils soient en train de réaliser leur cursus universitaire ou récemment diplômés. La validation du projet d’entreprise par le comité du PEPITE est également une première évaluation de sa pertinence par des professionnels. Le statut donne de plus accès à des services adaptés aux jeunes entrepreneurs, comme la possibilité de suivre une formation à l’entrepreneuriat, l’accompagnement personnalisé et l’accès aux équipements de coworking du Pôle Etudiant. Enfin, l’étudiant entrepreneur peut remplacer son obligation de stage en entreprise dans son cursus par son projet entrepreneurial.

La réforme du statut d’étudiant entrepreneur

Alors que le statut d’étudiant entrepreneur a offert de réelles possibilités de création aux jeunes pour sa première année d’application, celui-ci vient de connaître un véritable bouleversement. Dans le cadre de la loi Macron pour la croissance et l’activité, de nouvelles dispositions sont mises en place à partir de novembre 2015. Elles prévoient de ne plus exonérer de leurs charges les étudiants entrepreneurs durant la création de leur entreprise.