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A la découverte du CFD Trading

Les contrats sur la différence (contract for difference en anglais) correspondent à une forme de trading qui s’applique pour désigner des produits à effet de levier. Il s’appuie sur la différence de cours d’un actif entre le moment où vous ouvrez une position et celui où vous clôturez.

En d’autres termes, il s’agit pour vous d’anticiper la valeur d’un actif dans le futur et de prendre position sur sa hausse ou sur sa baisse. Si les CFD proposent des rendements très intéressants, les pertes potentielles sont à prendre en compte puisqu’elles peuvent excéder vos dépôts. Il est donc fortement conseillé d’avoir une excellente maitrise de la gestion du risque avant de vous lancer dans ce type de produits. A l’heure actuelle une baisse des frais de courtage, liée à la forte concurrence des courtiers en ligne, en fait une technique qui peut se révéler intéressante mais, rappelons-le, risquée. Vous lancer à l’aveuglette représente un risque inutile, pouvant entrainer la perte de votre capital souvent durement épargné.

Un CFD ou un contrat sur la différence, quels en sont tenants et les aboutissants ?

Le CFD surfe ou spécule sur la hausse ou la baisse des cours de marchés financiers (ou produits) internationaux affichant une forte volatilité tels que actions, indices, matières premières, devises et obligations… Il s’agit d’un contrat entre un client (particulier ou entreprise) et un courtier/banquier mais qui n’oblige pas le client à être propriétaire de l’action comme c’est le cas pour les actions traditionnelles.

Les CFD sont des produits sur marge. En conséquence, vous pouvez ne déposer qu’un pourcentage, même minime, de la valeur totale de la transaction pour ouvrir une position. Ce trading sur marge a pour corollaire l’augmentation de vos gains potentiels, mais a contrario une possible augmentation de vos pertes car elles se sont fondées sur la valeur totale de la position, vous pouvez donc perdre plus que le capital investi.

Il faut savoir que le risque de perte se révèle élevé si l’on a fait le mauvais choix de miser sur la baisse d’une action alors que celle-ci monte. Mais le plus grave, demeure que cette perte peut même dépasser l’investissement initial en raison des appels de marge. Aussi, les intermédiaires préconisent l’utilisation des ordres «stop garantis» même s’ils coûtent plus cher. Il convient toutefois de surveiller fréquemment l’évolution de ses positions et faire appel à des courtiers spécialisés tels que IG n’est pas un luxe.

Les obligations du courtier

L’effet de levier permet aux traders d’investir plus que ce qu’ils ne possèdent réellement sur leur compte. Chez tous les courtiers régulés en France, on retrouve l’avertissement suivant: « Le service d’exécution d’ordres sur CFD présente un risque élevé et peut aboutir à des pertes excédant votre investissement initial. La négociation sur CFD ne convient pas à tout type de client. Veuillez-vous assurer que vous avez pris pleinement conscience des risques inhérents à ce type d’opérations. »

La création d’un compte spécifique.

Si vous souhaitez utiliser cette technique, sachez que pour accéder aux CFD, il vous faut ouvrir un compte spécifique chez l’un des émetteurs spécialisés tels que Igm Markets, X Trade Broker, Cmc Markets, Saxo Banque ou bien chez les courtiers en ligne tels que Fortuneo, Bourse Direct, Financeli, Cortal Consors B, Capitalb… qui en sont partenaires et utilisent leurs plateformes technologiques. Chacun gère toutefois ses tarifs et ses conditions en termes de surface financière de l’investisseur.

Un impératif : connaitre le service clientèle des courtiers et des banques

L’excellence de l’assistance clientèle reste une condition indispensable pour la sécurité. Il faut pouvoir les joindre et obtenir l’aide adéquate au moment où l’on en a besoin. Certaines sociétés offrent un service clientèle 24/7 qui permet de contacter le courtier soit par chat soit par téléphone.

Quels sont les coûts associés au trading de CFD ?

Le spread : spread correspond à la différence entre le cours à l’achat et le cours à la vente.

Les frais de financement : à la fin de chaque journée de trading (17h00 heure de New-York), toute position détenue sur le compte pourrait se voir assujettie à un frais appelé « frais de financement », qui peut se révéler positif ou négatif.

Les frais d’accès aux données de marchés : pour connaitre les données de cours pour les CFD actions, vous devez activer les données de marchés correspondantes, pour lesquelles un frais est prélevé.

Attention ! L’utilisation de l’effet de levier n’est pas gratuite si la position dépasse une durée supérieure à une journée. A chaque journée supplémentaire, il faut s’acquitter d’intérêts. En conséquence, il demeure indispensable de connaître les taux qu’applique l’intermédiaire financier afin de bien cerner coût réel d’une telle opération. Prenez en compte que vous devez rembourser toutes les sommes engagées même si vous réalisez une perte. Engagez-vous avec beaucoup de prudence.

L’uberisation est-elle une opportunité ?

Phénomène macroéconomique majeur, l’uberisation marque un changement accéléré des rapports de force dans certains secteurs grâce à la numérisation de l’économie. Ce néologisme tiré de la célèbre startup américaine Uber fait désormais référence à une transformation économique marquée par l’esprit communautaire, l’innovation et l’indépendance. Mais l’uberisation est-elle une opportunité ?

L’uberisation c’est quoi ?

L’uberisation est réputée proposer une solution alternative à l’offre classique. A l’image d’Uber qui, mettant en relation conducteurs particuliers et usagers du transport, contourne les taxis. Elle raccourcit ou contourne les circuits de distribution classiques en utilisant l’esprit communautaire du Net à des fins économiques. Suite logique de la numérisation de la société, elle entend augmenter le pouvoir d’achat du consommateur en proposant un service de proximité à très faible coût. A l’image de ce qui se passe en France avec les taxis, ce modèle économique est perçu comme une menace par les acteurs de l’économie traditionnelle qui observent la progression du phénomène de secteur en secteur : l’hôtellerie avec Airbnb, la vente avec Amazon ou l’immobilier avec Ommi. L’uberisation s’appuie sur des ressources digitales disponibles pour tous et partout grâce aux outils de connexion mobile.

Plus qu’une opportunité, un virage à négocier !

Comme tout changement, ce nouveau modèle inquiète et plus particulièrement en France où la société semble malheureusement rétive à toute évolution. Le choix de ce néologisme est emblématique de cette crainte ! Uber est définitivement attaché à un conflit extrêmement dur avec les taxis qui depuis que l’automobile existe incarnent un modèle classique et régulé par l’Etat du secteur du transport. L’uberisation n’est, ni plus ni moins, que la progression continue de l’offre numérique née d’une révolution technique qu’il nous faudra bien admettre et intégrer. Cette évolution offre pourtant de nombreuses opportunités pour relancer la croissance ! Il s’agit d’encourager la création et le développement des start-ups françaises plutôt que se renfermer une fois de plus dans un réflexe de rejet qui laissera aux autres la possibilité de s’imposer. La France a tous les talents pour négocier correctement ce virage économique inéluctable, il serait aberrant qu’elle en soit empêchée par le conflit entre les deux offres de services, classiques et numériques.

Vent debout contre l’uberisation ?

Cette évolution économique trouve devant elle tous les habituels caciques de l’ordre établi. Plutôt que voir les potentialités offertes par ces circuits directs, en termes de pouvoir d’achat ou de création d’emplois et de valeur ajoutée, syndicats et corporatismes n’y voient que les risques apportés par cette concurrence qu’ils n’avaient pas anticipés. On brandit la peur de l’uberisation comme en son temps celle de la mondialisation !

Comme la plupart des virages économiques, l’uberisation découle de l’évolution technologique. Vouloir la rejeter en bloc est illusoire et contreproductif. Il reviendra à l’Etat dans les prochains moins de lui trouver un cadre juridique pour le moment encore flou et aux acteurs de l’économie classique de s’adapter et pourquoi pas de contrer les acteurs numériques sur leur propre terrain. Un challenge qui dans certains secteurs tiendra de la survie. Dans une situation économique difficile, le consommateur ira toujours au plus simple et au moins cher ! Surtout lorsque la qualité du service est au rendez-vous. Plus qu’une opportunité, une obligation !

5 bonnes raisons de s’inscrire sur une plateforme de crowdfunding

Le baromètre 2013 du crowdfunding en France réalisé par CompinnoV fait état de chiffres qui ont presque triplé entre 2012 et 2013 en ce qui concerne le montant des fonds collectés grâce à la finance participative. Un engouement que le gouvernement s’apprête à protéger en fixant un cadre juridique qui prendra effet dès le 1er octobre 2014. En tant que start-up, quelles sont les raisons pour tenter l’aventure du crowdfunding ? 

Pas besoin d’attendre le financement des banques !

Mettons les pieds dans le plat. Avant de l’oublier, l’une des principales raisons à l’origine du crowdfunding est de trouver des financements par des canaux différents des canaux traditionnels. Plus besoin d’emprunter automatiquement auprès des banques, ce qui peut s’avérer très utile pour les entrepreneurs qui se sont vus essuyer déjà pas mal de refus.

Pour ce faire, le porteur de projet dépose sur la plateforme de crowdfunding un résumé de son idée, la manière dont il souhaite la mettre en place, indique l’argent dont il a besoin pour réaliser ses ambitions et la manière dont il va l’utiliser s’il est collecté. Le financement participatif met à l’honneur une voie alternative qui permet de lever de l’argent rapidement. Là où les professionnels du financement déclarent que le projet n’est pas viable, le crowdfunding assure : « Ensemble, nous pouvons accomplir de belles choses ».

Lever des fonds est une période de test !

Suivant les plateformes et les options choisies, la levée de fonds via le crowdfunding peut durer de quelques semaines à plusieurs mois. Comme la chenille dans un cocon, cette période est préparatrice dans bien des domaines. Vous devez l’anticiper comme une période de test, pour vous-même en tant que porteur du projet, pour votre produit et pour votre équipe.

En lançant une campagne de crowdfunding, vous présentez votre produit à la foule, une communauté représentative plus que n’importe quelle étude de marché que vous pourriez organiser. Vous allez très tôt comprendre si votre produit ou service reçoit l’adhésion et l’engouement que vous lui souhaitez et si votre but doit être poursuivi tel quel.

Si l’intérêt que vous espériez n’est pas au rendez-vous, vous devrez prendre sur vous pour savoir de quelle trempe d’entrepreneur vous êtes. Foncer tête baissée, coûte que coûte serait suicidaire. Baisser les bras est signe d’aveu. Décrédibiliser l’avis du grand public est, certes, purgatoire mais sans grand intérêt. In fine, n’oubliez jamais que vous cherchez des clients plus que des supporters.

Une levée de fonds permet aussi de tester votre équipe – si équipe vous avez déjà soudée autour du projet. Vous vous rendrez compte des personnes réellement motivées et de celles qui sont prêtes à abandonner dès la première difficulté.

Vous élargissez votre réseau !

Les plateformes de crowdfunding s’appuient sur la communauté. Elles vous permettent d’avoir une visibilité. Le réseau, qu’il soit virtuel ou réel, est basé sur la confiance et l’honnêteté. Un internaute qui inscrit son projet sur une plateforme émerge en tant que personnalité avec une crédibilité et une image qu’il va devoir respecter et honorer. Cette communauté est composée de proches, d’amis ou de famille, mais aussi « d’amis d’amis » qui peuvent provoquer le buzz en propageant votre idée sur leurs réseaux sociaux ou auprès de leurs contacts lors de rendez-vous informels ou professionnels.

Sur la plateforme, vous pouvez être également approché par d’autres porteurs de projets et connecter avec des donateurs plus facilement et de manière différente en personnalisant votre annonce par des vidéos d’explications ou par des photos. Vous faites ainsi le lien avec des investisseurs mais aussi des partenaires potentiels qui pourraient vous être utiles dans le business que vous allez lancer (celui-ci ou le prochain).

Vous vous accordez le droit d’échouer !

Le crowdfunding est un marathon. C’est aussi une aventure. Vous devez garder l’inspiration pour donner à tous l’envie de vous faire confiance et de vous suivre. Vous devez gérer le lancement de votre levée de fonds, tout comme la dernière ligne droite. Et bien sûr, tout ce qu’il y a entre les deux points. Alors, ne baissez pas les bras tant que la période n’est pas achevée. Ce serait la pire des erreurs vis-à-vis de ceux qui se sont déjà engagés à vous soutenir et de ceux qui hésitent et attendent de voir la manière dont évolue votre projet.

Toutefois, gare à la douche froide ! De nombreux projets ne se transforment pas toujours en réalité, et vous le savez, ceci peut également être valable pour vous. En misant sur le crowdfunding, vous pouvez échouer dans la recherche de financement. Si au pire, cela vous arrive, ne vous mettez pas martel en tête. Vous avez le droit d’échouer. C’est un des grands avantages du crowdfunding ! La majorité des plateformes ne vous demande aucune contrepartie financière si vous ne levez pas de fonds. Vous n’avez donc rien investi financièrement dans la course, si ce n’est vos nuits et votre énergie !

La communication de votre projet est accélérée !

Une levée de fonds sur une plateforme de crowdfunding peut être sujette au buzz médiatique, surtout si elle est la première dans son domaine ! Toutefois, du fait de la demande et de l’intérêt porté à votre produit, vous engrangez déjà de futurs de clients avant même sa sortie sur le marché. Vous fédérez une communauté prête à faire sa promotion et vous préparez aussi la trame d’une « belle histoire » à raconter. C’est toujours utile de garder en tête le schéma d’un storytelling, prêt à utiliser lorsque votre start-up connaitra le succès qu’elle mérite.

Vous avez tenté le crowdfunding ? La levée de fonds réussie ou non, en quoi cela vous a-t-il aidé ? Faites-nous part de vos commentaires.

Quelques conseils utiles pour organiser son bureau à domicile

Aujourd’hui, de plus en plus de Français travaillent à leur propre compte et à domicile. Organiser son bureau cà domicile demande méthode, rigueur et discipline. Pour travailler en toute tranquillité mais rester efficace, il faut instaurer quelques règles simples dans son quotidien. Voici quelques conseils utiles pour organiser son espace de travail.

Délimiter votre espace de travail

Il ne semble pas toujours facile de concilier vie professionnelle et vie de famille. Que vous habitiez dans une maison ou dans un appartement, vous devez créer un cadre totalement consacré à votre travail, cela vous permettra s’exposer vos produits sans nuire à la décoration de la maison. Pour cela, deux solutions s’offrent à vous: soit vous optez pour une pièce exclusivement dédiée à votre activité, soit vous optez pour un pan de mur si vous ne disposez pas de l’espace suffisant.
Si vous travaillez avec un collaborateur, préférez un agencement de vos bureaux bien distinct, plutôt qu’un agencement côte à côte, ce qui permettra d’avoir chacun votre espace. La délimitation de l’espace professionnel de celui personnel est primordiale, cela favorisera votre efficacité, mais surtout vous permettra de bien définir votre temps de travail. Chose moins évidente, si vous le faites sur votre canapé où vous serez distrait par de multiples façons et par conséquent vous ne serez pas dans une optique de bureau.

Délimiter votre temps de travail

De la même façon qu’il faille délimiter son espace, aménager ses horaires est aussi très important. Pour cela, la meilleure solution est de commencer vers 9 heures comme la plupart des entreprises, cela vous oblige à avoir un vrai rythme et à vous préparer en temps et en heure pour commencer à travailler toujours à la même heure. Cela permet une vraie discipline qui structurera vos heures de travail et permettra de délimiter votre vie professionnelle de votre vie personnelle. Il est important de vous octroyer une heure de déjeuner comme si vous étiez en entreprise, cela permet au cerveau de faire une pause pour être efficace l’après-midi et pouvoir prendre de la hauteur sur vos projets en cours.

Aménager un espace de travail convivial

En plus d’être bien aéré, votre bureau doit comporter au moins une fenêtre (une source de lumière extérieure est préférable pour le moral.) Vous devrez ensuite équiper votre espace professionnel avec du mobilier et des outils de base à savoir (un bon siège, un bureau, un ordinateur, une imprimante et une bonne connexion internet.) L’essentiel, c’est de vous sentir à l’aise dans votre espace de travail. En ce qui concerne votre ordinateur, il devra avoir un usage purement professionnel et non familial. L’éclairage de votre bureau est aussi une chose capitale à ne pas négliger. Un mauvais éclairage peut nuire à votre santé en provoquant fatigue, maux de tête et irritation oculaire.

Mettre en place un système de classement des documents

Le côté administratif de votre métier générera de la paperasse. Si vous n’y mettez pas de l’ordre, vous risquez d’être rapidement submergé. Une mauvaise gestion des documents administratifs entraîne souvent une perte de temps et d’argent (à titre s’exemple, il serait dommage d’être pénalisé pour un retard de paiement de facture.) Il est donc important de mettre en place un système de classement de vos documents.

Investir dans des fournitures de bureau

Pour avoir un vrai espace professionnel, il ne faut rien négliger. Achetez tout ce qu’il vous sera utile à votre activité (tout ce dont vous aurez besoin pour vos factures, devis et lettres.) Investissez aussi dans des fournitures un peu plus basiques (agrafeuse, stylo, crayon, bloc-notes et une clé USB professionnelle.)

Installer une ligne téléphonique pour votre activité

Imaginez que votre enfant décroche l’appel d’un client, cela peut se révéler plutôt contrariant. C’est pourquoi, il est recommandé d’installer une ligne téléphonique dédiée uniquement à son activité. Par exemple, vous pouvez opter pour un abonnement qui permet de recourir à un répondeur téléphonique et l’affichage du nom de l’appelant afin de mieux filtrer les appels.

Avoir un espace de réunion pour vos clients (facultatif)

Dans le cas où vous avez opté pour une pièce spécialement dédiée à votre activité, pensez à un inclure quelques fauteuils et une table basse qui feront office d’espace de réunions, dans le cas où vous faites venir vos clients chez vous. Préférez une pièce un peu en retrait du reste de votre maison afin que vos clients n’entrent pas dans votre sphère privée.

Organiser votre travail

Lorsqu’on travaille tout seul de chez soi, on a tendance à se laisser envahir par de multiples distractions. Vous devez donc adopter une méthode de travail qui vous permettra de vaincre l’oisiveté et vous devrez faire preuve de rigueur et d’organisation. Faites un planning de toutes les tâches que vous devez réaliser au cours de la semaine. Ainsi, vous n’aurez pas de difficulté à faire face aux exigences de votre métier et cela vous donnera l’impression d’avancer et de ne pas ressentir un sentiment d’inutilité commun aux activités de télétravail.

Ne pas repousser vos tâches professionnelles

Comme mentionné ci-dessus, l’entrepreneur à domicile sera distrait de diverses manières. Les raisons seront multiples (fatigue, envie de faire une activité plus attrayante…), mais il ne faut surtout pas repousser au lendemain, ce que l’on peut faire le jour même car on ne sait jamais de quoi demain est fait et du jour au lendemain vous pourrez passer du simple au double de travail. Mieux vaut anticiper !

Sortir de chez vous dans la journée

Afin de ne pas vivre en vieux loup solitaire, il est primordial de vous astreindre à une promenade journalière, le mieux serait à l’heure du déjeuner pour couper votre journée en deux et vous octroyer une pause. Vous pouvez en profiter pour voir du monde et vous aérer l’esprit. Cela vous permettra de faire le vide et d’entamer une après- midi en toute productivité.

Déposer sa marque à l’INPI : quelle procédure ?

Avant de présenter officiellement un logo, une marque ou encore un brevet attitré à votre entreprise, quelques démarches demeurent incontournables. Il vous faut déposer votre idée à l’Institut National de la Propriété Industrielle. Mode d’emploi.

Pourquoi déposer sa marque à l’INPI ?

Fondée en 1951, cette institution poursuit plusieurs objectifs reliés à la propriété industrielle. Cet organisme indépendant reste sous la tutelle du Ministère français de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et sert notamment à recevoir, répertorier les titres de propriété industrielle et à les centraliser afin d’éviter toute contrefaçon. Déposer votre marque, dessin, logo ou encore brevet à l’INPI (Institut National de la Protection Industrielle) se place donc comme indispensable. Cette démarche empêche de plagier quelqu’un d’autre voire d’être soi-même copié, les marques et données couvertes étant toutes disponibles en ligne depuis 2014.

Vérifier la disponibilité du nom avant de se lancer

Avant de déposer quoique ce soit, assurez-vous que la voie est libre. Le site de l’INPI indique que l’une des premières choses à faire avant d’entamer toute action consiste à « vérifier la disponibilité de la marque », ce qui implique qu’aucune autre personne ne doit déjà disposer de droits antérieurs sur un logo similaire au votre. L’institution propose d’effectuer cette recherche de manière payante afin de garantir sa régularité car l’interprétation des résultats demeure très complexe. Cette étape nécessite aussi de vérifier qu’aucune société ne diffuse des produits identiques ou similaires aux vôtres avec le même nom. L’institution peut, là encore, vous épauler dans ce processus et, pour gagner du temps, il convient d’être parfaitement au clair sur ce que vous allez proposer sous ce logo ou cette marque.

Clarifier l’offre couverte par votre entreprise

Ce point de détail peut sembler évident mais il revêt une importance capitale. Pour être certain que personne n’emploie le même nom ou le même logo que vous dans le but de vendre des services ou produits identiques, il vous faut mener des recherches mais aussi mettre en évidence ce que votre offre englobe. La protection accordée ne s’appliquera, de toute façon, qu’aux produits et services identifiés dans votre demande. Dresser une liste précise des produits et services vendus par votre entreprise puis les classer reste essentiel. Cette opération ne se fait toutefois pas n’importe comment. Il vous faut procéder selon la « classification de Nice ». Cette méthode vise à établir un certain ordre de classement afin que vous vous y retrouviez plus facilement. L’INPI rappelle sur son site qu’il n’est plus possible d’ajouter des éléments à votre liste une fois que celle-ci est enregistrée. Dans le cas où elle s’avère incomplète, il vous faudra ainsi procéder à un nouveau dépôt pour les services ou produits manquants.

Déposer officiellement votre marque

Une fois vos recherches préliminaires effectuées vient le temps d’entreprendre les démarches visant à officialiser votre marque. Il faut pour cela compter 210 euros voire plus dans certains cas, par exemple si vous choisissez un processus entièrement sur papier.
Première étape : remplir un formulaire de dépôt à l’INPI. Que vous choisissiez de le faire en ligne ou sur papier, ce document se télécharge librement sur le site de l’établissement. La phase suivante consiste à monter un dossier. Celui-ci doit tout d’abord contenir le formulaire de dépôt signé à la main en cinq exemplaires. Le site de l’institution met d’ailleurs à la disposition des candidats une brochure téléchargeable gratuitement afin de leur expliquer la marche à suivre. Le dossier à rendre peut également contenir d’éventuelles pages « suite » si la demande implique plusieurs déclarants. Toute doivent être signées à la main et en cinq exemplaires et accompagnées du paiement des redevances ou le justificatif de celui-ci. Pour l’obtenir, l’institution a mis en ligne le bordereau « Demande d’enregistrement de marque – Annexe ». Enfin, n’oubliez pas d’intégrer l’original du pouvoir spécial ou la copie du pouvoir permanent en cas de dépôt par un mandataire. Selon les cas de figure, plusieurs données peuvent aussi être réclamées. A titre d’exemple, en cas de cession d’une marque de la part de quelqu’un, une copie officielle de la demande antérieure s’avère nécessaire.

Derniers pas vers l’officialisation

Suite à votre dépôt de marque, l’INPI devrait vous accuser réception de votre dossier et vous envoyer une copie de votre demande. « Ce document vous indique la date et le lieu du dépôt et le numéro national de votre dépôt, à rappeler dans toute correspondance avec l’INPI », précise le site. L’établissement se charge ensuite de publier votre annonce dans son Bulletin officiel de la propriété industrielle (BOPI) dans les six semaines suivant votre demande. L’institution évalue enfin votre idée, sa cohérence, sa mise à jour et peut émettre des objections, suggestions ou, dans le pire des cas, refuser la marque. La publication de votre dépôt ouvre un délai de deux mois durant lesquels n’importe qui peut consulter votre projet. Cette période sert notamment aux détenteurs de droits antérieurs sur certaines marques à repérer d’éventuels plagiaires. Lorsque vous recevez de simples objections, il reste tout à fait possible de modifier votre dossier en leur sens afin de le faire valider. Un retrait partiel ou total de votre marque s’avère aussi envisageable sur l’envoi d’un formulaire particulier. Si toutefois vous décidez de rester sur votre lancée et d’accepter les modifications, l’INPI s’occupera de finaliser l’existence officielle de votre projet !

Publication et validation du dépôt

Si aucune opposition n’a été émise à votre encontre, la marque se voit enregistrée au BOPI et officialisée dans les cinq mois suivants le dépôt minimum. L’INPI vous envoie alors un certificat d’enregistrement, ce qui signifie que votre marque existe ! Celle-ci dispose alors d’une durée de vie de dix ans, au bout desquels il faudra la renouveler si vous souhaitez prolonger son existence.

Poser des questions décalées lors d’un recrutement a t-il un sens ?

Lors d’un entretien d’embauche, poser des questions pour connaître le candidat et mesurer son habileté au poste à pourvoir est un pré-requis. Que penser, par contre, de questions décalées et étranges lors d’un recrutement ? « Comment mettre un éléphant en boîte ? » et ses dérivés ont-ils leur place dans la tenue de l’interview ?

Les candidats ne sont pas les seuls à préparer un entretien d’embauche. Parce qu’il est un élément clef de votre process et de votre développement, vous aussi vous devez réussir votre interview et décrocher le meilleur des salariés. Dans la liste des questions que vous avez entre les mains, les sujets habituels : diplômes, parcours, passions, vision à court et moyen termes. Quelques « piques » aussi comme demander les forces et faiblesses du candidat, les raisons pour lesquelles il se pense le plus qualifié d’entre tous… Des questions assez banales somme toute, auxquelles le postulant n’aura pas de mal à répondre s’il a bachoté son entretien.  Certains recruteurs sont la bête noire de candidats à cause de questions beaucoup plus étranges et décalées auxquelles ils ont peu de chance d’être préparés. Si vous étiez une salade, à quelle sauce aimeriez-vous être assaisonner ? Quelle est la meilleure façon de trouver une épingle dans une botte de paille ? Si vous étiez maître du monde, quelles règles lui donneriez-vous ? Quelle part du sandwich est la plus importante ? Si vous commenciez une relation avec un collègue au sein de l’entreprise, m’en informeriez-vous ? Jusqu’à quel point êtes-vous honnête ? Peut-être qu’insidieusement, vous avez toujours rêvé de poser ces questions (et vous le faites déjà) pour a) mettre mal à l’aise le candidat b) vous venger de recruteurs que vous avez connus c) effrayer le postulant d) vous amuser des réponses. Poser des questions décalées peut toutefois vous être bien plus utile…

Des questions en lien avec le poste (malgré tout)

« Combien de fenêtres y a-t-il à Paris ? » vous parait être une question hasardeuse sans véritable but dans l’entretien que vous souhaitez mener. Pensez-y à deux fois, surtout si vous cherchez à recruter un salarié capable d’estimer le marché et son habileté à raisonner. La réponse à la question « Etes-vous plutôt chasseur ou cueilleur ? » vous permettra d’identifier si le candidat en face de vous est plus capable de regarder à la courte période en maîtrisant une seule tâche à la fois (comme un chasseur), ou de faire plusieurs tâches à la fois en regardant à l’ensemble (cueilleur). D’autres questions plus personnelles telles que « Quel héros de la fiction aimeriez-vous devenir ? » ou « Vos amis disent-ils du mal de vous ? » touchent à quelque chose de sensible chez le candidat. Savoir se vendre, si vous le recrutez pour un poste de commercial par exemple, est une qualité indispensable. Dans un même temps, le candidat en révèle davantage sur lui et sur ses valeurs.

La réponse n’est pas le plus important

Parfois les recruteurs manquent de justification pour expliquer le choix de questions décalées. Si la plupart n’est pas en lien directement avec le poste, vous pouvez être amenés à chercher autre chose que la vision purement stricte du poste à pourvoir. Poser des questions pour le moins étrange peut vous conduire à analyser le niveau de confiance avec lequel le candidat apporte sa réponse. La manière dont il réagit à l’inconnu en dit davantage sur son esprit de synthèse, sa créativité, son sens de l’humour et sa réactivité. Des qualités que vous êtes, peut-être, à même de rechercher chez votre futur collaborateur. En ce qui concerne de jeunes candidats, vous pouvez être amenés à voir s’ils arrivent à penser hors du cadre de leurs études et des diplômes qu’ils ont obtenus.  Dans tous les cas, la mise en contact avec une question à laquelle le candidat ne s’attend pas, le place dans une situation déstabilisante, face à un problème nouveau. Le but premier n’est pas de rendre mal à l’aise la personne que vous avez en face de vous. Mais troublé, votre candidat peut être dans la capacité de briser la glace et de montre une partie de lui-même. D’ailleurs les candidatures que vous retiendrez sont celles des postulants qui vous laissent la meilleure impression.

Pas une mesure exacte

Attention toutefois à prendre la mesure de ce type de questions au sein d’un exercice de recrutement. Ne basez pas toute votre interview sur cette étape. Certains des candidats peuvent vous faire sourire ou créer la surprise. Ce n’est certes pas négligeable. Mais ce n’est pas une mesure exacte. Les réponses ou non-réponses à des questions décalées n’évaluent pas forcément la performance des candidats et, s’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, vous pourriez passer à côté du candidat idéal parce qu’il s’est senti déstabilisé ou n’a pas réussi à user de créativité à la hauteur de ce que vous attendiez. En résumé, il s’agit d’une méthode de recrutement qui peut vous faire découvrir des surprises chez certains de vos candidats et vous permettre d’avoir un coup de cœur pour une personnalité. Sachez toutefois faire la part des choses dans le domaine et si vous attendez que le candidat vous laisse une bonne impression, n’oubliez pas que le rôle de l’entretien se légitimise par trouver le salarié dont vous avez besoin !

Tout savoir sur la création d’une SASU

Lorsque vous souhaitez créer votre entreprise seul, plusieurs options s’offrent à vous. La SASU pourrait tout à fait vous convenir si vous souhaitez bénéficier d’une grande liberté, beaucoup de travailleurs indépendants font d’ailleurs ce choix. Zoom sur les avantages et les modalités de création de ce type de société.

Une SAS dont vous constituez l’unique associé

L’acronyme SASU signifie littéralement Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle. Ce statut juridique demeure réputé pour sa flexibilité, similaire à celui de la SAS. Il s’agit en réalité de la même chose, au détail près que seul un associé se trouve à la tête d’une SASU. Le dirigeant d’une SASU peut être assimilé salarié, ce qui lui garantit une protection sociale et séduit beaucoup d’entrepreneurs. Des travailleurs indépendants issus de secteurs d’activités comme l’artisanat, l’agriculture ou encore le commerce la choisissent. Cette option présente plusieurs avantages si vous souhaitez vous lancer en solo.

Un statut pour préserver sécurité et liberté

Ce choix peut s’avérer payant pour un travailleur à son compte. En tant qu’ assimilé salarié, le fondateur de ce type de firme reste affilié au régime général de la sécurité sociale et bénéficie donc d’une bonne couverture. La position de personne morale, qui fait de la SASU une entité indépendante de son dirigeant, garantit aussi une certaine sécurité à ce dernier. Dans cette configuration, il n’est responsable de sa société qu’à hauteur de ce qu’il y investit et ses biens personnels demeurent protégés en cas de saisie, sauf faute de gestion. Ces différentes options ne constituent pas ses uniques attraits.
La SASU confère aussi une grande liberté à ceux qui la choisissent : dans le cadre d’une société unipersonnelle, ils prennent toutes les décisions seuls et économisent le temps accordé par les autres aux formalités des assemblées générales. La flexibilité de ce choix se traduit aussi dans les modalités de création de la SASU : il est tout à fait possible de la fonder tout en étant salarié d’une autre entreprise. L’unique obligation lors de la fondation d’une telle société consiste à nommer un Président. Il peut s’agir d’une personne physique ou morale. Si l’arrivée d’un associé survient, il s’avère possible de passer au statut de SAS très rapidement. L’investissement dans une SASU demeure assez simple, lui aussi : le montant minimum du capital social s’avère fixé à un euro. Seule obligation légale : ouvrir un compte en banque pour y déposer 50% du capital de la firme, pendant les cinq années suivants sa création.

Créer une SASU : étape 1 : rédiger ses statuts

Ca y est, vous avez pris votre décision, vous créez une SASU ! Pour ce faire, quelques démarches administratives s’imposent. Comme dans la majorité des cas, il vous faut d’abord rédiger vos statuts. Ce document public se présente sous la forme d’un acte juridique détaillant le fonctionnement de l’entreprise. En plus de la mention du statut SASU à préciser, il vous faut y indiquer le nom de la société, son sigle ainsi que l’identité de la personne, physique ou morale, qui la représente. Viennent ensuite la durée de l’entreprise, son objet et son siège social. Des clauses relatives aux parts sociales de la firme s’avèrent également indispensables : le montant du capital de départ, la forme et le nombre d’actions, ainsi que les droits qui y sont rattachés… Cette étape cruciale peut être réalisée par vos soins mais il reste possible de solliciter un professionnel pour le faire. Une fois les statuts rédigés, il faut constituer un dossier à déposer au centre de formalité des entreprises, CFE.

Etape 2 : monter son dossier de création d’une SASU

Les pièces justificatives à placer dans ce dossier s’obtiennent en ligne sur le site du CFE. Celui-ci doit tout d’abord contenir les fameux statuts définissant le fonctionnement de la firme, datés et signés. Prévoyez une copie de la pièce d’identité du Président s’il s’agit d’une personne physique. Si le dirigeant est une personne morale, un extrait d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés datant de moins de trois mois ou autre document prouvant son existence.
Il vous faut également une copie du titre d’occupation de locaux (contrat de domiciliation, bail commercial, titre de propriété…) ainsi qu’une copie de la demande d’insertion de l’avis de constitution de la SASU à un Journal d’annonces légales. L’imprimé M0 demeure aussi obligatoire : automatiquement rempli sur la plateforme il vous suffit de l’imprimer et de le parapher. Le compte en banque sur lequel vous devez déposer 50% du capital de l’entreprise doit être prouvé, un justificatif doit figurer dans le dossier. Le règlement des frais de greffe reste aussi à prévoir. Dans certains cas de figure, d’autres documents peuvent être exigés, concernant les dirigeants par exemple.

Etape 3 : formalités après le dépôt du dossier

Une fois toutes ces formalités remplies et votre dossier déposé au CFE, vous recevrez un extrait Kbis de la part de l’Insee. Celui-ci comprend votre numéro de SIREN de votre entreprise ainsi que le numéro SIRET de l’établissement, qui se rapporte à sa position géographique. Ces données attestent de l’existence officielle de votre société. Il faut alors vous inscrire au registre des impôts, vos statuts doivent y être enregistrés dans le mois suivant leur signature.

Les 5 raisons de l’échec d’un entrepreneur

Selon l’Insee, en France, 49.5% des start-ups sont en échec dans les 5 années qui suivent leur création. La situation d’échec se traduit soit par un dépôt de bilan, soit par une refonte totale de l’entreprise ou de son activité. Si ces chiffres varient légèrement d’un pays à l’autre, il n’en reste pas moins que les causes de l’échec se répètent bien souvent. Nous vous proposons de découvrir ici les 5 raisons principales de l’échec d’un entrepreneur, pour vous permettre d’éviter autant que possible les écueils.

L’échec de la levée de fonds

L’argent c’est le nerf de la guerre. Parfois, l’idée a beau être séduisante, le concept innovant, l’entrepreneur ne sera pas en mesure de lever les fonds nécessaires à la poursuite de son projet, soit faute d’un argumentaire efficace, soit en raison de la conjoncture économique. En cas de levée de fonds insuffisante, c’est l’échec assuré. Et dans certains cas, la levée de fonds peut également être trop importante et conduire à l’échec. C’est ce qu’explique Emilie Gobin, fondatrice de l’Usine à Design, placée en liquidation judiciaire, en 2013. La toute jeune start-up avait récolté 1,6 millions d’euros en 6 mois, et s’est perdue dans l’atteinte d’objectifs financiers, au lieu de s’attarder sur la structuration de son projet.

Le ciblage mal réalisé

La raison d’être d’une entreprise, c’est sa clientèle. Sans elle, point d’activité. Mais encore faut-il avoir parfaitement ciblé la tranche de consommateurs. Car parfois, à l’issue du développement de l’entreprise, c’est la douche froide, la clientèle n’est pas au rendez-vous. L’entrepreneur doit alors être en mesure de faire preuve de réactivité, pour parvenir à éviter l’échec. Il doit recentrer sa cible de consommateurs, ou adapter son produit aux attentes de la clientèle.

La dispersion de l’activité

Certains entrepreneurs font preuve d’une réelle fibre créatrice. A tel point qu’il peut leur arriver de s’éparpiller, de démarrer le développement d’un nouveau produit avant même d’avoir commercialisé le premier. Cette stratégie est dangereuse pour l’entreprise, elle met en péril la solidité financière, mais aussi la crédibilité de l’entrepreneur. Ce fut par exemple le cas du réseau social MyFavorites, dont le fondateur Steve Poland explique que son équipe travaillait sur trois applications sans même avoir testé le produit.

La mésentente au sein de l’entreprise

L’entrepreunariat est une aventure passionnante et prenante, mais source de tensions. Quand ces tensions viennent perturber la cohésion de l’équipe au point de remettre en question le fonctionnement normal de l’entreprise, il est nécessaire de se rendre à l’évidence et de modifier profondément la composition de l’équipe, sous peine d’échec. Parfois, les conflits peuvent dépasser le simple cadre de l’entreprise. Ce fut notamment le cas du service d’hébergement de photos TwicPic, contraint de jeter l’éponge après des années de bataille juridique avec le géant Twitter.

La conjoncture économique

L’échec est parfois influencé par des facteurs totalement extérieurs à l’entreprise. Certaines innovations arrivent sur le marché trop tôt ou trop tard, ou durant une période plutôt frileuse pour le développement des entreprises. Dans ce cas, l’échec est quasiment inévitable, sauf à être capable d’anticiper suffisamment en amont cette mauvaise conjoncture économique et à rebondir rapidement.

Quelle que soit la raison à l’origine de l’échec de l’entrepreneur, il ne faut pas perdre de vue que même l’échec est constructif, et il est nécessaire de tirer les enseignements de cette expérience, pour pouvoir rebondir. Si le constat est trop amer, il ne faut pas hésiter à se faire aider pour franchir cette étape.

Vidéosurveillance au travail : comment s’y prendre ?

Pour veiller sur la bonne santé de vos salariés et sécuriser vos locaux, peut-être avez-vous songé à installer des caméras de surveillance IP. Souvent perçus comme des dispositifs visant à contrôler le travail des salariés, ils demeurent, en réalité, des outils rassurants et vous permettent de garder un œil sur l’activité dans la société. Quelles possibilités ce type de dispositifs offre-t-il et qu’en est-il d’un point de vue légal ?

Les dirigeants d’entreprise le savent : pour qu’une société fonctionne, il faut rester présent sur tous les fronts et avoir les yeux partout ! Plusieurs dispositifs permettent de garder un œil sur vos locaux et salariés, depuis les enregistrements des appels téléphoniques (généralement employés en cas d’abus de la part des utilisateurs) jusqu’aux badges électroniques renseignant sur les horaires de présence des employés.

Les caméras de surveillance pour la sécurité

Les caméras de surveillance assurent une vision polyvalente en temps réel de l’activité de la société. Elles présentent de nombreux avantages, à commencer par la visualisation de tout délit ou danger survenant à l’intérieur des locaux ou dans les alentours. Elles vous permettent de réagir vite et de plus en plus de particuliers se tournent d’ailleurs vers cette solution afin de vérifier qu’aucun cambrioleur ne pénètre chez eux ou qu’un incendie ne se déclare pas, par exemple. Il en va de même pour une entreprise. Dans de nombreux cas, les caméras se sont révélées un atout majeur dans la protection des salariés et de la société.

Par ailleurs, l‘installateur de caméra IP Eye Tech indique que ce type de caméras permet aujourd’hui d’accéder aux images de vidéosurveillance depuis n’importe quel support connecté à Internet, de l’ordinateur au smartphone en passant par la tablette. Un avantage qui séduit tant les professionnels que les particuliers.

Le contrôle du bon comportement

Elles peuvent également surveiller l’occupation de chaque poste. Il ne s’agit pas de se transformer en Big Brother et d’enregistrer chacun des faits et gestes des travailleurs pour les sanctionner. Il s’agit avant tout de vérifier qu’aucun comportement ne puisse nuire au bon fonctionnement de l’entreprise. Comme le dit l’adage, “la confiance n’interdit pas le contrôle”. Si l’un des salariés s’absente trop longtemps de son poste et qu’il lui arrive un malaise et que personne sur place ne remarque son absence, les images transmises par les caméras confèrent la possibilité de gérer la situation. De plus en plus de dirigeants sont tentés par ces appareils, qui leur permettent de superviser leur firme à distance. Grâce à eux, ils peuvent prendre soin de leurs locaux, de leurs employés et veiller à ce que ceux-ci œuvrent correctement.

Accompagner ses salariés dans le processus d’installation

Pour les employés, bien accueillir ce type de dispositifs ne s’avère pas forcément facile. Ils peuvent l’interpréter comme un manque de confiance de la part de leurs dirigeants et se sentir espionnés. Pour que l’arrivée de cet œil omniscient ne génère pas de conflits ou ne rende l’ambiance délétère, il reste important de bien les accompagner. Expliquez à votre personnel que votre objectif consiste à vous assurer de la bonne marche de la firme, et surtout pas de les surveiller pendant leurs pauses. Les sociétés spécialisées dans la vidéosurveillance prodiguent parfois des conseils pour que la transition se passe en douceur. Eyetech, par exemple, dispense des formations aux salariés des entreprises pour que ceux-ci ne se sentent pas opprimés et expliquent le fonctionnement du matériel au dirigeant pour l’aider à le paramétrer. Les caméras de surveillance veillent sur la société mais ne doivent pas non plus empiéter sur la vie privée des employés et détruire l’harmonie et la bonne entente…

Législation relative à la vidéosurveillance

Les affaires judiciaires liées à la vidéosurveillance demeurent nombreuses. Ces dispositifs font toujours l’objet de débats : certains salariés ressentent une trop grande pression et craquent. Beaucoup d’entre eux finissent par porter plainte à la suite d’utilisations jugées abusives. Pour éviter ce genre de situations, ces systèmes font l’objet d’une législation particulière. Avant d’installer quoi que ce soit, toute société se trouve dans l’obligation de consulter le comité d’entreprise, d’informer tout le personnel. Elle doit ensuite signaler son intention à la CNIL, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, ou à la Préfecture. Une fois le matériel en fonction, il faut prêter une attention particulière à une utilisation pleine d’intégrité car certaines pratiques s’avèrent considérées comme abusives par la loi elle-même. Les caméras ne doivent pas violer le droit à la vie privée des salariés (cf. article 1121-1 du code de Travail et l’article 9 du Code civil, ndlr), par exemple, celles-ci ne doivent pas fixer un même employé en permanence. Quelques emplacements ne peuvent, dans cette mesure, accueillir des caméras : les locaux de représentants du personnel, les toilettes ou encore les salles de repos. De manière générale, sachez aussi que ces images ne peuvent être utilisées que dans un cadre disciplinaire ou pénal.

Quel type de club pour vous ?

A chaque entrepreneur, son club ! Il suffit simplement d’être au clair avec vos attentes. Les clubs d’entrepreneurs se focalisent tous plus ou moins sur un aspect du réseau, qu’il s’agisse de recommandations, de rencontres ou encore simplement de business. Voici quelques exemples des spécialités dont disposent certains clubs.

Les réseaux d’accompagnement à la création

Lorsque vous démarrez votre entreprise, le financement ne constitue pas la seule chose dont vous avez besoin. Il reste souvent une priorité mais un bon accompagnement dans le développement de votre société s’avère également indispensable. Il existe des réseaux associatifs tels que le Réseau Entreprendre ou Initiative France qui participent aux premiers financements et délivrent aussi des conseils, tout en assurant un suivi les premières années. Ce dernier, par exemple, regroupe plus de 16 000 dirigeants bénévoles et parraine 9 000 entrepreneurs. Initiative France a d’ailleurs accueilli des jeunes pousses désormais très célèbres telles que O2 ou BlaBlaCar. Ces deux structures versent des prêts d’honneur à leurs membres. Le Réseau Entreprendre, de son côté, ne prend sous son aile que les start-up à vocation d’emploi (au moins cinq en cinq ans).

Les clubs d’affaires pour accélérer son business

Si votre objectif numéro un consiste à faire du chiffre rapidement, les clubs d’affaires peuvent se révéler utiles. Ceux-ci ne se concentrent pas forcément sur le relationnel en tant que tel, ils ne proposent pas toujours des sorties ou des déjeuners entre membres. Ils attirent des structures généralement moins établies. Leur vocation consiste à accélérer le business des entreprises participantes. Pour ce faire, les clubs d’affaires organisent des réunions express au cours desquelles les membres peuvent, par exemple, obtenir des recommandations. A titre d’exemple, le réseau BNI s’inscrit dans cette démarche et permet à ses adhérents de se rencontrer et de faire du business ensemble. Un club d’affaires confère également une vision panoramique du tissu économique local : tous les secteurs s’y retrouvent au cours de divers événements.

Des clubs pour élargir son cercle de connaissances…

Une entreprise installée depuis plusieurs années n’a pas forcément besoin de business immédiat et privilégiera le moyen-long terme. Les dirigeants d’entreprises le savent : avoir un bon réseau prend du temps et l’entretenir, c’est l’agrandir ! Certaines structures se destinent justement à faire se rencontrer des entrepreneurs entre eux afin de leur permettre d’échanger ou de se recommander les uns les autres, parfois même en s’amusant. Le réseau devenant une histoire de relation humaine, les activités sont souvent plus variées que dans les clubs d’affaires. Ateliers, conférences, séances de travail sur les problématiques, sorties… tout est possible. Le Club Dynamique ou le Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprises (CJD) fonctionnent, par exemple, de cette manière.

…Ou des clubs à vocation de développement international

Si vous avez fait le tour des avantages offerts sur votre terre d’accueil, rien ne vous interdit de voir plus grand ! Certains réseaux sont dédiés à l’expansion des sociétés vers d’autres régions ou pays. Le Startup Europe Leaders Club vient d’ailleurs de voir le jour. Mis en place par la Commission européenne, celle-ci indiquait qu’elle souhaitait que “les jeunes Européens soient inspirés par les entrepreneurs locaux, pour que leurs idées se développent et restent sur le continent”. Ce club souhaite réunir les leaders du numérique européens afin qu’ils délivrent des conseils aux plus jeunes. Parmi ses membres, on remarque la présence de Niklas Zennström, cofondateur de Skype et Kazaa, Daniel Ek et Martin Lorentzon, cofondateurs du service de streaming audio Spotify ou encore Joanna Shields, qui dirige la Tech City de Londres. Le Startup Europe Leaders Club s’inscrit dans le cadre du programme Start-up Europe, ayant pour vocation de connecter et associer les systèmes entrepreneuriaux européens en six étapes, notamment au travers de partenariats. D’autres réseaux locaux mettent en relation des groupes de professionnels avec d’autres, étrangers. A titre d’exemple, l’association girondine de clubs Interclubs33 se trouve en contact avec des professionnels catalans et portugais, ce qui offre des opportunités nouvelles à ses membres.

Les réseaux destinés aux professionnels innovants

Bénéficier d’un suivi régulier à sa création, élargir son horizon, se faire recommander… Toutes ces étapes s’enchaînent dans la vie d’une société. Celle-ci doit alors répondre à un certain nombre de critères pour que les autres l’acceptent dans un réseau, ce qui peut poser un problème aux entreprises innovantes. Le concept de ces dernières peut s’avérer obscur aux yeux des autres. Certains réseaux se destinent donc à l’accompagnement de projets disruptifs et à vocation de forte croissance. A titre d’exemple, Croissance Plus a fait de ce critère son cheval de bataille. Ce groupe se consacre aux start-up susceptibles de grandir rapidement. Il organise, entre autres, des petits déjeuners autour de thèmes juridiques et dispense notamment des conseils à ses membres. Ce réseau pratique également un lobbying intense autour de ses adhérents. Le Comité Richelieu, axé sur l’innovation, en fait autant. Cette structure contribue d’autre part à la mise en contact de PME / ETI avec de grands groupes pour faciliter leur développement dans leur secteur.