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Tout savoir sur le renouvellement d’un CDD

Le Contrat de travail à Durée Déterminée présente la particularité de délimiter le temps qu’un salarié passera dans une entreprise. Le Contrat CDD demeure toutefois soumis à plusieurs règles, s’appliquant à la période d’essai comme au nombre de renouvellements possibles dudit contrat. Mais alors combien de fois peut-il être reconduit au juste ? Pour quelle durée ? Et sous quelles conditions ?

Le CDD, un contrat pour dépanner ?

Un Contrat de travail à Durée Déterminée présente, comme son nom l’indique, une période définie durant laquelle un salarié occupe un poste dans une entreprise. Ce document doit tout de même préciser quelques informations indispensables, telles que son échéance. Il existe, dans cette mesure, deux types de CDD : celui à terme précis et celui sans terme précis. Dans le premier cas, la date de fin du contrat est connue d’avance et mentionnée dans le texte, contrairement au deuxième cas. Ce dernier évoque une époque approximative de fin du contrat et s’avère généralement employé dans le cadre d’un remplacement temporaire. Le CDD s’adresse aux firmes ayant besoin de pourvoir un poste de façon passagère, un employeur ne peut donc recourir à ce type de contrat que dans certaines circonstances. Ce contrat peut servir à remplacer une personne absente pour une durée limitée, en congé maladie ou maternité, ou à recruter des saisonniers, par exemple. Dans certaines situations, en revanche, proposer un CDD demeure interdit : si l’objectif consiste à « pourvoir un poste lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise, pour remplacer un ou plusieurs salariés en grève ou pour effectuer des travaux particulièrement dangereux et faisant l’objet d’une surveillance médicale spéciale, sauf dérogation exceptionnelle », d’après le site du service public.

Contrat à Durée Déterminée et période d’essai

Inclure une période d’essai dans un Contrat de travail à Durée Déterminée s’avère tout à fait possible. Cette mesure reste facultative mais peut rassurer l’employeur comme le salarié au sujet du poste. Ce dernier détermine si le travail lui convient pendant que son superviseur estime ses capacités et voir si le candidat répond aux attentes. Dans le cadre d’un CDD, la durée de la période d’essai dépend de celle prévue par le contrat : si celle-ci s’avère supérieure à six mois, la période d’essai sera d’un jour par semaine, jusqu’à un mois. Si le contrat doit durer six mois ou moins, celle-ci peut correspondre à un jour par semaine jusqu’à deux semaines. Dans le cadre d’un CDD sans terme précis, la période d’essai durera un jour par semaine en fonction de la durée minimale prévue. Cette mesure reste renouvelable sous conditions et peut être rompue à tout moment de façon anticipée.

Renouvellement d’un CDD : un acte limité et à justifier

Un CDD à terme précis ne peut être légalement renouvelé que deux fois. Une justification doit expliquer ce geste, par exemple, si l’activité de la société s’accroît et que le salarié n’a, pour cette raison, pas pu réaliser complètement la tâche qui lui incombait. Une clause dédiée à la reconduite du contrat doit être précisée dans le document. Si tel n’est pas le cas, un avenant comportant cette information soumis au salarié avant le terme de son contrat peut convenir. Dans le cas d’un renouvellement, le contrat se poursuit, inutile d’en signer un nouveau.
Beaucoup se demandent si le renouvellement du CDD dépend de sa durée, ce à quoi l’Etat répond que cette opération ne peut avoir lieu que si le contrat respectait, à l’origine, la durée maximale autorisée pour un CDD : « 18 mois dans la plupart des cas, 9 mois lorsque le contrat est conclu dans l’attente de l’arrivée d’un salarié recruté en CDI ou 24 mois si le contrat est exécuté à l’étranger, s’il est conclu dans le cadre du départ définitif d’un salarié avant la suppression de son poste ou en cas d’accroissement exceptionnel d’activité», précise le site du service public. La durée du renouvellement dépend, en réalité, du motif. S’il s’agit, par exemple, d’accroissement temporaire de l’activité de la firme, celle-ci peut s’étendre sur 12 mois.
Un CDD sans terme précis ne peut, quant à lui, être reconduit. Si l’entreprise a besoin du salarié, celle-ci doit alors requalifier le contrat en CDI.

Requalification vers un CDI

Cette situation se présente généralement dans deux cas de figure. Soit la société souhaite reconduire le contrat car elle a besoin du salarié pendant plus de temps que prévu, soit elle est proclamée par un juge en cas de CDD frauduleux ne respectant pas les périodes évoquées. La requalification vers un CDI relève d’une mesure exceptionnelle prévue pour protéger les salariés de tout abus de la part des dirigeants. Cette procédure accélérée permet aux salariés de reconnaître leurs droits rapidement. L’article L. 1245-2 du Code du travail prévoit également le versement d’une indemnité de requalification incombant à l’employeur. Son montant est également fixé par des juges, le salaire moyen touché par le salarié constituant sa base de calcul.

Comment faire en sorte que vos réunions deviennent efficaces ?

Une étude du site Fuze a montré que 67 % des managers jugeaient les réunions « inefficaces », alors que 25 millions d’entre elles sont organisées tous les jours aux Etats-Unis ! Ce constat s’applique également aux entreprises françaises, où les réunions sont souvent considérées comme improductives. Pour les entrepreneurs, comment s’organiser pour que les réunions redeviennent utiles et efficaces ?

Définir un but précis

Bien que de nombreuses entreprises tiennent des réunions de manière régulière, cette pratique n’est pas recommandée. Il paraît plus pertinent d’organiser des réunions lorsque la situation l’exige, et non pas par simple habitude. Une réunion de travail ayant un objectif précis aura bien moins de chance d’être une perte de temps. Elle doit permettre avant tout de faire avancer les projets en cours.

Choisir un dispositif adapté

Une réunion se passera mieux si elle est organisée dans un cadre adapté. La classique salle de réunion est un bon choix, à condition d’être suffisamment grande et lumineuse. On évitera les endroits sans fenêtres ou mal insonorisés. Le bureau d’un dirigeant, cadre trop strict, n’est pas une bonne idée ici. On conseille de ne pas faire durer une réunion trop longtemps : une heure, voire deux au maximum.

Sélectionner les personnes

En 2014, un sondage IFOP a montré que 90 % des cadres s’étaient déjà sentis inutiles en réunion. Pour éviter cela, la solution est d’organiser des réunions uniquement avec les collaborateurs concernés par les questions abordées. Envoyer à l’avance des documents de travail aux participants est aussi un bon moyen de les garder impliqués. Pour éviter la confusion, on évitera les réunions à plus de dix.

Instaurer un respect strict des horaires

Les horaires fluctuants sont l’un des défauts récurrents des réunions. Il est indispensable d’assurer à tous que les heures de début et de fin de la réunion seront respectées. Les retards devront faire l’objet de remarques pour ne pas qu’ils se reproduisent. Chacun doit pouvoir s’exprimer sur les sujets prévus, l’organisateur de la réunion devant s’assurer que personne ne déborde sur le temps de parole des autres.

Fixer un ordre du jour

Quelques thématiques claires doivent présider à chaque réunion. Un ordre du jour connu de tous sera le point principal de la discussion. Les thèmes devant être obligatoirement abordés seront rappelés au début et peuvent être présentés sur un tableau. Seuls quelques sujets seront évoqués pour des échanges plus constructifs, de sorte que les débats ne s’égarent pas dans toutes les directions.

Prôner l’écoute active

L’ennui est l’écueil à éviter dans une réunion. Il faut pouvoir donner du rythme aux échanges, en choisissant un animateur impliqué, au fait des problématiques et avec lequel tous les participants seront à l’aise. Ceux-ci doivent être invités à s’exprimer, mais uniquement dans le cadre des thématiques fixées : les réunions ne doivent pas virer aux règlements de comptes entre salariés.

Penser à faire une synthèse

Enfin, chaque réunion doit faire l’objet d’une synthèse orale dans ses dernières minutes, revenant sur les décisions prises, les tâches à effectuer et les prochaines questions devant être discutées. Dans les 24 heures, chaque participant recevra ensuite par mail un court résumé (2 pages maximum) de la réunion pour plus d’efficacité.

Je veux me lancer dans l’entrepreneuriat, mais à qui en parler en premier ?

Depuis quelques temps maintenant, vous avez l’intention de faire le grand pas, de vous lancer l’entrepreneuriat et dans l’aventure passionnante de la création d’entreprise ? Vous souhaiteriez enfin pouvoir voler de vos propres ailes, devenir votre propre patron et être à la tête d’une entreprise qui est le fruit de votre volonté personnelle ? Vous vous imaginez déjà à la tête d’une entreprise synonyme de réussite et de succès aux quatre coins du globe ? Cependant, des questions se posent dans votre tête : vous ne savez pas à qui parler pour lancer, de la meilleure façon possible, votre projet qui n’en est encore qu’à ses balbutiements ? Alors l’article qui suit est fait pour vous !

Les financiers ou les conseillers ?

Pour tenter de trouver une réponse à la question : « A qui dois-je parler en premier pour créer mon entreprise ? », il est important de prendre le temps de réfléchir à certaines choses. La recherche de fonds est un domaine primordial et qu’il ne faut jamais négliger dès lors que l’on se lance dans l’entrepreneuriat. Cependant, avant de lancer définitivement votre projet, il est tout aussi important de discuter, d’échanger avec des personnes d’horizons différents pour glaner le maximum de conseils et synthétiser toutes les informations que vous avez obtenues.

Ainsi, il existe un véritable dilemme lorsqu’il s’agit de choisir les personnes avec qui échanger en premier, en amont de la création de votre entreprise. La réponse peut être très simple : si votre entreprise nécessite des fonds importants pour fonctionner à l’avenir, n’hésitez pas à opter pour les financiers comme premiers interlocuteurs. Des business angels, des fonds d’investissement par exemple seront des interlocuteurs de choix pour vous offrir tous les conseils attendus et utiles pour peaufiner votre projet et mettre votre entreprise définitivement sur pied.

A l’inverse, si votre société future fonctionne sur un concept novateur et original qui ne nécessite pas nécessairement beaucoup de fonds, alors optez pour des personnalités du secteur d’activité de votre choix, celui où votre entreprise va s’installer dans les mois à venir, mais n’hésitez également pas à opter pour des entrepreneurs et des cadres dirigeants du domaine d’activité que vous avez choisi et ce pour obtenir le maximum d’informations.

Faut-il en parler avec son entourage ?

Autre question récurrente : faut-il choisir l’entourage et les membres proches de la famille ? Frères et sœurs, parents, oncles et tantes, la famille peut être un vivier de personnes prêtes à vous conseiller et vous conforter dans vos idées entrepreneuriales. Il peut également s’agir des toutes premières personnes à qui vous allez soumettre l’idée. En toute évidence, leur parler de son projet personnel est une bonne chose, mais attention tout de même à ne pas tomber dans les pièges de l’entourage : des conseils qui iraient forcément dans votre sens pour ne pas vous décevoir, des avis peu ou pas en lien avec vos attentes, des remarques pas nécessairement renseignées… N’hésitez donc pas à parler avec votre entourage de vos projets, mais sachez tout de même faire la différence entre un interlocuteur professionnel et qualifié qui n’aura aucun mal à ne pas aller dans votre sens, et un membre de votre famille dont les réactions seront nécessairement positives mais peu utiles pour vous.

5 astuces pour capter l’attention du public

Lors de la présentation d’un projet à des clients, d’un elevator pitch devant des investisseurs potentiels ou simplement d’une Assemblée Générale, il faut savoir intéresser ses interlocuteurs. Capter l’attention du public et la conserver n’a rien d’évident. Il existe néanmoins quelques petits trucs pour y parvenir.

Première étape : un look d’enfer pour attirer les regards

Vous ne représentez pas le centre du monde, constat douloureux pour certains mais réel. Vous pouvez toutefois le devenir si vous vous donnez un peu de mal. Quand vous pénétrez dans une pièce ou montez sur une scène, l’auditoire ne se concentre pas forcément sur vous de façon immédiate, il faut alors capter son attention. Le cerveau humain perçoit les éléments visuels avant les autres, aussi, faites un effort sur votre apparence. Inutile d’adopter un style trop décalé en optant pour des couleurs criardes mais adopter un look personnalisé attirera les regards. Selon les circonstances, un tailleur se révélera d’une banalité affligeante alors que dans certains cas, il reste obligatoire. Evaluez la situation avant de choisir vos vêtements car, à moins d’avoir le talent d’actrice de Yolande Moreau, personne ne vous prendra au sérieux si vous arborez un style ridicule, débraillé ou déplacé. Un costume porté avec des bottes stylisées peut s’avérer tout à fait adapté, par exemple, de même qu’un tailleur féminin orné d’un collier fantaisie. Efforcez-vous de trouver un juste milieu entre look professionnel et personnel si vous voulez qu’on se rappelle de vous. Pour renvoyer une bonne image, un autre détail demeure primordial : votre sourire ! Montrez-vous avenant et dégagez des ondes positives.

Surveillez votre posture pour maintenir l’attention

Toujours au niveau de votre l’image, portez une attention particulière à votre posture. Vos gestes attireront le regard plus que vos paroles alors maîtrisez-les. Rien n’est plus agaçant qu’un orateur mal à l’aise effectuant sans cesse de petits pas tout autour de lui ou arpentant une scène de long en large sans aucun but. Implantez bien vos pieds dans le sol, alignez-vous sur votre colonne vertébrale. L’idée ne consiste pas non plus à vous transformer en stalagmite : une personne totalement immobile et inexpressive perdra rapidement l’attention du public. Restez en mouvement, vous pouvez marcher mais, de préférence, pas de manière tétanisée ou robotique. Utilisez vos bras pour vous faire comprendre, ne restez pas figé et essayez de vous détendre malgré le stress. Tout repose sur la maîtrise de votre corps.. Pour résumer, soyez le plus naturel possible ! Tenez-vous droit, pas de tics ou gestes nerveux, petits ou grands, gardez votre calme et réalisez des gestes démonstratifs avec vos mains, sans pour autant vous transformer en moulin à vent. Votre attitude corporelle contribue à la bonne transmission du message alors ne devenez pas une distraction amusante ni une machine qui débite son discours de façon répétitive et ennuyeuse. Si une personne en mouvement attire l’attention, ne vous dissimulez pas derrière des postures rocambolesques, sous peine de faire oublier le sens de vos propos.

Vous avez des choses à dire, faites les entendre !

L’objectif reste de faire passer un message. Une fois que vous pensez avoir la bonne attitude, décontractée mais professionnelle, concentrez-vous sur votre discours. De manière générale, vous savez ce que vous avez à dire et votre propos est clair dans votre esprit. Si tel n’est pas le cas, travaillez dessus car, lors d’une prise de parole en public, les bégaiements ne pardonnent pas. Les orateurs cherchant leurs mots sont rapidement décrédibilisés alors entraînez-vous avant de passer à l’action. Au moment d’intervenir, ne craignez rien et parlez fort. Une personne qui marmonne peut s’avérer extrêmement énervante et le public n’a pas forcément envie de faire l’effort de tendre l’oreille tout au long de l’intervention. Un constat encore plus dommageable lorsque votre idée est intéressante ! Vous prenez la parole car vous avez des choses à dire alors exprimez-les clairement.

Rythmez votre discours et agrémentez-le

Les gestes, accompagnés d’une voix forte portant un discours bien construit, attirent et maintiennent l’attention de votre auditoire. Pour parfaire votre allocution, pensez à moduler votre voix. Variez les intonations, faites des pauses… Le rythme sollicite l’attention des auditeurs, qui suivent naturellement le propos s’il comporte une certaine musicalité. Pour pimenter davantage vos paroles, n’hésitez pas à utiliser l’arme fatale : l’humour. La plupart des gens se montre très réceptive à ce détail et prête plus volontiers l’oreille à quelqu’un qui les fait rire. Sans passer pour un débutant ou une personne grossière, vous pouvez tenter des plaisanteries pour faire réagir votre auditoire. Si vous sentez que votre stress se voit, jouez dessus et plaisantez à ce sujet ! Vous susciterez ainsi l’empathie de ceux qui vous écoutent. Concernant vos blagues, restez sur des sujets universels ou des comiques de situation, les polémiques présentent un aspect intéressant mais pourraient diviser les participants, ce qui vous ralentirait.

En cas de pépin, improvisez !

Nul ne se trouve à l’abri d’un souci de dernière minute. Une panne d’électricité, votre micro ne fonctionne pas, votre diaporama refuse de s’afficher… De nombreux imprévus peuvent venir perturber le bon déroulement de votre intervention. Il demeure primordial de vous sentir au clair avec les idées que vous comptez exposer. En cas de problème, une seule solution : l’improvisation. Cette technique en terrifie plus d’un, mais constitue pourtant une bonne opportunité pour vous attirer la sympathie du public si vous vous montrez amusant et décontracté. Tenez-vous donc prêt au cas où mais surtout, restez vous-même.
Tous ces conseils paraissent peut-être évidents ou impossibles à suivre en cas de situation stressante mais rappelez-vous que si vous en êtes arrivé là, il y a sans doute de bonnes raisons! Prenez confiance en vous et tout devrait bien se passer.

Intégrer un incubateur : les avantages et les inconvénients

Quels sont les avantages et les inconvénients d’intégrer un incubateur, dispositif très récent que l’on peut aujourd’hui retrouver dans les grandes écoles de commerce, dans les Chambres de Commerce et dans bien d’autres endroits partout en France et à l’étranger ? Faut-il, aujourd’hui pour un entrepreneur en herbe, intégrer un incubateur ? Focus.

Un partenaire à 360°

Pour toutes les personnes désireuses de créer une entreprise, il existe plusieurs dispositifs pour leur venir en aide : organismes pour aider à la levée de fonds, entreprises mettant en œuvre des partenariats pour aider au développement des sociétés en devenir, solutions directement proposées par le gouvernement au travers de ses représentants locaux (Chambre de Commerce, région, département etc…) et bien d’autres possibilités encore. Cependant, la multiplicité de ces solutions rend la tâche peu aisée aux futurs créateurs d’entreprise. En effet, il reste compliqué de savoir quelles sont les étapes à franchir pour profiter au mieux de l’ensemble de ces dispositifs d’aide et d’accompagnement. Les incubateurs se positionnent ainsi comme un partenaire idéal à 360° pour les jeunes pousses.

Les avantages de l’incubateur d’entreprise

Accompagnement réalisé par des professionnels issus de nombreux secteurs d’activité, rassemblement de tous les dispositifs d’aide à la création d’entreprise en un seul et unique endroit, mise à disposition de moyens techniques et matériels très importants, conseils apportés par des professeurs et des spécialistes reconnus, rencontres avec des apporteurs de fonds qui peuvent être à même d’assurer toute la partie financement du projet… L’incubateur d’entreprise est une véritable solution clé en main pour aider les créateurs d’entreprise à mettre leur projet sur pied.

L’idée est très simple : fournir tous les moyens nécessaires et requis par un créateur d’entreprise et son équipe pour venir à bout d’un projet bien défini et qui doit, en amont, séduire un jury pour être accepté dans l’incubateur. En toute évidence, cette solution permet des avancements conséquents sur des projets entrepreneuriaux qui n’auraient peut-être pas aboutis sans l’aide de l’incubateur. Et au regard de la situation économique française, où le nombre d’entreprises créées l’année passée est plutôt à la baisse, ce type de dispositif est une véritable aubaine pour offrir une solution innovante et accessible.

Les inconvénients de l’incubateur d’entreprise

Cependant, l’incubateur d’entreprise n’a pas que des bons côtés, il est important de prendre cela en considération. Un manque d’accessibilité pour les projets qui ne parviennent pas à sortir du lot ou à mettre en avant une originalité fortement recherchée, des tendances plutôt marquées vers les projets écologiques ou les nouvelles technologies, tendances qui peuvent bloquer la voie à d’autres initiatives entrepreneuriales différemment orientées…

Le revers de la médaille existe pour ce dispositif qui reste tout de même très intéressant. En toute évidence, lorsque l’on se penche sur le développement actuel des incubateurs en France, force est de constater que les plus grands investisseurs et business angels du pays se penchent allègrement sur ces dispositifs (Xavier Niel, Marc Simoncini et tant d’autres). Il faut donc reconnaître que les incubateurs d’entreprise ont encore un bel avenir devant eux et que les projets entrepreneuriaux issus de ces dispositifs seront, dans les années à venir, de plus en plus nombreux.

Faut-il tout accepter en business ?

Quand vous vous lancez dans l’entrepreneuriat, vous avez sûrement tendance à tolérer plus facilement n’importe quelles propositions commerciales, même si elles ne sont pas avantageuses pour vous. Devez-vous accepter toutes les offres malgré le fait qu’elles ne vous soient pas favorables ? Quelles en sont les conséquences ? Faut-il tout accepter en business ? Et que faire dans ce cas-là ?

Céder à la facilité… ou pas ?

J’ai été confronté très (voire trop !) régulièrement à cette situation. Au moment où notre entreprise ne se porte pas forcément bien, nous sommes pour la plupart très vite tentés par l’acceptation de compromis commerciaux dans le but de continuer à « survivre ». Je me suis rendu compte que, dans la plupart des cas, l’opération s’avérait plutôt bénéfique pour l’entreprise sur le moment, mais à long terme, cela m’avait plutôt desservi. On ne se rend souvent pas compte de l’impact que peut avoir cette attitude qui consiste à tout accepter en business. Cela nous semble anodin, mais céder à la facilité peut avoir des conséquences terribles pour le business !

Ne pas dévaloriser ce que vous faites

A vouloir réduire la valeur de votre produit ou service, vous la dévalorisez. Avez-vous déjà vu Apple réaliser des promotions sur ces téléphones ? Bien sûr que non… Diminuer son prix revient à en diminuer sa rentabilité, voire à ne pas être rentable… tout court ! Les supermarchés appliquent cette technique en tentant de mettre un produit en avant, sans aucun objectif de rentabilité sur cette vente, mais dans l’objectif d’en vendre d’autres qui possèdent une valeur supérieure, pour obtenir plus de bénéfices.

Des conséquences néfastes pour le business

Les conséquences d’une telle démarche peuvent être multiples. Le client peut y voir une habitude et il vous sera difficile de revenir au tarif pratiqué habituellement, sauf si vous le faites à des périodes bien particulières comme les soldes. Mais dans ce cas précis, l’objectif est de créer une attente à un moment précis. La conséquence principale d’une baisse de prix alors qu’elle n’est pas justifiée revient à se placer en position de faiblesse, c’est-à-dire que, ce faisant, vous mettez en évidence le fait que vous avez besoin du client pour vivre alors que, ne l’oubliez pas, c’est lui qui a besoin de vous ! Il est impératif d’inverser cette courbe de pensée. Enfin, dernière conséquence non négligeable : l’image de ce que vous vendez en sera aussi impactée et vous perdrez en crédibilité, à moins que vous fassiez du « low cost » votre stratégie, comme c’est le cas par exemple pour les boutiques Hema ou Primark qui affichent des prix très attractifs.

Rattraper l’erreur commise avec tact

Il est souvent très compliqué de faire machine arrière sans heurter la sensibilité de votre client. En effet, ce dernier aura l’impression de vous avoir rendu service, alors que vous lui apportez autant de services, voire plus ! Si vous arrivez à ce point de non-retour, il paraît difficile de pouvoir s’en sortir sans créer de dommages collatéraux. Il ne faut jamais oublier que derrière tout business, il y a des hommes et femmes, ce qui induit une partie importante d’humain et d’ego. Une préparation psychologique est nécessaire afin que votre client ait le temps d’assimiler l’information et de la digérer. Si vous avez la possibilité de le contacter par téléphone et de le rencontrer, faites-le. Evitez de faire machine arrière par e-mail, car cela laisse transparaître peu d’émotions et cela risquerait d’avoir un effet néfaste sur votre relation.

Ce qu’il faut faire

1- Ne dévalorisez jamais votre produit ou service même si vous êtes dans une situation financière difficile.

2- Il faut toujours mettre en évidence ce que vous pouvez apporter à votre client et non ce que eux peuvent vous apporter.

3- Prenez le temps d’analyser ce que vous êtes prêt à concéder. Quelles sont les limites à ne pas dépasser ? Avez-vous la possibilité de faire machine arrière ? Jusqu’à quel point ?

4- Un partenariat se construit sur la durée. Il faut donc imaginer ce qui se passera dans un ou deux ans si vous décidez de modifier vos tarifs. Est-ce une opération « one shot » ou est-ce une personne qui pourrait revenir acheter votre produit/service ?

5- Rappelez-vous d’une chose : diminuer un tarif revient à diminuer la valeur du produit. Que pensez-vous vous-même des entreprises qui proposent régulièrement des promotions ou des remises ? Quand on vend un bon produit ou service, il n’est pas nécessaire d’en réduire le prix.

Devenir entrepreneur : peut-on résister à prendre la grosse tête ?

Tout chef d’entreprise est-il condamné, face à toutes ses responsabilités et toutes ses possibilités financières, à devenir une personne irrespirable et hautaine ? La perte des réalités est-elle le lot de toutes les personnes désireuses de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?

Pourquoi les entrepreneurs peuvent prendre la grosse tête

Des chefs d’entreprise perçus comme des personnes hautaines n’ayant plus le sens des réalités, des cadres à hautes responsabilités qui perdent complètement les pédales à force de rémunérations astronomiques et d’autres avantages irréels pour le commun des mortels… Le monde des affaires fait l’objet d’une mauvaise réputation, auprès de certaines personnes qui ne cessent de tout mettre en œuvre pour abîmer ce domaine de notre économie qui, il est vrai, peut parfois faire preuve de certaines errances. Evasion fiscale, rémunérations largement supérieures aux résultats obtenus, les errances sont nombreuses et il est difficile de défendre le monde des affaires dans certaines situations, le scandale des Panama Papers le prouve une fois de plus.

La simplicité reste la meilleure des recettes dans le business

Des personnalités comme Mark Zuckerberg, Xavier Niel ou encore Bill Gates… Leur nom est connu de tous, mais étonnamment, que pour des bonnes raisons. Nul scandale d’évasion fiscale, nulle présence de leur nom dans l’affaire récente des Panama Papers, ces grands hommes d’affaires ont très vite compris que dans le business, une seule recette était possible : la simplicité ! Et c’est là un conseil à donner à toutes les personnes désireuses de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise que de tout faire pour rester simple, malgré les possibilités financières nouvelles qui se présentent, malgré les responsabilités importantes, la simplicité se doit d’être l’objectif numéro un pour éviter la « grosse tête » !

Il est si facile de tomber dans l’excès, à l’image des joueurs de football professionnels par exemple, aujourd’hui véritable hommes d’affaires : des hôtels dans les quatre coins du monde, des jets privés en veux-tu en voilà pour tous les joueurs dont les revenus font pâlir d’envie les PDG des entreprises du CAC 40… Les footballeurs incarnent à merveille l’exemple de ces hommes d’affaires qui ont totalement perdu le sens des réalités et qui s’offrent des voitures de sport comme on pourrait s’acheter une baguette de pain.

D’où je viens ? Où je vais ?

Autre question importante qui doit sans arrêt rester dans votre esprit : d’où je viens ? Cette question, banale au demeurant, vous permet de comprendre toutes les étapes que vous avez dues franchir avant de vous retrouver ici, à votre poste, aujourd’hui, avec toutes ces responsabilités et ces possibilités financières et personnelles nouvelles. Des hommes d’affaires, là encore connus à travers le monde entier, permettent de comprendre en quoi cette prise de recul est indispensable : Lakshmi Mittal en est l’exemple parfait. Cet exemple de l’homme d’affaires parti de rien, qui triait les métaux dans son pays pendant sa plus tendre jeunesse, et qui aujourd’hui est devenu l’un des businessmen les plus crains au monde, un véritable stratège dès lors qu’il s’agit de conquérir des marchés ou de défendre les intérêts de son entreprise.

Travailler dans un espace de coworking

On ne compte pas moins de 200 espaces de travail sur toute la France et même si ce phénomène se répand de plus en plus, ce n’est pourtant pas donné à tout le monde de travailler efficacement dans ces lieux où la distraction est permanente. C’est pourquoi il semble important de bien choisir son espace communautaire en fonction de ses attentes et de son mode de vie.

Trouvez l’espace qui vous convient.

Établissez vos critères de sélection. Posez-vous la question « qu’attendez-vous de cet espace ? » Quels détails sont importants à prendre en compte pour vous (les services fournis, l’ambiance de travail, quelles sont les formules les plus adaptées à votre activité, plutôt à la journée (hot-desking), à la semaine ou au mois ? Si votre activité venait à se développer et si vous deviez embaucher, comment cela se passerait-il ? Comment est géré l’espace de travail, la géolocalisation du lieu vous convient-elle ? Voulez-vous des bureaux isolés ou travailler en open space ? Quel prix voulez-vous mettre ? Cherchez-vous une ambiance particulière ? Certains espaces ont une thématique prédominante. Si votre activité nécessite que vous ayez de nombreux rendez-vous, préférez un espace bénéficiant d’un accueil. Une fois que vous avez pris en compte tous ces critères, renseignez-vous sur les différents espaces de coworking qui répondraient à vos besoins. En général, vous avez la possibilité de les tester durant une journée avant de choisir de vous y installer. Vérifiez qu’il est équipé des ressources nécessaires à votre activité et que le cadre et les habitants de l’espace correspondent à vos attentes.

Bien s’intégrer dans l’espace de travail.

Chaque espace de coworking à un univers bien à lui. C’est à vous d’observer et de décrypter l’ambiance générale pour vous familiariser avec les us et coutumes du lieu. N’arrivez pas en terrain conquis. Le mieux reste de débuter par une phase d’observation, puis petit à petit, d’apporter votre petite touche à la vie de cet espace, mais chaque chose en son temps. Lorsque vous arrivez dans un site de coworking, dire bonjour demeure primordial pour faire bonne impression (cela paraît peut-être évident, mais ça ne l’est pas pour tout le monde !) Vivre en communauté avec des secteurs bien différents du vôtre, suppose de suivre certaines règles pour ne pas troubler l’ensemble de l’espace, et aussi pour intégrer un groupe déjà fait. Faire sa vaisselle le midi pour que les suivants puissent réutiliser les ustensiles peut-être un exemple. N’essayez pas d’aller à contre-courant, bien au contraire, commencez par vous renseigner auprès des autres habitants pour connaître les petits rituels, les choses à faire et à ne pas faire, se renseigner sur les environs (restaurants ou activités à faire dans le coin), partagez vos expériences bonnes ou mauvaises, peuvent permettre de briser la glace assez rapidement et simplement. Participer aux événements prévus (apéros, ateliers, tournois de babyfoot le midi, pauses-café) constituent de bons moyens pour rompre avec l’isolement et s’intégrer plus vite et plus facilement au sein de l’espace de travail. La Mutinerie dans le 19e arrondissement de Paris, propose à la fois des apéropitchs où chaque membre fait le point et parle de l’avancement de son projet, mais aussi une fois par semaine a lieu une projection de film choisie par l’un d’entre-eux. Dans le cas où vous êtes dans un open space, évitez de vous mettre à l’écart des autres, on risquerait d’avoir une mauvaise opinion de vous dès le départ et essayez de varier votre emplacement plutôt que de vous enfermer dans des habitudes de bureau, cela vous donnera l’occasion de discuter avec d’autres personnes. Gardez en tête que ce sont avant tout des lieux d’échanges et de partage.

Ne voyez pas le coworking simplement comme un espace de travail.

Véritable pilier pour votre business, ce concept permet avant tout d’accroître votre réseau. Selon une étude, la majorité des coworkers ferait 3,6 nouvelles connaissances utiles en à peine deux mois (ce chiffre peut varier en fonction de la taille de l’espace de travail. Les plus grands permettent davantage de rencontres). Ayez conscience qu’il s’agit d’un réel vivier professionnel que vous pourrez facilement solliciter en cas de doutes ou si vous avez besoin de tester un produit / service. Les coworkers seront peut-être vos premiers clients, prenez en compte leur avis et conseils, ils donneront des idées pertinentes pour rendre performant votre produit ou service. Ce partage, cette entraide réciproque vous aidera à améliorer votre projet car vous pourrez découvrir de nouvelles techniques, outils, tendances… Les ateliers et les formations proposés peuvent également jouer un rôle pour compléter vos compétences, découvrir de nouveaux clients. Ces espaces sont une véritable mine d’or professionnelle à tous les niveaux, il n’est pas rare d’observer de nombreuses collaborations naissantes entre les coworkers autour de nouveaux projets.

5 qualités qui font le bon dirigeant

Un dirigeant efficace doit donner confiance à ses collaborateurs afin de mieux les préparer aux défis de demain. Quelles sont les 5 qualités indispensables d’un bon dirigeant ?

Confiance 

La confiance en soi et la confiance qu’on inspire aux autres est un atout majeur si ce n’est essentiel du manager. Avoir de l’assurance vous apportera un certain courage, nécessaire pour inspirer vos collaborateurs.

Optimisme

Ne pas se laisser abattre est une nécessité pour l’entrepreneur. Il est en effet rare qu’une entreprise ne rencontre aucun problèmes, ne doive subir aucun revers du sort ou ne doive franchir des obstacles insurmontables. C’est en positivant que vous réussirez à aller de l’avant. 

Aventurier

Un entrepreneur doit savoir prendre des risques. Il doit pouvoir refuser des clients et se lancer dans de nouvelles initiatives afin de conquérir toujours un peu plus le marché.

Travailleur 

L’entrepreneur ne doit pas ménager ses efforts pour mener à bien les projets en cours. Mettre du cœur à l’ouvrage est un gage de réussite et cela inspirera aussi vos collaborateurs. La paresse n’est pas la bienvenue.  

Visionnaire 

L’entrepreneur se doit d’être visionnaire. Il doit par ses idées et son imagination anticiper les besoins et tendances de demain. Ce n’est que comme cela qu’il arrivera à se démarquer des autres et à se maintenir sur le marché.  

Le secret de tous les entrepreneurs qui réussissent

La réussite d’une entreprise n’est pas le résultat d’une recette miracle. Néanmoins, certains ingrédients sont indispensables pour parvenir au succès qui est la conséquence de plusieurs facteurs. Mais l’un d’entre eux fait la différence.

Les fausses idées reçues

Lorsque l’on pense à « créer une entreprise« , la première idée qui vient à l’esprit est « investissement », que ce dernier prenne la forme de capitaux personnels injectés ou d’un emprunt bancaire conséquent, donc de dettes à régler. La seconde idée qui saisit est la notion d’expérience, maladroitement confondu avec l’âge ; particulièrement en France où l’âge moyen des personnes occupant des fonctions de cadres, est de 45 ans. La troisième idée, particulièrement en France encore une fois, résulte des 2 premières. Elle est véhiculée par une sorte de pessimisme ambiant, qui consiste à penser que prendre l’initiative de créer sa propre entreprise est un très grand risque qui peut nuire à sa vie sociale et personnelle. Et pourtant… L’histoire nous démontre que des personnes ayant des capitaux conséquents ont vu leur entreprise faire faillite ; alors des entrepreneurs partis de rien sont aujourd’hui à la tête de multinationales. Plusieurs millionnaires actuels ont moins de 30 ans, ayant su proposer des projets innovants et puiser dans leurs savoirs-faire ; pour certains, n’ayant qu’un bureau, un ordinateur et une idée de départ, sans capitaux ni emprunts. La gestion fait partie intégrante de l’aventure, qui peut être d’ailleurs une décision familiale et riche pour le couple ;pourquoi envisager les problèmes éventuels au lieu de se fixer sur l’essence et la stimulation du projet ?

Les ingrédients de base

« Gestion » et « décision » sont les deux piliers sur lesquels reposent la vie d’une entreprise et donc, une partie des raisons de sa réussite. Dans la gestion, il est bien évidement question de la comptabilité ; mais en amont, elle est également une notion d’organisation d’un point de vue structurel : gérer les priorités, savoir refuser un marché si ce dernier peut nuire à la qualité du service ou du travail déjà en cours. Ce qui nous conduit à la notion de décision où tempérance et pragmatisme sont de rigueur. Prendre une décision entend engager sa responsabilité, sa crédibilité. Elles ne doivent pas être mis en jeu sur le coup des émotions. Ceci étant, il est important de se faire confiance et de suivre parfois ses intuitions.

Le secret des entrepreneurs qui réussissent

Un élément est commun à tout entrepreneur connaissant le succès. Certains appelleront ce principe « l’audace ». En réalité, l’audace est le signe extérieur du secret sans lequel elle ne s’apparenterait qu’à un coup de folie, à un bluff. Ce qui nourrit et façonne l’audace, ce qui crée le fait d’oser aller où les autres ne se risquent pas, c’est la notion de »confiance en soi ». 3 mots simples à écrire, et pourtant si peu ont cette mesure qui permet d’accéder au succès. La réussite, c’est une part de calcul et une part d’inconnu appelée « chance » ou « destin ». La première permet de mener à bien une entreprise, sans prendre de risques inconsidérés ; la seconde crée le succès. De grands hommes confessent avoir fait leur fortune sur une intuition. Certains se vantent même de prendre les plus grandes décisions dans les 15 premières secondes de leurs analyses de dossier. C’est ce que l’on nomme l’intelligence intuitive. Pour l’exercer, il est indispensable de se faire confiance, suffisamment pour ne pas craindre l’échec et plutôt le considérer comme un élément stimulant.

En définitive…

En France, la peur de l’échec occupe la pensée et prédomine dans le monde de l’entrepreneuriat. Outre-atlantique, l’échec est vécu comme une expérience forcément enrichissante, à tel point qu’une personne n’ayant jamais connu l’échec a moins de chance d’obtenir un poste à responsabilité que celle qui l’a côtoyé. « Se faire confiance » et « osez suivre ses idées », voilà la mentalité commune à tous ces entrepreneurs qui se sont vus couronnés de succès.