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15 entrepreneurs créent le fonds d’investissement SIDE Capital

Un nouveau fonds d’investissement destiné à soutenir les start-ups high-tech est né ! SIDE Capital apportera des fonds aux start-ups innovantes durant leur phase de démarrage, et leur fera également profiter de l’expérience de ses investisseurs.

Des investisseurs expérimentés

Le Business Angel Renaud Guillerm, fondateur notamment de VideDressing et investisseur dans une quinzaine de start-ups, a rassemblé autour de lui une quinzaine d’entrepreneurs français expérimentés pour fonder SIDE Capital. L’objectif est d’apporter une assistance et une expertise en termes d’investissements aux jeunes entrepreneurs afin qu’ils puissent développer leurs activités.

Une aide au quotidien

Il ne s’agit pas uniquement d’injecter des fonds dans une start-up, mais bien d’être présent et de l’accompagner au quotidien dans son développement. L’accompagnement concerne aussi bien l’organisation et le développement de l’activité de la société que sa gestion quotidienne, ou encore la préparation et la constitution de dossiers afin d’obtenir des capitaux grâce à de futures levées de fonds.

Une proximité inédite entre investisseurs et start-ups

Pas question que des investisseurs décident dans leur tour d’ivoire que telle ou telle start-up bénéficiera d’une aide. SIDE Capital a opté pour une gestion agile, ouverte et transparente. Chaque investisseur du fonds choisi librement dans quelle start-up il souhaite s’impliquer. La liberté de chacun et le plaisir d’investir sont ainsi conservés. L’investisseur peut alors apporter pleinement son aide à la start-up, et lui faire profiter de son expérience et de son savoir-faire. La start-up et son investisseur avancent ainsi main dans la main, ce dernier participant à part entière à l’aventure.

SIDE Capital, l’innovation à la française

Grâce à son mode de fonctionnement, SIDE Capital va non seulement participer au financement de start-ups, mais également s’impliquer directement et en profondeur dans leur développement. Aucun frais de gestion n’est prélevé, la rémunération est exclusivement basée sur la future valorisation de l’entreprise, qui est par conséquent, condamnée à la réussite. La phase d’amorçage d’une start-up nécessitant généralement de solides financements, nul doute que ce fonctionnement séduira un nombre grandissant de jeunes pousses françaises à la pointe de l’innovation. La première d’entre elles à avoir décroché le sésame est Regaind, qui a développé une solution de tri automatique des photos. SIDE Capital a attribué à la start-up la somme de 400 000 euros pour le démarrage de son activité.

Les meilleurs sites d’avis de consommateurs en France

D’après une enquête Ipsos publiée en décembre 2006, 45% des internautes prennent en considération les avis de consommateurs avant de commander un produit ou un service sur internet. Des avis négatifs feraient même changer d’avis un internaute sur deux. Les plateformes d’évaluation de produits et services apportent ainsi une aide précieuse aux internautes souhaitant s’informer avant de passer à la caisse. Voici la liste des meilleurs sites d’avis de consommateurs en France.

Star Evaluator

Elle est considérée comme l’une des meilleures plateformes d’avis en ligne grâce à sa capacité à fournir des avis et des échanges commerciaux fiables et authentiques en développant des technologies sophistiquées pour détecter les faux avis et lutter contre la fraude. Star Evaluator utilise des algorithmes avancés et des techniques de machine learning qui analysent chaque avis pour identifier les signes de fausseté.

Ciao

Ciao est un site de référence pour les avis de consommateurs. Avec plus de 8000 évaluations publiées chaque mois, plus de 2 millions à ce jour, Ciao est l’une des plateformes d’avis de consommateurs les plus appréciées par les internautes français pour noter des services ou des produits audio-vidéo, auto, électroménager, informatique, mode, musique, photo, portables, voyages…

L’utilisateur peut publier son avis sur un produit ou une marque et donne une note en fonction de différents critères (variables selon les types de services ou produits notés). Les utilisateurs peuvent également noter les avis des autres utilisateurs, ce qui contribue à la fiabilité des évaluations publiées. Les avis sont ensuite classés par ordre de pertinence.

Trustpilot

Trustpilot se présente comme une interface entre les entreprises et leurs clients. L’utilisateur peut donner son avis sur une marque ou un produit après avoir effectué son achat, sans aucun contrôle de la part de l’entreprise et sans aucune modération de la part de Trustpilot. Les utilisateurs peuvent s’exprimer librement, et tous les avis sont visibles publiquement. Pour les entreprises, cette plateforme est un excellent moyen de savoir ce que pensent exactement leurs clients de leurs produits ou services. Un avis positif sur Trustpilot permettra à une marque ou société d’améliorer sa crédibilité, alors qu’un avis négatif lui permettra de se remettre en question et d’améliorer ses services. Dans tous les cas, l’entreprise en sort gagnante en se rapprochant de ses clients.

TripAdvisor

TripAdvisor est la référence en matière d’évaluations touristiques. En plus de son service de réservations de billets d’avions et de logements, TripAdvisor recense plus de 200 millions d’avis de consommateurs sur des hôtels, des voyages organisés, des restaurants, des destinations, etc… L’utilisateur peut spécifier les dates de son séjour, les lieux, son âge, etc… Le site dispose également d’un forum où les utilisateurs peuvent échanger librement entre eux, et fournit des liens sur des informations relatives à des articles de presse ou des guides de voyages. C’est probablement l’un des sites d’évaluations touristiques les plus complets.

Yelp

Yelp est un site d’évaluations spécialisé dans les commerces et services de proximité. La société américaine Yelp a racheté Cityvox, un comparateur d’avis de consommateurs, en 2014. Cityvox permettait de noter et de donner son avis sur des restaurants, discothèques, bars, cinémas, salles de concerts, etc… Désormais, tout passe par Yelp qui, comme Cityvox à l’époque, classe géographiquement toutes ses évaluations. Yelp s’avère très pratique pour trouver un commerce ou une entreprise dans n’importe quelle ville de France. Ce site connaît un grand succès grâce à sa version mobile, très pratique, qui permet de publier très facilement et rapidement son avis ou son évaluation via son smartphone.

Alatest

Alatest est un site d’évaluation de produits indépendant et gratuit. Il s’adresse avant tout aux consommateurs cherchant à s’informer sur un produit. Le site regroupe des avis d’utilisateurs ainsi que des tests professionnels qui permettent d’attribuer automatiquement une note à chaque produit. Ces produits apparaissent ensuite dans un classement en fonction de leur popularité. Pratique pour connaître les dernières tendances du moment !

Foursquare

Le réseau social Foursquare est basé sur la géolocalisation et permet d’évaluer et noter des commerces, restaurants, bars, hôtels, etc… Lorsque les utilisateurs se rendent dans un restaurant ou un magasin, ils donnent leur localisation via Foursquare et peuvent ainsi recevoir en temps réel des avis et des conseils d’autres utilisateurs.

Google +

Difficile aujourd’hui de passer à côté des avis Google +. Ils apparaissent sous les premiers résultats de recherche dans Google et permettent d’avoir accès directement aux avis des clients concernant n’importe quel produit ou service recherché sans avoir à cliquer nulle part. Grâce à cela, Google tord le cou aux sites comparatifs en incluant directement les avis des clients dans son moteur de recherche.

D’où viennent ces informations ? Elles ne proviennent pas toujours de Google + et peuvent également provenir des Rich Snippets, ou « extraits enrichis ». Ce sont des bouts de code HTML, intégrés directement dans la page web référencée, qui permettent de donner des informations supplémentaires concernant l’avis des internautes, sur un lieu, un événement, un film, etc… Les Rich Snippets permettent ainsi à un lien de gagner en visibilité dans Google.

Looneo

Looneo est un site d’avis de consommateurs spécialisé dans les produits high-tech. Le site est organisé sous forme de communautés en fonction des marques, des produits ou des catégories. Les produits sont détaillés puis notés par les utilisateurs, qui peuvent également noter leurs évaluations entre eux. Ces avis de consommateurs sont contrôlés par 2 journalistes qui vérifient la cohérence des informations. Looneo regroupe de nombreux influenceurs actifs.

Shopwise

Shopwise permet aux internautes de donner leurs avis sur des produits de grande consommation, notamment les produis alimentaires. Il détaille tous les allergènes, les OGM, les additifs, les labels, etc… C’est un site indispensable pour connaître en détail tout ce qu’il y a dans votre assiette.

Testfreaks

Testfreaks est un agrégateur d’avis d’utilisateurs et de consommateurs. Il se présente sous la forme d’un comparateur très pratique pour connaître les avis des clients concernant un matériel sans avoir à passer des heures à chercher des informations dans les moteurs de recherche.

Vozavi

Sur le même principe que Testfreaks, Vozavi est un moteur de recherche qui trouve pour vous tous les avis de consommateurs disponibles sur environ 12 000 sites et forums. Vous rentrez le nom d’un produit, d’une marque, d’un service ou d’un commerce, et Vozavi vous affiche toutes les évaluations en rapport, avec une note de synthèse. Les catégories du site sont similaires à celles de Ciao. Les avis des clients peuvent également être bookmarké, twitté, facebooké, etc…

Zoover

Zoover un site spécialisé dans les évaluations de logements et de destinations de vacances. Il compte plus de 200 000 membres et regroupe plus d’un million d’avis de consommateurs sur des hébergements, hôtels, restaurants, lieux de vacances, etc…

Holidaycheck

Holidaycheck fonctionne sur le même principe que Tripadvisor, mais permet aux utilisateurs d’ajouter facilement des photos ou vidéos à leurs commentaires.

L’internaute

L’internaute permet de noter les restaurants partout en France. Le site regroupe de nombreux avis de consommateurs et très consulté par les internautes.

Justacoté

Justacoté est un site français qui reprend le principe de Yelp et qui est spécialisé dans les avis de consommateurs sur les commerces de proximité. La communauté y partage ses bons plans et ses bonnes adresses. Particularité du site, les participants/ membres de la communauté reçoivent des chèques cadeaux grâce à leurs évaluations.

Ces idées de business low cost

Crise oblige, le low cost a envahi tous les domaines de l’économie. Mais loin de considérer ce phénomène comme une fatalité, certains entrepreneurs ont su saisir l’occasion, et développer leur activité en surfant sur la forte demande en produits et services low cost. Nous vous proposons de découvrir ici certaines de ces initiatives, qui ont su percer.

1. L’apprentissage de la conduite

Le coût de l’apprentissage de la conduite dans une auto-école classique étant peu abordable, des entreprises ont décidé de saisir l’opportunité du low cost pour proposer à leurs clients une idée innovante: permettre au plus grand nombre d’accéder à l’apprentissage de la conduite, grâce à un service low cost. Pour réduire les coûts, point de moniteur ioci, mais seulement des voitures avec doubles commandes à la location. Pour cela, il faut avoir effectué des heures de conduites avec un moniteur diplômé d’Etat et être accompagné d’un adulte titulaire du permis de conduire depuis plus de 5 ans. Cela reste cependant une alternative économique aux coûteuses heures de conduite.

2. La banque se met au low cost

S’il est un domaine dans lequel nombre de consommateurs souhaitent réduire leurs frais, c’est bien la banque. La société Compte Nickel offre désormais la possibilité à ses clients de disposer de moyens bancaires quasiment sans frais, en imitant le fonctionnement des puces téléphoniques sans abonnement, disponibles chez les buralistes.

3. Faire du sport en mode low cost

Les salles de sport, qui représentent un poste de dépense non négligeable, font désormais face à l’émergence d’établissements low cost, qui séduisent un grand nombre d’adeptes. Leader dans le domaine, l’entreprise l’Orange bleue, a mis en place une stratégie bien rodée pour permettre d’offrir à ses clients des tarifs défiant toute concurrence: emplacements moins recherchés, horaires décalés, etc. Certains concurrents, sur le même modèle, se passent carrément de coachs, pour du sport low cost en libre accès.

4. Les services mortuaires low cost

La mort est un domaine sensible, son business l’est d’autant plus. Et pourtant, cela n’empêche pas des entreprises se positionnant sur le créneau du low cost de tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas d’Ecoplus funéraire, qui propose des services clés en main, jusqu’à trois fois moins cher que ses concurrents, en limitant les options disponibles, sans rogner sur la qualité de ses services.

5. Le paramédical n’est pas oublié

On a longtemps pensé que le domaine du médical et du paramédical seraient épargné par cette tendance. Et pourtant, face aux coûts exorbitants de certains services, des entreprises ont osé se lancer sur ce créneau, proposant ainsi désormais des lunettes à bas prix, ou les services d’un dentiste à prix cassé. Et les patients sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter par ces nouveaux services.

En 2016, le salaire est-il encore la seule source de motivation des salariés ?

Pour de nombreux employés et ce quel que soit le secteur d’activités et les entreprises étudiées, le salaire reste un des éléments centraux de la motivation. La rémunération importe grandement dès lors qu’il s’agit de choisir un emploi et de le conserver sur le long terme. Un salarié dont le salaire n’est pas estimé comme suffisant peut vite devenir un frein à la motivation de ce même salarié, voire pire, il peut être une véritable cause de démission. Il est donc de votre ressort, en tant que chef d’entreprise, de tout mettre en œuvre pour que vos salariés s’estiment être payés à leur juste valeur et que la rémunération qui leur revient soit suffisante et motivante.

Mais le salaire est-il encore aujourd’hui, en 2016, la principale source de motivation pour les salariés qui entrent sur le marché du travail et ceux qui n’ont encore que quelques années d’expérience ? N’existe-t-il pas d’autres sources de motivation ?

Une situation différente par le passé

Par le passé, force est de constater que les salariés étaient amenés à rester longtemps dans la même entreprise. Il n’était pas rare de trouver des employés qui étaient restés dans la même boîte pendant environ 10, 15 ou 20 ans, et ce tout en gardant la même motivation et le même attachement à leur entreprise. Le salaire était donc un critère important, certes, mais les écarts salariaux étaient encore suffisamment faibles entre chaque entreprise et à poste équivalent pour justifier des pertes de motivation ou des décisions de départ. Les raisons d’un départ étaient toutes autres, et les possibilités de retrouver un emploi derrière également. La situation du marché de l’emploi à cette époque était telle qu’il était tout à fait possible, pour ceux qui prenaient la décision de changer d’entreprise, d’en trouver une autre en toute facilité, les entreprises à cette époque étant largement plus promptes aujourd’hui à l’embauche.

Des changements en profondeur

De nos jours, des changements majeurs ont eu lieu : les salariés ne sont plus prompts à rester plusieurs années dans la même entreprise, une évolution de carrière se calcule difficilement dans la même entreprise, les perspectives sont toujours meilleures dans les autres entreprises, et pour ce qui est du salaire, c’est aujourd’hui une variable secondaire. En effet, le salaire n’est plus l’arme principale des entreprises pour attirer des salariés qualifiés et reconnus. Selon une récente étude, 37% des salariés interrogés ont confié avoir changé d’emploi tout d’abord par nécessité, 18% pour la sécurité de l’emploi et le climat de travail, seulement 17% pour l’aspect financier. Il faut aujourd’hui un véritable climat social de qualité, une ambiance de travail propice à l’absence de stress et de pression, tout un ensemble de critères qui poussent les salariés à rester quelques années de plus dans la même entreprise. Il suffit de jeter un coup d’œil au classement « Great Places to Work » pour prendre la mesure de l’importance qu’accordent les entreprises à l’existence d’un bon climat social pour leurs employés.

En toute certitude, le salaire n’est plus la principale source de motivation. Il suffit de se tourner du côté d’entreprises comme Air France ou Orange, où les climats sociaux sont parfois délétères pour comprendre que l’aspect pécuniaire ne l’emporte plus sur le reste, sur les conditions générales de travail. Un changement important, symbolique de notre époque où la qualité de vie prend le pas sur l’aspect financier et économique. L’argent motive le salarié oui, mais cela ne suffit plus aujourd’hui.

Ces entrepreneurs de la culture qui cartonnent

Le secteur culturel représente un pan important de l’économie hexagonale, et à ce titre suscite de nombreuses créations d’entreprises. Avec l’avènement du numérique et de la dématérialisation, la culture est désormais accessible à tous. Alors quels sont ces entrepreneurs qui réussissent dans un univers culturel de plus en plus large et ouvert au grand public ?

La culture un secteur d’avenir

La Fnac, Amazon, Gibert Jeune, de nombreux groupes se sont développés au fil des années que ce soit dans le secteur traditionnel du livre ou sur Internet. Représentant 3,2% de la richesse nationale, la filière culturelle française est un incubatoire idéal d’idées et génère bon nombre de vocations. Musique, arts, littérature, sciences humaines, ouvrages scolaires, maisons d’édition : autant de domaines variés qui permettent aux entrepreneurs de créer leur propre société ou start-up. La France possède ainsi l’un des secteurs culturels les plus importants d’Europe avec une filière qui a généré plus de 265 000 associations, 160 000 entreprises créées, et emploie près de 600 000 salariés à travers tout l’hexagone.

Vers une dématérialisation des biens culturels

Un modèle économique récent a alors fait son apparition depuis quelques années avec l’avènement de la dématérialisation des biens culturels. Source de revenus et de concentration des entreprises, ce phénomène a ainsi permis à de grandes multinationales de monopoliser le secteur culturel. Apple et Beatsaudio, le rachat de Maker Studio par Disney pour 500 millions de $ ou encore celui de Twitch par Amazon pour 970 millions de $, ont suscité une croissance notable du marché culturel. Avec des taux de croissance à 2,3 voire 4 chiffres, ces entreprises culturelles du numérique sont source d’innovation et de nouvelles stratégies pour celles du commerce traditionnel du livre. L’ère du numérique et le modèle de consommation digitale ont alors créé des géants de la culture sur le marché international, à l’instar du mastodonte Amazon qui a largement élargi son offre. Vente de livres numériques mais aussi plateforme de streaming et de VOD, la multinationale outre-Atlantique a su s’imposer comme l’un des leaders de l’industrie culturelle avec un chiffre d’affaires de près de 75 milliards de $.

Créativité et offre culturelle

À plus petite échelle, de nombreuses PME et TPE ont su tirer leur épingle du jeu en proposant des produits et services innovants. Entreprendre dans le secteur de la culture n’est alors plus réservé à de grands groupes industriels, et de nombreuses créations d’entreprises ont lieu. Les avantages du Web profitent aux entrepreneurs qui proposent dorénavant des services innovants aux consommateurs, en alliant accès à la culture et partage en ligne. Ainsi, de nombreuses start-ups se sont créées comme Sisso et ses visites virtuelles en ligne du patrimoine culturel mondial, la plateforme Artube qui permet aux professionnels de publier du contenu ciblé, ou encore Solart qui est spécialisée dans le réseau social artistique. L’industrie culturelle profite alors de ces nouvelles créations d’entreprises, et l’offre s’élargit au plus grand nombre par le biais d’applications mobiles et smartphones innovantes. Des plateformes et billetteries en ligne ont émergé afin de faciliter l’accès à la culture de tous les particuliers, à l’instar de Wingit qui permet d’acheter en ligne billets et places de concert, de spectacle ou de festival. La start-up a ainsi levé pour près de 2,2 millions d’euros de fonds et a pour ambition de couvrir plus de 100 villes dans le monde.

Ces grands entrepreneurs qui s’offrent des médias

L’univers entrepreneurial et le monde des médias ont toujours fait la combinaison gagnante des plus grands entrepreneurs. Les mass media alliés au pouvoir de diffusion du Web constituent en effet des atouts non négligeables pour les multinationales, le tout dans l’optique de couvrir de larges secteurs de l’information et d’Internet. Quels sont alors ces grands entrepreneurs qui ont pris le contrôle des médias et ont souvent fait fortune grâce à ces alliances ?

Le précurseur des empires médiatiques

Fondateur de TBS et de la première chaîne mondiale d’information en continu CNN aux 19 milliards de dollars de chiffre d’affaires, Ted Turner est un avant-gardiste. Avant la création de CNN en 1980, cet entrepreneur avait débuté dans les années 70 dans la vente de panneaux publicitaires. Aujourd’hui multimilliardaire avec 2,2 milliards de $ de fortune personnelle, Ted Turner a révolutionné le monde des médias en coopération avec Time Warner qui a racheté TBS, et est propriétaire de nombreuses chaînes du câble dont HBO et la Warner Bros.

Le plus grand magnat mondial des médias

Figure incontournable des mass media et du monde des affaires, Rupert Murdoch est sans doute l’un des hommes les plus influents de la planète. Propriétaire un temps du réseau social MySpace, le magnat australien est aussi propriétaire du Wall Street Journal, qu’il a racheté en 2007 pour la modique somme de 5 milliards de $, ainsi que du groupe multinational News Corporation. Immense empire médiatique et financier avec un effectif de plus 48 000 salariés et un chiffre d’affaires de 33 milliards de $, News Corporation représente aussi le troisième plus important groupe de divertissement au monde.

L’empire français Vivendi

Redoutable homme d’affaires et chef d’entreprise, Vincent Bolloré a su construire un véritable empire des médias en rachetant le groupe Canal +. Traditionnellement issue du monde entrepreneurial dès le XIXème siècle, la famille Bolloré dont ce dernier est l’héritier, figure parmi les plus influentes en Europe avec un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards d’euros. À la fois PDG du groupe éponyme mais aussi président des conseils de surveillance de Canal + et de Vivendi, Vincent Bolloré est la 9ème fortune française avec un revenu annuel de plus de 11 milliards d’€ en 2015.

Le roi des télécoms

Plus gros actionnaire à hauteur de 6% du mythique quotidien The New York Times depuis 2009, Carlos Slim a construit son empire dans les télécommunications. Alors que ses entreprises à l’instar de Telmex et Grupo Carso réalisent à elles-seules près de 3% du PIB du Mexique, l’homme d’affaires est considéré comme la 2ème fortune mondiale avec un patrimoine estimé par Forbes à environ 72 milliards de $.

Bouygues et le groupe TF1

Groupe industriel fondé en 1952, Bouygues connaît un succès notable dans le secteur de la construction et du bâtiment. Avec un effectif de près de 130 000 salariés à travers 100 pays et un chiffre d’affaires global de plus de 33 milliards d’euros, le groupe français fait partie des géants européens de l’industrie. Le rachat de la première chaîne de France en 1987 a permis alors à Martin Bouygues, l’actuel dirigeant du groupe, de se hisser en tête des sociétés du Cac 40 et de devenir l’un des PDG français les mieux rémunérés avec 2,6 milliards d’€ de revenus annuels.

10 entrepreneurs du web à suivre absolument

Que vous soyez néophyte ou confirmé, le Web regorge d’opportunités à saisir pour créer et développer sa start-up. Souvent jeunes et ambitieux, les fondateurs des plus grands sites Internet à succès possèdent de nombreux points communs qui les destinent au succès. Quels sont alors les 10 exemples à suivre afin de s’inspirer des meilleurs pour la création et le développement de sa plateforme et site en ligne ou start-up ?

L’entrepreneur Internet le plus riche du monde

Jeff Bezos, le fondateur et PDG du site mondialement connu Amazon.com, est à la tête d’une fortune personnelle de plus de 20 milliards de $. Amazon est alors l’un des sites les plus rentables de tous les temps avec un chiffre d’affaires estimé à près de 75 milliards de $. Jeff Bezos est ainsi l’un des exemples à suivre pour tout entrepreneur qui se respecte tant pour sa vision du business model que pour son sens des affaires.

L’un des plus jeunes entrepreneurs français

À seulement 21 ans, Antoine Auclair est un petit génie du Web. Créateur du site Masterblog visant à dispenser aux débutants comme aux plus aguerris conseils, astuces et tutoriels techniques, ce jeune créateur possède également une chaîne Youtube très suivie des internautes.

Le Google chinois

Le cofondateur et actuel PDG du moteur de recherche chinois Baidu, Robin Li, a su hisser le site Internet en tête des 5èmes plus importants sites Web au monde. Estimé à une valeur nette de plus de 10 milliards de $ avec un index de plus de 740 millions de pages Web, Baidu a été créé en 2000 et emploie plus de 16 000 salariés à Beijing. Robin Li s’est alors imposé à moins de 50 ans comme l’un des entrepreneurs les plus doués de sa génération.

Le pro du marketing digital

Spécialiste français en pleine ascension de l’optimisation des ventes, Sébastien le marketeur français créateur du site éponyme, est le professionnel à suivre impérativement pour tous ceux qui se destinent au commerce en ligne. Dispensant ses conseils avisés et formateur en ligne aguerri, celui-ci est le spécialiste du marketing digital.

L’homme le plus riche du Japon

Avec un patrimoine estimé à plus de 7 milliards de $, Masayoshi Son est aussi celui qui dans toute l’histoire d’Internet a le plus perdu. Celui-ci à l’origine de SoftBank, start-up spécialisée dans le haut-débit et le e-commerce, a en effet perdu plus de 70 milliards de $ lors de la bulle spéculative des technologies numériques en 2000. Masayoshi Son a su rebondir et est aujourd’hui à la tête d’un fructueux empire multimédia.

Le Tim Ferris français

Avec pour devise « le succès appartient à ceux qui le suivent », Olivier Roland a créé un blog professionnel destiné aux entrepreneurs qui souhaitent développer des solutions en webmarketing. Fondateur également d’une chaîne Youtube, Olivier Roland est passé en à peine un an et demi de 2 000 à 26 000 abonnés !

Le roi du e-commerce

Créée à l’origine pour aider sa petite amie à vendre sur Internet ses distributeurs de friandises, la plateforme en ligne Ebay représente aujourd’hui une capitalisation boursière de plus de 56 milliards de $ ! Son fondateur, Pierre Omidyar, ne peut alors qu’être un exemple à suivre pour les entrepreneurs pour son inventivité et son sens du commerce.

La référence québécoise du Web entrepreneurial

Blogueuse, conférencière et entrepreneure, Kim Auclair développe des projets à destination des entrepreneurs qui désirent optimiser leurs compétences. Avec plus de 1 240 internautes inscrits à sa newsletter quotidienne, la québécoise et son blog soutiennent et encouragent tous les entrepreneurs dans leurs démarches.

Le plus jeune milliardaire américain

Codéveloppeur de Facebook avec l’emblématique Marck Zuckerberg, Dustin Moskovitz est à 31 ans seulement à la tête d’une fortune personnelle de 5 milliards de $. Propriétaire en effet de 7,6% de l’incontournable réseau social, ce dernier en a alors profité pour fonder Asana en 2008, une application mobile et Web destinée à optimiser la productivité de tous les employés d’une entreprise.

Vice-président du Conseil national du numérique à moins de 30 ans

Cofondateur du site Melty fondé en 2005 aux 5 millions d’€ de chiffre d’affaires, Alexandre Malsch est à la tête de 14 magazines français du divertissement et d’Internet. Destiné à un public entre 12 et 30 ans, le groupe Melty est un succès notable à la française dont beaucoup devraient s’inspirer pour réussir.

Quatre start-up françaises remarquées au CES

Le Consumer Electronic Show, souvent abrégé en CES, est l’occasion pour les grands constructeurs automobiles de présenter leurs projets futuristes ou pour les fabricants de téléphone d’annoncer les nouveautés qu’ils prévoient dans un avenir plus ou moins immédiat. Mais c’est aussi durant ce salon emblématique tenu à Las Vegas, dans le Nevada, que sont décernés les CES Innovation Awards, prix prestigieux qui cette année ont entre autres récompensé quatre start-up françaises : ces jeunes pousses ont été distinguées pour la qualité de leurs innovations emblématiques de la French Tech !

Cityzen Sciences, pionnier des textiles intelligents

Cityzen Sciences, société créée en 2008, a bénéficié pour son développement du support de Bpifrance, la Banque Publique d’Investissement dédiée à l’aide au développement des entreprises innovantes et en croissance. Elle a ainsi pu perfectionner la technologie Smart Sensing intégrant les capteurs au sein même des textiles : les données physiologiques des porteurs des vêtements sont ainsi connues en temps réel, ce qui permet d’ores et déjà d’optimiser l’entraînement des sportifs de haut niveau et offre à court terme la capacité prometteuse de surveiller l’état de santé de tous.

Giroptic, créatrice d’une caméra 360°

Richard Ollier a fondé en 2008 la start-up lilloise Giroptic, afin de créer une caméra 360° utilisable par tous à un prix raisonnable. Le développement du projet a été soutenu grâce à une première levée de fonds d’un million quatre cents mille dollars sur le site américain Kickstarter, puis, à la fin 2015, par un second tour de table de 4,5 M de dollars auprès d’investisseurs, auquel s’est joint notamment le fondateur de Fotolia. Les sept ans de réflexion technologique et six millions de dollars levés à ces occasions ont porté leurs fruits, et un premier produit est désormais disponible à la commercialisation pour moins de cinq cents dollars.

Lima, le cloud personnel

Séverin Marcombes et Gawen Arab-Laffon ont bénéficié eux aussi d’une levée de fond sur Kickstarter, en 2013. Leur start-up emploie désormais plus de trente personnes, et leur projet est commercialisé : le boîtier Lima permet de transformer n’importe quel disque dur USB en un cloud privé, accessible depuis n’importe quel ordinateur ou téléphone, et de disposer ainsi de l’ensemble de ces données où que l’on se trouve. La simplicité de cette solution, qui ne nécessite pas de connaissances informatiques, et l’absence de dépendance à un fournisseur extérieur susceptible d’arrêter son service ou d’en modifier les conditions du jour au lendemain, devrait lui garantir un bel avenir en permettant au grand public et aux PME de disposer de leur propre cloud de plusieurs téraoctets (la taille n’étant limitée que par celle des disques durs disponibles).

Voxtok, la hifi du IIIème millénaire

Joël Reboul et Jean-Charles Verdié ont quant à eux fondé Voxtok dans l’Hérault. La société, qui dispose désormais de deux sites, l’un à Saint-Gély-du-Fesc, à proximité de Montpellier, et l’autre à Santa Rosa en Californie, près de la vinicole Napa Valley. Leur boîtier connecté Audio Capsule permet aussi bien de numériser ses CD que d’accéder à un catalogue de musique numérique en haute qualité, et de diffuser ces musiques dans l’ensemble de la maison ou de les écouter sur ses appareils nomades (à commencer par son smartphone) durant ses déplacements.

Financement des entreprises : les banques sont-elles plus efficaces ?

En juin 2014, après la remise d’un rapport plutôt défavorable de l’Observatoire du financement des petites entreprises sur les conditions de financement des entreprises, la Fédération bancaire française promettait de mettre en place des mesures. Un an et demi après, où en est le financement des entreprises par les banques?

Les mesures proposées par la Fédération bancaire française

Le rapport remis en juin 2014 au Ministre de l’Economie par l’Observatoire du financement des petites entreprises était accablant : les TPE (Très petites entreprises) avaient un accès beaucoup plus difficile aux financements bancaires que le reste des catégories d’entreprises. Cependant, le rapport reconnaissait cependant une nette marge d’amélioration. La Fédération bancaire française, souhaitant améliorer notablement les relations entre les banques et les entrepreneurs, s’engageait à ce que les réponses aux demandes de crédit soient plus rapides (dans un délai de 15 jours) et que les banques offrent la possibilité à chaque entrepreneur qui se serait vu refusé sa demande de crédit de pouvoir s’entretenir avec un responsable bancaire. Par ailleurs, les banques s’étaient engagées à recourir à la médiation, et à informer les entrepreneurs de la possibilité d’y avoir recours.

Le bilan un an et demi après

18 mois après les promesses, le bilan n’est pas aussi optimiste que l’on pourrait l’espérer. Les délais de réponse aux demandes de crédit des TPE ne semblent pas s’être réduits. En effet, peu de banques disposent de suivi des délais de réponse, permettant d’affirmer que la réponse intervient en moins de 15 jours. De plus, les entrepreneurs qui se sont vu refusé une demande de crédit ne sont que rarement informés de leur droit de rencontrer un responsable. Quant à la possibilité de faire appel au Médiateur, les entrepreneurs essuyant un refus, qui sont informés de cette possibilité sont encore trop nombreux. Seule réelle avancée, le guide édité par la Fédération bancaire française, destinée aux entrepreneurs pour les informer des possibilités de financement qui existent. Il n’en reste pas moins qu’il ne s’agit que d’un guide informatif, il n’engage toujours pas les établissements bancaires. Autre évolution impactant indirectement les entrepreneurs en recherche de financements, les banques ont fait de réels efforts sur la durée de poste des chargés de clientèle, qui connaissent un turn-over moindre.

Les possibilités d’amélioration

La marge de progression possible reste grande, et les engagements pris par la Fédération bancaire française promettaient une nette amélioration des conditions de financement des entreprises, y compris des TPE et des PME. Il n’en reste pas moins que les promesses doivent se concrétiser, et que l’engagement des banques doit réellement se traduire dans les faits. Car aujourd’hui, les entrepreneurs restent freinés dans le développement de leur entreprise, faute d’accès satisfaisant au financement. En réponse à ces difficultés, de plus en plus d’entrepreneurs font appel à des financements alternatifs, tels que le crowdfunding.

Adblock, la fin de la publicité sur internet ?

L’application Adblock et ses déclinaisons mobiles ont constitué une petite révolution du Web. Le bloqueur de publicités intrusives et autre pop-ups a en effet obligé les annonceurs à changer leur modèle économique, d’où un manque à gagner évident pour les publicitaires et sites. Dans quelle mesure les applications telles Adblock et autres options anti-pub ont-elles changé Internet, dont la publicité représente un important chiffre d’affaires ?

La publicité principale ressource sur Internet

Essentielle afin d’assurer un modèle économique viable des sites Internet surtout pour ceux gratuits, la publicité génère un chiffre d’affaires mondial semestriel de plus de 750 milliards de dollars au 1er semestre 2014. Principalement ciblée par les réseaux sociaux tels Facebook ou Twitter et les moteurs de recherche comme Yahoo et Google, la publicité représente une part importante de l’économie digitale. Ce sont ainsi plus de 1,4 milliards d’euros en France de revenus qui sont générés par cette publicité numérique chaque semestre, et les dirigeants de Google admettent que 89% de leur chiffre d’affaires est constitué par celle-ci.

Un manque à gagner qui menace la gratuité du Web

Toutefois les bloqueurs de publicité et autres applications à l’instar d’Adblock et d’Adblock Plus viennent bouleverser ce schéma économique. Lancé en 2005 par les développeurs, Adblock est aujourd’hui disponible sur la plupart des navigateurs Web : Mozilla Firefox, Google Chrome et Safari Opéra. Adblock constitue sans nul doute l’application anti-pub la plus téléchargée au monde avec plus de 200 millions d’utilisateurs. Disponible également en version mobile pour les smartphones et tablettes tactiles, Adblock Plus constitue une référence pour les utilisateurs. Jusqu’à 40% des bannières publicitaires, pop-ups et autres publicités envahissantes peuvent ainsi être bloquées lors de la navigation Internet, ce qui accroît largement le confort d’utilisation. Cependant les annonceurs et publicitaires dénoncent un manque à gagner conséquent sur le display de l’ordre de 264 millions d’euros au 1er semestre 2014, selon l’observatoire de l’ePub SRI. Les éditeurs dénoncent alors les applications anti-pub qui pourraient mettre à mal à terme la gratuité sur Internet. Ceux-ci sont en effet forcés de s’adapter à ces bloqueurs et filtreurs de publicité, qui peuvent néanmoins être paramétrés pour autoriser un contenu moins intrusif.

Un système anti-bloqueur et des publicités moins intrusives

Différentes technologies sont mises en place par les éditeurs et créateurs de site, à l’instar de solutions qui détectent si un plug-in Adblock Plus est installé. De nombreux utilisateurs se sont ainsi vu interdire l’accès à des sites qui requièrent dorénavant de désactiver le logiciel bloqueur de publicité. Plusieurs start-ups ont de même été créées dans cette optique, offrant à leurs clients des solutions clé en main pour bloquer Adblock. Lancée en septembre 2013 par l’éditeur français de services web Jean-philippe Lannoy, la société numérique Adunblock affiche déjà près de 7,8 M de bloqueurs désactivés. Le service permet d’obtenir des statistiques précises de blocage, d’afficher un message pédagogique sous forme de barre en haut de page mais également un « message plein écran » qui masque le site et affiche un message un peu plus insistant pour désactiver le bloqueur. De nouvelles règles sont ainsi progressivement instituées afin de satisfaire utilisateurs et professionnels et obtenir un statu quo. Un cahier des charges a été institué offrant des publicités moins intrusives et moins présentes sur le Web. Compromis idéal qui garantit une gratuité de navigation sur les sites mais aussi qui génère des revenus publicitaires pour les annonceurs et éditeurs, cette charte semble être la solution adéquate afin de satisfaire les exigences des deux parties.