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Leadership, quand les femmes s’imposent

Les femmes françaises semblent de plus en plus nombreuses à accéder à des postes de haute responsabilité dans le domaine du leadership. Bon nombre d’entre elles vont jusqu’à créer leurs propres sociétés. Les femmes adoptent, aujourd’hui, de nouvelles positions au sein des entreprises.

L’importance du leadership féminin

Si les hommes et les femmes montrent deux types de comportements très opposés, ils peuvent néanmoins se compléter. C’est ce qui incite les entreprises à diversifier leurs hauts cadres. Cette diversification est visible dans la quasi-totalité des secteurs.

D’après une étude réalisée par Hudson en 2014, les femmes ont tendance à se montrer plus sociables et altruistes que les hommes. C’est ce qui pousse certaines entreprises à placer des femmes dans leur équipe de dirigeants. Ayant une meilleure vision sur le long terme, l’efficacité dans leur prise de décision est indéniable. En revanche, selon l’étude, elles semblent moins sensibles émotionnellement que les hommes.

Les femmes dirigeants : de plus en plus acceptées par les français

La gent féminine occupe actuellement une place très importante dans le domaine du leadership. Les activités des grandes femmes d’affaires sont très médiatisées, Véronique Laury (PDG de l’entreprise de bricolage Kingfisher) en tête. Si l’égalité des genres dans le domaine du leadership est citée haut et fort, certaines entreprises y sont encore réticentes. Cependant, selon une étude réalisée par l’IFOP en octobre dernier, 81% des Français citent le courage et l’engagement comme valeurs principales des femmes d’influence. Elles manqueraient en revanche d’autorité et d’audace pour 65% de la population interrogée.

Les principales caractéristiques des femmes dirigeantes

Un profil type émerge souvent chez les femmes d’influence. D’après les études de l’IFOP et d’Hudson, 77,5 % des femmes se considèrent influentes lorsqu’elles parviennent à se consacrer aux choses qui leur tiennent à cœur et à cultiver leur réseau. Pour cela, 44 % d’entre-elles estiment rechercher « des opportunités de rencontres et d’échanges ouvertes à toutes les femmes actives ».

Les cadres dirigeantes dégagent un profil encore légèrement différent. Elles apparaissent moins méticuleuses et moins tournées vers les autres. Ces dernières estiment néanmoins être plus coopérantes.

Leadership féminin et entrepreneuriat

Les perspectives de carrière de la gent féminine n’ont cessé d’évoluer au cours des dernières années. Actuellement considérées comme les égales des hommes dans le milieu de l’entreprise, de plus en plus de femmes osent s’aventurer dans le secteur de l’entrepreneuriat. Malgré tout, les Français, hommes comme femmes, estiment que l’accès du public féminin à des postes de responsabilité n’est pas optimal. Ils jugent également qu’améliorer cet accès, au niveau économique ou politique, aurait un impact très positif sur la France de manière générale.

D’après l’INSEE, 38 % des entreprises individuelles qui ont été créée en 2014 sont gérées par des femmes. Ce taux, fortement en hausse par rapport aux années précédentes (32% en 2010), montre l’ambition des femmes d’affaires d’aujourd’hui. Et indique que la maturité dans l’Hexagone sur l’entrepreneuriat au féminin progresse (enfin) à petits pas.

L’entrepreneuse chasseuse de tendances pour vos événements

Interview de Nathalie Cialec, fondatrice de Urban Chic, l’entreprise qui sait mettre vos soirées à la dernière mode. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Tout a commencé en 2008, à la suite d’une  reconversion professionnelle. Après 8 ans en qualité d’Agent d’Escale pour la compagnie aérienne CORSAIR, j’ai eu envie de changement. J’ai repris mes études (BEP Cuisine à l’école Grégoire FERRANDI puis j’ai effectué 2 ans d’étude au sein de l’Ecole Supérieure de Cuisine Française pour la formation TOR (Traiteur Organisateur de Réception), formation appuyée par de nombreux stages que j’ai effectués en production Culinaire chez BUTARD ENESCOT, en Logistique événementielle chez LENÔTRE, en décoration florale chez METROPOLITAN FLEURS et en tant que commerciale chez Saint Clair le traiteur.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Tout a eu lieu à la suite de l’organisation du mariage de ma cousine. Celui-ci a eu lieu dans un château situé dans le 77 et le lieu mettait à disposition le mobilier nécessaire. Le reste était à notre charge : recherche de déco, art de la table, mise en place du plan de table, organisation du vin d’honneur dans les jardins. Je n’y connaissais rien mais je me suis prise au jeu. C’était excitant et stressant à la fois, j’ai adoré ! Nous avons donc décidé de créer une entreprise en 15 janvier 2016 dans ce secteur de l’événementiel.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

L’entreprise s’est rapidement développée et compte déjà 9 personnes : designer florale, photographe, web designer, community manager, chasseur de tendances, commercial et apporteur d’affaires indépendants, …

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Rien n’est simple, nous n’avons pas tellement rencontré de difficultés lors de la mise en place de notre activité. Nous restons vigilants et sensibles à toutes les opportunités car nous n’avons pas encore atteint notre vitesse de croisière. A contrario, les satisfactions pour l’instant sont assez nombreuses, nous avons des séries de petites victoires qui nous démontrent que nous avons fait les bons choix.

Comment vous êtes-vous financé ?

Je me suis autofinancée grâce à mon épargne personnelle.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?–‐

Sauf cas de force majeure, je travaille uniquement la semaine, mes weekends sont réservés à mes enfants et mes proches.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Les perspectives d’avenir sont assez nombreuses, nous démarrons notre activité. Le chemin est encore long mais nous sommes optimistes pour l’avenir. Pour l’instant, notre business est concentré sur Paris mais nous serions ravis d’organiser un évènement à Londres ou ailleurs. Nous sommes actuellement en train de faire une levée de fonds pour accélérer le développement d’Urban Chic …

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat c’est gravir une montagne à mains nues. C’est attraper les bonnes prises, avancer malgré les intempéries et se forger un moral d’acier. On ne lâche rien, impossible n’est pas Français !

Un entrepreneur provoque les opportunités, certaines se présentent d’elles-mêmes et d’autres ont besoin d’un petit coup de pouce. Les prises de risque, les victoires, les défaites, le stress, les joies et les peurs sont tous inclus dans le package. On prend le tout ou on ne prend rien, j’ai tout pris !

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Développer sa propre entreprise n’est pas une chose facile, rares sont les entrepreneurs qui réussissent du premier coup mais les défaites nous permettent de grandir et d’évoluer. Malgré les difficultés que l’on peut rencontrer lors de la création ou du développement  de sa société, je conseillerais aux entrepreneurs de ne pas négliger le pôle communication /marketing et de garder le cap.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Nous nous rendons disponibles, cela nous demande du temps et de l’organisation mais chaque rencontre est enrichissante.

La fidélisation des clients, le succès de sa réussite

Interview de Mireille Hattais-Favre, fondatrice de Cassiopée consultants, qui a su fidéliser des clients depuis 18 ans. Rencontre avec une entrepreneure pleine de ressources.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Je suis titulaire d’une maîtrise de droit. J’ai occupé plusieurs postes de Directeur des ressources humaines au sein desquels j’ai géré des effectifs allant jusqu’à 2500 personnes, principalement dans le secteur des services et de la distribution.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Je suis issue d’une famille d’entrepreneurs et j’ai toujours su qu’un jour je me lancerai à mon tour. J’épaulais régulièrement des amis, dirigeants d’entreprise, confrontés à des difficultés sur de nombreux sujets RH : recrutement d’un collaborateur, risques liés à la méconnaissance des obligations sociales, difficultés à gérer un départ d’un salarié, les prud’hommes avec des dossiers peu étayés et donc à risques, etc. En 1997, après 15 années à la tête de direction des ressources humaines, j’ai décidé de créer mon cabinet de conseil RH et de recrutement par approche directe.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

C’est la liberté d’entreprendre, de développer, de décider. J’ai toujours souhaité être indépendante mais j’étais consciente qu’il me fallait être experte dans mon métier pour pouvoir réussir. L’entrepreneuriat c’est de nouvelles connaissances, l’apprentissage de secteurs d’activité, la découverte d’entreprises et donc un enrichissement permanent dont vous font profiter vos clients et votre entourage. C’est un sentiment de satisfaction personnelle lorsque l’on a réussi à surmonter les problèmes, ou que l’on a proposé la bonne solution à son client.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Je n’ai pas vraiment rencontré de difficultés. Grâce à mon réseau personnel, j’ai démarré très vite mon activité et ce réseau s’est naturellement développé grâce aux recommandations de mes clients notamment.

Mes plus grandes satisfactions sont les retours de mes clients et leur fidélité puisque je travaille, en accompagnement RH, depuis 18 ans avec certains de mes clients.

Avez-vous une anecdote à partager ?

J’ai rencontré courant 2012 un dirigeant d’une société qui commercialise des machines liées au traitement de la monnaie et qui emploie une cinquantaine de salariés. Au cours de notre échange, j’avais pointé des dysfonctionnements pour certains de ses salariés et je l’avais informé qu’ils étaient susceptibles d’entraîner des risques financiers ou pénaux. A l’époque, je lui avais proposé un audit de conformité (identification des risques) mais il ne l’avait pas jugé utile.

Il m’a contactée en juillet 2011 me demandant d’intervenir d’urgence pour réaliser ce diagnostic et l’assister dans la mise en conformité de l’entreprise et dans sa gestion des ressources humaines. Entre temps, il avait dû faire face à deux prud’hommes où il a été successivement débouté (coût pour l’entreprise 75000 euros). Par ailleurs, il venait de subir une visite de l’inspecteur du travail qui lui demandait instamment de se conformer à la réglementation (16 points non conformes). Je l’accompagne toujours aujourd’hui  …

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Je réserve des plages horaires familiales auxquelles je ne déroge quasiment jamais.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Je viens de créer une nouvelle entreprise avec trois associées. Nous allons lancer prochainement un système d’information des ressources humaines (SIRH) que nous avons développé nous-mêmes et sur lequel nous travaillons depuis plus d’un an. OASIS RH est une solution Web destinée aux TPE/PME.  Cette solution innovante simplifie, sécurise et améliore la gestion quotidienne des ressources humaines.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Il faut avoir la foi dans son projet, bien connaître son marché mais aussi bien choisir ses associés et ne pas faire l’économie d’un avocat pour mettre en place un pacte d’associés.

Par ailleurs, qu’il s’agisse de la vente d’un produit ou d’une activité de conseil, il faut se différencier de la concurrence, se montrer innovant et savoir s’entourer d’experts « métier » et ne pas penser que l’on peut tout faire. Le premier expert est l’expert-comptable avec lequel il faut entretenir une relation de proximité car son conseil est précieux surtout lorsque l’on veut se développer, moment où il importe de faire les bons choix d’investissement et trouver les modalités financières les plus pertinentes.

Le Crédit Mutuel Arkéa investit 3M€ dans Grisbee

Grisbee, la plateforme numérique spécialisée dans le coaching financier en ligne pour les particuliers, vient de trouver un nouvel allié avec le Crédit Mutuel Arkéa. Ce dernier, qui s’est maintes fois montré plus que confiant sur le fort potentiel des fintech a investi 3 millions d’euros dans la start-up. Une alliance des plus prometteuses dont la vocation est de rendre « la gestion patrimoniale accessible à tous ».

Une plateforme web de nouvelle génération pour la gestion de patrimoine

Fruit de l’idée combinée de 4 entrepreneurs ayant tous évolués dans le secteur bancaire, Grisbee se positionne aujourd’hui comme la toute nouvelle référence de conseil en ligne, pour les particuliers, en matière de gestion de « capital-risque ». Passionnés par la finance et les nouvelles technologies, les 4 associés n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Après les francs succès de Finansemble.fr, une plateforme de produits financiers, en 2013 et de Defiscalisator, le premier simulateur de défiscalisation en France, en 2014, Maxime Camus, le Directeur Général, et son équipe ne cessent d’innover dans le domaine de la finance en élargissant toujours plus l’accès aux particuliers à la gestion de leur finance.

Maxime Camus, Directeur général de Grisbee, poursuit : « Grisbee est la première Fintech à adopter une approche à 360° de la situation patrimoniale des utilisateurs. Grâce à nos algorithmes, nous pouvons aujourd’hui répondre de façon pertinente et personnalisée aux besoins des particuliers en matière d’optimisation fiscale et patrimoniale. Le lancement de Grisbee représente la concrétisation de travaux initiés il y a plusieurs années sur des solutions innovantes pour aider les particuliers à mieux gérer leur argent. Solidement ancré dans notre écosystème Fintech, Crédit Mutuel Arkea est un partenaire hors pair pour accélérer notre développement. Quelle que soit sa situation, chacun doit avoir l’opportunité de prendre en main son patrimoine et de préparer sereinement son avenir financier… C’est la raison d’être de Grisbee ! »

Une start-up aux objectifs évolutifs

Le lancement de cette jeune entreprise innovante matérialise plusieurs années de travaux sur les solutions reformées en matière d’organisation personnelle de finance. Cette levée de fond de 3 millions d’euros est d’affermir le développement de la start-up et la consolidation de sa position en France en matière de conseil de gestion de patrimoine en ligne auprès des particuliers. Le concept est simple : il s’agit d’offrir la possibilité d’un suivi et d’une mise à jour automatique de l’évolution du patrimoine, d’anticiper les coûts financiers pour renforcer le tout par un diagnostic complet. Grâce à des algorithmes de recommandation sans précédent dans le secteur, une optimisation générale et digitale du patrimonial est aujourd’hui possible directement en ligne.

5 entrepreneurs qui n’ont pas le bac !

Avoir son bac semble aujourd’hui être la condition minimale pour réussir sa carrière dans l’entreprenariat. Mais de grands entrepreneurs français sont la preuve que le diplôme n’est pas indispensable pour bâtir un empire commercial. Talent inné ou apprentissage sur le tas, quelques hommes d’affaire français ont su faire de leur entreprise des leaders de leur secteur en quittant les bancs de l’école sans bac en poche. Quels sont les entrepreneurs qui ont le mieux réussi sans le bac ? En voici 5.

Gérard Mulliez

Né en 1931, Gérard Mulliez est issu d’une famille d’entrepreneur, son père étant le fondateur de l’entreprise Phildar. Après avoir échoué à l’examen du baccalauréat, il travaille au sein de l’usine Phildar dès l’âge de 18 ans. Il s’y blesse à la main et commence à gravir les échelons grâce à son travail acharné. A l’âge de 30 ans, l’autodidacte ouvre à Roubaix le premier magasin Auchan. Preuve de sa réussite, le fondateur du groupe Auchan se place aujourd’hui au rang de 3ème fortune française et de 1ère fortune professionnelle de France.

Yves Rocher

Né en 1930, Yves Rocher, fondateur du groupe portant son nom, est lui aussi un entrepreneur autodidacte. Il a fondé sa compagnie sans être titulaire du bac, après avoir été contraint par le décès de son père à quitter l’école à seulement 14 ans. Alors qu’il se consacre à aider sa mère dans le commerce familial, il fabrique en parallèle, de façon artisanale, une pommade homéostatique qu’il vend directement aux utilisateurs par le biais de petites annonces. En 1959, il crée alors son entreprise de produits cosmétiques qui connaît aujourd’hui encore un immense succès.

François Pinault

François Pinault est né en 1936. Après avoir abandonné les études 2 ans avant de passer son baccalauréat, il rachète la scierie du père de son épouse. Il crée ensuite, en 1963, le groupe de distribution Pinault. Avec son groupe, il rachète de grandes enseignes, notamment Le Printemps et La Redoute qui fusionnent au sein du groupe, alors renommé Kering. Il continue le développement de sa société par l’acquisition de La Fnac, du magazine Le Point ou encore de la marque Gucci. Kering est aujourd’hui un leader de l’habillement au niveau mondial.

Serge Papin

Serge Papin, né en 1955, est le PDG du groupe Système U depuis 2005. Renvoyé d’un pensionnat de prêtres en classe de 3ème, il suit une année d’études de comptabilité puis abandonne pour passer un BEP Commerce qu’il obtient. Il débute sa carrière en intégrant la centrale Unico de l’Ouest (ancien Super U). Il y gravit les échelons jusqu’à créer le service communication de Système U Ouest. Serge Papin prend, plus tard, la direction d’un magasin Super U à Chatonnay, qu’il décide ensuite de racheter. Il entame alors son ascension jusqu’à son poste actuel de directeur général du groupe Système U.

Jean-Claude Decaux

Né en 1937, Jean-Claude Decaux est le fondateur du groupe industriel JCDecaux. Autodidacte, l’entrepreneur fonde sa société en 1955, sans avoir le bac. Celle-ci est d’abord spécialisée dans l’affichage. La société ne rencontrant pas un grand succès, l’industriel se spécialise alors dans le mobilier urbain. Il invente, notamment, en 1964, l’Abribus financé par la publicité puis crée plus tard les panneaux d’informations lumineux. Le groupe JCDecaux est aujourd’hui le leader mondial dans le domaine du mobilier urbain, du vélo en libre-service et de la publicité aéroportuaire.

Un fonds de garantie destiné aux entrepreneurs des quartiers

Myriam El Khomri, ministre du travail a annoncé vendredi 14 octobre la création d’un fonds de garantie quartiers populaires pour y aider les créateurs d’entreprise. Celui-ci se veut un outil d’aide à l’accès au financement capable de soutenir 350 projets dès l’année prochaine. 

Ce fonds trouve son origine dans la volonté du réseau d’aide à la création d’entreprise France Active de développer l’entrepreneuriat dans les quartiers définis comme prioritaires au sens de la politique de la ville. Madame El Khomri a profité d’un déplacement à Pantin en Seine-Saint-Denis dans le cadre de l’évènement Smart Banlieue pour annoncer qu’elle donnait suite à cette idée en créant un fonds de garantie spécifique à ces quartiers pour faciliter l’accès aux prêts pour les créateurs d’entreprise.

500 000 € pour 2017

Intégré au fonds de cohésion sociale, ce nouveau fonds de garantie devrait faire l’objet d’une création formelle dès la prochaine réunion du comité d’orientation stratégique qui se tiendra le 13 décembre. La gestion de ce fonds qui va être doté de 500 000 € sera confiée à France Active. Ce fonds permettra de garantir 80 % du prêt bancaire octroyé à un entrepreneur éligible au dispositif sans que ce dernier n’ait de caution personnelle à fournir. Le fonds de garantie se portera ainsi garant auprès des banques de la capacité de remboursement de l’emprunteur et se suppléera à ce dernier s’il fait défaut. Le directeur général de France Active, Denis Dementhon, a expliqué qu’il ne s’agissait pas tant de distribuer de l’argent que de donner du pouvoir d’agir. France active ambitionne aujourd’hui de doubler son activité de soutien dans les banlieues d’ici 2019 pour atteindre les 700 créations d’entreprises soutenues par ses soins.

L’entrepreneuriat au cœur des quartiers

Ce nouveau fonds de garantie est un outil complémentaire de ceux déjà existants comme le Prêt Entreprises et Quartiers notamment. Une manière de porter l’entrepreneuriat là où il est le plus utile. Chaque emploi, chaque entreprise créée en banlieue contribue à y renforcer le tissu social durement altéré par la crise et les problèmes sociaux. L’entrepreneuriat permet aux jeunes de ces quartiers d’exprimer leurs talents et de renouer parfois avec la société française. Les enjeux y sont capitaux pour l’avenir de cette dernière et ces outils financiers alliés à la qualité de l’accompagnement offert par France active contribuent à cette grande ambition. Déjà 10 % des 7 000 entrepreneurs aidés par France Active sont issus de ces quartiers.

Source image : France Active. Myriam El Khomri accueillie par Christian Sautter, Denis Dementhon et Lionnel Rainfray respectivement président et directeur général de France Active et président d’Île-de-France Active

Alibaba veut aider les entreprises françaises à s’implanter en Chine

Le groupe Alibaba, créé par le charismatique Jack Ma et dirigé aujourd’hui par Daniel Yong ZHANG, part à la conquête du monde. Installé depuis janvier 2016 en France, il compte une dizaine de salariés en mode start-up et a un objectif précis, aider les entreprises françaises à développer leur marché en Chine, notamment grâce à leur plateforme Tmall.

Un marché chinois en pleine expansion

Alors qu’en France, les achats sur mobile progressent doucement, en Chine, il semble que l’utilisation du paiement sur mobile est dans le quotidien des chinois. « 80 % des transactions de la plateforme Alibaba sont effectuées depuis un mobile. Comme de nombreuses économies en voie de développement, les Chinois ont sauté une étape en passant directement au mobile sans passer par la case PC. » raconte Sébastien Badault, directeur général d’Alibaba France. L’e-commerce en Chine devrait représenter 42 % de la croissance de la consommation des ménages en 2020 soit 1,6 trillion de dollars avec plus de 400 millions d’acheteurs en ligne.

Alibaba, une entreprise à surveiller

En 2016, Alibaba a réalisé 486 milliards de dollars de transaction sur l’année contre 482 milliards pour Walmart, faisant d’Alibaba le plus important Retailer du monde. Le 11/11 Singles Day est le plus important jour de shopping, encore plus grand que le Black Friday et Cyber Monday réunis, générant pour le groupe Alibaba 14.3 milliards de dollars en une journée. 75% des ventes d’Alibaba sont réalisées sur mobile en Chine. L’une des raisons de ce succès est la fluidité en termes de paiement sur mobile grâce notamment à l’application AliPay qui est une solution développée par Alibaba. Sébastien Badault nous confie : « En Chine, tout est simple, rapide et fluide. Il est possible d’ acheter un soda à la machine ou une boisson chez Starbucks en payant avec sontéléphone. Les Chinois n’ont pas de carte de crédit, ils n’ont pas de cash, ils ont leur téléphone et sont généralement équipés de deux batteries.. ». 

Tmall, une plateforme pour toucher le marché chinois

« Notre métier est d’accompagner les marques françaises pour développer leurs ventes sur le marché chinois. » raconte Sébastien Badault. Plus de 200 marques françaises sont déjà présentes sur la plate-forme d’Alibaba, Tmall comme l’Oréal, Décathlon, l’Occitane, Cache-Cache etc… « Nous souhaitons nous assurer que les marques qui passent par notre plateforme vont fonctionner en sélectionnant avec elles les produits les plus demandés par les consommateurs chinois » annonce Sébastien Badault. Grâce à leur moteur de recherche Taobao, ils sont capables d’identifier une tendance des requêtes des consommateurs chinois sur des produits. Avec 434 millions de consommateurs et 65% de part du marché de l’e-commerce en Chine, cela représente pour les marques françaises un énorme potentiel de développement. Les innovations en termes de paiements sur mobile sont extrêmement développées grâce à leur application Alipay.

Qui est Sébastien Badault ?

Dès l’âge de 13 ans, il part aux Etats-Unis avec sa famille pour s’y installer. A la sortie de l’université, il travaille pour une start-up américaine sport.com spécialisée dans les sports US et qui va l’influencer sur ses choix professionnels. Passionné par l’environnement de la technologie et d’internet, il est embauché chez Amazon en France pendant 5 ans où il participe à son lancement puis passe 10 ans chez Google France et enfin il prend la tête d’Alibaba. « Après 10 années passées chez Google, je pensais à mon tour me lancer dans l’entrepreneuriat mais j’ai été séduit par le côté pionnier d’Alibaba »

Les conseils de Sébastien Badault

« Se remettre en cause en permanence et ne pas se reposer sur ses lauriers, penser au coup d’après, être à l’affut des tendances et être ambitieux ! »

Un entrepreneur pour le moins international

Interview de Jean-Marie Mirallez, fondateur de Markets Consulting Int., l’entreprise qui permet aux sociétés étrangères de collaborer avec les françaises. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai obtenu un  Bac Technique et une Licence d’anglais (Université Paul Valery à Montpellier). Puis j’ai eu l’opportunité de faire un séjour d’un an au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. J’ai occupé les postes de Responsable des centrales d’achats pour le compte de HEUGA / INTERFACE (US) et de Directeur commercial pour le compte de LAURENT SA (Import exclusif de produits US)

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai créé Markets Consulting Int.  en 2001, qui s’occupe de représenter de sociétés étrangères (US. Italie. Danemark. Turquie, UK etc…) en France, désireuses de se développer commercialement. Je m’occupe en particulier de la logistique hospitalière et des petits matériels de restauration (développement de  concepts produits). Habitué aux techniques américaines (Sales représentative) j‘ai créé le même concept en France.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

L’entreprise ne comporte que moi et cela me convient (rire). Elle a réalisé un CA 2015 de 220 000 € et a été créée en septembre 2001.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Je suis parti de New York (aéroport de NEWYARK) le 10 Septembre 2001 !

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La principale difficulté reste de créer un propre réseau de clientèle mais a contrario ma première satisfaction réside dans la reconnaissance de l’efficacité de mes actions et la satisfaction de mes clients, fidèles pour certains depuis 2001.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Ma société continuera tant que des chefs d’entreprises voudront développer leur business en France et à l’étranger, donc de l’avenir en perspective ! Je n’envisage pas de faire de levées de fonds car cela fonctionne très bien comme cela. Je me suis autofinancé jusque-là.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Lors de la création de mon entreprise, j’ai fait  des sacrifices mais maintenant je réalise un équilibre dans ma vie personnelle.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Une vraie liberté dans mes choix et une manière de m’exprimer sur le terrain.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Surtout ne manquez pas ténacité si le projet est viable car c’est souvent le facteur de réussite. N’ayez pas peur de commettre des erreurs et de recueillir le maximum de conseils extérieurs, ce sont souvent les clés d’une entreprise qui avance.

L’entrepreneure au service de votre communication

S’il y a bien une chose que l’on peut dire c’est que Maryse Masse ne regrette pas de s’être lancée dans la création d’entreprise. Interview d’une entrepreneure qui ranime vos relations presse et booste votre communication. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Je suis diplômée d’Audencia (Nantes) promotion 1989. De 1989 à 1991, j’ai évolué en tant que responsable des relations publiques à la Banque Nationale de Paris. Les deux années qui ont suivi, je suis devenue responsable des relations extérieures chez Bis SA. (travail temporaire). Enfin de  de 1992 – 2005, j’étais la directrice de la communication chez Relais & Châteaux.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

En février 2006, je crée l’agence Maryse Masse Communication. La création de l’agence était une suite naturelle de mon parcours aux Relais & Châteaux. Bien souvent les membres me demandaient des contacts d’agences pour leurs propres besoins, un jour je me suis dit qu’il devait bien rester une place pour créer la mienne. Nous réalisons aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 250.000 euros.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Entreprendre, c’est un état d’esprit et une façon d’être, voire de vivre. On n’apprend pas à être entrepreneur à l’école. Ce n’est pas un long fleuve tranquille, c’est un peu comme les montagnes russes. On peut monter très haut dans les émotions certains jours et descendre très bas quand les choses vont moins bien. Il faut apprendre à gérer cela. Je pense que l’isolement est une grande difficulté : on passe pour un extra-terrestre auprès de certaines personnes qui ne comprennent pas pourquoi on se lance dans l’aventure (alors qu’on avait un poste sympa de salarié).   Et comme on travaille beaucoup, on peut s’éloigner de certaines personnes.

Mais rien ne vaut la liberté de construire la vie que l’on a envie de vivre et de façonner une entreprise à son image mais aussi la chance de rencontrer davantage de personnes, on noue des liens avec des gens que l’on n’aurait jamais pu connaître autrement et on choisit ses clients.

Comment vous êtes-vous financé ?

Je n’ai pas fait de montage financier particulier.  L’aide d’un banquier fidèle pour la création du compte.

Avez-vous une anecdote à partager ?

A propos de lâcher prise, un de mes clients me « dispute » à chaque fois qu’il m’envoie un mail le dimanche (jour où il a du temps dans son planning d’hôtelier) et que je réponds… Parfois il n’ose plus m’écrire ce jour-là…

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Je compte poursuivre le développement de l’agence dans les secteurs de l’hôtellerie, la gastronomie et plus généralement l’art de vivre tout en gardant ce qui fait l’atout de l’agence, selon nos clients : « Small is beautiful ».

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Pour moi c’est un état d’esprit, avant tout. Un profond désir de liberté, d’indépendance, d’une vie plus riche et excitante. On prend son envol, on voit qu’on reste en l’air… et cela donne des ailes…  C’est aussi une vie plus rock’n roll car le risque fait partie du quotidien, on voit les choses différemment.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Il n’est pas  toujours évident de trouver le point d’équilibre : certes on est assez libre d’organiser son planning mais on ne fait pas 35 heures … Il faut se discipliner pour lâcher prise de temps en temps.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Connaître ses capacités et compétences, avoir confiance en soi et son savoir-faire et surtout ne  pas craindre l’échec. L’atout majeur c’est créer et entretenir son réseau professionnel et pour cela la curiosité envers les autres permet d’ouvrir des portes.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

J’adhère à certaines associations comme le Press Club de France ou Information Presse & Communication. Je réalise un travail d’échanges  sur LinkedIn pour nouer des contacts ou les entretenir avec les acteurs du secteur hôtelier. Et bien sûr le Club Dynamique !

Existe-t-il encore des secteurs d’activité non exploités par les start-up ?

Très en vogue, les start-up contrairement aux idées reçues ne pas sont nées avec l’univers du dot-com. Au 18ème siècle, de nombreuses jeunes pousses issues de l’émergence du chemin de fer ont attiré des investissements massifs lors d’une période boursière désormais appelée Railway mania. Il en sera de même avec la Radio mania qui entoure le développement de la TSF entre 1912 et 1920. Un pic d’intérêt est à nouveau observé entre 1997 et 2001 pour les start-up liées à la biotechnologie et l’exploration minière. Privilégiant l’innovation, ces jeunes entreprises sont-elles cantonnées au high-tech ou sont-elles présentes dans tous les secteurs d’activité ?

Un problème de sémantique

L’avènement du web dans les années 90 a entraîné l’émergence d’une économie numérisée totalement nouvelle. Présentant les immenses possibilités de cet univers, de nombreux entrepreneurs se sont lancés sur un terrain vierge où tout était à créer.
Ces entreprises débutantes sont immédiatement qualifiées de start-up et le terme connaît un engouement lié notamment à l’explosion du web langage. Les internautes popularisent l’appellation start-up en l’attribuant spécifiquement aux jeunes pousses de l’univers dot-com ! Hors ce terme bousier anglo-saxon s’applique depuis fort longtemps à toute jeune entreprise en devenir à risque et fort potentiel proposant un produit ou un service innovant. Dès lors on comprend que le champ de prolifération des start-up est sans limite.

Les start-up dans les faits

La Silicon Valley s’est développée sur le modèle économique de la start-up. Les succès enregistrés par la pépinière californienne ont eu un retentissement mondial. Hewlett Packard, Intel, Google ou eBay nés au milieu des vergers symbolisent tout autant le rêve américain que la capacité du numérique à s’imposer avec succès dans tous les secteurs. L’innovation aujourd’hui reste étroitement liée aux technologies numériques.
Ces dernières investissent tous les secteurs économiques et sociaux. L’éducation et l’agriculture représetent deux secteurs emblématiques de cette démonstration. Des startups comme LiveMento, Adways ou EduPad sont en passe de révolutionner l’enseignement en offrant un soutient virtuel efficace et des contenus numérisés ludiques et pédagogiques.

Airinov de son côté ambitionne de faire du drone un allié fidèle de l’agriculteur. L’engin volant assurant une analyse des besoins du sol en arrosage ou en enrichissement. Les données numériques recueillies permettent de gérer au plus juste les besoins des cultures et de le faire au niveau intra parcellaire.

La création de start-up en France demeure particulièrement dynamique et touchent tous les secteurs. BlaBlaCar s’illustre dans le transport, Venteprivée.com dans le e-commerce, Netatmo dans les stations météo connectées et Parrot dans le drone ludique. Toute une génération de jeunes entrepreneurs rêvent de changer le monde et d’emboîter le pas de Xavier Niel (Free) ou de Marc Simoncini (Meetic).

Aujourd’hui aucun secteur n’échappe à l’émergence et la croissance des start-up et ce pour une raison bien simple, l’innovation numérique est en passe de changer le monde ! Le terme de révolution numérique demeure à comprendre très littéralement : un changement brutal et radical !

Les start-up d’aujourd’hui restent à 90% liées à cette révolution. Le numériques représente pour ces dernières un outil virtuel qui s’applique à un secteur d’activité bien réel. Comme dans toute révolution, aucun secteur n’est épargné par le changement. Les start-up sont donc présentes dans tous les secteurs d’activité et contribuent à forger un monde nouveau. Et la France prend une part très active dans ce processus, un gage rassurant pour l’avenir économique du pays !