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3 acquisitions marquantes dans le domaine entrepreneurial

Pour tenter des coups de folie, la prise de risque étant dans la quintessence de l’entreprenariat, ou simplement pour jouer un coup de poker avec l’espoir de gagner le jackpot en retour d’investissement, diverses associations ont été réalisées ou tentées par des entrepreneurs à travers le monde, avec plus ou moins de succès de l’une à l’autre. Quelles en sont les plus improbables ?

EBay achète Skype : récit d’un fiasco !

En 2006, trois (03) ans après sa création par trois développeurs estoniens, Skype a gagné du terrain, s’imposant progressivement comme la référence en termes de communication gratuite via internet. Ebay, entreprise américaine spécialisée dans le courtage en ligne et en services de ventes aux enchères, y voit une opportunité de se renforcer et de consolider son nom dans le milieu. L’idée : acquérir Skype, pour permettre aux acteurs des différentes actions de vente et d’achat d’échanger de vive voix via internet, et cela de façon gratuite. 3,1 milliards de dollars, voilà le montant que déboursèrent les actionnaires d’eBay pour acquérir le bijou Skype.

Seulement voilà, cette acquisition ne leur apporte aucune valeur ajoutée ; c’est même l’inverse qui se produit : Skype, ne correspondant pas au cœur du métier de ventes et de paiements en ligne, sa valeur dégringole de moitié en deux (02) ans, et les dépenses impliquées par le géant américain sont trop élevées. Il décide alors de revendre en 2009, pour moins de deux (02) milliards…

Facebook et WhatsApp, ou la folie des milliards

L’un est orienté vers les plateformes web et fonctionne par identifiant email, l’autre s’intéresse exclusivement aux mobiles et son fonctionnement obéit à la reconnaissance des numéros de téléphones mobiles. Facebook et WhatsApp, le premier s’étant fait la réputation de leader des réseaux sociaux, le second ayant mis à peine deux ans pour conquérir des dizaines de millions d’utilisateurs.

Un géant et un grandissant, même si tous les deux dans le domaine de la communication, leur collaboration n’est pas forcément la plus évidente. Facebook décide tout de même de tenter le coup : 22 milliards de dollars, voilà la somme faramineuse dépensée pour l’acquisition de l’application au téléphone blanc sur fond vert. Ce montant, supérieur au Produit Intérieur Brut (PIB) de plus de 80 pays, avait fait couler beaucoup d’encre. Mais un an après, les faits sont là : les acteurs (employés, directeur) de WhatsApp se sont tous fait un pactole, et l’application la plus téléchargée sur le Google Play Store voit son nombre d’utilisateurs croître de façon exponentielle !

Dongfeng et PSA, le goût du risque

Fin 2013, début 2014, le groupe PSA Peugeot Citroën se porte mal : difficultés de roulement, méventes. Une situation difficile à vivre pour le groupe qui rapporte chaque année plusieurs milliards d’euros à la balance française. La famille Peugeot qui détenait 38% des de vote au sein de l’entreprise n’a plus le choix : elle accepte de perdre son rôle prépondérant au sein du groupe, en faveur d’une entrée à son capital du fabricant chinois Dongfeng. Ce dernier, se lance sans vraiment pourtant avoir de certitudes de succès. Mais quelques mois plus tard, les finances du groupe sont de nouveau au beau fixe, avec une croissance de chiffres d’affaire d’environ +5%. Comme quoi, le risque paie quand on ose le prendre !

L’écosystème européen est-il plus propice pour se développer que la Silicon Valley ?

Longtemps eldorado incontesté pour les jeunes entrepreneurs, la Silicon Valley voit sa position de plus en plus menacée par les grands marchés européens. L’écosystème des start-up européennes se structure de manière efficace et offre ainsi de nouvelles opportunités dans le domaine du numérique. Pour autant, peut-on considérer qu’une jeune pousse a plus de chances de se développer en Europe que dans la Silicon Valley ?

Le rôle encore dominant de la Silicon Valley

Le secteur des nouvelles technologies possède dans le monde plusieurs écosystèmes favorables : la Silicon Valley demeure à l’heure actuelle le plus prisé et le plus puissant. Il a fait éclore les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) et peut se targuer aujourd’hui de la réussite des NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber). Les créateurs européens se tournent donc encore vers le microcosme américain pour lancer leurs sociétés, comme le prouvent les 500 start-up fondées par des Français dans la Silicon Valley ainsi que la présence sur place de plus de 50000 Allemands. L’environnement général favorable à l’entreprise et le climat culturel propice à l’innovation sont des avantages historiques pour la Silicon Valley. Cependant, l’Europe possède de son côté ses propres points forts.

Les atouts européens

Délocaliser sa start-up à San Francisco est souvent dû à la volonté des entrepreneurs de se dégager des incertitudes fiscales et réglementaires pesant en Europe. Malgré tout, le Vieux Continent possède plusieurs avantages par rapport à la Silicon Valley. En France, de nombreux incubateurs de start-up performants, une quarantaine uniquement en région parisienne, permettent de créer plus facilement son entreprise. On estime que Paris comptera plus de 1000 start-up en 2016, soit la concentration la plus importante en Europe. Le pays abrite aussi des fonds d’investissements sûrs (Apax, Idinvest) et des business angels expérimentés (Xavier Niel, Marc Simoncini). L’Europe peut aussi faire valoir son expertise industrielle, comme le mentionne le rapport « Can European start-up crack the code ? » établi par le cabinet Roland Berger.

Une forte augmentation des levées de fonds

La montée en puissance des start-up européennes, du fait d’un climat général plus favorable à leur épanouissement, est prouvée en chiffres par l’explosion des levées de fonds durant le premier semestre 2015. Les financements s’élèvent à près de 7 milliards de dollars, soit une hausse de 86 % par rapport à 2014 ! L’Europe compte aujourd’hui 40 licornes, ces start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars, dont 13 apparues en 2015 selon le cabinet de conseil GP Bullhound. Plusieurs start-up spécialisées dans le numérique connaissent un développement exemplaire sur le sol européen : on peut citer ici Blablacar, Spotify, Delivery Hero, OneWeb ou encore Sigfox.

De grands marchés porteurs

L’apport de l’univers corporate pour les jeunes entreprises dans les grands marchés français et allemand constitue un autre atout important. La volonté de favoriser le développement de contrepoids aux géants Airbnb et Uber est également un signe positif pour les start-up européennes, déjà bien représentées en matière de big data, d’impression 3D, de robotique et d’objets connectés. Lors du sommet Europe 2020, José Manuel Barroso a exprimé son souhait de voir l’Union européenne faciliter ses réglementations pour concurrencer la Silicon Valley, en créant dans les années à venir un véritable marché intérieur numérique entre états membres.

Les start-up spécialisées dans les enceintes

Nouvelles tendances, installations domestiques conçues avec une qualité concert, objets connectés : le marché des enceintes connaît depuis quelques années une véritable révolution. Certaines entreprises, récentes ou déjà bien implantées, fournissent des produits de grande qualité en la matière. Quelles sont donc les start-up les plus innovantes à se positionner sur ce marché porteur ?

Bose Corporation

La start-up fondée en 1964 par Amar G. Bose occupe une position tout à fait singulière sur le marché américain. Réfractaire à toute entrée en Bourse, son fondateur se fait fort de réinvestir une part importante des bénéfices de la société dans le domaine de la Recherche & Développement. L’entreprise occupe à l’heure actuelle la première place mondiale dans la vente d’enceintes. La compagnie brille par ses créations haut de gamme, comme la récente Bose SoundLink. Le groupe compte 10000 employés et un chiffre d’affaires estimé à 1,8 milliards de dollars.

Sonos

La firme américaine Sonos occupe une position de leader en matière d’enceintes adaptées aux nouvelles technologies. Créée en 2002, cette start-up s’est spécialisée dans les systèmes hi-fi sans fil. Son fondateur John MacFarlane a su dominer le marché en rendant ses appareils compatibles avec les principaux catalogues de musique en ligne comme Google Play et Spotify. La société a développé la tendance du Sound Center avec la commercialisation d’enceintes Wifi grand public. Elle emploie plus de 600 personnes dans le monde pour un chiffre d’affaires atteignant 535 millions de dollars.

Devialet

Basée à Paris, la jeune pousse Devialet est le principal concurrent européen de ces deux firmes à l’heure actuelle. La société parisienne apparue en 2007 a connu un grand succès par ses nombreuses innovations dans le domaine de l’ingénierie acoustique. Elle a mis au point l’ADH Intelligence, un procédé d’amplification hybride qui a fait sa renommée. La start-up a lancé en 2014 son dernier produit, l’enceinte Phantom, qui est l’une des plus appréciées du marché. L’entreprise emploie 88 personnes, dont 35 uniquement pour la recherche, et a enregistré un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros l’année dernière.

AwoX

Dans le domaine des enceintes connectées, le pionnier sur le marché est la société française AwoX. Située à Montpellier, la start-up propose depuis 2003 des technologiques innovantes dans les secteurs audio comme vidéo. Début 2013, le groupe s’est fait connaître auprès du grand public avec ses enceintes connectées lumineuses Striim Light. Pour continuer son développement dans cette voie, la société a racheté fin 2014 le fabricant d’enceintes Cabasse. Les derniers résultats de la start-up font état d’un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros.

TreeLabs

On peut évoquer enfin un nouveau venu sur le marché des enceintes de dernière génération, avec la start-up française TreeLabs. Celle-ci vient de mettre en point une enceinte portable baptisée Astro, qui fournit une qualité de son encore inégalée. Créé par des musiciens et des ingénieurs du son, cet appareil original assure la qualité de son la plus fidèle qui soit. Le projet Kickstarter pour le développement de l’enceinte Astro vient de s’achever : couronné de succès, il a permis à l’entreprise de récolter 108000 euros. Cette campagne de financement réussie marque peut-être le début d’une belle histoire pour cette jeune entreprise innovante.

10 start-up spécialisées dans l’économie sociale et solidaire

L’ESS pour économie sociale et solidaire bénéficie de plateformes et start-up innovantes qui proposent un autre modèle économique. Ces entrepreneurs férus d’une économie collaborative font alors preuve d’imagination et d’inventivité pour la création d’entreprises. Quelles sont ces start-ups où riment innovation et prise en compte des problématiques socio-économiques et environnementales ?

Oscarh ou le prêt de talents aux entreprises

La start-up propose ni plus ni moins un partage de compétences avec l’envoi de jeunes entrepreneurs talentueux d’une entreprise à une autre selon les besoins. Parce que de 8 à 10 millions de salariés sont concernés, Oscarh permet aux entreprises en développement ou en quête de salariés, d’employer un personnel venu de différents horizons. Le fondateur de cette jeune start-up d’échanges collaboratifs créée en 2015, Frédéric Watine, encourage ainsi l’emploi.

La monnaie solidaire de Tookets

Créée en 2011 avec déjà plus de 750 000 clients et 4 600 associations partenaires du projet, Tookets est à l’initiative d’une monnaie solidaire dans le but de soutenir et financer des projets solidaires. Cette monnaie Tookets permet un échange solidaire et une redistribution des richesses, et aux entreprises de s’engager dans des projets humanitaires d’envergure en responsabilisant tous les acteurs de leur secteur.

Global E-Change un concurrent du site LeBonCoin

À l’instar de l’un des leaders des sites de petites annonces en France, la start-up Global E-Change propose aux internautes les mêmes services polyvalents. Cependant une plateforme de crowdfunding et de mise en place de dons a été créée afin de favoriser l’entraide et le partage entre tous ses membres. Entre la visualisation de deux annonces, les membres du site peuvent ainsi participer à une économie solidaire et financer les projets qui leur tiennent à cœur.

Pretik ou le prêt entre particuliers

Deux frères, Vincent et Adrien Tricard, ont eu l’idée de créer un site en ligne gratuit qui permet aux particuliers d’échanger ou de se prêter leurs affaires en tous genres. Les internautes sont en effet encouragés à troquer et échanger tous leurs achats. Favorisant alors une consommation raisonnée et prolongeant la durée de vie des produits, Pretik encourage également les économies et la protection de l’environnement.

Les March&nsemble le réseau de distribution de proximité

Très en vogue aujourd’hui, se fournir en produits locaux et encourager les réseaux courts de distribution bénéficient aux commerces de proximité. C’est exactement l’idée de cette start-up auvergnate qui a décidé de créer un réseau mutualisé de distribution en zone rurale. La mise en relation entre les particuliers et les producteurs locaux participe alors à une économie solidaire tout en encourageant les initiatives locales et la redynamisation de nombreuses communes du milieu rural.

La mode au service des plus démunis pour Ben & Fakto

Projet innovant et bien trouvé, Ben & Fakto est une boutique en ligne spécialisée dans le prêt-à-porter, qui se charge de reverser 10% de ses ventes aux plus démunis sous la forme de microcrédits. C’est ainsi l’occasion pour les consommateurs de se faire plaisir tout en aidant à des projets participatifs.

Une concurrence au travail dissimulé avec Sereale

Dans l’optique de la lutte contre le « travail au noir » et pour favoriser l’emploi, la start-up grenobloise fondée en juin 2014 est ambitieuse. Le site en ligne se propose de mettre en relation tous les membres pour s’échanger des services à domicile à des tarifs extrêmement concurrentiels. Les membres disposent alors de centaines d’offres et d’annonces pour se rendre service mutuellement, tout en profitant d’une totale prise en charge légale et administrative.

Rookiz le leader du sponsoring estudiantin

Fondée par Alexandre Castelnau et Jordan Ros-Jacquier en septembre 2013, Rookiz sponsorise les projets des étudiants et déniche pour eux les entreprises partenaires. Encourageant significativement l’entreprenariat et les projets ambitieux, la start-up favorise l’emploi des jeunes.

La réduction des inégalités sociales chez Xetic

Le fondateur de Xetic, Jérémy Camus, mène à bien différents projets de financement de microentreprises notamment en Afrique et dans les pays sous-développés afin de lutter contre la pauvreté et financer les besoins d’entrepreneurs défavorisés.

Le Big Data est-il aussi bénéfique aux petites entreprises qu’aux Grands Comptes ?

Si l’on commence à connaître le Big Data et à en voir les applications, ce concept est encore trop souvent associé aux grandes entreprises. Rien n’est plus faux que de penser que le Big Data est réservé aux structures importantes. Les PME ont tout intérêt à puiser dans ce flot de données. Elles y trouveront des opportunités de développement, des outils pour mieux cibler leurs offres et leurs clients, et bien d’autres choses encore…

Le Big Data, compliqué pour les PME ?

L’image assez répandue qui associe le Big Data aux grosses entreprises est sans aucun doute le premier frein à son utilisation par les petites et moyennes entreprises. L’outil le plus utilisé dans les PME françaises aujourd’hui est… le tableau Excel. Si l’outil est pratique, il n’en est pas moins limité en comparaison des services que peut offrir le Big Data. Nul besoin d’un investissement lourd en locaux, en serveurs ou en ressources humaines pour en profiter. Il « suffit » en fait de connecter des systèmes existants entre eux et pour cela, il existe des solutions dans le Cloud, dont les prix rendent accessibles le Big Data à quasiment n’importe quelle entreprise. Ce type de solution permet également de ne faire appel au Big Data que ponctuellement, en fonction des besoins, afin de réduire encore la facture. Il reste ensuite à la PME à créer de la valeur ajoutée à partir de l’immense réservoir de données désormais à sa disposition. Il faut garder à l’esprit que Big Data n’est pas forcément synonyme d’énorme volume de données. Il s’agit aussi d’analyser des données hétérogènes, faiblement structurées, comme celles issues des réseaux sociaux, et d’effectuer une corrélation avec les données internes de l’entreprise.

 

Que peut apporter le Big Data aux PME ?

Vous avez sélectionné la solution Big Data dans le cloud qui vous convient à un prix abordable et vous avez maintenant accès à un grand volume de données. Bien. Maintenant, qu’allez-vous en faire ? Les applications sont multiples, et doivent être adaptées aux besoins de l’entreprise afin de la rendre plus efficace et donc, non seulement de rentabiliser l’investissement, mais surtout de gagner plus d’argent. Il peut s’agir de traiter l’ensemble des retours clients par exemple, afin de les classer et d’en extraire les informations dans le but d’améliorer les produits ou les services vendus. Sur une chaîne de fabrication, l’analyse des données fournies par l’ensemble des capteurs des machines peut fournir de précieuses informations afin de mieux gérer et anticiper leur maintenance, leur usure, leur remplacement. Il est possible de monter des comparateurs de prix, de faire une étude de marché sectorielle, d’analyser les données afin de présélectionner des candidats dans l’optique d’un recrutement… Un salarié peut perdre plusieurs heures par semaine pour rechercher une information dont il a besoin pour son activité et la mise en place d’une solution de recherche et d’analyse pourra améliorer sa productivité et faciliter son travail.

Il faut néanmoins bien garder à l’esprit que l’important n’est pas la façon dont vont être recherchées et analysées les données, mais de bien savoir exactement ce que l’on recherche et la raison pour laquelle on le fait. C’est la capacité d’interprétation des données recueillies qui est primordiale et c’est ce qui déterminera l’efficacité de l’utilisation du Big Data dans l’entreprise (quelle que soit sa taille d’ailleurs). Il faut bien définir son projet en amont, trier et hiérarchiser l’information, utiliser celle dont on a besoin rapidement, et archiver celle qui pourra être utilisée à l’avenir.

Un industriel qui tord le cou aux conservateurs

Frédéric Arnaud a monté avec son frère la société Emulsar, spécialisée dans la production d’émulsions (mélange d’eau et d’huile) pour les industries agroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique. 

Titulaire d’un master entrepreneur obtenu en 2001 à l’ISC Paris, Frédéric Arnaud a d’abord entamé sa carrière professionnelle au sein du groupe de communication et de publicité Euro RSCG (Havas). Mais le domaine des services ne lui convient pas réellement et il rêve de créer son propre produit. L’idée se concrétise lorsque son frère Christophe, qui a travaillé pendant une dizaine d’années dans le secteur des émulsions (mélange d’eau et d’huile, ndlr) pour l’industrie, lui présente son idée. « Il a constaté que les industriels nécessitaient des émulsions spécifiques que les technologies actuelles n’étaient pas capables de fournir. Partant de ce constat, nous avons réfléchi à une nouvelle technologie pour répondre à ce besoin » précise Frédéric. « Notre objectif était de créer le premier procédé industriel d’émulsification membranaire. » Leurs émulsions  permettent de fabriquer des produits sans conservateurs. Une véritable innovation !

Christophe dépose un premier brevet en 2002 et les deux frères cherchent des fonds pour financer le premier prototype de machine. Frédéric continue à travailler pendant cette recherche et quitte son job en 2004 pour fonder Emulsar en compagnie de Christophe et de quatre associés.

L’entreprise décolle progressivement. Frédéric détaille : « Nous avons développé la boîte au sein de l’incubateur public parisien Agoranov, qui facilite la création d’entreprises innovantes. » Pour développer leur business et se faire connaître, les deux hommes s’appuient également sur les labels et concours. Ils remportent le concours national d’aide à la création d’entreprise innovante en émergence en 2003 (prix de 45 000 €) et en création développement en 2004 (450 000 €). La même année, ils intègrent le comité scientifique du Congrès Mondial de l’Emulsion. En 2008, ils finalisent une levée de fonds de 550 000 euros ce qui leur permet d’entamer la phase d’industrialisation de la technologie.

Les entrepreneurs investissent un million et demi d’euros dans la R&D les deux années qui suivent, et développent progressivement l’entreprise. Emulsar affiche un chiffre d’affaires proche de 500 000 euros en 2014 et des nouveaux projets de développement pourraient aujourd’hui voir le jour à l’international.

En jetant un œil dans le rétroviseur, Christophe analyse les clés de sa réussite. « La complicité avec mon frère et le fait que nos caractères soient à la fois très différents et parfaitement complémentaires a sans doute facilité l’avancée sereine de notre aventure ». Pour l’entrepreneur la conciliation entre la vie personnelle et professionnelle constitue un impératif comme celui d’être une entreprise toujours innovante.

Les start-up qui ont su surfer sur la tendance du funéraire

Les démarches funéraires ont toujours une connotation négative. Difficile d’ailleurs d’envisager la mort sous un autre angle. Pourtant, le malheur des uns fait le « bonheur » des autres ! Des start-up de pompes funèbres s’imposent de plus en plus sur internet et parviennent à sortir ce secteur entrepreneurial de ses sentiers battus. Comment expliquer un tel succès ?

Une idée mortifère qui a de l’avenir

Faire appel à des pompes funéraires n’est jamais une démarche agréable mais reste nécessaire. Certains entrepreneurs, travaillant dans ce secteur assez particulier, ont compris les difficultés que rencontrent les personnes ayant à enterrer un proche : besoin de discrétion, désir de faire des choix rapides et efficaces, estimation des honoraires, etc.

C’est de là que sont nées les start-up funéraires qui aujourd’hui fleurissent de plus en plus sur la toile. Ces start-up doivent leur réussite au choix de concepts innovants comme la création de comparateurs en ligne ou de packs avec services complets, comme c’est le cas pour la start-up Simplifia. Cette start-up lyonnaise a vu le jour en 2011. Surfant sur la tendance du funéraire, elle a su s’imposer grâce à un concept complet qui dispense la famille du défunt de toute démarche liée au décès : clôture de compte bancaire, Assurance vie, résiliation du contrat d’électricité (EDF). Le client paye un pack de 200 euros qui permet de bénéficier de ces services à distance. En 2015, plus de 15 000 clients ont eu recours à ce coffret. Un avenir prometteur pour cette start-up qui compte révolutionner le concept des funérailles.

Internet ou comment sortir le secteur funéraire de sa dimension lugubre

Le secteur funéraire sur internet a bel et bien de l’avenir. Et la raison est simple. Personne n’a envie, en plus de la mort d’un proche, d’entrer dans de grandes négociations et dialogues avec une entreprise chargée des obsèques. Les start-up ont bien compris cette contrainte et proposent désormais un service à distance par l’intermédiaire d’internet. Cet espace virtuel évite une gêne éventuelle aussi bien pour la start-up que pour le client potentiel. L’entreprise peut proposer ses prix et ses formules en toute liberté. L’internaute, lui, peut comparer les offres en toute intimité. De cette manière, le défunt reste la priorité de l’un et de l’autre.

Un secteur sombre mais qui rapporte gros !

Certains ont du mal à reconnaître l’aspect lucratif du secteur funéraire. Pourtant c’est vraiment le cas ! Sachant qu’il y a plus de 530 000 décès annuels en France, le marché funéraire représentait un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros en 2011. Et ce secteur ne risque pas de connaître la crise…

Néanmoins, pour créer une start-up funéraire qui marche, il faut choisir ce domaine pour son aspect utilitaire et ne pas y voir uniquement un intérêt financier. Autrement, les jours de votre entreprise seront comptés. Comme pour tous les domaines (et dans celui-ci plus que n’importe quel autre), il faut de la passion pour réussir.

Une entrepreneure … équilibrée !

Avec son associée Gabrielle, Claire Nouy a créé la société Nubio, spécialisée dans les cures de détox à base de jus de légumes pressés à froid.

C’est en 2003 que Claire Nouy intègre une classe préparatoire commerciale à Brest, avant de sortir diplômée quelques années plus tard de l’Ecole Supérieure de commerce de Grenoble. Au cours de ses premières expériences professionnelles, la jeune femme se forge une culture digitale où elle confirme par ailleurs sa passion pour le développement durable.

En 2012, Claire rejoint l’équipe de la start-up « Hellofresh » qui propose la livraison à domicile de repas tout prêts à être cuisinés, en tant que responsable du marketing. Elle y fait la rencontre de Gabrielle Rotger Marcombes, alors chargée du pôle logistique. Malheureusement, l’activité de la jeune boîte peine à décoller et le groupe allemand Rocket Internet, maison mère de la start-up, décide de fermer l’activité en France.

Gabrielle, ingénieure agronome de formation, est issue d’une famille d’entrepreneurs et affiche très tôt son envie de créer sa structure. Claire, quant à elle, écrit pour des magazines gastronomiques et lifestyle et développe un fort intérêt pour les nouveaux concepts « healthy ». « J’ai découvert le concept des jus pressés à froid lors d’un séjour à New-York. Il s’agit de jus à base de légumes crus, qui permettent de pallier le manque de vitamines et de faire en sorte que votre corps élimine les toxines » précise-t-elle. Les deux jeunes femmes décident d’importer le concept dans l’Hexagone. Elles lancent Nubio en novembre 2013. L’entreprise propose au consommateur des cures de détox de 1 à 5 jours. Ces dernières, à base de jus de légumes frais pressés à froid, sont certifiées bio et permettent au client d’éliminer les toxines pour repartir du bon pied.

Au démarrage, les deux fondatrices fabriquent leur jus elles-mêmes dans leur atelier et investissent toutes leurs économies. Elles obtiennent un prêt Nacre (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise, ndlr) à taux 0 et sollicitent leur banque pour des emprunts. Après un an d’activité, la boîte devient rentable. Nubio atteint un chiffre d’affaires de 300 000 euros en 2014 et les jeunes femmes emploient aujourd’hui 6 personnes et font travailler tout un écosystème de fournisseurs.

Claire et Gabrielle ont bouclé un tour de table de 355 000 euros auprès de Business Angels en mai dernier. Une levée de fonds qui devrait leur permettre de se développer sur le territoire national et à l’international d’ici 2016, mais également d’agrandir l’atelier et de recruter quelques personnes supplémentaires.

Aujourd’hui, Claire est une entrepreneure épanouie. La jeune femme met toute son énergie au service de son projet et de sa conviction : le bien-être passe par un mode de vie « healthy ». Une conception qu’elle essaye de porter au-delà de son aventure entrepreneuriale, en pratiquant beaucoup de sport, dont le yoga, et en s’investissant dans des associations comme La Ruche qui dit Oui, réseau de soutien aux producteurs locaux.

Le Big Data va-t-il vraiment révolutionner les habitudes ?

Le Big Data est un concept qui décrit non seulement l’explosion de grosses quantités de données, mais également l’importance qu’il y a à les traiter et à les utiliser pour construire des statistiques. Les informations et les recoupements issus de ces traitements vont désormais pouvoir être utilisés dans des domaines comme la publicité, la traduction de documents ou même les ressources humaines. La révolution apportée par ce flot de données se situerait-elle là ?

Une révolution dans de nombreux secteurs

Le Big Data est-il en train de révolutionner le monde ? Le volume de données stocké chaque année est colossal. Mais en quoi est-ce une révolution ? A part l’augmentation des capacités de stockage de l’information, qu’est-ce que le Big Data va vraiment changer dans notre vie courante ? Ce n’est pas tant la quantité de données qui est importante, mais la capacité de les traiter et d’en faire ressortir les informations critiques. Quels sont les domaines impactés ?

– Domaine des services…

Les services sont impactés par ce phénomène massif de l’explosion des données. Pour prendre un exemple, là où les premiers traducteurs automatiques travaillaient au « mot à mot » et fournissaient au mieux des traductions médiocres et au pire des contresens, les traducteurs de dernière génération disposent d’une multitude de sources et parviennent par recoupement (entre autres) à des résultats beaucoup plus satisfaisants. Grâce à ce type de technologie, il est possible d’envisager dans un avenir proche d’obtenir la traduction audio en temps réel de ce que vous dit votre interlocuteur étranger. Google et Skype travaillent notamment sur ce genre de services.

– La santé concernée…

Dans le domaine de la santé, les données concernant un patient pourraient être conservées et analysées afin de compléter un diagnostic en fonction de ses antécédents par exemple, et ce, même s’il change d’hôpital ou s’il s’écoule plusieurs années entre deux visites. Toutes ces données pourraient également être utilisées (de façon anonyme et sécurisée) pour traiter les futurs patients se présentant avec les mêmes symptômes. On peut imaginer qu’il serait moins difficile d’identifier une maladie contagieuse et d’éviter ainsi une épidémie, ou de suivre de façon plus précise sa propagation.

– Les RH à l’heure du Big Data

La gestion des ressources humaines va elle aussi être complètement bouleversée. Les données recueillies vont permettre de croiser les données sur les candidats potentiels ou même sur le salarié, dans des domaines divers comme les diplômes, les formations réalisées, les salaires obtenus… Les données internes à l’entreprise pourront être croisées avec celles recueillies sur les réseaux sociaux…

D’énormes quantités de données pourraient également servir à construire des modèles beaucoup plus précis afin de réaliser des prédictions : augmentation ou diminution des prix de certains produits, billets d’avions, de train… Un domaine est à l’heure actuelle particulièrement mal exploité en termes de traitement des données : l’éducation. Les applications dans ce domaine restent encore à être inventées !

Doit-on fixer des limites ?

Le traitement d’une quantité si importante de données devrait potentiellement permettre de dénicher des informations dont nous ne soupçonnions même pas l’existence. Mais faut-il pour autant tout permettre et renoncer à toute vie privée en tant que particulier ? A l’ère du tout connecté, quoi que l’on en dise, chaque être humain envoie, parfois à son insu, beaucoup d’informations personnelles, sur les habitudes de vie, de consommation… Les entreprises peuvent se servir de cet outil à des fins marketing, mais elles devront toujours faire attention à ce que l’humain aie toujours le dernier mot.

9 secteurs sexys où il fait bon entreprendre

Entreprendre permet non seulement de s’épanouir personnellement mais aussi de profiter d’activités parfois hors du commun et plus originales les unes que les autres. Quels sont ces secteurs particulièrement sexys où il fait bon entreprendre ?

Le tourisme de luxe

Secteur prisé de tous les voyagistes en ligne, le tourisme haut de gamme s’est développé de façon exponentielle ces dernières années. De nombreuses entreprises se proposent ainsi de fournir des séjours tout-en-un dans des destinations aussi paradisiaques que les Maldives ou les îles de Polynésie avec de luxueuses prestations personnalisées.

La gastronomie à domicile

Très tendance et prisé de la gent féminine comme masculine, avoir un chef à domicile se démocratise de plus en plus. Il n’est ainsi pas rare de dénicher plusieurs offres personnalisées pour obtenir des cours de cuisine haut de gamme pour ensuite reproduire et préparer des recettes à la carte à ses proches et convives.

La mode et le prêt-à-porter

Toujours porteur et à la pointe du luxe, l’univers du prêt-à-porter symbolise le glamour à lui tout seul. De nombreuses activités y sont ainsi liées dans la création comme dans la communication et le marketing. De la fabrication de vêtements sur-mesure pour les défilés aux campagnes médiatiques, c’est un secteur qui attire toujours les investisseurs et les médias mainstream.

Les jeux vidéo

Prisé des jeunes mais aussi des trentenaires et des jeunes cadres dynamiques, le secteur du jeu vidéo représente plus de 3 milliards de chiffre d’affaires rien que pour la France. Femmes et hommes se tournent alors volontiers vers une activité lucrative et créative, qui est passée d’une simple industrie récréative à un véritable marché en l’espace de 20 ans.

Le relookage sur-mesure

Porté par les médias et un univers de la mode dynamique, le relookage à domicile et sur Internet est particulièrement prisé des candidats. Conseils pour changer de garde-robe, confiance en soi et séduction, font ainsi partie de la panoplie de ces entrepreneurs qui proposent aux particuliers de se relooker avec des prestations sur-mesure.

La recherche médicale high-tech

Profitant largement des progrès de la médecine moderne et de l’apport du numérique, la recherche médicale profite de l’engouement des particuliers. De nombreux pôles d’excellence sont en effet créés chaque année, récompensant les avancées notables des chercheurs.

La sécurité informatique

Toujours d’actualité, la cybercriminalité concerne des centaines de millions d’internautes. Antivirus, solutions de sécurité et autres pare-feu sont alors créés et optimisés grâce au travail d’informaticiens chevronnés qui suscitent l’admiration pour leurs compétences poussées.

La bioéthique

À mi-chemin de la recherche scientifique et de la déontologie, le secteur de la bioéthique représente l’avenir. Le développement et les progrès de la médecine moderne sont en effet favorables à ces comités de réflexion qui s’interrogent au gré des avancées scientifiques.

L’aérospatiale

Bientôt possibles grâce aux avancées de l’aviation civile, les voyages très longues distances et pourquoi pas interstellaires vont se démocratiser. C’est alors l’occasion pour les particuliers de faire partie de l’aventure en réservant un billet sur une navette spatiale, réservé cependant pour le moment aux plus gros patrimoines.