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Réaliser des économies d’impôts grâce à l’assurance

Certains produits assuranciels proposent une défiscalisation intéressante, particulièrement pour les chefs d’entreprises soumis au versement des charges patronales et sociales. Focus sur des économies d’impôts grâce à l’assurance. 

Les exonérations fiscales demeurent possibles dans le cas d’une souscription à des contrats d’assurances de personnes et d’assurances vie. à la fois sur le plan professionnel et privé, les dispositifs d’exonération en ce qui concerne l’impôt sur le revenu se concentrent pour l’essentiel autour des produits d’épargne retraite et de prévoyance.

SUR LE PLAN PROFESSIONNEL

Epargne retraite

Cas n°1 : le dirigeant possède le statut de salarié. Dans cette situation, l’entrepreneur a la possibilité de mettre en place un contrat de retraite complémentaire dit « article 83 » au profit des salariés de l’entreprise. Soit il décide d’en faire profiter ses autres collaborateurs, soit il désire se le réserver. Théoriquement, cela n’est pas permis légalement car les bénéficiaires du contrat doivent être définis selon un collège objectif de personnes. En pratique, des moyens existent pour que le dirigeant définisse un collège en fonction de critères qui lui sont favorables. Il peut s’agir du niveau de rémunération, ou du statut cadre, s’il est le seul dans ce cas-là. L’avantage de ce contrat réside dans le fait que les cotisations sont exonérées d’impôt sur le revenu et de charges sociales.

Cas n°2 : le dirigeant est un TNS (Travailleur Non Salarié, affilié au RSI). Les dirigeants TNS peuvent souscrire un contrat dit « Madelin ». Les cotisations versées pour ce dispositif sont déductibles du bénéfice imposable de l’entreprise. Un dirigeant peut défiscaliser jusqu’à 25 % de sa rémunération, jusqu’à 8 PASS (soit environ 300 000 euros). à la différence du contrat « article 83 », le dispositif Madelin n’est pas soumis à une déduction sociale.

Contrats de prévoyance.

Les contrats de prévoyance que le dirigeant peut mettre en place seront également défiscalisés, avec des plafonds un peu moindres que pour les produits d’épargne retraite. Qu’il s’agisse d’un contrat Madelin ou d’un « article 83 », le principe est le même : le dirigeant, qu’il soit salarié ou non, bénéficie d’une déduction fiscale de ses cotisations de prévoyance. La seule différence réside dans le fait que les cotisations sont réalisées à fonds perdus. Alors que dans le cas d’un plan retraite, le dirigeant récupère la somme au moment de son départ, en prévoyance, il se prémunit contre un risque lourd (incapacité, décès…), mais ces fonds seront perdus, même s’ils restent soumis à défiscalisation.

Contrat Homme Clé.

De manière générale, une prime d’assurance est par hypothèse déductible du résultat de l’entreprise. C’est le cas pour un dirigeant qui aura souscrit un contrat Homme Clé. Selon l’article 39 du Code général des impôts, les cotisations versées au titre de l’assurance Homme Clé sont déductibles des résultats imposables de l’entreprise.

Les Indemnités de Fin de Carrière (IFC).

Les contrats d’indemnités de fin de carrière complètent la gamme offerte par les assureurs aux entreprises pour la gestion externe de leurs régimes de retraite. Ces contrats permettent aux employeurs de provisionner les sommes dues au moment du départ à la retraite de tout salarié. Le dirigeant peut provisionner les fonds en interne, auquel cas ces derniers ne sont pas déductibles du résultat de l’entreprise, ou verser une prime d’assurance à un assureur qui constitue lui-même un fonds destiné à payer des IFC. Dans ce second cas, les primes sont déductibles du résultat. Si le fonds ainsi constitué dégage des intérêts, ces derniers sont exonérés fiscalement.

SUR LE PLAN STRICTEMENT PRIVÉ

Epargne Retraite : le PERP.

Soit parce qu’il n’est pas TNS, soit parce qu’il refuse de souscrire un contrat « article 83 », le dirigeant peut décider de s’occuper de sa retraite personnelle en souscrivant un PERP (Plan Epargne Retraite Populaire), ouvert à toutes les personnes physiques qui n’ont pas encore atteint l’âge légal du départ en retraite. Toutes les cotisations d’un PERP sont déductibles des revenus des souscripteurs, là aussi dans la limite d’un plafond précis. Au sein du foyer, le disponible PERP d’un des conjoints peut être utilisé par l’un ou l’autre des conjoints et le disponible fiscal d’une année est reportable sur les trois années suivantes. Contrairement aux contrats Madelin et article 83, le régime fiscal à échéance du plan d’épargne sera constitué à 20 % de capital, et à 80 % d’une rente.

Assurance vie classique.

Le dirigeant peut profiter de ce dispositif, au même titre que n’importe qui. à la différence de l’épargne retraite, le capital d’une assurance vie individuelle peut être récupéré par son souscripteur quand il le désire. Il s’agit d’un produit assuranciel qui n’offre aucun avantage fiscal à l’entrée. En revanche, l’assuré qui désire racheter son épargne bénéficiera d’une fiscalité avantageuse sur les intérêts générés par l’épargne (abattement annuel de 4600 ou 9200 d’euros et prélèvement libératoire de 7,5 % au bout de 8 ans seulement).

Droit de succession. Certaines exonérations peuvent s’appliquer pour les bénéficiaires de droits de succession. L’ensemble du capital décès versé avant les 70 ans du souscripteur bénéficie d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire, qu’il s’agisse du conjoint, des enfants, des petits-enfants, etc. Si le souscripteur décède avant le dénouement du contrat, les sommes versées aux héritiers ou aux bénéficiaires désignés sont en principe exonérées de droits de succession. Après 70 ans, si le souscripteur verse encore de l’argent sur le contrat, il existe un abattement de 30 500 euros par assuré.

Que font les entrepreneurs après la vente de leur boîte ?

Il n’est jamais simple pour un entrepreneur de quitter la société qu’il a créée. Que la vente soit motivée par le besoin de couper avec un poste à responsabilité trop stressant ou par la volonté de pérenniser l’entreprise, la période qui s’ensuit peut s’avérer délicate à gérer. De façon générale, les chefs d’entreprise peuvent opter pour quatre options différentes afin de rebondir. Comment réagissent donc les entrepreneurs après la vente de leur boîte ?

Prendre du repos

Une fois l’entreprise vendue, quelques mois de repos s’imposent. Il s’agit à la fois de se ressourcer mentalement tout en réalisant des choses avant impossibles. Il n’est pas rare de voir des chefs d’entreprise se lancer dans de longs voyages, se recentrer sur leur famille ou s’adonner librement à leurs passions. Cependant, cette phase ne doit pas être trop longue sous peine de comporter des désagréments. En septembre 2014, le créateur suédois Markus Persson vend son jeu à succès Minecraft pour 2,5 milliards de dollars à Microsoft et arrête toute activité. Un an plus tard, il exprime par des tweets moroses tout son ennui pour sa nouvelle vie de milliardaire, preuve que la situation après la vente d’une société n’est jamais facile à appréhender.

Faire un bilan personnel

Après la vente de son entreprise, il est également possible d’effectuer un véritable travail sur soi. Etablir le bilan de sa carrière et de ses objectifs à moyen comme à long terme est un bon moyen de se donner les meilleures chances pour rebondir. Cette phase introspective permet de mesurer ses connaissances, de se diriger au besoin vers de nouvelles formations et de continuer à faire prospérer son réseau. En 2008, après la cession de sa plateforme de recrutement en ligne Jobup, Wouter van der Lelij reste près d’un an sans travailler afin de réfléchir à la manière d’exploiter pleinement cette expérience. Il s’est reconverti en accompagnateur d’entrepreneurs, proposant ses conseils à de jeunes dirigeants de start-up.

Chercher des opportunités

La période qui suit la vente d’une société est souvent propice à la recherche de perspectives nouvelles. Cela peut passer par des expériences contrastées dans des secteurs divers, avant de revenir à un domaine que l’entrepreneur maîtrise parfaitement. Lucas Girardet vend en 2012 son entreprise de vélos en libre-service CarPostal. Avec d’anciens associés, il crée d’abord la société Equipass, puis se tourne vers le développement durable et les énergies renouvelables. Après des expériences en demi-teinte, il retourne à son domaine de prédilection et monte un projet de vélos pliables à destination des entreprises.

Créer une nouvelle affaire

Enfin, la solution pour bien des entrepreneurs, peu de temps après une vente, est souvent de fonder une autre société. Il apparaît en effet que les longues périodes de repos ou de tâtonnement ne conviennent pas à tous les dirigeants, principalement quand ceux-ci ont la fibre de l’entrepreneuriat. Gilles Bos, après la vente de sa société de médecine esthétique Anteis en 2014, fonde une nouvelle entreprise au bout de neuf mois seulement, un fonds d’investissement pour les entrepreneurs. Il ne faut donc pas considérer la vente d’une société comme une finalité mais comme une étape pouvant mener rapidement à de nouveaux projets.

10 secteurs insolites où entreprendre

Le succès d’une entreprise dépend bien souvent de sa position sur un marché : quand elle est seule sur son créneau, la réussite est plus aisée ! On observe ainsi de nombreux entrepreneurs monter des sociétés en apparence farfelues, mais dont les concepts innovants leur permettent de séduire progressivement le public. Quels sont donc les secteurs les plus insolites sur lesquels miser pour les chefs d’entreprise ?

La location de paparazzis

La société américaine Celeb 4 a day propose à ses clients de vivre une journée dans la peau d’une star. Pour cela, ils peuvent louer des paparazzis qui les suivront partout durant 24 heures. Né à Los Angeles, ce concept se décline à présent dans plusieurs villes de Californie.

La vente de terre

Nombre de familles d’origine irlandaise vivent aux Etats-Unis. L’entreprise Auld Dod basée à Dublin vend ainsi des mètres cubes de terre irlandaise, expédiés sur le sol américain pour les nostalgiques du Vieux Continent, afin d’aménager un jardin par exemple.

Les lettres au Père Noël

Aussi bien en France qu’en Angleterre et aux Etats-Unis, ce concept fait florès. Des entreprises répondent aux lettres des enfants en se mettant dans la peau du Père Noël, avec des réponses personnalisées ainsi que timbre et cachet rappelant les contes de Noël.

La vente de papillons

Il s’agit ici de ventes de papillons vivants, qui ne sont donc nullement destinés aux collectionneurs. Plusieurs entreprises comme JBA Entertainment en commercialisent en grandes quantités, pour des évènements comme des sorties de cérémonie de mariage.

La rédaction de justificatifs d’absence

Avec 15 000 commandes mensuelles, la société américaine The Excused Absence Network rencontre un grand succès. Son concept : proposer toutes sortes de faux documents à ses clients pour justifier une absence auprès de leurs employeurs.

La location de chèvres

Surfant sur la dynamique écologique, l’entreprise Rent a Ruminant permet de louer un troupeau de chèvres pour désherber une parcelle. En France, deux sociétés en Bretagne et en Savoie proposent ce service aux particuliers et aux entreprises.

Le transport aérien pour animaux

Lors d’un voyage en avion, il arrive que les animaux en soute se blessent ou soient perdus. Grâce à Pet Airways, les maîtres anxieux peuvent réaliser le transport de leurs animaux de compagnie avec des vols uniquement destinés aux bêtes.

Le décollage de chewing-gums

L’entreprise néerlandaise GumBusters propose un service original depuis 1998, visant à enlever les chewing-gums collés sur les trottoirs. La société connaît un important succès et s’est développée en Autriche, en Angleterre, en Allemagne et en Suisse notamment.

Les chats-cafés

Un nouveau genre de café a ouvert au Japon et à Taiwan depuis une décennie. Il permet de commander des consommations tout en caressant des chats, dans un intérieur intimiste et rassurant. Cette activité anti-stress s’adresse aux cadres en particulier et plus d’une centaine d’établissements ont déjà ouvert à ce jour.

Le parrainage de ruche

En France, la société Un Toit pour les abeilles permet à des particuliers de parrainer une ruche pendant un an. En échange de ce service écologique, les clients reçoivent entre six et vingt-quatre pots de miel dans l’année. A noter qu’un concept similaire existe aux Etats-Unis, avec la location d’olivier permettant d’obtenir plusieurs litres d’huile vierge par an.

Souscrire une assurance retraite pour ses salariés

Les entreprises, peu importe leur taille ou leur secteur d’activité, peuvent cotiser pour la retraite complémentaire de leurs salariés. Cette dernière, qui vient compléter la retraite couverte par la Sécurité sociale, prend la forme d’une rente, versée chaque trimestre au salarié jusqu’à la fin de sa vie. Comment mettre en place un tel dispositif dans sa boîte ?

Selon la 3e édition du Baromètre des « Pros » réalisé par BVA pour l’assureur Aviva à l’été 2014, le financement de la retraite est devenu une préoccupation majeure aussi bien pour les Français que pour les Pros (60 %) et les Professions Libérales (65 %). Seuls 34 % des Français déclarent disposer d’un produit d’épargne retraite et près d’un « Pro » sur deux n’en a pas.

Pourquoi mettre en place un contrat d’assurance retraite dans l’entreprise ?

En tant qu’entrepreneur, pourquoi privilégier un contrat d’assurance retraite complémentaire plutôt qu’une augmentation de salaire ou une prime ? Deux raisons permettent de le justifier. D’abord, les cadres et salariés du secteur privé ont pris conscience que le taux de remplacement des départs à la retraite deviendra de plus en plus faible dans les années à venir. Aujourd’hui, les entreprises qui mettent les contrats d’assurance retraite complémentaire en place considèrent qu’ils représentent un véritable outil de recrutement des collaborateurs, motivation et fidélisation en tête. Ils sont considérés comme faisant partie du « package social » auquel un salarié va prêter attention au même titre que son salaire. Ensuite, pour un même montant versé par l’entreprise, le bénéfice financier peut être doublé pour le salarié dans le cadre d’un contrat retraite, par rapport à une prime ou un complément de salaire. D’autant que cette somme, à la différence d’une prime, ne sera ni soumise aux charges sociales et patronales, ni imposée sur le revenu. Résultat : pour un effort identique de l’entreprise, le salarié bénéficiera d’avantages financiers plus importants !

Quels sont les dispositifs existants ?

Régime à cotisation définie (article 83). Les cotisations de ce dispositif sont définies au contrat. Elles représentent soit un pourcentage des salaires, soit un pourcentage du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS). L’employeur sait donc exactement combien il va payer avant la souscription. Ce contrat doit être souscrit soit pour l’ensemble des salariés, soit pour un « collège » d’employés qui correspond à une catégorie définie selon des critères objectifs, comme le fait qu’ils relèvent ou non de l’AGIRC (statut cadre ou non). Parfois, certaines conventions collectives établissent elles-mêmes des collèges. Ces catégories peuvent également être définies en fonction des us et coutumes propres au métier en question. Une entreprise de transporteurs pourra décider de souscrire un contrat pour les salariés qui effectuent des missions à l’international par rapport à leurs collègues qui, eux, restent sur le territoire national. Quoi qu’il en soit, l’entrepreneur ne peut pas faire profiter une seule personne (sauf si elle est seule dans son collège) de ce type de dispositif. Si cette règle n’est pas respectée ou que le collège d’employés concerné par le contrat ne répond pas à des critères objectifs, le contrat peut être requalifié et l’exonération de charges sur les cotisations peut être remise en cause. Dans le cadre de ce dispositif, l’épargne appartient au salarié à partir du moment où elle est versée sur son compte et ce quoi qu’il arrive. S’il quitte l’entreprise, il conserve son épargne-retraite et peut le cas échéant la transférer dans le contrat article 83 de sa nouvelle entreprise. Simple à mettre en place, ce contrat ne nécessite pas de lourdes formalités administratives. L’entreprise signe un formulaire d’adhésion avec l’assureur, puis un formulaire d’affiliation individuelle pour chaque employé concerné par le contrat. L’entrepreneur fournit la liste exhaustive des salariés concernés et paye ensuite une cotisation chaque trimestre. Ces cotisations sont déductibles du résultat imposable de l’entreprise. Elles sont également exonérées de charges sociales pour l’employé et pour l’employeur, dans la limite du plus élevé des deux plafonds suivants : 5 % du PASS ou 5 % de la rémunération annuelle brute du salarié (limitée à 5 PASS). L’entreprise paie un forfait social de 20 %. En ce qui concerne les salariés, si la cotisation est inférieure à 8 % de son salaire annuel brut, limité à 8 PASS, le revenu de retraite complémentaire n’est pas intégré à l’impôt sur le revenu.

Régime à prestations définies (article 39). Ce type de contrat est encadré par la loi Macron de mai 2015. Le principe du dispositif consiste à calculer une rente en fonction du salaire de fin de carrière et de l’ancienneté du salarié. Cette rente lui sera versée quand il quittera l’entreprise. Elle peut par exemple correspondre à 3 % du salaire de fin de carrière multiplié par le nombre d’années d’ancienneté, résultat auquel s’ajoute certains apports supplémentaires en fonction de la valeur ajoutée que l’employé aura apporté à l’entreprise pendant son passage. Il existe deux types de contrats « Article 39 » : le régime additif (qui offre un complément de revenu égal à un pourcentage du salaire de fin de carrière) ou le régime chapeau (dont le complément de revenu tient compte de l’ensemble des pensions de retraite perçues par le salarié pour atteindre un pourcentage du salaire de fin de carrière). Ce contrat peut être souscrit pour l’ensemble des salariés ou pour une catégorie objective d’employés. à la différence de l’article 83, la définition de cette catégorie n’est pas encadrée de façon aussi précise. Les salariés qui pourront bénéficier de ce dispositif seront ceux qui font encore partie de l’entreprise au moment où ils liquident leurs droits à retraite. Si ces derniers partent de la société avant l’âge de la retraite, ils ne peuvent pas profiter de cette somme. Les contrats à prestation définie constituent des outils de fidélisation, souvent souscrits par des entreprises qui désirent garder jusqu’à leur retraite des cadres proches de l’âge requis, dont le savoir-faire est précieux. En général, les dirigeants mettent ces dispositifs en place quand les salariés concernés sont à 7 ou 8 ans du départ à la retraite.

Un serial entrepreneur engagé

Alexis Krycève est à la tête de la société AK2C, spécialisée dans le conseil en stratégie RSE, et de la start-up Treez qui conçoit des accessoires de mode qui contribuent à la reforestation.  

Après un baccalauréat scientifique, Alexis Krycève intègre HEC en 1997. Un an plus tard, il effectue un stage à l’association étudiante « Solidarité France Népal » avant de rejoindre l’équipe de L’Oréal en tant que stagiaire en Allemagne puis en Angleterre de 1999 à 2000. L’année d’après, Alexis s’essaye à plusieurs petites expériences entrepreneuriales avant de finalement pénétrer le marché du travail en tant que salarié.

Ce serial entrepreneur en devenir débute sa carrière professionnelle au sein d’Alter Eco, entreprise spécialisée dans le commerce équitable. Il participe activement au développement de la société qui décide de réorienter son business model vers la grande distribution. Pendant près de 6 ans, il occupe le poste de codirecteur général, avant de quitter la structure en 2008.

Un an après sa démission, Alexis participe à la création du collectif Pur Projet avec quelques entrepreneurs sociaux, dont Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco, avec lequel il a gardé contact. Ensemble, ils développent ainsi le concept de leur nouvelle organisation : mettre en place des programmes de reforestation à travers le monde. La marque est portée par plusieurs sociétés dont AK2C, qu’Alexis Krycève fonde la même année que le collectif. L’entreprise en question délivre des prestations de conseil en matière de stratégie et de développement durable pour les professionnels afin de les aider à mieux intégrer les enjeux environnementaux et en faire des leviers de business. En 2014, la société réalise un chiffre d’affaires de 350 000 euros.

En parallèle de ces deux aventures, Alexis Krycève crée la marque Treez, spécialisée dans la vente d’accessoires de mode. Le principe est simple : un bracelet acheté équivaut à un arbre planté au Ghana, en Thaïlande, en France, au Brésil, aux Philippines ou au Pérou. Actuellement en plein développement, Treez compte 5 salariés et son chiffre d’affaires atteint 100 000 euros en 2014 et vise cette année un objectif de 250 000 euros.

Aujourd’hui, l’homme est devenu un véritable boulimique de l’entrepreneuriat. « J’éprouve un réel épanouissement dans l’activité d’entrepreneur et ne peux envisager un autre métier » analyse Alexis Krycève. à travers son parcours, il a pris goût à ce cadre de vie très dynamique, dont il apprécie la liberté, la créativité et la possibilité d’orienter sa vie comme il le souhaite.

Ce « patron coach », comme il aime s’appeler lui-même, se voit comme un capitaine d’équipe qui défend une vision participative du management. Très attentif à ses équipes, il accorde une importance toute particulière au développement personnel de ses employés ainsi qu’à l’autonomie. « Je me rappelle avoir accepté un contrat de télétravail à un de mes salariés qui souhaitait faire le tour du monde», raconte-t-il.

La sécurité des sites web, enjeu majeur pour 2016

Que ce soit dans la sphère privée ou dans le monde de l’entreprise, beaucoup de données personnelles et/ou confidentielles transitent sur les sites internet. La cyber-sécurité est devenue au fil du temps un enjeu majeur, à la fois pour les particuliers et les professionnels, tant il devient primordial de protéger toutes les données qui transitent sur le web. Quelles sont les menaces extérieures qui pèsent sur les sites et comment s’en prémunir ?

La protection de son site web dans le cadre de la vie privée

En tant que particulier, peut-être tenez-vous un blog que vous mettez à jour régulièrement, ou bien sans doute utilisez-vous votre ordinateur pour accomplir des achats sur des sites de vente en ligne. Il faut avoir conscience que toutes ces actions réalisées sur le web vous exposent à des actes malveillants de tierces personnes, qui peuvent tout à fait s’intégrer dans votre système informatique et vous voler quantités de données personnelles et confidentielles (numéro de carte bancaire par exemple). De même, la souvent trop faible constitution des mots de passe utilisés dans la sphère privée augmente le risque de cyberattaques. Fin 2014, une étude menée par Avast Software notait que 25% des personnes interrogées utilisaient toujours le même nom d’utilisateur et le même mot de passe, aussi bien pour leur routeur que sur les sites web protégés par mot de passe (https://press.avast.com/fr-fr/une-etude-avast-revele-que-74-des-reseaux-domestiques-francais-sont-fortement-exposes-a-la-cybercriminalite). Résultat : le piratage est véritablement facilité.

La sécurité des sites web dans le monde de l’entreprise

Mais l’enjeu pour 2016 ne se situe pas seulement du côté de la sphère privée. Les entreprises restent les cibles privilégiées des pirates en ligne. Une étude de la CGPME menée à l’été 2015 précisait qu’une TPE française sur deux avait déjà été victime de cyber attaque. Parmi les menaces les plus courantes sur les sites professionnels, on trouve les malwares dits « avancés » (ou « sophistiqués »). Il s’agit de logiciels malveillants destinés à détruire certains systèmes. Bien souvent, les pirates informatiques qui attaquent les sites internet de sociétés répondent à une motivation qui émane des concurrents : l’espionnage industrialisé. La pratique vise à s’introduire dans le système informatique d’une entreprise pour en voler les informations les plus importantes. Cette menace, qui concerne principalement les grandes entreprises de l’industrie nationale, permet notamment à certaines entités de transférer frauduleusement certains savoir-faire nationaux à l’étranger.

Quelques exemples de cyberattaques

Certaines entreprises ont subi des pertes importantes à la suite d’une cyberattaque, voire ne s’en sont pas relevées ! C’est par exemple le cas de l’entreprise XL, un grand groupe d’imprimerie et de communication stéphanois. Cette entreprise s’est retrouvée mise en redressement partiel à la suite d’une cyberattaque, qui a eu pour conséquence de leur faire perdre l’un de leurs plus gros clients. Cette perte a entrainé une baisse sensible du chiffre d’affaires, ce qui a abouti à une situation de redressement. A une plus grande échelle économique, citons Sony Pictures. Les dirigeants du célèbre studio de cinéma ont déclaré avoir subi une très grosse attaque informatique au cours de laquelle de nombreuses données confidentielles ont été volées. Cette cyberattaque d’envergure a fait trembler le « Tout-Hollywood ».

Trois conseils pour sécuriser sa pratique sur le web

1. Équipez votre PC ou Mac d’un antivirus [/h2]

Face aux menaces d’attaques informatiques, il est avant tout primordial de doter son site web d’un antivirus, qui prévient notamment contre la nocivité des malwares et qui permet de lutter contre le phishing informatique (usurpation d’identité en ligne, ndlr). La plupart des antivirus sont payants mais certains logiciels gratuits demeurent assez efficaces : Avast et AVG. Dans tous les cas, mieux vaut avoir installé un antivirus, même gratuit, plutôt que de ne rien avoir du tout.

2. Optimisez la gestion de vos noms de domaine

Lorsque vous vous lancerez (si ce n’est pas déjà le cas) dans la création d’un site web pour votre boîte, il faudra penser à anticiper les risques liés à la gestion des noms de domaines. En effet, le non-renouvellement d’un nom dans les délais imposés font partie des risques les plus courant. Afin d’adopter une gestion optimale, pensez donc à maîtriser l’ensemble de vos dates d’échéance des noms de domaine et à vous assurer d’être bien titulaires de tous les noms de domaine de vos sites internet.

3. Menez une politique globale de lutte contre la cybercriminalité

Devant la multiplication des cyberattaques et l’enjeu que représente la sécurité des sites web en 2016, il est nécessaire de développer une vision globale et pertinente. La plupart des entreprises utilisent aujourd’hui de nombreux moyens à leur disposition (internes comme externes), pour lutter contre la cybercriminalité :

  • mise en place d’un Firewall pour filtrer les échanges dans les réseaux informatiques
  • emploi de scanners de sécurité qui repèrent les failles d’un système informatique ou d’un logiciel
  • implémentation d’un système de détection d’intrusion ayant pour objectif l’authentification des utilisateurs d’un site web
  • cryptage des données : seuls les détenteurs de clés de décryptage peuvent utiliser les données codées…

Il existe aujourd’hui tout un panel de protections pour lutter contre la cybercriminalité mais cette dernière s’adapte et évolue rapidement. L’enjeu pour 2016 consistera à la fois à protéger sa navigation et sa présence web en l’état, mais également à suivre le rythme des avancées de la cybercriminalité, afin de pouvoir réagir en toutes circonstances.

En savoir plus

L’entrepreneuriat dans le monde rural

Selon une note de synthèse de l’APCE, 31 % des nouvelles entreprises ont été créées en milieu rural en 2007. À l’heure actuelle, le développement de l’entrepreneuriat dans le monde rural fait l’objet de mesures importantes. L’État joue sa partition en proposant des aides et accompagnements, mais de nouveaux modes de financement naissent pour aider les entrepreneurs en milieu rural à concrétiser leurs projets.

Analyse de l’évolution de l’entrepreneuriat en milieu rural

Aujourd’hui, l’entrepreneuriat en milieu rural ne se limite plus seulement à la création d’une ferme ou d’une entreprise agricole ou encore d’une coopérative agroalimentaire. Il s’oriente de plus en plus vers les activités non-agricoles. De nombreuses études prouvent d’ailleurs que les entrepreneurs se tournent vers les zones rurales pour démarrer leurs activités. Cela s’explique par l’incidence d’une forte densité de population et la qualité de vie en milieu rural.

Selon une étude réalisée par Raveyre en 2005, un nouveau type d’entrepreneurs a été repéré en milieu rural : les entrepreneurs néo-ruraux. Cette étude portait sur une vingtaine de PMI indépendantes non-issues du terroir et créées au cours des deux dernières décennies. Elle démontre que ces entreprises se basent en partie sur les facteurs locaux et leur performance proviendrait de quatre facteurs déterminants : la flexibilité du travail, l’élasticité technique, la spécialisation sur le marché et l’intégration de plusieurs réseaux interentreprise locaux, nationaux et internationaux.

Pourquoi implanter son entreprise en milieu rural ?

Le milieu rural présente de nombreux atouts, notamment les qualités socioculturelles de la main d’œuvre s’accommodant aux modes de management et l’environnement naturel. Selon une enquête réalisée par « Berger et Chevalier » en 2005, sur 250 entreprises non-agricoles, environ ¾ affirment avoir implanté leur activité en milieu rural à l’opinion de la famille et pour des raisons liées à la vie de leur ménage (mode de vie, cadre résidentiel, etc.). L’entrepreneuriat rural est aussi un moyen de rester au pays et de faire face à la rareté des emplois salariés. Les données recueillies au cours de cette enquête révèlent également que les autochtones se tournent de plus en plus vers les activités classiques en relation avec le commerce de proximité, le BTP et l’agriculture. Quant aux migrants, ils sont plus novateurs dans le choix d’activité. En effet, ils se tournent généralement vers les services marchands, les biens de consommation, le tourisme, le conseil, la santé et d’autres services aux entreprises.

Les aides et les modes de financement des projets en milieu rural

En France, de nombreuses structures locales existent sur certains territoires depuis plusieurs décennies pour accompagner financièrement et techniquement l’entrepreneuriat dans le monde rural. Mais, c’est à partir des années 90 que des structures de statut public/privé ont été créées pour accueillir et orienter les entrepreneurs néo-ruraux. La majorité de ces structures est rattachée aux CRESS (Chambres Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire). Il existe également des réseaux et institutions proposant des outils financiers pour accompagner l’entrepreneuriat rural. Il s’agit entre autres du REM (Réseau Européen de la Microfinance), de l’ADIE (Association pour le droit à l’Initiative Economique), de France Active, de France Initiative, de la fondation Crédit Coopératif, de FINANSOL et de la Fédération des Cigales. Généralement, ces institutions proposent aux porteurs de projet en milieu rural, grâce aux mécènes et partenaires, des financements solidaires et l’accès aux circuits bancaires.

Le cowdfunding ou financement participatif est aussi une solution de financement des projets d’entreprises en milieu rural. Depuis l’avènement des plateformes de prêts solidaires entre particuliers, des centaines de projets innovants ont vu le jour. C’est le cas des trois éleveurs charentais qui ont pu mobiliser 7 720 euros sur le site KissKissBankBank pour l’achat d’une étuve permettant d’optimiser la production de lait de vache.

Où peut-on entreprendre en milieu rural ?

En France, chaque département présente des atouts spécifiques pour la création d’activités en milieu rural. Les destinations les plus appréciées par les entrepreneurs sont Franche-Comté, Limousin, Bourgogne et Auvergne. Avant de s’installer dans un département, il est conseillé de vérifier la faisabilité de son projet. Pour y arriver, il suffit de faire une étude de marché, de tester son idée de projet et de s’informer sur le site internet du portail national d’installation en milieu rural. Par la suite, privilégiez les régions ou départements qui proposent un accompagnement des entreprises en milieu rural. Par exemple, l’association « Résider pour Entreprendre » accueille et oriente les entrepreneurs souhaitant créer ou reprendre une entreprise dans le Limousin.

Formation professionnelle : un enjeu pour la réussite des entreprises

C’est unanimement que les artisans et les dirigeants de TPE, de PME ou d’ETI mettent en point d’orgue la nécessité de s’orienter vers l’acquisition d’une valeur ajoutée, qu’il s’agisse d’un produit ou d’une prestation de service. 

Les 3 axes de développement sont axés sur :

1. La révision de l’offre de l’entreprise.
2. Une synergie accrue, c’est-à-dire un fonctionnement plus fluide au niveau des équipes.
3. L’adaptabilité de chaque collaborateur dans l’entreprise afin d’accroître sa flexibilité.

Dans les entreprises chaque équipe, ou plus individuellement chaque collaborateur doit être animé par le besoin continuel de progresser dans le but de faire toute la différence. Les tâches à basse valeur ajoutée tendent à les sous-valoriser.

La formation doit créer l’envie d’avancer dans son métier et dans sa vie…

C’est sur le terrain que toutes les batailles se gagnent et pour ce faire, il convient de développer la formation. Une telle solution ne se résume bien évidemment pas à une formation technique et/ou managériale, elle se caractérise avant tout par une valorisation personnelle.

PME et formation professionnelle, les différents changements à prévoir

Les lois dites Macron et Rebsamen (projets de loi relatifs à la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (Macron) ainsi qu’au dialogue social et à l’emploi (Rebsamen) entrant en vigueur en 2017, vont affecter le monde de la formation. De la Fusion des IRP au compte personnel d’activité, de nombreux bouleversement ont eu lieu. Il est dès lors intéressant de consulter des spécialistes de la formation professionnelle tels que Francis Lefebvre Formation ou CSP Formation pour étudier vos parcours de formation sur-mesure.

Bien conscients de la nécessité, des patrons de PME ont décidé de se fédérer pour pallier ce besoin vital pour l’entreprise. Désormais, tout porte à croire que la quête de l’excellence n’est plus le monopole des grandes entreprises.

Formation professionnelle : gagnant/gagnant

Avec la formation, les collaborateurs sont appelés à découvrir de toutes nouvelles perspectives, et à prendre conscience de leur potentiel pour devenir les principaux acteurs de leur réussite. Une formation professionnelle induit une évolution personnelle. L’entreprise à tout à gagner en se donnant les moyens de ses ambitions, c’est-à-dire en formant « intelligemment » ses salariés. Une telle philosophie a vocation à éviter certains retards majeurs pouvant être liés à l’apparition d’une nouvelle technologie.

Remettre en question ses compétences pour s’améliorer et avancer…

La formation professionnelle n’est pas l’apanage des grands groupes et représente une réelle opportunité de développement.

5 façons d’être présent en ligne

Outre les médias sociaux, internet vous permet également d’exploiter le web pour créer un site vitrine, un espace e-commerce, de créer un blog ou d’utiliser des plateformes de partage de photos et de vidéos en ligne. Mais parmi toutes ces stratégies de présence en ligne, laquelle choisir ? Éléments de réponse.

1. Les réseaux sociaux, antre du partage fructueux

Afin de véhiculer son image sur le web, l’entreprise bénéficie des réseaux sociaux sur lesquels elle peut interagir avec les internautes sur toute l’actualité et les nouveaux produits qu’elle désire promouvoir. Facebook, Twitter et LinkedIn semblent les plus sollicités. Pour optimiser à la fois sa visibilité et ses ventes sans réaliser de gros investissements, il suffit parfois de créer son site vitrine ou sa boutique en ligne et d’exploiter les réseaux sociaux comme un relais pour renvoyer les internautes vers votre site premier, à la fois en diffusant du contenu de qualité et en adoptant une stratégie de communication décalée.

2. Le blog, un outil marketing

En plus des réseaux sociaux, une autre solution de diffusion d’information et de contenu attire de plus en plus les TPE/PME. Il s’agit des blogs d’entreprise. Ce sont d’excellents outils de marketing et ils constituent une opportunité pour la société de s’identifier comme un expert et d’imposer sa marque de fabrique à moindre coût. Le blog d’entreprise permet d’améliorer son image, de tracer sa ligne éditoriale ou simplement de diffuser toute l’actualité de son entreprise. Des solutions simples et très peu coûteuses, comme WordPress, existent aujourd’hui pour lancer son blog. Certaines entreprises complètent leur présence en ligne en intégrant des groupes de discussion ou des forums pour échanger et communiquer avec leurs clients.

3. La plateforme e-commerce, plaque tournante de votre performance commerciale

Tous les secteurs sont concernés par la présence en ligne, surtout les services marchands. Le commerce électronique est en passe de devenir le plus important circuit d’échanges commerciaux dans le monde. Les TPE/PME peuvent optimiser leurs ventes à distance tout en économisant du temps et de l’énergie en construisant des plateformes e-commerce. Plus onéreuses, les plateformes type Oxatis, Prestashop ou Magento permettent aux sites e-marchands de lancer leur boutique en ligne, le plus souvent avec une très grande richesse de fonctionnalités.

4. Youtube, Pinterest… Des plateformes qui font la part belle à l’image

Pour développer une meilleure image d’entreprise, il peut devenir intéressant de passer par une plateforme visuelle, attrayante et dynamique. Une entreprise a besoin de s’affirmer sur le net pour gagner en notoriété. Les réseaux tels que Pinterest ou Instagram, permettent de communiquer de façon visuelle uniquement. C’est ce que l’on appelle le « picture marketing ». Pinterest est, par exemple, idéal pour créer du contenu qui peut être organisé, publié et partagé sur la toile avec les profils d’utilisateurs qui possèdent le même centre d’intérêt que vous. Sur Youtube en revanche, vous pourrez communiquer en vidéo sur une actualité, ou diffuser un mini-clip lorsque vous avez participé à un événement incontournable pour votre entreprise. Ces plateformes visuelles constituent toutes un moyen de communiquer différemment vers votre audience, ce qui a pour conséquence de les fidéliser plus efficacement.

5. Le site vitrine, B.A.-BA de la simple présence sur internet

La présence en ligne devient indispensable pour rester dans la compétition et augmenter ses performances et sa visibilité sur le marché. Afin de promouvoir et valoriser leur activité, les entreprises peuvent bien sûr d’abord s’appuyer sur leurs sites vitrines, qui possèdent l’avantage de fonctionner sans interruption, avec peu de frais de fonctionnement : achat d’un nom de domaine, coût de création avec un développeur et, éventuellement, le coût de la maintenance.

Si avoir accès à internet est aujourd’hui devenu aisé pour tout le monde, certains impératifs du monde du web peuvent encore freiner les entrepreneurs qui souhaitent s’y aventurer. La peur du « trop technologique » et la connaissance de l’anglais, principal langage commercial sur le net, restent des barrières que certains entrepreneurs hésitent à franchir. Pourtant, l’adresse URL et en particulier le nom de domaine représente aujourd’hui l’identité de sa présence en ligne). Ne l’oubliez pas !

Pour
aller plus loin

Les entreprises modernes misent sur l’innovation dans le web pour faire du chiffre d’affaires

Les entreprises modernes qui réussissent sont les nouvelles start-up du net. Ailleurs, dans le domaine de la recherche et de l’industrie, il existe des jeunes entrepreneurs engagés eux aussi dans la course au succès, pour être au top des challenges internationaux. Mais quel secteur d’activité est encore porteur en dehors du web?

L’ère des start-up et du savoir numérique

L’économie numérique est en plein essor et son évolution qui perdure depuis une quinzaine d’années a propulsé des nombreuses entreprises au sommet, à commencer par Google qui atteint les records avec 36,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires (selon le classement mondial 2012 du Web marketeur). De même source, le groupe français Publicis s’affiche à la dix huitième place avec 2,19 milliards. Outre ces grandes machines qui font fortune sur le web, nous sommes entrés depuis peu, dans l’ère des start-up, ces entreprises dont l’ascension phénoménale fait le buzz d’internet : le portail web collaboratif Alkemics, le créateur de la carte sim, Matooma, OpenDataSof ou encore la société « 1001 Pharmacies » qui propose beauté et santé en ligne.
La réussite entrepreneuriale sur le web est incontestable mais difficile puisque la concurrence est encore plus redoutable qu’ailleurs. Pour retirer ses épingles du jeu, il faut avoir une parfaite maîtrise des Technologies de l’Informatique et de la Communication (TIC) ou faire appel à des spécialistes pour le développement et la fonctionnalité de son site internet ou de sa page d’accueil.

Le savoir-faire récompensé

Des dizaines de start-up sont récompensées pour leur savoir-faire ailleurs que dans le milieu l’informatique et du numérique. On peut citer en exemple la société Eligo Bioscience qui innove avec la découverte d’un nouvel antibiotique intelligent et préventif, élaboré par le jeune docteur en biologie synthétique, Xavier Duportet.
Dans le paramédical, cette fois, on peut saluer l’ingéniosité de Nicolas Huchet et sa main bionique qu’il a conçue grâce à l’impression en 3D, qui fonctionne avec des capteurs capables de réagir aux contractions musculaires.
Autre projet entrepreneurial à succès, celui de David Cohen-Tanugi qui a trouvé les moyens de dessaler l’eau à moindre coût, par l’usage du graphène (cristal bidimensionnel de carbone obtenu à partir du graphite). Entouré de chercheurs et d’industriels, le jeune entrepreneur travaille sur un prototype expérimental déjà prometteur.
Un aliment d’un genre nouveau viendra pallier certaines pénuries dans les mois à venir, avec le projet d’Antoine Hubert, d’élever des insectes en vue de les transformer en protéines alimentaires pour animaux !

Le commerce sur le net fait l’unanimité

Le secteur de la recherche est certainement source de projets innovants pour faire avancer la science et le monde. Malheureusement, faute de financements ces projets restent souvent au stade embryonnaire. En revanche, les promoteurs du web font des exploits avec l’engouement des jeunes générations pour le numérique. Les régies publicitaires sont devenues online. On ne jure que par le e-commerce pour toucher un large public d’internautes. L’enjeu est de taille, à l’heure où tous les secteurs d’activités, même celui de la santé, se font connaître ou se vendent sur le net.
Une entreprise implantée dans le circuit professionnel traditionnel est confrontée à des difficultés plus conséquentes, elle doit assumer un loyer et des charges souvent très lourdes. Celles qui dépassent le seuil des trois ans d’activités deviennent rares.