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Les start-up françaises conquièrent la Planète

Nombreux sont les entrepreneurs qui rêvent de faire le tour du monde avec leur projet révolutionnaire. Pour déterminer si oui ou non, les Français réussissent leur déploiement à l’international, le cabinet Pramex International et la Banque Populaire ont mené une étude. Cette dernière vise à analyser la stratégie de 1919 entreprises françaises et elles s’en sortent plutôt bien. 

De l’exportation à l’implantation

Plusieurs raisons expliquent le désir d’implantation à l’étranger des entreprises françaises. Le monde actuel, multipolaire et ultra connecté, permet de concevoir des business model voués à briser les frontières. Tout d’abord, les marchés se révèlent de plus en plus mondiaux. Les secteurs de la biotechnologie, de l’Adtech (industrie publicitaire), des solutions Saas (Software As A System, ndlr) ou encore de la Martech (industrie marketing) se développent en Europe comme dans la Silicon Valley. Si auparavant cette dernière constituait l’épicentre de toute l’évolution technologique mondiale, ce n’est plus le cas désormais. Paris, Barcelone ou encore Singapour voient fleurir des jeunes pousses aux projets et aux moyens tout aussi ambitieux. La fascination historique pour les États-Unis reste présente mais au lieu de s’exporter totalement, les jeunes entreprises préfèrent développer une antenne à l’étranger. La culture internationale des jeunes start-uper contribue également à ce changement. Les nouvelles générations, habituées à communiquer avec le monde entier depuis leur Smartphone, craignent moins de devoir gérer plusieurs sites à la fois. Le phénomène d’exportation des années 1980 s’est peu à peu mué en phénomène d’implantation au début des années 2000. Les chiffres de l’analyse effectuée le prouvent : le nombre de filiales étrangères créées par des entreprises françaises n’a décollé qu’à partir de 2009-2010. Moins de dix voyaient le jour chaque année entre 1995 et 2005, tandis que plus de 140 ont vu le jour en 2014. Ce chiffre demeure en constante hausse, plus de 200 filiales d’entreprises de l’Hexagone ont émergé en 2016.

L’implantation française à l’étranger en quelques chiffres

Les secteurs les plus internationaux s’inscrivent, sans surprise, dans l’univers du web. L’étude a pointé du doigt les trois domaines d’activité les plus présents à l’échelle mondiale. Il s’agit, en tête, des Adtech et Martech réunis, suivis par les loisirs puis par les transports. En chiffres, on observe que 33,8% des entreprises spécialisées dans le webmarketing, Adtech et Martech, présentent une filiale dans un autre pays. 12,4% des autres activités concentrées sur le web telles que les jeux vidéo, la 3D ou la cybersécurité possèdent une ou plusieurs branches à l’international. Les domaines du tourisme et de la mode puis des transports s’implantent aussi à l’étranger, avec respectivement 8,5% et 8,3% d’entre elles présentes à l’étranger. Seuls 5,9% des sociétés spécialisées dans les services B2B se livrent à cette pratique. D’un autre côté, le secteur le moins enclin à conquérir le monde reste celui de la Foodtech : seulement 1,9% des entreprises analysée disposent d’une antenne dans un autre pays que la France.

Les pays préférés des start-up françaises

Où partent donc s’implanter ces entreprises françaises ? La grande majorité d’entre elles se dirige vers les États-Unis. 26% s’implantent outre-Atlantique, ce qui en fait la première destination. L’étude met d’ailleurs en lumière un détail intéressant : les start-up souhaitant gagner ce pays lèveraient environ le double de fonds comparé aux jeunes pousses choisissant d’autres destinations. Près de la moitié des sociétés de l’Hexagone se tourne vers les autres pays européens. Ceux-ci attirent 42% des start-up françaises, le Royaume-Uni se plaçant en tête. Depuis environ deux ans, un certain engouement se fait notamment ressentir pour l’Espagne, qui concentre près de 8% de ces implantations. Ce pays attire à la fois les spécialistes de l’Adtech, de la Fintech et des transports. L’Allemagne constitue le paradis de l’Adtech et accueille 38% des firmes françaises issues de ce secteur. Les pays asiatiques ne sont pas en reste, le Japon constitue la treizième destination des entreprises françaises, derrière Singapour, la Chine et Hong Kong. Le Brésil, quant à lui, se hisse à la sixième place de ce classement.

Les métropoles étrangères qui accueillent ces start-up

De façon plus précise, l’étude de Banque Populaire et Pramex International a recherché les villes au sein desquelles les start-up françaises se rendent le plus souvent. Les résultats de l’analyse montrent que plus de 70% de ces implantations se concentrent dans 15 villes à travers le monde. Londres constitue la première destination, 12,8% des entreprises françaises y installent une antenne. New York la suit, attirant 11,4% d’entre elles. 8,9% de ces sociétés s’implantent à San Francisco et à Montréal. Les métropoles de Barcelone et Madrid accueillent respectivement 4,5% et 4,3% des entreprises de l’Hexagone. Sao Paulo représente leur septième destination favorite, suivie de Singapour, Hong Kong et enfin Shanghai.

Je travaille avec un salarié que je n’aime pas, comment faire ?

Le monde du travail regorge de personnalités diverses et variées. Les membres du personnel ne se comportent pas de la même manière et n’adoptent pas les mêmes attitudes. Des salariés au tempérament difficile : des colériques, des dénigreurs, des obsessionnels…, peuvent faire partie de votre entreprise, mais comment faire pour les supporter ?

Se connaître soi-même et apprendre à connaître les autres

Vous ne supportez pas sa manière de disposer ses affaires sur votre bureau, sa façon de s’exprimer avec les clients… Pour faire face à ce problème, bien connaître sa propre personnalité est impératif avant de scruter l’attitude d’autrui. La méconnaissance de soi et de ses rapports avec son entourage constitue souvent l’une des principales sources de litige au sein d’une entreprise. Après, il faut prendre son temps pour connaître son collègue « insupportable ». En cas de besoin, prenez un peu de recul sans trop se détacher de lui pour mieux le comprendre et déterminer les raisons de son attitude afin de trouver la manière la plus adaptée de résoudre le problème.

Se poser les bonnes questions

La meilleure façon d’éviter un conflit consiste à le résoudre de manière constructive. Pour cela, trouvez une approche moins agressive. Identifiez la source de la gêne en posant les bonnes questions :

  • Qu’est-ce qui vous gêne vraiment dans le comportement de votre collègue ?
  • Comment se comporte-t-il devant les autres salariés ?
  • Comment vous comportez-vous en sa présence ?
  • Que souhaitez-vous obtenir de sa part ?
  • Quelles sont les possibilités qui s’offrent à vous ?

Garder le contact

Dans toutes les circonstances, la communication demeure la meilleure solution pour résoudre le problème sans créer de conflit au sein de l’équipe. Sans communication, votre relation peut dégénérer. Ne vous renfermez pas sur vous même quand quelque chose vous déplaît. Cela risque de nuire à l’harmonie qui devrait s’instaurer au sein de l’entreprise. Il faut garder le contact avec le collègue « insupportable » et exprimer avec diplomatie et objectivité ce que l’on ressent. Évitez surtout les mauvaises critiques même si celles-ci le décrivent parfaitement. Entamez la conversation avec délicatesse.

Lui montrer les bonnes manières

Parfois, certaines personnes ne savent pas se comporter en société. S’il est difficile de communiquer avec le collègue « insupportable », il faut essayer de lui montrer le bon exemple, à savoir, ranger le bureau, remettre les documents ou les fournitures de bureau à leur place respective, parler moins fort au téléphone… Si toutes ces méthodes échouent, prévenez votre supérieur hiérarchique, en toute objectivité. Le but consiste à trouver une solution et à apprendre au salarié les bonnes manières, et non à le vexer devant tout le personnel, non moins devant son manager.

Ne négligez pas ce type de problème, car il risque de compromettre gravement les intérêts de l’entreprise et ceux du salarié victime. Travailler avec un ou une collègue insupportable peut constituer une source de démotivation.

Pourquoi prévoir la mort de son entreprise ?

La création d’une entreprise ne se fait pas sur un coup de tête. C’est un projet sérieux qui nécessite un temps de réflexion et un objectif bien déterminé. Une étape incontournable pour un bon management. La vision de l’entrepreneur doit s’étendre au-delà du succès de son projet et même, jusqu’à l’extinction de son entreprise. Des professionnels du domaine recommandent à tout entrepreneur d’établir un examen pré-mortem visant à prévenir la mort de l’entreprise. Mais pourquoi le recommandent-ils au juste ?

L’examen pre-mortem : garant du projet d’entreprise

Même s’il est difficile pour l’entrepreneur d’établir cet examen, il demeure indispensable pour garantir la fiabilité et la réussite du projet d’entreprise. L’efficacité de cette pratique se manifeste sur plusieurs plans. Elle permet à l’entrepreneur de lancer des projets sur des bases solides, de gagner du temps et d’économiser de l’argent. Les entrepreneurs doivent déterminer les raisons de l’échec pour mieux les appréhender à l’avenir. Le manque de préparation et l’absence d’observation constituent souvent les principales sources d’échec d’une entreprise. Ainsi, avec le système de prévention de la mort de l’entreprise, l’entrepreneur peut éviter les problèmes potentiels tout en optimisant la réussite de son projet.

Les principaux avantages de la prévention de la mort de l’entreprise

L’examen pré-mortem offre des avantages qui se révèlent bénéfiques du point de vue des entrepreneurs. L’identification des problèmes avant qu’ils ne se produisent leur permet d’élaborer des plans d’action dans le but de les éviter. L’entrepreneur peut facilement trouver des solutions aux difficultés rencontrées par son entreprise. En anticipant les problèmes, il dispose largement du temps qui lui est nécessaire pour détecter leur source et trouver des solutions innovantes et créatives. Aussi, en identifiant les signes « avant-coureurs » d’une crise, il peut anticiper les difficultés à surmonter pour ne pas compromettre la réalisation du projet.

Comment procède-t-on à un examen pré-mortem ?

L’examen pré-mortem de l’entreprise se veut d’autant plus avantageux qu’il est efficace. Facile à mettre en place, il permet de prévenir les difficultés. Le processus requiert toutefois la contribution de tous les membres de l’équipe qui constituent l’entreprise. L’examen pré-mortem répond à trois éléments bien distincts. L’entrepreneur doit établir une liste des problèmes potentiels liés au lancement et au développement des projets d’entreprise. Il doit tenir compte de tous les éléments pouvant constituer des sources de difficultés, quelles que soient leur degré d’importance. Et surtout, il doit identifier les problèmes majeurs pouvant réellement handicaper l’entreprise. En même temps, il doit considérer les problèmes secondaires, car bien qu’ils ne puissent pas ébranler le succès des projets de l’entreprise, ils risquent de constituer une barrière au développement rapide de l’entreprise. La dernière étape consiste à établir la liste des solutions afférentes aux difficultés potentielles. Certains problèmes demeurent impossibles à anticiper. C’est la raison pour laquelle l’entreprise doit essayer de trouver des solutions émanant de l’extérieur et ne se rattachant pas directement à la source du problème tel que la souscription d’une assurance multirisques professionnelle pour couvrir les risques liés à un incendie ou une inondation, par exemple.

Se développer sur les micro-marchés : une fausse bonne idée ?

Avec la saturation de nombreux marchés et la concurrence accrue qui y règnent, beaucoup de dirigeants sont tentés d’investir les micro-marchés où le nombre d’entreprises positionnées est moindre. Qu’est-ce qu’un micro-marché ? Quels en sont les avantages ? Même s’il apparaît séduisant de s’y aventurer, quels sont aussi les risques encourus ?

Les micro-marchés

Comme l’indique son nom, un micro-marché, également appelé marché de niche, est un créneau d’activité de petite taille, qui compte souvent peu de clients et d’entreprises intervenantes. La production y est moindre car la clientèle est en effet limitée ; l’offre répond dans ce cas à une demande ou un besoin bien particulier d’un certain type de consommateurs.

Ceux-ci peuvent également être des marchés porteurs, c’est-à-dire amenés à se développer demain de façon considérable pour devenir des marchés de masse, comme ce fut le cas pour les cosmétiques bios, l’alimentation halal ou encore l’achat-revente de produits d’occasion par exemple. A l’inverse, il peut aussi s’agir de secteurs d’ampleur qui s’amoindrissent et tombent en déclin avec le temps. Ce fut notamment le cas pour l’entreprise Kodak avec l’arrivée des appareils photos numériques. Enfin, les marchés peuvent subir des effets cycliques, comme les disques vinyles par exemple qui sont tombés en désuétude pour redevenir un produit à la mode ces dernières années.

Ces créneaux d’activité peuvent concerner tous les secteurs et sont souvent issus d’un travail de segmentation et d’analyse des marchés déjà existants et de taille plus importante, plutôt que de réelles innovations. Ils attirent principalement les petites et moyennes entreprises, les plus grosses préférant les délaisser au profit des produits et services à plus forte croissance. En France, on distingue aujourd’hui les marchés des tests ADN pour les animaux, des mini-éoliennes pour la clientèle des particuliers ou de génie végétal par exemple.

Pourquoi investir les micro-marchés

Le faible nombre d’intervenants est le principal critère de décision poussant les entreprises à s’aventurer sur les marchés de niche. La pression concurrentielle qui y est moindre offre en effet plusieurs avantages que les marchés de masse ne procurent pas. D’une part, la rentabilité des entreprises y est plus forte car en situation de quasi-monopole, elles sont plus libres de fixer leur prix et donc leurs niveaux de marges, et le plus faible nombre de clients impliquent aussi qu’elles peuvent déterminer des budgets de communication ou de recherche et développement moins importants. D’autre part, cette clientèle justement est plus fidèle car les entreprises ont entre autre mieux identifié leur profil et leurs besoins. La situation de ces organisations est donc généralement plus stable, et notamment en période de crise économique.

Les risques à connaître avant d’investir les micro- marchés

Si les marchés de niche représentent donc une belle opportunité pour les entreprises, certains inconvénients doivent cependant être pris en compte avant de s’y lancer, et l’étude de marché révèle alors toute son importance. En effet, celle-ci permet d’une part d’analyser le comportement des concurrents qui peuvent exercer de fortes pressions à l’entrée d’un nouvel arrivant, comme c’est souvent le cas. D’autre part, elle met en évidence les moyens financiers et autres besoins en investissement nécessaires pour démarrer l’activité, qui peuvent s’avérer extrêmement importants et très risqués. Ces deux critères peuvent donc décourager l’entrepreneur dans son projet, mais un troisième facteur peut aussi l’influencer dans sa décision. Le nombre de clients étant moins important, la perte de même un seul d’entre eux est dangereux et peut conduire à la mort de l’entreprise. Enfin, à moins que ces marchés s’avèrent porteurs, les perspectives de développement et de croissance y sont restreintes.

Olivier Le Faouder, l’entrepreneur qui s’assure de votre santé partout dans le monde !

Après avoir été entrepreneur en France et en Asie, Olivier Le Faouder a créé il y a quatre ans son comparateur d’assurance santé à échelle mondiale. Portrait d’un dirigeant lancé dans l’aventure entrepreneuriale depuis près de 22 ans.

Quel parcours avez-vous effectué avant de devenir entrepreneur ?

J’ai débuté ma carrière dans l’administration fiscale, ou j’ai passé 5 ans avant de bénéficier d’un détachement à la CNP Assurances. A la suite de cette première expérience dans le monde du privé, j’ai décidé de démissionner de la fonction publique et de monter ma première société de conseil et d’expertise financière et courtage d’assurance en 1995. Je ne souhaitais pas particulièrement m’établir dans ce domaine d’activité mais j’étais sans cesse rattrapé par mon premier métier. De nombreuses entreprises me demandaient constamment des conseils fiscaux et financiers pour les accompagner dans leur projet ! Je me suis donc naturellement retrouvé dans cette filière alors que le monde de l’assurance m’intéressait davantage. Après presque 17 ans dans le conseil dédié aux entreprises, j’ai décidé de faire un break et de partir en Asie. L’idée de créer un comparateur en assurance santé internationale pour expatriés m’est venue à ce moment-là. Des amis et entrepreneurs qui vivaient sur place m’avaient confié les difficultés qu’ils rencontraient dans ce domaine pour choisir le plan santé expatrié représentant le meilleur rapport garantie prix avec des services de proximité dans leur pays d’arrivée. J’ai d’ailleurs été directement concerné par la question après avoir été victime d’un accident sur place, qui m’a conduit à m’y intéresser davantage. J’ai donc effectué une étude de marché et rencontré tous les assureurs qui étaient les acteurs de la santé internationale pour bien appréhender le fonctionnement de l’assistance, de la gestion des remboursements et des services qui pouvaient être offerts aux expatriés. Ce préalable a duré un peu plus d’un an et je me suis ensuite lancé dans l’aventure créant AOC Insurance Broker, un comparateur d’assurances santé internationale, il y a un peu plus de quatre ans.

Pourquoi créer votre boite ? Vocation ou expérience ?

Je n’ai été salarié qu’une seule fois et c’était dans l’administration ! A bientôt 50 ans, j’ai presque 22 ans d’expérience en tant qu’entrepreneur. J’ai toujours dirigé, créé, revendu des entreprises. Mes activités sont toujours restées liées au conseil. Celles-ci s’adressaient à des dirigeants, détaillaient la réalisation de levées de fonds, développement, restructuration avec des plans sociaux, etc… A un moment de ma vie, je voulais revenir dans l’assurance, qui m’avait toujours attiré. Cette niche de marché s’est alors présentée à moi et j’ai sauté le pas.

Pouvez-vous nous rappeler le concept de votre entreprise en quelques mots ?

Nous sommes un comparateur d’assurances dédié aux expatriés. Nous avons développé une plateforme web de comparaison multilingue qui combine toutes les offres santé du marché, en fonction des besoins et des destinations. Cette plateforme définit l’assurance qui convient le mieux aux besoins des expatriés (particuliers/familles/entreprises/organisations internationales) et assure le meilleur rapport garantie / prix. Nos services s’adressent aussi aux entreprises qui gèrent la mobilité internationale de leurs collaborateurs à l’étranger. Pour elles, nous analysons, comparons et créons des plans santé sur-mesure avec des services digitaux liés à la prévention et au bien-être. Nous pouvons gérer un appel d’offre dans son intégralité, de la détermination des besoins à la souscription et en assurer le suivi en tant qu’intermédiaire. Le but consiste à accompagner nos clients dans la durée en intégrant ces derniers au cœur de leur santé. Pour ce faire nous lançons actuellement une application mobile en relation avec notre plateforme de comparaison qui comprend la santé digitale liée à des objets médicaux connectés accompagnée d’un programme de reward (fidélisation / récompense) pour nos clients.
Notre développement nous a valu de recevoir un label du pôle de compétitivité mondial Finance Innovation, en relation avec la French Tech dans la catégorie des « Insurtech » innovantes avec un modèle disruptif.

Quelles grandes difficultés avez-vous rencontré avec cette société ?

Au départ, notre première difficulté consistait à aborder un marché global et international mais aussi un marché de nationalité et d’en comprendre tous les tenants et aboutissants. Personne n’aborde les questions d’assurance santé de la même manière. Un Américain ou un Anglais ne recherchent pas les mêmes garanties qu’un Français à l’étranger, cela repose sur ce qu’ils connaissent dans leur pays d’origine.
Actuellement, notre défi et celui des assureurs santé consiste, à mon sens, à travailler de plus en plus en amont de la chaîne, c’est-à-dire en prévention des risques. Les coûts liés à la santé augmentent partout dans le monde, de même que les primes d’assurances, qui grimpent en moyenne de 9% à 10% par an.

Comment souhaitez-vous évoluer ?

Nous cherchons sans cesse à regarder devant nous et essayons de faire preuve d’innovation mais aussi de réalisme. Depuis sa création, AOC se présente sous une forme 100% digitale. Aujourd’hui, nous allons mettre à disposition notre plateforme au grand public via cette application mobile, des conseils interactifs, un chatbot et de la santé connectée, permettant ainsi au plus grand nombre d’accéder aux meilleures solutions santé internationale et au meilleur prix.

Votre business model a-t-il évolué depuis sa création, avez-vous quelques détails ?

Il a évolué avec les nouvelles technologies et les nouveaux acteurs dans la healthtech. Toutes ces nouveautés vont permettre d’apporter des solutions complémentaires que nous avons intégrées à notre business model. Notre engagement envers nos clients se fait sur le long terme. Notre programme de fidélisation « AOC The Family », leur permet d’accéder à des solutions médicales en ligne avec des objets connectés pour mieux se protéger et prévenir des maladies graves. Notre programme de « reward » invite nos clients à la recommandation et à la fidélisation tout en leur faisant bénéficier des dernières avancées en matière de technologie sur la santé connectée.

Quel est votre chiffre d’affaires ?

Aujourd’hui, notre volume de commission récurrent atteindra environ 600 000 euros en fin d’année. Notre croissance s’élève à 30% en moyenne. Nous pourrions faire plus, sauf qu’il nous faudrait recourir à l’aide de tiers avec des capitaux et surtout partageant une vision commune du marché dans lequel nous nous trouvons. Nous sommes restés concentrés, les premières années, sur une clientèle de particuliers et de petites entreprises, ce qui nous a apporté une certaine stabilité sans aucun financement extérieur. Désormais, notre stratégie et notre modèle éprouvé nous amènent à traiter des entreprises de taille plus importante. Par conséquent, nos revenus devraient augmenter plus rapidement encore, nous amenant à gérer notre croissance organique avec de nouveaux collaborateurs.

Quelle est la plus grande réussite de votre entreprise ?

L’une de nos grandes réussites réside dans le développement de notre plateforme de comparaison multilingue AOC Expatcare ainsi que d’un algorithme puissant permettant de traiter tous les besoins des assurés à l’étranger, quelle que soit leur nationalité.
La reconnaissance de la part de l’ensemble des assureurs dans notre secteur d’activité ainsi que la labellisation par le pôle de compétitivité mondial Finance Innovation, reconnaissant le caractère innovant et disruptif de notre activité, constituent également de très belles réussites !

Prévoyez-vous de vous étendre encore à l’international ?

Nous avons commencé en Asie et sommes depuis toujours présents à Hong Kong avec notre responsable Romain Camillo, en charge du développement de cette zone. Celle-ci demeure une priorité car ce marché s’avère dynamique et l’acquisition de nouveaux clients est importante. Depuis la fin de l’année 2016, Guillaume Fernandes nous représente en Amérique du Sud et nous continuons de nous intéresser aux pays qui représentent un fort développement en assurance santé privée. Nous recherchons des zones à fort potentiel d’expatriés et travaillons notamment beaucoup sur l’Afrique. Ce continent compte énormément d’expatriés et leur nombre est en forte croissance chaque année.

Quel conseil pourriez-vous donner aux entrepreneurs d’aujourd’hui ?

Je dirai qu’il faut faire preuve de pugnacité, de professionnalisme et de patience. J’ai appris la patience en Asie, car la négociation dans les affaires exige cette qualité. Les asiatiques peuvent vous recevoir, vous répondre « oui » mais lorsque vous revenez vers eux ils peuvent avoir changé d’avis et renégocier. Se montrer patient en tant qu’entrepreneur réclame également d’avoir suffisamment de cash pour se donner le temps de faire les choses correctement et de manière professionnelle.

10 conseils pour s’affirmer sur un jeune marché

10 conseils pour, comme les fondateurs de chauffeur-prive.com, naître et s’affirmer sur un jeune marché.

Inspirez-vous d’autres modèles. 

Cela ne veut pas dire copier mais souvent améliorer une solution déjà existante.

Soyez rapide !

La concurrence ne va pas tarder à s’installer, il vous faut toujours un coup d’avance.

Soignez votre business plan,

il vous permettra de convaincre investisseurs, clients et partenaires.

Insistez sur l’innovation technique, 

pour chercher à améliorer votre offre. Les progrès de la technologie vont vous permettre d’innover et de simplifier votre produit, ce qui vous différenciera.

Créez une viralité sur l’accès à votre produit. 

Comme avec le parrainage, il doit être facilement partageable physiquement ou virtuellement.

Songez aux petits coups marketing.

Ils sont tous susceptibles de faire le buzz et contribuent à ériger votre image de marque.

Votre objectif doit être simple : 

simplifier et aider le quotidien des gens.

Pensez à vos limites législatives.

Les différentes lois jugeant la concurrence sont complexes, fondez-vous sur des bases juridiquement saines.

Bouleversez les vieilles institutions de votre secteur, 

pour moderniser la société dans laquelle vous vous inscrivez.

Visez les secteurs qui ne connaissent pas encore la concurrence,

il y est plus facile d’innover et de se faire connaître.

Quels sont les avantages du statut juridique SAS ?

Lorsque vous fondez votre entreprise avec des associés, les premiers choix de statut qui se présentent à vous restent la SAS et la SARL. Parce qu’il n’est pas toujours aisé d’y voir clair, voici un petit guide des avantages à opter pour le statut de SAS (Société par Actions Simplifiée), réputé pour sa grande liberté.

Qu’est-ce qu’une SAS ?

Le statut de SAS (Société par Actions Simplifiée) a vu le jour le 3 janvier 1994. Celui-ci a été créé suite à la demande d’entrepreneurs qui souhaitaient monter des entreprises par actions (SA) sans les lourdeurs administratives traditionnelles. Son objectif consiste à procurer une grande liberté aux associés dans l’organisation de la firme, couplée à une plus grande souplesse au niveau du fonctionnement interne. La SAS se présente sous la forme d’une personne morale, ce qui en fait une structure indépendante de ses fondateurs. L’un des premiers avantages impliqués par ce statut réside dans le patrimoine propre de la SAS : celui-ci n’appartient qu’à la personne morale qu’elle représente et les biens des fondateurs ne craignent rien en cas de problème.

Pourquoi choisir le statut de Société par Actions Simplifiée ?

Une SAS présente de nombreux avantages, en plus de son indépendance vis-à-vis de ses créateurs. La raison principale pour laquelle les entrepreneurs optent pour ce statut demeure la grande souplesse de son fonctionnement. Les associés s’organisent comme ils le désirent et déterminent eux-mêmes un grand nombre de détails. Le montant du capital conserve, lui aussi, une grande marge de variabilité et peut subir une hausse ou une baisse sans nécessité de rassemblement préalable de tous les associés au cours d’une assemblée générale extraordinaire. Ceux-ci gardent également le contrôle sur les entrées et sorties des actionnaires dans le capital grâce à des clauses spécifiques d’incessibilité, d’agrément ou encore de péremption. Les premières interdisent, sous certaines conditions, la vente d’actions ou de parts sociales d’une société. Les clauses d’agrément permettent précisément de contrôler l’entrée d’associés dans le capital d’une société et une clause de préemption confère le droit d’acheter en priorité une ou plusieurs actions dont la cession s’avère envisagée.
Ces aménagements confèrent à la SAS la possibilité de croître très rapidement, en termes de taille comme d’activité.
Du fait de son caractère flexible, créer une SAS avec un capital de départ d’un euro seulement s’avère théoriquement faisable. Il s’agit d’une autre des raisons pour lesquelles les entrepreneurs apprécient ce statut. En plus de cela, les associés jouissent d’une responsabilité limitée qui ne les rend responsables des dettes de la société qu’à hauteur de leur contribution de départ. La définition de la SAS insiste sur la dissociation entre le patrimoine de la société et celui des professionnels, intouchables en cas de saisie. Il existe cependant deux exceptions à cette insaisissabilité : si l’un des associés s’est porté caution pour l’entreprise et que celle-ci fait faillite, il pourrait être forcé de rembourser ces dettes. D’autre part, lorsque le gérant se trouve à l’origine d’une faute de gestion, celui-ci peut s’avérer contraint de verser des indemnités.

Une fiscalité et un statut de président spécifiques

La grande flexibilité de ce statut ne constitue pas son seul point fort. D’un point de vue fiscal, la SAS reste soumise à l’impôt sur les sociétés qui s’étend sur deux paliers. Le premier, fixé aux premiers 38 120 euros de dividendes réalisés, prévoit un taux d’imposition de 15%, prélevés sur les bénéfices. Si ceux-ci se révèlent supérieurs à cette somme, ce taux passe à 33,33%. Pour les entreprises de moins de cinq ans, lorsque 50% du capital s’avèrent détenus par des personnes physiques, dont 34% par le dirigeant et sa famille, la possibilité de passer à l’impôt sur le revenu existe.
Toujours dans le domaine des cotisations et des impôts, le président d’une SAS jouit d’une position particulière. Officiellement, celui-ci se voit considéré comme Assimilé Salarié et demeure inscrit à la Sécurité Sociale. En cas d’échec de la société, il ne perçoit pas d’assurance-chômage, sauf s’il cumule son statut de président avec un contrat de travail. Pour ce faire, trois conditions restent à remplir : les rôles et fonctions en tant que salarié et dirigeant doivent d’abord être clairement distinctes. Un lien de subordination entre elles doit exister et les fonctions d’employé et de dirigeant devront être rémunérées séparément.

Quels pouvoirs pour le dirigeant d’une SAS ?

En plus de ces avantages en termes d’assurance, le dirigeant de ce type de sociétés garde plusieurs responsabilités. Ce dernier peut diriger totalement l’entreprise, traiter avec des tiers en son nom et l’administrer en même temps qu’il la gouverne. Il garde aussi la possibilité d’engager contractuellement la firme avec des tiers. Le président d’une SAS engage également sa responsabilité civile, pénale et fiscale dans l’exercice de ses fonctions, comme tout dirigeant d’entreprise.

L’organisation interne d’une Société par Actions Simplifiée

Une SAS se constitue avec un associé minimum. Dans ce cas précis, il s’agit d’une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle, ndlr), sans limite de nombre. Ces associés créent le capital social avec des apports en nature ou en espèces et reçoivent des parts sociales en échange. Ils définissent à leur guise les statuts et fonctions de chacun à l’intérieur de l’entreprise. Ils gèrent également les entrées et sorties des actionnaires dans le capital social grâce à des clauses relatives à la cession des parts sociales (clauses d’agrément, de préemption, d’exclusion…). Les fondateurs de ce type d’entreprise conservent donc une grande liberté dans leurs mouvements tout en restants maîtres de leur société. La seule obligation légale consiste à nommer un président pour représenter la firme devant la loi.

Crowdfunding, crowdlending, crowd-equity : comment s’y retrouver ?

Ces termes très en vogue n’ont pas pu vous échapper. Le financement participatif connaît un véritable engouement chez les porteurs de projet depuis quelques années, mais que savez-vous réellement des variantes de ce mode d’investissement ? Voici un petit guide des spécificités du crowdfunding, du crowdlending et du crowd-equity.

Le financement participatif : toute une histoire !

Apparue au XVIIIèmesiècle, la pratique qui consiste à demander de l’aide aux populations pour financer un projet ne date pas d’hier ! Lorsque les banques refusent un prêt aux porteurs de projet, ceux-ci se tournent alors vers le public. A cette époque, cela se faisait au cours de grandes manifestations dans lesquelles les entrepreneurs hélaient la foule pour convaincre d’éventuels investisseurs. De nos jours, le financement participatif s’opère sur internet. Les créateurs exposent leurs idées sur une plateforme et les visiteurs intéressés peuvent y contribuer en leur versant un montant de leur choix. Il s’agit du crowdfunding, littéralement « financement de foule ». Il en existe cependant quelques variantes, telles que le prêt participatif, aussi appelé crowdlending ou le financement permettant de devenir actionnaire, crowd-equity. Commençons par le plus basique, le crowdfunding.

Le crowdfunding : un financement communautaire par le don

Le financement participatif, ou crowdfunding, reste un moyen fiable de financer un concept. Cette pratique, qui a fait ses preuves, consiste à recueillir des fonds sous forme de dons. Ceux-ci sont versés par des tiers, particuliers ou professionnels, qui s’engagent à contribuer à un projet à hauteur d’un montant qu’ils déterminent eux-mêmes. Aussi dénommé financement communautaire, le crowdfunding s’effectue aujourd’hui sur des plateformes en ligne telles qu’Ulule ou KissKissBankBank. Les visiteurs séduits par une proposition restent libres de donner et reçoivent parfois des cadeaux en échange, tels que des goodies ou des remerciements personnalisés. De nombreux projets dans tous les domaines optent pour cette méthode pour financer tout ou partie de leurs besoins. A titre d’exemple, beaucoup d’associations s’en servent pour mener à bien certaines initiatives. Dans ce cas précis, ces établissements comptent sur la générosité de publics défenseurs de leur cause. Pour les entreprises souhaitant adopter un fonctionnement similaire, le prêt participatif peut aussi constituer une option adéquate.

Emprunter aux particuliers pour se développer : le crowdlending

Les sociétés déjà installées peuvent employer une technique similaire : le crowdlending. Signifiant littéralement « prêt participatif », ce mode de financement se présente sous la même forme que le crowdfunding, c’est-à-dire sur une plateforme en ligne. Il consiste, en revanche, à demander un prêt et non un don, à des particuliers qui recevront des bénéfices en échange de leur investissement. Le crowdlending semble mieux adapté aux entreprises et permet d’emprunter à des personnes intéressées plutôt qu’à une banque. Des bénéfices restent à verser aux prêteurs dans les deux cas mais la solution communautaire paraît souvent plus humaine et personnalisée. Le prêt participatif se déroule sur la toile, au travers de plateformes comme Bolden ou Unilend. Ces serveurs présentent les différents projets auxquels les investisseurs accordent une somme de leur choix. Les demandeurs proposent également un taux d’intérêt afin de permettre aux à ceux qui souhaitent financer d’estimer le montant de leurs gains plus facilement. Les TPE/PME réalisant déjà un bon chiffre d’affaires raffolent de cette pratique, qui leur confère la possibilité de se financer rapidement auprès d’investisseurs impliqués.

Le crowd-equity pour attribuer des actions aux investisseurs en ligne

Ce mode de financement attribue directement des parts d’une société à ses investisseurs. Idéal pour les start-up en gestation, le crowd-equity, ou crowdfunding en capital, confère à l’internaute des actions dans la société qu’il finance. Egalement présenté sous la forme d’une plateforme participative, le crowd-equity représente un moyen de lever des fonds rapidement pour mettre au point un nouveau produit, service ou encore recruter du personnel. Le financement avec participation s’adresse aux jeunes pousses souhaitant toucher des investisseurs potentiels, de futurs clients ou même des groupes d’intérêts prêts à assumer un risque financier. La rétribution des donateurs-actionnaires ne rapporte que si la société rencontre le succès ! Les plus célèbres plateformes de crowdfunding en capital demeurent Wiseed, Anaxago, SmartAngels et Sowefund. Ces dispositifs offrent la possibilité aux investisseurs de prendre part eux-mêmes à l’entreprise : en acquérant une action, ils gagnent également une voix de participation.

Le financement participatif, réellement bénéfique aux entreprises ?

Ces trois modes de financement participatif rencontrent un succès grandissant. Véritable alternative au prêt bancaire, ils offrent une plus grande liberté aux investisseurs comme aux entreprises. Les sites comme MyMajorCompany (célèbre plateforme de crowdfunding, ndlr) existent parfois depuis une dizaine d’années mais cartonnent depuis moins longtemps. Ce mode de financement entre petit à petit dans les mœurs : fin 2015, plus de 2 300 000 Français auraient déjà participé au moins une fois sur l’une de ces plateformes. Le montant des fonds collectés ne cesse d’augmenter. Entre 2014 et 2015, il a littéralement doublé pour passer de 152 millions d’euros à 296,8 millions d’euros.
Si les associations recourent de plus en plus au financement participatif, qui leur réussit, les entreprises semblent aussi tirer leur épingle du jeu. 94% des demandes de prêts et 99% des demandes d’investissement provenaient de firmes en 2015. Le taux de réussite se révèle très encourageant : 60% des dons avec contreparties se révèlent gagnants contre 90% dans les autres familles réunies.

Quand entreprendre rime avec participation à la société

Interview de Kalima LYCAKIS, fondatrice de Buyer Consulting & Business. Une entrepreneure pour qui créer son entreprise et la développer signifient participer de manière active et pragmatique à la société.

Quel est votre parcours avant la création de votre entreprise ?

Après des études techniques, j’ai occupé des postes de collaboratrice projet dans de grands groupes industriels et c’est ainsi que j’ai découvert le domaine des achats.

Acheteur leader puis Responsable des achats dans les secteurs de l’énergie (AREVA) et bancaire (RCI Banque), j’ai complété mes connaissances à Kedge Business School en obtenant le Master 2 « Management des Achats Internationaux & Innovation ».

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ?

Buyer Consulting & Business, société spécialisée dans le conseil en achat (industrie, Banque, Assurance) pour les TPE et PME, a été créée en mars 2016. J’ai créé Buyer Consulting & Business pour permettre aux entreprises de réaliser des gains sans avoir nécessairement une fonction achat présente dans leur entreprise. Cela permet à l’entreprise de se recentrer sur son cœur de métier.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

La création de Buyer Consulting & Business étant récente, son activité se développe principalement avec des partenaires.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat est, pour moi, la liberté d’entreprendre et la mise en pratique de ses propres idées. C’est également une excellente manière de progresser car l’entrepreneur se remet en cause très souvent et recherche des solutions innovantes pour faire évoluer son business.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

La principale difficulté d’un entrepreneur est la solitude. Il est donc important qu’il participe a des réseaux d’affaires comme le Club Dynamique.

Les satisfactions sont multiples :

– décider et mettre en œuvre sa propre stratégie.

– le pouvoir de tout changer.

– avoir une grande liberté d’action.

– apprendre chaque jour.

Comment vous êtes-vous financé ?

Buyer Consulting & business est spécialisée dans les services donc aucun financement n’était nécessaire.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

J’ai un emploi du temps précis et chaque tâche est bien séparée. L’une n’empiète pas sur l’autre.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Passionnée d’aviation, je dirais que « diriger une entreprise c’est comme piloter un avion ». Il est indispensable d’avoir un objectif et savoir s’adapter aux conditions extérieures.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Pour créer sa société, il est indispensable d’être dans un état d’esprit positif. Il faut être inspiré, créatif et passionné. Il faut également être très organisé.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Buyer Consulting & Business a pour ambition de se développer à l’international dans les cinq années à venir.

Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Je développe mon activité à l’aide des réseaux sociaux comme LinkedIn et Facebook. Je participe également à des déjeuners d’affaires et forums d’un certain nombre de clubs de dirigeants d’entreprise.

Steve Jobs n’est pas la seule référence…

Steve Jobs est devenu LA référence parmi les entrepreneurs de notre décennie. Pourtant ce n’est pas le seul à avoir marqué l’Histoire de son empreinte. Si notre siècle va très certainement être le plus impacté en termes d’innovations, les 5 entrepreneurs ci-dessous n’y seront certainement pas étrangers…

Larry Page et Sergueï Brin

Les deux créateurs de Google ont eux aussi révolutionné à leur manière notre quotidien sur internet. Depuis le 20 septembre 2011, Google est devenu l’un des moteurs de recherches les plus utilisé dans le monde et ne cesse de prendre de l’ampleur depuis l’extension de ses activités. Preuve de son hégémonie : en 2013, une panne du site de 5 minutes avait eu pour conséquence une chute de 40 % du trafic internet mondial ! Aujourd’hui, les recherches Google en quelques chiffres, c’est 30 000 milliards de pages indexées, 20 milliards de sites visités par Google chaque jour, 3,3 milliards de requêtes effectuées chaque jour, soit environ 100 milliards par mois, et 15 % des requêtes qui sont de nouvelles requêtes, soit 500 millions par jour.

Mark Zuckerberg

Créé depuis 2006, Facebook est devenu le réseau social n°1 dans 128 pays sur 137 étudiés en 2014, ce qui fait de son créateur âgé de 23 ans le plus jeune milliardaire de la planète. Facebook a véritablement changé notre mode de vie et a bouleversé notre façon de communiquer. En juillet 2015, le site regroupait 1,49 milliard d’utilisateurs actifs mensuels. La clé de son succès ? Il a toujours possédé une longueur d’avance sur tous les réseaux sociaux, joue constamment sur la curiosité des gens et permet à chacun de se mettre en scène et de garder le contact avec ses amis à travers le monde. En 2010, le fondateur de Facebook a été désigné « Personnalité de l’année » par le magazine Time. Le deuxième sur la liste n’était autre que… Steve Jobs !

Elon Musk

Entrepreneur de génie qui ne cesse de diversifier ses projets innovants (aérospatial, paiement en ligne, construction automobile), Elon Musk est l’un des visages entrepreneuriaux du 21e siècle. Fondateur de SpaceX en 2002, qui est à l’origine de la fusée Falcon 9 qui connaîtra un important succès en 2010, il se lance en 2004 dans la construction automobile électrique haut de gamme en devenant dirigeant de la société Tesla Motors. Vers la fin des années 1990, il profite de la sphère internet en créant notamment le service de paiement en ligne Paypal, qu’il revend à eBay en octobre 2002 pour 1,5 milliard de dollars. En septembre 2012, l’entrepreneur présente un projet de recherche : Hyperloop. La fortune de l’entrepreneur est estimée à 13 milliards de dollars.

Travis Kalanick

En 2009, cet entrepreneur américain a fondé l’application Uber, qui met en relation les passagers avec des conducteurs de véhicules de location et permet un service de transport en temps réel. Présent dans une centaine de villes à travers le monde, l’application a révolutionné notre manière d’utiliser les transports. L’entreprise fait d’ailleurs face à de très vives critiques dans plusieurs villes du monde, dont Paris, où les taxis ont fortement manifesté fin juin. Depuis sa dernière levée de fonds, la start-up est valorisée à 41 milliards de dollars. Quant à Travis Kalanick lui-même, il est entré l’an passé dans le classement Forbes des 400 américains les plus riches. Sa fortune est estimée à 5,3 milliards de dollars.

Brian Chesky

Fondateur en 2008 de la célèbre plateforme de couchsurfing AirBnb, Brian Chesky fait partie des entrepreneurs qui ont considérablement révolutionné nos modes de vie. Ce site communautaire met en relation des personnes qui ont un logement disponible avec d’autres qui recherchent un endroit où dormir. Le principe est simple, et fait des émules : l’application prévoit 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020 ! Airbnb est devenue le symbole de l’économie du partage. L’application offre désormais plus de 1 500 000 logements dans plus de 190 pays différents. En 2014, l’entreprise était valorisée à 10 milliards de dollars. Et ses fondateurs sont aujourd’hui milliardaires !