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5 entreprises françaises qui cartonnent dans le secteur des applications mobiles

Voici cinq entreprises françaises qui connaissent un immense succès dans le secteur des applications mobiles.

Paf le Chien

Lancée en 2011 par Charles Christory qui a créé l’entreprise Adictiz, cette application est un jeu qui consiste à envoyer « Paf le Chien » le plus loin possible. Une semaine après être apparue sur l’App Store, l’application avait déjà séduit plus d’un million d’utilisateurs. Devant un tel succès, l’entrepreneur a réalisé une seconde version en 2013 intitulée « Paf le Chien Run Run ».

Akinator

Arnaud Megret a fondé la société Elokence, éditrice de l’application Akinator, en 2007. Mettant en scène un génie capable de retrouver la personne à laquelle vous pensez uniquement en vous posant des questions auxquelles vous devez répondre par oui ou par non, l’application a été téléchargée plus de 10 millions de fois et demeure actuellement disponible en 14 langues !

SongPop

Créée par Mathieu Nouzareth, cette application de blind test musical a dépassé les 100 millions de téléchargements après que Mark Zuckerberg en ait vanté les mérites sur son compte Facebook personnel. Son entreprise FreshPlanet a par la suite développé de nouveaux jeux dont TravelPop et MoviePop.

6Play

L’application de la chaîne télévisée M6 qui permet de revoir toutes les émissions du groupe en replay arrive à la neuvième position des applications les plus téléchargées en France en 2014. Elle devient la première application française en nombre de téléchargements.

myBlee

Application ludo-éducative à destination des enfants, myBlee a été conçue par une équipe d’enseignants qui souhaitent allier éducation et divertissement. En décembre 2014, l’UNESCO désigne cette application comme l’une des solutions les plus innovantes au monde pour l’apprentissage des mathématiques.

La banque face aux enjeux du digital

Au même titre que tous les secteurs économiques, le domaine bancaire a dû s’adapter à l’arrivée du numérique. Plus qu’ailleurs, les agences bancaires traditionnelles semblent avoir souffert de la propension des consommateurs à utiliser le digital à tout va. Quels sont ces nouveaux enjeux ? Comment se structure l’émergence de nouveaux acteurs ? Comment la banque réagit-elle ? éléments de réponse.

Un changement dans le comportement des clients…

Pour s’adapter au monde numérique, le secteur bancaire doit d’abord faire face à une tendance générale de digitalisation de la consommation. Dans la sphère privée comme professionnelle, le consommateur a développé, avec le numérique, des habitudes et des caractéristiques qui façonnent les nouvelles générations. Désormais mobile et hyper-connecté, le « consomm’acteur » est ainsi à la fois plus autonome, plus impatient et plus exigeant qu’auparavant. Le digital a contribué à faire émerger une génération de clients qui veulent tout, tout de suite. Le consommateur est aujourd’hui plus à même d’évaluer la qualité du service qu’on lui fournit, en examinant les tarifs des différents prestataires grâce aux comparateurs de prix, ou en partageant leur opinion sur les forums.

… Qui impacte particulièrement le secteur bancaire !

Ces nouvelles tendances de consommation liées à l’omniprésence du digital dans nos vies possèdent un impact particulièrement important dans le monde traditionnel des banques. En particulier, le numérique bouleverse le rapport du client à l’agence physique. Ce dernier attend une forte interactivité et une disponibilité du service 7 jours sur 7, 24h sur 24h. En effet, comment se plier aux horaires d’une agence à l’heure où le mobile et la tablette proposent d’effectuer n’importe quelle démarche administrative en deux clics, à tout moment du jour et de la nuit ? En 2012 déjà, une enquête TNS Sofres commandée par ING Direct montrait que 67 % des détenteurs de smartphone l’avaient utilisés pour effectuer une opération classique (consultation des comptes, virement ou réception d’alertes ou de code sécurisé). En conséquence, la fréquentation dans les agences baisse drastiquement. Dans une étude datant de la même époque, l’Ifop notait qu’en juin 2007, 62 % des interrogés se rendaient dans leur agence physiques plusieurs fois par mois, alors qu’ils étaient seulement 21 % en juin 2012. Plus récemment, en 2015, le cabinet de conseil Mc Kinsey montrait que la fréquentation des agences bancaires a baissé de 30 % en cinq ans.

La concurrence croissante des banques en ligne.

La conjugaison de ces nouvelles tendances de consommation et l’émergence croissante de l’e-commerce a favorisé l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché bancaire. Des pure-players, véritables banques en ligne de A à Z, ont progressivement vu le jour ces 15 dernières années. Elles possèdent un succès croissant, qui s’explique à la fois par leur simplicité d’usage et leurs tarifs ultra-compétitifs. Un sondage TNS Sofres publié en février 2013 montrait que la consommation de services bancaires en ligne avait augmenté de 200 % par an entre 2011 et 2012. Les grandes enseignes bancaires ont dû s’adapter à ce nouveau type de concurrence en développant leurs propres services classiques en ligne et sur applications mobiles (virements, consultation de soldes…). Mais au-delà de ces simples services, la plupart des acteurs traditionnels ont aussi développé des filiales 100 % en ligne. C’est le cas du Crédit Mutuel Arkéa avec sa filiale Fortuneo, du Crédit Agricole (avec BforBank), du Crédit Mutuel-CIC (Monabanq), de BNP Paribas (Hello Bank) et de la Société Générale avec Boursorama Banque. Parmi les principaux acteurs de la banque en ligne, seule ING Direct n’est pas affiliée à un groupe bancaire possédant un réseau d’agences en France. Au sein des pure-players, on retrouve aussi des acteurs indépendants comme compte-nickel.fr, une offre bancaire alternative lancée le 11 février 2014 par la Financière de paiements électroniques (FPE). L’organisme a conquis en un an plus de 100 000 clients.

La révolution des moyens de paiement.

La banque ne subit pas seulement la concurrence des acteurs online, mais aussi de nombreuses start-up qui entendent bien révolutionner la manière dont les consommateurs effectuent leurs paiements. C’est le géant américain Paypal, devenu depuis filiale d’eBay, qui a commencé à bouleverser cet écosystème au début des années 2000 en proposant une plateforme de paiement en ligne visant à faciliter les transactions. Depuis, la technologie NFC (Near Field Communication : communication en champ proche) a envahi la plupart des cartes à puce et (de plus en plus) les mobiles des consommateurs, facilitant son utilisation comme un portefeuille électronique dans les transports, les magasins, les supermarchés … Ainsi, les géants du secteur comme Apple, Samsung ou Google ont progressivement pris le virage du NFC avec leurs solutions de paiement mobile Apple Pay, Samsung Pay et Android Pay. Le créneau du paiement mobile est également investi par des petites start-up comme Lydia ou Paytop par exemple.

Le crowdfunding comme alternative de financement.

Les banques ne peuvent pas accompagner tous les projets particuliers et professionnels. C’est pour palier à ces ressources manquantes  que de nouveau mode de financement se sont créer. C’est le cas du fameux crowdfunding, ou financement par la foule. Les acteurs comme Ulule, KissKissBankBank, Anaxago, Wiseed ou bulbintown viennent grignoter des parts de marché aux acteurs bancaires, permettant de façon souvent plus simple et complètement en ligne de récolter des fonds pour un projet, qu’il soit entrepreneurial, ou non. Les plateformes de crowdlending (prêts, entre particuliers ou aux entreprises) comme Lending Club, Unilend ou Prêt D’Union, bousculent également les acteurs bancaires. Preuve de son succès, le crowdfunding affiche des chiffres en forte croissance. Au premier semestre 2015, selon l’association « Financement Participatif France », le montant des fonds collectés par ce biais atteignaient 133,2 millions d’euros au total, soit deux fois le montant de l’an passé.

La nécessité de repenser les agences de proximité.

Face à ces tendances de consommation et à l’émergence de nouveaux acteurs venant concurrencer son mode de fonctionnement, la banque a la nécessité de repenser son mode de fonctionnement. Le modèle traditionnel des agences de proximité semble avoir vécu. Aujourd’hui, il devient impératif pour elles d’inclure la dématérialisation des documents, l’automatisation des processus et la gestion du Big Data, qui constitue principalement les données liées à l’historique des échanges avec tel ou tel client, afin d’être plus réactifs et de répondre de plus en plus précisément aux besoins individuels des consommateurs. Le digital implique à la fois la création, la disparition et la transformation de certains métiers traditionnellement liés à l’univers bancaire. On peut très bien présager d’un développement plus important d’une relation commerciale à distance avec le client, ainsi qu’une hausse de son niveau d’expertise au niveau de l’environnement fiscal et économique. Les banques sont donc face à un enjeu double : il leur faut à la fois comprendre l’évolution numérique de la société, mais également en intégrer l’impact pour délivrer une prestation plus en accord avec une clientèle exigeante et ultra-connectée.

6 marketplaces qu’il faut connaître absolument

Voici une sélection de marketplaces incontournables à connaître, offrant chacune des opportunités uniques pour les acheteurs et les vendeurs.

PriceMinister 

Créée en août 2000 par Pierre Kosciusko-Morizet, Pierre Krings, Justin Ziegler, Olivier Mathiot et Nathalie Gaveau, cette plateforme d’achat et de vente en ligne possédait une audience de 11 millions de membres en mars 2010. Le site français compte aujourd’hui 21 millions de membres.

Rue du Commerce

Fondée en 1999 par Gauthier Picquart et Patrick Jacquemin, l’entreprise est introduite à la bourse de Paris en 2005. En 2009 et 2011, les internautes l’ont élue meilleur site de vente de produits techniques en France. Rachetée par le groupe immobilier Altarea Cogedim en 2012, elle possède aujourd’hui 8 millions de clients. 

Cdiscount

Créée par trois frères, Hervé, Christophe et Nicolas Charle en 1998, l’entreprise dispose d’un slogan simple, mais efficace : « Faire ses achats sur internet, à prix discount ». Deux ans après, le groupe Casino rachète 60 % des parts de l’entreprise. 

Pixmania

Steve et Jean-Emile Rosenblum fondent l’entreprise en 2000. Spécialisée dans la commercialisation en ligne de produits électroniques, elle se développe dans 26 pays européens. Après avoir connu un chiffre d’affaires de 900 millions d’euros en 2011, ses ventes retombent et l’entreprise est ensuite rachetée par le groupe Dixons Retail en 2012. 

Amazon 

Créée en 1995 aux états-Unis par Jeff Bezos, la société ne vend alors que des livres sur son site internet. Trois ans après, les premiers centres de distribution apparaissent sur le continent européen en Angleterre et en Allemagne. à partir des années 2000, l’entreprise élargit sa gamme de produits et poursuit son développement à l’international. Aujourd’hui, la firme américaine est présente dans 11 pays européens et emploie 117 000 salariés dans le monde. En 2013, son chiffre d’affaires s’élevait à 75 milliards de dollars. 

eBay

Pierre Omidyar fonde la société eBay en 1995. Cotée au Nasdaq en 1998, elle commence son développement à l’international l’année suivante avec la création de sites au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie. La France accueillera le site internet à partir de l’année 2000. L’entreprise réalise en 2012 un chiffre d’affaires mondial de 10,6 milliards d’euros. 

La reine du dépannage à domicile

Katia Sogreeva s’est lancée dans l’entrepreneuriat en juillet 2013. Avec son associé Alexander Gushchin, elle a créé la plateforme MesDépanneurs.fr qui fournit au particulier un service de dépannage à domicile en cas de sinistre.

D’origine russe, Katia arrive en France il y a 6 ans, et entre en master Relations Internationales à Sciences Po Paris. Rapidement, elle oriente son cursus et ses premières expériences professionnelles vers le secteur non gouvernemental. La jeune femme travaille un temps pour la fondation Casques Rouges, spécialisée dans l’aide aux victimes de catastrophes naturelles. Elle y gère de nombreux projets humanitaires et aide au développement d’outils technologiques destinés aux équipes de secours.

« J’avais développé une double compétence, à la fois dans le management de projet et la gestion de l’urgence » dévoile la jeune femme. C’est la rencontre avec Alexander, 25 ans, jeune étudiant russe à l’école Paris Tech, qui lance l’idée d’une collaboration. « Il possède un parcours très complémentaire du mien » explique Katia. « Je suis beaucoup plus à l’aise sur le management et l’organisationnel alors que lui est très efficace du côté du développement technologique. »

Les deux amis passent le cap à l’été 2013. En réfléchissant à une idée intéressante de business, ils s’aperçoivent que de nombreuses personnes dans leur entourage se font régulièrement escroquer par des artisans en cas de sinistres. Les sommes demandées pour les réparations sont astronomiques, et Katia et Alexander imaginent une plateforme web collaborative qui sélectionne les artisans et qui rend visible les tarifs au moment de la commande afin d’éviter au consommateur les négociations directes avec les artisans sur place.

L’idée de MesDépanneurs émerge doucement. Les deux jeunes entrepreneurs participent au « Prix de l’innovation de Télécoms Paris Tech » dans la catégorie des projets étudiants en juin 2013, et remportent la récompense. Un mois plus tard, ils enregistrent le nom de domaine MesDépanneurs.fr et se lancent dans le développement de la plateforme, grâce à une subvention obtenue par Bpifrance. Pendant 6 mois, le site, le back-office et l’application mobile sont développés.

Les fondateurs réalisent une première levée de fonds de 125 000 euros en décembre auprès d’un Business Angel privé. Ils en profitent pour développer la communication et embaucher. Au bout d’un an d’activité, les premiers clients semblent fidélisés et la plateforme possède une bonne santé. L’entreprise, qui compte aujourd’hui 10 salariés, affichait un chiffre d’affaires de 100 000 euros en 2014 et les fondateurs prévoient de clôturer 2016 à 1,5 million.

Pour parvenir à leurs objectifs, Katia et Alexander sont passés par une seconde levée de fonds d’1,7 million d’euros en septembre 2015 auprès de la MAIF. Un apport de capital qui devrait leur ouvrir des portes pour l’année à venir. « Nous voulons communiquer un peu plus sur notre activité ainsi que déployer notre activité au-delà de l’Île-de-France et de Lille, ville dans laquelle nous sommes déjà présents » explique Katia. L’entreprise ambitionne un déploiement dans une dizaine de villes supplémentaires, ainsi qu’une augmentation radicale du nombre de clients et d’artisans qui utilisent la plateforme.

5 conseils pour optimiser les coûts d’un parc de véhicules

A l’heure de la crise économique et des enjeux qui gravitent autour de la sauvegarde de l’environnement, il devient plus que jamais essentiel pour tout dirigeant de maîtriser ses coûts d’un parc de véhicules et d’optimiser la gestion de sa flotte automobile. Voici quelques conseils. 

Utilisez l’autopartage pour réduire le nombre de véhicules.

L’autopartage est un système permettant à l’entreprise de mettre un ou plusieurs véhicules à disposition de ses salariés pour un usage partagé. L’utilisateur du véhicule en dispose pour une durée déterminée. Le reste du temps, la voiture est utilisée par d’autres collaborateurs. Sensibiliser les salariés à cette méthode d’utilisation des véhicules vous permettra de limiter les coûts liés à la possession d’un véhicule tout en maximisant son utilisation. Pensez également à mettre en place, si vous le pouvez, un système d’autopartage avec les autres entreprises de votre secteur.

Sensibilisez vos collaborateurs à l’éco-conduite.

Parler à vos salariés de l’éco-conduite s’avère un bon moyen d’optimiser ses coûts. N’hésitez pas informer vos salariés sur les mauvaises habitudes de conduite, notamment sur la bonne utilisation du frein et de son impact écologique. Le poste budgétaire lié au carburant étant le plus important en matière de gestion de flotte, il est possible de faire d’importantes économies en amenant vos collaborateurs à utiliser leurs véhicules à bon escient.

Passez à l’électrique.

L’électricité constitue un bon moyen pour consommer moins (pas de carburant !) et pour prévoir ses budgets. Un véhicule électrique n’émet aucun hydrocarbure, ni fumées ni particules. Il ne consomme pas pendant les phases de ralenti et les batteries se rechargent automatiquement lors des phases où le conducteur décélère. Les dépenses d’entretien seront considérablement réduites, car vous n’aurez pas de vidange à réaliser !

Faites jouer la concurrence.

C’est la B.a.-Ba de tout investissement : mettez les loueurs en concurrence ! Si vous devez constituer une flotte importante en termes de nombre de véhicules, votre pouvoir de négociation n’en deviendra que plus fort. Vous pourrez ainsi amener vos fournisseurs à vous faire des propositions tarifaires plus intéressantes. Certains professionnels constatent des différences de coût de l’ordre de 10 % pour un même véhicule…

Utilisez les cartes carburant.

L’utilité des cartes carburant réside principalement dans le fait qu’elles vous permettront de suivre les consommations des collaborateurs plus efficacement et de mettre en place des quotas si vous estimez qu’il pourrait y avoir des abus. Bien souvent proposées par les enseignes pétrolières et les grandes surfaces, chaque facture est directement envoyée à l’entreprise dès qu’un conducteur fait le plein. Une manière efficace de rationaliser ses coûts, d’autant plus au regard de l’envolée des prix du carburant !

Rendre son entreprise plus mobile

Nous vivons dans une période en pleine mutation avec l’ampleur que prennent les nouvelles technologies et la vitesse à laquelle elles évoluent. Devenir une entreprise mobile semble une étape obligatoire si vous voulez survivre et répondre à la demande croissante des clients en matière d’efficacité et de réactivité.

La mobilité au cœur des enjeux de l’entreprise.

Nous vivons dans une période en pleine mutation avec l’ampleur que prennent les nouvelles technologies et la vitesse à laquelle elles évoluent. Devenir mobile semble une étape obligatoire si vous voulez survivre et répondre à la demande croissante des clients en matière d’efficacité et de réactivité. L’augmentation du nombre de lieux connectés et l’émergence de technologies de plus en plus sophistiqués facilite la mise en place du travail en mobilité au sein des entreprises. La pratique est en plein essor, notamment chez les petits entrepreneurs, qui profitent de l’ultra-connectivité pour travailler de n’importe où. Désormais, chacun d’entre nous peut être connecté où qu’il soit avec les nouvelles technologies qui ne cessent de se perfectionner (smartphones, tablettes, ordinateurs portables). Le wifi est présent dans de nombreux lieux publics (gares, arrêts de bus, hôtels, aéroports, cafés…). Les réseaux Edge et 3G sont présents sur tout le territoire et l’apparition de la 4G, puis de la 5G, prévue pour 2020 en France, favorise une connectivité permanente, de plus en plus rapide, et facilite le partage de données en temps réel. On estime aujourd’hui que 70 % de la population française possède la 4G, soit 22 % du territoire. L’explosion des technologies favorise également la mise en place du télétravail, qui implique le travail d’un ou plusieurs salariés à son domicile, en accord avec l’employeur. Même si les grandes entreprises demeurent les pionnières en France à avoir opté pour une plus grande mobilité et pour le télétravail, de ce point de vue, la France semble malgré tout bien en retard face à ses voisins européens. Nicolas Amestoy, directeur de Schöle Marketing, note que « le télétravail institutionnel réalisé en accord avec la société, sur ½ ou une journée représente en France 13 % des salariés au lieu de 30 % dans les autres pays européens. »

Pourquoi rendre sa boîte plus « mobile » ?

Rendre plus mobile votre entreprise implique plusieurs avantages indéniables : dynamiser l’entreprise, augmenter les performances globales et la productivité de ses salariés, répondre de manière efficace à la demande d’un client de plus en plus exigeant et qui vit dans l’immédiateté. Autre avantage constaté et pas des moindres : la mobilité engendre une baisse des coûts de l’entreprise (locaux, frais de transport en moins à payer). En mettant en place une politique de travail mobile, vous rendez également vos salariés plus productifs car plus motivés et plus efficaces que ceux qui sont contraints à une politique d’entreprise plus stricte. Les salariés itinérants bénéficient d’un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle grâce à une plus grande flexibilité des horaires. Résultat : moins d’absentéisme, de retards ou d’arrêts maladie. Chacune des parties y trouve son compte !

Quelles solutions concrètes ?

Emboîter la tendance et démocratiser davantage le télétravail ! En 2012, des mesures avaient déjà été envisagées pour encourager le développement du télétravail par le secrétaire d’état aux PME. Le plan en faveur des petites et moyennes entreprises développait principalement 3 axes majeurs : la clarification juridique du statut, la sensibilisation auprès des entreprises et enfin la valorisation des offres d’emploi en tant que télétravailleurs pour aider les entreprises à recruter. Plus récemment, la loi s’est penchée sur le télétravail en zone rurale avec « le Plan national de déploiement du télétravail » annoncé par le Premier ministre Manuel Valls et qui devrait devenir définitif à partir de 2016. Ce plan propose plusieurs outils : le développement des espaces dédiés comme les télécentres, centres de coworking et tiers lieux, et la création d’un observatoire national du télétravail. Cette mesure vise à ce que la France rattrape son retard et devienne l’une des premières nations européennes en termes de télétravailleurs.

Bien équiper ses salariés itinérants.

La mobilité passe par un bon matériel, un bon réseau internet et des applications efficaces. Il est inimaginable qu’une connexion soit coupée en pleine visioconférence avec des clients décisifs ou des investisseurs ! Cela suppose de bien équiper ses salariés itinérants en prenant en compte certains détails. L’outil indispensable pour favoriser la mobilité au sein de son entreprise demeure le Smartphone. Devenu de véritables mini-ordinateurs, ces téléphones « à tout faire » sont idéaux pour lire des e-mails, consulter un agenda, lire et transférer des documents et, bien sûr, appeler des clients. Préférez un téléphone ayant une bonne prise en main et un clavier non-tactile si votre salarié ou vous-même devez envoyer beaucoup d’e-mails. Favorisez des portables ayant une puissante autonomie, le wifi, une connexion en 4G et au minimum 1 Go de mémoire. En ce qui concerne les outils informatiques, là encore le choix sera cornélien. Que choisir entre une tablette, un PC portable, un netbook ? L’ordinateur portable reste un outil incontournable surtout si vous travaillez avec des logiciels imposants (PAO, logiciels de graphisme, logiciel CRM…). Les netbooks et les tablettes constituent un bon compromis entre le PC portable et le Smartphone. Réservez-les pour les déplacements, car leur écran est assez large, léger et de petite taille (A5), et le prix reste moins élevé que celui d’un ordinateur portable (400 euros environ).

Favoriser l’utilisation de logiciels de travail.

Côté software, des logiciels de partage collaboratif permettent aux employés de continuer à travailler, échanger, gérer les projets où qu’ils se trouvent et en temps réel. Google Drive, Lucane, Open Goo, Feng Office sont des logiciels de partage en ligne permettant la gestion de documents, de projets, d’e-mails, de calendrier partagé. Des tchat et autres fonctionnalités viennent compléter certaines de ces plateformes pour faciliter la communication en direct. Genius Scan +, +Droid Scan Lite, CamScanner sont quant à elles des applications mobiles servant à scanner des fichiers ou des dossiers directement sur votre téléphone, que vous pourrez ensuite envoyer par mail, où que vous soyez. La dématérialisation des données grâce à l’utilisation d’outils en mode « Cloud » suscite de nombreux avantages : la sauvegarde des données se fait au même endroit, sur l’ensemble des supports possibles (PC, tablettes, smartphones). Les données sont sécurisées et accessibles par de nombreux utilisateurs en simultané et en temps réel à partir d’une simple connexion internet.

Un entrepreneur qui aime sortir de sa zone de confort

Expert en web-marketing, Nicolas Goldstein a tenté l’aventure entrepreneuriale à l’étranger. Il a fondé le premier incubateur de start-up spécialisé dans les nouvelles technologies à l’île Maurice. Portrait d’un serial entrepreneur qui ose sortir de sa zone de confort.

Nicolas Goldstein, 38 ans et serial entrepreneur du marketing online, n’est pas de ceux qui se reposent sur ses acquis : « Dans la vie il faut savoir prendre des risques et sortir de sa zone de confort. ». Et de poursuivre : « Fort de cet état d’esprit, fin 2015, nous avons pris une décision en famille et nous sommes venus avec quatre valises à Île Maurice pour nous y installer. »

Sauter le pas

Sa nouvelle aventure entrepreneuriale se prénomme Mauritius Startup Incubator. L’idée est de proposer aux start-uppers locaux le service suivant : leur offrir tous les outils de démarrage dans le domaine des nouvelles technologies. Ceci, dans un pays qui selon Nicolas Goldstein, dispose de tous les atouts pour séduire des porteurs de projets internationaux à la tête bien faites et aux concepts disruptifs. Notamment l’ile Maurice représente « the place to be » pour implanter un projet dont les parts de marchés peuvent être l’Afrique, l’Asie et l’Europe.

Il précise : « L’île Maurice ne cesse de se réinventer. Le pays tire parti de sa position stratégique au carrefour de l’Afrique, de l’Asie et de l’Australie. D’après le groupe de la Banque Africaine de Développement, les perspectives économiques de ce pays devraient atteindre 3.6% en 2016 grâce à une augmentation de l’investissement intérieur et à un raffermissement de la demande extérieure. »

« Niaque entrepreneuriale »

Cette niaque et ce tropisme sur le business international ne viennent pas de nulle part. Spécialiste du web-marketing, Nicolas Goldstein fonde en 2004 la market place leader dans l’externalisation de services, www.offshore-developpement.com. Cette première société lui a notamment permis de développer une grande partie de son réseau en France et à l’étranger. Intéressé par les nouvelles formes financement, il crée en 2007 Capital Risqueur TV, une webtv spécialisée dans le financement participatif pour entrepreneur. Toujours assoiffé de nouvelles aventures, en 2011 il se lance dans le business des objets connectés.

Mais aussi stimulants et créatifs que soient tous ces projets, les mener à bien demande une certaine dose de persévérance et de rigueur selon le digital entrepreneur : « Je rencontre de nombreuses personnes qui ont des idées, mais ce n’est pas suffisant, il faut aller au fond des choses pour réussir son projet entrepreneurial. La vie d’un entrepreneur est un long chemin ponctué de bon et mauvais moment. Il faut surtout être patient et persévérant. Qui plus est, dans un pays où les cultures sont différentes. »

S’adapter et être opérationnel

S’adapter. Voilà un prérequis pour monter une société dans un pays étranger. Grâce à son expertise pointue autour du web-marketing et de la communication online, Nicolas Goldstein a su être opérationnel rapidement. Aujourd’hui, l’équipe de Mauritius Startup Incubator compte trois collaborateurs : lui-même, une personne en charge du digital et une secrétaire de direction. Après avoir autofinancé sa société, son fondateur espère passer à une nouvelle étape de développement dans les mois qui viennent. Il recherche en ce moment un partenaire financier stratégique dans cette perspective.

« L’entrepreneuriat représente le fait de se lancer en fonction d’une idée et de savoir passer de l’idée à l’action et être opérationnel », conclut-il. Un état d’esprit qui sied parfaitement à cet entrepreneur globe-trotter !

Comment un site e-commerce peut profiter de l’euro 2016 ?

La coupe d’Europe de football 2016 qui se tient en France est l’occasion pour les sites e-commerce de lancer une campagne de communication exceptionnelle. Celle-ci leur permettra d’en tirer certains bénéfices, que ce soit durant l’événement ou à plus long terme. Comment un site e-commerce peut-il profiter de cet événement sportif l’euro 2016 ?

Les actions de communication à mettre en œuvre

Différentes actions de communication Euro 2016 peuvent être mises en œuvre. Cependant, toutes les actions de communications pouvant profiter aux boutiques en ligne tournent autour d’une offre spéciale Euro 2016. Cette offre peut prendre plusieurs formes mais devra toujours être en lien avec le football ou la compétition pour être efficace.

Commercialisation d’un produit ou d’un service spécial

La proposition d’un produit en lien avec la compétition de football qui prendra place en France à partir du 10 juin constitue le premier type d’offre spéciale Euro 2016. Le produit ainsi commercialisé peut déjà appartenir à l’offre existante si un lien existe avec la compétition, il peut également s’agir d’un produit spécial créé pour l’occasion. Le second cas de figure étant plus attirant pour le client du fait de son caractère exceptionnel et de la durée limitée de l’offre. Si au premier abord le lien entre l’offre du commerçant en ligne et l’Euro 2016 n’est pas évident, avec un peu d’imagination un rapport entre les deux peut souvent être mis en évidence. A titre d’exemple, le site e-commerce « Animalerie-Chien » qui ne proposait a priori aucuns produits en rapport avec le football a su développer, pour la coupe du monde de 2014, une gamme de maillots de football pour animaux.

Réductions

Il arrive toutefois que l’offre de l’entreprise ne se prête vraiment pas à la commercialisation d’un produit ou d’un service spécial Euro 2016. Dans ce cas, l’offre Euro 2016 pourra prendre d’autres visages. Le site pourra, par exemple, proposer des réductions, offrir les frais de port ou tout simplement offrir des codes promotionnels pour fêter le lancement de l’Euro, les victoires de l’équipe de France…

Communication par le visuel

En dehors de l’offre en elle-même, pour profiter de l’Euro 2016, les sites doivent développer une communication visuelle avec des signes forts pour attirer les clients. Un logo aux couleurs de la France ou encore une page d’accueil spécialement conçue autour du thème Euro 2016 permettront d’atteindre cet objectif.

Quels bénéfices d’une communication autour de l’Euro 2016 ?

La dimension festive de l’Euro 2016 et la période où cette compétition prend place font de l’événement un des plus importants de l’année sur le plan commercial, au même titre que des fêtes plus traditionnelles comme la Saint-Valentin ou encore la fête des mères/pères.

Ainsi, grâce aux campagnes de communications des sites e-commerce et des offres spéciales Euro 2016 qui en découlent, les e-commerçants peuvent tirer de nombreux bénéfices de la compétition sportive. Concrètement, les sites profitent de l’Euro 2016 en attirant de nouveaux clients grâce à leurs offres exceptionnelles, en gagnant en notoriété, en augmentant leurs ventes sur la période de promotion, en créant du lien avec leur clientèle…

L’entrepreneur qui a créé une cave à vins virtuelle, Stéphane Deubel

Stéphane Deubel, 45 ans, est à la tête de Cavacave, une start-up qui permet à ses clients d’accéder à des vins d’exception depuis les plus belles caves de particuliers.

Diplômé d’études supérieures de commerce (Novancia business school) à 24 ans, cet entrepreneur possède un parcours relativement atypique. Alors qu’il travaille à la Maison du test depuis la sortie de ses études, il y met un terme et s’expatrie à Montréal en 1997 pour suivre femme et enfant. à 27 ans, il développe sa première idée entrepreneuriale. « J’ai toujours eu envie de créer un business » précise-t-il. « à l’époque, je voulais créer une société qui proposait le financement d’une voiture grâce à de la publicité. » L’idée de la société Stickoto est néanmoins vite abandonnée faute de permis de travail et à cause des conditions administratives requises pour son développement. Un an plus tard, il décroche un travail dans l’agence Cameleon à Montréal où il développe un réseau d’affichage national. Toujours plein de projets en tête, Stéphane Deubel a alors l’idée de monter une agence web qui utiliserait les systèmes infrarouges des capteurs dans les magasins et les restaurants pour fournir au client, entre autres, par enregistrement, des cartes de promotion. Le projet avorte car l’entrepreneur ne maîtrise pas la technologie.

Il part habiter aux Pays-Bas où il effectue une partie de sa carrière tout en réfléchissant à d’autres projets entrepreneuriaux. En 2008, il devient directeur du marketing d’un groupe néerlandais, Compare Group, où il gère l’ensemble des actions de communication. En 2009, il lance la branche française, comparer.fr qu’il amène à la rentabilité fin 2012.

Fort de ces années d’expériences internationales, il rentre en France et il décide de développer Cavacave.com, site édité par la société qu’il a créée avec son associé, Wine Project S.A.S en juin 2013. Partant du constat que les plus belles bouteilles sont cachées dans les caves des particuliers, son ambition est de créer la plus grande cave virtuelle au sein de laquelle les transactions sont facilitées. L’entreprise se destine aux amateurs de vin avérés ou en devenir. Selon Stéphane Deubel, il s’agit de « créer la plus grande cave mutualisée de particuliers au sein de laquelle les transactions, acheminements, échanges et apprentissages sont facilités. »

Le pari semble réussi dès le départ pour l’entrepreneur. « La cible a réagi très positivement au service » détaille-t-il. Les messages d’encouragement des utilisateurs se succèdent ainsi que la publication des premières annonces. Avec les Français, les principaux clients viennent des Pays-Bas, de Russie, de Hong Kong, d’Angleterre, d’Espagne et de Canada. Après une année de service freemium, la société connaît alors une belle croissance. Stéphane Deubel ne cache pas non plus son envie de recruter. « 5 personnes travaillent chez Cavacave à temps plein » explique-t-il. « L’objectif est de tripler les effectifs dans les 3 prochaines années. » La ligne de conduite semble toute tracée pour l’entrepreneur, qui a réussi à combiner ses expertises web et sa passion pour le vin dans le but de la partager au plus grand nombre.

Un entrepreneur avocat qui prend soin des entreprises de croissance et innovantes

Olivier Sanviti, fondateur d’Aston société d’avocats, accompagne juridiquement la croissance des acteurs de l’innovation en France et à l’international. Portrait d’un entrepreneur au rendez-vous du monde.

Bien plus qu’un métier, une passion. Voilà comment Olivier Sanviti résume son activité d’avocat entrepreneur. Après des études poussées en droit privée, business et international, entrecoupées d’un passage à l’ESCP Europe, il exerce en tant qu’homme de loi au sein de plusieurs structures, avant de lancer Aston société d’avocats, son propre cabinet en 2012. « Passionné par tout ce qui touche à l’innovation en général, l’idée de cette structure était d’accompagner juridiquement la croissance des entreprises gravitant autour de cette sphère. Ayant déjà travaillé avec ce type de clientèle par le passé, je me suis dit que c’était le bon moment pour lancer un cabinet privilégiant l’agilité et le sur-mesure », explique-t-il.

Aider les entreprises innovantes

Concrètement, Aston accompagne le développement des entreprises innovantes dans leur structuration juridique, sociale et financière. La société gère également les litiges et contentieux potentiels que toute structure peut rencontrer au gré de son chemin. Sous le statut de société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL), aujourd’hui le cabinet compte 15 collaborateurs (dont 13 avocats). En 2015, celle-ci a enregistré un chiffre d’affaires d’environ 2 millions d’euros. « L’entreprise est en croissance actuellement et c’est une bonne nouvelle, commente Olivier Sanviti, enthousiaste. Nous espérons continuer sur cette lancée, mais je tiens à ce qu’Aston reste un cabinet à taille humaine. Le rapport entre efficacité au travail et plaisir est un équilibre à préserver. Et puis je souhaite préserver un contact direct et convivial entre tous les collaborateurs et avec nos clients. »

Démarrage difficile

Mais l’entrepreneur concède que le démarrage n’a pas été simple. Pour lancer cette activité, le besoin en financement est important. Il l’oblige à emprunter à la banque à côté de ses fonds personnels. « Et puis après, on entre dans une période où il faut accompagner la croissance du cabinet et gérer le BFR, ce qui n’est pas si évident que ça en réalité. Durant les six premiers mois, je ne me suis pas rémunéré. », se remémore Olivier Sanviti.

Pour lui la clef pour surmonter les vicissitudes de l’entrepreneuriat est de « bien se connaître professionnellement pour ne pas se disperser. Il faut comprendre que l’on ne peut pas tout maîtriser, le droit se complexifiant de jour en jour, nos clients recherchent des avocats très spécialisés avec une vraie vision « business ». Il est nécessaire aussi de définir une direction claire de ce que l’on veut faire. L’ADN et l’image d’Aston société d’avocats sont clairs : une équipe pluridisciplinaire, resserrée, réactive, au service de la croissance, notamment à l’international, et de l’innovation. »

Devoir de pédagogie

Enfin, le cabinet organise chaque mois des petits déjeuners avec des entrepreneurs. L’occasion de partager les connaissances et de dispenser des mini-formations autour des aspects juridiques et sociaux d’une entreprise (le management package, la levée de fonds, la protection de la propriété intellectuelle… etc). Et Olivier Sanviti de conclure : « J’ai voulu mettre ces séances en place parce que je pense qu’en tant qu’expert juridique, j’ai un devoir de pédagogie sur ce domaine envers les dirigeants et leurs équipes. Notamment les start-ups innovantes qui, bien souvent, pataugent dans la complexité du droit des sociétés. Cela peut décourager au début et parfois brider leur créativité. Les aider est mon cœur de métier. »