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Attention aux arnaques !

On pense que ça n’arrive qu’aux autres… Et pourtant ! Retour sur « l’arnaque au faux patron ». 

En trois ans,  »  »  a fait des ravages ! la police aurait décelé 500 tentatives de fraudes. Certaines ont réussi, de justesse à repousser ces attaques, c’est le cas notamment d’Areva, Quick, Nestlé, ou Michelin. L’Elysée a aussi été une des cibles: mais son service comptable a finalement déjoué l’escroquerie… Mais, toutes les entreprises n’ont pas eu cette chance comme cette entreprise de bois bretonne, qui a transféré 14 millions d’euros sur des comptes en Chine, sous la contrainte d’un présumé patron.

Le procédé

La tactique adoptée, est d’attaquer tout en restant à l’autre bout du monde. Le développement de la technologie de l’information et de la communication est leur plus grand atout. Ces escrocs sont très bien préparés ! Grâce à internet, ils récupèrent toutes les informations nécessaires sur les coutumes, l’organisation, de la société ciblée. « De plus, ils utilisent également les vidéos de présentation des chefs d’entreprise, afin d’apprendre à parler « comme le patron », ils assimilent jusqu’à ses tics de langage. » expliquait le commissaire Souvira, de l‘Office Central de Répression de la Grande Délinquance Financière (OCRGDF)

Ils savent également jouer sur les ressorts sentimentaux, auprès de leur victime. Ils passent de la flatterie à la menace à peine masquée.

Ensuite, pour faire disparaître l’argent ils ouvrent des comptes en Asie ou en Chine. Le gang profite ainsi du décalage horaire de 8 heures, pour transiter l’argent sur d’autres comptes. Le temps que les victimes réalisent l’arnaque, il est trop tard…

Au final, les malfaiteurs prennent peu de risques car il suffit d’un téléphone et d’un ordinateur.

Société PBM Import Pacé : le coup de fil à 14 millions d’euros

En janvier 2013, le gang de « l’arnaque au faux patron» avait pris pour cible le comptable de la société PBM Import à Pacé.

A midi, les bureaux presque vides, il reçoit un coup de fil de quelqu’un qui se présente comme l’un des principaux dirigeants de l’entreprise. Il demande 14 millions d’euros pour acheter des matériaux. « Il faut faire un virement de 14 millions d’euros, explique-t-il, pour acheter des matériaux. Il faut aller vite pour être sûr de conclure une bonne affaire ». Une somme courante dans l’entreprise de l’entreprise de bois bretonne.

L’interlocuteur connaissait bien les habitudes d’achat de PBM Import. Et donc, « comme d’habitude », le comptable reçoit par la suite, un mail, portant effectivement le nom d’un des dirigeants, confirmant l’ordre de virement. Le comptable pense alors avoir toutes les garanties. Il appelle la banque pour exécuter le virement sur un compte à l’étranger.

PBM Import s’est rendu compte assez rapidement que le virement n’avait pas été commandé par la direction. Mais il était déjà trop tard, quelques minutes après le transfert des fonds en Israël, l’argent a été dispatché sur plusieurs comptes dans le monde entier pour brouiller les pistes.

5 questions pour tout savoir sur les coffres-forts numériques

Face aux nombreuses possibilités de problèmes informatiques et au risque de vol de matériel, les professionnels ont tout intérêt à sécuriser leurs documents professionnels dans un coffre-fort numérique.

Le coffre-fort numérique : qu’est-ce que c’est ?

Depuis quelques années se développe de plus en plus dans les entreprises le réflexe de la conservation numérique des documents. Problème : les ordinateurs professionnels ne sont pas à l’abri de soucis informatiques tels que la perte des données ou la contamination du système par un virus par exemple. Les risques de vol du matériel informatique ou encore de sinistres ne sont pas à négliger non plus. Les conséquences peuvent en être très préjudiciables pour le professionnel. Imaginez le cas d’un docteur perdant l’intégralité de son fichier de patients suite au vol de son ordinateur ou d’un professionnel voyant toutes ses factures partir en fumée lors d’un incendie dans ses locaux… On voit bien ici qu’il est essentiel de trouver des solutions externalisées de sauvegarde des informations et documents.

Quels documents sauvegarder en priorité ?

Dans le cadre d’une entreprise, de très nombreux documents doivent impérativement être conservés et sauvegardés. C’est le cas de tous les papiers liés aux banques et aux assurances ainsi qu’aux documents administratifs tels que les bulletins de salaires, les contrats et factures, les papiers officiels, quittance de loyer… à savoir tout de même : les documents conservés dans le coffre-fort numérique n’ont pas la même valeur juridique que les originaux.

Comment choisir son prestataire ?

Il existe beaucoup de plateformes qui proposent un service de coffre-fort numérique. Parmi ces différents acteurs, le professionnel se doit de choisir une solution sécurisée, auprès d’un prestataire de confiance et reconnu. Quelques critères permettent de différencier les solutions : l’ergonomie, la diversité des formats acceptés, la présence d’un outil de recherche pour retrouver facilement les documents ou encore le mécanisme de dépôts des documents. Le prix de la solution sera bien entendu un critère important de choix.

A qui s’adresser ?

Pour être conseillé sur le type de solution à choisir pour sécuriser ses documents numériques, le professionnel peut s’adresser à son expert-comptable. L’entrepreneur peut également s’entretenir avec son banquier qui le guidera vers des solutions de stockage personnel sécurisées dans le cadre du service de banque à distance, comme le propose le CIC par exemple.

Quels sont ses avantages ?

Opter pour un coffre-fort numérique intégré à une solution de banque à distance apporte de nombreux avantages. Le service est modulable et sans limite de taille de stockage. Il suffit que le client adapte la capacité de stockage à ses besoins qui évoluent. Autre point fort : le professionnel peut classer et réorganiser à l’envie ses documents dans l’espace de stockage. Il peut accéder quand il le souhaite à ses documents, les visualiser ou les imprimer, simplement à partir d’un ordinateur connecté à Internet, où qu’il se trouve dans le monde ! Enfin, les documents sont garantis confidentiels et accessibles uniquement au client qui saisit son code secret d’accès à son espace de banque à distance.

Délocalisez … en province !

De nombreux franciliens réfléchissent à partir s’installer en Province. La création et la reprise d’entreprise est une voie que certains d’entre eux explorent pour choisir librement là où ils vivront demain. Exemples et conseils pour réussir sa création et son installation.

La Silicon Valley serait-elle la capitale planétaire de l’entrepreneuriat sans le soleil californien et sans le Pacifique ? Probablement pas. Entreprendre c’est avoir la liberté de faire des choix et c’est en particulier choisir là où l’on souhaite s’installer, vivre et travailler. En France aussi, de nombreuses régions proposent une belle qualité de vie, des opportunités intéressantes et même des aides à l’installation… Si vous réfléchissez à créer ou à reprendre une entreprise, n’hésitez pas à regarder ailleurs qu’à Paris !

Des exemples d’aventures qui ont marché… partout en France

En Province, on connaît bien sûr Airbus (Toulouse), Casino (Saint Etienne), Lactalis (Laval), CMA CGM ou encore Eurocopter (Marseille)… mais ce sont surtout les PME, traditionnelles ou innovantes, qui font le tissu économique régional. CDiscount.com, le premier site d’e-commerce en France est ainsi né à Bordeaux. GIFI, l’un des leaders européens de la distribution discount se développe depuis Villeneuve sur Lot. Léa Nature, le leader des cosmétiques bio, a carrément déménagé de Paris à la Rochelle pour prendre son envol dans les années 90 ! N’ayez pas peur : votre entreprise peut se développer partout. En particulier là où vous êtes « bien », c’est-à-dire là où vous voulez vivre !

Un choix rendu plus libre par le TGV et les technologies !

Aujourd’hui de nombreuses barrières sont tombées. Il est possible de vendre ses produits et ses services partout en France et dans le monde depuis n’importe quelle ville et n’importe quel village. L’effet TGV a eu (presque) raison des distances qui nous séparent. Internet permet aujourd’hui de travailler en réseau, avec des fournisseurs chinois, un graphiste dans le Nord de la France et des clients aux états-Unis… qui se moquent bien de savoir où se trouvent vos bureaux ! 

L’exemple de Brieuc Pernes est parlant. Fou de voile et d’océan, il plaque la région parisienne et la boutique d’instruments et d’accessoires de musique qu’il gère en banlieue parisienne pour s’installer à Royan. C’est là qu’il passe au commerce en ligne, en créant différents sites spécialisés en vente d’instruments de musique. Sa société, MProshop.com réalise près de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires cette année et se développe sur d’autres niches ! Son exemple n’est pas isolé. D’autres ex-parisiens ont créé leur business en province. Le site d’accessoires pour enfants mes-habits-cheris.com a été lancé par Stéphanie Guinet lors de son installation à Marseille en 2003… avec succès ! Si elle avoue s’être lancée dans l’aventure parce qu’elle ne trouvait pas de job dans son ancien domaine, elle ne semble pas regretter son installation dans le sud une seule seconde.

Des avantages réels à aller voir ailleurs !

Se lancer en province, c’est aussi mettre certains atouts de son côté. Les prix de l’immobilier sont un point fort. Les loyers d’un bureau ou d’un local d’activité (stockage, commerce) peuvent être jusqu’à 5 fois moins importants en province qu’en région parisienne… même dans une grande ville comme Lyon ou Marseille ! Si vous recrutez, les salaires y sont aussi moins élevés en moyenne qu’en Île-de-France. Selon les fonctions, l’économie réalisée varie de 3 à 15 % à compétence égale. Et ces économies se répercutent sur de nombreux postes de coûts chez vos fournisseurs ! On peut donc « délocaliser » en France ! Brieuc Pernes souligne d’autres avantages à tenir son business depuis Royan. « Je suis nettement plus considéré par mon banquier que je ne l’étais en région parisienne ! ». Un autre atout de poids quand il s’agit d’obtenir des financements… 

S’implanter dans une grande ville, une ville moyenne ou… à la campagne ?

Bien sûr, tous les business ne sont pas facilement « déménageables » ! Les métiers des médias, l’expertise financière et le consulting restent encore très parisiens… et fonctionnent beaucoup sur un réseau qu’il faut entretenir quotidiennement. Malgré tout, certains acteurs émergent en régions dans des secteurs réputés « parisiens » comme l’édition. Harmonia Mundi, le célèbre label musical de musique classique en est l’exemple. Née à Paris dans les années 50, l’entreprise déménage en province dans les années 60 où elle poursuit son développement.

Elle réalise aujourd’hui environ 60 millions d’euros de chiffre d’affaires depuis son siège social, un véritable mas provençal à côté d’Arles. Si vous misez sur la demande locale, une étude de marché approfondie s’impose. La demande en sushis n’est pas la même à Paris qu’à Tulle ! Dans les réseaux de commerce, il peut être conseillé de se rapprocher de réseaux de franchise. Aujourd’hui, 85 % des ouvertures de ces enseignes se font en province… dans des grandes villes, mais aussi à la campagne ! Si vous recrutez, il vous faut connaître précisément vos besoins car certaines compétences peuvent être difficiles à trouver en province, notamment certains profils techniques (informatique, ingénierie…). Pensez-y à l’avance avant de vous installer !

Des régions particulièrement accueillantes pour vos projets !

Les porteurs de projets sont particulièrement bien accueillis en région. Des structures d’accueil leurs sont souvent dédiées qu’il s’agisse des agences de développement économique, des CCI, de la collectivité territoriale ou d’associations locales. Dans certains cas, un accompagnement sur-mesure sera proposé, voire des aides financières ou matérielles (locaux, matériels informatiques…). Il est vivement conseillé de les contacter pour leur présenter votre projet ! Un bon exemple avec le Conseil Général de la Lozère qui propose de très nombreux dispositifs aux entrepreneurs et aux repreneurs. Une aide à l’accueil (allant jusqu’à 2 000 €) est proposée dès l’étude de votre projet pour financer vos frais et votre emménagement. Bonne installation !

Article par Antoine Colson | Organisateur de Provemploi, le salon pour vivre et travailler en province

Le business model des start-up est-il scalable ?

Le business model des start-up est-il scalable ? C’est la question récurrente que se posent les investisseurs avant de se décider à investir dans une start-up. En traduisant dans notre langage économique, la question est de savoir si une jeune entreprise est capable de passer du stade artisanal au stade industriel !

Business model

Pourquoi un tel intérêt? Et bien parce que cela justifie pleinement l’investissement qui va permettre ce changement de dimension (d’échelle) en augmentant considérablement les revenus.
La question annexe est de vérifier la rentabilité du business model en fonction de la croissance de l’activité de l’entreprise. Car, générer un chiffre d’affaires élevé avec une faible rentabilité, cela n’attire que très rarement les investisseurs !

L’enjeu de cette « scalability » est donc de bien comprendre comment le niveau d’activité d’une start-up peut arriver en 2 ou 3 ans à des multiples de 10, 20 ou d’avantage tout en confortant sa rentabilité. Cela va dépendre essentiellement du type d’activité que va exercer l’entreprise. Le business model d’un prestataire de service est bien évidemment différent de celui d’un éditeur software ou d’une plateforme en ligne.

Parmi les nombreux modèles économiques existant, celui des plateformes en ligne est le plus valorisé sur le marché car il a la particularité de fournir un environnement technologique dans lequel des tiers utilisateurs produisent le contenu (Meetic, Facebook, etc.), ce qui limite considérablement les charges internes.

Indicateurs

Les indicateurs sur lesquels il faudra être particulièrement vigilant sont côté clients, le taux de satisfaction, la récurrence des achats, le buzz et l’adoption virale, côté marketing & communication, la rentabilité des outils d’acquisition et de fidélisation, côté organisation, l’efficacité des processus métiers et supports, et enfin, côté financier le rapport coûts fixes-coûts variables qui doit être le plus faible possible.

La finalité d’avoir un business model « scalable », bien plus que séduire les investisseurs, est d’acquérir un fort avantage concurrentiel qui va constituer une barrière difficile à franchir pour les concurrents actuels ou futurs.

Recruter des jeunes : mettre fin aux blocages

Lever les freins au recrutement des jeunes : c’est le pari de la CGPME Paris Ile-de-France et de ses partenaires. Trop souvent les PME repoussent une embauche, faute de temps ou de bons contacts. La solution passe donc par un accompagnement de proximité, pour faciliter, fluidifier et finalement réussir la procédure de recrutement.

Ouvrir les PME aux jeunes

Les chiffres sont là, rappelés régulièrement. Le taux de chômage des jeunes reste élevé en France. Plus de 22 % des 15-24 ans sont tenus en marge du marché du travail. Chaque année, 120 000 jeunes sans diplôme sortent du système scolaire. Il existe pourtant des besoins de main d’œuvre. L’enquête menée par Pôle Emploi en 2012 sur les besoins de main d’œuvre prévoit une augmentation des projets de recrutement pour l’année. En Ile-de-France, cela représente près de 290 000 emplois nouveaux à pourvoir. L’ensemble des activités de services concentrent plus de 75 % des intentions avec 20 % des projets (contre 22 % en 2011), les services scientifiques et techniques constituent le principal pôle de recrutement ; autre secteur dynamique, celui de l’information-communication avec 11 % des projets. Alors où sont les blocages ? Recruter comporte toujours des risques pour les TPE et PME. La même enquête mettait en avant le fait que 36,5 % des projets de recrutement sont jugés difficiles par les employeurs. Où trouver le bon candidat ? Quel contrat choisir ? De quel type d’aide peut-on bénéficier ?

La clef : le contrat de professionnalisation

La CGPME Ile-de-France a choisi de valoriser l’alternance, parce que cette solution assure tant de développer les compétences du salarié que de couvrir les besoins d’une entreprise. Le contrat alterne des périodes d’enseignement général, technologique et professionnel et des périodes de travail en entreprise dans une activité en rapport avec la qualification visée.

Le jeune acquiert une véritable expérience professionnelle et a plus de chance d’obtenir un emploi durable. L’entreprise quant à elle comble un besoin bien précis, anticipe le départ d’un salarié senior ou assure l’intégration de nouvelles compétences. Soutenue par ses partenaires en Ile-de-France – la Préfecture, AGEFOS PME, Pôle Emploi et AGEFIPH – la CGPME Ile-de-France a lancé depuis deux ans déjà une grande campagne de sensibilisation des PME avec pour objectif, la signature de contrats de professionnalisation.

Les Développeurs de l’alternance, facilitateurs d’embauche

La CGPME Paris Ile-de-France va à la rencontre des entreprises, grâce à son réseau de Développeurs de l’alternance. 

1re étape : diagnostic des besoins de l’entreprise

Les Développeurs de l’alternance proposent un rendez-vous avec les dirigeants pour faire le point sur leur besoin en matière de ressources humaines. Cette rencontre est une prise de recul sur les compétences disponibles dans l’entreprise, leur évolution et les recrutements potentiels. Le Développeur présente également les différents contrats aidés : contrat de professionnalisation, contrat de génération, emploi d’avenir… et des démarches que l’entreprise devra entreprendre pour embaucher.
c de + 700 diagnostics réalisés en 2012

2e étape : optimiser le réseau emploi des entreprises

Pour une entreprise qui veut recruter, le Développeur alternance est le contact pivot qui lui permet d’accélérer et réussir son embauche. Il l’oriente vers les acteurs de l’emploi qui peuvent lui être utiles : vers qui se tourner pour bénéficier d’une aide ? Comment trouver un centre de formation adéquat ? Où trouver un jeune motivé ? Le développeur veille à ce que les difficultés habituelles du chef d’entreprise soient résolues rapidement, en donnant plus de souplesse à l’embauche.

3e étape : retour d’expérience

Rien ne vaut les conseils entre pairs. C’est un des principes qui anime le réseau de chefs d’entreprise de la CGPME Paris Ile-de-France. Les PME disposent donc d’un guide mettant en avant les bonnes pratiques et soulignant les écueils à éviter, en se basant sur le témoignage de dirigeants.

La Fing et le projet MesInfos

On parle beaucoup du concept de VRM mais la mise en place concrète d’un tel outil pour les individus reste compliquée.

Pour rappel (voir les fondements du VRM ici), l’idée première d’un outil VRM est de rendre le contrôle aux individus, et notamment le contrôle sur leurs données. Les individus doivent pouvoir récupérer et exploiter leurs données personnelles ainsi que les données qu’ils ont générées auprès d’organisations (marques, administrations…). Un outil VRM ne doit pas être exclusif et doit permettre la création de nouvelles applications sur ces données, au service de l’individu.

Les projets VRM à l’étranger

Dans plusieurs pays, des initiatives VRM émergent, souvent soutenues par les gouvernements : le projet Midata au Royaume-Uni, et l’initiative « Smart Disclosure » aux Etats-Unis.

Le projet Midata, appuyé par le gouvernement britannique (Department for Business, Innovation and Skills) a été mis en place en partenariat avec 20 grandes entreprises (du secteur bancaire, télécom, énergie…). Les entreprises participantes s’engagent à rendre aux individus les données personnelles et transactionnelles les concernant, dans un format lisible. Le projet Midata encourage aussi les entreprises à développer des services et des applications innovantes au service des consommateurs pour interpréter leurs données, leur permettant de faire de meilleurs choix de consommation.

L’initiative Smart Disclosure aux Etats-Unis a donné naissance aux Green button, Blue button et Purple button. En un clic, les individus peuvent ainsi de télécharger leurs données dans les secteurs de l’énergie, de la santé ou de la formation. De là, un nouvel écosystème d’applications pour exploiter ces données va émerger.

Et en France ?

C’est la Fing (Fondation Internet Nouvelle Génération) qui joue le rôle de fédérateur sur le sujet du VRM au travers du projet MesInfos. Un an de travaux et de réflexion (voir Le cahier d’exploration) ont abouti sur la mise en place d’une expérimentation grandeur nature. Une quinzaine de partenaires (AXA, Google, Orange, les Mousquetaires, la Société Générale…) vont rendre à un panel de 300 utilisateurs leurs données personnelles. Le tout sera coordonné grâce à CozyCloud, une plateforme personnelle de données sécurisée. Une communauté de développeurs est mobilisée pour créer des applications sur ces données.

L’expérimentation commencera en septembre 2013 pour une durée de 6 mois. L’objectif étant de valider des hypothèses et de mieux apprécier le potentiel et les risques d’un tel outil.

On attend avec impatience les résultats de cette expérimentation. Néanmoins, l’engagement des partenaires, start-up et innovateurs dans une telle initiative démontre une profonde volonté de changer les choses et de mettre un terme à la crise de confiance que nous vivons aujourd’hui.

Le mouvement est en marche, vers une nouvelle relation client, vers une utilisation des données « fair » qui profite à tous.

Parce que le roi de la productivité sait s’organiser !

Votre bureau manque d’espace, de rangement et surtout d’organisation ? Pas besoin d’être un expert en la matière pour rendre son bureau beaucoup plus convivial ! Ali Ouled, expert en Rangitude (rangement et optimisation d’espace) vous livre quelques petites astuces à reproduire très facilement dans votre bureau. En un rien de temps, votre bureau sera propre et fonctionnel pour les nouvelles missions de la rentrée !

Désencombrez votre bureau des papiers et dossiers qui traînent.

Ces tonnes de papiers qui envahissent notre bureau et dont on ne sait pas quoi faire… Faut-il les jeter ? Les renvoyer ? Les conserver ? Pour s’y retrouver, le plus simple est d’opter pour des boites à archives. Organisées avec des dossiers qu’il ne reste plus qu’à renommer (impôts, factures…), elles sont indispensables pour une bonne organisation de votre bureau. Alors maintenant, dès la réception d’un courrier, on le lit, on le traite et si une partie est à renvoyer on la prépare dans la minute pour ne pas laisser traîner, et une fois fini, on range le courrier dans le dossier qui lui est dédié.

L’astuce pour ne plus se prendre les pieds dans les câbles !

L’ordinateur (pour peu qu’il n’y en ai qu’un), l’imprimante, le téléphone, les chargeurs, la box internet… On ne saurait compter tous les fils qui traînent sous son bureau ! Pour éviter que vos pieds ne s’emmêlent constamment dans ces sacs de nœuds, optez pour des boites design où se trouveront rangées vos multiprises ! Simples, fonctionnelles et design, ces boites feront de votre bureau, un espace propre et épuré.

Gardez à portée de mains vos câbles avant qu’ils ne vous fassent la malle !

Qui ne s’est jamais « amusé », le matin en arrivant au travail, à ramasser ses câbles (écran externe, câble secteur, USB, enceintes…) pour les brancher à son ordinateur ? Une vraie perte de temps qui pourrait trouver solution avec des pastilles collées au bord du bureau. Les câbles passant dans leurs clips, se retrouveront coincés lorsque vous déciderez de les débrancher. Plus d’évasion possible désormais !

Agrémentez votre bureau de boites de rangement, de tiroirs et maximisez l’espace.

Le stylo qui n’a plus d’encre, l’agrafeuse qui laisse échapper sa dernière agrafe, la souris qui a besoin de nouvelles piles… autant d’imprévus qu’il faut savoir gérer avec un bon stock de matériel. Seulement, on passe toujours de précieuses minutes à chercher ce dont on a besoin dans différentes boites éparpillées partout dans le bureau ou…dans celui du collègue ! Choisissez d’installer sur votre bureau une boite de rangement à tiroirs qui vous permettra de stocker tous les produits en trop dont vous aurez besoin plus tard.

Avoir toujours un stylo à portée de main, et si possible… qui fonctionne !

C’est simple, et pourtant on n’y pense pas toujours ! Il suffit qu’un client appelle et nous donne un numéro, une adresse, pour vite se rendre compte que LE stylo qui marche est juste…introuvable ! Organisez-vous et jetez tous les stylos qui ne fonctionnent plus au profit de beaux stylos tout neufs rassemblés dans un petit pot. Le mieux serait d’avoir un bloc-notes à portée de main pour éviter les nombreux gribouillages sur n’importe quel papier qui traine.

Maintenant, plus de raison pour que votre bureau soit un vrai champ de bataille ! Adoptez la Rangitude et faites de votre espace de travail un endroit où il fait bon vivre. Prenez plaisir à siéger sur votre trône, et menez d’une main de maître votre vie d’entrepreneur dans le plus propre et le plus épuré des royaumes !

Article par Ali Ouled, expert en Rangitude

Bénéficier d’une prestation sans dépenser un euro ou presque ? Le Troc !

Le premier réflexe que le chef/la cheffe d’entreprise a, lorsque le besoin d’un service se fait sentir, c’est de contacter plusieurs sociétés et de faire une comparaison de devis.

En fonction du coût, supérieur à son budget, trois possibilités :

  • une demande de crédit ;
  • repousser l’achat ;
  • annuler purement et simplement.

Les conséquences ?
Un développement qui stagne. Des commandes à annuler.

L’argent est un frein.
Et si nous nous écartions de la route principale pour trouver un autre itinéraire : LE TROC.

Définition du Troc

L’économiste Pierre Alary en donne la définition suivante :
“Le troc est un transfert réciproque de biens et/ou de services, identifiés, entre plusieurs acteurs. L’objectif du transfert est marchand et une fois les mouvements effectués selon les termes de l’accord, la relation entre les protagonistes est close. Le troc ne fait pas directement appel à un élément tiers homogénéisant la valeur des biens et services transférés. L’absence de ce tiers implique des négociations pour déterminer les termes de l’échange entre les biens et services transférés.”

Histoire du Troc

Le troc existe depuis que l’être humain est apparu sur la Terre. Il a en effet commencé dès qu’un être suffisamment intelligent a pu comprendre qu’il pouvait échanger un silex contre une peau de bison sans devoir aller le chasser lui-même…L’origine du troc se confond avec celle de l’être humain.
Mis en place par de nombreuses civilisations comme l’Egypte des pharaons ou les peuples amérindiens, le troc a toujours compensé l’absence de monnaie commune dans le transfert de possession. Puis est arrivé l’argent… La pratique du troc a néanmoins perduré dans toutes les civilisations qui ont suivi de manière plus ou moins confidentielle.

Les biens échangés d’un troc peuvent être matériels, ou encore non matériels, comme des services, des savoirs, des idées ou même des symboles, comme l’est devenue la monnaie.

Quelques exemples de troc

  • Une femme paie son loyer en faisant du ménage chez le propriétaire. Un monsieur réussit à baisser son loyer, en contre partie de travaux dans l’appartement.
  • Les médias sont particulièrement adeptes du troc. Ils échangent très souvent des espaces publicitaires contre des services ou des biens qui serviront soit de cadeaux pour les lecteurs, soit permettront aux rédactions de mener à bien leur travail.
  • Une création de site internet en échange d’accompagnement en création d’entreprise.
  • Un business plan en échange de conseils en communication.
  • Des cours d’anglais professionnels en échange de mise en relation.

Les exemples sont riches et variés. A vous d’être créatifs. Vous vous connaissez, vous connaissez votre réseau. C’est suffisant.

Si on ne trouve pas ?

Si on ne trouve pas de services à échanger, on peut tout simplement demander.
Les étudiants ont besoin de se « faire la main » et sont demandeurs.
Il arrive que des personnes craquent sur votre entreprise et vous aident, juste parce qu’ils ont envie.

Si on ne demande pas, on ne sait pas.

Il est donc possible, sans avoir d’argent, de bénéficier des services dont on a besoin, tout simplement en demandant ou en échangeant. Quand l’autoroute est bouchée, il faut prendre les itinéraires bis.

De l’importance des « stakeholders »… et de l’imagination !

Lorsque l’entrepreneur accueille des actionnaires ou shareholders, dans sa structure, ceux-ci se chargent généralement bien de lui rappeler ses objectifs de rentabilité et de profitabilité, imposant souvent une hiérarchie, des priorités bien spécifiques. Moins immédiatement perceptible, mais pourtant tout aussi cruciale, est la place à accorder aux stakeholders, aussi appelés : « parties prenantes ».

Que représentent ces « stakeholders ?

Ils représentent pour toute structure, non seulement la concrétisation de son environnement à intégrer dans la vision globale de l’activité, mais aussi et surtout une réelle opportunité. Pour qui sait en mesurer l’importance, les intégrer dans la réflexion et les impliquer dans les actions, les « parties prenantes » constituent un élément clé du développement de l’entreprise. « Impliquer les parties prenantes : un moteur d’innovation sociale » était le 31 mai dernier, le sujet de la conférence annuelle de l’Institut de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat Social de l’ESSEC.

La théorie des parties prenantes…

Cette journée a permis de mettre en valeur cette nouvelle approche, dont on commence à percevoir le réel potentiel. C’est R. Edward Freeman (invité d’honneur de cette conférence) qui par sa « théorie des parties prenantes » (stakeholdertheory) a modélisé l’importance pour l’entreprise de prendre en compte, dans chacune de ses actions, ses relations avec tous les acteurs qui l’entourent. Les actionnaires sont une partie prenante, certes, mais au même titre que les clients, les salariés ou les fournisseurs. Dans son écosystème de relations, l’entreprise doit également prendre en compte des parties prenantes telles que les associations, les fédérations professionnelles, les ONG ou certains médias qui évoluent sur un même territoire thématique, avec des enjeux sociétaux similaires. La théorie des parties prenantes est notamment reprise dans l’ISO 26000, norme de référence de la RSE.

S’impliquer sur des enjeux de société en réunissant des acteurs d’horizons variés qui souvent ne se parlent pas ou ne parlent pas le même langage et qui poursuivent même parfois des objectifs différents, permet d’abord de bien connaitre son écosystème et autorise ensuite des synergies porteuses de sens et d’innovation sociale. Croiser les regards de ses parties prenantes, c’est également s’assurer de respecter des valeurs éthiques essentielles.

… et la pratique : l’imagination !

Cette théorie trouve pourtant ses critiques. Notamment à cause de son aspect… théorique. C’est en effet la mise en œuvre concrète, au quotidien, qui peut s’avérer difficile. Trouver le point d’équilibre entre différents acteurs aux ambitions et objectifs différents est un exercice délicat. Des situations de conflit peuvent émerger, car toutes vos parties prenantes n’ont pas les mêmes intérêts, ni la même hiérarchie de priorités. Dans ce cas, selon R. Edward Freeman « Quand on est en situation de conflit, la seule façon de s’en sortir, c’est l’imagination ».

Ainsi, après avoir identifié vos parties prenantes et votre socle commun d’enjeux, il faut l’idée qui viendra lier vos parties prenantes autour d’un même socle, donner corps à votre écosystème et concrétiser les synergies. Une solution réside dans la co-création puis la co-construction d’un projet de communication commun, autour de l’enjeu fédérateur. Place alors à toutes les idées, dont la simple formulation donnera de précieuses informations sur les points de vue en présence. Recenser les pistes de messages de communication évoquées pour en extraire la ligne d’intérêt commune est un exercice extrêmement enrichissant pour trouver le point de convergence de vos parties prenantes. Monter un projet de communication croisée qui respecte cette ligne d’intérêts communs vous permettra de mieux connaitre vos stakeholders, de les impliquer concrètement et de créer une valeur nouvelle dont chacun pourra tirer profit. Ce projet offrira surtout l’opportunité de créer l’expérience fondatrice d’un travail en commun qui pourra ensuite se développer et trouver des prolongements sur tout type d’activités.

Ce type d’approche constitue une réelle opportunité pour les petites entreprises dont l’écosystème est bien plus large qu’elles ne le supposent généralement. En s’entourant de parties prenantes bien installées sur un enjeu (du fait de leur ancienneté, de leur notoriété, de leur réseau…), l’entreprise s’inscrit dans son écosystème et y assoit sa légitimité. En communiquant sur cette synergie, elle donne un coup d’accélérateur à la notoriété de sa marque, et donc à son développement.

Cette approche CLE commence à être dans l’air du temps. Tant mieux. Reste à sécuriser la pratique. Pour cela, c’est son imagination ainsi que sa capacité à s’entourer des bons interlocuteurs que l’entrepreneur devra activer !

Rappel : quels taux applicables selon votre activité ?

Depuis mars 2015, la taxe sur la valeur ajoutée s’est rehaussée en France ; par défaut elle a été fixée à 20%. Cependant, elle peut varier selon les activités et la localisation des prestataires. Quel est exactement le taux imposable dans les divers secteurs ?

La restauration

La restauration fait partie des domaines touchés par cette hausse. La tarification des prestataires proposant des services et produits à consommation immédiate s’élève à 10% contre 7% en 2014. Ces services concernent les restaurants, cafés et pizzerias sujets à une consommation sur place ou en livraison. Cependant, les produits classés comme étant dispensables doivent rapporter une taxe de 20%. Cela touche les sucreries, des aliments souvent considérés comme étant source de maladie. Quant aux produits faisant office d’aliment de première nécessité, le taux applicable s’élève à 5.5%. Une tarification qui concerne la restauration scolaire ou encore les boissons non alcoolisées. L’eau fait partie de ces éléments, elle s’avère vitale pour la survie de l’Homme et son bien-être.

Domaine médical et pharmaceutique

Le secteur médical n’échappe pas à cette revalorisation, mais à un niveau assez réduit. Les produits à usage strictement médical se taxent à 5.5%. Un taux qui touche les équipements pour personnes handicapés et les appareillages indispensables, ainsi que les éléments comme les fauteuils roulants ou les appareils auditifs pour les personnes âgées. La TVA des médicaments remboursés par la sécurité sociale, comme les vignettes blanches, se stabilise néanmoins à 2.1%. Ils sont considérés comme étant des produits basiques et importants pour les soins. Ceux qui sont hors nomenclature se voient tout de même taxer de 10% pour cette année. Les produits ayant un lien avec la chirurgie esthétique font notamment partie de cette catégorie. Les prestations d’aide à la personne ont connu pareillement une revalorisation et se font tarifier au même taux c’est-à-dire à 10%. Ces services consistent souvent à accompagner et à suivre l’évolution d’un patient à domicile.

Services publics

Au sens large, ce domaine concerne tout ce qui est sous les autorités publiques d’une manière directe ou indirecte. Ainsi, les prestations se rapportant aux transports et à l’hôtellerie se font taxer à 10%. Si un billet de concert coûte aux environs de 5 € hors taxe, il sera prélevé de 50 centimes l’unité. Quant aux réseaux fournisseur d’énergie, 5.5 % d’impôt sont retranchées sur leurs prix réels. Cela concerne la production de gaz ou de l’électricité. Les services prodigués par les agences de communication font partie de ce domaine. De ce fait leurs publications se font taxer à 2.1% chacune.

Exonération d’impôt

Plusieurs secteurs sont dispensés de ces taxes tels que le domaine de l’enseignement, les prestations paramédicales et certains cas immobiliers, il s’agit de la location intégrant les programmes d’équilibrage de logement en France. Les activités des auxiliaires de vie tels que la kinésithérapie se font rembourser par le régime obligatoire. Ces franchises sont dues au fait que ces activités contribuent, en grande partie, au développement de la nation.