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Ces astuces pour entretenir son réseau au quotidien

Un réseau se construit et s’entretient. Garder ses contacts sur le long terme peut se révéler difficile pour certains entrepreneurs solitaires ou débordés mais cela reste une priorité. Voici quelques astuces pour maintenir l’activité de votre cercle de relations et faire en sorte que celles-ci ne vous oublient pas !

Réseauter en continu pour rester visible

La visibilité constitue un important facteur de réussite pour une entreprise. Rester visible permet un accès permanent à de nouveaux prospects, clients, partenaires… Construire un réseau présente l’avantage de bénéficier des relations des autres et d’échanger avec eux pour s’enrichir de leurs expériences. Ceci dit, maintenir le contact avec vos différentes relations chaque jour peut vite sembler chronophage et difficile. Ne paniquez pas pour autant ! Il existe quelques astuces auxquelles vous n’aviez peut-être pas songé pour vous rappeler au bon souvenir de vos relations professionnelles sans perdre trop de temps, voire en vous amusant…

Organiser ses relations selon leur degré d’importance

Avant de vous lancer dans une grande conversation avec chacun de vos contacts, un point sur leur degré d’importance s’impose. Un membre très investi et intéressant pour votre business nécessitera forcément plus d’attention qu’un interlocuteur occasionnel. Il convient évidemment de ne pas négliger ce dernier et de rester à son écoute au cas où il pourrait un jour vous être utile. Les associés, partenaires ou clients de longue date méritent néanmoins toute votre attention. Lister vos contacts du plus au moins prioritaire peut vous faire gagner un temps fou dans vos démarches. Cela vous permettra de sélectionner les personnes à relancer en premier lieu avant de vous consacrer aux cas moins urgents. Veillez toutefois à n’oublier personne. Penser à tout le monde représente sans doute l’une des plus grandes difficultés du réseautage. Alors, dressez scrupuleusement une liste afin de vous souvenir de chacun.

Aménager un horaire « spécial réseau »

Après avoir établi vos priorités, vient le temps de les contacter ! Certaines personnalités moins organisées peuvent se trouver rapidement submergées et désemparées au moment de prendre contact avec leurs relations. Aménager un créneau horaire dédié au réseau peut, en ce sens, constituer une solution. Dans l’esprit de la liste précédente, mettez un planning sur pied, indiquant le nom d’un interlocuteur ainsi que l’horaire auquel vous pensez le joindre. Prévoir un timing particulier contribue à organiser votre temps de manière générale et permet aussi de faire une pause dans vos activités. Envisagez le moment réseau comme un break. Il ne s’agit pas d’une vraie pause pour vous reposer mais cela constitue une coupure dans votre journée. Chronométrez-vous si besoin afin de ne pas vous égarer. Définir un thème de conversation demeure également primordial pour éviter tout blanc gênant au cours de celle-ci. Si cela vous aide, organisez au maximum vos instants réseau. Vous pourrez ainsi joindre l’utile à l’agréable !

Choisir son moyen de communication

A l’heure de contacter vos interlocuteurs, le problème du moyen de communication se pose. Appel téléphonique, mail, sms…, diverses options se présentent à vous. L’horaire constitue un bon indicateur pour déterminer le moment approprié. N’appelez pas sur le temps de midi par exemple. La pause déjeuner reste très importante alors ne rompez pas ce moment au risque de susciter une certaine hostilité chez votre interlocuteur. Téléphoner entre dix et onze heures puis dans l’après-midi jusqu’à 18 heures s’avère déjà plus respectueux. Les professionnels, plus disponibles, répondront sans doute plus facilement. Il existe néanmoins d’autres façons de contacter vos relations : un service de newsletter, des mails personnalisés ou même des campagnes sms, moins invasifs, permettent de maintenir le contact. S’amuser tout en réseautant demeure également possible, qui a dit que vous ne deviez parler que de business ?

Envoyer des clins d’œil à ses collaborateurs

L’humour constitue un excellent moyen de marquer les esprits alors pourquoi ne pas s’en servir ? N’hésitez pas, lorsque vous traînez un peu sur un réseau social, à envoyer des liens aux autres. Taguez vos contacts sur Facebook, Twitter, partagez des photos via Instagram, envoyez un clin d’œil par sms, faites rire vos contacts. Point trop n’en faut, ne soyez pas envahissant et n’envoyez pas tout à tout le monde, vos contacts doivent se sentir privilégiés. Attention au type d’humour cependant, « on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ». Le but consiste à vous faire apprécier et à rester présent dans la tête de vos relations, pas à générer des polémiques. Faire naître le débat peut vous faire gagner en visibilité mais divise forcément les opinions, les grandes théories politiques présentent, par exemple, un risque. Tout le monde appréciera, en revanche, un message sympathique de temps à autre.

Maintenir une bonne e-reputation

La réputation de votre entreprise reste la priorité. Le réseau est composé de personnes physiques qui se rendent, en principe, sur internet pour vous évaluer et se tenir informé de vos activités. Servez-vous de votre site et de vos pages sur les réseaux sociaux pour affirmer votre présence. En soignant vos contenus en ligne et en les actualisant régulièrement, vous montrez à vos contacts que vous restez présent et à la page.

Rencontrer physiquement ses contacts

Plus besoin de le préciser : un réseau uniquement virtuel finira par s’essouffler. L’Homme a, par nature, besoin de contact physique avec ses pairs alors entretenez-le ! Organisez des soirées, participez à des salons… Montrez-vous et dialoguez en face à face avec vos collaborateurs. Si vous savez que vous êtes censé déjeuner seul tel jour, invitez un associé à se joindre à vous. Autre exemple, lorsque vous avez fini la semaine, proposez une tournée dans un bar afin de rassembler tout le monde de façon conviviale.

Elargir son cercle de relations, encore et toujours

Petit à petit, le réflexe réseau devrait vous venir naturellement. Un appel par ci, deux sms par là… Au bout d’un moment, vous deviendrez peut-être le réseauteur parfait, capable de saisir une opportunité partout où elle se présente. Se reposer sur ses lauriers constitue une erreur. Imaginez que tout le monde vous lâche au même moment ou que personne ne soit disponible lorsque vous en avez besoin. Agrandir son réseau en permanence permet, en ce sens, de ne jamais se retrouver à court d’idées et maximise vos chances d’avoir toujours quelqu’un sur qui compter !

Vendre à domicile : avantages et inconvénients

En marge des autres professions libérales, la vente à domicile, même avec ses nombreux avantages, ne manque pas d’inconvénients. Si vous êtes micro-entrepreneur et que vous souhaitez exploiter ce secteur, il faudra tenir compte des points forts et des points faibles de cette profession atypique avant de vous lancer.

La vente à domicile : un secteur avantageux

Le secteur de la vente à domicile est en pleine expansion. Si certains préfèrent se rendre chez le client plutôt que d’attendre sagement derrière un poste d’ordinateur ou la caisse d’une boutique, c’est pour les nombreux avantages que cette stratégie de vente peuvent offrir :

– Une rémunération évolutive : Grâce au principe de la vente à domicile, votre rémunération n’est jamais fixe (même si vous travaillez dans une entreprise de vente à domicile). Elle évolue selon vos ventes et selon votre investissement. Dans ce travail, la motivation est la clé du succès. Plus vous travaillez, mieux vous gagnerez votre vie.

– Des horaires flexibles : Libre à vous de choisir vos horaires de travail. En matinée ou l’après-midi, vous pouvez réaliser les ventes nécessaires à votre effectif. Il est toutefois vivement recommandé de mettre en place un agenda de travail. La régularité et l’organisation sont de mise pour cette activité.

– Opportunités de carrière : Aussi nombreuses soient-elles, les perspectives de carrière dans une entreprise de ventes ordinaires sont limitées. Avec les ventes à domicile, plusieurs opportunités s’offrent à vous. C’est un travail évolutif sur terrain qui pourrait mettre sur votre chemin des occasions inattendues, pouvant booster votre carrière.

– Sans attaches ni supervision : En tant que micro-entrepreneur, vous deviendrez votre propre patron. Plus besoin de vous conformer à une conduite qu’on vous aurait dictée. Vous fixez vous-mêmes vos objectifs de travail, votre stratégie marketing et votre système de management.

Liberté d’organisation, horaires choisis et autonomie, la vente à domicile a tout pour attirer de plus en plus d’entrepreneurs. Sachez aussi que les démarches administratives pour définir votre statut juridique sont simples à réaliser : vendeur à domicile indépendant (VDI) ou agent commercial ou commerçant.

La vente à domicile : des inconvénients quand-même !

Même si ce secteur présente des avantages considérables, il comporte toutefois certains inconvénients. La vente à domicile est alors un travail de micro-entrepreneur à part entière où les difficultés ne manquent pas :

– Une prédisposition nécessaire : N’est pas vendeur à domicile qui veut ! Ce n’est pas toujours une partie de plaisir de débarquer dans le salon d’un client pour lui proposer vos articles. Il faut être motivé, avoir de la personnalité, le sens de l’éloquence et de l’humour. Face aux attentes parfois irréalisables de vos clients, vous devez continuer à convaincre sans vous décourager.

– Pas d’allocation chômage : Si le statut de vendeur à domicile donne droit aux prestations sociales et à la cotisation pour la retraite, il ne permet pas d’accéder à une allocation chômage ou à des indemnités de licenciement. Comme le vendeur est capable d’avoir un second travail, il ne bénéficie que de très peu d’avantages d’indemnisation en cas d’échec professionnel.

Ainsi, le vendeur à domicile n’est jamais épargné des aléas de l’univers professionnel. Comme pour tout micro-entrepreneur, il bénéficie d’avantages et de libertés qu’il doit apprendre à gérer pour ne pas qu’ils se retournent contre lui.

Comment dire « bonjour » à vos salariés ?

Dire « bonjour » représente la première chose que nous faisons lorsque nous rencontrons une personne. Nous avons chacun nos habitudes et vous n’échappez pas à la règle. Comment saluez-vous vos salariés lorsque vous arrivez au bureau? Y a-t-il une bonne méthode pour le faire ?

Bonjour tout le moooooooooonde !

Toujours guilleret et semblant ne jamais être fatigué, vous arrivez au travail dynamique et déjà au taquet…tandis que les autres émergent à peine d’une trop courte nuit de sommeil. Nul besoin de vous voir pour savoir que vous arrivez. Vous chantonnez toujours le même air dans le couloir jusqu’à l’entrée du bureau « Heyhi, Heiho, me voilà au boulot ! ». Au moins, vous semblez toujours de bonne humeur

B’jour

D’un air un peu timide, vous vous efforcez d’hausser un peu la voix afin que tout le monde vous entende mais souvent en vain… Vous ne savez pas comment vous y prendre pour saluer vos salariés, presque gêné d’être le patron. Osez dire « bonjour » haut et fort en évitant de regarder vos chaussures ou bien les autres vont finir par croire que vous êtes impoli ou que vous les prenez de haut, alors que c’est tout le contraire !

Chers camarades, une dure journée nous attend

Votre team, c’est un peu votre troupe. Vous saluez vos salariés à la manière d’un commandant et levez comme chaque matin le drapeau au logo de votre entreprise. Vous faites le tour des tables et inspectez chacun de vos « soldats ». Hors de question pour vous que les hommes ne soient pas rasés et les femmes mal coiffées. De la discipline, camarades, de la discipline ! Euh…vous n’auriez pas servi dans l’armée par hasard ?

Salut, han, tu, vas, bieeeeeeeen ?!!

Tous les matins, vous serrez la main de tous vos salariés et faites la bise à chacune de vos salariées. Un peu d’affection de bon matin, ça ne fait pas de mal et cela apporte un peu de chaleur humaine au sein de votre équipe. N’empêche, félicitez vous de n’avoir que quelques salariés car dans une entreprise de 150 salariés, est-ce que vous vous imaginez prendre une heure (minimum) pour saluer chacun d’eux individuellement ?!!

Aaaaaaaaaaaah !

C’est assez étrange comme entrée en matière pour saluer vos salariés… Mais cela vous rend unique. Mais que répondre à ce « aaaaaaaaaaah » ? Si tous vos salariés vous répondent ensemble la même chose, il ne vous reste plus qu’à synchroniser les voix et ouvrir une chorale ! Si vos salariés vous font l’honneur de vous répondre de manière identique, sachez qu’ils le font soit par politesse soit parce que cela les amuse et vous encouragent en quelque sorte à ne rien changer. En plus, nul ne sait vraiment ce que signifie ce « aaaaaaaaaaah »… Est-ce pour dire « enfin arrivé… » ou bien « tout le monde est là » ou « ça y est, c’est parti jusqu’à ce soir » ? Essayez d’arriver sans rien dire et observez le comportement de vos salariés.

Salut

Inutile de perdre du temps à effectuer des politesses auprès de vos salariés. Les saluer de manière générale suffit bien assez. Vous non plus vous ne venez pas vous amuser alors pourquoi vous confondre en révérences ? Et puis, comme vous n’êtes pas du matin, vous voulez être tranquille et vous n’avez aucunement envie de parler. Alors que cela leur plaise ou non, vous ne changerez rien à vos habitudes. Après tout, vous pourriez très bien ne pas les saluer !

Hey, vous avez entendu la dernière ?

C’est à croire que vous lisez toute la presse avant d’arriver au travail. Qu’il s’agisse de la naissance d’une start-up, de l’obtention d’une levée de fonds, des dissolution d’entreprises voire de potins version people, vous avez toujours la petite histoire pour accompagner le début de la journée. Vos salariés apprécient. Mais ne pensez-vous pas en faire un peu trop en affichant chaque jour un dicton, un proverbe ou une morale sur le mur ? Heureusement, vous n’avez pas encore fait état de vos talents de dessinateur.

Alors mes enfants, bien dormi ?

Vos salariés sont un peu comme vos enfants. Vous les avez formés et aujourd’hui ils réalisent un travail dont vous ne manquez pas de féliciter les qualités. Vous conviez chacun à prendre une pause et offrez le café… Une pause accompagnée d’une boisson chaude détend les neurones et vous pouvez examinez chacun de vos enfants. Chaque jour, vous vous informez de l’humeur de chacun… C’est bon à savoir, vous porterez plus d’attention à cette personne. Puis vous retournez en classe…oups, au bureau et vous sentez vos salariés pris d’un nouvel élan de motivation. De toute façon, ils le savent, ils peuvent compter sur vous.

Trois entreprises qui avaient tout pour réussir…

Bien que certaines entreprises possèdent toutes les cartes en main pour réussir, elles n’en évitent pas pour autant l’échec. Des défaillances professionnelles qui peuvent s’expliquer par une mauvaise anticipation de l’évolution des marchés, des idées trop novatrices, un manque de personnel ou encore des concepts trop nébuleux. Focus sur trois exemples de sociétés qui, pourtant, avaient tout pour réussir…

Des idées trop novatrices

En 1975, l’ingénieur Steve Sasson a montré à Kodak le premier appareil photo numérique. Seulement voilà, l’entreprise refuse l’invention car elle ne veut pas se séparer de la photo argentique, son activité initiale. C’est la concurrence qui s’emparera de cette technologie. Kodak a ainsi fait faillite et été placée en redressement judiciaire.

Un manque de clients

Le site faisonsaffaire.com a lui aussi déposé le bilan, cette fois à cause de son manque de notoriété. En cause : un projet trop neuf et peu de maturité concernant le concept. Sur ce site créé en 2008, les entrepreneurs pouvaient mettre en ligne leur business plan et les investisseurs choisissaient quels projets financer. Lorsque l’entrepreneur concluait une levée de fonds, il laissait une commission de 3,5 à 6% au site. Faisonsaffaire.com n’a pas su rivaliser avec ses concurrents directs, les banques, notamment par manque de financement. En effet, aucune transaction n’a été signée en 2010 et son fondateur Frank-David Colin a dû déposer une déclaration de cessation de paiement en septembre de la même année. Le site a fermé en automne 2010 sans réussir à être relancé par la suite.

Des concepts trop nébuleux

Quant à l’usine à design, pourtant 5ème pure player français de décoration et design, l’entreprise a également fermé son site suite à une offre bien trop complexe et donc pas assez attractive pour le client.
Créée en 2009, cette société permettait de personnaliser les meubles. Pour se faire, elle produisait en Asie et complétait son offre par des produits de décoration fabriqués en Europe. Elle ne comptait pas moins de 20 salariés à Paris et une dizaine en Chine. Elle était à l’origine d’une nouvelle ligne de vêtements en Asie nommée Lazy-Bag.

Plus de 25% de son CA provenait d’affaires conclues avec des hôtels, des restaurants et des distributeurs. Malgré des financements solides, elle n’a pas convaincu l’acheteur, confronté des problèmes techniques tels que des stocks indisponibles ou encore un service-après-vente trop long. Le paramètre humain est également entré en ligne de compte, puisque certains fondateurs, arrivés en fin de carrière, voulaient vendre leurs parts au détriment des plus récents au sein de l’entreprise qui ne partageaient pas cet avis.

Aborder les membres d’un réseau pour la première fois

Tout le monde ne naît pas avec le sens du contact. Lorsque vous intégrez un club ou un réseau d’entrepreneurs, amorcer la discussion avec les autres ne se révèle pas forcément aussi facile qu’espéré. Voici quelques exemples d’approche pour apprendre à mieux connaître les autres et démarrer votre stratégie de réseautage !

Cerner le type de club et les attentes de ses membres

Vous venez d’entrer dans un club d’entrepreneurs afin d’étendre votre réseau. Il vous faut maintenant entamer la conversation avec ces nouvelles relations afin de voir ce qu’elles peuvent vous apporter, et inversement. La manière d’aborder les gens pour la première fois dépend notamment du type de réseau que vous avez choisi d’intégrer. Si celui-ci se concentre sur le business et l’échange de cartes de visite, un mail général présentant votre activité peut constituer une bonne idée, tandis que si votre club se voit davantage axé sur la relation humaine, organiser un événement paraît plus adapté. Un réseau reste, avant tout, physique. Rencontrer les membres en face-à-face revêt donc une importance capitale. Pour mieux vous repérer et cibler les contacts utiles, n’hésitez pas à mener quelques recherches en amont afin de savoir à qui vous avez affaire…

Effectuer de premières recherches

Cette étape demeure quasi-incontournable. Il vous sera bien plus simple de commencer une discussion avec quelqu’un dont vous connaissez l’activité et de lui proposer vos services si vous savez ce qu’elle fait. Renseignez-vous sur vos nouvelles relations, checkez rapidement leurs profils sur les réseaux sociaux pour comprendre leur approche professionnelle et situer leurs goûts personnels. Les loisirs représentent une formidable façon d’ouvrir le dialogue Si une personne pratique le même sport que vous, apprécie le même réalisateur ou encore si vous étiez à un même concert sans le savoir, peu importe, jetez-vous à l’eau ! Gardez à l’esprit que ces autres membres sont là pour faire du réseau, tout comme vous.

Le message de présentation pour s’introduire

Les clubs d’entrepreneurs disposent généralement de plateformes de discussion entre membres mais si tel n’est pas le cas, une liste de contacts devrait vous être accessible. Vous pouvez ainsi, à votre arrivée, envoyer un message de présentation aux membres pour que votre nom leur soit plus familier. Indiquez votre nom, prénom ainsi que la spécialité de votre société et expliquez brièvement en quoi consiste votre activité… Ne vendez pas directement vos services, un nouvel arrivant qui commence par faire sa promotion auprès de la communauté peut sembler opportuniste. Certains réseaux se consacrent toutefois à ce genre de pratiques alors sachez adapter votre comportement. Pour vous attirer la sympathie des autres, vous pouvez aussi ajouter une petite touche d’humour à votre texte. Les gens intègrent les clubs d’entrepreneurs pour faire du business mais cela demeure plus agréable avec des interlocuteurs avenants ! N’oubliez pas d’indiquer vos coordonnées pour que les personnes contactées puissent vous répondre. Vous pourrez ainsi amorcer une première conversation et en savoir plus sur les autres. Les recherches préliminaires que vous aurez menées vous permettront de vous sentir plus à l’aise lors de la prise de contact.

Prise de contact plus personnelle : l’appel téléphonique

Dernière étape avant la rencontre en face-à-face : l’appel téléphonique. Une bonne transition entre le contact purement virtuel et celui, visé, physique. Peut-être que certaines personnes vous téléphoneront directement suite à votre mail de présentation. Ce geste leur permet d’en savoir plus sur vous dans le cas où vous les intéressez, d’où l’intérêt d’avoir fait quelques recherches sur eux. N’hésitez pas non plus à téléphoner aux contacts qui vous intéressent, même s’ils n’ont pas répondu à vos mails. Ne harcelez pas mais prenez le temps d’aller vers chacun de façon personnalisée. Personne n’aime se voir fondu dans la masse et ce n’est certainement pas l’objectif d’un club d’entrepreneurs. Ne négligez pas non plus les professionnels dont l’activité vous paraît trop éloignée de la vôtre. Si ceux-ci viennent vers vous, accordez leur aussi du temps, nul ne sait de quoi demain sera fait et ces personnes pourraient très bien s’avérer utiles par la suite.

Rencontrer ses nouveaux contacts lors d’un événement

Un réseau demeure constitué de personnes réelles alors n’oubliez pas de les rencontrer ! Même si le club auquel vous appartenez ne privilégie pas spécialement les sorties entre membres, ce genre d’initiatives peut être bien vu par les autres. Proposez à vos nouvelles relations de prendre un apéritif ensemble, suggérez un déjeuner, un dîner, un afterwork… Ce geste montrera aux autres l’intérêt que vous leur portez et ils en seront sans doute ravis. Un événement convivial permettra de briser la glace et de déterminer avec quels membres vous avez le plus de chances de vous entendre et lesquels peuvent vous apporter quelque chose en particulier. Attention cependant à ne pas faire votre publicité de façon trop abondante, vous êtes censé vous intéresser à vos interlocuteurs et non pas les abreuver de vos paroles. Un hôte qui passe son temps à décrire à ses invités comment il peut les aider passe pour un opportuniste et le but d’un événement consiste à se concentrer sur l’humain avant tout. Si vous préférez mettre en avant votre entreprise, participez davantage à des sessions de recommandation ou proposez des rencontres dédiées à la présentation des firmes de chacun. En clair, adaptez vos démarches réseau et vos premiers contacts en fonction de votre objectif.

Pourquoi un entrepreneur n’est-il jamais satisfait ?

Pourquoi l’entrepreneur est celui qui n’est jamais satisfait dans une entreprise ? Pourquoi les entrepreneurs du monde entier ne peuvent s’empêcher de toujours viser plus haut afin d’obtenir une satisfaction le plus importante possible ? Eléments de réponse, et points de vigilance.

La quête du « toujours plus »

Gérer une entreprise, la développer et la pérenniser économiquement et financièrement, cela revient à tout mettre en œuvre pour acquérir les moyens financiers, matériels et humains qui permettront de répondre à ces objectifs. Ainsi, le chef d’entreprise se doit être doté d’une vision sur le long terme pour réfléchir à tous les moyens possibles qui s’offrent et qui s’offriront à lui pour répondre à ces mêmes objectifs. De ce fait, l’entrepreneur s’engage dans cette fameuse quête du « toujours plus » et dans une insatisfaction permanente : quand bien même il atteint les objectifs fixés sur le moyen terme que ceux fixés sur le long terme restent encore inachevés.

Une insatisfaction de façade

Attention tout de même à ne pas penser que les entrepreneurs constituent des insatisfaits permanent taciturnes, loin s’en faut. Cela pourrait être un lieu commun répandu qu’il serait important de faire taire. L’entrepreneur est simplement celui qui ne peut se satisfaire de ce qu’il a aujourd’hui et qui vise en permanence une amélioration de ses acquis. C’est bien en cela que l’on reconnaît les meilleurs entrepreneurs. Xavier Niel, Patrick Drahi, ces quelques exemples d’entrepreneurs français permettent de prendre la mesure de cette insatisfaction de façade, cette volonté d’aller toujours plus loin, mais qui n’en occulte pas moins la réussite certaine si l’on se penche sur ce qui a d’ores et déjà été accompli.

Ne pas verser dans l’insatisfaction nocive

Force est de constater que les entrepreneurs restent globalement satisfaits de la façon dont évoluent les choses autour d’eux. Selon les chiffres laissés par la Chambre de Commerce et d’Industrie, ce sont même près de 8 entrepreneurs sur 10 qui se déclarent satisfaits de leur projet entrepreneurial après 5 ans d’évolution. Il faut donc prendre garde, en tant qu’entrepreneur et chef d’entreprise, à ne pas verser dans une insatisfaction nocive et permanente qui pourrait nuire sur les résultats de votre entreprise. L’idée principale reste de ne pas se satisfaire de peu, de viser toujours plus haut, toujours plus loin, mais de garder tout de même un minimum de distance sur son entreprise pour prendre la mesure des travaux accomplis et des réussites obtenues. C’est ce même recul qui vous permettra de regarder en avant en permanence et de mesure l’étendue de votre réussite à un moment donné.

Tout savoir sur la fermeture d’une société

Depuis quelque temps, rien ne va plus. Votre entreprise ne présente aucune perspective d’avenir, vous ne vous sentez plus assez motivé… Les raisons qui vous poussent à quitter l’aventure entrepreneuriale restent nombreuses mais clore son business peut s’avérer compliqué lorsqu’on ne sait pas comment s’y prendre. Petit guide des différentes façons de faire la fermeture d’une société.

A quel moment fermer son entreprise ?

Fermer sa société constitue un acte irréversible et souvent douloureux. Avant de prendre cette décision, assurez-vous que votre situation est inextricable et que cet acte constitue votre meilleure option. La plupart des entreprises quittent le navire lorsque leur trésorerie ne peut plus tenir le coup. Il convient mettre la clé sous la porte lorsque, par exemple, vous ne parvenez plus à payer vos salariés ou prestataires ou encore si le compte de l’entreprise bascule violemment dans le rouge, sans retour possible. Il peut évidemment s’agir d’une phase. En ce sens, mieux vaut disposer d’une bonne visibilité sur la société afin de déterminer si sa chute est inévitable. L’expert-comptable en charge de vos affaires peut tout à fait vous aider à y voir plus clair et vous indiquer la meilleure chose à faire. D’autres motifs peuvent toutefois engendrer cette décision. Aucun dirigeant ne se trouve à l’abri d’un burn-out ou d’un ras-le-bol professionnel, par exemple. Avant d’entamer quoi que ce soit, il va de soi que les autres membres de l’entreprise et notamment ses associés, doivent être mis au courant de l’enjeu. La décision officielle de fermeture d’une société ne se prend qu’au cours d’une assemblée extraordinaire.

Le dépôt de bilan pour éviter l’endettement

Lorsque vos caisses sont vides, pas de temps à perdre si vous ne voulez pas vous endetter. La première chose à faire dans le cas où vous fermez à cause d’un manque de trésorerie consiste à déposer le bilan le plus rapidement possible. Cette procédure s’effectue auprès du tribunal de commerce, pour les commerçants et les artisans, et auprès du tribunal de grande instance pour les autres secteurs d’activité. Cette étape doit être suivie d’une déclaration de cessation de paiements de la part du dirigeant, à soumettre dans les 45 jours suivants le dépôt. Il faut également, dans la foulée, demander l’ouverture d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire. Les éventuelles dettes de l’entreprise se verront alors temporairement gelées, jusqu’à ce que l’actif de l’entreprise soit comptabilisé puis utilisé pour payer les créanciers.

Redressement judiciaire : le dernier espoir avant la fermeture d’une société

Selon sa situation, la firme peut demander à être placée en redressement judiciaire si tout n’est pas encore perdu. Cette procédure s’adresse, comme l’indique le site du service public, à « toute personne exerçant une activité commerciale ou artisanale, tout agriculteur ou autre personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante (y compris une profession libérale), et toute personne morale de droit privé (société, association) qui se trouve en état de cessation des paiements mais dont la situation n’est pas définitivement compromise. » Il s’agit d’autoriser la société à poursuivre son activité, maintenir ses emplois et à vérifier l’exactitude de ses comptes. Cette solution, accordée ou non par le tribunal, peut fonctionner dès lors que l’entreprise se trouve dans une phase critique.

La liquidation judiciaire en cas de trop grand retard

Le redressement judiciaire survient parfois trop tard. L’entreprise peut alors se voir placer en liquidation judiciaire, dès qu’elle « se trouve en état de cessation des paiements et dont le redressement est impossible », d’après le site du service public. Cette procédure radicale présente plusieurs conséquences comme la rupture des contrats de travail des salariés ou le règlement des créanciers obligatoire mais aussi l’arrêt des poursuites individuelles : « Le jugement d’ouverture empêche toute action en justice tendant à la condamnation du débiteur au paiement de sommes d’argent ou à la résolution d’un contrat pour défaut de paiement », rappelle le site. Un liquidateur doit également être nommé dès le début du procès. Celui-ci « exerce, à la place du débiteur, ses droits et actions sur ses biens, pendant toute la durée de la liquidation. » En ce qui concerne la fin de ces démarches, celle-ci s’avère prononcée par le tribunal « lorsque la poursuite des opérations de liquidation est rendue impossible en raison de l’insuffisance d’actifs, ou (exceptionnellement) lorsque le liquidateur dispose de sommes suffisantes pour désintéresser les créanciers. Il peut également prononcer la clôture, si les difficultés pour réaliser l’actif résiduel sont telles que la poursuite ne présente que peu d’intérêt. »

La cessation d’activité quand la voie est bouchée

Vous pouvez aussi fermer votre entreprise simplement parce que la fermeture d’une société ne présente aucune perspective d’évolution. Dans ce cas de figure, les procédures changent. Il vous faut alors déclarer votre cessation d’activité auprès du CFE (Centre de Formalités des Entreprises), dont vous dépendez. Votre entreprise se voit ainsi radiée « des registres légaux : RCS, répertoire des métiers et de l’artisanat, registre spécial des agents commerciaux ou registre spécial des EIRL (RSEIRL), du répertoire Sirene, des fichiers des affiliés professionnels des organismes sociaux et des fichiers des professionnels actifs gérés par l’administration fiscale ». Ce geste entraîne toutefois l’imposition immédiate « des bénéfices ou des recettes réalisés depuis le dernier exercice clos (ou depuis le 1er janvier pour les exercices clos au 31 décembre), des bénéfices en sursis d’imposition (provisions constituées avant la cessation, plus-values dont l’imposition avait été différée) ainsi que des plus-values réalisées sur la vente des immobilisations. »

3 mesures simples pour faire des économies

La gestion d’une entreprise requiert de nombreuses compétences et des coûts souvent prohibitifs sont à prévoir. Seulement de simples mesures qui ne demandent pas un investissement financier considérable restent possibles, ce qui est particulièrement attrayant surtout en période de crise. Quelles sont alors ces mesures qui permettent d’économiser jusqu’à 30% sur chaque poste et qui ne nécessitent qu’un investissement minime ?

Repenser ses frais généraux

Identifier les dépenses disproportionnées et les postes qui pourraient faire l’objet de plus d’économies restent souvent plus faciles que l’on ne croit. Sans avoir nécessairement à tailler dans tous les budgets, des économies restent possibles en cernant bien le problème. Ainsi les frais généraux constituent le premier poste de dépense des entreprises et représentent près du quart du chiffre d’affaires et jusqu’à 40% des achats. La téléphonie, le leasing, le transport, les frais juridiques et d’assurance, et bien d’autres frais pourraient être réduits avec de la méthode et du discernement. La réduction des charges permet en effet d’économiser sur ces frais généraux en identifiant avec précision les coûts. Une expertise et un contrôle rigoureux sont alors à envisager afin d’analyser si les dépenses et achats sont justifiés, et pourquoi pas renégocier à la baisse les tarifs des fournisseurs voire leur nombre. De nombreux postes sont à optimiser et les PME devraient plus souvent faire appel à des prestataires externes, plus réactifs et efficaces. Une centrale d’achat ou le regroupement de plusieurs entreprises de taille similaire permet de considérablement baisser le coût des achats, et même de développer sa compétitivité avec au final de meilleurs coûts de revient.

Économiser sur les coûts de fonctionnement

Avec jusqu’à 35% d’économies, une analyse de fonctionnement pertinente est une solution non négligeable à sérieusement envisager. Les coûts sociaux, fiscaux et autres frais de fonctionnement représentent en effet un poste de dépense important. Une optimisation fiscale permet ainsi d’économiser à moindres frais sur les taxes foncières et autres impositions obligatoires. Un audit fiscal constitue un choix de raison car il est possible d’économiser des sommes importantes. Une simple contestation auprès des services fiscaux permet ainsi d’économiser jusqu’à 25% sur l’imposition pour une déclaration contestée sur trois. Un expert en optimisation fiscale constitue alors une solution économique pour tailler dans ce poste fiscal. De même, les charges sociales peuvent être réduites en contrôlant rigoureusement l’assiette qui sert de base au calcul de ses charges. Une révision des conditions du budget automobile peut également servir à économiser des sommes substantielles, notamment en contrôlant au mieux les prestations fournies par les sociétés de location de véhicule.

L’attrait des économies d’énergie

Particulièrement d’actualité, les économies d’énergie sont aussi sujettes à bien des avantages. Poste de dépense important qui ne doit pas être négligé, le simple achat d’ampoules basse consommation permet d’économiser des sommes massives à l’année. Il est alors plus qu’intéressant de s’intéresser davantage à sa consommation électrique et de remédier rapidement à la surconsommation énergétique de l’entreprise. L’installation de panneaux photovoltaïques, la location de véhicules électriques ou hybrides, la mise en concurrence des prestataires et fournisseurs d’énergie et bien d’autres mesures restent possibles pour des économies drastiques. Identifier sa source de consommation et un diagnostic énergétique sont les mesures à privilégier afin de tailler dans les dépenses. Les entreprises les moins polluantes bénéficient même d’avantages fiscaux, avec notamment l’octroi de nombreuses aides financières.

Tout savoir sur le renouvellement d’un CDD

Le Contrat de travail à Durée Déterminée présente la particularité de délimiter le temps qu’un salarié passera dans une entreprise. Le Contrat CDD demeure toutefois soumis à plusieurs règles, s’appliquant à la période d’essai comme au nombre de renouvellements possibles dudit contrat. Mais alors combien de fois peut-il être reconduit au juste ? Pour quelle durée ? Et sous quelles conditions ?

Le CDD, un contrat pour dépanner ?

Un Contrat de travail à Durée Déterminée présente, comme son nom l’indique, une période définie durant laquelle un salarié occupe un poste dans une entreprise. Ce document doit tout de même préciser quelques informations indispensables, telles que son échéance. Il existe, dans cette mesure, deux types de CDD : celui à terme précis et celui sans terme précis. Dans le premier cas, la date de fin du contrat est connue d’avance et mentionnée dans le texte, contrairement au deuxième cas. Ce dernier évoque une époque approximative de fin du contrat et s’avère généralement employé dans le cadre d’un remplacement temporaire. Le CDD s’adresse aux firmes ayant besoin de pourvoir un poste de façon passagère, un employeur ne peut donc recourir à ce type de contrat que dans certaines circonstances. Ce contrat peut servir à remplacer une personne absente pour une durée limitée, en congé maladie ou maternité, ou à recruter des saisonniers, par exemple. Dans certaines situations, en revanche, proposer un CDD demeure interdit : si l’objectif consiste à « pourvoir un poste lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise, pour remplacer un ou plusieurs salariés en grève ou pour effectuer des travaux particulièrement dangereux et faisant l’objet d’une surveillance médicale spéciale, sauf dérogation exceptionnelle », d’après le site du service public.

Contrat à Durée Déterminée et période d’essai

Inclure une période d’essai dans un Contrat de travail à Durée Déterminée s’avère tout à fait possible. Cette mesure reste facultative mais peut rassurer l’employeur comme le salarié au sujet du poste. Ce dernier détermine si le travail lui convient pendant que son superviseur estime ses capacités et voir si le candidat répond aux attentes. Dans le cadre d’un CDD, la durée de la période d’essai dépend de celle prévue par le contrat : si celle-ci s’avère supérieure à six mois, la période d’essai sera d’un jour par semaine, jusqu’à un mois. Si le contrat doit durer six mois ou moins, celle-ci peut correspondre à un jour par semaine jusqu’à deux semaines. Dans le cadre d’un CDD sans terme précis, la période d’essai durera un jour par semaine en fonction de la durée minimale prévue. Cette mesure reste renouvelable sous conditions et peut être rompue à tout moment de façon anticipée.

Renouvellement d’un CDD : un acte limité et à justifier

Un CDD à terme précis ne peut être légalement renouvelé que deux fois. Une justification doit expliquer ce geste, par exemple, si l’activité de la société s’accroît et que le salarié n’a, pour cette raison, pas pu réaliser complètement la tâche qui lui incombait. Une clause dédiée à la reconduite du contrat doit être précisée dans le document. Si tel n’est pas le cas, un avenant comportant cette information soumis au salarié avant le terme de son contrat peut convenir. Dans le cas d’un renouvellement, le contrat se poursuit, inutile d’en signer un nouveau.
Beaucoup se demandent si le renouvellement du CDD dépend de sa durée, ce à quoi l’Etat répond que cette opération ne peut avoir lieu que si le contrat respectait, à l’origine, la durée maximale autorisée pour un CDD : « 18 mois dans la plupart des cas, 9 mois lorsque le contrat est conclu dans l’attente de l’arrivée d’un salarié recruté en CDI ou 24 mois si le contrat est exécuté à l’étranger, s’il est conclu dans le cadre du départ définitif d’un salarié avant la suppression de son poste ou en cas d’accroissement exceptionnel d’activité», précise le site du service public. La durée du renouvellement dépend, en réalité, du motif. S’il s’agit, par exemple, d’accroissement temporaire de l’activité de la firme, celle-ci peut s’étendre sur 12 mois.
Un CDD sans terme précis ne peut, quant à lui, être reconduit. Si l’entreprise a besoin du salarié, celle-ci doit alors requalifier le contrat en CDI.

Requalification vers un CDI

Cette situation se présente généralement dans deux cas de figure. Soit la société souhaite reconduire le contrat car elle a besoin du salarié pendant plus de temps que prévu, soit elle est proclamée par un juge en cas de CDD frauduleux ne respectant pas les périodes évoquées. La requalification vers un CDI relève d’une mesure exceptionnelle prévue pour protéger les salariés de tout abus de la part des dirigeants. Cette procédure accélérée permet aux salariés de reconnaître leurs droits rapidement. L’article L. 1245-2 du Code du travail prévoit également le versement d’une indemnité de requalification incombant à l’employeur. Son montant est également fixé par des juges, le salaire moyen touché par le salarié constituant sa base de calcul.

Comment faire en sorte que vos réunions deviennent efficaces ?

Une étude du site Fuze a montré que 67 % des managers jugeaient les réunions « inefficaces », alors que 25 millions d’entre elles sont organisées tous les jours aux Etats-Unis ! Ce constat s’applique également aux entreprises françaises, où les réunions sont souvent considérées comme improductives. Pour les entrepreneurs, comment s’organiser pour que les réunions redeviennent utiles et efficaces ?

Définir un but précis

Bien que de nombreuses entreprises tiennent des réunions de manière régulière, cette pratique n’est pas recommandée. Il paraît plus pertinent d’organiser des réunions lorsque la situation l’exige, et non pas par simple habitude. Une réunion de travail ayant un objectif précis aura bien moins de chance d’être une perte de temps. Elle doit permettre avant tout de faire avancer les projets en cours.

Choisir un dispositif adapté

Une réunion se passera mieux si elle est organisée dans un cadre adapté. La classique salle de réunion est un bon choix, à condition d’être suffisamment grande et lumineuse. On évitera les endroits sans fenêtres ou mal insonorisés. Le bureau d’un dirigeant, cadre trop strict, n’est pas une bonne idée ici. On conseille de ne pas faire durer une réunion trop longtemps : une heure, voire deux au maximum.

Sélectionner les personnes

En 2014, un sondage IFOP a montré que 90 % des cadres s’étaient déjà sentis inutiles en réunion. Pour éviter cela, la solution est d’organiser des réunions uniquement avec les collaborateurs concernés par les questions abordées. Envoyer à l’avance des documents de travail aux participants est aussi un bon moyen de les garder impliqués. Pour éviter la confusion, on évitera les réunions à plus de dix.

Instaurer un respect strict des horaires

Les horaires fluctuants sont l’un des défauts récurrents des réunions. Il est indispensable d’assurer à tous que les heures de début et de fin de la réunion seront respectées. Les retards devront faire l’objet de remarques pour ne pas qu’ils se reproduisent. Chacun doit pouvoir s’exprimer sur les sujets prévus, l’organisateur de la réunion devant s’assurer que personne ne déborde sur le temps de parole des autres.

Fixer un ordre du jour

Quelques thématiques claires doivent présider à chaque réunion. Un ordre du jour connu de tous sera le point principal de la discussion. Les thèmes devant être obligatoirement abordés seront rappelés au début et peuvent être présentés sur un tableau. Seuls quelques sujets seront évoqués pour des échanges plus constructifs, de sorte que les débats ne s’égarent pas dans toutes les directions.

Prôner l’écoute active

L’ennui est l’écueil à éviter dans une réunion. Il faut pouvoir donner du rythme aux échanges, en choisissant un animateur impliqué, au fait des problématiques et avec lequel tous les participants seront à l’aise. Ceux-ci doivent être invités à s’exprimer, mais uniquement dans le cadre des thématiques fixées : les réunions ne doivent pas virer aux règlements de comptes entre salariés.

Penser à faire une synthèse

Enfin, chaque réunion doit faire l’objet d’une synthèse orale dans ses dernières minutes, revenant sur les décisions prises, les tâches à effectuer et les prochaines questions devant être discutées. Dans les 24 heures, chaque participant recevra ensuite par mail un court résumé (2 pages maximum) de la réunion pour plus d’efficacité.