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Comment faire pour bien gérer la saisie des notes de frais ?

Pour les petites entreprises en plein essor, la gestion des notes de frais peut vite devenir un véritable casse-tête. Il s’agit d’une activité à la fois fastidieuse et chronophage, qui demande une gestion rigoureuse au quotidien. Les entrepreneurs ont cependant à leur disposition une large palette d’outils performants leur permettant de se simplifier la vie. Quels sont donc les moyens disponibles pour gérer plus facilement la saisie des notes de frais ?

Une aide électronique pour la gestion des notes de frais

Le dynamisme d’une entreprise se mesure souvent à sa réactivité, sa présence sur le terrain et sa capacité à saisir les opportunités. Pour cela, de nombreux déplacements s’avèrent nécessaires. Aussi bien pour les dirigeants que pour les salariés, la gestion de ces dépenses (frais d’hôtel, de restaurant, de déplacement divers ou de nettoyage) demande d’utiliser les outils adaptés. Un logiciel de gestion des notes de frais est un moyen idéal. Il offre une solution dématérialisée qui permet de gagner du temps, de réaliser des économies et de ne pas avoir à s’embarrasser de documents encombrants au format papier. Ce système sert aussi à limiter les erreurs et à réaliser une gestion quasiment en temps réel, puisque les données sont susceptibles d’être fournies en déplacement avec une connexion Internet. Les informations sont ensuite transmises de manière automatique à la comptabilité, et peuvent être analysées afin d’affiner le budget alloué à ce domaine. On estime qu’un bon logiciel de gestion des notes de frais permet de diviser par deux, au minimum, le temps consacré à cette tâche dans l’entreprise.

Les différentes solutions disponibles

Il est possible d’opter pour un logiciel à installer sur le réseau interne de la société, ou pour une application en ligne qui pourra être consultée depuis n’importe quel support numérique (PC, ordinateur portable, smartphone, tablette) équipé d’une connexion Internet. Les entrepreneurs choisiront l’une ou l’autre option en fonction des activités de l’entreprise. La solution du réseau interne est utile pour les entreprises aux équipes fournies dont les dépenses concernent un autre domaine que les déplacements. Un logiciel accessible depuis l’intranet de l’entreprise est directement intégré à la solution comptable utilisée, pour un gain de temps augmenté. Un logiciel SaaS est à recommander pour les sociétés nécessitant une grande mobilité. Les collaborateurs en déplacement pourront facilement se connecter, depuis un hôtel ou un lieu public par exemple, pour enregistrer en ligne eux-mêmes leurs notes de frais.

Les atouts des logiciels de gestion en SaaS

Un service en ligne de gestion des notes de frais offre des avantages certains aux entreprises. Il ne demande qu’une inscription sur le site correspondant et un abonnement disponible selon diverses formules pour être mis en place. Une aide en ligne est intégrée au logiciel pour en faciliter son utilisation. Les employés n’ont plus ensuite qu’à se connecter sur le site, quel que soit le lieu où ils se trouvent, pour saisir l’ensemble des informations demandées. Le logiciel assure ensuite la gestion des frais kilométriques, des dépenses et des factures diverses. L’archivage des notes est également possible. Sur le marché, des solutions pertinentes sont disponibles pour les entreprises comme les sites Notys, Notilus ou Flucticiel, ou encore la suite logicielle ManaCost.

L’entrepreneure passionnée de vin et de voyage

Après des études en commerce international à Lyon, Pauline Boutroy devient consultante spécialisée dans les systèmes d’information, fonction qu’elle occupe toujours aujourd’hui.

En parallèle, elle décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale dans le domaine du vin. « Je suis issue d’une famille de viticulteur et je suis viticultrice moi-même » précise-t-elle. « Je souhaitais développer une partie conseil en créant des offres sur-mesure par rapport aux budgets des entreprises, tout en proposant des produits de qualité ». Experte dans le champagne par transmission familiale, elle souhaite aller plus loin et s’étend à toutes les sortes de vin de France. « Pour cela, je me suis rendu dans les salons spécialisés » explique Pauline.

La volonté d’entreprendre tient de sa personnalité. Indépendante et éprise de liberté, la jeune entrepreneure décide, dès l’âge de 19 ans, de partir seule avec un sac à dos découvrir le Mexique pendant deux mois. En véritable passionnée, Pauline Boutroy se nourrit des rencontres qu’elle accumule au fil de ses voyages. La jeune femme se lie progressivement d’amitié avec de nombreux entrepreneurs et chefs d’entreprise.

Elle franchit le cap de l’entrepreneuriat en 2012. « Je souhaitais allier mes différentes connaissances dans la logistique et la distribution ainsi que ma passion pour le vin ». Fort de cette envie, Pauline s’associe alors dans le but de créer une cave dans le sud de la France ainsi qu’une société d’export orientée vers les marchés chinois et russe. Tout semblait bien parti, mais rapidement, des divergences quant à l’orientation que prend l’entreprise et la façon dont celle-ci est gérée surviennent. Cette association malheureuse lui fait prendre conscience qu’il demeure plus important de vouloir accomplir ses rêves plutôt que de rester le nez dans le guidon. Elle décide d’arrêter et de recommencer seule en repartant de zéro.

C’est à ce moment là que lui vient l’idée de se positionner dans le domaine du conseil. En septembre dernier, elle crée deux activités qu’elle exerce distinctement. La première, intitulée Wine Business Export, reste spécialisée dans l’exportation de vin. La seconde s’oriente plutôt vers son cœur de métier, qui demeure le conseil et la sélection.

C’est lors d’un séjour à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, que la jeune femme confirme son intérêt pour prospecter l’Afrique de l’Ouest. à travers sa société d’export, elle avait déjà réfléchi à des partenariats sur ce continent. « J’ai rencontré un groupe de dégustateur de vins français qui m’expliquait que c’était ici, en Afrique, que se dessinait l’avenir de ce produit » se souvient Pauline.

L’entrepreneure ne souhaite pas pour autant abandonner le marché français. Elle compte sur sa deuxième entreprise pour développer l’activité de conseil en travaillant dans le milieu événementiel. Elle espère, d’ici un an, lancer son business vers l’Afrique, mais également travailler avec des traiteurs et des comités d’entreprise pour des grands événements sur le territoire français.

Attentats de Paris : comment gérer la chose avec ses équipes en tant que dirigeant ?

Après les tragiques des Attentats de Paris du 13 novembre, les entreprises ne peuvent occulter les conséquences psychologiques de tels évènements sur leurs employés. Dans ce contexte, mobiliser les énergies autour des tâches quotidiennes peut sembler difficile, voire dérisoire. Pour autant, c’est aux dirigeants de trouver la bonne attitude pour accompagner au mieux les salariés. Quelles sont donc les choses à mettre à place pour que la vie dans l’entreprise reprenne son cours ?

Encourager la prise de parole

Pour les spécialistes, comme le président du cabinet Stimulus David Mahé, il ne faut surtout pas sous-estimer l’impact du drame sur la situation dans l’entreprise. La pire réaction pour les entrepreneurs serait de refuser d’en parler et d’exiger un retour immédiat à la normale. L’entreprise se doit de montrer de la considération pour les individus, et donc de les encourager à partager leur ressenti. Une réunion du collectif de travail doit permettre à tous ceux qui le souhaitent de s’exprimer dans un cadre confortable. La libération de la parole est ici cruciale : c’est une première étape nécessaire pour l’ensemble du personnel.

Apporter un soutien psychologique

En cas d’évènements de ce type, les experts estiment que 35 à 50 % des personnes directement touchées développent un syndrome de stress post-traumatique, et 5 à 10 % de celles exposées indirectement. Un vrai choc psychologique peut toucher les employés : la politique managériale doit bien sûr en tenir compte pour ne laisser aucun salarié dans une telle situation. Des RTT ou des jours de congés payés peuvent être proposés, mais l’écoute auprès des équipes reste l’élément le plus important. Il est utile également de se mettre en relation avec le médecin du travail qui sera amené à suivre les collaborateurs les plus atteints psychologiquement.

Adapter l’organisation

Quels que soient les impératifs de l’entreprise, les dirigeants ont une responsabilité auprès de leurs employés : celle de respecter leurs émotions et de mettre de côté pour un temps le souci de productivité. Empathie et sentiment de sécurité doivent être au cœur de la démarche des managers, quitte à faire passer au second plan les tâches à accomplir. Il ne faut pas hésiter à bousculer les plannings ou la formation des équipes, pour permettre aux salariés les plus touchés de souffler. Le travail ne doit pas être une source d’angoisse supplémentaire. On peut envisager de repousser la sortie d’un produit de plusieurs jours, de retarder des réunions ou d’annuler certains évènements prévus notamment.

Ne pas être trop intrusif

Malgré tout, les chefs d’entreprise ne doivent pas être trop insistants ou réagir excessivement sous le coup de l’émotion. Respecter la sphère privée et la sensibilité de chacun est nécessaire. On pourra éviter ainsi les réunions trop solennelles et privilégier des échanges en tête-à-tête dans un espace de discussion rassurant comme autour de la machine à café. Il ne faut pas hésiter à donner du temps aux salariés qui le demandent et à les décharger d’une partie de leurs tâches. Un exemple de comportement à suivre est celui des dirigeants de Microsoft. Ceux-ci ont permis au personnel de réaliser une minute de silence en hommage aux victimes, favorisé cette semaine le télétravail et suspendu toute campagne publicitaire durant les journées de deuil national.

L’entrepreneure qui mêle le créatif au commercial

Pendant son parcours étudiant à Science Po Bordeaux puis à l’ESC Toulouse, Juliette Parcevaux enchaîne les stages dans le domaine du marketing. À l’issue de sa formation en 2009, elle est recrutée par La Halle aux Vêtements en tant que chef de produit.

Mais l’expérience ne lui plaît que moyennement. Travailler au sein d’une grande chaîne, dans le rayon textile pour bébés, un domaine éloigné de sa passion première (la chaussure, ndlr), ne lui convient pas. Un an après sa première embauche, elle plaque tout et décide de lancer son business. « J’ai un petit problème avec l’autorité et la hiérarchie. J’avais envie de sortir du cadre, de pouvoir réaliser ce que je désirais vraiment, c’est-à-dire créer des produits, monter une marque et développer mon côté commercial. » confie-t-elle.

Mêler le créatif à l’aspect commercial et vendre des chaussures sur-mesure fabriquées en France, voilà l’idée. Mais pas question de se lancer immédiatement pour la jeune femme. Pendant près d’un an et demi, Juliette se forme aux métiers de la chaussure et au dessin. Elle étudie les patronages, les cambrures, la technique pour pouvoir dessiner et monter toute une collection. En septembre 2011, le site Internet de la société « Dessine Moi Un Soulier » voit le jour.

Malgré son enthousiasme, la jeune femme se heurte au début de l’aventure à des difficultés qu’elle n’avait pas forcément prévues. Le business décolle difficilement et surtout, Juliette est une femme. « Il existe encore énormément de sexisme et de misogynie en France, particulièrement dans l’industrie. On m’a claqué de nombreuses fois la porte au nez, j’ai même eu droit à des propositions indécentes ! La plupart des fabricants ne m’ont pas prise au sérieux. J’ai dû me battre pour m’imposer. » raconte l’entrepreneure.

À force de pugnacité, Juliette tient le coup. Elle parvient à trouver un atelier capable de produire rapidement et qualitativement des paires de chaussures à l’unité. Progressivement, le nombre de clientes grandit et les portes s’ouvrent. La créatrice vend même ses produits à l’international, en Belgique, en Suisse, en Angleterre, en Espagne et un peu aux États-Unis. Les ventes mettent environ un an et demi à grimper réellement et la société devient rentable en 2014, pour la première fois. « J’ai clôturé 2014 à 400 000 € de chiffre d’affaires et j’emploie deux personnes en plus de moi. J’observe que mon chiffre d’affaires double chaque année, c’est plutôt très bon signe pour la suite. » se réjouit alors Juliette. Bien sûr, elle n’entend pas s’arrêter là. Doubler son chiffre tous les ans reste une volonté, au même titre que le développement des ventes en Asie et aux États-Unis et l’extension de la gamme.

Juliette semble avoir trouvé sa voie dans l’entrepreneuriat. Et l’aventure est loin d’être terminée, puisque l’objectif est de devenir la référence de la chaussure sur-mesure en France. Assurément, un beau « pied-de-nez » à la crise…

Ce que pense un investisseur pendant un pitch, les erreurs à ne pas commettre

Une multitude d’articles sur le web nous informent et nous conseillent, nous, les entrepreneurs, sur la meilleure méthode pour réaliser un bon pitch et convaincre les investisseurs qui y assistent. Personnellement, Quelles sont les erreurs à ne pas commettre pas commettre et les expressions à utiliser pendant un pitch.

J’ai assisté trop de fois à des présentations de bons projets qui ne suscitaient pas d’intérêt de la part des investisseurs car une petite phrase ou incompréhension ne les poussaient pas à poursuivre l’étude.

Rappelons-nous que le principal critère d’investissement des Angels est l’équipe. Si l’entrepreneur ne donne pas une bonne image de lui et n’attire pas la confiance dès le premier contact, qui est souvent l’Elevator Pitch, il y a peu de chances de poursuivre l’aventure.

Je vais prendre quelques exemples et vous expliciter ce qu’un investisseur dans la salle pense en entendant ces expressions :

1. « On finance la force commerciale »

Trop souvent, les entreprises à un stade de développement très peu avancé invoquent comme raison du besoin de financement la création d’une force commerciale, et ce pour une partie très importante de la levée.

L’investisseur se demande ce que veut sincèrement dire cette expression souvent très peu explicitée par l’entrepreneur. Il sait également que le meilleur vendeur du produit est toujours un des fondateurs de la société et qu’au stade de la levée de fonds il n’est pas forcement nécessaire de lui adjoindre une flopée de commerciaux.

Donc un conseil : essayez de toujours détailler ce point lorsqu’il est une part importante de votre levée.

2. « Je trouvais ça pas pertinent de le mettre dans la présentation (par exemple : le montant recherché, la valo, le marché, le bilan prévisionnel…). »

Lorsque l’on pitche devant des investisseurs il est ESSENTIEL de présenter certains éléments et en particulier les éléments financiers. Un Business Angel investit sur des hommes mais aussi sur un projet et il veut avoir dès le premier contact une idée du prix, du potentiel.

Sincèrement, vous êtes là pour lever de l’argent alors il ne faut pas oublier de mentionner combien vous souhaitez. Et s’il vous plait ne dites pas que ce n’est pas pertinent de l’intégrer dans vos présentations parce que c’est toujours pertinent pour l’investisseur.

3. « Les forces sont quadruples, multiples, infinitésimales … »

Arrêtez d’exagérer, votre entreprise n’a que 6 mois et vous ne faites pas encore de chiffre d’affaires.

Vous avez sûrement un gros potentiel mais n’utilisez pas d’expressions ronflantes du type « nous serons dans 3 mois leader sur notre marché », « nos concurrents ne pourront pas réagir car nous avons une avance considérable ».

4. «Nous avons réalisé 1 000 000 de téléchargements ! »

Les investisseurs dans la salle sourient et sont satisfaits. Mais lorsqu’arrive le temps du bilan, ils s’aperçoivent que très peu de chiffre d’affaires a été réalisé.

L’explication est simple, la majorité de téléchargements sont gratuits et la commercialisation débute à peine. Ce n’est pas un problème mais il faut absolument le préciser lorsque vous parlez de votre nombre de téléchargements et faire la distinction entre les téléchargements payants et gratuits.

Le mois prochain, nous verrons comment ne pas commettre d’impairs lors des questions suite à votre présentation.

Le manager : un macaque berbère qui s’ignore ?

On découvre parfois, par le biais de la recherche scientifique, des parallèles intéressants entre le comportement des animaux et celui des êtres humains. Comme la meilleure manière de vous le prouver est de vous en faire la preuve, petit flash-back…

L’étude universitaire sur les macaques berbères femelles

J’ai découvert une étude menée par des chercheurs des universités de Liverpool et Manchester sur le stress des macaques berbères femelles. Cette étude publiée dans la revue General and Comparative Endocrinology, sous le titre “Associations between social behaviour and adrenalactivity in female Barbary macaques », s’intéresse aux comportements individuels des macaques berbères face au stress selon le rang qu’ils occupent au sein de leur groupe.

L’équipe de chercheurs s’est rendue dans la forêt de singes de Staffordshire à Trentham, au Royaume-Uni pour observer leurs différents comportements liés au stress. Les scientifiques ont ensuite mesuré chez les femelles macaques ayant subi des événements stressants, leur taux d’hormone de stress, le fameux cortisol à partir de prélèvements de leurs excréments.

Les résultats obtenus valident le lien entre le nombre d’événements vécus comme stressants tels que les menaces, les conflits, les gifles ou bien les comportements de soumission et le niveau de stress. Plus les singes subissent des tensions et plus le taux de cortisol s’élève.

Au-delà du simple fait que nous pouvons nous réjouir ou pas …que les humains ne soient pas les seuls à subir les effets du stress dans un cadre bien hiérarchisé, il apparaît de manière flagrante dans cette étude, que ce sont les macaques qui se situent au milieu de cette hiérarchie qui sont les plus stressés. Ils doivent en effet faire face à plusieurs conflits en même temps soit pour défendre leur position dans le groupe en faisant face aux singes de classe inférieure soit en subissant les foudres de l’autorité des classes supérieures qui détiennent le pouvoir et qui en abusent par des comportements de domination parfois violents.

Vous voyez sûrement ou je veux en venir, n’est-ce pas ?

Selon la directrice de cette étude, Katie Edwards du Liverpool’s Institute of Integrative Biology, « Il est raisonnable de penser que ces observations sont transposables à l’homme. Les personnes occupant les niveaux hiérarchiques intermédiaires dans les organisations convoitent les rangs supérieurs, mais doivent aussi exercer leur autorité sur les personnes des rangs inférieurs, ce qui les oblige à intervenir sur plusieurs fronts à la fois. »

Et si nous faisions la même expérience au sein d’une entreprise et que nous analysions les résultats entre le taux de cortisol des salariés, celui des managers et enfin celui des dirigeants, pensez-vous que nous arriverions à la même conclusion ?

Dans cette étude, c’est la hiérarchie dans le groupe et les relations entre les individus (pouvoir, domination, soumission) qui engendrent le stress. Dans les entreprises, il serait difficile de porter un jugement uniquement fondé sur ces observations et ces prélèvements. En premier lieu, il conviendrait de rappeler que le stress résulte d’un déséquilibre entre la perception d’une demande et celle que l’individu a de ses ressources pour y répondre. C’est également un sentiment de perte de contrôle face à une situation. Il ne peut donc pas être associé uniquement aux middle management, un salarié qui se sent dépassé et qui n’a pas les ressources ni les moyens nécessaires pour prendre une décision sera autant stressé que son manager à qui la direction imposera des objectifs impossibles à atteindre par manque de moyens ou de personnels.

Les facteurs de stress extérieurs

Les facteurs extérieurs peuvent être des sources de stress importants au sein des organisations. Si une mauvaise organisation du travail ou un manque de communication entre les différents services laisse les salariés dans l’impossibilité de fournir un travail correct, alors il y aura immanquablement des conséquences sur les salariés autant au niveau individuel que collectif.

Les facteurs de stress intrinsèques

Il ne faut pas non plus minimiser l’impact des facteurs individuels dans le niveau de stress des managers. Ceux-ci tiennent à l’histoire de l’individu et à ses expériences passées. Ce sont ces expériences qui vont influencer les réactions et les comportements en situation de stress. Le manager doit faire face à de multiples situations où son autorité et ses décisions peuvent être remises en cause. Il est nécessaire qu’il soit parfaitement armé pour y répondre sans créer de conflits ni rajouter des tensions inutiles.

Le niveau de latitude décisionnelle dans la prise de décision

Le niveau de stress dépend également de la latitude décisionnelle que chaque individu détient dans le cadre de sa sphère de travail. Selon Karasek (1979), quand le niveau d’exigence est élevé et qu’il est associé à une importante marge de manœuvre alors les situations de stress sont vécue comme des expériences dynamisantes, c’est ce que certains appellent« le stress positif ».C’est en effet le cas des postes de directions qui ont de fortes exigences mais qui ont les moyens tant humains que financiers d’atteindre leurs objectifs, ils sont dans la maîtrise de leur environnement et ne le subissent pas. Dans le cas contraire ou un salarié est soumis à de fortes contraintes professionnelles avec une marge de manœuvre faible, son stress va être plus difficile à gérer et sera ressenti comme négatif. Si cette situation persiste, il vivra alors une dégradation de son bien-être et de sa santé. Généralement, son niveau de stress augmentera avec le temps.

Hommage aux macaques berbères

Je tiens à rendre un hommage particulier à ces macaques berbères qui vont malheureusement encore subir pendant de nombreuses décennies les mêmes schémas comportementaux. Notre chance, c’est notre prise de conscience car contrairement aux macaques, les humains, peuvent décider d’agir face à ces comportements de stress en mettant en place une politique de prévention et de gestion du stress à tous les niveaux hiérarchiques.

Comme quoi, l’évolution a du bon parfois …..

Les 5 applications indispensables pour un dirigeant

Votre travail vous prend beaucoup de temps (pour ne pas dire votre vie), tout gain de temps est donc du pain béni. Les nouvelles technologies peuvent vous rendre la vie plus facile : alors ne vous en privez pas ! Voici une sélection de 5 applications indispensables , qui changeront votre quotidien d’entrepreneur, si vous ne les avez pas déjà.

Application Evernote : pour ne rien oublier

Tout entrepreneur qui se respecte est toujours « overbooker » entre son travail et sa vie personnelle. Mais grâce à cette application, vous serez mieux organisé. Bénéficiez d’une To Do List directement sur votre smartphone, accessible à tout moment. Un gain de temps non-négligeable. Le plus ? Possibilité de synchroniser l’application avec votre tablette ou votre ordinateur.

Application Societe.com : tout savoir sur une entreprise à porter de main

Vous avez besoin d’avoir un renseignement rapidement sur un de vos clients, ou sur un potentiel concurrent ? C’est l’application qu’il vous faut ! Tout savoir sur une entreprise à portée de main.

Application Dropbox : rester tous connectés

Dropobox c’est la possibilité d’emmener, télécharger, partager et apporter des modifications à vos documents. Un outil qui va révolutionner vos relations avec vos salariés au sein de votre entreprise.

Application Password Manager : gérer vos mots de passe

Avec tous les comptes dont vous disposez, difficile de s’y retrouver. Cette application vous aide à vous y retrouver. Password Manager stocke des informations confidentielles liées aux cartes de paiement, aux comptes bancaires, aux identifiants et autres. Et grâce à l’iCloud, vous pourrez, sauvegarder et synchroniser toutes vos données sur vos différents appareils Apple. 

Application Google Translate : coup de pouce

Vous êtes souvent en déplacement ? Mais parfois, certains mots de vocabulaire vous manquent ? Pas de panique, Google Translate vient vous sauver ! Traduction possible dans 65 langues, avec en prime la reconnaissance vocale (pour 17 langues).

Les ateliers de cuisine pour fédérer ses équipes

La vie en entreprise est rythmée par des coups de téléphone par-ci, des échanges d’e-mails par-là, le tout « agrémenté » par la fameuse pause-café, au cours de laquelle on fait un point sur les derniers retours clients, sur les partenariats en cours ou encore sur la prochaine campagne de pub qui devrait faire le buzz… Les journées passent et se ressemblent !

La routine, bien que confortable, est dangereuse à la fois pour le moral des troupes et pour les résultats de l’entreprise.

Pour éviter que ce « train-train » s’installe, chaque entreprise doit penser à ressourcer « les siens ». Ce ne sont pas les occasions qui manquent : vacances d’été, fêtes de fin d’année, départ à la retraite du responsable financier, arrivée dans l’entreprise du nouveau responsable commercial ou encore quelconque « Team-Building » afin de ressouder une équipe fragilisée après un changement majeur.

Il est donc primordial de passer du temps entre collègues dans un environnement plus détendu et spontané qu’au bureau et de laisser de côté toutes préoccupations professionnelles le temps pourquoi pas : d’un atelier de cuisine.

Alors allons-y, troquons téléphones portables et agendas contre tabliers et mandolines.
Surfons sur la vague de la cuisine pour fédérer nos équipes : ultra tendance, ultra convivial, ultra original pour un ultra challenge… Cuisinons, Apprenons, Amusons-nous et Dégustons des recettes originales !

En choisissant de réunir nos équipes autour de la cuisine, nous avons peu de chance de nous tromper : qui ne salive pas en voyant des menus appétissants ou en sentant des odeurs alléchantes ? Qui n’apprécie pas de partager un bon repas avec ses proches ?
Ces rares personnes qui répondront « moi » aux questions précédentes pourraient se compter sur les doigts d’une main…

Cet atelier de cuisine permettra à nos équipes d’oublier tout lien hiérarchique le temps d’une soirée et de passer un excellent moment dans la bonne humeur. Salariés et managers prendront du temps pour mieux se connaître et pour relever un challenge culinaire ensemble grâce à un atelier fédérateur et créatif !

Nos équipes en ressortiront plus motivées, plus impliquées et plus en phase avec la culture d’entreprise. Mais surtout, la cohésion d’équipe sera renforcée avec au menu : entraide, communication et confiance !

A table !

L’immobilier, une filière en mutation

Depuis la crise de 2008, le secteur immobilier traditionnel peine à retrouver sa stabilité avec l’effondrement des prix des logements. Tandis que les indicateurs économiques pointent dans le rouge, les start-up misent sur le bâtiment qui représente 8% du PIB français, en proposant de nouveaux concepts et sources de financements. Est-ce une nouvelle organisation de la filière immobilière ou la panacée contre la crise ? Focus.

Banques frileuses et investisseurs encore prudents

Après la flambée des prix des années 2000, le secteur immobilier a connu une phase de « moins bien », notamment avec une chute de 0,6 % au deuxième trimestre 2015, selon les chiffres des Indices Notaires-INSEE. Selon les statistiques du Guide du Crédit, les taux fixes de crédits immobiliers augmentent actuellement de 0,05 à 0,15 %, ce qui témoigne de la frilosité des banques vis-à-vis d’une certaine catégorie d’investisseurs.

Certes, la loi Pinel a encouragé quelques transactions immobilières et autres investissements dans ce secteur d’activité, mais les réductions de 21 % de crédit d’impôts n’ont concerné que les logements neufs et labellisés BBC, dans le cadre de la réglementation thermique.

Le courtage comme solution de financement ?

Mais malgré ces statistiques, le choix premier d’investissement des français reste l’immobilier car il représente une valeur sûre pour la retraite et un patrimoine non négligeable en temps de crise. En France, les particuliers passent de plus en plus par des services de courtage en immobilier, parce qu’ils ont essuyé un refus de crédits immobiliers de leur banquier ou que les taux d’emprunts sont trop élevés. D’une manière générale, la profession reste globalement peu sollicitée, notamment faute de communication concernant les avantages du courtage ainsi que sur l’estimation d’un crédit.

La révolution immobilière est d’abord numérique

D’une manière générale, le secteur de l’immobilier connaît une profonde mutation depuis la crise et ce sont de véritables filières qui s’organisent autour du bâtiment. L’arrivée d’Internet a notamment bouleversé le secteur et a favorisé l’émergence de solutions novatrices. Les réseaux se sont multipliés pour informer, communiquer, partager et faire évoluer les tendances et les mentalités.

Un secteur porteur pour de nombreuses start-up

De nombreuses start-up immobilières proposent désormais les solutions qui entendent révolutionner le marché. Il s’agit, d’une part, des plateformes de financement participatif spécialisées telles que Homunity, Canberra immo… qui offrent aux entreprises et particuliers qui ne souhaitent pas faire appel à une banque, la possibilité d’investir dans un projet fédérateur, tout en bénéficiant de prêts limités à 1 millions d’euros pour le porteur de projet. Les sommes investies par les prêteurs ne peuvent dépasser 4000 euros par projet sans intérêts et 1000 euros par projet avec intérêts.

D’autres start-up telles que Ikimo9, spécialiste de la vente de logements neufs en France, jouent un rôle d’interface efficace entre promoteurs et acheteurs. Elles permettent de stimuler et d’encourager les transactions immobilières des nouveaux logements plus écologiques, dotés d’équipements modernes et confortables. Certaines start-up immobilières sont à l’origine de l’application en France de la fameuse maquette numérique du bâtiment, plus connue sous l’appellation de BIM (building information modeling). Il s’agit d’une banque de données numériques en 3D partagées avec les acteurs du bâtiment.

Selon de récentes études, l’immobilier resterait aujourd’hui le deuxième domaine de recherche des internautes. L’influence positive des nouvelles start-up de l’écosystème immobilier devrait certainement améliorer la santé du secteur et fortifier le positionnement des nouvelles entreprises qui se lancent dans le domaine.

Protéger les données de votre disque dur

A l’air des nouvelles technologies, les disques durs sont de véritables petits bijoux dans votre quotidien. Mais lorsque celui-ci ne fonctionne plus : c’est la panique ! Du calme, il est possible de récupérer vos données de votre disque dur.

Un disque dur vous permet de stocker de nombreuses données. Que ce soit pour des données professionnelles ou personnelles : il est devenu essentiel. Pratique et efficace, cet outil est utilisé par toutes les entreprises. Mais il n’est pas rare que celui-ci tombe en panne.

Les pannes possibles

  • Les pannes « logiques » : le disque dur fonctionne mais impossible d’accéder aux données qu’il renferme.
  • Les pannes « physiques » : le média est altéré et ne peut pas fonctionner.

Les raisons les plus fréquentes

  • L’effacement dû à une erreur humaine ou la présence d’un virus,
  • Le nouveau partitionnement d’un disque dur sans vérification de sauvegarde ultérieure,
  • Les problèmes physiques du type : chute de disque dur,
  • Les sinistres (inondations, feu, foudre…).

La récupération de données sur disque dur est possible sur les disques durs formatés, les disques durs endommagés, ou encore les disques durs en panne. Mais cela nécessite des techniques pointues. En effet, les disques durs étant constitués de composants réglés à l’échelle du Micron, toute manipulation maladroite peut aboutir à une perte irrémédiable de ses données !

Deux procédures possibles pour récupérer les données d’un disque dur

  •  Les salles blanches : environnement contrôlé utilisé pour les pannes mécaniques. Les disques durs y sont démontés, inspectés et traités sans risque de contamination par la poussière.
  • Copie des disques durs : pour protéger les données, la récupération ne se fait jamais sur le média original. Les ingénieurs travaillent à partir de cette copie pour récupérer vos données.

Dans tous les cas, lorsque vous êtes confronté à cette situation la première règle est d’éviter de vouloir soi-même réparé la panne en touchant un peu à tout. C’est un outil fragile, vous risquez d’envenimer les choses. Gardez votre calme et renseignez-vous.

Les conseils pour protéger en amont vos données

  • Enregistrez régulièrement sur plusieurs supports les données sensibles de votre ordinateur. Aujourd’hui d’autres moyens peuvent être utilisés : comme la sauvegarde sur CD, DVD, clé usb, serveur,… Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Mais en misant sur plusieurs outils vous jouez la sûreté.
  • Si vous habitez dans une zone inondable, ne stockez pas votre sauvegarde au sous-sol.
  • Protéger votre ordinateur via l’installation d’un antivirus sur votre ordinateur. Un moyen efficace de vous protéger contre les virus qui pourraient endommager vos données. Pensez à le mettre à jour régulièrement pour qu’il soit toujours opérationnel.
  • La mise en place d’un pare feu (firewall) peut-aussi être une solution efficace. Il bloque automatiquement les intrusions inconnues dans vos données.
  • Enfin, l’utilisation d’une composante physique comme ASI (Alimentation Sans Interruption) permet en cas de panne de courant de continuer à utiliser votre ordinateur quelques minutes afin de sauvegarder vos données avant de l’éteindre.

Des chiffres significatifs 

• 34 % des entreprises ne testent jamais leurs sauvegardes.
• 77 % de celles qui ont testé leurs sauvegardes ont découvert des sauvegardes défaillantes avant d’en avoir besoin.