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Elle réinvente la cosmétique du 21e siècle !

A 36 ans, Anne-Marie Gabelica s’est lancée dans les soins du visage bio, sur mesure et sans huile de palme. Sa marque Oolution, créée en 2013, révolutionne l’industrie cosmétique.

Issue d’une famille d’entrepreneurs, Anne-Marie Gabelica a toujours su qu’elle le deviendrait elle-même. « Aller jusqu’au bout de mes idées, de mes convictions, avoir des responsabilités, prendre des risques et mettre en action mes projets constituent les moteurs  de mon aventure entrepreneuriale » explique-t-elle. Après un parcours étudiant en tant qu’ingénieur agronome à l’ENSAT et diplômée en biochimie, elle exerce pendant 6 ans dans le secteur de la cosmétique (bio et non bio). Elle y apprend comment fonctionne cette industrie et surtout, quel rapport chacun d’entre nous entretient avec la beauté et le soin de soi.

Mais la jeune femme ne trouve pas ce qu’elle veut. Reprochant à l’industrie cosmétique de faire plus du marketing que de véritables innovations, elle décide de se pencher sur un projet qui se rapproche de ses valeurs. L’idée germe en 2010. « Je voulais vraiment créer la cosmétique du 21e siècle, la plus engagée et responsable possible »  précise la jeune femme. Anne-Marie expose son projet à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), qui conduit une étude d’éco-conception afin de réduire à la source les impacts environnementaux des produits. Avec un capital initial de 30 000 €, un Prêt d’Honneur auprès de Scientipole Initiative (20 000 €) et du Réseau Entreprendre (30 000 €), la jeune entrepreneure immatricule son entreprise, qu’elle intitule Seed to Seed, en 2011.

3 ans de recherche et développement lui sont nécessaires pour créer, dit-elle, « des soins tels que je rêvais d’en trouver, qui s’adaptent à ma peau et soient ultra-sûrs et agréables tout en étant véritablement écologiques. » Elle trouve un laboratoire qui accepte son cahier des charges pour concevoir des cosmétiques biodiversifiés en actifs avec des formules d’origine 100 % naturelle sans dérivé d’huile de palme. C’est le lancement officiel de sa marque de cosmétiques Oolution, dont elle débute la production en mars 2013, puis la commercialisation deux mois après. Concrètement, il s’agit d’une gamme de soins pour le visage contenant chacun plus de 65 actifs bio différents au lieu de 2 ou 3 en général.

Anne-Marie Gabelica continue de développer son business en élargissant ses canaux de commercialisation. D’abord uniquement sur internet, l’entrepreneure a développé le concept de ventes événementielles, de ventes par comité d’entreprise et Oolution est même aujourd’hui distribué par quelques points de vente physiques en France. Fidèle à ses valeurs, l’entrepreneure a également voulu améliorer la pédagogie sur ses produits en établissant un diagnostic en ligne gratuit et unique au monde. Au total, 18 000 conseils personnalisés sont offerts au grand public sur Internet. De quoi démocratiser la parole sur le sujet des cosmétiques bio et révolutionner ce secteur pour les quelques années à venir.

Location, achat… Quelle méthode choisir pour constituer ma flotte de véhicules ?

Tout dirigeant qui désire se constituer une flotte de véhicules digne de ce nom se verra forcément confronté à la question suivante : quelle solution privilégier pour gérer mon parc automobile ? Vaut-il mieux acheter un véhicule ou le louer ? Eléments de réponse.

Location ou achat ?

Bien souvent, l’achat d’un ou de plusieurs véhicules demeure une solution privilégiée par les Grands Comptes. Forts d’une capacité d’emprunt relativement élevée, ces derniers n’hésitent pas à acquérir directement les voitures. Les avantages de l’achat sont principalement de deux ordres : liberté totale au sujet du choix de la marque et du modèle, économies substantielles sur les frais supplémentaires que pourrait engendrer la location. Seul bémol : les tâches administratives liées à l’achat restent très chronophages. C’est pourquoi de nombreux dirigeants se tournent de plus en plus vers la location longue durée ou LLD, qui propose aux entreprises une location pour des périodes allant de 12 à 60 mois. Dans le cas de la LLD, l’avantage principal pour les entrepreneurs réside dans son aspect pratique. Grâce à ce processus d’externalisation, ces derniers n’ont presque plus de démarches à gérer et obtiennent la possibilité de planifier précisément leurs dépenses. Souvent, les loueurs vous fournissent des outils de gestion pour suivre votre parc en temps réel, et ils peuvent vous obtenir des tarifs intéressants auprès des constructeurs.

La location moyenne durée : intermédiaire appréciée par les TPE.

La location moyenne durée s’étale quant à elle sur une période allant jusqu’à 12 mois environ. Ce mode de location possède un avantage indéniable : la flexibilité. Les entrepreneurs peuvent y avoir recours pour des besoins plus ponctuels, comme une opération spéciale ou un surcroît d’activité soudain. Cela peut être intéressant de l’utiliser quand l’entreprise recrute des contrats à durée déterminée (CDD) ou des intérimaires et prestataires externes dont les missions demeurent limitées dans le temps. Souplesse des formules, prix adaptés au cas par cas… Des avantages qui répondent aux besoins de mobilité accrue des entreprises et à leur nécessité de maîtriser leurs coûts en permanence.

Comment choisir son ou ses véhicules ?

Il vous faudra déterminer l’utilisation qui en sera faite. Cela déterminera la marque et le modèle de ce dernier. Si vous désirez équiper vos commerciaux, inutile de songer à acquérir des véhicules utilitaires ou des voitures citadines. Il vous faudra au contraire sélectionner un modèle adapté aux longs trajets. Après avoir défini l’utilisation future de la voiture, vous devrez choisir un modèle. Si vous désirez équiper une flotte importante de commerciaux, il faudra notamment décider si vous optez pour un seul modèle général ou si vous individualisez l’achat des véhicules.

Attention au niveau d’émission de CO2.

Pensez enfin à vérifier le niveau d’émission de CO2 des véhicules. Plus le modèle choisi sera respectueux de l’environnement (entre 20 et 105 grammes ou moins de CO2 par km), plus vous pourrez obtenir de bonus (de 200 € à 7 000 €). Vous devrez vous acquitter d’un malus si le véhicule consomme beaucoup (de 100 € à 6 000 € entre 136 g et 230 g de CO2 relâchés). Entre 105 et 135 grammes de CO2/km, vous serez dans ce que l’on nomme la « zone neutre » et vous n’aurez ni bonus, ni malus !

4 méthodes de vente à connaître

Voici quatre méthodes de vente à connaître, offrant chacune des approches uniques pour maximiser l’efficacité de votre processus commercial.

La méthode DIPADA

Elle répond à 6 caractéristiques : la Définition du besoin, l’Identification du produit, la Preuve de l’adéquation du produit au besoin, l’Acceptation de cette preuve par le consommateur, la naissance du Désir chez le consommateur pour ce produit et enfin l’Action de vente. Cette méthode est utilisée lorsque le client sait ce qu’il recherche mais qu’il n’arrive pas à se décider entre plusieurs produits ou services.

La méthode AIDA

En utilisant cette méthode, vous devrez attirer l’Attention de votre client, susciter son Intérêt, éveiller son Désir d’acheter et conclure l’Achat. Cette méthode, même si elle ressemble fortement à la précédente, est utilisée dans la situation où le consommateur souhaite acheter un produit alors qu’il n’en exprime pas forcément le besoin.

La méthode raisonnée d’Harvard

Cette méthode est basée sur un principe d’équité entre le vendeur et le client. Concrètement, dans le cas où vous employez cette méthode, la vente ne doit pas être uniquement dans votre intérêt en tant que vendeur. à la fin du processus de vente, les deux parties devront aboutir à un accord commercial gagnant-gagnant, dans lequel chacun trouve un bénéfice.

La méthode SBAM (Sourire Bonjour Au-revoir Merci)

L’objectif de cette méthode n’est pas de convaincre le client d’acheter immédiatement, mais plutôt d’entretenir une relation de confiance avec ce dernier pour le fidéliser. Cette solution repose sur 3 critères que sont le sourire, la salutation et le remerciement. Elle reste principalement utilisée lors de la vente en direct.

Top et flop des secteurs en vogue ou en perte de vitesse

Quels sont les secteurs économiques les plus en forme ces dernières années ? à l’inverse, quels sont ceux en perte de vitesse ? La rédaction vous livre son classement.

TOP

La vente d’articles sportifs

Le sport allié au commerce forment la combinaison gagnante de ce top. Les Français le pratiquent de plus en plus et revêtent donc plus fréquemment leur survêtement, même pour aller marcher. Les clubs comptaient déjà pas moins de 16,2 millions de licenciés en 2008. Le vélo, la natation et la plongée arrivent en pôle position des sports les plus exercés. Avec cet engouement, le « sportswear » réalise un chiffre d’affaires en constante évolution. Ce chiffre a même doublé entre 1996 et 2006. De nouvelles enseignes et de nouveaux concepts voient régulièrement le jour tout comme de nouveaux projets de magasins associant produits et zones de pratiques sportives …

La restauration rapide

Les Français sont adeptes de la restauration rapide ! 9,6 % d’entre eux optent pour elle le midi et 29,7 % se font livrer au bureau. La restauration rapide se divise en fast-food à l’américaine, sandwicheries – viennoiseries – pâtisseries, livraison à domicile ou au bureau, l’ethnic-food et le bio. Fini les serveurs, la vaisselle à laver avec la restauration rapide, tout demeure plus simple. Le prix attractif reste un argument de choix. En 2008, les 25 000 établissements existants réalisaient un chiffre d’affaires global de 7 milliards d’euros, soit près de 15 % du chiffre d’affaires total de la restauration. De 2008 à 2013, il continue son augmentation. Chaque année, ce secteur crée entre 5 000 à 10 000 emplois.

La santé connectée

Au sein des objets connectés, le domaine de la santé fait fureur. De grands groupes comme Google, Apple et Sony s’en sont emparés. Si tous les produits ont pour objectif de vous faciliter la vie, ils servent avant tout un but. Ils améliorent votre bien-être au quotidien. Ce secteur sert autant à prévenir un patient d’un danger qu’à le suivre dans l’évolution de sa maladie. Ils assurent alors le suivi de votre cure ou de votre médication et modifient le lieu de soin et la prise en charge du malade. La santé connectée ne se limite pas aux simples gadgets mais englobe : la télémédecine, l’e-santé et l’ensemble du numérique en termes de santé.

Les applications mobiles

Selon un rapport de la Commission européenne,  publié en 2014 : ce secteur « parti de zéro, est devenu en moins de 5 ans le champion de l’économie numérique ». En Europe, le secteur des applications mobiles offre des opportunités de travail à un million de développeurs informatiques et 800 000 autres personnes dans des fonctions commerciales et de support. Ce secteur totalise 25 % de croissance par an en moyenne. D’après les prévisions de la Commission européenne, d’ici 2018, les applications mobiles pourraient générer 5 millions d’emplois et atteindre un chiffre d’affaires global de 63 milliards d’euros. L’amélioration des services de haut débit sans fil (4G) est également prévue.

Le vélo

L’année 2013 totalisait 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires dans le secteur du vélo, englobant le vélo électrique, avec une hausse de 3,1 % par rapport à 2012. Ce secteur vendait 2,8 millions de ces produits en 2013. 410 000 vélos à Assistance Electrique (VAE) ont également été commercialisés en Allemagne contre 56 000 en France. Le secteur des VAE semble d’ailleurs en pleine expansion. Un succès mérité pour ces produits légers et silencieux qui, même s’ils ne dépassent pas les 25 km à l’heure, révolutionnent la manière dont les consommateurs se déplacent dans les zones urbaines. Le coût des VAE (840 euros en moyenne en 2013) reste un frein à son expansion, mais la prise de conscience écologique a tendance à faire de ce secteur un domaine en vogue.

FLOP

Le commerce de détail d’habillement

Avec la crise, le pouvoir d’achat des consommateurs a diminué en France. Les Français portent plus d’attention aux prix et attendent les soldes et les promotions pour investir, où les marges pour le commerçant restent moindres. L’e-commerce et les grandes enseignes mettent également à mal les plus petites structures qui sont obligées de mettre la clé sous la porte. En 2012, 48 % des clients ont acheté leur produit en ligne. La charge des loyers, toujours aussi élevés, pèse également sur ce secteur, qui n’a bien souvent plus les moyens de payer le coût de son emplacement. Le chiffre d’affaires du secteur est lui aussi en perte de vitesse. En 2010, il ne représentait qu’un dixième du chiffre d’affaires global du commerce de détail. Un piètre résultat.

L’artisanat

Le secteur artisanal continue sa chute libre en 2015. Selon une récente enquête menée par l’Union Patronale Artisanale, le chiffre d’affaires des entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité aurait reculé de 2,5 % au premier trimestre de l’année, une tendance qui ne fait que s’accentuer depuis maintenant trois bonnes années. Tous les secteurs sont impactés, des travaux publics (-10,5 %) aux services (-2 %) en passant par le bâtiment (-3 %) et l’hôtellerie-restauration, la fabrication et l’alimentation (-1,5 %). Conséquence : l’artisanat fait face à une pénurie de main d’oeuvre, ce qui n’encourage pas l’amélioration de la santé économique du secteur.

L’agriculture

La méthanisation à la ferme, c’est-à-dire le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène, reste le frein majeur au développement de l’agriculture. Ce procédé demeure indispensable à ce secteur. Bien que les textes réglementaires et les tarifs ne constituent pas le problème essentiel, leur mise en place se révèle parfois bien compliquée. Le véritable souci concerne certaines cultures, à vocation purement énergétiques, qui ne sont pas adaptées à cette méthode. Le statut des digestats, sorte de déchets, reste également à clarifier. En se regroupant, les acteurs de la méthanisation devraient être plus forts.

L’édition

Ce n’est un secret pour personne : le tout numérique a eu un impact important sur la santé du secteur de l’édition. Les tablettes et les liseuses sont en passe de remplacer les livres, internet regorge de magazines et de support de presse… Le papier est-il réellement mort ? Face à cette révolution numérique, la presse papier et magazine semble avoir (tardivement) intégré la nécessité de se réinventer, et nombreux sont les groupes de presse à chercher à renouveler leur business model. Mais force est de reconnaître que les ventes s’effritent, notamment dans les kiosques. Les journaux voient également leur chiffre d’affaires diminuer car ils perdent le budget jadis dédié aux petites annonces, désormais disponibles sur les pure players. La Commission européenne a même émis le souhait de passer au tout numérique pour tout le culturel. Le frein ? Les droits d’auteur. Une fois cet obstacle levé, adieu beaux livres papier.

L’immobilier

En 2008, le nombre de créations d’entreprises dans l’immobilier baissait de – 3 % face à une hausse de + 3 % en 2007. Les promoteurs restent de moins en moins sereins. Les ventes de logements neufs et d’occasions ont connu une forte diminution. à Paris, les prix des biens immobiliers se sont stabilisés sur une fourchette assez haute : de 9 500 € à 12 000 €/m² dans le 8e arrondissement. Autant d’éléments inquiétants qui n’encouragent pas l’entrepreneuriat dans ce secteur. En 2014, cette pénurie s’étend à l’immobilier de luxe que les agents pensaient intouchable. Les transactions et les prix chutent fortement dans les grandes villes françaises : Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Nantes,…

Interview de Xavier Pinse, fondateur d’Evollis

Entretien exclusif avec Xavier Pinse, fondateur d’Evollis

Comment est née votre entreprise ?

J’ai créé la société Evollis en février 2011 à Bordeaux. L’objectif était de développer un nouveau mode de consommation privilégiant l’usage d’un produit plutôt que sa propriété. Concrètement, Evollis a développé des offres de location packagées pour financer des biens d’équipement, tels que les smartphones, les ordinateurs, les produits électroménagers ou les vélos. L’offre d’Evollis se commercialise sous la marque UZ’it au travers d’un réseau d’enseignes partenaires. Nous avons par ailleurs développé une plateforme transactionnelle multicanale pour gérer l’ensemble des flux opérationnels et financiers induits des contrats de location. Nous pouvons ainsi apporter une solution globale à nos partenaires banquiers ou distributeurs. Aussi, nous sommes devenus aujourd’hui leader du marché de la location de biens d’équipement destinés aux particuliers.

Quel a été votre parcours de financement ?

Nos investissements informatiques et commerciaux ont été financés sur fonds propres constitués par des levées de fonds en 2013 et 2014. En parallèle, Evollis a bénéficié d’un accompagnement de Bpifrance et du Conseil régional d’Aquitaine sur différents dispositifs de financement qui ont permis l’innovation, la création d’emplois ou le développement commercial.

En quoi Bpifrance a-t-il été un support de poids dans votre développement ?

Bpifrance est intervenu dès juillet 2011 et nous a accompagnés dans la mise de dispositifs de financement appropriés en matière d’aide à l’innovation. En 2012, ils nous ont accordé un Prêt Participatif, puis un Prêt à l’innovation en 2014 et enfin un Prêt à Taux zéro en 2015. J’ai particulièrement apprécié la qualité de l’accompagnement local et la proactivité des équipes de Bpifrance à Bordeaux. Nous avons eu un certain nombre d’échanges dans les différentes périodes de la création de la société et de sa phase de développement. Grâce à ces discussions, Bpifrance a pu connaître les tenants et aboutissant de notre activité et mettre en place les mécanismes de financement appropriés pour notre entreprise.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr 

Reimagine 2016, le salon numérique au service des jeunes pousses

Le 31 mai prochain se tiendra au Palais des Congrès à Paris le salon Reimagine 2016, un évènement gratuit organisé par Hewlett-Packard Enterprise et Intel. Les deux géants mettent ici leur savoir-faire au service des entrepreneurs, qui pourront venir s’informer sur l’ensemble des enjeux numériques liés au monde du travail. Quelles sont les principales informations à savoir concernant cet évènement ?

Les objectifs de l’évènement

La nouvelle édition du salon Reimagine entend proposer aux acteurs du monde de l’entreprise toutes les clés pour bien appréhender la transformation numérique. Un point complet sur les diverses problématiques issues de la nouvelle économie sera également réalisé au fil des conférences, des discussions et des démonstrations prévues au programme. Les professionnels présents sur place pourront avoir accès à différentes études de cas quant à l’évolution numérique de certaines entreprises, se voir proposer plusieurs services et applications pour leurs sociétés, et bénéficier de l’expertise de Hewlett-Packard Enterprise et Intel pour amorcer la transformation numérique de leur entreprise. Des experts seront également présents afin de partager leur expérience et transmettre leurs connaissances de l’économie numérique au plus grand nombre.

La conférence d’ouverture

L’évènement Reimagine 2016 se déroulera autour de deux grands types de rencontres : une conférence plénière qui ouvrira le salon et des ateliers répartis en quatre zones de transformation aux thématiques distinctes. La conférence d’ouverture se proposera d’offrir une vision globale du monde de l’entreprise à l’ère de la disruption digitale. Elle sera assurée par Gérald Karsenti, le PDG de Hewlett-Packard en France, et par plusieurs membres de l’équipe dirigeante de l’entreprise. L’utilisation des technologies numériques sera plus précisément abordée, avec des feedbacks de clients ayant utilisé les solutions de transformation numérique proposées par la société. Le public aura enfin la possibilité de poser des questions techniques aux experts et aux consultants présents.

Les démonstrations proposées

Tout le programme de l’évènement est conçu autour de quatre grands thèmes, déclinés en plusieurs sessions spécifiques : la migration des entreprises vers une infrastructure hybride, la protection des sociétés numériques, la manière d’augmenter le pouvoir des données et l’augmentation de la productivité. Ces différentes thématiques donneront lieu à des ateliers et des démonstrations de la part des équipes techniques de Hewlett-Packard Enterprise France et Intel. L’Espace Transformation Areas sera le centre névralgique de ce riche programme. Les entrepreneurs pourront aussi y découvrir des solutions de financement variées à leur portée, et ce peu importe la taille de leur société ou leur projet.

Le rendez-vous de l’innovation

Pour toutes ces raisons, l’évènement Reimagine 2016 s’annonce déjà comme un rendez-vous incontournable pour les chefs d’entreprise, les managers et les porteurs de projets souhaitant approfondir leurs connaissances en matière de technologies numériques. Le salon prendra place le 31 mai 2016 de 9h à 15h au Palais des Congrès de Paris (2 place Porte Maillot).Le programme de la journée se présentera de la sorte : l’accueil des visiteurs commencera dès 9h, la conférence d’ouverture aura lieu de 9h30 à 11h, puis différents ateliers et espaces de démonstrations se succéderont de 11h à 15h,avec la possibilité pour chacun d’organiser sa journée à sa guise. Cet évènement gratuit ne nécessite qu’une simple inscription en ligne. A vos clics !

Ils démocratisent les distributeurs automatiques d’oranges

Dès la sortie d’école, Félix Canto et Jean-Baptiste Bisman ont lancé les distributeurs automatiques de jus d’orange pressée à disposition des organisations privées et publiques.

Issus de Rouen et d’un parcours étudiant en école de commerce, Félix et Jean-Baptiste ont depuis longtemps aspiré à entreprendre. La rencontre s’est faite sur Facebook alors que Jean-Baptiste cherchait un sujet pour son mémoire sur la création d’entreprise. « J’avais remarqué sur le réseau social que Félix avait écrit son mémoire sur le même thème » précise le jeune homme. « Je lui ai donc envoyé un message pour obtenir de l’aide. » Félix accepte et les deux jeunes gens décident de se rencontrer.

Ils partagent chacun les projets entrepreneuriaux qu’ils mûrissent depuis quelques temps, dont la commercialisation d’un yaourt à boire à la banane. Les deux entrepreneurs en herbe commencent à travailler ensemble sur le projet, mais très vite, ils abandonnent, le concept ne semblant pas séduire. Téméraires, les deux créateurs rebondissent. Ils repensent le concept pour le remplacer par le jus d’orange pressée, avec dans l’idée de livrer le produit dans les boulangeries et grandes surfaces.

Ils téléphonent à divers laboratoires parisiens pour la production de ce jus et essuient un nouvel échec. « Nous avons donc décidé à ce moment-là de produire le jus d’orange nous-mêmes » expliquent Félix et Jean-Baptiste, qui entament les démarches afin de créer un laboratoire de jus d’orange. Mais des entrepreneurs croisés sur leur chemin refroidissent rapidement les jeunes hommes, tant sur l’aspect des coûts de production, que sur le mode de livraison sur les différents points de vente. C’est un nouvel échec, le projet sera donc mis de côté.

Cependant, quelques jours plus tard, Jean-Baptiste relance Félix, en lui soumettant de garder l’idée du jus d’orange pressée, mais de le vendre grâce à un distributeur automatique. Ils passent commande d’une première machine automatique d’oranges pressées pour la tester au sein d’Ubisoft. L’expérience n’est pas réellement concluante. « Notre véritable erreur a été de se baser sur le business model de la distribution automatique classique alors que nous proposons un produit nouveau, plus qualitatif » confient les deux jeunes entrepreneurs. Ils adaptent leur business model en proposant aux clients « entreprises » de faire payer 1 €  TTC le jus d’orange à leurs collaborateurs. Les deux entrepreneurs lancent définitivement en juin 2014 la marque « Orangerie de Paris »

Avec un chiffre d’affaires de 300 000 euros en 2015, les deux jeunes hommes comptent aujourd’hui 60 orangeries en île-de-France et ont bien l’attention de se développer dans d’autres villes, dans l’Hexagone comme à l’étranger. En 2015, ils remportent le trophée ARSEG de l’environnement de travail et ont été finalistes du concours Fundtruck pour les start-up et PME. L’avenir semble donc prometteur.

4 organisations à connaître pour se développer à l’international

Voici 4 structures qu’il faut connaître si vous souhaitez vous développer à l’international.

Bpifrance

Avec la création de Bpifrance Export les entreprises exportatrices bénéficient d’un accompagnement à l’étranger personnalisé mais aussi d’une aide au financement à moyen long terme comme le Prêt Export ou à court terme avec une offre en euros de mobilisation de créances.

www.bpifrance.fr

Coface

Il s’agit d’un organisme d’assurance qui vous accompagne et vous protège dans vos démarches à l’étranger. La Coface vous permet de prospecter les marchés internationaux, d’obtenir des cautions ou des financements, de sécuriser ses opérations des risques politiques et des risques de fluctuations de devises.

www.coface.fr

CCI France International

Il représente un des plus grands réseaux privés d’entreprises de France, présent dans 83 pays et qui s’occupe d’accompagner les entreprises étape par étape dans leur développement à l’export. Cet organisme vous aide pour se développer à l’international et dans votre prospection commerciale. Il propose également de vous assister dans la réalisation des supports de communication en vous proposant de les adapter au pays ciblé et de les traduire. 

www.ccifrance-international.org

Business France

Il s’agit d’une agence issue de la fusion d’Ubifrance et de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII). Cet organisme  s’occupe d’aider les PME et les entreprises de taille intermédiaire dans leur projet international. Cet organisme peut s’avérer être un réel soutien à l’export.

www.businessfrance.fr

Un jeune entrepreneur au service des langues

Antoine Gentil crée son entreprise spécialisée dans l’apprentissage des langues étrangères à l’âge de 22 ans, directement à la fin de ses études. Six ans après, le chiffre d’affaires de Speaking-agency dépasse 2 millions d’euros.

A 12 ans déjà, Antoine Gentil se retrouve à l’étranger dans un collège du Texas à Dallas avec sa famille. Ces quelques années passées en plein cœur des états-Unis lui permettent d’acquérir un excellent niveau d’anglais. De retour en France, il intègre une école de commerce, l’ESSEC BBA (Bachelor in Business Administration) puis décide de s’expatrier en Chine pendant deux ans, à Shanghai, où il valide un double-diplôme.

A son retour, il entre à l’ESCP Europe : « j’ai choisi de me spécialiser à la fin de mes études en création d’entreprise. » précise le jeune homme. Fort de son expérience internationale, Antoine lie son tempérament entrepreneurial et son intérêt pour les langues en se lançant dans un projet étudiant avec un associé, Julien Viaud. De ce projet naît en 2009 la société Baby-speaking qui deviendra Speaking-agency. Elle propose une immersion à domicile, « la meilleure manière », selon lui, « d’apprendre une langue étrangère dès le plus jeune âge ». Le fondateur développe tout d’abord un service de garde d’enfants en langue étrangère avec une baby-sitter parfaitement bilingue dans la langue choisie par les parents. Des jeux et des activités en langue étrangère sont ensuite développés avec l’aide d’experts en acquisition du langage. Cette collaboration a débouché sur un partenariat avec le CNRS. L’entreprise propose aujourd’hui des cours pour enfants, adolescents, étudiants et adultes et a pour objectif de se développer dans toute la France en plus de Paris, Lyon, Lille, Nantes, Bordeaux et Toulouse.

« Nous n’avons reçu aucune aide financière au démarrage » précise Antoine. « Nous avons investi 500 euros chacun dans la société, puis bénéficié de l’aide de nos parents ainsi que de celle des processus d’accompagnement : l’incubateur de l’ESCP Europe, le Réseau Entreprendre et le Moovjee. » Les deux associés ont également gagné des concours qui leur ont permis d’acquérir une certaine notoriété. Forte de plus de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires, Speaking-agency compte aujourd’hui 20 salariés, plus de 1 000 intervenants pour environ 1 500 interventions par semaine et l’entreprise ne cesse de recruter.

A 29 ans, Antoine Gentil affiche un visage d’entrepreneur heureux. Liberté et conviction apparaissent comme deux mots d’ordre qui le motivent chaque jour. « Je crois en ce que je fais et je me bats au quotidien pour cela » affirme-t-il. « J’ai créé une société qui part de mon vécu. De mon expatriation bien sûr, mais aussi des gardes d’enfants que j’effectuais avec mes sœurs et de mes jobs étudiants. »

L’entrepreneur mène sa barque avec des atouts qu’il considère essentiels au métier d’entrepreneur : persévérance, équilibre et intérêt pour l’autre. Des qualités qu’il a su appliquer avec brio pour fédérer l’équipe et leur transmettre toute son énergie.

Les assureurs se mettent à financer les entrepreneurs !

Vous connaissiez l’assureur Aviva pour gérer la protection de votre entreprise ? Vous pouvez compter maintenant avec cet acteur pour financer vos projets entrepreneuriaux. Depuis plusieurs années, l’assureur français a mis en place une politique d’investissement de long terme au service de l’économie dans son ensemble dont notamment La Fabrique Aviva. Focus sur les assureurs, ces nouveaux moyens de financement.

La crise de 2008 a favorisé l’investissement des assureurs au service de l’économie.

Pourquoi un tel investissement ? Traditionnellement, aux états-Unis ou en Grande-Bretagne, les banques financent 25 % de l’activité économique et les grands institutionnels et marchés financiers en financent 75 %. En Europe, c’est plutôt l’inverse. Du moins cela l’était, jusqu’à ce que la crise économique de 2008 ait eu pour conséquence un désengagement important des banques, le relais ayant été progressivement pris par de grands investisseurs institutionnels, comme les assureurs, qui représentent aujourd’hui les plus grands collecteurs d’épargne en France. Les ETI, PME et TPE qui ont souffert de la raréfaction du crédit bancaire ont désormais la possibilité de trouver d’autres solutions de financement grâce aux grands investisseurs institutionnels.

Un engagement financier sur 4 volets distincts.

C’est partant de ce constat et de cette tendance générale qu’Aviva France s’engage financièrement de plus en plus au service des entreprises, des ETI aux start-up en passant par les secteurs clés comme l’économie sociale et solidaire. « Entre 80 et 85 % des 80 milliards d’euros que nous gérons sont investis sur ce que l’on appelle en finance des « obligations » », précise Philippe Taffin, directeur des investissements chez Aviva France. « Sur ces 85 % on peut considérer qu’un peu plus de la moitié de la somme est investi dans des fonds qui servent à financer des entreprises. » L’assureur agit ainsi financièrement sur 4 volets différents.

Volet n°1 : l’investissement « classique » dans les PME et ETI.

Le premier fonds constitue un investissement au service d’entreprises déjà matures, qui ont bien souvent déjà développé leur business à l’international. Les financements sont en partie effectués via des fonds dits « de place ». « Nous nous appuyons sur les fonds NOVA 1 et NOVA 2 depuis 2012 » explique Philippe Taffin. « En 2013, une deuxième série de fonds intitulée NOVO 1 & 2 a vu le jour dans le but d’aider à financer des ETI. Récemment, nous avons participé à la création d’un nouveau fonds, NOVI, dont le montant de l‘investissement se situe autour de 500 millions d’euros. L’idée n’est plus de se limiter simplement au financement, mais d’avoir une approche globale. » Concrètement, l’assureur se positionne comme un partenaire à long terme de l’entrepreneur, qui prend en compte ses projets, lui propose un financement ad hoc et l’accompagne dans l’optimisation de sa structure de financement. « Nous investissons également en propre grâce à notre partenariat avec l’Association Française d’Epargne et de Retraite (AFER). Nous avons d’ailleurs décidé d’allouer au financement des ETI et PME une enveloppe supplémentaire d’1 milliard d’euros sur les 12 à 18 prochains mois » se réjouit le directeur des investissements. goo.gl/Bv5bVb

Volet n°2 : financement de l’économie sociale et solidaire. 

Convaincues que le financement ne s’arrête pas aux entreprises classiques, Aviva a également souhaité financé ce qui représente aujourd’hui environ 10 % de l’économie française, c’est-à-dire l’entrepreneuriat social et solidaire. à travers son fonds intitulé « Aviva Impact Investing France », doté de vingt millions d’euros, l’assureur finance des PME et TPE à vocation sociale ou environnementale, qui interviennent dans le domaine de l’éducation, l’insertion des personnes handicapées, des chômeurs de longue durée, etc. « Il ne s’agit pas de financer des entrepreneurs qui démarrent » précise Philippe. « Nous investissons dans des entreprises sociales qui ont déjà prouvé que leur business model était viable et qui veulent augmenter leur capacité d’action, accélérer leur développement et changer d’échelle. ». Pour l’assureur, l’objectif se situe moins du côté de la rentabilité économique (environ 3 à 5 % en fonction des projets) que du retour social de leur investissement. « Nous voulons être capables de juger notre impact sur le nombre de créations d’emplois, sur l’environnement… En deux mots, nous désirons contribuer à une meilleure économie » précise le directeur des investissements. goo.gl/JvJJvX

Volet n°3 : financement de projets à fort potentiel d’innovation.

Le troisième volet concerne l’investissement dans certains business liés aux éléments d’innovation, aux nouveaux produits ou services dans le domaine de l’assurance ou aux nouveaux comportements des consommateurs. « Nous souhaitons pouvoir investir dans des start-ups avec pour objectif de prendre des participations dans des entreprises innovantes qui auront un impact sur notre propre business assuranciel » confirme Philippe Taffin. « C’est pourquoi nous nous intéressons aux entreprises qui évoluent dans le domaine des objets connectés ou de la Fintech par exemple. Nous entendons détecter les entreprises innovantes, qui changent la manière dont on perçoit notre métier. » goo.gl/OOrdcz & goo.gl/pIW4Ze

Volet n°4 : la « Fabrique Aviva » au service des entrepreneurs utiles et innovants.

Le volet n°4 est plus récent. Intitulé « La Fabrique Aviva », le projet permet aux jeunes créateurs et porteurs de projets de se répartir 1 million d’euros à la suite d’un concours. Il agit comme un étrier pour les jeunes pousses qui se lancent. Tout cela montre à quel point l’assureur soutient les entrepreneurs à tous les niveaux de leur existence. www.aviva.fr/LaFabrique