Accueil Blog Page 764

Développer son réseau en 2020

Le réseau qui se limitait à quelques cercles fermés il y a peu de temps encore joue un rôle fondamental dans la vie professionnelle, comme nous le montre une étude réalisée par Kantar et LinkedIn France où la majorité des actifs (60%) ont un réseau professionnel et soulignent l’intérêt de celui-ci (85%). Ce réseau revêt une particulière utilité pour le dirigeant d’entreprise. 

Une utilité qui a augmenté 

Le réseau professionnel est de plus en plus prépondérant dans la vie des actifs et aujourd’hui ils sont même 31% à trouver cela essentiel alors qu’une majorité (60%) ont estimé qu’il est « plus utile d’avoir un réseau aujourd’hui qu’il y a une dizaine d’années ». Les indépendants en sont d’ailleurs convaincus puisqu’ils sont 44% à déclarer qu’il est essentiel et il figure d’ailleurs en tête de liste. On comprendra qu’avec l’avènement des réseaux sociaux professionnels et personnels, il est désormais bien plus facile de faire appel à son réseau ainsi qu’à celui des autres qu’autrefois. 

A quoi bien me servir le réseau ?

Le réseau a d’abord une réelle utilité pour vos recrutements car il sert le plus souvent à la recommandation, 1/4 des actifs déclarent avoir trouvé un emploi grâce à leur réseau. Il peut vous servir à éditer une offre d’emploi, demander des conseils ou encore à obtenir des opportunités d’affaires. Par ailleurs, le réseau offre souvent l’opportunité de rencontrer des personnes clés qui peuvent débloquer bien des situations. On l’aura compris, l’intérêt est multiple et entretenir son réseau reste une des bonnes pratiques pour les entrepreneurs notamment si vous souhaitez développer votre business sans non plus vous retrouver dans les conditions d’une prospection commerciale classique. 

Par où commencer ? 

Le réseau commence par votre famille, vos proches et vos amis. Il peut donc être utile de vous rappeler à la bonne mémoire de chacun si vous ne l’avez pas fait. Il s’agit ensuite de toutes vos connaissances ainsi que de toutes les leurs tels que des cercles concentriques. Pour bien commencer, vous pouvez créer également un profil professionnel sur les réseaux sociaux professionnels afin que l’on puisse vous contacter, ce qui vous permettra de développer votre réseau sans trop vous investir dans un premier temps si vous le souhaitez. N’oubliez pas d’ajouter une photo, de détailler ses expériences professionnelles ainsi que de contacter vos anciens collègues, camarades, amis ainsi que votre famille. Cette démarche vous prendra peu de temps et vous aurez déjà fait un pas. 

Devenez actif sur les réseaux sociaux

Pour amplifier votre action, vous pouvez ajouter les nouvelles personnes que vous rencontrez, en n’oubliant pas de recontextualiser une invitation en précisant le lieu ou les circonstances dans lesquelles vous avez rencontré la personne. Si vous voulez développer votre réseau sur la toile, il vous faudra également partager des posts, liens, articles, photos, citations ou toute information susceptible d’intéresser votre réseau. Certains vont plus loin et écrivent sur les sujets qui les intéressent dans leur domaine d’expertise. Autant de bonnes pratiques qui feront que vous pourrez augmenter votre visibilité mais également renforcer votre image d’expert.

Se déplacer dans les réseaux physiques

Si vous vous êtes enfermé dans votre cave lors du développement de votre produit, il est peut-être temps d’en sortir et d’aller dans des réseaux professionnels. Vous pouvez également vous rendre à des évènements. Il s’agit de faire des nouvelles rencontres et le réseau peut prendre un temps certain à se former donc autant y aller si vous n’avez pas d’objectifs précis pour le moment. Si vous recherchez des clients, essayez de ne pas être trop agressif et de toujours chercher à aider plus qu’à être aidé. A défaut, vous pourriez vite faire fuir les membres du réseau. Si les personnes qui en font partie vous trouvent sympathiques et professionnels, ils vous recommanderont quand on leur posera des questions sur votre personnalité ou sur votre activité.

Si vous souhaitez vraiment développer rapidement des actions commerciales des réseaux de recommandation d’affaires existent. Attention tout de même à ne pas « cramer » votre propre réseau en recommandant n’importe qui. Si votre réseau est trop sollicité, il pourrait bien considérer le fait de vous faire sortir de sa liste de contacts. N’oubliez pas vos cartes de visites quand vous allez dans ce type de réseau et n’hésitez pas à mettre des notes au dos des cartes des personnes que vous recevrez afin de vous rappeler d’eux. Une dernière bonne pratique reste de recontacter rapidement la personne que vous avez rencontrée.

Faire une liste de ses différents cercles.

Si vous souhaitez aller plus loin dans votre démarche, vous pouvez également créer des listes et en catégorisant chaque personne par des critères afin de pouvoir les joindre rapidement ou d’identifier rapidement ceux qui peuvent répondre à une problématique en particulier. Par exemple, vous pouvez classer vos contacts par métier pour retrouver rapidement un avocat si quelqu’un vous en demande un ou pour vos propres demandes. Ceux qui pratiquent cette méthode utilisent en général des classifications comme amis, familles, ancien camarade…  N’oubliez pas d’inscrire toutes les coordonnées et de mettre à jour régulièrement votre liste car les gens changent de postes, d’email ou encore de numéro de téléphone. 

Ces plantes qui boostent la productivité au travail

Les plantes, on les offre souvent pour faire plaisir et pour décorer. Et pourtant, elles ont des vertus comme celles des arbres qui absorbent la pollution dans les allées des villes. Et d’ailleurs ces plantes, elles manifestent leur inquiétude quand la canicule envahit et que l’air est devenu irrespirable.  On voyait les écorces des arbres jonchaient le sol et se révélaient comme un avertissement sur le changement climatique. A ce moment, on se pose la question : « est-ce que j’avais déjà vu ce phénomène ? ». Les plantes c’est la vie.

Dans les sociétés modernes faites de béton, de médicaments chimiques et de fast-food, on oublie bien souvent le pouvoir des végétaux sur l’organisme. Installées dans le décor, dans l’assiette ou la tasse des salariés, certaines plantes célèbres pour leurs effets sur le corps humain contribuent à augmenter la concentration, la productivité… et de façon totalement naturelle !

Un retour à la nature bien nécessaire

De Paris à Singapour, de plus en plus de grandes villes investissent dans la création d’espaces verts. Les mégalopoles ultra polluées comme Pékin ne respirent plus et la fumée des gaz d’échappements qui envahit nos poumons ainsi que nos cerveaux rendent parfois la réflexion difficile. Une série d’études menées par la NASA dans les années 80 mettait en valeur les propriétés dépolluantes de certains végétaux. Le retour à la nature s’impose comme une solution pour rendre un peu d’air aux populations des grandes villes. Il en va de même pour les entreprises : ces espaces clos aux fenêtres souvent fermées peuvent vite se transformer en aquarium insupportable pour le corps humain.

Les vertus purificatrices des plantes d’ailleurs autant aux lieux de travail qu’à leurs occupants. A l’ère du numérique où les yeux et le cerveau s’avèrent ultra sollicités, quelques végétaux aux propriétés parfois insoupçonnés peuvent supplanter les dizaines de médicaments chimiques disponibles et remplacer (exceptionnellement !) les frites, si appétissantes. Certaines plantes augmentent jusqu’à 45% de la productivité…

Faire respirer et assainir vos locaux avec des végétaux

Une plante de bureau constitue plus qu’une simple décoration. Certains végétaux purifient l’air et permettent à l’esprit de s’aérer quand d’autres dégagent des substances chimiques aux effets directs sur le cerveau humain. Dans un local sans fenêtres, une plante araignée (aussi appelée chlorophyton chevelu) nettoie et dépollue l’air ambiant. Très facile à entretenir, elle peut être présentée dans un pot ou en suspension. Un air plus propre aide à la concentration. Dans cet objectif, le philodendron, qui occupe un peu plus de place, constitue un bon investissement. Cette plante, qui ne nécessite aucun entretien, assainit l’air et amoindrit les maux de tête en diffusant une importante quantité d’oxygène.

D’autres plantes présentent des vertus similaires, telles que la Fleur de Lune, discrète et plébiscitée pour ses jolies courbes, et l’epipremnumaureum. Cette dernière plante grimpante instaure un climat de détente notamment grâce à ses feuilles en forme de cœur. D’un autre côté, la mélisse citronnelle constitue aussi un excellent remède à de nombreux maux dont se plaignent les salariés. En plus de la bonne odeur qu’elle dégage, cette plante possède une foule de vertus insoupçonnées. La mélisse agit sur le stress et la nervosité qu’elle apaise. Elle renforce également la concentration ainsi que la mémoire. Au niveau individuel comme global, ce végétal permet d’assainir l’air et l’ambiance qui règnent dans les locaux. D’autres se consomment en infusion et présentent des vertus similaires. Si vous souffrez de maux de tête chroniques ou de difficultés à vous concentrer, certaines herbes thérapeutiques peuvent remplacer quelques produits pharmaceutiques.

Les infusions qui calment les maux de tête et stimulent la concentration

En soi, il ne s’agit pas d’une grande nouveauté, les végétaux sont connus pour leurs multiples vertus sur l’organisme, sauf que rares sont les personnes qui se tournent vers une infusion en cas de difficulté à se concentrer. Pour reprendre l’exemple de la mélisse, qui peut tout à fait se boire mélangée à de l’eau chaude, cette plante accumule les bienfaits. Ainsi consommée, elle soigne le stress mais aussi les maux de ventre et accroît les capacités de concentration. La grande camomille (Tanacetumparthenium) demeure aussi une référence pour calmer les céphalées. Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de la Santé et l’ESCOP (European Scientific Cooperative On Phythotherapy) reconnaissent officiellement son efficacité dans la prévention et la diminution de la fréquence et de l’intensité des crises de migraine.

Il convient toutefois de faire la différence entre la grande camomille et ses autres variétés aux propriétés différentes. Pour stimuler sa mémoire et sa concentration, rien de tel que gingkobiloba, utilisé pour traiter l’hyperactivité. Consommé sous forme de breuvage, le gingko présente de réelles vertus et certaines études ont d’ailleurs montré des résultats encourageants sur des personnes atteintes de TDAH1,2 (Trouble de Déficit de l’Attention avec Hyperactivité). Les infusions de romarin et de thé vert sont pourvues des mêmes propriétés. Cette dernière plante a fait l’objet d’une étude qui démontrait que les extraits de thé vert augmentaient la connectivité entre les lobes pariétal et frontal du cerveau, ce qui a pour effet d’améliorer la mémoire de travail. En plus de boire des infusions telles que celles-ci, manger certains fruits et féculents stimule également de nombreuses capacités cognitives.

Les aliments pour se concentrer

De nombreux fruits et légumes agissent sur la concentration. Les noix, par exemple, contiennent le la vitamine E qui évite le déclin des facultés cognitives. Le curcuma, épice indienne, permet aussi d’augmenter et conserver sa mémoire. Dans un autre domaine, les légumineuses et féculents fluidifient la circulation sanguine et permettent à l’esprit de rester alerte toute la journée. Les bananes, riches en potassium, redonnent aussi de l’énergie à l’organisme. Les légumes verts comme la salade ou les épinards, auraient, quant à eux, des effets positifs sur l’humeur grâce à leur forte concentration en vitamines B. Celles-ci, en agissant directement sur les neurotransmetteurs, protègeraient même de la dépression.

Les écrans constituant l’un des principaux supports de travail de beaucoup de salariés, la protection des yeux s’avère aussi très importante ! Certaines baies et notamment les myrtilles, possèdent des vertus thérapeutiques pour les yeux. Le ginseng présenterait lui aussi des vertus stimulantes pour les yeux mais davantage sujettes à débat.

La dématérialisation des entreprises

Les entreprises se sont largement dématérialisées et bon nombre de leurs processus internes n’est aujourd’hui plus que sous forme numérique. Si certaines se servent de la dématérialisation comme d’un véritable outil pour collaborer avec le client, d’autres sont devenues totalement numériques.

Les secteurs touchés par la dématérialisation

Quasiment tous les secteurs offrent aujourd’hui leurs prestations en numériques. L’information est bien entendu l’une des premières activités à passer au numérique. Seuls les secteurs ne pouvant y faire appel ont gardé une offre physique. Pour ne citer qu’eux, voici des secteurs qui étaient hier avec un produit physique et qui aujourd’hui proposent la plupart du temps des offres numériques : comptabilité, jeux, paris sportifs, covoiturage, image, banque et assurance, communication, éducation, domotique, médias. Même des secteurs comme la médecine, le bâtiment ou encore la santé et le bien-être ont des offres uniquement numériques. Autant dire, qu’il est aujourd’hui présent un peu partout même si certains métiers ou encore produits ne se prêtent pas à la numérisation de leurs activités.

La relation client de plus en plus dématérialisée

S’il y a bien une chose qui a changé c’est la relation à la vente qui s’organise de plus en plus sur le numérique. Aujourd’hui, la plupart des entreprises concluent leur contrat via le numérique que ce soit grâce à des emails, factures et devis entièrement en ligne. Ce canal est l’un des socles de nombreuses activités pour conclure les ventes mais également pour le SAV qui se fait par tchat ou par réponse à des questions courantes sur le site. Les régulations de facture se passent de moins en moins par téléphone au profit du numérique. En bref, c’est toute la relation client qui semble avoir été affectée par les nouvelles méthodes. Les raisons peuvent être bien différentes d’une entreprise à l’autre mais en général il s’agit de répondre à toute heure et rapidement au client qui ne souhaite plus perdre son temps et désire une réponse rapide. On est loin du temps où il fallait attendre plusieurs semaines pour un devis ou une livraison du produit. Aujourd’hui, la réponse se veut de plus en plus immédiate.

Ces actes qu’on dématérialise dans l’entreprise

Globalement, c’est toute l’entreprise qui s’est transformée en numérique. Rapport, préparation de réunion, échange, newsletter, communication interne ou externe… Tout est devenu de plus en plus numérique et les collaborateurs d’une même entreprise ne se rencontrent parfois jamais. Il faut dire que les avantages d’internet comme la capacité d’internet à ne pas perdre d’information, à communiquer en temps réel, à distance, à n’importe quelle heure a séduit la majorité des travailleurs et s’adapte bien au monde moderne. Les métiers des entreprises ont également évolué et tendent vers le numérique avec une réponse de plus en plus personnalisée. La communication a particulièrement été impactée. L’apparition de nouveaux enjeux liés à l’informatique comme les réseaux sociaux ou l’analyse de la data pour ne citer qu’eux, a créé l’apparition de nouveaux métiers. Les profils recherchés incluent désormais une maîtrise relative minimum d’internet dans bon nombre de postes.

Un duo physique-internet qui devient la norme.

On pourrait se dire que le physique a disparu mais pas du tout ! Les entreprises allient de plus en plus le physique avec le numérique. Les rapports humains demeurent encore à la mode et les pure players ont été nombreux à ouvrir des boutiques physiques. Si hier, le numérique était la panacée, certaines habitudes ont la vie dure. Les technologies doivent encore évoluer mais le physique ne devrait pas totalement disparaître pour une raison simple : les relations humaines gardent toujours de l’importance et ne se remplacent pas. Même si vous avez d’excellents rapports avec une personne par email, cela ne remplacera jamais une rencontre physique. Les marques l’ont bien compris notamment dans ce qui est fidélisation client et n’hésitent pas à rencontrer leurs clients autour de réunion thématique, de journées portes ouvertes ou encore de création d’évènements spécifiques.

Une habitude pour les plus jeunes

Si les générations plus âgées sont parfois récalcitrantes à passer au numérique, il faut bien noter que la nouvelle génération est beaucoup plus encline à utiliser le numérique. Déjà pour des impératifs écologiques ou pratiques. La question des serveurs nécessaires à l’ensemble du stockage devrait cependant devenir majeure dans les années à venir car ils coûtent cher à l’écologie contrairement à ce qu’on peut penser. On peut d’ailleurs penser que demain, l’énergie consommée par des échanges de plus en plus nombreux (et souvent inutiles) devrait être une des grandes problématiques à résoudre notamment pour le réchauffement climatique. A noter tout de même une contradiction avec une consommation qui se voudrait de plus en plus locale (aussi pour l’écologie / qualité de produits).

J’ai une idée, par où commencer ?

Ça y est ! Vous avez enfin trouvé votre idée de création d’entreprise mais vous ne savez pas trop ce que vous devez en faire et par où commencer. Si vous voulez que votre idée n’en reste pas une mais devienne un véritable projet, voici quelques conseils. 

Commencez par la formaliser sur le papier

Une fois votre idée trouvée, il vous faut passer à une première étape toute simple, celle de la poser sur le papier et de bien en définir les contours. Celle-ci pourrait s’affiner et être complétée par votre réflexion. Il s’agit de vous demander d’abord si elle répond à un vrai besoin dans un premier temps et pourquoi on vous achèterait vous plutôt que d’aller voir votre concurrent direct ou indirect. Vous devez savoir quel est votre avantage concurrentiel et si l’on peut aisément vous copier. A défaut, vous devrez peut-être chercher à étoffer votre offre. 

Réalisez une étude de marché

Dans un second temps, cernez votre marché. Il faut savoir s’il est assez grand pour vous faire vivre et qui sont vos clients. Vous devrez bien définir sa taille car il ne sert à rien de penser que vous aurez 100% du marché potentiel. Par exemple, vous pouvez dans cette étape commencer par la taille du marché général jusqu’à la taille de votre marché bien particulier. Vous pouvez agrémenter celle-ci par des sondages afin d’affiner le besoin exact, de connaître le prix estimé par le client ou d’appréhender les offres complémentaires à la vôtre. Intéressez-vous également à votre concurrence pour savoir ce qu’ils apportent de plus ou de moins que vous. N’hésitez pas à la confronter avec des prospects pour savoir s’il y a un véritable intérêt ou si votre offre a des défauts. Vous pourrez ainsi voir si elle rencontre véritablement un succès auprès de votre cible. 

Faites un bilan personnel

Avant d’aller plus loin dans votre analyse, il vous faut commencer par vous afin d’être lucide votre motivation à entreprendre. Certaines raisons peuvent être mauvaises et il faudra prendre en compte qu’une motivation à toute épreuve est nécessaire quand on monte son entreprise. Vous allez passer par de rudes épreuves donc il vaut mieux vous assurer qu’elle est solide. Il s’agit également de faire un bilan de compétences afin de déterminer celles que vous avez et celles qui vous manquent pour parvenir au succès. A défaut, il vous faudra penser à une association, à recruter du personnel ou faire appel à des prestataires spécialisées. 

Concrétisez votre offre

Une fois que vous avez bien défini les pourtours de votre idée, approfondi votre marché et votre bilan personnel, vous pouvez commencer à arrêter de rêvasser et à la rendre concrète. Informez-vous tout ce qui touche à votre produit ou service. Vous devez savoir combien le mettre sur le marché va coûter afin de déterminer si votre coût pour le réaliser dépasse celui de vente. A défaut, il se pourrait bien que votre idée ne soit pas réalisable en l’état car il ne suffit pas d’avoir un super produit, il faut encore qu’il puisse être rentable et se vendre. Parfois, certains problèmes ont des solutions qui peuvent être mises en place si vous prenez le temps de réfléchir à comment contourner ces difficultés. 

Constituez votre équipe

C’est un des moments où les porteurs de projets bloquent. Ils s’aperçoivent qu’ils n’ont pas certaines compétences et qu’ils ne peuvent concrètement réaliser leur projet sans trouver de partenaires, voire des associés. La constitution de l’équipe représente un point clé à tel point que certains n’hésitent pas à réunir une équipe en premier puis à chercher l’idée qu’ils aimeraient bien concrétiser ensemble. Souvent, il est considéré comme utile d’avoir certains profils au sein de l’équipe dirigeante afin de diminuer les coûts, certes, mais également d’avoir la maîtrise totale sur son produit / service. 

Développez votre stratégie de conquête du marché.

On dit souvent que la même idée naît à deux endroits du monde en même temps, la différence se ferait sur l’exécution. Vous devez donc vous attarder sur la manière dont vous allez conquérir votre marché. Ce n’est pas parce que vous allez le meilleur produit qu’il va se vendre tout seul. Vous devez ainsi analyser comment vous allez réussir à vendre votre produit ou encore vous faire connaître. Ces éléments seront déterminants dans votre réussite. La grande question que l’on peut se poser est comment je vais contacter et conquérir des clients.

Vous penchez sur les finances

Une fois tout ce long travail fait, le moment de vérité est arrivé à savoir est-ce que le projet tient concrètement la route. La première question reste de savoir à partir de quel volume de vente vous êtes rentable. Ne répondez pas dès le premier produit vendu car vous avez déjà oublié que votre masse salariale (même si vous la considérez comme nulle au début) est à inclure.

Connaître l’ensemble de vos dépenses et le volume que vous devez atteindre pour que votre entreprise arrive au point mort est une opération à ne pas sous-estimer. Il vous faudra souvent de longs mois voire des années avant d’atteindre ce chiffre. N’oubliez pas d’inclure absolument tous les frais car vous pourriez bien vite déchanter. Il s’agit d’être le plus réaliste possible dans vos projections de vente. Soyez le plus pessimiste possible car il vous faut prendre en compte que si votre produit/service ne décolle pas aussi vite que prévu, vous pourriez bien faire faillite avant d’avoir atteint ce stade. Il s’agira ensuite de vous demander comment vous fournir les fonds nécessaires à l’atteinte de ce point mort. 

Trouver votre nom de marque et d’entreprise

Une fois tout ceci bien ficelé, le nom de marque ou d’entreprise peut enfin devenir une vraie question car rien ne sert de le définir si votre entreprise ne voit jamais le jour et de penser tout de suite international si jamais vous compter un jour vous y rendre et essayer dans la mesure du possible qu’il évoque votre service ou ce que celui-ci apporte sans toutefois être descriptif. A défaut, il pourrait être difficile de le protéger par la suite. Renseignez-vous sur sa disponibilité en tant que marque ou encore sur la future url du site internet

Les inconvénients à être chef d’entreprise

Souvent on imagine qu’être dirigeant et monter sa boite, c’est la panacée. Pourtant la fonction de dirigeant est loin d’être reposante et elle ne fait pas partie des plus stressantes au monde pour rien. Bon nombre de dirigeants subissent un burn-out et ce n’est pas sans raisons. Petit tour d’horizon des inconvénients à être chef d’entreprise.

Les heures de travail 

Quand vous êtes chef d’entreprise, du moins au début, inutile de vous rappeler que vous ne comptez plus vos heures. Il n’est pas rare de sacrifier ses week-ends ou encore d’avoir des horaires à rallonge chaque jour. Il ne s’agit bien évidemment pas de présentéisme mais de produire un maximum. Vous produirez sans conteste le travail de trois personnes et tout ceci dans l’urgence. Avant que vous puissiez réellement mettre de bons processus en place, vous allez donc donner de votre personne et de votre temps personnel. La famille et les amis jouent souvent un rôle fondamental par leur compréhension et leur soutien. Avant de vous lancer dans l’aventure, sachez donc que vous allez travailler bien au-delà parfois des limites acceptables et que votre vie personnelle s’en trouvera affectée dans la majorité des cas. 

Le stress continu

Sauf dans le cas où tout roule sur des roulettes, le stress sera omniprésent. Rien ne se passe jamais comme prévu dans la vie du chef d’entreprise. Il y a toujours des imprévus et des péripéties qui surviennent. Cela peut être des détails comme une livraison qui ne se fait pas ou encore un client mécontent pour une raison indépendante de votre volonté mais vous allez devoir gérer ce stress. Le pire reste l’incertitude des ventes qui elle-même est reliée au fait de pouvoir payer les fournisseurs ou encore les salaires. Si les commandes affluent à l’inverse, la capacité à pouvoir produire autant en aussi peu de temps pourra également vous stresser. Être chef d’entreprise avant que la machine soit rodée (et encore) peut donc représenter une source de stress intense car vous endossez toute la responsabilité

Le salaire en moins

Beaucoup s’imagine faire fortune dès le début. Cependant, la route est souvent longue avant que vous puissiez retrouver … votre ancien niveau de vie. Il n’est pas rare de ne pas se payer dans les premières années de l’entreprise et quand vous y arrivez enfin de vous payer le minimum syndical et encore ! Au vu du nombre d’heures que vous effectuez, vous serez surement amené à vous payer moins que les stagiaires dont certains pensent que c’est de l’exploitation. Même après quelques années, si l’entreprise est en mauvaise posture, c’est votre salaire qui sera le premier impayé.

A noter qu’il est vrai que ceux qui survivent à ces périodes difficiles peuvent réussir à dégager ce qu’il ne pourrait pas en tant que salarié voire devenir des milliardaires. Cela demeure rarement le cas et il vous faudra souvent travailler longtemps et parfois sans vacances pour un salaire restreint. Vous devrez accepter d’avoir des conditions qu’un salarié n’accepterait pas. 

Le fait d’être obnubilé

Quand on monte son entreprise, c’est souvent par passion. Il s’agit d’une idée qui vous trotte dans la tête, que vous avez transformé en défi à réaliser. Le travail devient souvent une véritable obsession et il s’avère très difficile d’en décrocher. Vous y pensez la nuit, le jour, le week-end et vous êtes constamment dans l’exécution pour ne pas perdre de temps. Il n’est pas rare de penser à une tâche alors que vous êtes en pleine conversation et de vous éclipser pour réaliser ce à quoi vous pensez. Être chef d’entreprise implique de prendre des responsabilités qui ne s’arrêtent pas à la porte du bureau. Sachez également que vous y penserez toujours car vous pouvez toujours mieux faire. Si vous arrivez à vos objectifs, vous en créerez surement de nouveaux. 

Devoir prendre sur soi

Contrairement à ce que l’on pense, vous êtes chef d’entreprise, certes, mais vous n’êtes pas le chef. Même dans le cas où votre entreprise fonctionne parfaitement, le client peut vous faire des reproches. On ne dit pas pour rien que le client est roi. S’il se peut que certains clients soient indésirables, il vous faudra parfois prendre sur vous pour éviter le mécontentement (parfois injustifié) d’un client. Il en est de même avec vos collaborateurs qui pourront faire d’énormes erreurs que vous devrez assumer. Il ne sert à rien de s’énerver et cela n’apporte jamais rien de bon. Souvent vous vous demanderez comment cela est possible mais il vous faudra prendre sur vous. 

La prise de responsabilité

Quand on est chef d’entreprise, il naît un fort sentiment de responsabilité de l’ensemble de ses équipes, un peu comme dans une famille. Vous êtes le dirigeant et vous devez assurer que chacun évolue dans de bonnes conditions et dispose de son salaire. Vous prenez la responsabilité que l’entreprise aille bien et mine de rien, vous ne pouvez vous empêcher de penser que si elle ne fonctionne pas bien c’est votre faute. La confiance en soi est directement affectée par la réussite ou non de l’entreprise. Mais c’est vous qui avez fixé le cap et la direction. C’est oublié que tout ne dépend pas de vous et que de nombreux facteurs agissent indépendamment de votre volonté. 

Les problèmes de santé

Un grand nombre de chefs d’entreprises deviennent cardiaques. A fonctionner à 100 à l’heure tout le temps, il est clair que le corps ne va pas suivre la durée. Il vous faudra souvent vous mettre à faire du sport pour compenser les effets négatifs de la vie du chef d’entreprise. Bon nombre d’entre eux dorment peu, travaillent énormément, mangent vite et sont constamment soumis à une pression. Le niveau de stress peu rapidement engendrer des conséquences sur votre santé. Il vous faudra la préserver pour que votre corps ne vous lâche pas. 

Malgré tous ces inconvénients le fait de pouvoir allié passion et travail ainsi que la liberté du chef d’entreprise n’a pas de prix. Vous œuvrez dans votre direction et souvent en concordance avec vos valeurs et peut être dans la réalisation d’une belle mission. 

Tour du monde des start-up

Avec les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, internet, le monde n’a plus de frontières et l’engouement pour créer une start-up ne tarit pas car les success story sont devenues des entreprises qui ont pignon sur rue sur la place internationale. Bien sûr les lois et les démarches administratives sont fort différentes d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre mais la réussite de l’une d’entre elles génèrent une foule de nouvelles idées qui vont devenir des start-up.

Les jeunes pousses fleurissent dans le monde entier. De plus en plus d’entrepreneurs décident de monter leur boîte dans de multiples domaines et finissent souvent par se regrouper dans des viviers mis en place dans certains pays. De l’Asie à l’Amérique, voici un panorama de la situation des start-up sur chaque continent !

L’Afrique numérique en plein boom

Ce premier continent regorge d’entrepreneurs ambitieux aux idées innovantes. Si la voie entrepreneuriale s’avère souvent un choix par défaut du au marché de l’emploi trop précaire, les jeunes pousses africaines reçoivent des soutiens massifs de la part de leurs gouvernements et de partenaires extérieurs. Certains pays comme le Kenya, Le Nigéria, l’Afrique de Sud, le Ghana ou la Côte d’Ivoire aménagent des quartiers entiers de leurs capitales pour accueillir les nouvelles start-up. La YabaconValley a vu le jour dans le quartier Yaba de Lagos et la capitale ivoirienne d’Abidjan mobilisait fin 2016 200 millions d’euros auprès de la banque africaine de développement et du Fonds ivoirien de l’innovation pour construire des infrastructures dédiées aux jeunes pousses prometteuses.

Entreprendre en Afrique peut se révéler une très belle réussite, comme le montre l’exemple de la première licorne du continent, Jumia, venue du Nigéria. Cette start-up se présente comme l’Amazon africain et exporte dans une dizaine de pays depuis son centre commercial virtuel. Le passage de l’Afrique au numérique s’observe au niveau des applications, qui se multiplient de jour en jour dans tous les domaines : M-Pedigree, fondée par le ghanéen Bright Simons, permet de vérifier en un clic l’authenticité d’un médicament afin de lutter contre le trafic de produits médicaux. Devant le potentiel de certains projets, il était urgent que les états africains mettent en place des aides aux entrepreneurs, qui restent, le plus souvent, pris en charge par des entreprises ou incubateurs occidentaux. L’Afrique numérique serait donc en marche !

L’Amérique de tous les possibles ?

Le continent aux mille et un entrepreneurs en fait rêver plus d’un, avec sa Silicon Valley et ses histoires de porteurs de projets devenus des légendes vivantes. Les États-Unis, véritable terre d’accueil et de réussite des start-up présentent de nombreux avantages : ses infrastructures ultra sophistiquées ainsi que ses ressources et ses moyens colossaux font de la Silicon Valley le leader mondial du développement de jeunes pousses.

On estime que 50% des investissements en capital-risque mondiaux proviennent des États-Unis. Le marché américain se révèle cependant ultra compétitif, spécialisé et rapide. Il demeure extrêmement difficile d’y faire son trou et de s’y faire repérer, les start-up de ce pays se trouvent donc dans une situation à double tranchant. Côté Sud, les jeunes pousses fleurissent également. Au cours de cérémonies comme les Brasil Startup Awards, le continent sud-américain donne de la visibilité à ces entreprises dont on entend très rarement parler mais qui cartonnent bel et bien !

De plus en plus de projets latino-américains attirent l’attention des investisseurs du Nord du continent et les sites comme PeixeUrbano, site d’achats groupés, ou Samba Tech, plateforme de publicité vidéo, mobile, web et TV rencontrent un franc succès. Fondée en 2010, PeixeUrbano se pose comme la version brésilienne de groupon.com, et comptait 20 millions d’utilisateurs en 2014, lors de son rachat par le groupe chinois Bai Du. Un continent où les jeunes pousses semblent pouvoir réussir si elles ne craignent ni l’obligation de se développer rapidement ni la concurrence.

L’Asie, nouvel eldorado entrepreneurial

Bric, PicMix, Alibaba.com… les start-up ont la cote en Asie et semblent s’y développer efficacement. Affichant des croissances exceptionnelles, certaines start-up conquièrent le marché américain en quelques années seulement et les gouvernements asiatiques mettent tout en place pour permettre ces avancées. Le site de e-commerce chinois alibaba.com vient d’ouvrir ses bureaux dans la Silicon Valley et les autres jeunes pousses asiatiques ne sont pas en reste. Le clone indonésien d’Instagram Pic Mix séduit les marchés sud-africain et vénézuélien avec 450 000 photos postées chaque jour par ses 5 millions d’utilisateurs.

Les start-up asiatiques grandissent à une vitesse folle, ce qui s’avère possible dans des états comme Singapour, qui leur donnent les moyens de réussir. Ce pays place l’innovation au centre de son développement économique, notamment à travers la création d’un organe officiel du gouvernement appelé Infocomm Developmen tAuthority. Il y a deux ans, ce département fondait l’Infocomm Investments, qui met à disposition des entrepreneurs un fonds de 180 millions d’euros.

Les investisseurs américains contribuent également à l’activité des start-up en proposant par exemple des compétitions comme DEMO. Lancée il y a plus de 20 ans par la Sillicon Valley, cet événement invite les entrepreneurs de tous horizons à assister à trois jours de conférences et de concours de pitching (courte présentation d’une entreprise ndlr). Lors de sa tenue au Vietnam en 2015, cette compétition recevait 12 000 visiteurs et nommait cinq jeunes pousses finalistes du concours. L’Asie paraît donc une bonne terre d’accueil et de développement de start-up.

L’entrepreneuriat en Europe : une croissance régulière

Les jeunes pousses européennes se portent bien et particulièrement dans l’Hexagone. Si près de 90% des start-up françaises échouent, celles qui s’en sortent battent des records de levée de fonds au niveau européen avec 25% d’entre elles ayant réussi des tours de table 2016. Par ailleurs, la French Tech connaît un succès retentissant depuis deux ans. Le domaine technologique demeure donc plébiscité et plusieurs organisations françaises comme BPI France proposent de mettre à disposition des fonds de capital-risque.

Les organismes nationaux comme Pôle Emploi peuvent également fournir des aides financières non négligeables. Après Paris, Amsterdam pourrait bien aussi se révéler capitale de l’entrepreneuriat. Avec des démarches administratives ultra simplifiées, créer son entreprise en Hollande ne prend que 24 heures, d’où le vif intérêt des entrepreneurs pour cette destination. Des aides à l’innovation sont mises en place par l’Europe afin de booster les jeunes pousses ainsi que les TPE/PME. A titre d’exemple, le programme Horizon 2020 dispose d’un budget de huit milliards d’euros alloué au PME innovantes. L’UE prévoit jusqu’à 50 000 euros d’aide pour la phase une de la création d’entreprise, d’évaluation du concept et de faisabilité. De quoi attirer une foule d’entrepreneurs !

L’Océanie sort timidement du bois

L’Australie et la Nouvelle-Zélande ne sont que très rarement évoquées mais connaissent pourtant un développement régulier en matière d’entreprises. Avec seulement 5% de la population au chômage, l’Australie semble la terre promise pour les entrepreneurs ambitieux, qui rejoignent de plus en plus ce pays. De nombreux français se tournent d’ailleurs vers lui, comme Jean-François Ponthieux, fondateur de son label musical Cartell, ou Corinne Bot, qui a monté son entreprise d’externalisation RH Polyglot group. Les start-up australiennes voient également le jour, comme la célèbre Newzulu – Citizenside. Cette première société rachète Citizenside, filiale de l’Agence France Presse, et propose une plateforme de journalisme participatif qui serait le plus important au monde. En Nouvelle-Zélande, la start-up Sportfunder se consacre aux loisirs : très touristique, ce pays constitue une destination de rêve notamment pour les surfers, cette entreprise met à disposition la première plateforme de crowdfunding dédiée aux activités sportives du monde.

Découvrir le vendeur à domicile indépendant

Le Vendeur à Domicile Indépendant ou VDI représente une des formes alternatives à l’entrepreneuriat. S’il s’agit bien d’un métier axé vers la vente, il possède le statut d’indépendant et n’est donc pas salarié de l’entreprise. Zoom sur un statut en vogue. 

Introduction sur le métier de VDI.

Le statut de VDI existe depuis 1993 selon la Fédération de la Vente Directe. Pour le devenir, aucune condition d’âge (sauf à être majeur ou émancipé), de diplôme ou d’ancienneté professionnelle n’est exigée. Comme l’indique le nom, il concerne les métiers de la vente et il s’adresse aux personnes qui souhaitent proposer à des prospects les produits ou les services d’une entreprise. Il se base sur un contrat conclu avec elle. Il implique que la vente se déroule au domicile du client mais pas seulement dans tous les lieux non commerciaux. Le VDI est, en principe, indépendant et ne fait pas partie de l’entreprise donc il n’y pas de contrat de travail.

Bien qu’on le conçoive d’une manière uniforme, il représente en réalité trois statuts sociaux différents car il peut être : 

  • un indépendant, non inscrit au RCS ou au RSAC et donc assimilé à un salarié en ce qui concerne la sécurité sociale et est donc au régime général. 
  • un indépendant, inscrit au RCS ou au registre spécial des agents commerciaux (RSAC), il relève alors du régime des travailleurs non-salariés (TNS)
  • un salarié d’une entreprise qui relève du régime général de la Sécurité sociale.

A noter que l’inscription au RCS/RSAC est obligatoire à partir de 3 années civiles consécutives, même par intermittence, si la rémunération brute annuelle dépasse 50 % du plafond annuel de la sécurité sociale (soit environ 20 568 €)

Les avantages du métier de VDI

Devenir VDI a des avantages certains. Dans la majorité des cas, il reste possible de cumuler une activité de VDI avec une autre profession, la retraite ou les allocations Pôle Emploi. Il s’agit donc d’une source qui peut venir compléter les revenus initiaux. Certaines professions réglementées ne permettent pas de cumuler ce statut mais elles restent spécifiques. Attention également aux clauses de votre autre contrat de travail également. A noter qu’il peut également être exercé à titre principal. 

Le second est dans l’indépendance. Sur le principe, le VDI reste autonome et peut gérer son organisation comme il le souhaite. Il peut s’organiser et déterminer ses horaires de travail ainsi que le volume horaire. Il peut utiliser ses propres méthodes pour trouver sa clientèle et ne dispose pas de secteur géographique spécifique. Il n’y a donc pas en principe de volume de vente à réaliser et vous pouvez l’exercer à temps plein comme à temps partiel. Autre avantage : vous êtes rémunéré sur vos ventes et donc votre performance. 

Le VDI reste assimilé à un salarié et l’énorme avantage d’être rattaché au régime général de la Sécurité Sociale. Il a donc droit à la même couverture sociale que les salariés. 

Ses inconvénients

Si vous n’êtes pas vendeur dans l’âme, mieux vaut ne pas exercer une profession qui pourrait ne pas s’adapter à vos capacités ou à votre manière de fonctionner. 

Si vous n’aimez pas l’indépendance, ce statut peut représenter un frein notamment si vous avez besoin d’une pression forte et constante. Certaines personnes ont besoin d’un encadrement strict et évoluent mal dans l’autonomie. 

Attention tout de même car ce statut ne donne pas droit aux allocations chômage même si vous avez droit aux prestations sociales et à la retraite.

Les types de produits et/ou marques qui fonctionnent le plus en vente à domicile 

Si quasiment tous les produits peuvent être vendus à domicile, certains secteurs fonctionnent mieux dans la vente à domicile et recrutent. La lingerie, les bijoux, les vêtements, les cosmétiques et les produits coquins pour adultes marchent très bien mais ce ne sont pas les seuls domaines puisque l’alimentaire fonctionne aussi avec les produits bio, les cafés/thés ou les vins qui s’y sont investis aussi. A noter que les éléments de la maison font également partie des secteurs qui recrutent comme les bougies parfumées, l’outillage ou encore l’électroménager.

Comment devenir VDI et comment se former ?

Pour devenir VDI, les démarches restent simples puisqu’il suffit de déclarer son activité au centre de formalités des entreprises (CFE) de l’Urssaf de votre domicile. Vous pouvez aussi le faire en ligne soit ou par formulaire AC0 (cerfa n°13847*04). 

Dans le cas où vous êtes salarié, c’est à l’employeur de faire sa déclaration préalable à l’embauche (DPAE).

N’oubliez pas que si dans le cas où vous remplissez les conditions, vous devez vous inscrire au RCS-RSAC et vous immatriculer dans les 15 jours.

Comment choisir entre deux candidats ?

Lorsque l’on recrute un salarié, il est courant de se fier à son CV et à son expérience professionnelle pour déterminer s’ils possèdent les compétences nécessaires à l’exécution de ses futures tâches. Mais voilà il arrive que deux candidats aient des compétences similaires et qu’ils vous faillent trancher entre deux profils. Comment faire quand on est presque dans l’exæquo ?

Vous servir de la fiche préalable que vous avez préparée

Il s’agit au préalable de l’entretien d’avoir défini le portrait idéal du candidat recherché. Il s’agit d’une fiche complète qui inclut la personnalité du candidat. Vous pouvez commencer par : 

  • L’ensemble des missions et tâches liées au poste afin d’évaluer l’ensemble des compétences nécessaire à leurs bonnes exécutions.
  • Les compétences essentielles à l’exécution de ces missions : le parcours doit refléter la capacité à prendre en charge la mission ou le savoir-faire. 
  • Le niveau de maîtrise technique qui peut avoir notamment une incidence sur le délai d’exécution ou encore la capacité à exécuter une tâche. 
  • Le niveau de responsabilité pour savoir si, par exemple, la personne résistera à la pression et peut par exemple travailler dans l’urgence.
  • Le diplôme éventuellement exigé, la formation ou la certification requise : ils restent à prendre cependant avec des pincettes car il existe des profils atypiques et qui sont autodidactes.
  • L’’environnement de travail : rien ne sert de recruter quelqu’un s’il ne s’adaptera pas aux conditions d’exécution de sa mission. Tous les postes n’ont pas la même exigence en termes de contact par exemple et vous n’aurez pas besoin d’avoir quelqu’un avec une forte éloquence s’il n’est jamais en contact le client
  • Les aptitudes relationnelles : certaines personnes par exemple détestent travailler en équipe ou préfèrent travailler seules. Si la mission inclut un travail d’équipe permanent, il vaudra mieux ne pas la sélectionner.

Cette fiche doit donc comprendre les savoir-faire et savoir-être de la personne. 

Faire un test en condition réelle

Si le doute subsiste, vous pouvez tout simplement mettre les candidats en situation réelle pendant l’entretien ou le second entretien. Vous pourrez ainsi voir comment il travaille, les délais et son niveau de maîtrise technique. S’il peut être délicat de rester avec lui pendant qu’il exécute ce que vous lui avez demandé, vous pourrez le juger sur le résultat. Il pourra parfois être utile de lui demander comment il a procédé afin d’évaluer si la méthode employée vous semble la mieux choisie.

Vous pourrez parfois ainsi identifier certaines lacunes techniques qui n’apparaissent pas sur le cv comme les expériences du candidat. Deux personnes qui ont dû utiliser Excel n’en ont par exemple pas la même maitrise. Certains sauront bloquer des cellules, d’autres non. Attention tout de même à ne pas lui faire faire le test trop longtemps car vous pourriez rapidement passer dans l’illégalité car il ne s’agit pas de faire faire une tâche qui rapporte réellement quelque chose à l’entreprise mais bien de tester le candidat. 

Demander aux personnes avec lesquelles elle va travailler de la rencontrer

Si la compétence technique ne fait plus de doute et que la personne semble posséder le savoir-être pour le poste, rien ne vous empêche de la confronter avec ses futurs collègues qui pourront apprécier ou non sa personnalité. Il s’agit alors de répondre à une question simple : « est-ce que vous voyez travailler avec telle personne ou préférez-vous l’autre personne ? ». Le feeling joue un rôle essentiel dans le travail d’équipe et il vous faudra peut-être vous fier à l’instinct. S’il est très facile de cacher sa personnalité lors de l’entretien, de nombreux autres signaux non perceptibles influent sur notre jugement. Nous sentons ou non les personnes que nous avons en face de nous et développons plus ou moins des affinités naturelles. L’ambiance joue un rôle fondamental dans l’entreprise et vous devrez à tout prix la préserver. 

Vous concentrer sur les motivations

Si rien ne marche, vous pouvez vous attarder sur la motivation de la personne ainsi que sur ses qualités et défauts. Il reste souvent difficile de connaître ces derniers car les candidats sont parfois formés et savent ce qu’ils doivent répondre. La motivation est différente et se ressent dans l’enthousiasme de la personne à intégrer le poste. En cas d’indécision, de nombreux recruteurs n’hésitent pas à le dire aux candidats afin de voir celui qui désire le plus le poste. 

Départager deux candidats qui semblent avoir des profils adéquats demeure un choix difficile et un grand nombre de recruteurs n’hésitent pas à faire à des cabinets spécialisés en cas de doute ou pour la sélection des profils. 

Quel avenir pour les pure players ?

Les pure players, expression anglaise, désignent des acteurs exerçant son activité commerciale uniquement sur Internet. Ce phénomène pure players a conquis nombre d’internautes en peu d’années. Il faut dire que la possibilité d’acheter depuis son smartphone que l’on soit dans les transports ou lors des pauses au travail a facilité l’engouement pour les achats en ligne.

Les sites comme Amazon ou Priceminister supplantent de plus en plus de magasins et semblent avoir pris le monopole. Les « pure players » étant « tout en ligne », présentent de nombreux avantages, notamment au niveau du prix ou de la disponibilité des articles et ce dans divers secteurs. Les autres entreprises de distribution ne se laissent pourtant pas faire et l’avenir des pure players ne paraît, finalement, pas si facile.

Pourquoi les sites tout en ligne séduisent-ils ?

Apparu à la création d’internet, le terme « pure player », ou « tout en ligne », désignait à l’origine les entreprises qui se concentraient sur un unique domaine. Depuis, il désigne, par extension, celles qui fonctionnent exclusivement sur internet. Les plus célèbres dans le domaine du commerce demeurent Amazon, Priceminister ou encore Pixmania. Ces firmes ne disposent physiquement que d’entrepôts et de sièges sociaux, elles ne présentent aucune boutique pour accueillir leurs clients et leur catalogue se trouve exclusivement en ligne. Ce format représente un réel gain de temps pour les visiteurs en recherche d’un article précis.

Amazon proposait 250 millions de références produits en 2019, ce qui constitue une offre très conséquente, le client a donc de grandes chances de trouver son bonheur et se fait livrer sa commande en un clic. Autre atout de ces sites de e-commerce : leur prix. Les tarifs proposés par Amazon sont très attractifs, du fait de l’absence de prestation de services, les articles coûtent moins cher que dans les grandes surfaces. Ce nouveau mode de commerce numérique connaît un succès retentissant qui ne diminue pas. Les grandes enseignes de distribution craignaient de se faire damer le pion. Deux solutions se sont alors offertes à elles : racheter ces entreprises ou développer des services identiques avec des avantages. Deux options qu’elles exploitent plutôt bien jusqu’à maintenant.

Les pure players menacés par le rachat ou l’imitation

Face à leurs concurrents tout en ligne, les grands distributeurs n’ont pas baissé les bras. Première réponse à cette concurrence, le rachat. Le cofondateur du tout en ligne Rue du Commerce, Gauthier Picquart, analysait cette situation en 2015 : « Dans un pays comme la France où les investissements sont difficiles, il faut aller chercher l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire dans la distribution traditionnelle. »

Cette firme, créée avec Patrick Jacquemin en 2009, s’est ensuite vue rachetée par le promoteur immobilier Altarea Cogedim puis par le géant Carrefour en 2016. De même, le groupe japonais Rakuten a acquis Priceminister en 2010. Autre manière d’affronter ces entreprises connectées : les concurrencer sur leur propre terrain. Delphine David, auteur d’une série d’études sur le e-commerce pour Xerfi-Precepta, explique que les « tout en ligne » ont misé sur des « des stratégies de volume, c’est-à-dire de lutte par les coûts et par les prix, forcément leurs marges sont très faibles, voire diminuent, face à la concurrence accrue ». De nombreuses enseignes de distribution comme Leclerc ou Auchan mettent leurs catalogues en ligne et proposent même de faire les courses à la place des clients et de leur livrer. Menacés par la concurrence ou le rachat, les pure players doivent également faire face à des réticences persistantes de la part des acheteurs.

Des clients de plus en plus méfiants

En 2015, 60% des personnes interrogées lors d’un sondage de la Caisse des dépôts/Acsel jugeaient internet « risqué » et beaucoup d’internautes rechignent à donner leurs coordonnées bancaires en ligne. Ces chiffres, issus de l’étude « La confiance des français dans le numérique » sont confirmés par d’autres sondages et en constante hausse depuis 2013. Les acheteurs affichent une réticence grandissante envers le e-commerce, et se justifient de différentes manières : 38% d’entre eux « préfèrent toucher les produits » et 31% « n’aiment pas acheter à distance ». Des résultats en faveur des magasins physiques mais contredits par les faits qui indiquent une augmentation des ventes par internet. Une contradiction qui questionne la pérennité des ventes en ligne sur le long terme. Une association magasin physique-numérique ne serait-elle pas la solution la plus optimale pour conserver ses clients tout en maintenant le format web ?

Vers une convergence commerce physique-numérique ?

Devant le besoin des clients de « toucher » les produits qu’ils achètent et les limites posées par l’absence de boutique, de nombreux pure players sont tentés par l’aventure physique. Amazon ouvrait en 2015 sa première librairie à Seattle et y proposait des références sélectionnées par les internautes. De plus en plus de sites de ventes en ligne dans l’habillement tels que Zalando, les chaussures comme Spartoo ouvrent leurs magasins. Une tendance soulignée par le président de Wall Mart, Doug McMillon, qui affirmait au BigRetail Show de 2015 qu’une grande partie de la croissance de l’e-commerce résulte de l’interaction entre le commerce physique et électronique.

Quelques difficultés matérielles se posent tout de même aux pure players, notamment l’investissement colossal nécessité par la mise en place de locaux approprié ou le choix des articles à présenter en boutique. Un véritable basculement web-to-store est néanmoins en train de s’opérer depuis ces tout-en-ligne vers l’établissement en magasins physiques, Spartoo compte réaliser 20% de son chiffre d’affaires en boutique d’ici quelques années. 

Le format tout en ligne peut-il durer ?

Il semblerait qu’à long terme les pure players soient voués à se transformer. Beaucoup d’entre eux se voient rachetés ou copiés et les autres se tournent vers l’ouverture de boutiques physiques dans le but de compléter et augmenter leurs ventes et services. La méfiance des clients envers internet grandissant, les entièrement virtuelles se concrétisent et les grandes enseignes développent des plateformes internet pour compléter leur offre. Ainsi, celles-ci se modernisent et les pure players se rapprochent de leur clientèle. Un nouveau modèle économique serait donc en marche mais il est encore trop tôt pour tenter de le définir.

Pourquoi les entreprises prônent le télétravail ?

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à mettre en place et à revendiquer le fait de pouvoir instaurer le télétravail dans leur entreprise. Pourtant, il peut paraître évident que cette pratique aille à l’encontre de l’esprit d’équipe et de la diffusion de la culture d’entreprise. Zoom sur ses raisons qui poussent les entreprises à s’en revendiquer.

Les énormes avantages du télétravail

Si les entreprises sont si nombreuses à choisir le télétravail, ce n’est pas sans raisons. Instaurer le télétravail permet de diminuer les coûts de structure. Si tout le monde n’est pas présent dans l’entreprise au même moment, vous n’avez, en effet, pas besoin de disposer d’autant d’espaces pour accueillir l’ensemble du personnel. Vous pouvez alors attribuer des postes par rotation ou laisser à chacun le soin de s’installer là où il veut. Certaines entreprises définissent cependant des étages dédiés à des fonctions afin de trouver rapidement l’interlocuteur en cas de besoin. 

Nouvelle image de l’entreprise

Le télétravail permet aussi de donner une image moderne de l’entreprise puisqu’il s’agit la plupart du temps d’utiliser les nouvelles technologies pour communiquer ou encore pour transmettre des informations. 

Surtout, il permet de s’organiser différemment. Lorsque vous êtes en télétravail, cela implique que votre présence n’est pas forcément nécessaire dans l’entreprise. A pour conséquences positives d’impliquer plusieurs avantages indéniables pour les salariés. Déjà, il se peut qu’une tâche puisse être exécutée dans un temps différent de celui de l’entreprise. L’organisation de la journée s’effectue ainsi comme chacun le souhaite du moment que le travail se réalise selon le planning de l’entreprise. 

Le télétravail et la vie personnelle

Le télétravail permet parfois de gérer d’autres impératifs qui peuvent être d’ordre personnel comme des enfants malades ou encore des courses urgentes à faire. Il suffit alors de décaler la production à plus tard et vous pouvez réaliser la tâche à un autre moment de la journée. Il représente donc un avantage réel pour ceux qui rencontrent des difficultés particulières ou temporaires.

Ensuite, il permet d’alléger des contraintes comme le temps de transport, ce qui est particulièrement sensible dans cette période de grève où les salariés se retrouvent astreints à parcourir des kilomètres à pied, des transports engorgés ou encore à subir une circulation encombrée. Il fait donc gagner énormément de temps et de bien être à celui qui peut réaliser sa tâche de chez lui. 

La mobilité ?

Aussi, il permet de prendre en compte la mobilité. Certaines fonctions impliquent des déplacements fréquents et retourner au bureau à la fin de la journée s’avère improductif et ne génère pas un travail constructif puisqu’il génère des temps de transport supplémentaires. Pouvoir travailler à distance globalement (que ce soit de chez soi ou d’ailleurs) implique que vous pouvez dans de nombreux cas, gérer des opérations à distance même si ce n’est pas de chez vous. Ainsi entre deux rendez-vous, il est possible de se connecter et de ne pas perdre de temps à attendre sans rien faire dans un café par exemple. Cela peut renforcer votre disponibilité et donc votre réactivité

Enfin et ce n’est pas le moindre, le télétravail offre l’opportunité de faire appel à des personnes qui ne pouvaient pas travailler en raison de leurs contraintes personnelles. De nombreux parents, par exemple, qui étaient hier, contraints d’arrêter leur activité professionnelle ou encore des personnes vivant dans un endroit relativement lointain ou isolé peuvent désormais exercer des métiers à distance. Vous pouvez ainsi faire appel à de nombreuses ressources qui n’auraient jamais travaillé pour vous dans ce cas. 

Quelques contraintes à prendre en compte

Si le télétravail rencontre un succès pour les nombreux avantages vus précédemment, il vous faut prendre en compte plusieurs contraintes. Déjà, votre personnel doit disposer du matériel nécessaire à la bonne exécution de sa tâche ou à son ralentissement. Des impératifs de rapidité de connexions peuvent également être à prendre en compte pour l’exécution de tâches spécifiques. La mise en place de logiciel peut aussi s’avérer chronophage et vous devrez parfois former votre personnel à leur utilisation. Si ceci est moins vrai pour les générations nées dans l’informatique, cela peut s’avérer une véritable contrainte pour les salariés qui n’y sont pas habitués et qui doivent apprendre à se servir de nouveaux outils pour être opérationnels et pour pouvoir se passer d’une assistance technique. 

Les inconvénients

Mettre en place le télétravail peut nuire à l’esprit d’équipe, à la diffusion de la culture d’entreprise ou encore à la motivation des troupes. Il est clairement plus facile pour ces trois éléments de le réaliser en face à face plutôt qu’à distance. Certaines entreprises décident ainsi que le principe reste le travail au bureau même quand tout peut être fait à distance. 

Dans certains cas, il se révèle aussi plus pratique d’avoir la personne à côté de soi car les échanges se font plus rapidement et que vous évitez de déranger des personnes alors qu’ils sont occupés à réaliser des tâches qui demandent de la concentration. L’ouverture et la fermeture de la porte du bureau représentaient un bon indicateur de la disponibilité ou non de la personne. Ceci peut être cependant résorbé par des indications de présence ou non via les logiciels informatiques. 

Difficile de mesurer l’implication

Autre raison, il est plus difficile pour les dirigeants d’entreprise de se rendre compte de l’implication ou non du salarié. Il s’agit souvent alors de mesurer le résultat plus que le moyen car vous ne savez pas forcément ce que fait votre collaborateur de sa journée. Ceci dit, faire du présentéisme revient au même et vous ne pouvez pas contrôler ce que font vos collaborateurs tout le temps sauf à vous prendre pour Big Brother. 

Mettre en place le télétravail implique une autodiscipline car il est tentant de se laisser entrainer à faire autre chose. L’isolement représente parfois un frein à la motivation qu’il vous faudra prendre en compte car le lieu de travail reste un lieu social où les personnes se rencontrent et créent des liens. Il n’y a qu’à voir le nombre de couples qui naissent à la suite d’une collaboration de travail pour s’apercevoir que le lieu de travail est bien plus qu’un lieu de travail… Il s’agit avant tout d’un lieu de vie même si de nombreux collaborateurs dissocient parfois très nettement les deux univers. 

Enfin et pour finir sur une note simple/ Reste que le télétravail n’est possible dans toutes les professions. Comme le veut une blague qui circule sur internet, un maçon aura des difficultés à réaliser son travail en dehors de son chantier.