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Étudiant et entrepreneur : comment concilier les deux ?

Les incubateurs, les pépinières… en une décennie se sont multipliés en même temps que s’est institué le statut de la microentreprise offrant des conditions pour créer son entreprise particulièrement intéressantes. Nombre de jeunes entrepreneurs grâce à ce statut d’étudiant-entrepreneur ont fait émerger des entreprises qui sont devenues de véritables success story. Concilier les deux est un challenge mais être entrepreneur n’est-ce pas toujours se lancer des défis ?

Le monde de l’entreprise, abordé au sein de tous les cursus d’études, donne envie à beaucoup d’étudiants qui n’attendent pas toujours la fin de leur formation pour débuter dans l’entrepreneuriat. Le défi est de taille et pour sécuriser leurs projets, le gouvernement a mis en place, depuis fin 2014, le statut national d’étudiant-entrepreneur. Les détails.

A qui s’adresse ce statut ?

Vous êtes étudiant (ou jeune diplômé) âgé de moins de 28 ans avec, au minimum, en votre possession le baccalauréat ou le niveau d’équivalence et souhaitez monter un projet de qualité, alors le statut national d’étudiant-entrepreneur est fait pour vous. Votre projet devra être évalué par le comité d’engagement du PEPITE (Pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat, ndlr). Ces pépites, au nombre de 31 sur le territoire français, ont pour principale mission la formation et l’accompagnement de ces jeunes entrepreneurs à travers un « apprentissage par l’action ». Autrement dit, par l’accès à des ressources numériques, par un accompagnement par des enseignants et professionnels qui implique l’accès à un large réseau, ou encore par des coachings de création de projets par équipes. 

Un statut qui possède plusieurs avantages

De nombreux avantages sont à la disposition des étudiants dans le but de les aider à développer au mieux leurs projets. L’une des priorités en tant qu’étudiant-entrepreneur demeure néanmoins de bien gérer son temps entre ses études et son projet entrepreneurial. Pour s’organiser au mieux, le statut permet de bénéficier d’un aménagement des études. De quoi permettre à l’étudiant de travailler sur son projet au lieu d’effectuer un stage ou un projet de fin d’études, mais aussi de crédits ECTS. Un système assez avantageux lorsqu’on sait qu’il est parfois difficile de libérer des heures de son emploi du temps pour se consacrer à un tel projet.

D’après la Ruche (blog sur l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes, ndlr) qui a récolté le témoignage de Vincent, Clément et Valentin, étudiants à l’INSA, qui ont récemment lancés leur start-up Elpaco (un service de co-transport entre particuliers, ndlr), ces derniers ont bénéficié d’un aménagement d’emploi du temps. Un avantage qui leur a permis de communiquer sur les services proposés par leur start-up et d’intégrer les nouvelles fonctionnalités au fur et à mesure de leur développement.   

Si vous êtes jeune diplômé, vous avez également droit à la prolongation des avantages étudiant (couverture sociale, restauration, transports…). Un atout lorsqu’on débute dans l’univers professionnel. Ce statut, une fois vos études terminées, vous permet aussi d’accéder au D2E (Diplôme d’Établissement Étudiant Entrepreneur) dédié à l’entrepreneuriat. Un élément à valoriser dans votre parcours professionnel et qui vous crédibilisera davantage.
Enfin, le statut d’étudiant-entrepreneur vous forme, avant tout, aux basiques de l’entrepreneuriat afin de vous donner les clés pour réussir au mieux vos projets. Convaincre des clients, savoir manager… Apprendre et créer sous l’œil attentif de vos tuteurs qui vous apporteront conseils et réponses à vos interrogations, c’est là l’engagement que prend ce statut auprès des étudiants.

Un investissement considérable à prévoir…

Malgré le statut et les dispositifs mis en place par l’État, l’entrepreneuriat reste un domaine difficile qui nécessite beaucoup de temps et d’énergie. Plusieurs obstacles se dressent devant ces étudiants-entrepreneurs, dont la gestion du temps et du stress, malgré l’aménagement des études, reste un point délicat. Réussir ses révisions et ses examens tout en atteignant les objectifs prescrits par son projet demeure un lourd engagement à tenir. Être jeune pose aussi le problème de l’expérience. L’écart entre le milieu universitaire et celui entrepreneurial peut se faire ressentir. Manque d’expérience rime d’ailleurs souvent avec manque de contacts professionnels pourtant essentiels lorsqu’on crée son entreprise. Disposer d’un solide carnet d’adresses demande beaucoup de temps et de persévérance.

Se pose également le problème de la précarité, malgré les aides proposées par l’État, l’étudiant n’est parfois pas en mesure de faire face aux frais que nécessitent son projet ainsi qu’aux contraintes liées au monde du travail (clients, partenaires, échéances etc…). C’est ce que nous confirme Martin, étudiant-entrepreneur, comme le rapporte le site du gouvernement : « C’est un peu les montagnes russes. Un matin, on gagne un client. Le lendemain, un investisseur potentiel ne nous répond plus. Ça marche par phases. »

Une conciliation prometteuse

Le bilan de ce pari est, finalement, qu’il est, certes, risqué du point de vue de sa réussite mais pas de celui de l’expérience : devenir un étudiant-entrepreneur, même si le projet n’atteint pas son but premier, reste une expérience enrichissante qui apporte maturité et autonomie, des qualités fortement appréciées dans les entreprises.

D’après le site des Échos, le nombre d’étudiants ayant obtenu le statut (soit 1 457 personnes sur les 2,4 millions d’étudiants en France) a doublé lors de l’année scolaire 2015-2016 par rapport à l’année précédente, ce qui annonce un concept prometteur mais qui reste pourtant assez méconnu et inexploité, quand on sait que près de 39 % des étudiants sont non-informés de son existence.

 Selon une étude réalisée  par l’entrepreneur et directeur académique à HEC Albert Meige et les inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche Christelle Girard et Philippe Perrey sur l’impact de ce statut. Selon eux, le statut d’Étudiant-Entrepreneur est loin d’être un statut qui se développe rapidement. Le nombre de jeunes concernés  est encore très faible – 3.700 jeunes en 2018, contre 2.680 en 2017. Au total, en cinq ans, un peu plus de 8.000 étudiants et de jeunes diplômés en ont bénéficié. Or, il y a 2.700.000 étudiants en France. La marge est encore grande.

L’entrepreneuriat ouvre ses portes aux jeunes étudiants ou diplômés, alors, munissez-vous de vos meilleures idées et de la motivation nécessaire pour tenter votre chance et réaliser vos projets !

Les salariés préoccupés par la sécurité des données

Si les entreprises sont de plus en plus nombreuses à renforcer leur politique de sécurité des données et confidentialité notamment depuis l’avènement du RGPD, les salariés se sentent particulièrement concernés également selon une récente étude IFOP (novembre 2019) pour IDECSI.

Un changement sociétal dans l’air du temps

Il faut dire qu’avec le développement des outils numériques la cybersécurité pose de véritables problèmes aux entreprises qui subissent régulièrement des attaques de la part de hackers dont les méthodes ne cessent d’évoluer et vous laissent dans une impasse qui peut même arriver à freiner l’activité de l’entreprise. Pourtant les salariés ne veulent pas en faire une contrainte trop forte puisqu’ils sont 25% à délaisser certains outils informatiques qu’ils estiment trop contraignants car ils sont chronophages et les ralentissent dans leurs tâches. Certaines mesures pour la cybersécurité complexifient le travail puisqu’ils sont 48% à s’estimer gênés au quotidien par des mesures comme la multiplication des mots de passe et des certifications. 

Un enjeu majeur pour les salariés

La cybersécurité représente aujourd’hui un enjeu majeur au même titre que le Développement Durable et l’écologie (pour 82%) et 81% pour la sécurité informatique et des données. Plus de 80% pense également que leur participation serait une nécessité et pour 86% d’entre eux qu’une gestion à l’échelle de chacun contribuerait à limiter les risques de piratage de l’entreprise. L’inquiétude est d’ailleurs au rendez-vous puisque 45% des salariés se disent inquiets quant à la sécurité de leurs données. Un chiffre qui dépasse 60% pour les jeunes particulièrement au fait des nouvelles technologies. Il faut dire qu’avec le développement du numérique et la facilité à se faire hacker représente une réelle source d’inquiétude. 

Ce qu’ils veulent particulièrement protéger

Si on peut penser que c’est la sécurité de leurs données professionnelles qui est en cause, il faut bien comprendre que la première inquiétude résulte qu’on puisse consulter leurs mails à leur insu (87%). Les salariés sont aussi sensibles aux données en général et notamment lorsque qu’une personne accède à leurs données sans leur accord (86%) ou depuis l’étranger (85%). Ils souhaitent d’ailleurs que l’entreprise ne se mêle pas des correspondances privées puisque 84% y sont sensibles quand il s’agit une règle de transfert automatique des mails mais surtout quand une « erreur de paramétrage peut permettre à un tiers d’accéder à leurs fichiers, emails et agenda (81%) ». Il faut dire qu’il n’est plus rare d’utiliser les mêmes outils pour ses communications professionnelles et personnelles et cette confusion génère de nombreux problèmes relationnels. 

Ce qu’ils souhaiteraient avoir

D’abord, ils souhaitent pour 81%, disposer d’un tableau de bord individuel pour surveiller en continu leur accès. Ils souhaitent notamment recevoir la notification de toute activité suspecte. Certaines entreprises comme IDECSI proposent ainsi la mise en place d’alertes lors d’une nouvelle connexion à la boîte mail ou encore proposent l’identification des personnes qui accèdent à ses fichiers et de pouvoir le signaler. Il s’agit donc d’une approche participative où chacun pourrait contrôler que ses données ne font pas l’objet de piratage et devenir maître des situations.

Quelques conseils de base 

Choisir l’authentification pour le contrôle d’accès

Pour vous assurer une protection de base, commercez par choisir l’authentification pour le contrôle d’accès. Si vous réclamez un mot de passe pour chaque utilisation, cela reste tout de même plus efficace. Ne choisissez pas un mot de passe trop facile à deviner.

Prenez le temps pour sélectionner des mots de passe difficiles à trouver et n’hésitez pas à consulter des sites qui vous donnent les mots de passe les plus fréquemment utilisés. Vous serez peut-être étonné que le mot de passe que vous jugiez unique se retrouvent dans ceux qui sont les plus couramment utilisés.

Le mot de passe ?

Un mot de passe doit comporter en général plus de 8 caractères avec au moins un chiffre, une minuscule, une majuscule et un caractère spécial. Le mot de passe unique n’est pas à recommander car on peut alors avec celui-ci accéder à l’ensemble de vos données, ce qui peut représenter un cauchemar en cas de perte. Faites des mises à jour régulières de vos antivirus et programmez des contrôles réguliers.

Surtout pensez à faire des sauvegardes régulières ce qui pourra vous éviter la perte de données de votre fait autant que par vol. L’idéal reste de sécuriser une sauvegarde dans une zone non couverte par internet et cryptée. Enfin et peut être surtout, la cybersécurité passe par le fait que vous ne naviguiez pas n’importe où pour rechercher des informations ou vous divertir. Il ne s’agit pas de récupérer des virus. Certains n’hésitent pas à interdire l’accès à certains sites dans les entreprises.

Attention particulièrement à tous les téléchargements et les installations qui vous rendent particulièrement vulnérables. Et ne vous faites pas avoir par les sites qui vous disent que votre ordinateur est infecté et vous empêche parfois de quitter la page. Ils vous demandent généralement d’appeler un numéro (qui sera surtaxé) et lors duquel ils obtiendront les informations / accès nécessaires pour vraiment vous pirater. Ils peuvent également vous menacer de poursuites pour tenter de récupérer de l’argent.

Dans les coulisses du recrutement

Tous les jours dans la presse, sur les réseaux sociaux, l’emploi et la recherche d’emploi occupent une place prépondérante. Il faut reconnaître qu’il s’agit d’une des préoccupations majeures des Français de tous âges. Pour les entreprises, l’enjeu est de taille puisqu’il s’agit d’intégrer une personne qui permettra soit d’alléger les tâches d’un collaborateur pour qu’il se consacre à des tâches à valeur ajoutée, soit pour développer un secteur face aux nouvelles opportunités du marché, soit pour apporter de nouvelles compétences qui seront dans un avenir plus ou moins proches le socle de la croissance de l’entreprise. Cette liste est loin d’être exhaustive.

Le recrutement constitue un élément décisif pour l’entreprise. Un mauvais choix peut impacter fortement son fonctionnement, surtout s’il s’agit d’un poste qui engage de lourdes responsabilités. Alors avant de prendre une décision, quelques étapes clés sont à considérer.

Connaître les besoins de son entreprise

La première chose à faire lorsque l’on souhaite recruter demeure d’analyser ses besoins. Bien les connaître vous permettra de mieux définir les caractéristiques du poste recherché. Il vous faut lister les missions quotidiennes que votre futur salarié devra effectuer, ses objectifs, et ses interlocuteurs internes et/ou externes.

Dans le cas d’une création de poste, cette étape vous servira à définir la fonction concernée, ou, pour un poste déjà établi, à revoir votre description. Une fois les missions définies, déterminez le profil idéal du candidat ainsi que les qualités et connaissances indispensables qu’il doit posséder. Déterminez également celles qui ne sont pas nécessaires mais constituent un plus. L’un des grands classiques reste de chercher des profils ayant occupé des postes similaires même s’ils sont souvent plus couteux et peuvent être moins faciles à impliquer. N’oubliez pas de favoriser les qualités personnelles à une longue liste d’expériences professionnelles. L’état d’esprit du candidat, la curiosité, la part de créativité, le relationnel, le niveau de conscience professionnelle, d’autonomie, la volonté de progresser, la motivation, la résistance au stress, peuvent s’avérer déterminants… 

Bien définir son offre

Vouloir combler un poste spécifique est une chose, encore faut-il savoir le formaliser dans une offre d’emploi. Rédiger correctement son contenu demeure essentiel. Plus ce dernier s’avère détaillé et précis, plus vous aurez de chances d’obtenir des réponses qui incluent des profils adaptés au poste proposé. N’oubliez pas de préciser les bases tels que le type de contrat que vous proposez (CDI, CDD, contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, stage…) ou encore le statut (cadre/non cadre).

Une partie consacrée à la présentation de l’entreprise peut s’avérer déterminante et est très souvent la bienvenue. Elle permettra au candidat potentiel de mieux cerner l’environnement voire la culture de votre entreprise (ndlr : il est possible d’utiliser un ton décalé afin de mieux retranscrire l’ambiance de l’entreprise). S’en suit généralement la présentation du poste à pourvoir, ses missions principales, son rattachement hiérarchique, les compétences et connaissances exigées, la mobilité, et les évolutions possibles, si elles existent. Une dernière partie devra être dédiée aux conditions de travail précisant le montant de la rémunération, les avantages, ainsi que le lieu et les horaires liés au poste. 

Ce qu’il faut faire et ne pas faire

Avant de vous précipiter et publier une offre destinée à recruter la perle rare, quelques consignes sont à respecter. D’abord, si vous faites le choix de publier ou diffuser une offre, sachez qu’il faut obligatoirement la dater. Du côté des interdictions, celles qui peuvent induire des sanctions pénales, doivent aussi être scrupuleusement respectées par l’employeur. Sauf obligation légale ou réglementaire, aucune limite d’âge ne doit transparaître dans votre annonce.

Pour une entreprise enregistrée dans l’Hexagone, il faut rédiger le texte en français. Faites également attention aux allégations fausses ou susceptibles d’induire en erreur le candidat ou aux mentions telles que celle du salaire qui engage l’employeur. Et bien entendu, aucun critère discriminatoire n’est toléré. Qu’il s’agisse du sexe, d’une orientation sexuelle, de mœurs, de la situation familiale, d’une appartenance à une ethnie, de convictions religieuses, d’opinions ou activités politiques, de l’apparence physique, d’un handicap (sauf inaptitude constatée par le médecin du travail, en lien avec le type de poste proposé), ce sont autant d’éléments considérés comme discriminants, et donc qui ne détiennent par leur place dans le recrutement.

Utiliser les canaux appropriés

Comment trouver les bons canaux ?

Plusieurs canaux existent. Vous n’êtes pas obligé de tous les emprunter ou de passer systématiquement par l’un d’eux, comme recourir à la diffusion d’une offre sur internet. Traditionnel mais toujours aussi efficace, le bouche à oreille reste un bon moyen de faire connaître son offre voire de se faire recommander un candidat. Cette technique, vieille comme le monde, consiste à parler de sa recherche de profils autour de soi et à activer son réseau professionnel. L’avantage repose sur le fait que, grâce à cette méthode, vous n’avez pas forcément besoin de poster une annonce sur internet ou de la publier dans un journal dédié.

Cette méthode fait partie de ce qu’on appelle le « marché caché » de l’emploi. Sur recommandation, vous n’avez qu’à passer le ou les entretien(s) et décider si le profil du candidat correspond ou non à ce que vous recherchez. L’inconvénient de cette pratique réside dans le cas où l’entretien, tout comme la suite des évènements, se passerait mal. Il reste toujours délicat d’annoncer à la personne qui vous a recommandé un candidat que vous avez été contraint de refuser sa candidature, de ne pas prolonger sa période d’essai, voire de le licencier…

Les candidatures spontanées

Toujours au menu de ce fameux « marché caché » de l’emploi, se trouvent les candidatures spontanées. Comme leur nom le laisse entendre, il est difficile d’anticiper le moment où elles surviendront. Dans le cas d’une entreprise connue ou pour celles qui prévoient sur leur site internet la possibilité de déposer sa candidature. Le point négatif se mesure néanmoins dans le temps que vous passerez à trier ces offres. Les profils et types de postes que vous recevrez seront variés et ne correspondront pas forcément à ce que vous recherchez. Autre moyen, les CVthèques. Ces bases de données contenant tout un panel de fiches de candidatures spontanées permettent aux recruteurs de faire leur choix en fonction des différents profils proposés.

Du côté du reste du marché, il existe bien d’autres méthodes pour trouver son futur poulain. Relayer une annonce par le biais de l’agence Pôle emploi, ou faire appel à un « chasseur de têtes » peut constituer le moyen de gagner du temps. Autrement, publier une annonce dans la presse, la diffuser sur le web sur son site internet, via une newsletter, sur des sites spécialisés tels que Monster.fr, Direct Emploi, Indeed, Keljob…, ou encore la poster sur les réseaux sociaux de type Facebook ou LinkedIn, font aussi partie des solutions qu’il vous est possible d’adopter. 

Faire le tri entre l’ensemble des CV 

À part pour ceux qui ont profité du « marché caché » de l’emploi et ont bénéficié de recommandations ou de candidatures spontanées et pour lesquelles cela a abouti, après avoir reçu plusieurs profils, il faut désormais les trier. Suivant le nombre de candidatures reçues, cela prend du temps. Les grandes entreprises disposent souvent d’un service de ressources humaines qui gère cette partie liée au recrutement, mais ce n’est pas toujours le cas, notamment pour les start-up. Les critères de sélection se fondent généralement sur le degré d’expérience professionnelle ou sur le niveau de diplôme de celui-ci. Mais peut-on véritablement juger une personne uniquement sur ses diplômes ou son expérience ? Une question que se pose aujourd’hui bon nombre de recruteurs et qui tourne d’ailleurs vers de nouvelles règles de recrutement.

On observe d’ailleurs de plus en plus de CV anonymes qui visent à inciter le recruteur à passer un entretien avant d’émettre telle ou telle opinion sur le candidat. Quoi qu’il en soit, au vu du peu de temps dont dispose, en principe, un employeur par rapport à la quantité de candidatures qu’il reçoit, ce dernier ne passe en moyenne pas plus d’une minute sur un CV. Il y a ceux qui lisent à peine les premières lignes, ceux qui s’arrêtent à la photo, ou encore ceux qui adoptent le fameux « recrutement du hasard ou de la chance ». Une méthode peu rigoureuse qui consiste à séparer la pile de CV en deux et à en jeter la moitié à la poubelle pour n’en garder que le reste…

Sélectionner un candidat

Selon les entreprises, on remarque différentes manières de fonctionner au moment de choisir tel ou tel candidat. De l’entretien au « serious game », certains s’en donnent à cœur joie. La méthode la plus répandue passe sans doute par l’incontournable entretien. Moyen efficace de juger du sérieux d’un candidat, il permet également d’évaluer sa motivation mais aussi ses qualités et défauts. Est-il à l’heure ? A-t-il fait un effort vestimentaire ? Est-il à l’aise ? Connaît-il l’entreprise où il postule ? S’exprime-t-il convenablement ? Que peut-il nous apporter concrètement ? Qu’a-t-il de plus que les autres candidats ? Ce sont toutes ces questions que va alors se poser l’entreprise, qui va alors tenter d’y répondre grâce à cet entretien.

Plusieurs entretiens ?

Dans le doute, certains n’hésitent pas à revoir leurs candidats favoris et réaliser plusieurs entrevues. Des entretiens collectifs peuvent aussi s’avérer l’occasion de confronter directement les différents profils entre eux pour les comparer plus facilement. Pouvant venir compléter l’entretien, un ou plusieurs tests peuvent également être organisés. Ils peuvent s’avérer écrits comme pour les tests d’écriture dans le cas de postes à caractère rédactionnel par exemple, ou pour ceux de logique (ndlr : à ne pas confondre avec les tests de QI). Ces tests peuvent aussi être oraux et se matérialiser sous la forme de questions afin de juger des connaissances d’un candidat. Dans l’ensemble des cas, ces tests doivent toujours détenir un lien avec le type de poste proposé.

Enfin, plus funs et visant à tester la motivation, la perspicacité ou l’esprit d’équipe du candidat, il y a ce qu’on appelle les « serious games ». Il s’agit de jeux pédagogiques et ludiques, de nature informative, marketing, idéologique, publicitaire, communicationnelle ou encore d’entraînement. Au départ conçus pour être utilisés en interne, ces jeux de rôle vidéo interviennent désormais dans le recrutement. Basés sur des mises en situation, ils permettent au candidat de découvrir l’univers de l’entreprise et comprennent parfois des missions censées révéler la personnalité de ce dernier.

La dématérialisation de plus en plus courante dans les achats

Il est loin le temps où les français hésitaient à acheter sur internet. Aujourd’hui la dématérialisation est devenue courante. De plus en plus de produits sont concernés, même ceux qui autrefois résistaient à les intégrer dans leurs sites. Les Français seraient de plus en plus nombreux à l’apprécier. Zoom sur les résultats d’une étude exclusive Ipsos & Decathlon.

Une image positive de la dématérialisation

Tout d’abord, ils sont 64% à l’envisager positivement. Une majorité trouve donc qu’il s’agit d’une manière performante de réaliser ses achats. C’est surtout pour la recherche d’informations produits qu’elle est plébiscitée puisque 96% des consommateurs en aurait une image favorable. La dématérialisation prend de plus en plus de place. Ainsi, 59% des Français seraient enclins à ce qu’on leur envoie le ticket de caisse en format dématérialisé. Ce chiffre est encore plus élevé chez les jeunes puisque 72% des moins de 30 ans s’y déclarent favorables, déjà pour l’écologie (64% des Français), la facilité de stockage (49%) et l’accès à l’information (41%). Ils sont 19% à y voir même « un dispositif qui facilite les démarches d’inscription & d’achat ». Elle est un concept bien connu des Français puisque 84% d’entre eux estiment même être à l’aise avec la définition. 

A noter que l’âge joue un rôle fondamental. En effet, les Français plus âgés en sont moins friands (73%) pour les moins de 40 ans et 51 % pour les 60 ans en plus).

Ce que les français recherchent

Quelques services sont déjà fortement dématérialisés. On pensera notamment à la recherche d’information produit (96%), la consultation des comptes bancaires (94%), la recherche d’instructions sur le fonctionnement d’un produit (93%), les bulletins de salaire (92%) ou encore tout simplement l’achat de produits ou de services sur des sites d’e-commerce (92%). Enfin à noter que le streaming de vidéos est devenu courant avec une 6e position (63%). De manière générale, les documents administratifs sont stockés pour 60% d’entre eux. S’ils font de nombreuses recherches, le prix reste en pole position (64%). Suivent la qualité du produit (43%) et les caractéristiques techniques (42%). 

Ce qui n’est pas vraiment rentré dans les usages

Certains services résistent tout de même à la dématérialisation comme le fait de scanner de l’information sur un produit (42%). A noter que seulement 5% l’utilisent souvent. Le scan de QR codes reste minoritaire (41%) ou encore le paiement par smartphone (23%) même si l’âge joue un facteur décisif. A titre d’exemple, ils sont 53% des 18-20 ans à faire leurs achats en ligne contre 33% pour les 60 ans et plus. Ceci est d’autant plus significatif pour le streaming de vidéo via des plateformes où l’écart est encore plus grand.  

Les inconvénients de la dématérialisation

La dématérialisation rencontre quelques obstacles. N otamment les risques en termes de confidentialité des données (54%) qui demeurent une des problématiques centrales. Les contacts humains freinent également à l’achat puisque 48% sélectionnent cette préférence. Enfin, le clivage que peut provoquer le passage au tout numérique (47%) entre ceux munis d’internet et les autres semblent être un frein. 

A noter que le magasin conserve un rôle crucial, en particulier chez les 60 ans et plus puisque 82% des Français sont particulièrement attentifs à l’étiquetage en magasin. D’autres points demeurent aussi essentiels comme les informations en rayon (80%), les conseils des vendeurs (78%) et les certifications / normes (62%).

Diversifier son activité

Les entreprises sont pléthores à avoir diversifier leur activité pour des raisons fort diverses. Qu’elle soit à l’origine due à la vision stratégique que le produit ou le service deviendra obsolète, qu’elle soit due à une évolution du marché qui par exemple passe du marché national à un marché international, qu’elle soit due à de nouvelle tendances de consommer, qu’elle soit guidée par des demandes de clients dont on a acquis la confiance…La diversification d’une activité est une stratégie dont il faut bien mesurer les conséquences.

Une des solutions pour faire évoluer son entreprise consiste à diversifier son activité. Le géant Samsung s’avère être une bonne illustration de la diversification des activités. Si à l’origine le groupe Sud-Coréen évoluait dans l’exportation du poisson séché, des légumes et des fruits, il se positionne aujourd’hui comme l’un des principaux chaebols coréens mais aussi comme un sérieux concurrent du géant Apple. De même dans l’hexagone que ce soit les maisons de Haute couture, les sociétés d’articles ménagers, les sociétés liées à la Hight tech et bien d’autres encore dont on peut constater la diversification est en général porteuse de développement.  Alors, comment faire pour diversifier son activité ?

Se diversifier avec de bonnes bases.

Avant de vous lancer dans la diversification, un grand préalable reste à respecter. Une entreprise qui marche respecte toujours la vision originelle et ses valeurs afin de rester cohérente. Selon Frédéric Mazzella, cofondateur de BlaBlaCar, il faut garder la même culture d’entreprise, les mêmes valeurs et une bonne proximité entre les salariés et le produit proposé. On considère souvent que la diversification doit prendre en compte les valeurs de l’entreprise car ces dernières montrent la direction où l’entreprise peut aller et ne doit pas aller. Autrement dit, se diversifier ne signifie pas occulter totalement son activité principale et ce qui forme l’essence même de votre entreprise mais plutôt, la complémentariser pour la rendre plus forte.

Étoffer votre offre sur votre portefeuille client

La diversification reste souvent liée au portefeuille client. Une fois que votre cible est captive et la confiance établie, vous pouvez lui proposer un nouveau produit qu’elle serait plus encline à acheter que si elle ne vous connaissait pas. Ayant créé une certaine relation de proximité avec votre clientèle, vous pouvez plus facilement déterminer ses besoins par le biais d’une enquête, par exemple. Il peut s’agir d’un produit ou service amélioré par rapport à celui que vous proposez actuellement ou d’un besoin bien différent qui s’adresse à la même cible. Ainsi, si vous avez créé une relation forte avec une cible qui aime le low-cost et qu’ils ont adopté votre premier produit, vous pouvez leur proposer un produit qui réponde à ce même besoin. Un produit d’une qualité plus élevée qui ne s’adresse qu’à une partie de votre cible habituelle.

Viser un public différent

On y pense, en principe, moins souvent car il ne s’agit pas de la cible principale. Il arrive pourtant assez fréquemment que vous accumuliez des données sur des prospects qui ne souhaitent pas utiliser votre produit ou service initial car il s’avère inadapté à leurs besoins. Une certaine partie de votre fichier peut se révéler sous-exploitée voire totalement inexploitée.

Ainsi, si vous visez le haut de gamme, il se peut que vous ayez accumulé des données sur des consommateurs qui cherchent du milieu de gamme et qui n’ont pas les moyens de s’offrir votre produit. Il serait dommage de ne pas profiter d’une telle source potentielle de profits alors qu’elle se trouve déjà dans votre base de données. La matière est là, vous connaissez les besoins de la majorité de ces prospects. Il ne vous reste alors plus qu’à les transformer en clients. Un pari risqué car l’enjeu est de démontrer que votre marque, positionnée sur un segment différent, demeure tout aussi viable et sérieuse.

Les grands gagnants de la grève

Alors que la grève fait rage et que chacun doit faire face aux difficultés inhérentes et trouver des solutions pour se déplacer, certains profitent des conséquences de celles-ci pour multiplier leur chiffre d’affaires comme jamais. Zoom sur ces entreprises qui n’ont rien perdu avec les mouvements sociaux.

Les transports alternatifs en premier

Il s’agit de ceux qui ont peut-être le mieux vécu la situation. Ainsi, Il suffit de voir le nombre de trottinettes électriques ou vélos qui circulent en ce moment à Paris pour comprendre qu’ils sont les grands gagnants de la grève. Il y aurait eu augmentation proche de 90% par rapport aux mois précédents. On pourrait même dire qu’ils y ont gagné sur le temps puisque de nombreux usagers se sont créés des comptes pour les grèves et qu’ils continueront à utiliser ses transports par la suite. On peut également penser aux scooters qui ont le vent en poupe lors de ses grèves

Les cars, autocars et covoiturage. 

La demande a doublé pour eux qui vont jusqu’à organiser des rotations supplémentaires pour parer à la suppression des trains. Flixbus et Blablabus peuvent se frotter les mains puisqu’ils n’existent aujourd’hui plus que ces deux grandes compagnies sur le marché. Le gouvernement aurait même fait une demande expresse aux deux compagnies afin qu’elles déploient des cars pour assurer les liaisons interurbaines en Ile de France. Leurs problématiques ? Trouver des sous-traitants capables d’augmenter le nombre de véhicules et de chauffeurs. 

Certains commerces de proximité

L’incapacité ou la difficulté à se rendre en grande surface pour bon nombre de citadins est également pour certains commerces de proximité. D’autres auront connu la tendance inverse et notamment certains cafés qui se sont vus désertés. Cependant, certains marchés, par exemple, ont eu la part belle. Et il n’y avait qu’à constater le monde présent pour comprendre que le succès rencontré cette année a pour origine la grève. La tendance a été de prendre des produits près de chez soi plutôt que de se déplacer et de découvrir des commerçants avenants et qui leur font l’article. 

Les e-commerçants ?

Si on a pu penser que les e-commerçants ont profité de la grève, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Selon des propos recueillis par le Monde auprès de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad) « Une étude, réalisée auprès d’un panel d’une trentaine de sites d’e-commerce leaders [pure players et distributeurs], représentant un tiers des ventes d’e-commerce de produits, montre que, sur la période allant du 5 au 9 décembre, le chiffre d’affaires des sites était en recul de 4 % par rapport à l’an dernier, alors que la référence de décembre 2018 avait déjà été affectée par le mouvement des “gilets jaunes” »

Les VTC

On aurait pu s’en douter puisqu’elles adaptent leur prix en permanence et en temps réel l’offre et la demande. Avec également une tarification horokilométrique, les prix flambent forcément même si on leur accorde que rester bloquer dans des bouchons n’est peut-être pas le plus agréable pour eux et qu’il n’y gagne pas forcément sur ce critère. Les VTC n’auraient donc pas une augmentation du volume de courses mais bien de la durée de celles-ci et donc du prix. 

Si la plupart des entreprises ont souffert des grèves, certaines peuvent donc se réjouir et espérer qu’elles durent le plus longtemps possible. 

Écologie et bien-être au bureau

Il y a aujourd’hui en France environ 30 millions d’actifs en France. Certes, ils ne sont pas tous dans des bureaux mais on peut imaginer que si les 30 millions d’actifs faisaient chaque jour un geste pour la planète aussi bien dans leur vie professionnelle que personnelle, la planète s’en ressentirait et notre futur pourrait se parer de belles couleurs. Ce modèle qui est en train de prendre vie dans les habitudes et comportements des Français donne bon espoir sur la répercussion qu’il aura sur l’ensemble de la population inactive dont les enfants entre autres qui dès le départ apprendront à respecter l’environnement.

D’après Philippe Frémeaux, président et éditorialiste d’Alternative économiques, « l’écologie n’est pas l’ennemie de l’emploi, ni du mieux-vivre pour tous. Elle en est la condition ». Il est vrai que le travail en entreprise est prenant, mais ce n’est pas une raison pour exclure l’attitude verte de son mode de vie, surtout en tant que dirigeant. 

Pourquoi être écologique au bureau

Il est très important d’orienter le comportement écologique de chacun des membres de votre équipe dans le but de minimiser l’impact sur l’environnement. L’enjeu est de taille, car il ne s’agit pas uniquement de convaincre les acteurs de l’économie. Le but est de restituer des canaux qui répondent à nos besoins vitaux. Que ce soit au travers des logements, de la nourriture, des habillements et du déplacement, il faut adopter une attitude éco-constructive. Même dans les moments de crise, quand l’entreprise est confrontée aux baisses de parts de marché, il ne faut jamais sacrifier l’aspect écologique qui se révèle un bénéfice à long terme. Il est important d’intégrer dans une même politique ces deux objectifs. 

Les défis à relever pour les entreprises

En 2010, seulement 2% des entreprises mondiales ont intégré une politique verte au sein de leur direction, ce qui est insignifiant. C’est pour cette raison que les entreprises devraient relever plusieurs défis pour pouvoir agir sur le développement durable et s’engager dans la voie de l’ingénierie écologique, l’écologie industrielle, ou l’éco-conception. Le premier défi à relever concerne la construction des locaux écologiques qui répondent aux besoins de tous. Le second est le défi culturel, qui consiste à réétudier les expertises des entreprises et à les adapter au monde vivant d’aujourd’hui. Cela impliquerait la compréhension des impacts de la société sur l’environnement. Le dernier est le défi institutionnel qui consiste à reconsidérer la fiscalité, le droit et les normes sur les activités des entreprises, dans le but de les obliger à s’engager vers une économie plus prévenante des écosystèmes. 

Les gestes à adopter pour devenir écologique au bureau

Pour devenir écologique au bureau, vous devrez juste adopter des gestes faciles. Même les petits gestes peuvent avoir des impacts non négligeables sur l’environnement. Vous devrez privilégier les tasses ou les verres réutilisables et ne plus utiliser les gobelets en plastique des distributeurs. Vous pouvez aussi minimiser les recherches sur internet parce qu’une recherche sur Google équivaut à faire 56 mètres en voiture. Ils produisent 7 g de CO2 à cause des 500 000 serveurs utilisés. Vous pouvez aussi utiliser des fonds d’écrans sombres et fixes. Pour les impressions, privilégiez le papier recyclé.

Vous pouvez également opter pour les impressions en noir et blanc et utiliser le recto-verso. Lorsque vous n’utilisez par votre ordinateur, mieux vaut mettre « en veille » les écrans ou mieux encore, les éteindre si la durée d’absence est supérieure à 30 minutes. Au cours de vos réunions, vous ne devrez pas vous déplacer à moins que cela ne soit vraiment nécessaire. Vous pourriez utiliser les nouvelles technologies pour réduire les empreintes de carbone. Optez par exemple pour les vidéo-conférences. Une bonne alternative est aussi de favoriser le télétravail. Ce qui éviterait le déplacement des employés et qui permettrait de réduire le nombre de voitures qui circulent. Vous pouvez aussi utiliser des navettes pour votre entreprise. Vous pouvez aussi de moins en moins prendre les ascenseurs et utiliser les escaliers.

POURQUOI UTILISER UN VPN ET COMMENT CHOISIR LE BON ?

Le réseau privé virtuel ou en anglais Virtual Private Network (VPN) est un réseau informatique qui permet de faire des liens directs entre deux ordinateurs. Si on peut penser que tous se valent, il existe en réalité des critères à prendre en compte avant de sélectionner celui qui vous conviendra. 

Un VPN, qu’est-ce que c’est ?

Un VPN est un type de réseau informatique qui permet la création de liens directs entre des ordinateurs distants. A l’origine, vous faites appel à un VPN au travers de votre box internet qui relie à la fois votre PC de bureau, PC portable, tablette, imprimante, smartphone ou encore votre télévision. Ces appareils communiquent entre eux au travers de celles-ci et vous disposez d’un réseau local, celui de votre domicile.

Une connexion est établie et vous pouvez facilement transférer vos données. C’est ce qui se passe par exemple quand vous imprimez. Le fichier est transmis à l’imprimante. 

A quoi cela sert ? 

Un VPN fait exactement la même chose sauf qu’il le fait à distance (même si vous pouvez en avoir un à la maison). Il relie les appareils géographiquement distants et vous pouvez ainsi accéder à distance aux données qui sont chez vous.

Il est particulièrement utilisé par les entreprises où le besoin d’accéder aux informations doit se faire de la manière la plus sécurisée possible. Il s’agit avant tout de sécuriser la connexion au réseau local, peu importe l’endroit où vous ou vos salariés se situent. Ils peuvent ainsi accéder aux données de l’entreprise de manière sécurisée. Le VPN, contrairement à internet crée un tunnel de connexion sécurisé entre ces 2 réseaux. Les données sont cryptées et ne sont donc ni lisibles ni déchiffrables.

Il est également utilisé car il permet de masquer son adresse IP. Il ne s’agit pas de faire des activités illégales mais parfois simplement d’accéder à des données ou sites qui ne sont pas autorisés dans votre pays mais qui le sont ailleurs. Vous pouvez d’ailleurs constater que certaines vidéos étaient innaccessibles depuis certains pays. Les VPN sont présents partout sur la planète et vous permettent d’y avoir accès.

Sans lui, la source de votre requête demeure votre réseau local. Le VPN modifie la source de votre requête puisque c’est lui qui en est à l’origine. Le site reçoit donc une requête du réseau local du VPN. L’adresse IP qui vous identifie devient donc celle du VPN. Votre fournisseur d’accès quant à lui voit qu’il y a une connexion entre vous et votre VPN mais celle-ci demeure chiffrée. 

Les éléments fondamentaux pour choisir son VPN

On pourrait se dire que tous les VPN se valent et qu’il suffit de se référer au prix pour choisir celui qui nous convient le mieux. En réalité d’autres critères sont à prendre en compte.

Déjà, il faut avoir un fournisseur sérieux qui n’utilise pas des versions dépassées et qui ont déjà des programmes malicieux en son sein notamment si vous ne souhaitez pas que vos données soient enregistrées. En ce sens, NordVPN fait figure d’un des fournisseurs les plus sérieux sur le marché.

Ensuite, il vous faut vous demander si vous avez besoin d’une grande bande passante, ce qui peut être le cas si vous envoyez de gros fichiers ou que vous regardez des films en streaming par exemple. Une faible bande passante reste suffisante pour les emails et aller sur les réseaux sociaux. 

Vous pouvez également regarder les lieux où sont situés les VPN notamment si vous devez accéder à du contenu bloqué dans le pays, et ne vous trompez pas, beaucoup de contenus sont également censurés en France. Si on imagine que vous êtes en déplacement dans un pays qui ne laisse pas accès aux médias français par exemple, cela peut se révéler très utile. Il est donc préférable que celui dispose de serveurs partout sur la planète. 

Autre critère, certains VPN stockent vos données, ce que vous ne souhaitez pas forcément car on peut alors remonter jusqu’à vous et savoir ce que vous faites. Plus le nombre d’utilisateurs sur un service VPN est élevé, plus il est difficile de remonter à la source. C’est d’ailleurs une des raisons qui font que les VPN sont parfois basés aux USA car la justice américaine ne peut pas imposer de fournir les données dans ce cas précis. 

Le niveau de sécurité est particulièrement à regarder car le cryptage des données varie d’un VPN à un autre. Les protocoles ne sont pas tous identiques et n’offrent pas tous le même niveau de sécurité. Aujourd’hui, le privilégié demeure le protocole OpenVPN. Les protocoles PPTP et même L2TP/IPsec demeurent considérés comme relativement obsolètes (surtout le premier). A noter que OpenVPN ne fonctionne pas dans certains cas et qu’il vous faudra faire appel à ce deuxième. Il est donc toujours bien d’avoir le choix, d’autant que la cybersécurité est devenu un enjeu majeur, sujet que nous avons déjà abordé sur Dynamique Mag.

Deux autres critères : le nombre de connexions autorisées notamment si vous souhaitez que plus d’un appareil se connecte à la fois mais aussi la bande passante. Certains VPN limitent cette dernière, ce qui peut ralentir votre connexion et donc votre transfert notamment quand il s’agit de gros fichiers.

Le dernier élément de choix reste souvent sur le fait que le VPN enregistre des données ou non sur vous. Certains le font pour une période de temps limité et d’autres ne le font pas du tout (ce qui réduit leurs coûts et renforcent votre anonymat). Le stockage de vos données est rarement à leur avantage car il y a un coût lié à l’espace de stockage et l’énergie utilisée. 

Six personnalités de salariés toxiques !

Dans le panier des êtres humains, la diversité existe sur le plan des personnalités. Une évidence ! S’il est intéressant de repérer les salariés toxiques, c’est pour mieux s’en protéger, en protéger les autres collaborateurs mais surtout à les conduire au final à transformer ce qui nuit aux autres et nuit en premier à eux-mêmes. Il est des situations où l’on pense qu’il vaudrait mieux qu’elles quittent la société mais les circonstances ne le permettent pas et puis autant créer la cohésion. L’enjeu va être d’établir un dialogue constructif avec elles pour sortir de l’impasse.

Vous l’avez bien remarqué, tel ou tel collaborateur sape le moral des autres, un autre passe son temps à les réprimander, un autre à critiquer … les personnalités dites « toxiques » ne sont pas forcément ingérables mais elles demeurent un vrai problème, capable de briser complètement une équipe. Entre le manipulateur, le pervers narcissique et l’obsessionnel, voici les traits de caractère typiques de six de ces personnalités pour vous permettre de les déceler à temps !

Le paranoïaque

Tout le monde pense connaître un paranoïaque, cette personne qui semble craindre tout et son contraire. Il s’agit en réalité d’un profil psychologique bien particulier qui se caractérise par une victimisation très poussée. Le paranoïaque demeure persuadé que le monde entier lui en veut. Si son sérieux inspire tout d’abord confiance, il reste méfiant, distant voire blessant dans ses propos. Constamment sur ses gardes, cet individu ne fait confiance à personne et ne supporte pas la concurrence. Cette dernière représente exactement ce qu’il redoute le plus : une rivalité susceptible de l’évincer. Au bout d’un certain temps, il accusera sans doute un collègue de l’avoir trahi pour confirmer son statut de victime. Le paranoïaque vit dans une crainte ininterrompue du complot qui touche tous les domaines de son existence. Il nécessite une écoute attentive et bienveillante mais attention toutefois à ne pas le suivre dans son délire.

L’antisocial

Qu’il soit expert ou psychopathe, l’antisocial présente un défaut majeur : il n’aime ni les gens, ni les règles ! Cette personne peut tout à fait s’avérer très compétente dans son domaine, elle ne s’encombre tout simplement pas de la plus élémentaire politesse. Un peu égocentré, l’expert asocial ne tolère pas la moindre faute de la part de ses collègues et le leur fait savoir de façon particulièrement violente.

Le psychopathe, lui, ne supporte pas plus la présence de ses collaborateurs et se révèle aussi un adepte de la violence verbale. Ce type de profil émerge surtout dans les milieux où le pouvoir constitue un réel enjeu, notamment à cause de la compétition présente. L’antisocial s’avère facile à repérer puisqu’il adresse difficilement la parole aux autres, sauf pour leur faire des remarques pénibles. Pour le cadrer un peu mieux il reste important de clarifier vos positions et les objectifs et lui montrer les bénéfices qu’il peut en retirer.

Le pervers narcissique

Ce grand manipulateur se cache bien souvent derrière un collaborateur fort sympathique. Véritable caméléon, le pervers narcissique s’adapte à ses interlocuteurs et se repère à son opportunisme. Séducteur, flatteur, il ne recule devant rien pour parvenir à ses fins et ne se préoccupe que de sa réussite. Ne vous y trompez pas, il ne se montre accommodant que parce qu’il a besoin de vos services.

Les pervers de ce type constitueraient environ 4% du personnel d’une entreprise d’après plusieurs études menées par des psychologues. Ils demeurent donc les « toxiques » les plus répandus mais aussi les plus dangereux. Incapable de ressentir la moindre empathie pour ses collègues, sûr de lui et implacable, le pervers narcissique peut détruire une équipe en un temps record et représente une réelle menace. Peu de solutions s’offrent malheureusement aux collaborateurs de ce type d’individus, souvent démasqués trop tard : soit ils réussissent à le contrer sans pour autant chercher à se venger, soit il faut fuir !

Le râleur

Présent dans chaque entreprise, dans chaque service et même dans chaque famille, le râleur agace mais ne constitue pas une menace aussi importante que le pervers narcissique. Ce personnage met en évidence certains problèmes de l’entreprise, ses interventions peuvent donc, somme toute, s’avérer utiles. Ses remarques et plaintes incessantes sont souvent prises en compte et engendrent des changements dans la firme mais ces complaintes lui valent aussi une mise à l’écart de la part de ses collègues. Ce type de profil demeure sincère, contrairement au pervers narcissique, le râleur exprime ses sentiments de façon authentique. Un peu d’opposition de peut pas lui faire de mal, il convient, pour le calmer, de l’écouter avant de lui expliquer les décisions de la société.

L’obsessionnel

Ce collègue irréprochable n’aime pas les détails, il les adore ! Si sa rigueur et sa maniaquerie peuvent susciter l’admiration ou l’irritation, elles peuvent, au bout du compte, ralentir et démotiver complètement une équipe. L’obsessionnel demeure une personne de confiance, qui a besoin de respecter chaque règle à la lettre, de travailler dans un endroit propre et rangé selon des procédures fixes et bien définies. Cet individu déteste l’improvisation et son perfectionnisme extrême peut le mettre en retard dans son travail. Son besoin de diriger pour tout rendre aussi parfait que lui peut rapidement peser sur ses collègues.

L’obsessionnel reste toutefois modeste et réservé, les autres savent peu de choses de lui. Lorsqu’il commet une erreur, il continue de présenter des excuses pendant longtemps et se révèle extrêmement poli avec ses collaborateurs. Son comportement paraît, au premier abord, davantage nuisible à lui-même plutôt qu’aux autres, sauf que son obsession de la perfection peut vite énerver ou décourager les membres d’une équipe. Il convient donc de prendre cette personnalité en main avant qu’elle ne ralentisse tout le monde en lui donnant des objectifs très clairs et atteignables.

L’hystérique

Qui n’a jamais qualifié quelqu’un d’hystérique ? Nous le serions tous 70% du temps, d’après le psychologue Roland Guinchard. Celui-ci indique que ceux qui dépassent ce seuil constituent les personnalités hystériques toxiques. Hyper affectifs, ces individus racontent les détails de leur vie à tout le monde sans aucune gêne et se retrouvent souvent à côté de la plaque. Leurs interventions au cours de réunions ou dans des discussions entre collègues tombent comme un cheveu sur la soupe ou sont totalement déplacées. L’hystérique présente un décalage avec les autres membres de son équipe, en retard ou en avance, souvent absent, il surprend jusque dans son style excessif. Difficile à maîtriser, cet individu a, lui aussi, besoin d’être écouté sans être mis à l’écart tout de suite.

Quel statut choisir si vous décidez d’entreprendre seul ?

Cela fait des années que cette idée vous taraude l’esprit… Déjà tout-petit, quand la maîtresse vous demandait quel métier vous souhaitiez exercer plus tard, vous répondiez « patron ». Plus tard, votre pensée s’est affinée tout en préservant votre soif d’indépendance…

Se mettre à son compte est un rêve pour beaucoup de personnes… Un Français sur trois désire ardemment voler de ses propres ailes. Pour y arriver, impossible de faire l’impasse sur la jurisprudence…

À un moment donné, vous allez devoir choisir une forme juridique adaptée à votre profil. Entre la flexibilité du statut d’auto-entrepreneur et la liberté d’une SASU ou d’un EURL, votre cœur balance… Avant d’arrêter votre décision finale, autant savoir quels sont les avantages et les inconvénients propres à chaque statut.

Devenir auto-entrepreneur

C’est le statut préféré des travailleurs indépendants. En même temps, au vu de ses nombreux avantages, il est facile de comprendre son immense popularité…

Les démarches administratives sont d’une simplicité enfantine et ne risquent pas de vous mettre sur la paille. Dans ce site, vous trouverez toutes les informations nécessaires pour ouvrir votre propre auto-entreprise. Saviez-vous que ce statut vous permet de ne payer les  cotisations sociales qu’au moment où vous commencez à générer des revenus ? L’auto-entreprise a beaucoup à offrir… Foncez sur ce site pour en savoir plus.

Néanmoins, être auto-entrepreneur n’est pas exempt d’inconvénients. Comme vos biens personnels et votre activité professionnelle ne sont pas dissociés, les premiers sont susceptibles d’être saisis en cas de soucis financiers.

C’est pourquoi il est recommandé d’adopter le statut d’auto-entrepreneur pour tester la viabilité de son projet ou avoir un revenu complémentaire. Si votre business croît ou que vous décidez de vous y consacrer à plein temps, il deviendra alors préférable de passer en SASU ou EURL.

Créer une société unipersonnelle

Il fut une époque au cours de laquelle il fallait obligatoirement être deux pour créer une société… Les plus anciens s’en souviennent encore avec un pincement au cœur… Nombre d’entrepreneurs n’ont jamais pu pleinement déployer leurs ailes à cause de cette limitation…

Heureusement, les choses ont bien changé… Désormais, même seul, vous pouvez créer une personne morale dont vous aurez l’entière responsabilité. Vous avez le choix entre la SASU, société par actions simplifiées unipersonnelle, et l’EURL, entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.

Pourquoi créer une SASU ou une EURL en lieu et place d’une auto-entreprise ? Simplement parce qu’elles vous permettent de mettre votre patrimoine à l’abri des créanciers. De même, si vous désirez lever des fonds, cette forme est la plus crédible aux yeux des investisseurs.

Attention cependant car les coûts liés à leur ouverture et à leur maintenance sont élevés… Pour beaucoup, cela implique d’engager un comptable professionnel ou de faire appel aux services d’un cabinet de comptabilité-fiscalité.

C’est pourquoi la SASU et l’EURL sont recommandées pour les entrepreneurs chevronnés, rompus à la gestion de compagnies et à toute la paperasserie administrative qui va avec. Si tel n’est pas votre cas, débutez avec une auto-entreprise quitte à muter en SASU ou EURL par la suite.