Accueil Blog Page 758

Un entretien commercial réussi

Ça y est ! Vous avez enfin réalisé vos rendez-vous avec vos prospects. Oui, mais après avoir déballé votre argumentaire commercial, ils n’ont pas réagi comme vous le souhaitiez et n’ont pas acheté votre produit. Comment vous améliorer pour un entretien commercial réussi ?

S’informer sur son client : la clef.

Il peut paraître inutile de le préciser mais votre client n’est pas n’importe qui et vous renseigner sur l’activité professionnelle de votre client reste un minimum. Que fait l’entreprise ? Comment se porte la société pour laquelle il travaille ? Combien de personnes y travaille ? En quoi pourrait-il avoir besoin de votre offre ? Cette préparation est particulièrement utile pour montrer que vous vous intéressez aux attentes et besoins de votre client. Si vous connaissez ses fonctions au sein de la société, vous pourrez davantage personnaliser votre entretien et prendre soin de le valoriser.

Connaître vos produits sur le bout des doigts.

Cela peut paraître une évidence, connaître vos produits/services par cœur, leurs avantages et leurs faiblesses dans les moindres détails est un facteur de réussite dans toute négociation. Être capable de répondre à toutes les interrogations de vos clients et notamment celles liées à la concurrence est révélateur de votre expertise. Vous avez le meilleur produit ? Mais en quoi est-il différent et apporte-t-il de la plus-value parmi l’existant ? Vous devez donc non seulement connaître les caractéristiques techniques de votre produit ou service, ses fonctionnalités, ses performances ou son origine mais également pouvoir les comparer à la concurrence. N’hésitez pas à bien appréhender également ses inconvénients et à être dans la capacité de pouvoir répondre aux éventuelles critiques de vos prospects.

Allez au-delà des caractéristiques techniques.

Si vous maîtrisez les caractéristiques techniques, vous devez également considérer toutes les particularités commerciales liées au produit comme le délai de livraison, la garantie ou encore les offres promotionnelles. Toutes les spécificités peuvent être déterminantes pour votre prospect et il vous faut donc savoir sur lesquelles vous pouvez agir. Certaines pourront d’ailleurs faire l’objet d’une amélioration par la suite.

La vente c’est avant tout l’écoute.

Vous êtes à peine arrivé que votre interlocuteur vous informe qu’il a une urgence. Alors, vous vous dépêchez de débiter tous vos arguments sans respirer ? Erreur ! Demandez-lui combien de temps, il peut vous accorder et si son temps est trop limité, faites preuve d’empathie et proposez-lui de fixer maintenant un autre rendez-vous.

Un commercial doit avant tout écouter ce que recherche son client.

Avant de répondre à sa fameuse question « dites-moi tout », prenez le temps de le découvrir. Il vous a accordé un rendez-vous, oui, mais pourquoi ? Que recherche-t-il ? Une simple comparaison entre vous et vos concurrents ? Identifiez les raisons pour lesquelles il a souhaité vous rencontrer et si possible ce qui le pousserait à acheter votre produit. N’hésitez pas à le questionner sur ses problématiques. Si vous ne comprenez pas bien un point, cherchez à l’éclaircir et ne laissez pas de zone d’ombre. Vous pouvez noter tout sur un carnet pendant votre entretien.

Le moment de la réformulation et de la structuration.

Une fois que vous avez bien compris les besoins de votre client et les motifs qui le pousseraient à acheter, vient le temps de la réformulation. Il s’agit de faire confirmer que vous avez bien compris tous les enjeux de votre client par une phrase du type : « Si je comprends vous recherchez un produit/service qui soit rapide, léger et qui dispose d’une grande autonomie ? ». Si la réponse est affirmative, c’est ici que la connaissance de votre produit jouera. Il ne s’agit pas de lui présenter l’ensemble des caractéristiques de votre produit mais celles qui l’intéressent. C’est le moment de montrer en quoi votre produit / service répond à son besoin de manière optimale. Il est à présent temps de faire part de votre promesse unique de vente. Si vous restructurez votre argumentaire, vos mots doivent être préalablement bien choisis pour mettre en valeur votre produit / service. La forme et le fond joue un rôle primordial. Dans l’idéal, utilisez un style directif et employez des verbes à l’impératif.

Le moment délicat du prix.

Il y a souvent un moment délicat pour les commerciaux : celui de l’annonce du prix car ils ne savent pas comment l’interlocuteur va réagir et il n’est pas rare qu’ils aient la réaction qui semble rédhibitoire : « c’est (trop) cher ! ». Oui mais voilà, si quelque chose possède un prix élevé, il existe certainement une raison. Votre offre n’est pas exactement ce que propose votre concurrence et votre prix peut largement se justifier par rapport à ce que vous apportez. Prévoyez un argumentaire adapté à votre tarification, notamment si elle se situe en-dessous ou au-dessus du marché. Si elle est en dessous, elle peut devenir un avantage mais dans le cas contraire, anticipez l’objection. A vous de réfléchir à la réponse qui justifie votre prix. Si la négociation peut se faire sur des éléments subsidiaires, vous ne devez en général pas modifier le prix, sauf rares exceptions.

5 objections les plus fréquentes

  • C’est trop cher ! Comme nous le disions plutôt, il s’agit de mettre en valeur votre produit / service par rapport à ce qu’il apporte. Un prix peut parfaitement se justifier par rapport à votre concurrence. N’hésitez pas à demander des précisions pour connaître les raisons et savoir si c’est une question de budget ou si la concurrence lui offre de meilleures possibilités.
  • Il faut que je réfléchisse. Il s’agit souvent du signe que vous n’avez pas convaincu votre client et qu’il n’achètera pas votre produit. Essayez de cerner ce qui le fait hésiter et éventuellement résoudre ces derniers freins à l’achat. A défaut, cela risque de rester un refus poli.
  • Je dois comparer avec vos concurrents. En général, la comparaison est légitime surtout si vous êtes la première personne qu’il rencontre. Essayez de découvrir ce qui le déciderait à acheter votre produit plutôt que celui de la concurrence.
  • Je n’en ai pas besoin. Si vous avez bien expliqué les fonctionnalités de votre produit et qu’ils ne correspondent pas à ses attentes, cela peut être compréhensible. En revanche, si vous n’avez encore que peu discuté, assurez-vous qu’il connaît votre produit.

Une check-list pour ne rien oublier quand on s’expatrie

Une check-list des démarches à effectuer pour bien préparer votre expatriation, garder le lien avec la France pendant votre séjour à l’étranger. Vous pourrez compléter selon votre situation personnelle et professionnelle (étudiant, salarié, entrepreneur, retraité).

Je possède un titre de voyage en cours de validité (passeport ou carte d’identité selon mon pays de destination). Je note qu’une durée de validité de passeport de plus de six mois est exigée à l’entrée de certains pays.

J’ai obtenu, si nécessaire, un visa auprès de l’ambassade ou du consulat du pays dans lequel je me rends. J’ai en ma possession les documents qui me permettront d’obtenir un permis de séjour ou de travail sur place.

Je prends mes dispositions pour bénéficier d’une couverture sociale adaptée lors de mon séjour.

Je souscris une assurance rapatriement.

Je fais le point avec mon médecin sur les vaccinations recommandées, le suivi de mon traitement médical et les éventuels risques sanitaires encourus dans mon pays de destination.

Je respecte la législation locale et les coutumes du pays.

J’effectue les démarches obligatoires auprès des autorités locales (permis de séjour, administration fiscale, affiliation à la sécurité sociale, permis de conduire local).

Je m’inscris en ligne au registre des Français établis hors de France sur service-public.fr et j’actualise régulièrement mon dossier.

J’organise mon déménagement en tenant compte des délais et des formalités douanières nécessaires.

J’informe le centre des impôts auquel je suis rattaché·e en France, de mon changement d’adresse.

J’avertis ma caisse de retraite de mon départ à l’étranger.

Je demande, si besoin, un permis de conduire international avant le départ, par courrier, auprès du CERT compétent selon mon lieu de résidence.

J’inscris mes enfants dans une école à l’étranger

J’organise mon déménagement avec une société de déménagement international certifiée

Je me renseigne sur les formalités douanières (animaux domestiques, véhicule…).

Je signale mon changement d’adresse à la Poste et j’organise le suivi de mon courrier.

Je m’inscris en même temps sur la liste électorale consulaire si je veux voter à l’étranger pour les scrutins nationaux français et participer à l’élection des conseillers consulaires.

Je demande au consulat dont je dépends d’établir les actes relatifs aux événements d’état civil (naissance, mariage) qui surviennent au cours de mon séjour.

Je m’assure régulièrement de la validité de mon passeport et de ceux de mes enfants.

Je conserve tous les justificatifs importants relatifs à ma situation à l’étranger (emploi, revenus, santé).

Je signale mon changement d’adresse aux services postaux locaux et j’organise le suivi de mon courrier.

Travailler sa relation client est profitable !

Le client, il est étudié sous toutes les coutures grâce aux baromètres et sondages. Les services communication ne cessent de s’intéresser à lui pour découvrir comment le séduire et pour comprendre comment il achète, ce qui le fait fuir et ce qui pourrait le faire changer de comportement. De plus, la concurrence se déploie tout azimut et il n’est pas toujours facile de la cerner.

Le client est roi. L’adage est devenu un principe au sein des entreprises prospères qui ont su développer leurs affaires autour de leur relation clientèle. Cadeaux, cartes de fidélité ou ventes privées ont également un impact considérable sur le chiffre d’affaires des entrepreneurs ambitieux qui manient avec habileté les outils de communication et les médias sociaux.

La satisfaction des clients en priorité

Aucune entreprise ne peut subsister sans client. Celui-ci représente l’acheteur, mais également le fournisseur, le partenaire, l’investisseur. La mise en œuvre d’une stratégie relationnelle avec les clients en vue d’augmenter le chiffre d’affaires est donc primordiale, pour assurer la pérennité d’une entreprise. Par ailleurs, les outils favorisant le développement de cette stratégie sont nombreux. Les nouvelles technologies, dont l’accès à Internet et les divers logiciels de gestion relation client permettent aujourd’hui de créer, de saisir et d’analyser des fichiers personnalisés. Les méthodes d’analyses soigneusement élaborées cernent par ailleurs les attentes des clients et répondent aux besoins du marché. Cela implique la mise en place d’un service de gestion et de suivi de la clientèle au sein de l’entreprise. Il s’agira de personnaliser l’offre, de mettre en place tout un programme de fidélisation en vue de satisfaire les clients.

Anticiper et innover

Les entreprises peuvent interagir de manière traditionnelle et/ou virtuelle sur Internet, avec des avantages et des offres qui sont souvent complémentaires. Les TPE ou PME qui ont pignon sur rue profitent également de leur boutique en ligne, dont la visibilité nécessite la mise en œuvre d’un service informatique et de marketing de qualité. Celles qui savent exploiter les médias sociaux ont l’assurance de pouvoir augmenter leurs ventes et leurs commandes, sans consacrer de gros budgets publicitaires. Les habitudes d’achats, les loisirs ou encore les budgets des clients représentent des données accessibles et exploitables, permettant aux entrepreneurs de petites ou moyennes entreprises d’anticiper et d’innover en misant sur des produits nouveaux.

Les petites attentions qui fidélisent

Certaines enseignes ont connu une ascension fulgurante en misant sur la gestion optimale de la relation client. Dans la plupart des grandes surfaces, des boutiques de luxe ou autres magasins de prêt-à-porter, on propose aux clients une carte de fidélité et autres avantages très attractifs. Certaines entreprises de cosmétique multiplient les petites attentions (cadeaux de parrainage, chèques-cadeaux, tee-shirts de marque, accessoires de mode gratuit, etc.) qui renforcent les liens et influent sur le chiffre d’affaires. Chez Yves Rocher par exemple, chaque client fidèle reçoit systématiquement son cadeau d’anniversaire et ses cartes de bons de réduction, à toutes les grandes occasions.

Les codes promotionnels et autres avantages des boutiques en ligne sont également une grande satisfaction pour les clients internautes. Les ventes privées et exclusives constituent un bon exemple d’interaction efficace sur le net. Parmi les entreprises les plus performantes de France dans la gestion de relation client, on compte CNP Assurances. Elle comptabilise 14 millions de clients dans l’hexagone et 8 millions à l’étranger !

Dans le contexte économique morose que nous connaissons, chaque entreprise doit plus que jamais être à l’écoute du client. Faire face à la concurrence et trouver sa place dans le monde des affaires, c’est avant tout professionnaliser ses équipes de vente et former son personnel aux différents moyens de communication et aux nouvelles technologies. Cela peut représenter un investissement conséquent mais ô combien nécessaire.

Les astuces pour prospecter par e-mail

Prospecter par e-mail a l’avantage d’être la moins coûteuse. Elle vous permet de toucher un maximum de personnes en quelques secondes et en y consacrant un minimum de temps. Cependant, vous pouvez vite finir dans la boite anti-spams et le taux d’ouverture peut vite se révéler minimal.

Le respect avant tout de la RGPD.

Il est courant que les entreprises lancent des e-mails à tout va avec des bases acquises par des moyens divers. La loi française en matière de protection des droits et données personnelles des internautes, article 34-5 du Code des Postes et Télécommunications, est venue réguler la pratique. En ce qui concerne le B to C, autrement dit le grand public, rappelons d’abord que l’opt-in est obligatoire et donc que vous devez avoir obtenu le consentement de votre prospect pour lui envoyer un e-mail. Il doit avoir donc coché la case qui vous indique qu’il souhaite recevoir des e-mails.

Autrement dit, vous devez être particulièrement vigilant sur l’origine de vos bases de données. Vous devez également mettre en place un opt-out, soit une possibilité de se désinscrire et ceci que votre cible soit en B to C ou en B to B. En ce qui concerne le B to B, les règles sont différentes. Vous devez cependant déclarer vos bases ou vous pourriez rapidement vous trouver en faute et la CNIL peut vous adresser des amendes.

Les astuces à connaître pour prospecter par e-mail

Une ère des mobiles : pour commencer, prenez en compte que votre e-mail ne sera pas forcément lu sur un ordinateur puisque la consultation se fait désormais davantage sur téléphone portable et tablette que sur ce dernier. N’oubliez pas que les images se téléchargent en général mal sur mobile.
L’objet du message : Celui-ci doit être précis et concis. A défaut, vous pourriez rapidement finir dans la corbeille ou dans les spams. Il est considéré que celui-ci ne doit pas dépasser les 25 signes surtout si la lecture se fait sur mobile.
Un objet attractif : votre e-mail doit absolument retenir l’attention dès l’objet qui est le sésame pour que votre destinataire décide de lire ou de ne pas lire votre e-mail. Il faut donc être particulièrement attractif dans l’objet qui représente la première source de tri des destinataires. Si le mobile n’est pas configuré pour télécharger le contenu de l’e-mail, votre interlocuteur ne verra que lui. Attention aux termes utilisés car ils servent de filtre pour les messageries.
Un texte qui va à l’essentiel : Il ne s’agit pas d’envoyer un texte à rallonge. Allez à l’essentiel et transmettez rapidement l’information principale dans la mesure du possible. Soyez concis et utilisez un vocabulaire compris par tous et évitez les répétitions.
Un corps lisible : votre texte doit être agréable à l’œil et facile à lire. Il est souvent conseiller d’utiliser les majuscules et le gras pour les mots importants. A défaut, il pourrait finir rapidement à la corbeille, juste pour une question de lisibilité. N’hésitez pas à aérer votre texte par des intertitres ou créant des paragraphes.
Un appel à l’action : souvent désigné par le terme « call to action », il s’agit d’un bouton qui permet à l’internaute d’interagir, souvent présenté sous forme d’un hyperlien afin d’être lisible même sans le téléchargement des images.
Les destinataires : rien ne sert d’envoyer votre e-mailing à toute la terre. Essayez de segmenter au maximum votre base afin que les e-mails arrivent à des destinataires susceptibles d’être intéressés. A défaut vous pourriez très rapidement faire en sorte que votre IP subisse une sanction.

10 outils performants d’aide à la vente

Les outils d’aide à la vente permettent de rassembler les informations sur les clients, de collecter des informations que nous ne pourrions pas réaliser sans un fastidieux travail recherche, de mettre en place des systèmes d’alerte sur les réseaux sociaux pour répondre avec efficacité aux propositions ou suggestions, de gérer les devis et les factures et donc de gagner un temps considérable. Zoom sur 10 outils performants.

Get +

Un logiciel qui exploite l’ensemble des informations que génère votre site web. Il identifie les visiteurs professionnels grâce à leur adresse IP. Par ailleurs, il sélectionne ceux qui peuvent vous intéresser et envoie un e-mail automatique et personnalisé aux décideurs des entreprises qu’il a sélectionnées. Dès que le destinataire se connecte à nouveau sur votre site, Get + vous envoie une alerte pour vous prévenir que cette personne constitue un client potentiel. Performant !

Corporama

Un outil qui permet de centraliser sur une même interface tous les contenus laissés par une entreprise sur le web (réseaux sociaux, blogs, jobboards…), et ce, en temps réel. L’outil vous permet également de vous renseigner sur votre marché et de rechercher une liste de sociétés par mots clés, activité, région ou chiffre d’affaires… Vous pouvez ainsi Identifier de nouvelles opportunités et contacter le bon décideur.

Salezeo

Une base de données collaborative qui vous permet d’analyser votre marché et de récupérer les coordonnées des entreprises qui visitent votre site sans être identifiées. Le logiciel vous permettra de centraliser ces contacts et de les travailler notamment via la réalisation d’un suivi de prospection grâce à un tableau de bord.

Dolibarr

Un logiciel CRM gratuit qui vous permet de gérer à la fois votre activité commerciale (factures, commandes, stocks) au même titre que la relation client. Il est disponible aussi sur le Cloud, pour une utilisation simple où que vous soyez. Il vous simplifie la gestion de vos devis, commandes factures, stocks, suivi de projet, encaissements, etc…

Incenteev

Un réseau social professionnel qui vous permet de stimuler les échanges dans vos équipes. De surcroît, il favorise la communication entre ses membres et leur permet de partager des informations en temps réel et de manière centralisée (veille concurrentielle, feedback au marketing, comptes rendus d’activité…). Cet outil permet de réduire de 30 % les échanges de mails entre les commerciaux.

You don’t need a CRM

Un logiciel qui vous permet de réaliser votre prospection commerciale. Vous pouvez copier/coller des informations à partir d’un fichier Excel, d’une liste, d’un e-mail et même d’une carte de visite directement sur l’application mobile qui se charge d’agréger les données. Or, l’utilisation de ce logiciel ne nécessite pas d’installation ni de formation, tout se fait grâce au navigateur et sur n’importe quel écran : PC, Mac, Tablettes ou smartphones. Une période d’essai gratuite est disponible pendant 15 jours.

Blue note Systems

Un logiciel CRM qui propose une gamme complète de solutions couvrant l’ensemble des besoins fonctionnels de gestion de la relation client. Ainsi, vous pouvez y gérer les sociétés clientes, les contacts, les actions à engager, l’agenda partagé et les flux d’e-mails. Une équipe d’experts vous accompagne dans l’optimisation de votre gestion client de la phase de téléprospection à la fidélisation. Parmi les fonctionnalités, on retrouve notamment la gestion des Forces de Vente (SFA), l’automatisation du marketing (EMA), le reporting. Une version test est disponible gratuitement.

ByPath

Une application en mode SaaS qui se sert du Big Data pour aider au pilotage de l’activité commerciale à chaque étape. Elle permet d’analyser les données présentes sur le web (tweets échangées, informations sur LinkedIn…) pour trouver à ses utilisateurs de nouveaux prospects, clients et même partenaires. Avec cette solution, vous pourrez cibler les contacts clés et optimiser vos campagnes d’appel.

Easy-CRM

Une application qui permet de gérer la relation client. Elle récolte les informations de vos contacts avec lesquels vous interagissez. Vous aurez une vision plus globale sur vos clients et pourrez adapter votre demande en fonction de leur besoin et les fidéliser sur le long terme.

INES

Un logiciel qui vous propose une interface unique qui centralise tous vos contacts et qui vous permet de gérer de manière simple et rapide toutes vos actions commerciales où que vous soyez. Les principales fonctionnalités vont de l’importation et la sécurisation de vos données à la qualification précise de vos contacts. Vous aurez aussi accès à l’historique des échanges (rapport de visites, d’appels, e-mails reçus…), à la gestion des documents et à une messagerie intégrée.

Protéger les Hommes clés de son entreprise !

Le dirigeant, le regard tourné vers les préoccupations de la vie intense de l’entreprise ou vers les enjeux de l’avenir ne songe guère aux difficultés qui peuvent se présenter au moment où il s’y attend le moins et conduire son entreprise dans une impasse faute d’avoir anticipé. Dans ce monde qui ne cesse de connaître des bouleversements, il est absolument nécessaire de penser à la protection des Hommes clés et de l’entrepreneur.

L’absence prolongée de l’entrepreneur, ou d’un collaborateur essentiel à l’entreprise peut engendrer de graves conséquences pour une société. Pour pallier cette éventualité, vous pouvez souscrire un contrat de garantie Homme clé auprès de votre assureur.

L’assurance Homme clé, kézako ?

La pérennité de votre entreprise peut être remise en cause si, du jour au lendemain, un maillon essentiel à son fonctionnement venait à manquer.
L’entreprise peut être assurée en cas de décès, de Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA), d’invalidité permanente totale ou partielle, d’arrêt de travail ou d’incapacité temporaire totale de travail d’un Homme clé. Ces situations peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour le business, qu’il s’agisse d’une baisse de l’activité (chiffre d’affaires, productivité), d’une perte de savoir-faire, de dépenses supplémentaires (recrutement entre autres), de difficultés de trésorerie, ou d’une crédibilité remise en cause… Dans ce cadre, l’assurance Homme clé indemnise financièrement le préjudice subi par l’entreprise, en cas de perte d’une personne essentielle pour l’entreprise et permet ainsi d’assurer la continuité de l’activité. 

A qui est-elle destinée ?

L’assurance Homme clé concerne toutes les entreprises, quel que soit leur statut juridique. Cependant, pour bénéficier de la déductibilité des cotisations d’assurance, les entreprises devront être soumises à l’Impôt sur les Sociétés, aux Bénéfices Industriels et Commerciaux ou aux bénéfices agricoles. Quant à l’Homme clé lui-même, il peut s’agir de n’importe quel collaborateur, du moment que l’activité de l’entreprise repose essentiellement sur lui. Ainsi, au-delà de l’entrepreneur, l’assurance peut être souscrite pour un dirigeant, un actionnaire majoritaire, un salarié, un collaborateur cadre ou non-cadre. 

Ainsi, l’Homme clé d’une entreprise peut être celui qui possède un savoir-faire, une technique, une expertise, des responsabilités uniques qui font de lui un élément indispensable. Parmi les Hommes clés incontournables, on peut par exemple citer : un chef étoilé dans un restaurant, un avocat associé à l’entreprise, un commercial dont les performances dépassent toutes les attentes, un chercheur de laboratoire, un acteur pendant le tournage de son film, un chirurgien spécialisé et très réputé, etc. Tout Homme clé reste assuré pour les risques qu’il court à titre professionnel comme à titre personnel. Au sein des start-ups, il peut arriver que la souscription d’une assurance de type Homme clé soit imposée par les investisseurs, dans la mesure où la pérennité de l’entreprise repose uniquement sur les compétences du ou des fondateurs. 

Souscription du contrat : comment ça marche ?

Le contrat d’assurance Homme clé se met en place à l’initiative de l’entreprise elle-même, et non de la personne concernée. Cette dernière peut choisir la durée du dit contrat, ainsi que prédéterminer le capital versé et les risques garantis. Le capital s’échelonne en général entre 30 000 et 3 millions d’euros. Plusieurs critères font varier le montant des cotisations versées par la société au titre de l’assurance Homme clé comme la profession, l’âge et le niveau de santé de la personne bénéficiaire du contrat, du capital garanti et de la nature des risques qui seront couverts.

Quels en sont les avantages ?

Certaines faillites d’entreprises sont dues à la disparition d’un Homme clé. Donc même si le sujet reste encore méconnu de la plupart des dirigeants de TPE/PME, l’assurance Homme clé possède plusieurs intérêts qu’il convient de ne pas négliger. Ce type d’assurance permet notamment de disposer immédiatement des liquidités, de trouver un remplaçant à l’Homme clé (expert ou cadre de haut niveau par exemple), de maintenir l’image de marque de la société en conservant la confiance des partenaires, clients et investisseurs. Il est même possible pour l’entreprise de bénéficier d’un capital supplémentaire en cas de décès accidentel de l’Homme clé.

Avantages fiscaux

L’assurance Homme clé offre enfin des avantages fiscaux. Sachez que selon l’article 39 du Code Général des Impôts, les cotisations versées au titre de l’assurance Homme clé sont par ailleurs déductibles des résultats imposables de l’entreprise. Pour cela, il faut que la société remplisse plusieurs critères. A savoir : qu’elle soit désignée comme bénéficiaire des prestations ; que le risque assuré consiste en la perte de revenus suite à l’indisponibilité de l’Homme clé ; que l’entreprise perde le bénéfice des primes en cas de non-réalisation du risque, de la résiliation ou de l’expiration du contrat ; qu’elle ne perçoive pas de capital ou d’indemnités établis par avance et qu’elle n’ait pas la possibilité de racheter les cotisations versées.

En parallèle, le profit exceptionnel généré par le versement du capital et des indemnités versées à l’entreprise en cas de décès ou arrêt de travail de la personne clé est inclus dans le bénéfice imposable de l’entreprise. Il peut être réparti par parts égales sur l’année de sa réalisation et sur les quatre années suivantes.

La cour de justice locale, est-elle daltonienne ?

Si Cézanne, Millet ou bien d’autres peintres célèbres entendaient ce buzz, ils se retourneraient dans leur tombe et feraient un procès à tous les artistes qui se sont inspirés de leurs couleurs pour réaliser des œuvres d’art.

L’opérateur de téléphonie mobile, T-Mobile Deutsche Telekom, a poursuivi l’entreprise Lemonade pour non-respect d’une marque déposée. Il l’accuse de lui avoir volé la couleur magenta, la couleur RAL 4010 déposée, dont il serait propriétaire.

La justice allemande lui donne raison.

Le comble : la justice lui a donné raison. Une cour de justice locale a donné raison à Deutsche Telekom : elle a enjoint Lemonade à changer son site car, les couleurs en Allemagne ont des propriétaires !!! Heureusement, la décision ne vaut pour le moment que dans le pays où elle a été rendue. La startup américaine a donc dû se plier au verdict mais elle craint qu’elle ne fasse jurisprudence et qu’elle ne s’applique à terme dans d’autres régions, voire en Europe ou aux États-Unis. Cette décision a entraîné une vague de réactions et de nombreux internautes se moquent de Deutsche Telekom.

Une décision qui paraît contestable.

Avez-vous déjà acheté de la peinture ? Les magasins vous présentent un nuancier pour que vous choisissiez votre couleur. La couleur RAL 4010 déposée s’y trouve sans nul doute ! Attention à votre utilisation car vous risqueriez de faire les frais d’un procès. Lemonade utilise une couleur similaire sans être tout à fait identique dans ses communications et c’est visible à l’œil nu, sans contestation possible. L’entreprise avait donné des preuves sur la différence de couleur. La couleur utilisée sur le site de Deutsche Telekom, la couleur déposée, puis trois couleurs que Lemonade ne devrait plus avoir le droit d’utiliser. Le CEO de Lemonade souligne « C’est révélateur des méthodes brutales de certaines entreprises : elles font appel à une flopée d’avocats pour tenter de s’approprier des ressources naturelles – en l’occurrence une couleur primaire – qui devraient appartenir à tout le monde. »

Deutsche Telekom se justifie.

Deutsche Telekom de son côté, ne manque pas d’arrogance « respecter les droits de propriété de tout le monde et espérer que les autres fassent de même en retour ». Elle estime qu’elle est propriétaire de son logo en forme de T, mais aussi de sa couleur. Elle a en effet déposé une nuance spécifique de magenta, appelée « RAL 4010 ». Et l’entreprise ne compte pas s’arrêter là puisqu’obsédé par son rose magenta, elle va bientôt faire des procès dans tous les pays !

Une décision qui avait pourtant été rejetée.

Il semble que la société de télécommunication a pour volonté d’intimider les petites entreprises. Deutsche Telekom avait déjà poursuivi une autre entreprise pour son magenta rose en 2008, l’opérateur de téléphonie mobile suédois et finlandais Telia. Elle avait été déboutée en justice et forcée à rembourser à Telia les frais de justice engagés. La même année, elle a poursuivi le site Engadget qui avait eu le malheur d’utiliser du magenta, et une petite entreprise danoise. En 2015 enfin, Deutsche Telekom a poursuivi un fabriquant de montres qui avait mis du rose dans son logo. Une obsession ! D’autant plus que les entreprises poursuivies n’appartiennent pas au même secteur et donc ne peuvent pas provoquer de confusion.

Lemonade n’a pas dit son dernier mot.

Lemonade a annoncé avoir déposé une plainte auprès de l’Office de la propriété intellectuelle de l’Union européenne pour invalider la tentative de monopole de Deutsche Telekom sur l’utilisation du rose. L’entreprise de télécommunication a revendiqué cette couleur, peu après que Lemonade ait étendu son service en Allemagne. Cette dernière n’a pas l’intention de se laisser faire et a décidé de contester l’hégémonie rose du béhémoth des télécommunications. Dans le cadre de ses efforts, Elle a lancé un nouveau hashtag Twitter, #FreeThePink.

Lemonade, celle qui a osé marcher sur les plates-bandes de T-Mobile Deutsche Telekom. La petite entreprise new-yorkaise spécialisée dans les assurances, fondée en 2015, propose des polices d’assurance multirisques personnalisables à un taux mensuel fixe. La société a des bureaux aux États-Unis et à Tel Aviv. Ses services ne sont actuellement disponibles qu’aux États-Unis et en Allemagne. Elle est donc loin du secteur de T-Mobile Deutsche Telekom et la confusion n’était guère possible pour les consommateurs et clients ! Attaquée en justice en Allemagne par le groupe qui détient T-Mobile, Deutsche Telekom qui estime détenir des droits exclusifs sur une couleur que Lemonade utilise dans ses communications et sur son site, à savoir un banal rose magenta.

Une entreprise qui fait sa part pour sauver la planète

Créée en 2005 par Florian Benoit, toujours actuel PDG, l’entreprise marseillaise CosmétiCar, fête ses 14 ans de succès avec l’ouverture de 13 nouvelles agences mobiles dont 4 centres fixes et une nouvelle marque spécialisée dans le lavage de bateaux.

L’idée naît alors qu’il passe le bac. Une première aventure qui ne marche pas lui donne le goût de l’entrepreneuriat. Il décide de faire quelque chose de simple car « quand on n’a pas d’argent, c’est assez limité ». Il décide de ne pas passer le bac et se lance avec une idée de lavage de voitures. La marque est lancée sur un concept à domicile avec l’idée d’aller chez « le client pour lui éviter la corvée de laver sa voiture, de faire la queue en station ». Il s’aperçoit vite des nombreuses contraintes comme la nécessité « d’avoir un branchement d’eau, d’un branchement électrique pour le nettoyeur haute pression qui consomme de l’électricité ». Une autre contrainte et pas des moindres l’incite à réfléchir pour développer le projet : « la nécessité de récupérer les eaux usées ».

La naissance du concept

Il s’aperçoit que les parkings parisiens ont la même contrainte qui est l’interdiction de les laver avec de l’eau quand ils sont souterrains. L’utilisation de produits dilués permet de contourner la difficulté. Il démarre donc son concept de lavage sans eau avec des chiffons et « des produits qui ont bien évolué depuis et notamment du polish dilué ». Comme se le rappelle le dirigeant, « le lavage au début était fastidieux. Il fallait plus de deux heures pour laver un véhicule ». Il décide naturellement de cibler en premier les entreprises car l’opération est trop onéreuse pour un particulier « Les particuliers n’avaient pas ce budget (80 – 100 euros) pour laver leur voiture, j’ai donc naturellement démarré avec les entreprises et leur flotte de véhicules ». Le concept prend vite et les demandes affluent.

Une évolution rapide du produit

Pour résoudre la difficulté technique, il décide d’aller consulter un laboratoire en expliquant les différentes contraintes du produit. « Je suis allé voir un ami qui avait laboratoire à côté de chez moi en lui expliquant que le produit n’était pas adapté car il séchait très vite ». Il commence seul l’aventure pendant 3 ans de 2005 à 2008, tout en peaufinant différentes techniques. « Le début a pris énormément de temps car j’ai toujours tout autofinancé. Dès que je rentrais du chiffre d’affaires, je le réinvestissais dans la société ». Même s’il ne sait pas où va l’emmener l’aventure, il décide tout de même de tout mettre en place avec l’idée « que le concept puisse se développer rapidement au niveau national même si je connaissais pas du tout la franchise à l’époque ». Il passe alors trois années à l’élaboration d’un process de lavage et au développement de produits dédiés.

Le développement de la franchise et la crise

Les premières agences démarrent dès 2009 – 2010. Au début, il s’agissait de « personnes qui voulaient faire la même chose que moi. J’ai tout de suite voulu démarrer à l’international et notamment en Espagne. A l’époque, j’ai participé au salon de Madrid et nous avons signé 9 ouvertures ». L’entreprise démarre alors en trombe et le développement semble prometteur. Malheureusement la crise arrive et il doit fermer l’année suivante 8 agences. Un coup dur pour le dirigeant. « Tous les jours on apprenait qu’un garage fermait même si en France, l’impact a été moins fort ».

Il décide de se recentrer sur la France afin de consolider le concept pendant 2 – 3 ans et de pallier les effets de la crise. Il limite le développement de l’entreprise. « J’ai compris qu’il fallait d’abord être fort au niveau national avant de se développer à l’international » nous confie le dirigeant. Pendant plusieurs années, il décide donc de se consacrer à créer un socle et de « ne pas se lancer dans un développement pour fermer une agence un ou deux ans plus tard ». L’entrepreneur contacte alors sa banque et contracte un prêt pour renflouer les comptes et combler ainsi le manque de trésorerie. « La chance que j’ai eue est que les premiers problèmes sont arrivés bien après la création de l’entreprise. La banque a vite vu l’intérêt d’un réseau comme le nôtre ». En dehors des apports bancaires, pour l’entrepreneur pas de secret, « il a fallu travailler plus. J’ai dû travailler 7 jours sur 7 ».

Une évolution du savoir-faire technique

Si le concept reste le même de base, le savoir-faire technique a bien évolué depuis le début. « Nous répondons désormais à des appels d’offres d’acteurs majeurs dans la location de véhicules pour des prestations qui se font partout en France ou des constructeurs. La prestation s’est largement étoffée. On sait laver un véhicule intérieur-extérieur, le désinfecter avec de nouveaux traitements qui n’existaient pas au début, on protège la carrosserie, il ne s’agit plus seulement d’une prestation de lavage comme au début ». Un avantage qui se consolide puisqu’aujourd’hui le dirigeant estime que le fait d’être précurseur lui donne une longueur d’avance. « La concurrence est naturellement arrivée mais elle fait les mêmes erreurs que nous. Le fait d’avoir été le premier nous a permis de lancer le concept et d’être aujourd’hui mieux rodé ».

A rappeler que l’entreprise demeure une des seules (voire la seule) à avoir développé ses propres produits. « Le produit est devenu performant en 5 ans. Nous disposons désormais de matériel qui nous permet d’aller plus en profondeur et nous maîtrisons différentes techniques qui nous permettent d’offrir des prestations de qualité. »

Un succès par rapport à l’environnement

Aujourd’hui, l’entreprise se développe à la vitesse grand V. La sensibilité par rapport à l’utilisation de l’eau n’est pas étrangère à ce succès. « Il y a 15 ans, on n’avait pas conscience de l’aberration d’utiliser de l’eau potable pour laver sa voiture. Désormais il y a une conscience collective qu’il y a un impact sur l’environnement. Notre concept s’y prête à 100 % ». Son entreprise s’est développée avec sa prise de conscience du respect de l’environnement. Il faut dire que le réseau permet d’économiser plus de 14 millions d’eau par an soit 200 litres par lavage (l’équivalence de 4 douches).

Un réseau de franchisés, véritable soutien

Si l’entreprise se développe rapidement aujourd’hui, c’est aussi grâce à l’expérience du réseau. « Il est vrai que nous apportons le savoir-faire mais désormais nos franchisés nous font des retours sur les techniques qu’ils développent et que nous généralisons sur toute la franchise ». L’expérience de chacun permet à l’entreprise de mettre en place de bonnes pratiques.

Une diversification globale

Pour poursuivre son développement, l’entreprise fait appel à ses clients et notamment à ceux qui possèdent d’autres types de véhicules. « On s’est aperçu que certains de clients avaient des problématiques identiques pour leurs camions et dans le nautisme par exemple. Nous avons donc naturellement évolué vers cette demande en essayant de leur proposer d’autres prestations. Il faut comprendre que dans certains secteurs il n’y avait pas vraiment d’offres et pas véritablement de demandes. Par exemple, pour l’entreprise à côté de chez moi qui s’occupe de transport, il a fallu proposer de s’occuper du lavage de la cabine. Les conducteurs n’avaient pas trop envie de le faire mais c’est clairement plus agréable. Nous avons donc proposé. Cela s’est passé de la même façon pour les machines agricoles par exemple ».

Les défis à venir

La diversification représente une perspective d’avenir intéressante et l’année 2019 reste une année riche en succès avec l’ouverture de 20 nouvelles agences, 4 centres fixes, la digitalisation de l’offre à destination des flottes automobiles. Surtout depuis le lancement de la marque CosmétiBoat pour l’entretien de bateaux qui démarre beaucoup plus rapidement que prévu. Mais le développement passera d’abord par consolider la présence en France « Nous comptons aborder les zones où nous ne sommes pas présents, il y a un développement potentiel énorme. Aussi, les franchises marchent bien et souhaitent ouvrir une deuxième voire une troisième agence. ». Il faut dire que les perspectives 2020 semblent radieuses avec 85 agences, 15 centres fixes et un développement qui devraient conduire l’entreprise à réaliser 4 millions d’euros de CA d’ici 2021.

Ma boîte risque d’être à découvert ce mois-ci, que faire ?

Vous êtes un entrepreneur qui a toujours été un excellent gestionnaire de son compte personnel et le découvert ou le crédit ne font pas partie de vos habitudes. Seulement gérer une entreprise c’est être confronté à des imprévus souvent liés au retard de paiement ou au besoin d’investir pour développer sa croissance. Il faut donc changer de posture et appliquer la bonne stratégie financière.

Connaître des périodes de creux dans la trésorerie est normal. En dialoguant le plus en amont possible avec votre banquier, vous pourrez trouver ensemble des solutions pour résoudre des difficultés de découvert et de trésorerie temporaires.

La croissance de votre start-up est au beau fixe et votre carnet de commandes est plein. Tout va bien ! Sauf que, pour honorer tous vos contrats, vous allez devoir embaucher de nouveaux salariés, acheter des machines supplémentaires, augmenter vos achats de matières premières… Et tout cela sans avoir encore pu toucher l’argent de ces contrats. Résultat : la situation de rêve à laquelle vous pensiez être enfin parvenu se transforme en véritable cauchemar. Le gros trou qui s’annonce dans votre trésorerie pourrait bien remettre en question l’avenir même de votre start-up. Il serait dommage de devoir mettre la clé sous la porte à cause de ce pic de croissance ou d’être obligé de refuser ces contrats qui pourraient bien faire décoller votre business…

Le besoin de trésorerie : késako ?

Une entreprise se retrouve en situation de besoin de trésorerie lorsque le solde de son compte bancaire pro est négatif. C’est le cas lorsque le crédit dont elle dispose ne suffit pas à payer les salariés, les fournisseurs ou les charges fiscales et sociales. Cette situation se produit dans des cas très différents : lorsque le chiffre d’affaires augmente rapidement et que la marge commerciale est insuffisante, quand des clients paient leurs factures en retard, lorsque les charges de l’entreprise sont trop importantes par rapport aux rentrées d’argent, quand il est nécessaire de faire des investissements, lorsque l’activité connaît une baisse temporaire ou, tout simplement, en cas d’activité saisonnière. Dans tous les cas, avoir un besoin de trésorerie fait partie du cycle de vie naturel d’une entreprise, notamment lorsque le chiffre d’affaires se développe.

L’anticipation, le maître-mot d’une bonne gestion !

Pour réussir à anticiper les besoins de trésorerie au maximum, la clé est de mettre en place un suivi régulier des rentrées et sorties d’argent attendues. Pour cela, pas besoin de documents compliqués ou de logiciels spécifiques. Il suffit de créer un tableau prévisionnel précis et actualisé sur l’année mettant en valeur les encaissements et les décaissements en tenant compte des échéances de paiement afin d’y voir plus clair en termes de besoin de financement. Un chef d’entreprise, qui sait exactement où il en est, sera en mesure de réagir à temps. 

Mieux vaut prévenir que guérir : cette expression convient parfaitement au sujet du besoin de trésorerie. Pour gérer au mieux les éventuels creux dans sa trésorerie, l’entrepreneur doit apprendre à anticiper au maximum les difficultés pour en parler le plus en amont possible avec sa banque. Plus tôt le futur besoin de trésorerie pourra être abordé avec le conseiller bancaire, plus celui-ci pourra trouver des solutions adaptées pour passer ce cap en douceur. Le chef d’entreprise doit au maximum éviter d’aborder cette difficulté de trésorerie après que le découvert soit avéré, c’est-à-dire avant que les chèques ne soient prélevés ou que le virement des salaires soit à faire dans la journée. En anticipant, le dirigeant évite de mettre son banquier devant le fait accompli, l’obligeant ainsi à réagir dans l’urgence.

Les différentes solutions bancaires

Le partenaire bancaire dispose de plusieurs options pour aider l’entrepreneur à gérer un besoin ponctuel de trésorerie sans être obligé de connaître une situation de découvert. Les ventes peuvent être financées sous forme d’escompte d’effet de commerce qui permet à l’entrepreneur de disposer de la somme de la créance sans avoir besoin d’attendre que le client règle ses factures. Autres solutions, la mise en place du rachat des factures par la banque (loi Dailly), ou encore l’affacturage des créances clients. Cette dernière solution consiste à transférer vos propres créances commerciales à un établissement spécialisé.

Celui-ci pourra alors vous transmettre le montant des factures dont vous attendez le paiement et se charger de récupérer les créances auprès du client. En cas de besoin de trésorerie, vous pouvez également faire le choix de mettre en place une ligne de trésorerie temporaire ou permanente sous forme de crédit de trésorerie, de découvert autorisé ou de ligne de caisse. Cette dernière est un crédit de court terme qui permet un temporaire sur un compte pro afin de bénéficier d’une certaine souplesse pour gérer les dépenses immédiates et les encaissements différés. Enfin, il est souvent possible d’anticiper les besoins en trésorerie en renforçant les fonds propres et surtout en affectant des financements adaptés aux investissements.

Nos conseils

Il est vivement recommandé de ne jamais financer d’achat de matériel en puisant dans sa trésorerie en compte. Pour effectuer des achats matériels (en cas d’augmentation des commandes par exemple), il est davantage adapté d’avoir recours à un prêt d’équipement dédié ou au financement locatif (crédit-bail, location financière…). Ces financements moyens termes permettent de conserver de la trésorerie disponible pour les moments de tension. Dans tous les cas, aborder les difficultés de trésorerie le plus tôt possible et traiter la question clairement avec son conseiller bancaire permet de ne pas avoir recours à des solutions plus coûteuses et plus risquées (décisions dans l’urgence, incidents de paiement.). La règle est donc l’anticipation et le dialogue : la confiance réciproque dans ce partenariat banque-entreprise repose sur ces deux principes.

Comment séduire les Business Angels ?

Les business Angels  jouent un rôle clef dans le développement de nombre d’entreprises qui sans eux n’auraient jamais vu le jour tant par leur apport financier que par l’accompagnement et les conseils qui aident à réaliser leur projet ou à développer une entreprise en contournant les écueils qui se présentent.

Si dans les salons des entrepreneurs, des ateliers sont consacrés à conquérir des Business Angels c’est parce qu’ils sont au cœur même du développement et de la pérennité des entreprises à court comme à long terme. Pour séduire des Business Angels et donc obtenir leur soutien financier une démarche entrepreneuriale est nécessaire pour les décider à investir. Voici quelques conseils.

Préparez-vous bien et donc préparez votre argumentation minutieusement.

Lors de votre présentation, l’usage est de réaliser une présentation power point. Or les porteurs de projet réalisent souvent des slides non pas pour leur public mais pour eux-mêmes. Il est crucial de comprendre que cette présentation n’est qu’une première approche. Viendra ensuite le temps, si vous avez retenu leur attention des demandes plus précises, que vous aurez bien sûr préparées…

Créez des slides oui mais qui aient du sens

Pour se rassurer, certains transforment les slides en roman alors que les slides doivent être percutantes et ne servir que de support à la présentation orale. Elles doivent réunir les informations essentielles.

Insérez les informations essentielles

  • Le ou les fondateurs (rôle, parcours) car ce qui est souvent au centre de l’investissement, c’est le porteur de projet ou l’équipe. Quand il s’agit d’une équipe il faut bien mettre en exergue le rôle de chacun, la complémentarité. Si vous êtes seul, montrez quels seront vos besoins en recrutement, à quel moment vous recruterez et comment vous allez le réaliser.
  • Le produit et ses avantages, son positionnement par rapport à la concurrence (on a toujours un concurrent !!!). Le fait que le concurrent soit un concurrent indirect n’est pas à écarter.
  • Les sources de rentabilité
  • L’évolution et les premières avancées de votre projet
  • La stratégie commerciale, la stratégie plus globale et un résumé des points forts.

Mais surtout ne jamais oublier un point crucial pour les business Angels : ce que vous allez faire de l’argent en cas d’investissement. De toute évidence, l’objectif de la levée de fonds doit être au cœur de votre présentation

Préparez un discours modulable

Préparez un discours modulable suivant la durée des présentations devant les Business Angels : 5min, 7min, 10 min… et surtout apprenez là par cœur car l’improvisation n’est pas de mise. De nombreux projets sont présentés dans une session, il faudra donc maitriser totalement votre discours si vous souhaitez vous démarquer de votre concurrence.

Préparez-vous à la séance de questions réponses

Anticipez bien les questions et faites des présentations à vos amis afin de voir les questions qu’ils pourraient vous poser. Si une question revient, c’est qu’il existe une carence et donc rajoutez une slide qui y répond. Vous pouvez également volontairement laisser ce vide afin que l’on vous pose la question si la réponse vous met en valeur.
En conclusion, il s’agit d’un exercice difficile et vous n’aurez souvent qu’une chance de présenter devant chaque réseau. Alors consacrez-y du temps.

Quelques questions qui vous permettront de construire votre présentation

  • Votre projet : Que faites-vous ? Quel est votre produit, quel est votre service ? Que va-t-il apporter ?
  • Vos clients : Quel sont vos clients ? : Quelle est votre cible ? A quel besoin répond votre projet ?
  • Votre équipe : Qui êtes-vous, quelle est votre équipe ? Pourquoi les compétences de l’équipe sont complémentaires ?
  • Vos perspectives de développement : Quelles sont vos perspectives de développement stratégiques sur le court terme (1 à 2 ans, puis à 5 ans), à moyen et long terme
  • Votre business model : Quel est votre « business model » ? Comment allez-vous gagner de l’argent ?
  • Votre stratégie commerciale : Avez-vous des clients ? Comment allez-vous les démarcher ?
  • Vos futurs salariés : Combien ils coûtent ? Quel profil ?
  • Votre concurrence : Quelle est la concurrence ?  Comment vous positionnez-vous par rapport à elle ?
  • Votre valorisation de la société : Combien la société va valoir dans 5 ans (ou 6 ou 7) Quelle sont les possibilités de plus-value pour le business Angel ? Combien vaut-elle actuellement ?
  • Vos attentes vis-à-vis des Business Angels ? : Argent, combien ? Pour faire quoi ? Pour quel pourcentage ? Quelles compétences (un Angel aiment sentir que l’on a besoin de ses compétences)

Vous devez montrer que vous maîtriser parfaitement votre projet. Et surtout n’hésitez pas à vous entraîner !!!!!