Accueil Blog Page 759

Bien choisir ses circuits de distribution et canaux de vente

Si vous souhaitez vendre votre produit ou service, il vous faudra choisir le circuit de distribution le plus adapté et sélectionner les bons canaux de vente. Choix et sélection qui s’avèrent fort complexes. Évaluer la pertinence d’y faire appel ou non, leurs avantages et leurs inconvénients ne peuvent s’effectuer sans une analyse approfondie.

Les différents circuits de distribution

Le circuit direct. Il s’agit d’un circuit de vente relativement simple puisque seulement deux acteurs sont présents : vous et le consommateur. Il n’y a aucun intermédiaire. C’est par exemple le cas d’un artisan boulanger qui vend directement dans sa boutique les produits qu’il confectionne. L’atout évident est que vous êtes directement en contact avec votre clientèle, que vous pouvez rapidement prendre son avis et que vous pouvez adapter votre production à sa demande. Le prix est souvent moins élevé pour le consommateur qui n’a pas à payer la marge que vous donneriez à un revendeur.

Le circuit court. Vous n’avez qu’un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. L’origine des produits joue souvent un rôle dans ce type de vente. On pensera par exemple à un restaurant où la qualité des produits reste souvent déterminante. Ce circuit même si indirect n’est pas considéré comme long. Le consommer local a d’ailleurs pris une belle ampleur depuis quelques années et s’impose de jour en jour comme un une tendance incontournable.
Le circuit long. Il existe au moins deux intermédiaires entre le producteur et le consommateur. En général, ce circuit fonctionne à l’aide de grossistes puis de détaillants. Ces premiers achètent « en gros » et donc à des prix compétitifs. Ils le revendent ensuite aux seconds. Le désavantage est que vous n’avez souvent aucun lien avec vos consommateurs si vous êtes le producteur et encore moins si votre produit est modifié lors de son parcours. La transparence n’est pas souvent au rendez-vous car le producteur ne doit pas faire de l’ombre à celui qui vend et donc ne peut guère montrer son savoir-faire. La grande distribution utilise souvent ce circuit.

Les canaux de vente.

On confond souvent les circuits de distribution et les canaux de vente alors qu’ils n’ont en réalité que peu de point commun. Ils correspondent au moyen de faire acheminer votre produit ou service du producteur au consommateur. Il s’agit de l’e-commerce, du commerce de gros / détail, de la grande distribution, ou encore de la vente à domicile. Celui-ci dépend de la stratégie que vous souhaitez adopter et des habitudes d’achat de vos clients. En général, dans le développement international, deux canaux sont utilisés : les distributeurs et la plateforme d’e-commerce. En réalité, le canal de vente se décide davantage selon votre secteur.

On imagine bien qu’une société spécialisée dans l’habillement aura tendance à privilégier la mise en place d’un point de vente physique, même si les habitudes évoluent avec les moyens de communication. Aujourd’hui, n’oubliez pas que les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle dans le développement de vos ventes. Ils deviennent un moyen de communiquer ou d’influencer en complément d’un site e-commerce. Ce choix relève d’abord de la stratégie et certaines enseignes e-commerce par exemple n’hésitent pas à ouvrir des boutiques éphémères (appelées également « pop-up store ») et alternent ainsi leur canal de vente.

Pourquoi tenir ses engagements est fondamental ?

Lorsque vous êtes entrepreneur, il n’est pas rare de se projeter dans l’avenir et de s’engager par optimisme mais sans en mesurer la portée. Il est ainsi tentant de penser que vous allez réussir à faire des tâches dans des délais records et d’être amené à être en retard sur vos objectifs. Il s’agit pourtant d’une mauvaise pratique et il faut parfois réduire ces derniers plutôt que de vous engager à réaliser l’infaisable.

Une mauvaise idée pour vous

Ne pas tenir vos engagements représente déjà une source de stress pour vous car vous vous demanderez ce que cela va générer. Vous allez passer votre temps à penser aux conséquences, à ce coup de fil de mécontentement qui va venir et résultat vous vous démoralisez tout seul. Vous polluez inutilement votre tête avec des tâches qui devraient être accomplies. Ensuite, vous allez vous dénigrer. Vous n’avez pas réalisé ce que vous souhaitiez et s’il s’agit d’un objectif personnel, vous risquez de vous remettre en cause. Vous ne pourrez pas éternellement mettre la faute sur les autres. Il s’agit avant tout de bien mesurer ce à quoi vous vous êtes engagé afin de savoir si la tâche est réalisable ou non.

Prenez en compte que vous allez subir des aléas. A défaut, vous risquez de ternir votre image et d’affecter à termes la confiance en vous. Il ne faut donc de base pas hésiter à ne pas vous engager quand vous n’êtes pas sûr de pouvoir réaliser la tâche en question dans les délais impartis.

Des collaborateurs qui peuvent mal le prendre

Si vous vous êtes engagé à des actions auprès de vos collaborateurs, les conséquences peuvent être multiples. Déjà, cela peut leur empêcher de tenir leurs propres engagements par effets de dominos ou encore désorganiser complètement leur travail, ce qui peut être désagréable pour eux. Il se peut également que vous créez une chaine de retard. Votre image et votre fiabilité peuvent également être remise en cause car vos collaborateurs peuvent vite se dire que vous vous engagez alors que vous n’avez pas forcément les moyens de réaliser ce que vous pensez. Vous pouvez passer pour un doux rêveur ou un arrogant. 

Pire, certains engagements non respectés (une augmentation par exemple) peuvent les braquer contre vous et entraîner du désengagement. Au final, vous demeurez un exemple alors si vous ne tenez pas vos promesses, pourquoi tiendrait-il les leurs ? Vous devez donc apprendre à ne vous engager avec sagesse. La confiance est difficile à obtenir alors autant ne pas la briser pour rien.

Des clients insatisfaits à maîtriser

Un client qui s’attend à recevoir sa commande un jour et ne la reçoit pas ? C’est la quasi-garantie d’une réaction d’insatisfaction ou d’une réclamation, ce qui va forcément vous prendre du temps à gérer. Résultat : vous allez perdre du temps et peut-être même votre client. Alors autant ne pas vous engager ou bien préciser à celui-ci dès la base que vous ne pourrez peut-être pas tenir les délais par exemple. 

Pire, vous pouvez vous retrouver avec un client qui refuse de payer votre prestation car elle peut lui devenir inutile par exemple. Vous engagez des frais ou au moins du temps pour la commande alors autant vous assurer qu’elle sera bien honorée. Il ne s’agit pas de rogner votre marge par des remises ou des commandes offertes. 

Il n’est pas rare de vouloir trop se charger pour faire des ventes mais il est inutile de s’engager dans trop d’actions si vous ne pouvez les réaliser. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver à vous précipiter pour réaliser vos tâches sans jamais arriver à toutes les boucler. Autant vous dire que vous allez vous stresser et parfois entraîner de la contre productivité

Être sûr avant de vous engager

Pour commencer, arrêtez de vous engager tout le temps sans réfléchir et si vous n’êtes pas sûr, n’hésitez pas à pondérer vos paroles. Vous pouvez par exemple dire à votre interlocuteur que vous n’êtes pas maître de tous les éléments ou donner les conditions dans lesquelles vous pourrez honorer votre engagement. Il se pourrait même qu’il puisse vous aider dans sa réalisation. 

N’hésitez pas à prendre en compte des aléas. Il vaut mieux délivrer en général la prestation en avance qu’en retard. Vous entrainerez en général à l’inverse de la satisfaction et on vantera votre professionnalisme et votre maintien des délais. 

Il s’agit également de s’engager à bon escient car plus vous le faites plus vous risquez naturellement de ne pas tout tenir. 

Quelles sont les phrases types qui en disent long sur ce que pense votre interlocuteur ?

Parfois, votre interlocuteur, qu’il s’agisse d’un client ou d’un fournisseur, prononce des phrases qui semblent de prime abord très positives. Mais en réalité, à y regarder de plus près, elles disent tout le contraire ! Comment reconnaître les phrases types et avec quels signes est-il possible de déceler la mauvaise foi de votre interlocuteur ? 

Un florilège des phrases qui constituent de faux-amis

« Cela semble une excellente idée, je vous rappelle pour en parler » est une phrase classique, qui connaît de nombreuses variantes. Pour ne pas être trop frontal dans son refus, votre interlocuteur préfère remettre à plus tard une réponse qu’il sait parfaitement être négative. 

« Ce n’est pas une question d’argent » signifie tout à fait le contraire ! Comment pourrait-il en être autrement ? Or, comme il est délicat d’aborder cet aspect financier, votre interlocuteur préfère le nier tout en l’évoquant pour ne pas vous prendre en défaut. Vous aurez donc tout intérêt à clarifier ce point purement matériel pour éviter les malentendus. 

« Je pense à voix haute » est une phrase qui souhaite dissimuler sous un côté spontané et créatif quelque chose qui a été préparé bien à l’avance par votre interlocuteur. Mais il peut aussi s’agir d’un test : il éprouve alors une idée qu’il n’est pas encore tout à fait prêt à assumer.

« Laissez-moi voir ce que je peux faire » signifie qu’en réalité, votre interlocuteur n’a aucune envie de satisfaire votre demande ou bien n’en a simplement pas le pouvoir, mais qu’il pourra toujours prétendre avoir essayé. 

« Sauf erreur de ma part » doit être compris comme une manière polie de souligner que vous avez-vous-même commis une erreur. 

Quelques phrases suggestives fréquentes chez les entrepreneurs 

– « Je ne veux pas en parler avant que tout soit prêt »…
– « Si j’en parle, quelqu’un va me volez mon idée, d’ailleurs untel… »

– « Mon idée n’est pas parfaite donc je dois la peaufiner »
– « J’ai promis au business Angel de ne pas en parler avant … »
– « C’est une idée géniale mais je préfère en parler quand j’aurais mon Business-Plan validé »
.

Les signes de la mauvaise foi de votre interlocuteur

Toutefois, certaines de ces phrases peuvent être prononcées en toute bonne foi, votre interlocuteur pensant réellement ce qu’elles signifient littéralement. Dès lors, comment faire la part des choses ? L’utilisation du « on » à la place du « je » est une manière de prendre du recul et de se dédouaner pour votre collaborateur, qui se cache derrière une personne anonyme et générale. C’est un des premiers signes qui permet de reconnaître un mensonge.

Observer le langage non-verbal est une autre manière de déceler l’hypocrisie de votre partenaire. Ce décodage consiste à repérer les indices d’un malaise, d’un changement d’attitude, d’une situation d’inconfort : les mouvements de la tête, les modifications de posture, la rapidité du regard, les démangeaisons dans le cou ou au niveau du menton sont parmi les signes corporels les plus évidents du mensonge. C’est aussi le cas si la personne rejette son corps en arrière, si elle rajuste sa cravate, se frotte les mains l’une contre l’autre, s’humecte les lèvres ou tout autre geste d’auto-contact indiquant qu’elle a besoin de se rassurer.

De même, si votre interlocuteur tient sa tête droite et rigide, cela peut signifier qu’elle est en situation d’auto-contrôle. Il ne faut pas non plus se fier à un regard trop franc et direct, qui, contrairement à une idée répandue, n’est pas un signe d’honnêteté, mais la traduction d’un besoin de plus de contacts visuels pour s’assurer que l’on est cru.

Pourquoi vie professionnelle et personnelle sont indissociables ?

Le chef d’entreprise doit souvent faire la part entre sa vie professionnelle er personnelle. Il accorde du temps à l’un ou à l’autre. Pourtant, la dissociation n’est pas si évidente que cela et pour plusieurs raisons.

La passion du chef d’entreprise, c’est souvent son entreprise

La première raison qui fait que la dissociation est difficile est qu’il faut comprendre que pour un chef d’entreprise, la première passion réside dans son entreprise. Les sacrifices réalisés pour créer et développer une boîte demeurent souvent considérables. Temps, argent, effort ou encore volonté sont nécessaires pour parvenir à passer d’une idée à une réelle entreprise. Le chef d’entreprise reste souvent obnubilé par son entreprise, au moins les premières années. Il y consacre tout son temps, son énergie et ses pensées. Autant dire que faire une dissociation entre une passion et sa vie personnelle relève presque de l’impossible. 

Son entreprise est censée avoir une mission qu’il affectionne

L’entreprise aujourd’hui s’avère vouloir tenir compte de sa responsabilité en ce qui concerne l’environnement par exemple et offre une mission qui va bien au-delà du simple fait de réaliser du chiffre d’affaires. Celle-ci représente le but ultime et souhaitable pour notre société et c’est que prône le chef d’entreprise auprès de ses équipes. Celle-ci devrait avancer conformément aux valeurs de l’entrepreneur et donc représente un but personnel autant que professionnel. La dissociation est donc relativement difficile puisque celle-ci évolue vers un but souhaitable et louable conforme aux valeurs de l’entrepreneur. Plus la société de développe, plus l’entrepreneur souhaite contribuer à cette mission. Une séparation pas forcément évidente donc. 

Avoir son entreprise, c’est un peu donner de soi

Si l’« échec » fait si mal en entrepreneuriat, c’est parce que l’entrepreneur y met toute sa conviction, ses forces et même une partie de lui. Il avance avec ses convictions et doit se battre pour convaincre chaque jour que ce qu’il a créé est viable. Autant dire qu’une partie de lui est engagé dans ce combat qu’est l’entrepreneuriat. Il doit souvent faire face aux critiques, parfois vives, de l’entourage. Son échec ou sa réussite influent souvent sur la considération que certaines personnes ont de lui.

En cas de réussite, il peut apparaître comme un génie et en cas d’échec comme un nul. Le pire demeure que son égo est de ce fait engagé et que la confiance en soi peut rapidement s’en trouver affecté. Si le burn-out est aussi connu, ce n’est pas tellement le nombre d’heures qui est en cause mais bien le fait qu’il y a une forme de reconnaissance dans le succès ou non de l’entreprise et que parfois les petits échecs à répétition peuvent en décourager plus d’un.

La vie personnelle dépend de la vie professionnelle

Cela peut paraître évident mais la vie professionnelle influe directement sur la vie personnelle du dirigeant ne serait-ce qu’en termes de rémunération. Nombreux sont ceux qui quittent des postes confortables pour se lancer dans l’aventure et doivent modifier leur train de vie. Les entrepreneurs habitués au confort salarial peuvent vite en ressentir les effets et devoir diminuer leur train de vie. Autant dire que l’impact se révèle direct, sans compter le nombre d’heures consacré à la vie familiale qui peut être réduit à une peau de chagrin. Le bien-être financier de l’entreprise est relié au bien-être personnel. Si l’entreprise va mal, l’entrepreneur aura tendance à se sous-payer par exemple. Une relation directe entre les deux est donc à ne pas sous-estimer. 

Pour les avantages de l’entrepreneur

Il est évident que la possibilité de s’organiser comme bon lui semble ou de prendre en compte les contraintes personnelles dans son emploi du temps représente un des immenses avantages de la fonction entrepreneuriale. Si les entreprises aujourd’hui se réorganisent globalement pour permettre à leurs salariés de faire du télétravail et de les soutenir face aux aléas de la vie comme un enfant malade, il s’agit avant tout d’un des privilèges de la vie d’entrepreneur. C’est en effet lui qui fixe son emploi du temps, quitte à en subir les conséquences. Il s’organise et en est la plupart du temps libre sur ce point. Il ne s’agit pas de croire que l’on peut faire ce que l’on veut car il faudra assumer dans tous les cas mais personne ne viendra, en principe, lui faire la morale car il a décidé de s’organiser autrement pour répondre à un besoin personnel.

Le temps accordé à l’entreprise et l’environnement

Cet argument reprend globalement celui de la passion et de la mission. Il faut globalement comprendre que l’entrepreneur va dédier énormément d’heures à son entreprise au moins les premières années. Il faut donc se dire qu’il passera une immense majorité de son temps éveillé dans son entreprise. Autrement dit, la vie personnelle va forcément être affectée par la vie professionnelle et inversement. Il est donc naturel que la dissociation soit très difficile à faire. Aussi, il est clair qu’être chef d’entreprise c’est aussi fréquenter d’autres cercles, d’autres types d’individus notamment des dirigeants qui rencontrent les mêmes types de problématiques. Le cercle professionnel a tendance à rentrer dans le cercle personnel. Des connaissances deviendront des amis, comme des anciens camarades peuvent le devenir. 

On l’aura compris, la dissociation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour le chef d’entreprise est extrêmement complexe. Il n’est pas rare que l’entrepreneur ramène son entreprise dans sa vie privée et inversement. Cette dissociation s’opère en général véritablement lorsque l’entreprise n’a plus de dépendance vis-à-vis du chef d’entreprise et qu’elle fonctionne toute seule.

Faciliter l’obtention d’un prêt bancaire grâce au prêt d’honneur

Si vous désirez financer votre projet d’entreprise, plusieurs solutions s’offrent à vous. Les prêts d’honneur constituent l’un des dispositifs les plus intéressants pour vous soutenir dans votre projet de création, car ils permettent à la fois de renforcer votre apport personnel et de faciliter l’obtention d’un prêt bancaire plus traditionnel. Focus. 

Prêt d’honneur : kézako ?

Le principe du prêt d’honneur est simple. Il s’agit d’un prêt à moyen terme sans garantie, à taux zéro (il n’y a pas d’intérêts). Le prêt d’honneur se base sur une relation de confiance entre l’organisme prêteur et le créateur d’entreprise. Le prêt vous est octroyé à titre personnel (et non à l’entreprise) et vous vous engagez à rembourser ce crédit « sur l’honneur », d’où son nom ! Les professionnels l’utilisent principalement pour la mise en place de micro-projets, souvent à vocation sociale, écologique et technologique. Les prêts d’honneur constituent des aides publiques en ce sens qu’ils sont gérés par des organismes associatifs dont le financement provient de l’argent public, notamment des conseils généraux et régionaux.

Combien puis-je obtenir ?

Les montants des prêts d’honneur accordés par les organismes de financement diffèrent énormément. Ils dépendent des perspectives de développement et de création d’emplois de votre projet, de l’efficacité et de la pertinence de votre plan de financement ainsi que du contexte socio-économique du territoire au sein duquel vous installez la boîte.  Le montant moyen se situe en général autour de 7 500 €. Mais il peut aller de quelques 3000 euros à 12 000 euros.

Les prêts d’honneur sont gérés et instruits par des organismes ou des réseaux d’organismes comme Initiative France ou Réseau Entreprendre. Leurs fonds de prêts sont souvent alimentés par des organismes publics (Caisse des Dépôts, Conseils Régionaux, Conseil départementaux, etc.). Ce sont donc des aides publiques même si l’organisme instructeur est une association. Les prêts d’honneur c’est-à-dire l’aide publique n’est pas en concurrence avec une offre bancaire traditionnelle. Cependant, il est obligatoire qu’un prêt bancaire soit associé au prêt d’honneur.

Un jury qui étudie votre dossier.

Les prêts d’honneur sont accordés après formalisation d’un dossier présentant le projet et le besoin de financement. Un comité ou un jury d’experts composé de professionnels (chefs d’entreprises, banquiers, experts-comptables, cadres…) se réunit et décide de vous accorder le prêt, ou non, après délibération. Il vous faudra venir défendre votre dossier en personne devant ce jury. Ses membres peuvent également décider de vous proposer un accompagnement pour la mise en place de votre projet sous la forme de mentorat ou de parrainage.

Quels avantages ?

L’avantage principal du prêt d’honneur réside dans le fait qu’il permet de renforcer vos fonds propres. En tant que porteur de projet, vous disposez des fonds prêtés à titre personnel, ce qui vous permet à la fois d’augmenter votre apport et, par voie de conséquence, d’améliorer votre capacité d’emprunt dans un organisme bancaire traditionnel. Deuxième atout, mais non des moindres : ce dispositif ne nécessite aucune garantie personnelle de la part du bénéficiaire. Un avantage qui en fait un prêt particulièrement prisé des porteurs de projets, auxquels les garanties font bien souvent défaut. Sachez enfin que les prêts d’honneur participent au financement global du projet. Vous n’aurez pas à en justifier l’utilisation. L’obtention de ces derniers n’est soumise à aucun impératif.

Comment L’utiliser ?

A quoi votre prêt d’honneur peut-il servir ? Dans le cas le plus commun, il s’agit de vous aider à créer ou reprendre une entreprise. Les créateurs ou repreneurs le sollicitent souvent pour financer à la fois les investissements de départ, le matériel nécessaire au lancement de leur activité et leur BFR. Les organismes qui financent l’obtention de prêts d’honneur accordent de plus en plus des crédits qui visent à accompagner la croissance et le développement des entreprises. Peu importe si l’entrepreneur a bénéficié d’un prêt d’honneur au lancement de son projet, ce dernier peut désormais renforcer ses fonds propres au bout de quelques années d’activité. Les organismes fournisseurs de prêts d’honneur permettent également de soutenir les créateurs d’entreprise qui connaissent des difficultés passagères, notamment en matière de trésorerie. 

En quoi le prêt d’honneur vous crédibilise-t-il auprès de la banque ?

Le prêt d’honneur reste un levier qui permet l’obtention d’un prêt complémentaire plus conséquent, contracté auprès d’un organisme bancaire traditionnel. Il est d’ailleurs fortement conseillé de solliciter les banques à ce sujet. Les agences bancaires locales possèdent une grande confiance dans les plateformes et organismes délivrant des prêts d’honneur. Ces réseaux constituent un véritable gage de sérieux pour les banques. Vous serez plus à même de convaincre les conseillers bancaires en démontrant que vous avez déjà obtenu un prêt d’honneur. Les chiffres précisent que pour 1 euro de prêt d’honneur, les banques accordent 7,5 euros de financement complémentaire en moyenne. 

Derrière un concept peut se cacher une forêt d’idées et la réussite

Yariv ABEHSERA, fondateur CEO de Travelski (groupe Travelfactory), leader sur le web des vacances à la montagne, a su dupliquer une idée qui l’a conduit à réaliser des séjours en package tout en les adaptant à chaque client.

Comment vous est venue l’idée ?

C’est la conjonction de deux éléments. J’avais créé auparavant un tour-opérateur étudiant, GOLDEN Voyages, et nous vendions un package pour les étudiants tout compris : l’hébergement, le ski pass, l’accès en boîte de nuit, … tout ce que nous pouvions imaginer pour les satisfaire et simplifier leur séjour. Lors d’un voyage avec ma famille en République dominicaine en 2005, j’ai découvert la formule all inclusive. J’ai eu un déclic et je me suis dit que ce qui se faisait pour la famille, je le pratiquais déjà pour les étudiants. Il m’est venu l’idée que j’allais le mettre en place notamment pour les familles. Cela n’existait pas à l’époque de pouvoir tout réserver en quelques clics et TRAVELSKI est ainsi né.

Comment a évolué l’entreprise ?

Désormais, c’est la technologie et le fait de pouvoir créer son séjour à la carte qui a changé. Chaque membre peut décider ce dont il a besoin et ce qui ne lui est pas nécessaire. Certaines personnes vont skier, d’autres non par exemple ou encore un autre va posséder ses propres skis. Il s’agit de pouvoir adapter l’offre et de pouvoir moduler le prix en fonction des besoins réels de chaque membre du groupe individuellement. Ce business model a été relativement inchangé depuis la création de TRAVELSKI.

Comment s’est développée l’entreprise ?

Au début, nous avons concentré le volume de nos prestations sur une quinzaine de stations. Il fallait que nous puissions avoir en contrepartie du volume la possibilité de négocier pour le client, autrement dit qu’il fasse une bonne affaire. C’est en fait grâce à la technologie et au volume que nous réalisons que nous avons pu remplir la promesse client à savoir améliorer son rapport qualité/prix et tout cela en quelques clics. Il était nécessaire que si le client achète en une seule fois, il paie moins cher l’ensemble des prestations que s’il les avait prises séparément. La première année, nous avons fait 2 000 clients et nous avons grandi rapidement. Cette année, nous avons fait 20 500 dossiers et 82 000 clients l’an dernier.

La société enregistre une croissance de 20 % en moyenne chaque année depuis 7 ans. Je pense que nous avons également développé l’expérience client en dehors de la simplification de l’acte d’achat. Nous avons commencé à prendre en garantie certains éléments et nous avons créé un label qui s’appelle Skissim by Travelski qui vous garantit par exemple qu’en même temps que vous recevez la clé, vous aurez les ski pass. Le client gagne en temps et en confort pour son séjour. Nous gérons les prestations nous-mêmes afin de rendre le séjour plus agréable.

Quelle a été la principale difficulté ?

Je pense qu’il y a déjà les évolutions technologiques permanentes. Il nous a fallu en l’espace de deux-trois ans suivre le grand bouleversement de la recherche des internautes par rapport à l’ordinateur vers le mobile. Cela nous a donc obligés naturellement à totalement refondre l’expérience utilisateur pour l’adapter à ce nouveau mode de navigation. Celui-ci a nécessité énormément d’investissement afin que le client qui recherche sur ordinateur et sur le mobile n’ait pas un sentiment de rupture dans la manière de rechercher le produit par exemple. Cela peut paraître simple mais cela demande beaucoup de travail de réflexion et d’investissements économiques. Il a fallu réaliser de nombreux tests pour se mettre en conformité avec les attentes.

D’autres développements par la suite ?

Au départ nous étions davantage un distributeur puisque nous avions un rôle d’agrégateur d’offres globales et nous faisions des packages. Ensuite nous avons fait évoluer notre modèle vers le métier de OTO pour lequel nous prenions des risques nous-mêmes pour favoriser l’expérience de nos clients.

En 2010, nous avons réalisé une levée de fonds auprès de KEESINGHT de 5 millions d’euros afin de renforcer la technologie et amplifier la structuration de l’entreprise. Il fallait se structurer pour libérer l’énergie des fondateurs et créer des valeurs plutôt que de s’occuper des fiches de paie etc. Enfin, elle avait pour but de faire des acquisitions et de se consolider sur le marché. Enfin, j’ai décidé de vendre 73 % de mon groupe au leader mondial du domaine skiable, la Compagnie des Alpes, afin de nous développer de manière exponentielle et nous attaquer au marché européen avec une présence en Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas et en Suisse et passer à l’échelle industrielle. Il y avait besoin également de sortir le fonds d’investissement pour qu’il retrouve sa liquidité.

En résumé, le plus important c’est ?

Finalement nous pouvons résumer l’ensemble des difficultés par une réelle agilité car il fallait passer d’agrégateur à tour opérateur et en prendre le risque. Ensuite, la rapidité car il faut gérer l’obsolescence de la technologie parce que le client veut avoir rapidement sa réponse. Enfin la gestion de la croissance humaine dans l’entreprise : comment nous gardons l’esprit start-up dans une société qui grandit vite. Nous sommes passés de 30 à 130 collaborateurs en 10 ans et j’ai toujours considéré qu’il fallait garder cette âme de remise en cause perpétuelle afin de garder de l’agilité, de la ténacité et de la détermination pour faire en sorte que tous les ans nous soyons à 20 à 30 % de croissance.

Quels sont vos prochains défis ?

Il y a deux grands défis : le premier est d’emmener TRAVELSKI à l’international et de transformer l’entreprise en une entreprise européenne. Il faut transformer une culture française en une culture multi-européenne car nous avons ouvert trois sites et il a fallu les penser selon la culture de chaque pays. Nous ne nous sommes pas contentés de traduire basiquement le site mais véritablement de l’adapter à chaque pays. Nous sommes en pleine mutation et je vois l’entreprise changer en passant à une nouvelle culture et un nouveau paradigme. Ce qui est bien, c’est que nous avons gardé une marge de manœuvre grâce au fonds d’investissement et finalement je ressens une continuité dans la gouvernance de l’entreprise.

Qu’ est-ce qui vous motive encore ?

A titre personnel, j’ai cette joie de me dire que j’ai réussi le défi de passer d’une start-up à une boite européenne capable d’accueillir 500 000 Skieurs en France. Il n’existe pas d’opérateur européen donc cela est un véritable challenge. C’est un peu la troisième phase de l’entreprise et en même temps, j’aime suivre les nouveaux concepts afin de garder notre attractivité auprès des millennials. Cela va prendre 4-5 ans et je suis heureux d’avoir un industriel qui m’a fait confiance. Le projet est intéressant car il reste un projet entrepreneurial avec un œil bienveillant de l’actionnaire. Je n’aurais pas pu le faire seul et nous avons gardé de la marge de manœuvre.

« A titre personnel, j’ai cette joie de me dire que j’ai réussi le défi de passer d’une start-up à une boite européenne capable d’accueillir 500 000 Skieurs en France. »

4 Conseils d’Yariv ABEHSERA

  1. Les 5 premières années sont difficiles : il y a énormément de sacrifices pour l’entourage. Il faut donc de la détermination. Entre l’idée que l’on a et la validation du model, existe un pivot. La moitié des entreprises en change dans les trois ans et il faut accepter de tomber, de se relever et continuer. Il est courant que le tableur Excel ne corresponde pas à la réalité.
  2. Apprendre de ses échecs : c’est fondamental. En France on considère encore que c’est une catastrophe alors que ce n’est qu’un apprentissage. Il ne faut pas que les échecs deviennent un motif d’abandon.
  3. Être humble : il faut accepter les conseils de l’entourage, de mentor ou de tuteur qui vont essayer de vous faire éviter de faire les mêmes erreurs qu’eux. On considère souvent que l’on va réinventer l’eau chaude alors que les conseils sont précieux. Je m’efforce lorsque je suis à une phase par exemple pour lever des fonds de prendre des conseils. Il ne faut pas les exécuter non plus à 100 %.
  4. Savoir débriefer de ses échecs : il faut prendre des moments de debriefs comme de briefs. Il faut analyser ce qui n’a pas marché comme ce qui a marché. Je pense qu’il faut le faire dans les deux sens. Parfois, il ne faut pas se contenter de corriger ce qui n’a pas marché mais aller davantage dans la direction de ce qui marche.

Du projet pour étudiant au projet européen


1999, Yariv crée TRAVELFACTORY, spécialiste du voyage pour étudiants sur le web avec seulement 5 000 € que son père lui donne.

2000, il crée sa première marque GOLDEN VOYAGES qui propose aux Bureaux des Étudiants, des séjours clés en main et notamment des séjours de ski.

2005, Yariv découvre les séjours all inclusive en République Dominicaine. Il a sur la plage le déclic du concept qui va déclencher la création de l’aventure TRAVELSKI. « Nous sommes capables de dupliquer notre savoir-faire pour le tout compris pour les étudiants à destination des familles ».

Mais le plus intéressant !


Mais ce qui est le plus intéressant c’est que Yariv crée Travelski sans jamais avoir appris à skier a réalisé avec TRAVELSKI son idéal de vacances : partir pas cher, simplifier au maximum son séjour et surtout vivre un moment de bonheur. Son leitmotiv : réserver votre séjour de rêve à la montagne en 5 clics. De quoi en faire rêver plus d’un !

2008, Travelfactory signe alors un partenariat exclusif en marque blanche avec le groupe LASTMINUTE.COM, leader du voyage sur le web.

2010, Yariv ABEHSERA lève 5 millions d’euros auprès de la Banque Keensight.
Cette levée de fonds lui permet de :

  • développer la technologie
  • structurer le management
  • faire de la croissance externe

2011, le groupe poursuit sa croissance et acquiert LOCATOUR et SNOTOUR marques de locations de vacances pour particuliers et présente son offre dans 3 000 agences de voyages

2015, afin d’être encore plus près de ses clients et de maîtriser les demandes de ces derniers dans les stations de ski, Travelfactory rachète également 13 agences immobilières et crée son réseau immobilier SKI&SOLEIL.

2018, le groupe pèse 92 millions d’euros dont 30 millions d’euros pour Travelski, le leader français des séjours packagés à la montagne et emploie 140 collaborateurs. Yariv décide de vendre 73 % de son groupe au leader mondial du domaine skiable, la Compagnie des Alpes.
Avec cette nouvelle collaboration, Yariv ABEHSERA voit encore plus grand et encore plus loin et décide de s’attaquer au marché européen avec une présence en Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas et en Suisse.

Les tendances dans le secteur de la visioconférence

Aujourd’hui le travail se fait de plus en plus à distance. Les acteurs du télétravail ne cessent d’innover et c’est particulièrement vrai pour la visioconférence qui a pu bénéficier d’évolutions technologiques majeures ces dernières années. Voici les 5 tendances clefs en 2020 selon Lifesize.

De nouveaux secteurs touchés

Si la visioconférence connaît un réel essor en entreprise, ce que nous verrons dans le point suivant, elle devrait se généraliser sur d’autres secteurs et notamment la télémédecine, l’architecture et les services publics. La télémédecine devrait bénéficier des réductions des coûts et augmenter le niveau d’accessibilité aux équipes médicales comme aux patients. Quant à l’architecture, c’est davantage la qualité de la vidéo et sa richesse qui devrait impacter son utilisation avec l’échange de plans en direct. Pour les services publics, on imagine facilement qu’on pourra l’utiliser pour effectuer ses démarches sans avoir à subir les files d’attente ou avoir à se déplacer, entraînant une réduction des coûts. 

Les collaborateurs un peu partout

Si la visioconférence devrait être utilisée par les entreprises c’est avant tout du fait de la pénurie de talents. Les collaborateurs devraient être de moins en moins nombreux à se déplacer dans les locaux de l’entreprise, déjà pour des questions de coûts pour les entreprises (avoir des locaux coutent cher) et pour les salariés (déplacements). D’autre part, les entreprises ont bien compris qu’il s’agissait d’un désir des collaborateurs d’organiser vie privée et vie professionnelle et d’accéder à une manne de talents qui souhaitent se créer des espaces de temps pour mieux vivre.

La période de conflit social et de grèves des transports a également favorisé le télétravail. Notamment utilisé par 58 % des entreprises françaises avec une moyenne de 1, 5 journées par semaine selon MEDEF et donc ouvert de nouvelles perspectives puisque ce nouveau mode de travail a été testé en raison des contraintes de déplacement et mis en exergue les points positifs. La visioconférence va naturellement devenir un outil de travail afin de conserver les liens personnels. 

Généralisation des équipements de visioconférence

La transformation des méthodes de travail en entreprise a entrainé une transformation des équipements. Les salles de réunions plus petites sont devenues à la mode et bénéficient d’équipements de visioconférence autonomes. Selon cette étude « le duo matériel-logiciel sera de plus en plus prisé dans l’univers de la visioconférence en 2020 et les investissements prévus par les fournisseurs en seront la preuve. La distinction entre les deux approches pour salles de réunion (équipement dédié ou solution de type PC étendu à la salle) sera moins prononcée. Le modèle avec équipement va de nouveau marquer des points grâce à son utilisation simplifiée ainsi qu’à ses coûts réduits d’installation et de gestion »

Avènement définitif du WebRTC 

Le WebRTC, a l’avantage de ne pas avoir besoin de télécharger un logiciel ou plug-in pour établir une connexion vidéo ou audio, il devrait donc naturellement s’imposer comme une pratique qui évite le temps d’installation. Si les API doivent encore faire des progrès en la matière, il devrait y avoir une évolution positive en la matière notamment grâce aux navigateurs. Microsoft Edge a ainsi été remanié pour s’exécuter sur Chromium en 2020 et devrait devenir en mode natif sur la plupart des navigateurs comme Chrome, Firefox, Safari ou Edge

L’avènement de la 5G

Si l’ADSL a permis le développement d’internet, la 5G devrait définitivement convaincre les derniers récalcitrants à l’utilisation de la visioconférence qui soulignaient parfois le manque de fluidité pour justifier de ne pas l’utiliser. Le réseau cellulaire de 5ème génération devrait permettre avec sa connexion ultra-rapide de faire bénéficier de connexions ultrarapides quel que soit le lieu de connexion. Il facilitera le travail à distance autant de chez soi qu’en déplacement. D’autant plus que les collaborateurs sont de plus en plus nombreux à utiliser leur propre appareil. Ils pourront ainsi s’affranchir du matériel de bureau et éviter des dépenses inutiles pour les entreprises. Si, certes, des salariés ne voudront pas utiliser leur matériel personnel, ils seront nombreux à éviter de s’encombrer à transporter l’ordinateur de l’entreprise quand ils travailleront à distance notamment. 

Nul ne doute aujourd’hui que les moyens de télétravail vont encore davantage conquérir les entreprises du fait de l’évolution des technologies et des modes de travail. La visioconférence fait naturellement partie des grandes gagnantes. 

Trouver son business model

Il est souvent réducteur de penser que le business model possède une seule déclinaison. Souvent l’entrepreneur ne visualise pas l’ensemble des possibilités. Certains entrepreneurs ont quitté le business model choisi au départ  car ils en ont vu les limites et ont ensuite rebondi pour créer des sociétés pérennes.

Avant de sauter le pas, de concrétiser votre projet et de créer votre entreprise, la question du business model se pose. La plupart des entrepreneurs s’attache à en établir un au préalable. Pourtant, ce n’est pas le cas de tous les dirigeants. Qu’en est-il vraiment ?

Un business model, qu’est-ce que c’est au juste ?

Littéralement, cette notion se traduit par un « modèle d’affaires ». Cela représente l’ensemble des moyens et techniques que votre entreprise détient pour organiser sa stratégie d’affaires. Ce n’est autre que la méthode utilisée pour créer de la valeur afin de maintenir son activité, voire de la développer, et ainsi être pérenne. Il s’agit donc de la manière dont sont générés les revenus.

Les principaux types de business model

Ancrés dans la stratégie d’entreprise, de nombreux business models sont utilisés. 

Les enchères

Il s’agit du modèle économique par lequel les clients fixent eux-mêmes les prix du produit ou service. Vous devez mettre en place un système d’achat immédiat pour satisfaire les clients ne disposant que de peu de temps. 

Le freemium

quant à lui, consiste à proposer une offre gratuite, pour ensuite inciter ses utilisateurs à acheter la version payante disposant de plus de fonctionnalités. 

L’affiliation

Elle renvoie à la mise à disposition d’emplacements pour que d’autres entreprises puissent y insérer leurs publicités, on parle de bannières publicitaires.

D’autres moyens

 Le cashback se présente sous la forme de points ou de remboursements. Il s’agit donc d’avantages accordés aux meilleurs clients. 

Le modèle de l’abonnement fait référence à la commercialisation d’un produit ou service, en échange d’une inscription déterminée. 

La vente à domicile se traduit par une commercialisation qui est exercée sur une cible restreinte. Ce type de modèle axe son développement sur son réseau. 

La vente flash-ré intermédiation-déstockage n’est autre que la création de partenariats avec des marques. Cela permet la revente des invendus à faibles prix, produits d’anciennes collections. 

L’adaptatif est un modèle qui mise sur l’optimisation des ventes des entreprises en proposant à la vente un produit ou service qui non cédé est perdu. Son nom émane d’une adaptation due à la variation des prix en fonction de la demande et des habitudes de consommation des clients. 

Le fameux model low cost (faible coût) pratique des prix plus bas que ceux du marché. Cela est généralement permis par la réduction des coûts grâce à la suppression des services annexes. Le modèle de l’utilisation réfère à un consommateur payant un prix unique pour chacune des utilisations du service. Le prix proposé est relativement faible afin d’inciter le client à réitérer son acte d’achat plusieurs fois. Le modèle au temps passé fait recette en faisant payer à ses clients la durée d’utilisation de son offre. Le tout gratuit est basé sur un financement des supports par les annonceurs. Les utilisateurs bénéficient d’un service gratuit. La transaction des ventes permet à une entreprise de générer des revenus grâce aux commissions qu’elle reçoit sur les ventes qu’elle organise. 

Enfin, le modèle de l’imprimante se découpe en deux étapes : la vente d’un produit de base à perte avec une marge très faible, et, ensuite, la commercialisation de recharges du produit à des prix comprenant des marges élevées.

Pas nécessairement indispensable au moment de se lancer

Il est tout à fait possible de créer une entreprise et de la rendre par la suite rentable sans avoir défini le business model durant la phase de lancement. C’est le cas de sociétés mondialement connues comme Google ou Facebook. Pour réussir, ces entreprises ont d’abord cherché à acquérir un maximum d’utilisateurs mais ne savaient pourtant pas quelle stratégie de rentabilité adoptée au départ. En d’autres termes, elles n’avaient qu’une idée approximative de la manière dont elles souhaitaient gagner de l’argent.

Au-delà de la phase de lancement 

Reprenons les exemples cités précédemment. Ces sociétés n’ont pas établi de modèle d’affaires au départ, mais a posteriori, oui. Notez également que la période durant laquelle vous n’en détenez pas est difficile et risquée. Le business model s’inscrit dans la logique de pilotage de votre activité. Il est donc, à plus ou moins long terme, primordial d’en détenir un. C’est d’ailleurs aussi un document de stratégie et de communication. Il pose sur papier les mesures que vous envisagez, ce que vous souhaitez faire, comment, les délais c’est-à-dire qu’il regroupe les objectifs définis et les moyens envisagés pour y parvenir. Il permet de vérifier si le projet est viable financièrement en déterminant un résultat prévisionnel. Votre modèle d’affaires dépend de l’identité de votre entreprise, de son offre et de sa stratégie. La réussite trouve son équilibre entre votre business model et la demande émanant de vos clients.

Un moyen de convaincre

Rédiger un tel document peut paraître fastidieux et demande du temps mais permet de convaincre un banquier ou un investisseur. Vous aurez des difficultés à ouvrir un compte professionnel si vous n’avez pas en main une stratégie concrète permettant de générer du chiffre d’affaires. Créer un business model vous permet de construire une cible de clients et déterminer un résultat prévisionnel. Grâce à cela, les tiers dont il est question se montreront d’autant plus rassurés et seront plus enclins à vous fournir le financement dont vous avez besoin.

Un moyen de monétiser la solution et de mettre le projet sur pied. Il peut aussi vous faire gagner du temps sur le long terme. Ce gain fait référence à vos étapes futures en rapport avec le développement de votre entreprise. Élaborer un business souligne un certain sérieux et professionnalisme. Cela montre que vous évaluez les risques que vous prenez et partez en connaissance de cause.

Premiers retours sur le CSE

Les représentants du personnel dans l’entreprise ont tous fusionné pour devenir le comité social et économique (CSE). Les instances représentatives du personnel (délégués du personnel, comité d’entreprise et comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail dit CHSCT) sont désormais sous une seule appellation. Si ces compétences et son fonctionnement on légèrement changé et dépendent toujours de la taille de l’entreprise, une étude vient d’être diffusée nous donnant les premières appréciations.

En effet, le CSE devait être mis en place dans toutes les entreprises concernées le 1er janvier 2020 dernier délai même s’il ne reste pas obligatoire dans les entreprises de moins de 11 salariés qui n’ont pas atteint ce seuil pendant 12 mois consécutifs. Mis en place par les ordonnances dites « Macron » du 22 septembre 2017 et ratifiée par la loi du 29 mars 2018, a apporté des modifications à son fonctionnement. 

Les grandes modifications de la mesure.

L’effectif, s’il continue d’être calculé de la même manière doit désormais l’être pendant 12 mois consécutifs alors que ce seuil devait avoir été atteint dans les 3 années précédentes dans l’ancienne version. Le nombre de mandats est limité à 3 sauf si le PAP en dispose autrement pour les entreprises allant jusqu’à 300 salariés. Nouvelle fonction obligatoire : un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.  

Quant au volume des heures individuelles de délégation demeure au moins égal à celui résultant des dispositions légales (article L. 2314-7 du Code du travail), elles peuvent désormais être utilisées sur une période annuelle et ne sont plus mensuelles, le cumul est donc possible. Autre nouveauté, elles sont mutualisables et les titulaires peuvent se les répartir avec leurs suppléants sans toutefois dépasser « plus d’une fois et demie le crédit d’heures mensuel dont bénéficie un membre titulaire. » A noter que les suppléants ne peuvent plus assister aux réunions que si les élus sont absents. 

Sur ses attributions

Le CSE ne possède pas certaines attributions des délégués du personnel dans les entreprises de moins de 50 salariés. Il n’a ainsi pas la possibilité de prendre connaissance « des contrats de mise à disposition conclus avec les ETT, des CAE, ou des CIE ». L’obligation d’une fois par an sur les « éléments qui ont conduit l’employeur à faire appel à des CDD, à des contrats de missions conclus avec une ETT ou à des contrats conclus avec une entreprise de portage salarial » est également révolue ou encore sur l’utilisation du CICE. Autres éléments, il n’a plus les misions en matière de formation professionnelle ou encore sa consultation n’est plus obligatoire sur l’introduction de nouvelles technologies et il n’a plus la possibilité d’accompagner l’inspecteur du travail lors de ses déplacements en entreprise. 

Dans les entreprises de 50 salariés, il possède des fonctions supplémentaires. Certaines préexistantes comme les trois grandes consultations obligatoires (orientations stratégiques/situation économique et financière/politique sociale, conditions de travail et emploi) sans toutefois qu’elles soient obligatoirement annuelles. En revanche son champ d’action est élargi. 

Les premiers retours

Selon une étude réalisée par l’Ifop pour SYNDEX, le dialogue social resterait de mauvaise qualité puisqu’ils sont 51% à estimer qu’il n’atteint pas la moyenne. 35% à donner une note de 6 à 7 sur 10 et seulement 14% une note de 8 à 10. 

A noter que si la mise en place du CSE est obligatoire depuis le 1er janvier, 42% des interrogés avaient vu leur entreprise passer en CSE depuis plus 6 mois, 22% entre 3 et 6 mois et 36% dans une période de moins de 3 mois. 

Le changement semble globalement perçu puisque près de 69% des répondants déclarent que leur situation en tant que représentant du personnel a changé contre seulement 25% de non pourcentage qui est plus fort dans le premier cas dans les plus grandes entreprises et effet inverse dans le second. 

Sur les changements, 57% déclarent disposer de moins d’heures de délégation alors que 52% déclarent qu’ils vont effectuer plus d’heures à exercer leur fonction. 42% déclarent également qu’ils vont devoir se former pour renforcer leur expertise sur certains sujets. L’ordre du jour des réunions et PV de réunions demeurent une des premières critiques avec un allongement des réunions ainsi que le manque de temps pour réaliser les différentes missions. Pour près de 39% des répondants ont notamment peur que la nouvelle formule entraîne l’affaiblissement du poids des représentants face à la direction, l’accroissement du temps nécessaire pour exercer la fonction ainsi qu’une moins bonne prise en compte de la santé au travail (chaque item pouvait faire l’objet de plusieurs réponses)

La nouvelle formule entraine ainsi de l’inquiétude pour 65% d’entre eux alors que seulement 46% se déclarent satisfaits. 36% estiment même que l’état d’esprit est tendu. La dégradation est ostensible pour les élus puisqu’il n’y a plus que 42% de satisfaits avec la nouvelle formule contre 80% en 2018 pour le CE et le CHSCT et 36% contre 74% pour les représentants du personnel. 

Une évolution qui ne semble donc pas particulièrement être appréciée des élus pour ces premiers retours. 

Ces exemples de business où l’on peut travailler de n’importe où

La plupart des emplois réguliers nécessitent une présence sur place tout au long de l’année. D’autres options s’offrent à vous pour gagner votre vie de manière autonome où que vous soyez dans le monde. Ces exemples de business où l’on peut travailler de n’importe où

Avec les nouveaux moyens de communication à distance, de plus en plus de gens travaillent à leur rythme, sans se déplacer, et l’argent continue à entrer dans leur compte même lorsqu’ils sont en congé. Ainsi, on peut maintenant voyager tout en générant des revenus, où que l’on soit dans le monde. Si vous voulez lancer un business où vous pouvez garder une certaine itinérance, pensez notamment à :

1. Webmaster

Vous détenez déjà un blog ou un site dynamique ? Sachez que des revenus peuvent y être générés par les annonces publicitaires, par la vente de vos propres produits numériques ou de ceux de vos partenaires affiliés. Une fois que votre site ou bloc commence à générer de l’argent, ouvrez-en d’autres pour multiplier les chances de profit.

2. Consultant spécialisé

Si vous possédez des compétences et/ou une formation en programmation, marketing, droit, web design, administration ou ingénierie, annoncez vos services sur le web en tant que contractuel, pigiste ou consultant (forums, sites spécialisés). Créez une page-annonce sur les grands réseaux sociaux comme Facebook et LinkedIn, pour y faire connaître ce que vous proposez.

3. Rédacteur

Le plaisir de rédiger fait partie de vos loisirs ? Faites-en votre revenu à distance. Commencez par vous initiez à la rédaction web en ouvrant un compte sur des plateformes qui servent d’intermédiaires entre rédacteurs et clients. Apprenez ensuite à maîtriser le copywriting et l’approche SEO, puis soumissionnez sur des sites où vous pouvez fixer votre tarif.

4. Traducteur

Tout comme pour les rédacteurs, il existe des plateformes qui mettent en relation des pigistes (freelances) et des clients qui souhaitent faire traduire des documents variés. Encore ici, une fois à l’aise avec ce système, inscrivez-vous sur des sites où vous fonctionnerez de manière autonome au niveau du tarif. Lorsque vous voyagez, proposez à des restaurants de traduire leur menu ou leurs affiches.

5. Concepteur de sites Internet

Si la réalisation d’un site vous est familière, pourquoi ne pas monter votre business en cherchant d’abord des clients dans votre entourage immédiat ? En voyage, laissez vos cartes d’affaires dans les hôtels, les restaurants, et centres touristiques ; vous serez surpris du nombre de commerçants qui ne disposent d’aucun site ou blog.

6. Photographe itinérant

On vous complimente régulièrement sur la qualité de vos photos ? Créez votre propre « boutique » de photographe sur des sites tel que SmugMug.com pour proposer vos photographies. Approchez également différents magazines de voyage et des entreprises liées au domaine du tourisme.

7. Concepteur de couvertures pour ebooks

A l’ère du livre numérique (ebook), beaucoup d’internautes rédigent eux-mêmes ou font réaliser un produit à lancer sur le web. Trop souvent, ils manquent d’idées pour créer une couverture attractive. Si vous êtes graphiste ou que vous maîtrisez bien les logiciels de création graphique, proposez-leur ce service !

8. Assistant virtuel

Le métier d’assistant virtuel est parfaitement adapté au télétravail. Il suffit d’un ordinateur, d’une connexion internet et d’un téléphone. Les tâches sont multiples : prendre des rendez-vous, rappeler à un client un rendez-vous, réserver un billet d’un avion pour un autre, rédiger des comptes-rendus, c’est-à-dire effectuer les taches administratives. etc. Les clients seront généralement des petites entreprises des médecins ou des professionnels de la santé.

8.  Correcteur

Le correcteur est un professionnel qui maîtrise parfaitement les règles d’orthographe et de grammaire. Il est en effet chargé de relire des épreuves afin d’apporter les corrections nécessaires pour écarter les fautes, supprimer les coquilles comme les contresens ou les fautes d’accord. Il peut être amené à rédiger certaines parties d’un texte pour éviter les contresens. Les éditeurs de livres comme de brochures n’hésitent pas à faire appel à eux.

9. Expert-comptable

L’expert-comptable établit la comptabilité annuelle des PME qui recourent à ses services, apporte ses conseils en matière de comptabilité et réalise des audits des comptes. La dématérialisation des documents lui permet de tut réaliser là où il se trouve.