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Comment bien gérer le changement ?

Le changement rencontre presque toujours de vives résistances du simple fait de l’inquiétude qu’il engendre. Les habitudes ont la vie dure et le fait de refuser de manière instinctive tout changement peut sembler naturel. Les dirigeants, qui doivent conduire celui-ci souvent en permanence notamment à l’époque actuelle avec la prise en compte des nouvelles technologies qui arrivent et transforment les organisations, ont la rude tâche de faire en sorte que tout se passe bien. Zoom sur les bonnes pratiques pour le conduire. 

Prendre conscience que cela ne sera pas facile

La première chose à considérer avant tout changement, c’est d’être conscient que celui-ci ne sera jamais une tâche aisée et que le soutien ne sera pas forcément spontané. Si vos proches devraient vous aider à le mener bien, vous devez envisager que vous avez de très fortes chances de rencontrer des opposants. Il vous faudra donc vous préparer et lister les points qui risquent de susciter des blocages afin de pouvoir trouver les arguments qui vont à son encontre.

Il s’agit de pouvoir répondre aux objections qui vont se présenter. Pour cela, écoutez bien les critiques et favorisez le dialogue. N’oubliez pas que votre entreprise doit évoluer. Nombreuses sont celles qui n’ont pas su prendre le virage à temps comme Kodak, un bon exemple à garder en tête. Pour que le changement se fasse, il reste souvent recommandé de bien expliquer l’urgence de celui-ci. Les conséquences de l’absence de changement peuvent également être mises en avant afin d’inciter chacun à accepter ce dernier. 

Devenir le leader du changement

En tant que dirigeant, vous devez vous transformer en ardent communicant. Il s’agit effectivement de bien communiquer et clarifier ce qui va changer par la suite, comme ce qui ne va pas changer. Il s’agit de rassurer les équipes et qu’elles puissent à la fois accepter le changement et se rassurer avec de la stabilité. Dire que tout va changer risque de créer un vent de panique. Attention tout de même à ne pas trop incarner le changement car les critiques personnelles risquent de fuser. Vous conduisez le changement mais vous n’êtes pas celui-ci. Une bonne pratique consiste à donner sa vision stratégique afin de montrer le futur que vous envisagez et de montrer à quel point il est souhaitable. N’hésitez pas à inclure vos équipes dans la réflexion afin qu’elles en deviennent les porte-paroles. 

Fédérer vos équipes

Pour que le changement soit accepté, il ne s’agit pas de l’imposer. Vous devez fédérer d’abord un petit groupe qui va s’agrandir par la suite. Il est nécessaire avant tout de recruter des volontaires qui pourraient être à l’origine du changement et vont soutenir votre démarche. Vous pouvez commencer par créer un groupe de travail sur une problématique afin qu’ils se l’approprient par exemple. Si vous voulez faire de la satisfaction client une priorité, vous pouvez par exemple réunir une équipe. Celle-ci se penchera sur le sujet et qui en ressortira des recommandations. Ils pourront ainsi s’approprier le changement et s’en faire les défenseurs puisqu’ils s’en sentiront à l’origine. Il est évident que plus le groupe sera large, plus vous aurez de partisans qui pourront porter le projet et coordonner les efforts. 

Faire que votre organisation soit structurée pour le changement

Si vous souhaitez que votre organisation puisse changer de manière constante, il vous prendre en compte que vous devez faire en sorte qu’elle soit structurée pour apprendre très vite. Pour cela, il sera indispensable que votre organisation soit plus fluide et que vous allégiez votre hiérarchie. Plus vous laisserez de liberté à vos collaborateurs, plus le changement deviendra la règle. Il s’agit d’avoir une structure agile qui puisse se réorganiser rapidement si nécessaire. Pour que le changement devienne la règle, vous devez institutionnaliser celui-ci et faire de la souplesse une règle. 

Montrer les réalisations 

Pour bien accompagner votre changement, vous devez impérativement en montrer les fruits, il s’agit de communiquer sur les victoires et les gains qu’entraînent votre changement. Plus vous montrerez les progrès réalisés grâce à celui-ci plus il sera accepté. Mettez en avant et rapidement les conséquences bénéfiques du changement apportées afin que chacun puisse en ressentir les effets. Plus vous échangerez et mettrez en exergue les résultats plus vous fédérerez ceux qui demeurent réticents. 

Rassurer son banquier au démarrage de son activité

Vous avez une idée géniale, un projet prometteur mais ce qui vous fait défaut ce sont des fonds. Il vous faut en trouver. Vous avez écumé toutes les possibilités mais vous avez l’habitude de traiter avec votre banquier pour vos affaires personnelles. Vous avez entendu de nombreuses histoires par des entrepreneurs qui vus décrivent leur banquier comme la personne la plus difficile à conquérir. Alors, vous décidez de l’affronter.

La phase de démarrage d’une entreprise est souvent caractérisée par une demande de financement auprès de la banque. Mais comment rassurer le banquier sur la pérennité de son activité naissante ? Voici quelques conseils. 

Montez un dossier en béton….

Vous aurez besoin de rassurer votre banquier sur deux points cruciaux : la viabilité de votre projet et vos capacités de remboursement dans le cas où vous sollicitez un prêt. Afin que le banquier vous accorde une confiance pleine et entière sur ces deux éléments, tout dépendra principalement du dossier que vous lui présenterez. Une des règles principales consiste à bien préparer son premier rendez-vous. Il vous faudra fournir les éléments de votre Business Plan de façon synthétique et claire, en quelques pages. Pensez à y insérer de nombreuses données chiffrées, des tableaux qui récapitulent les éléments financiers et les charges que vous prévoyez pour votre activité (salaires, coûts de production, etc.) Si vous vous lancez sur un marché à fort potentiel novateur, décrivez l’innovation que constitue votre produit ou service et son impact sur l’environnement économique.

L’étude de marché doit être suffisamment solide pour répondre aux questions suivantes : existe-t-il un vrai besoin ? Quel est-il ? Le projet est-il suffisamment novateur et compétitif sur son marché ? Quels sont vos avantages vis-à-vis de la concurrence ? Chiffres et statistiques demeurent vos meilleurs atouts, car ils permettent de rassurer vos interlocuteurs bancaires. Enfin, pensez à souligner que vous êtes déjà un bon gestionnaire et que vous anticipez les éventuelles difficultés, comme les besoins de trésorerie.

… Et maîtrisez-le sur le bout des doigts !

Après avoir présenté à votre interlocuteur bancaire un dossier bien balisé, il vous faudra le rassurer en montrant que vous le maîtrisez par cœur, surtout si vous en avez délégué la rédaction à l’un de vos collaborateurs ou à un prestataire extérieur. Il reste indispensable de connaître tous les détails de votre Business Plan, de l’activité de votre boîte à la cible concernée, en passant par le marché et l’univers de concurrence. Cela vous permettra de répondre « du tac au tac » aux questions que pourraient vous poser le conseiller. 

Disposez d’une expérience qui vous rend crédible.

Soit vous disposez d’une expérience significative sur le secteur d’activité que vous avez choisi pour vous lancer, auquel cas il vous sera très facile de susciter la confiance de votre banquier dès le démarrage, soit cette expérience demeure encore insuffisante. Dans ce cas, pas de panique, il vous faut simplement en avoir conscience au moment où vous constituez votre entreprise. Entourez-vous rapidement de compétences complémentaires (associés, salariés, prestataires, experts-comptables…) ! Cela aura une double conséquence. Votre conseiller bancaire sera d’abord rassuré sur la mise en œuvre de votre business au quotidien et ce dernier pourra également voir que vous avez conscience de vos forces et faiblesses, et que vous mettez tout en œuvre pour combler ces dernières ! Pour vous entourer, pensez aux organismes spécialisés dans l’accompagnement des créateurs comme le Réseau Entreprendre ou Initiative France.

Travaillez votre force de conviction et faites preuve de transparence.

L’équation est simple : plus vous êtes convaincu et passionné par votre projet, plus vous le maîtriserez sur le bout des doigts et meilleure sera votre capacité à rassurer votre conseiller bancaire. Conviction et transparence constituent vos meilleurs atouts. Votre envie de réussir et votre motivation se placent au premier chef des éléments qui peuvent venir compenser la faiblesse éventuelle d’un dossier de création d’entreprise. Cela contribuera à rassurer le conseiller sur vos qualités intrinsèques pour mener à bien votre business.

Second conseil indispensable : il faut rester honnête. Rien ne sert de broder autour de votre projet, surtout quand il est question d’argent. Mieux vaut rester transparent sur vos besoins de financement et sur les difficultés que vous rencontrez. Le but, c’est que votre interlocuteur soit au courant de votre situation personnelle et professionnelle dans son ensemble. Si vous tentez de lui cacher certains aspects qui, selon vous, pourraient nuire à l’avancée de votre business, il y a de fortes chances qu’il le découvre tôt ou tard. Et dans ce cas, inutile de vous dire que vous perdrez définitivement la confiance de votre banquier…

Capitalisez sur votre personne.

Un des éléments qui pourra rassurer immédiatement votre banquier (et auquel il prêtera forcément attention !), c’est l’adéquation entre le projet et son créateur. Il faut que vos parcours professionnels et personnels coïncident avec harmonie. N’hésitez pas à vous mettre en avant (sans paraître pédant, bien sûr) en usant de votre charisme et en valorisant la richesse de votre parcours, vos années d’expérience, vos qualités managériales ou votre savoir-faire, notamment si ce dernier possède un caractère particulier.

Pour y parvenir, il est possible que vous deviez effectuer un travail d’analyse sur vous-même en amont de l’entretien avec le banquier. Cela vous permettra d’évaluer vos forces et faiblesses et de percevoir les axes d’amélioration. Côté financier, si vous pouvez justifier d’un apport personnel, même limité, le banquier n’en sera que plus rassuré sur votre engagement dans le projet que vous entendez mener à bien. Par ailleurs, posséder de l’ambition peut faire partie des qualités nécessaires dans le but de rassurer son banquier. Attention néanmoins à rester réaliste. Il faut trouver le juste milieu entre une ambition légitime et nécessaire lorsqu’on démarre et un réalisme et une humilité indispensable à tout jeune créateur. 

Pensez à vous renseigner en amont sur le fonctionnement de la banque.

Avant de rencontrer votre banquier et de tenter de le rassurer en amont du projet, il est fortement conseillé de se tenir au courant de l’actualité économique et bancaire. Bien sûr, il faudra être au courant des informations générales concernant le secteur, mais n’oubliez pas pour autant de vous renseigner sur l’actualité des agences en particulier. Pensez à connaître les campagnes publicitaires des différentes agences et les formules qu’elles proposent aux commerçants, artisans ou professions libérales. Il existe de nombreuses informations sur les sites internet des réseaux bancaires. Bien souvent, vous y trouverez une page d’information dédiée aux créateurs. Cela vous donnera une idée de la manière dont telle ou telle agence inclut la création d’entreprise dans sa stratégie. En arrivant ainsi armé le jour de l’entretien, cela contribuera à le rassurer sur vos motivations et votre capacité à actualiser régulièrement vos connaissances.

Enfin, si vous désirez solliciter un prêt bancaire, il est important d’en connaître le fonctionnement. Sachez qu’un porteur de projet qui ne possède pas ou peu de fonds propres a peu de chances d’en obtenir un et que l’obtention d’autres sources de financement comme les prêts d’honneur peut faciliter la sollicitation d’un prêt traditionnel. Autant de petites astuces qui, si vous montrez que vous les maîtrisez, rassureront votre banquier au sujet de votre implication dans le projet de création d’entreprise ! 

Faire de sa passion, une entreprise internationale

Jonathan Vidor, fondateur de JVWEB, pionner du marketing digital en France, accompagne les e-commerçants à optimiser leurs espaces publicitaires et à effectuer leur passage au numérique. JVWEB, présent à Montpellier, Paris, Genève et Shangaï, poursuit son aventure à l’international et son chiffre d’affaires, 11.5 millions d’euros ne cesse de croître.

Comment avez-vous eu l’idée de JVWEB ?

J’ai créé mon premier site internet pour le plaisir, pour moi. Cela a marché et naturellement j’ai enchaîné sur un deuxième et un troisième site. Cela a même généré à l’époque de l’argent. C’était devenu une réelle passion qui m’a permis de financer mes études. A la fin de mes études, je me suis dit « cela marche ». Je peux en tirer un chiffre d’affaires et de plus c’est ma passion donc autant que je me lance là-dedans.

Est-ce que votre business model est différent ?

A l’époque, il y avait beaucoup moins de sites, d’internautes et d’achats. C’était très différent d’aujourd’hui dans la manière de fonctionner. Au début, je créais mes propres sites et j’étais sur du référencement naturel. J’avais notamment un site qui permettait d’obtenir gratuitement les différentes sonneries sur les anciens modèles de téléphone. Vous pouviez taper avec votre téléphone la musique et si vous ne vouliez pas le faire vous-même, vous appeliez un numéro surtaxé. C’est devenu une passion et à la fin de mes études des marques sont venues me voir pour me demander de travailler pour elles. La grande différence c’est donc que je ne faisais plus de sites pour moi.

Quelles ont été les grandes étapes de votre entreprise ?

La création s’est faite en 2004. En 2004, je me suis mis à faire du Google Ads jusqu’en 2009 – 2010. A cette époque, nous ne facturions uniquement qu’à la performance c’est-à-dire, par exemple, à chaque fois que nous vendions un abonnement téléphonique, nous facturions 20 euros. Il y avait donc un arbitrage à faire entre ce que je mettais dans Google Ads et le fait de vendre.

A partir de là, certains clients sont venus me voir pour me dire, « je voudrais acheter certains mots qui ne sont pas rentables car j’en ai besoin pour ma présence de marque ou pour attirer des clients en magasin ». Il était impossible de traquer tout ce qu’ils me demandaient et, en conséquence, j’ai commencé à facturer différemment en % du budget. Désormais, cette activité représente environ 80 % du chiffre d’affaires, on prend ainsi moins de risques. Ensuite, il y a 3 ans nous avons ouvert un bureau en Chine et il y a 2 ans un autre à Genève.

Avez-vous rencontré des difficultés ?

La première grande difficulté, c’est quand nous avons atteint le nombre de 20 personnes. C’était en 2012 et nous étions alors tous dans la même pièce. Nous nous parlions facilement du fait de la proximité mais aussi du fait qu’il n’y avait pas vraiment de hiérarchie. Puis, nous avons eu un bureau à part et nous ne croisions plus aussi souvent les collaborateurs. C’est à ce moment-là qu’il a fallu trouver des relais dans l’entreprise et organiser. La deuxième difficulté est quand nous avons eu des projets internationaux car nous avions dix nationalités différentes qui collaboraient.

Qui dit multi nationalités dit dix façons d’apprendre à l’école et dix façons de penser différentes. Nous avons dû changer notre manière de travailler afin de garder la richesse de l’équipe. Il nous fallait garder les talents d’autant plus que nous sommes installés à Montpellier. Une troisième difficulté était que le chiffre d’affaires en France représente 50 – 55 % de l’activité chaque année. Il y avait donc un vrai challenge à former les gens à l’étranger.

Quels ont été vos facteurs clés de succès ?

Je pense que le premier facteur clé de succès est que nous avons tout focalisé sur la qualité c’est-à-dire que nous nous sommes focalisés sur la satisfaction clients. Le but c’est de garder le client et après d’en tirer les conséquences et les axes d’améliorations. Je pense que c’est ce qui fait le succès de l’entreprise car les clients satisfaits parlent de nous autour d’eux et les autres prospects viennent spontanément. Cela explique le fait qu’il n’y ait qu’un seul commercial sur la France. La satisfaction est donc le principe fondamental puisque les clients font appel à nous sans que nous les ayons sollicités.

Ensuite, il y a les résultats parce que nous avons énormément développé nos connaissances que ce soit sur Facebook Ads ou sur Google Ads etc. Nous avons un lab et des ingénieurs qui travaillent sur le concept d’automatiser les tâches qui ne sont pas intéressantes pour un humain mais qui sont nécessaires. La machine prépare le travail et cela ne prend que quelques minutes de réaliser certaines opérations qui prenaient auparavant du temps. Nous préférons passer du temps à discuter de stratégie avec le client et sur du conseil que sur des tâches où il nous est possible de remplacer l’humain. Par exemple, nous avons un site où nous traitons la base de données pour nous permettre de géolocaliser les publicité. Manuellement, c’est quasi impossible à faire. Mécaniquement, cela a augmenté les performances de nos campagnes. Qui dit performance, dit rentabilité pour le client et donc satisfaction.

Qu’ est-ce qui vous a le plus surpris depuis le début ?

Je n’étais pas conscient au début de l’impact de notre prestation sur les clients et a contrario de l’influence de leur business sur notre activité. Ce qui est drôle c’est quand les clients viennent me voir pour réduire les publicités car ils n’arrivent pas à suivre le rythme pour les entrepôts ou les livraisons par exemple. Cela montre que nous trouvons les bonnes publicités. J’ai dû embaucher trois personnes. Je n’étais pas conscient de l’impact que nous avions.

Quels vont être vos plus grands défis à venir ?

Nous sommes actuellement une soixantaine de personnes et le grand défi va être de garder notre agilité et notre souplesse tout en grandissant. Je veux une sphère de décision rapide. Il faut garder le relationnel client pour savoir que ceux-ci puissent toujours influer sur les décisions de l’entreprise, sur comment nous allons produire nos livrables et la définition des mots-clés. Je pense que la réflexion est : « Comment ne pas transformer cela en une grosse machine ? ».

Le second est que nous travaillons déjà à l’étranger et nous allons surement ouvrir d’autres pays. Il faut donc prendre en compte le décalage horaire, ce qui peut rendre le travail complexe ainsi que la multiculturalité qui s’amplifie aussi. Le nombre de représentants d’une même nationalité augmente mécaniquement et nous ne souhaitons pas faire des groupes pays et nous souhaitons réunir tout le monde. Ce que je ne veux pas aussi c’est de bataille des services.

Un point que nous n’avions pas vu ?

Oui ! Nous faisons très attention au « take care » (prendre soin, ndlr) du collaborateur. Nous parlons souvent du fait d’installer un babyfoot, une table du billard. Cela est bien mais il ne faut pas oublier pourquoi les gens viennent travailler. Il faut donner du sens à ce que les gens font. Pour moi, le manager est là pour aider les équipes à réussir et cela implique de la disponibilité pour pouvoir traiter les difficultés rencontrées. Il faut qu’il puisse débloquer les situations difficiles et suivre réellement la personne et que la personne progresse et se voit progresser. Cela a basculé, il y a 3 ans chez nous, cela a permis je pense d’accélérer notre développement car les salariés progressent et donc l’entreprise aussi. La satisfaction client a largement augmenté depuis que nous l’avons mise en place et cela permet de gérer de moins en moins de problèmes. 

4 Conseils de Jonathan Vidor 

  • Mettre en vente le plus tôt possible : je pense qu’il vaut mieux mettre le produit rapidement sur le marché et prendre un maximum de feed back (retour, ndlr) plutôt que de rester enfermé dans sa pensée de créateurs d’entreprise ou d’ingénieurs. Il faut savoir pourquoi les clients vont acheter, ce qu’ils trouvent bien et ce qu’ils ne trouvent pas bien. On gagne un temps énorme. Au lieu de mettre 4 ans à atteindre ce que l’entreprise sera, on en prend deux.
  • Améliorer le plus vite possible : Une fois qu’on a suivi le premier conseil, il faut prendre acte et agir rapidement. Une fois qu’on sait ce qu’on doit améliorer, il faut éviter de laisser le feed-back sans réponse sinon cela n’a pas une grande utilité.
  • Avoir un réseau : j’ai eu la chance de participer à plusieurs G20 des entrepreneurs donc des entreprises plutôt en croissance et dans le digital. J’ai connu les hauts et les bas du quotidien et cela me permet d’échanger. On voit qu’on est un grand nombre à avoir finalement les mêmes problèmes. Quand un entrepreneur a déjà la solution ou un début de solution, on peut le mettre en place. On échange et cela permet de s’améliorer plus rapidement sur toutes les parties : commerciales, administratives, l’organisation de l’entreprise… On peut aussi avoir des retours sur les erreurs à ne pas faire.
  • Repousser la date de levée de fonds : je pense que dans certains cas, cela fait penser à comment on va dépenser l’argent levé et non pas sur comment trouver des clients et être rentable. Une fois l’argent dépensé, cela peut vite causer problème.

Optimisez vos dépenses grâce aux achats groupés

Souvent parce que les TPE et les PME craignent de se trouver dans des obligations complexes, elles mettent de cotés les achats groupés qui seraient pourtant une véritable source de réduction des coûts et représentent donc une opportunité pour la trésorerie. De plus, les conditions de règlement sont souvent avantageuses.

Les achats collaboratifs représentent une voie alternative pour les petites entreprises qui ne profitent jusque-là pas de tarifs avantageux sur leurs commandes. Reconsidérer la politique d’achat pour obtenir des avantages concurrentiels de la part des fournisseurs peut être une stratégie gagnante. Ces achats collaboratifs permettent d’acheter dans tous les domaines que ce soit l’informatique, les voyages, meubles, restaurants… 

Dans le monde du e-commerce spécialisé dans le B to C, Groupon qui a séduit tant de particuliers et donc d’entreprise fait office d’entreprise pour l’exemple quand il s’agit d’expliquer le concept d’achat groupé. La mutualisation des commandes n’est pourtant pas seulement l’apanage des particuliers, même si cette activité est la plus médiatisée. Les sociétés se mettent à l’achat collaboratif, en s’appuyant sur la logique que le pouvoir d’achat d’un groupe est plus fort que celui d’un individu. Une stratégie qui paie pour les petites entreprises : les dépenses de fonctionnement et les matières premières peuvent s’élever selon les cas jusqu’à un tiers de leur budget global. 

Adopter une nouvelle politique d’achat en interne

Sans parler de centrale d’achat, arrêtons-nous un laps de temps sur la structure interne d’une société. Dans les petites entreprises, c’est souvent au dirigeant qu’incombe le soin de s’occuper des négociations des tarifs ou de comparer les diverses offres proposées par les fournisseurs. Des tâches qui prennent du temps et qui se soustraient à d’autres plus importantes. Au sein de l’entreprise, la bonne idée reste souvent de déléguer la gestion des achats à un collaborateur plus expert dans le domaine. Celui-ci coordonnera l’ensemble des achats de l’entreprise en collectant chacune des dépenses des différents postes et en les mutualisant lors de commandes.

Cette politique d’achat fait partie d’une stratégie qui peut vous amener à négocier avec vos fournisseurs, à les mettre en concurrence et à faire baisser les coûts en comparant les prix, la qualité et le temps de livraison. Des volumes de commande plus importants, rien qu’en interne, peuvent déjà vous permettre de faire pression sur les coûts.

Intégrer une centrale de référencement

Réduisez vos coûts grâce à l’intégration dans des centrales de référencement spécialisées. Il en existe dans de nombreux domaines : que ce soit des fournitures de bureaux ou des abonnements téléphoniques, à la location de véhicules en passant par l’électricité ou les formations. La mutualisation des achats se base sur le regroupement de plusieurs entreprises pour obtenir des avantages concurrentiels de la part des fournisseurs. La région géographique dont sont issues les différentes entreprises ou les matières premières commandées demeurent le plus souvent les critères principaux pour opérer ce groupement.

Centrale de référencement ou centrale d’achat ?

Notons qu’une centrale de référencement se distingue d’une centrale d’achat en n’opérant pas les achats directement pour ses membres. Ces derniers peuvent donc se fournir ou non auprès des fournisseurs, en toute liberté. Dans une centrale d’achat en revanche, tout est centralisé par l’organisme pour un ensemble de distributeurs indépendants. L’objectif est d’obtenir de meilleures conditions commerciales grâce aux volumes obtenus par le regroupement global des achats. Décider de s’associer à d’autres entreprises dans le cadre d’une centrale de référencement peut représenter un coût de cotisation élevé.

Toutefois, les réductions dont peut bénéficier votre entreprise s’échelonnent suivant les cas de 5 à 30 %. Ces tarifs attractifs se négocient stratégiquement avec des fournisseurs référencés par type ou par famille de produits. Pour une TPE ou une PME, jouer la carte du collaboratif permet de bénéficier du volume des commandes et par conséquent de prix qui se rapprochent de ceux dont profitent les grands groupes.

Ensemble les entreprises membres augmentent leur pouvoir d’achat et leur levier de négociation. Elles ont également accès à des accords-cadres dont les tarifs se négocient préalablement avec une sélection de fournisseurs. Intégrer une centrale permet également lors des réunions ou des comités d’échanger des méthodes entre entrepreneurs autour le plus souvent de mêmes problématiques. Cette technique représente également un gain de temps pour les collaborateurs qui s’occupaient au sein de votre entreprise de ce type d’achat.

Ils peuvent à l’avenir se concentrer sur la négociation de produits plus stratégiques.

Snickers ou Bounty, ils ont perdu la tête !

Ce sont les fêtes : c’est le moment de rire et d’inscrire dans les mémoires la joie d’une blague et d’un moment convivial ! SnickersGate fait la une sur Twitter avec son canular !

Une confusion qui apparaît improbable.

La polémique autour des Bounty emballés dans des papiers Snickers a parcouru la toile. De quoi s’agit-il ? On a vu et on ne pouvait pas se tromper des Bounty emballés dans des papiers de Snickers. Une entreprise qui fait la joie des grands et des petits, qui s’immisce au milieu des goûters d’anniversaires et qui appartient au quotidien des consommateurs a pour corollaire d’avoir des circuits de fabrication contrôlés en permanence. Comment est-ce alors possible qu’une erreur si énorme soit passée entre les mailles du filet de toute une série de contrôles ? Difficile à croire.

La toile s’est embrasée

Les idées les plus extravagantes ont été émises et sur Twitter, plusieurs témoignages accompagnés parfois de photos se sont imposés. L’engouement a été tel que l’hashtag Snickers Gate a mis le feu aux poudres sur le réseau social.

Mais que s’est-il donc passé ?

La marque a laissé courir le bruit à la vitesse d’un cheval au galop pendant 24 heures avant de mettre fin au buzz en révélant la supercherie dans un film signé « On n’est pas nous quand on a faim ». Avec un budget réduit au minimum, Snickers a réussi à mettre à la une son produit pendant les fêtes où les délicieuses barres sont à l’honneur et a donc inséré des Bounty dans les emballages Snickers. Pour les addicts de Snickers, il s’agit d’un sacrilège, on ne confond pas les deux produits.

Un simple canular à caractère publicitaire

Finalement Snickers a dévoilé le pot aux roses et a publié une petite vidéo sur le ton de l’humour qui explique que cette erreur n’était en fait qu’un canular. Un clip publicitaire qui joue sur le slogan de la marque, « On n’est pas nous quand on a faim ». Une petite blague qui a atteint le but visé car la polémique était omniprésente sur les réseaux sociaux et particulièrement sur twitter et a fait couler beaucoup d’encre. Ce petit canular a fait son chemin et devrait en inspirer d’autres. Elle montre que ce sont les blagues les plus simples qui peuvent finalement créer une communication exponentielle et se révéler fort lucrative au moment des fêtes.

Un buzz pour montrer qu’ « on n’est pas nous quand on a faim »

Pour conclure cette blague, la marque en collaboration avec l’agence CLM BBDO n’a pas hésité à surenchérir en publiant une vidéo où elle met en scène ses équipes qui si elles sont en manque de Snickers, deviennent incapables de travailler. En un mot, le Snickers, source d’énergie !
Un communiqué de presse rappelle que depuis près de 10 ans Snickers signe chacune de ses campagnes avec le slogan « T’es+ pas toi quand t’as faim ».
Finalement, on peut aussi animer la toile avec la question fondamentale : au fait vous êtes plutôt Snickers… ou Bounty. Qu’importe, le groupe Mars se félicite car finalement il a réussi à se placer sur le devant de la scène !

Le bonheur au travail, oui c’est possible !

Tout le monde cherche le bonheur ou le bien-être. Bonheur au travail ou bien-être riment souvent avec épanouissement professionnel, puisque non seulement vous passez plus de temps au travail qu’avec votre famille, mais votre humeur quotidienne au sein de votre vie familiale est souvent liée à votre journée au bureau. 

Great Place To Work®, l’acteur de référence

sur la qualité de vie au travail accompagnent la transformation culturelle des organisations depuis plus de 25 ans pour apporter aux salariés le bien être, source de bonheur. Pour cet acteur, une entreprise où il fait bon travailler, c’est une entreprise où les collaborateurs font confiance à leur management, se sentent fiers de ce qu’ils font et apprécient les gens avec lesquels ils travaillent mais pour les dirigeants c’est une entreprise où l’on atteint les objectifs, avec des salariés qui donnent le meilleur d’eux-mêmes et travaillent ensemble comme une équipe ou une famille – le tout dans un climat de confiance

Une telle définition paraît dessiner une entreprise du meilleur des mondes alors que le contexte actuel prête à penser le contraire. Mais pourtant de plus en plus d’entreprises prônent de rendre heureux les salariés car elles considèrent qu’heureux, ils s’impliquent davantage et de que par ailleurs la notoriété de l’entreprise permet d’attirer des talents.

La question du bonheur au travail s’impose en France et devient un sujet de société, aussi important que la productivité, les cadences de travail et le management. Sujet primordial pour les salariés, il l’est également, de plus en plus, pour les employeurs. On trouve aujourd’hui dans les médias (en février : un article de fond dans le magazine l’Express, un reportage sur Arte accompagné d’un large dispositif médiatique, un questionnaire, un web-documentaire « Êtes-vous heureux au travail ? », et trois jours de débats à la Gaîté Lyrique, organisés par « la fabrique Spinoza » autour de ce sujet).

Qu’est ce qui rend les salariés heureux ?

Selon les sondages, le bonheur passerait par une reconnaissance, un respect, une écoute, mais aussi une transparence absolue : certaines entreprises avant-gardistes ont relevé le défi. On peut notamment citer Harley Davidson ou le groupe allemand Gore-Tex dont la devise est « Have Fun ! Make Money ! ». Un salarié qui se sent valorisé et qui est libre de prendre des initiatives trouvera plus facilement un sens à son travail. 

Norauto ?

Ainsi, Norauto a signé un accord d’entreprise en faveur de l’amélioration de la Qualité de Vie au Travail pour une durée de 3 ans, concrétisant ainsi sa volonté d’agir pour le bien-être de ses collaborateurs et l’amélioration constante des conditions de travail. Norauto a mis en place le télétravail par un premier accord d’entreprise en 2009, bien avant que cette idée soit une nouvelle tendance. L’objectif de ce mode d’organisation du travail est de favoriser une meilleure conciliation vie privée/vie professionnelle. 

Le Baromètre des salariés BVA-BPI group s’est intéressé entre autres  au bien-être au travail des salariés français. Ce sondage a été réalisé du 6 au 10 février auprès d’un échantillon représentatif de 1006 salariés âgés de 15 ans et plus. La reconnaissance de son travail (54%), les relations avec ses collègues (52%) ou sa hiérarchie (47%) et l’environnement de travail (44%) sont les fondements de la qualité de vie au travail pour les salariés, tels sont les enseignements de ce baromètre.

Pour être plus heureux au travail, apprenez à penser positif. C’est une clé du bonheur et elle ne dépend que de vous. Le bonheur passe par de bonnes relations avec vos collègues. Concentrez-vous sur les personnes bienveillantes ! Arrivez avec le sourire même si vous êtes stressé. Qu’il est agréable le matin d’entendre quelques mots aimables. Les américains ont souvent tendance à se complimenter sur leur bonne mine ou sur un détail vestimentaire. En France, nous sommes plutôt enclins à relever la mauvaise mine ou annoncer les mauvaises nouvelles véhiculées par les médias.

Vous ressentirez rapidement un impact positif en envoyant des bonnes ondes à votre entourage professionnel ! 

Les acteurs incontournables pour s’implanter à l’international

Pour assurer la crédibilité et la visibilité des entreprises françaises sur l’échiquier international les acteurs dédiés à l’international ont subi une transformation qui permet à ceux qui veulent se lancer d’éviter nombre d’embûches liées au peu de lisibilité de la pluralité des organismes et de mieux appréhender les aides possibles. Voici les organismes et les acteurs incontournables pour s’implanter à l’international à connaître qui vous serviront tout au long de votre parcours international. Prenez une attention particulière à l’évolution des missions de ces organismes afin de ne pas perdre un temps précieux lors de vos recherches.

BUSINESS FRANCE, l’agence dédiée au développement international

Business France est issue de la fusion de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFii) et d’UBIFRANCE, Agence française pour le développement international des entreprises. Opérateur public national au service de l’internationalisation de l’économie française, elle a pour mission de valoriser et promouvoir l’attractivité de l’offre de la France, de ses entreprises et de ses territoires et accompagne les entreprises françaises et internationales jusqu’à la réalisation de leurs projets, d’aider au développement international des PME et ETI et de leurs exportations, de prospecter et accueillir les investisseurs étrangers en France mais aussi de gérer et développer le Volontariat International en Entreprises (V.I.E)
Grâce à un réseau et à une équipe de 1 500 professionnels sur le terrain en France (spécialisés par domaines de compétence et secteurs d’activités), et dans 92 pays, Business France intervient du montage opérationnel des actions jusqu’à leur suivi à long terme.
Site officiel : Business France

Un soutien incontournable : le Programme France Export de 2020

Le Programme France Export propose en un programme unifié et lisible, les actions collectives (salons et rencontres BtoB) portées par les membres fondateurs de la Team France et les opérateurs privés partenaires. Ces opérations, plus de 600 en 2020, sont les actions collectives les plus porteuses à l’international, susceptibles de vous connecter avec les opportunités de marché à l’étranger et de favoriser des courants d’affaires. Pour définir le contenu de son programme l’agence Business France s’appuie sur un certain nombre de partenaires : les CCI, la CCI international, l’ADPETA (Association pour le Développement des Echanges internationaux de Produits et Techniques Agroalimentaires) soutenue par les chambres d’agriculture, la SOPEXA (alimentation, boissons, nutrition-santé), ainsi que de nombreuses fédérations professionnelles et partenaires privés.

De multiples événements pour réussir l’international

Rencontres d’affaires, colloques, missions découvertes, expositions, forums, salons internationaux… toutes les formes de manifestations par grand secteur d’activité et par zone géographique et / ou pays vous permettent de vous développer. Les manifestations se déroulent sous le pavillon commun « France », mais les entreprises et marques peuvent arborer individuellement leur identité. Pour accéder à la version imprimable du Programme France Export 2020 export.businessfrance.fr.

Bpifrance, une aide financière pour soutenir l’international

Bpifrance est une compagnie financière car elle ne dispose pas de licence bancaire. Depuis le 1er janvier 2017, Bpifrance Assurance Export, filiale de Bpifrance SA, assure la gestion des garanties publiques à l’exportation au nom, pour le compte et sous le contrôle de l’Etat en vertu de l’art L 432-2 du code des assurances.

Toute l’activité « Garanties publiques pour l’export » gérée par COFACE pour le compte de l’État, a été transférée vers une nouvelle filiale de Bpifrance créée à cet effet : Bpifrance Assurance Export. L’une des missions prioritaires de Bpifrance est le soutien des entreprises à l’international notamment avec « Bpifrance export » qui regroupe sous un même label les organismes publics chargés d’accompagner les entreprises (PME et ETI) à l’export, notamment Business France ( anciennement UBIFRANCE ) et COFACE et organisme regroupe aujourd’hui OSEO, CDC Entreprises, FSI et FSI Régions pour offrir, dans toutes les régions, des solutions de financement adaptées à chaque étape de la vie d’une entreprise.

En ce qui concerne OSEO, il est devenu Bpifrance Financement. Établissement public placé sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Finances (direction générale du Trésor) et du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, OSEO est investi d’une mission d’intérêt général : soutenir l’innovation et la croissance des PME, financer et accompagner ces PME, moteur de la croissance et de création d’activités, en appui des politiques nationales et régionales. L’une des priorités d’action reste le soutien des entreprises pour leur développement international.
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Diminuer son empreinte écologique : comment faire ?

La prise en compte de l’écologie et du respect environnemental dans le cadre des activités industrielles, commerciales ou économiques est un fait majeur de nos sociétés contemporaines. Mais aujourd’hui à l’heure où chaque entreprise souhaite recruter des talents mais aussi à l’heure où chaque consommateur prend conscience de la portée de son empreinte écologique, il est difficile par un comportement dénué de sagesse de faire fi du respect de l’environnement.

Aujourd’hui, les entreprises sont en première ligne pour mettre en application et respecter les nouvelles normes. Pour veiller à cela, elles mettent en place de nombreux indicateurs pour mesurer l’impact de l’activité de ces entreprises sur l’environnement. On peut ainsi citer le PIB vert ou encore l’indicateur de bien-être économique durable (IBED). Mais il est vrai que de nos jours, une notion retient davantage notre attention : celle d’empreinte écologique. En fait, qu’entendons-nous véritablement par ce terme et quel rôle jouent les entreprises dans ce cadre ?

L’empreinte écologique, en quelques mots ?

Cette notion a été développée dans les années 90, par deux professeurs émérites de l’université de Vancouver, William Rees et Mathis Wackernagel. En fait, leur objectif était de mettre en place un indicateur capable de mesurer la surface productive nécessaire à une population, une entreprise ou une société toute entière, pour répondre à une consommation de ressources (nourriture, chauffage, habitant…) et à des besoins d’absorption de déchets. Elle reflète le degré d’utilisation de la nature par l’homme à des fins de production et de consommation matérielle. De façon plus simple, l’empreinte écologique traduit la mesure de la surface productive nécessaire à un individu, une société ou une population, ainsi que les déchets générés, pour produire les ressources nécessaires.

Quel est le rôle des entreprises ?

Il est dès lors indéniable que les entreprises jouent un rôle majeur dans la régulation de cet indice environnemental.

Une entreprise produit des richesses, mais également des déchets. Le rôle de l’empreinte écologique est de déterminer le moment où cette production de richesses agit de façon trop importante sur l’environnement. Elle peut même faire l’objet de conséquences néfastes (pollution accrue, production trop importante de déchets).

Les entreprises ont donc tout intérêt à se pencher sérieusement sur leurs productions de déchets et sur les ressources consommées lors de leurs processus de production. La prise en compte de l’environnement dans les activités industrielles, économiques et commerciales n’est plus considérée une lubie n’intéressant que quelques personnes. C’est aujourd’hui une véritable volonté sociétale et gouvernementale que de veiller en permanence à la santé de notre environnement. Pour cela, ils doivent encourager tous les agents économiques à prendre leurs responsabilités. Ils peuvent même sanctionner ceux qui ne respecteraient pas sérieusement cet engagement.

Entrepreneurs : comment réduire votre empreinte écologique ?

Quelles sont les solutions possibles que les entreprises peuvent mettre en œuvre pour réguler et réduire leur empreinte écologique ? Tout d’abord, un dicton populaire veut que « ce sont les petites gouttes d’eau qui font les océans ». Un adage largement vérifiable dans le domaine environnemental. Prenons l’exemple d’une célèbre marque de dentifrice. Celle-ci, pour réduire sa production de déchets, a seulement retiré de son tube le petit opercule gris qui ferme traditionnellement le tube. Cette entreprise a clairement constaté une réduction drastique de ses déchets, en plus d’économies sur les coûts de production non négligeables.

La réflexion majeure que les entreprises devraient avoir est bien celle-ci : qu’est-ce que je peux mettre en œuvre pour réduire ma production de déchets, mon empreinte écologique, et par là même me permettre une réduction de mes coûts de production ? Les solutions sont nombreuses. Les professionnels doivent réaliser des efforts pour œuvrer à la réduction de leur empreinte écologique.

Réduire la production de déchets, réfléchir à des modes de production plus économes en énergie et plus respectueux de l’environnement… Voilà quelle pourrait être la ligne directrice poursuivie par les entreprises pour jouer pleinement leur rôle d’agent économique respectueux de l’environnement et pleinement engagé dans une démarche de sauvegarde et de préservation.

Quelle différence de statut entre le salarié expatrié à l’étranger et le salarié détaché ?

Ces deux statuts n’engendrent pas les mêmes obligations aussi bien pour le salarié que pour l’employeur. Ils génèrent le fait d’avoir ou de ne pas avoir de lien de subordination c’est-à-dire un lien par lequel l’employeur exerce son pouvoir de direction sur l’employé : pouvoir de donner des ordres, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner la mauvaise exécution des ordres. Zoom sur ces deux statuts.

Le statut du salarié expatrié

Selon le service public, le statut de salarié expatrié concerne tout salarié amené à travailler à l’étranger pour une mission d’au moins 3 mois. Le salarié expatrié n’a plus de lien de subordination avec l’entreprise d’origine installée en France. Il est affilié à la protection sociale du pays où il part travailler. Il ne fait plus partie de ses effectifs.

Quel contrat de travail ?

Le contrat de travail du salarié expatrié doit préciser dans un avenant notamment les informations suivantes : entreprise d’origine et entreprise du pays d’affectation, lieu de travail, date de début de contrat et date de fin si le contrat est temporaire, conditions de travail (durée des congés, montant du salaire…), conditions de rapatriement.

Le statut du salarié détaché à l’étranger

Le statut de salarié détaché concerne un salarié amené à travailler à l’étranger pour le compte de son employeur français pour une durée limitée. La durée varie de quelques mois à quelques années selon la mission à effectuer. Le détachement permet au salarié détaché de continuer à bénéficier du régime français de sécurité sociale.

Quel contrat de travail ?
Le salarié détaché fait toujours partie des effectifs de son entreprise en France. Le lien de subordination entre le salarié détaché et son employeur français demeure. L’employeur peut formaliser le détachement par une lettre de mission ou par un avenant au contrat de travail du salarié.

La protection sociale ?
Le salarié détaché continue de cotiser au régime général de la sécurité sociale française pendant toute la période de détachement. Il continue donc à bénéficier de l’assurance maladie française.

A savoir pour les deux statuts !
Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou discriminé pour avoir refusé, en raison de son orientation sexuelle, une mutation géographique dans un pays où l’homosexualité est un crime ou un délit. 

Environnement des affaires : les pays les plus accueillants

Score obtenu au classment « Ease of doing business » (100 = le plus facile)

Les métropoles les plus attractives pour le business

Classment des villes selon l’indice « Global Business Cities 2025 » (score de 0 à 100)

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Les obligations d’un employeur envers ses salariés

Il est souvent évoqué les obligations du salarié envers son employeur mais l’employeur est lui aussi doit répondre à nombre d’obligations envers son salarié. Ces obligations imposées par la loi peuvent être complétées par celles contenues dans les clauses du contrat de travail qui sont parfois liées aux conventions collectives du secteur par exemple.

A la suite de l’embauche et de la signature du contrat de travail, l’employeur doit s’acquitter de quelques impératifs, dont les obligations de loyauté et d’adaptation. 

Lors de la rédaction du contrat de travail

Il revient à l’employeur de rédiger le contrat de travail. Celui-ci doit être attentif à proposer des conditions de travail au futur salarié qui remporte son adhésion. Il arrive que pour obtenir un travail les salariés acceptent des conditions qui ne lui sont pas toujours favorables.  Mais l’expérience montre que le fait de rédiger un contrat au détriment du salarié se retourne un jour ou l’autre contre l’employeur.

L’employeur doit respecter le contrat

Le contrat signé doit être respecté aussi bien par le salarié que par l’employeur. Tous les aspects cités doivent être respectés : le salaire, les horaires de travail, les tâches à accomplir et les différents avantages obtenus par le salarié. L’employeur ne peut pas changer quoi que ce soit dans le contrat sans l’accord du salarié. Aussi, les éléments essentiels dans les contrats ne doivent en aucun cas être modifiés. Il est obligatoire de remettre un contrat de travail dûment signé par l’employeur et l’employé.

L’obligation de formation

Pendant l’occupation d’un premier emploi, l’employeur a l’obligation de donner des formations à son salarié pour qu’il puisse effectuer son travail correctement. Il doit également veiller à l’évolution des compétences de ce dernier. L’évolution est valable aussi bien au niveau des tâches de l’entreprise, que de l’organisation. L’employeur doit veiller aux compétences du salarié à occuper son emploi compte tenu de l’évolution des emplois, et des technologies. L’employeur peut proposer au salarié des formations participant au développement de ses compétences. Si l’employeur manque à cette obligation, le salarié peut subir un préjudice, puisque ses compétences vont être obsolètes. 

Le respect des droits du salarié

Dans l’entreprise, le salarié possède des droits que l’employeur est obligé de respecter. Il a par exemple le droit de garder secrète sa vie privée comme le droit de choisir librement son domicile. Il a également le droit à l’expression, mais ce droit est limité par le respect des autres. Cela veut dire qu’il peut parler à ses collègues, s’exprimer en cas de mécontentement. Cependant, à condition que cela ne nuise pas au travail ou qu’il ne dérange pas ses collaborateurs. Il a également la liberté de garder ses propres opinions. L’employeur est obligé de respecter et de faire respecter les cultures et la religion de tous ses salariés. Et enfin, l’employeur doit respecter la dignité de chacun d’entre eux.

La protection de ses employés

Un dirigeant d’entreprise doit prévenir les incidents qui peuvent se produire sur le lieu de travail. La sécurité des employés est un impératif pour l’employeur, qui doit veiller aussi bien à la sécurité physique que mentale. Beaucoup de salariés subissent des harcèlements (physiques comme moraux) au sein des entreprises. Il existe même des cas où l’employeur même est mis en cause. Ce dernier a pourtant le devoir de protéger ses employés contre toutes les formes de harcèlement au sein de l’entreprise.  L’employeur doit veiller à la santé et la sécurité des salariés en mettant en place des actions de prévention ou des formations. Il doit également évaluer les risques professionnels de chaque poste de travail.

L’aménagement et l’utilisation des locaux de travail doivent respecter certaines règles. En cas de non-respect, l’employeur peut engager sa responsabilité civile et/ou pénale. Tous les risques auxquels les salariés peuvent être exposés au travail, y compris les risques psychosociaux (stress, harcèlement moral ou sexuel, violences au travail) doivent être pris en compte. L’employeur doit, en fonction des activités de l’entreprise, évaluer les risques : le choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, l’aménagement ou le réaménagement des lieux de travail ou des installations et la définition des postes de travail.

Le DUERP

Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toute entreprise. Il comporte : un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise , le classement de ces risques, les propositions d’actions à mettre en place.

Le DUERP doit être actualisé une fois par an minimum. Il peut être consulté notamment par les salariés, les représentants du personnel, l’inspecteur du travail.

L’employeur doit aussi consigner en annexe du DUERP les données relatives aux facteurs de pénibilité (par exemple, travail de nuit, bruit, etc.) et la proportion de salariés exposés aux facteurs de pénibilité au-delà des seuils prévus.