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Coronavirus : quand les entreprises ferment leur porte

Selon la ministre du Travail, au micro de Sonia Mabrouk, dans la matinale d’Europe 1, Muriel Pénicaud, 400 entreprises auraient déjà fait une demande d’activité partielle, ce qui concernerait 6.000 salariés, en raison du coronavirus. 

La baisse d’activité de certaines entreprises liée à l’épidémie de coronavirus, pour la plupart dans les secteurs du tourisme ou de la restauration, semble affecter déjà certaines d’entre elles de manière significative qu’elles doivent mettre au chômage partiel une partie de leurs salariés. Elles ont donc fait une demande d’indemnisation auprès du ministère du Travail. L’épidémie, qui devrait passer au stade 3 dans les semaines voire les mois à venir, menace désormais l’économie et le marché de l’emploi. Comme l’explique madame la ministre du travail, ce principe de sauvegarde des entreprises entraîne que « le salarié garde son salaire, mais comme il ne peut pas aller travailler parce que l’activité tombe à cause du coronavirus, le ministère du Travail rembourse à l’entreprise une partie importante du salaire. »

Le droit de retrait reste individuel ?

Si on pouvait penser que le droit de retrait peut être individuel et collectif, il semblerait, selon la ministre du travail, que ce ne soit pas le cas. Aujourd’hui, plusieurs salariés de la RATP se sont arrêtés de travailler mardi pour obtenir du gel hydroalcoolique. La ministre a ainsi précisé « C’est individuel, s’il y a un danger grave ou imminent pour votre vie ou votre santé. Il y a très peu de situations de travail de ce type-là ». D’autre part, elle a ainsi ajouté « Si la RATP s’arrête parce qu’un agent est contaminé, on n’est pas dans le respect du droit de retrait ». Pour une contamination avérée, c’est à l’Agence de santé de « fixer, après enquête, la liste des personnes menacées par un risque de transmission. Elles seront autorisées à rester chez elles, et seront indemnisées, c’est un sujet médical ».

A noter que le droit de retrait existe dans l’article L4131-1 du Code du travail. Le salarié peut se retirer s’il a « un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ». Il ne s’agit pas forcément d’une réalité mais bien que l’apparence et la bonne foi conduisent le salarié à penser ainsi, ce qui a été le cas pour le Louvre et les chauffeurs de bus. La légitimité est donc à étudier au cas par cas. 

Les conditions d’exercice du droit de retrait

L’existence d’un danger grave et imminent représente la première condition d’exercice du droit d’alerte et de retrait. Cette notion n’est cependant pas très précise et est souvent à l’origine de contestation. Il s’agit par exemple de la défectuosité du système de freinage du camion de l’entreprise. Il faut que le danger menace la vie ou la santé du salarié et le danger doit être grave. Quant à l’imminence, il s’agit d’un avenir très proche. 

L’utilisation de la procédure d’alerte est en général nécessaire. Le règlement intérieur peut imposer une information écrite mais si vous ne l’avez pas précisé la loi n’a imposé aucune formalité. A noter que le retrait est un droit et non une obligation. Son non-exercice ne réduit pas la responsabilité encourue par l’employeur au titre des accidents professionnels ou maladies professionnelles.

Stade 3 et conséquences

Si depuis le 28 février, nous sommes au stade 2, le stade 3 représente celui où le virus circule et peut se transmettre sur l’ensemble du territoire. Il s’agit alors d’atténuer l’épidémie et la mobilisation du système sanitaire hospitalier et celle de la ville est totale. Au stade 3, il n’y aurait pas de confinement général. Cependant, il entraînerait d’abord la fermeture des crèches et d’établissements scolaires à l’échelle territoriale, voire nationale. Ensuite, il pourrait entraîner la suspension de transports en commun, la restriction de grands rassemblements et d’activités collectives et d’éventuelles pénuries. 

Au stade 3, les entreprises vont devoir se plier aux futures règles établies par le gouvernement. Elles peuvent donc être amenées à mettre en place le travail à distance et les téléconférences, à limiter les réunions et annuler les déplacements ou devoir abandonner tout événement occasionnant des regroupements de personnes. 

Les chauffeurs Uber : des salariés

La Cour de cassation a rendu un arrêt ce mercredi 4 mars. Celui-ci devrait profondément remettre en cause le business model d’Uber. En l’occurrence, un chauffeur Uber a vu son contrat requalifié en contrat de travail. Une décision qui semble s’appliquer à l’ensemble des chauffeurs et qui pourrait donc mettre à mal l’entreprise pour plusieurs raisons. 

Cette décision, qui rejette le pourvoi de la société UBER, émane de la plus haute instance et devrait faire jurisprudence et remettre en cause la plupart des plateformes de VTC. Elle intervient en confirmation d’une décision de la Cour d’appel de Paris rendu le 10 janvier 2019 qui avait requalifié un chauffeur VTC travaillant pour Uber en contrat de travail. A noter, qu’en général, les arrêts publiés l’après-midi comme celui-ci montre l’importance que donne la juridiction civile à sa décision qui devrait donc faire jurisprudence.

La caractérisation d’un lien de subordination.

Pour déterminer si une personne est un salarié, la Cour de cassation l’établit à partir de la présence d’un lien de subordination comme nous l’indique l’arrêt « En effet, lors de la connexion à la plateforme numérique Uber, il existe un lien de subordination entre le chauffeur et la société. Dès lors, le chauffeur ne réalise pas sa prestation en qualité de travailleur indépendant mais en qualité de salarié ». Elle ajoute aussi : « La cour d’appel, qui a ainsi déduit de l’ensemble des éléments précédemment exposés que le statut de travailleur indépendant de M. Petrovic était fictif et que la société Uber BV lui avait adressé des directives, en avait contrôlé l’exécution et avait exercé un pouvoir de sanction, a, sans dénaturation des termes du contrat et sans encourir les griefs du moyen, …, légalement justifié sa décision »

Les conséquences de cette décision

Tout d’abord, il faut comprendre que désormais la juridiction compétente n’est donc plus celle commerciale mais bien celle sociale donc les prud’hommes. Désormais les contentieux devraient se multiplier même si la société Uber estime que bon nombre de ses chauffeurs ne désirent pas le devenir. Si plus de 150 dossiers semblent déjà prêts, ils ne représentent que 0.2% des chauffeurs actuels ou passés et devraient faire boule de neige. 

D’autres plateformes pourraient bientôt subir le même sort comme Deliveroo même si les conditions ne sont pas exactement les mêmes. On se souviendra de l’entreprise Take It Easy qui livrait des repas par des coursiers à vélos, aujourd’hui en liquidation. 

Des conséquences sont également à prévoir puisque les entreprises qui s’estiment concurrencées (comme les taxis par exemple) et qui pourraient rapidement venir à la charge et les attaquer en concurrence déloyale

Pire, l’URSSAF pourrait entrer dans la danse et réaliser des redressements de cotisation sociale. 

Mais pourquoi le lien a été caractérisé ainsi ?

En réalité si le fait d’utiliser une plateforme n’entraîne pas contrat de travail automatiquement, il semblerait que certaines pratiques font que le lien de subordination a été caractérisé.  

Il faut dire que l’entreprise procède d’abord à des changements incessants de leurs conditions contractuelles. 

Premier point qui caractérise la subordination : le chauffeur « qui a recours à l’application Uber ne se constitue pas sa propre clientèle, ne fixe pas librement ses tarifs et ne détermine pas les conditions d’exécution de sa prestation de transport ». S’il peut se déconnecter à tout moment, cela « n’entre pas en compte dans la caractérisation du lien de subordination ».

Si ce critère semble fondamental c’est surtout parce que d’autres s’ajoutent comme le fait d’avoir un itinéraire imposé au chauffeur, une destination qui non connue à l’avance ou encore qui l’empêche de choisir la course qu’il veut. Le fait donc de ne pas avoir les éléments essentiels à la prise de décision semble donc essentiel. La société UBER pourrait donc à l’avenir fournir en amont l’ensemble des destinations pour éviter qu’un lien de subordination n’existe.

Le pouvoir de sanction de la marque est délétère. En effet, la société Uber déconnecte le chauffeur à partir de trois refus de course… Le Chauffeur « participe à un service organisé de transport dont la société Uber définit unilatéralement les conditions d’exercice ». Ici aussi la plateforme pourrait changer son fusil d’épaule. 

Une décision qui pourrait bien tout remettre en cause 

Selon Maître Fabien Masson qui plaidait sur cette affaire cette décision pourrait bien remettre le modèle global en cause : « le modèle social du travail dans l’économie collaborative qui concerne principalement les jeunes générations devra trouver sa place dans l’économie française. Il est nécessaire que le législateur se saisisse de la question et offre un cadre juridique répondant à la fois au modèle social français, à la nécessité de protéger des travailleurs qui sont souvent les plus démunis, mais également aux nouvelles aspirations de l’économie collaborative »

10 arguments pour vous convaincre de participer à un concours à la création d’entreprise

Certains prétendent que se présenter à un concours à la création d’entreprise et le préparer est chronophage et donc qu’il vaut mieux se concentrer sur le développement du projet. Certes ils ont apparemment raison et les arguments pour vous dissuader seront nombreux mais quand on crée son entreprise, le futur dirigeant est sur tous les fronts et certaines actions sont nécessaires.

Les concours de création d’entreprise permettent d’abord à l’entrepreneur de tester leur projet de manière ludique. Généralement, les meilleurs dossiers donnent lieu à un oral devant un jury pour la sélection des lauréats. Participer à un concours de création représente une excellente opportunité pour roder son discours devant des professionnels expérimentés. La participation à un concours permet également d’éviter des erreurs coûteuses par la suite, puisque l’entrepreneur se fait alerter dans ce cadre sur une éventuelle faiblesse de son projet. L’œil extérieur apporté par des experts en création et des entrepreneurs n’est donc pas à négliger.

1. Les concours : excellentes opportunités de confronter son projet à un jury d’experts

Quelle meilleure façon de progresser que de vous entraîner en conditions réelles ? En travaillant bien votre dossier pour la participation à un concours, vous vous préparerez en même temps à toutes les futures présentations que vous serez amené à faire, notamment face à des investisseurs.
Bien fignoler le business plan qu’on va présenter lors d’un concours permet de tester la fiabilité de son projet. Présenter lors du concours un business plan bien travaillé permettra aux membres du jury, composé souvent d’experts de l’entrepreneuriat, de vous donner leur avis et leurs conseils au sujet de votre projet à l’issue de votre prestation.
Grâce à ces conseils, l’entrepreneur pourra réajuster son étude de marché et son business plan si besoin. Participer à un concours permet souvent de faire évoluer positivement le projet.

2. Participer à un concours oblige le porteur de projet à travailler sur son idée

Lorsque les participants entament des démarches pour s’inscrire à un concours, un travail aura déjà dû être fait. Le participant doit ainsi la plupart du temps joindre un business plan bien cadré à sa fiche d’inscription.
C’est bien connu, l’être humain a besoin de motivations extérieures pour le pousser à avancer. Et la perspective de gagner un concours peut représenter la « carotte » qui fera avancer l’entrepreneur à vitesse grand V sur son projet.

3. Les concours permettent d’élargir son réseau

A l’occasion d’une participation à un concours, le porteur de projet échange avec de nombreux acteurs de la création d’entreprise. Les contacts créés lors de ces concours, avec des investisseurs par exemple, peuvent aider le porteur de projet dans sa recherche de levée de fonds. Les échanges que les participants ont avec les experts et chefs d’entreprises présents sur le concours peuvent s’avérer très précieux.
Qui sait, peut-être que dans le jury se trouvera votre futur client ou partenaire ? Ce qu’il faut savoir c’est que ce ne sont pas forcément les vainqueurs qui s’ouvrent les plus grandes portes grâce aux concours : les perdants dont le projet a attiré des personnes influentes peuvent également être considérés comme les gagnants

4. Qui sait, vous pourriez même gagner le concours !

Vous ne perdez rien à vous lancer dans la participation à un concours, alors autant le faire le mieux possible. Et en vous préparant bien, vous accroissez vos chances de le remporter.

5. Dans les concours il n’y a pas de véritable échec

Même en cas d’échec, on ne perd jamais son temps en participant à un concours. Les dossiers de candidature étant calqués sur le principe du business plan, la constitution du dossier permet de se poser les bonnes questions quant aux aspects commerciaux, marketing et financiers du projet. Ils permettent d’améliorer le business plan et votre réflexion sur votre projet. Ce travail sera utile tout au long de la vie de votre entreprise, et tout particulièrement pour les projets qui nécessiteront une levée de fonds.

6. Les conseils pour optimiser ses chances

Sélectionnez uniquement les concours qui vous correspondent et consacrez-y le temps nécessaire. Participer à un concours reste un investissement en temps qui ne doit pas se faire au détriment de la recherche de clients.

Soyez réalistes sur les chiffres que vous avancez dans votre dossier de candidature : seuls les projets crédibles seront retenus. Le faire valider par un expert-comptable peut être une bonne chose. Dans notre cas, nous avions demandé au directeur de notre banque de jeter un œil sur notre dossier, ce qu’il avait sympathiquement accepté de faire.

7. Préparez votre oral

Un support sous forme de diaporama est indispensable pour apporter de la valeur à votre présentation. Les membres du jury comprendront plus facilement vos explications si elles s’appuient sur des visuels ou des graphiques.

8. Osez

C’est la première qualité d’un entrepreneur. En cas de doute, le fameux slogan de la loterie nationale s’applique parfaitement au cas des concours d’entreprise : « 100 % des gagnants ont tenté leur chance ».

9. Les prix à gagner sont non négligeables

Participer à un concours et le gagner permet au porteur de projet sélectionné d’obtenir des dotations financières intéressantes. Il peut aussi bénéficier d’un accompagnement dans son processus de création ou de développement d’entreprise. Certains concours proposent également aux gagnants des formules d’hébergement de société ou des prestations d’experts, parfois sous forme de chéquiers conseils. Les partenaires du concours peuvent offrir des logiciels, des ordinateurs, des ouvertures de compte à la banque.

10.Les motivations à participer à un concours

Les motivations les plus stimulantes pour les participants sont la dotation financière et la visibilité dans les médias promises aux lauréats. Cette visibilité pourra vous aider à vous faire connaitre et éventuellement même à vous trouver des clients et si cette remise de prix a lieu au Salon des entrepreneurs ou dans un lieu à forte notoriété. Chacun peut imaginer combien le prix peut vous apporter en crédibilité et en visibilité.

3 outils pour élaborer un sondage ou une enquête

 Le sondage ou l’enquête sont des moyens performants qui évitent de se fourvoyer dans une mauvaise direction. Par ailleurs, ils nous permettent d’ouvrir grâce aux réponses récoltées de nouvelles perspectives. La rumeur sous-entend que c’est une perte de temps et d’argent. Cependant, l’expérience prouve que les sondages servent de boussole dans ce monde concurrentiel et international.

Un sondage vous permet non seulement de suivre les tendances du secteur et du marché pour garder une longueur d’avance sur la concurrence mais représente un moyen efficace de sensibiliser les personnes à vos offres. Votre objectif : dis-moi ce que tu souhaites, tu souhaiterais, et je te dirai comment te satisfaire ?

Quelles réflexions mener avant de réaliser un sondage performant ?

Avant de créer votre sondage, mettez en place un procédé de création d’un sondage afin d’obtenir des réponses judicieuses pour vos projets d’entreprise :

  • Déterminez la raison pour laquelle vous voulez diffuser votre sondage et ce que vous en attendez. Est-ce seulement pour vous rassurer (impliquant que vous doutez) ? Dans ce cas, un sondage ne sera révélateur que d’un échantillon de la population dans lequel ne se trouvent pas forcément des acheteurs.
  • Quel est l’objectif ou l’objet de votre sondage : un produit, son emballage, un service, son utilité et son accueil, etc… Vous devez définir précisément et objectivement votre objet, voire illustrer votre description par une photo ou une vidéo, pour être certain de la compréhension des sondés mais surtout de la fiabilité de leur réponse. 
  • Quelle est votre cible ? Établissez le profil démographique du public ciblé avant de prendre une décision. Si plusieurs types de profils se dégagent de cette analyse, vous en aurez certainement besoin de plusieurs. Une fois le profil des personnes à interroger identifié, assurez-vous de disposer d’une taille de cibles suffisamment grande. Dès que vous avez identifié votre cible, mesurez le nombre de personnes devant participer à votre sondage. 
  • Un étayage suffisant des analyses que vous effectuerez sur les données recueillies vous amènera à prendre des décisions plus judicieuses. 
  • Le moment choisi pour diffuser votre sondage peut avoir un grand impact sur les personnes y répondant et par la suite, altérer vos décisions. Un délai d’au moins une semaine garantit la participation de nombreuses personnes et autant d’opinions recueillies. 

Trois outils performants pour réaliser vos sondages

Surveymonkey 

  • vous permet de communiquer autour de votre sondage en créant puis en envoyant à vos contacts un courrier électronique personnalisé comprenant votre lien de sondage. Vous pouvez suivre les réponses et renvoyer des rappels très rapidement. De plus, vous obtenez des commentaires en temps réel pour améliorer vos produits, services et activités. Vous pouvez également suivre les tendances du secteur et du marché pour garder une longueur d’avance sur la concurrence. Gratuit, cette plateforme permet aux entreprises de prendre de meilleures décisions. fr.surveymonkey.com

Creatests

  • met à disposition gratuitement un guide de l’étude de marché, quelques 940 résultats partiels, des modèles de rapport et des exemples de questionnaires. Ces ressources utiles vous donnent des pistes pour tester la viabilité de votre projet et connaître, avant de lancer votre produit ou service, les habitudes de consommation et les attentes de vos clients potentiels. www.creatests.com

AdoctA

  •  est une plateforme d’aide à la décision conçue pour les entrepreneurs comme un outil du quotidien, un service complet d’études marketing « on-demand » proposant plus de 30 000 panels, des outils d’interrogations et d’analyses. 100 % en ligne, AdoctA permet d’obtenir en quelques heures et en toute autonomie, les réponses à vos questions et vous permet de mieux comprendre son marché, savoir être à l’écoute de sa cible est une clé qui peut éviter bien des erreurs. www.adocta.com

Les nouveaux business models

Une étude Data Observer et Opinionway intitulé « Quels business models dans la course à l’accélération ? », dégage les business models les plus fréquents dans nos entreprises. Si l’université suisse de Saint Gall, en a dégagé 20 possibles, 9 seraient beaucoup plus utilisés que les autres. Certaines entreprises en utilisent d’ailleurs plusieurs. Zoom sur les principaux types de nouveaux business models. 

Les différents types de business models 

L’abonnement (10%)

Ce business model a déjà fait ses preuves dans la vente des magazines ou des journaux. En effet, il offre de nombreuses opportunités : la fidélisation des clients, la réserve de trésorerie, la simplicité de la gestion des stocks, les prévisions faciles à mettre en place et le peu de risques d’impayés. Cependant, ce business model demande d’avoir une stratégie pour inciter les consommateurs à s’abonner sans trop les frustrer. Entre autres, on peut par exemple leur donner accès à 1 ou 2 articles avant de bloquer l’accès. Ainsi vous pouvez comme le font les médias (les échos, le parisien, libération…), n’afficher qu’une partie d’un contenu attractif, proposer des articles accessibles aux seuls abonnés, ou encore promettre aux abonnés des pages affichées sans publicité… Tous les jours, nous voyons les différents médias, par exemple, nous proposer des abonnements en utilisant des stratégies diverses.  

La plateforme ou marketplace (8%), un business model Win Win 

Le business model de la marketplace occupe une place de plus en plus prépondérante. On pense notamment Ebay, Rakuten ou encore Le Bon Coin. La marketplace propose un catalogue exhaustif de produits sur son site puisqu’elle vend des produits autre que les siens. Si vous passez par une marketplace pour vos produits/services, votre offre va donc être mélangée avec celles des autres. La difficulté réside dans votre capacité à vous distinguer pour sortir du lot. Vous pouvez d’atteindre une cible qualitative sans avoir à dépenser de budget en marketing et en communication puisqu’elle vient naturellement sur la marketplace. En échange, il vous faudra payer des commissions lorsque vous réalisez des ventes et vous n’êtes pas maitre de son évolution. 

La location (8%)

La location est devenue une habitude de plus en plus fréquente de consommer. S’il y encore peu de temps posséder était une reconnaissance sociale, il n’en est plus de même aujourd’hui : les deux exemples les plus frappants sont le covoiturage et le coworking. Ce business model remet en question le traditionnel modèle “achat-vente”, bénéfique pour les consommateurs et les entreprises. Selon une étude menée par l’IFOP pour Zuora – une solution cloud dédiée à la consommation par abonnement – plus d’un Français sur deux se sent en rupture avec les modes de consommation traditionnels et se dit prêt à louer ses produits plutôt qu’à les acheter. 

La vente de licences (8%)

La vente de licence est un business model. Celui-ci permet à une entreprise soit d’étendre sa marque sur d’autres territoires, soit, pour un industriel de développer d’autres produits à l’effigie d’une marque déjà connue.

Dans le cas de la vente de la vente à un industriel, l’ayant-droit met à disposition sa marque et l’industriel ses compétences. Cette association peut donner lieu à un produit dérivé. La rétribution se fait, en général, par l’industriel qui verse des royalties au détenteur de droits. Le principe est de capitaliser sur la notoriété d’un personnage connu ou d’un film comme star Wars. Le film peut donner ainsi des produits dérivés dans les magasins de jouets par exemple.

Dans les cas normaux, elle permet de faire de la marge supplémentaire, par exemple, sur une zone que la marque ne veut pas exploiter. La vente peut être simple ou encore faire l’objet de commission supplémentaire suivant le chiffre d’affaires réalisé. Enfin, il peut s’agir de la capacité à utiliser un produit. 

La vente de consommables (7%)

L’imprimante, les rasoirs, les machines à cafés …sont vendus à des prix attractifs. Ils permettent de vendre en grande quantité les accessoires à des prix bien moins attractifs. Ce business model repose sur une méthode assez simple. On vous vend un produit à un prix très attractif par rapport à la concurrence (c’est le produit d’appât). Puis, pour l’utiliser, vous devez acheter des accessoires complémentaires sur lesquels l’entreprise fait des marges qui dépassent parfois l’imagination (c’est l’hameçon). Ces accessoires sont généralement jetables et ont une durée de vie assez courte, vous contraignant à les remplacer. Il est à noter que les produits et les accessoires sont soumis à des brevets ce qui empêche les concurrents de fabriquer des accessoires moins chers. 

Le freemium (5%)

Le business model est un mixte entre le modèle « free » et le modèle « premium ». Le « free » propose un service gratuit et le « premium » un service payant et haut de gamme. La stratégie mise en place est de faire adhérer un maximum de clients à son service gratuit pour les conduire vers le service payant. On parle alors du taux de conversion premium. L’abonnement dit « premium » est souvent un abonnement payant, en contrepartie duquel l’entreprise offre des produits ou des services meilleurs que la version de base gratuite. 

Skype propose un service de télécommunication par Internet. L’offre de Skype est partagée entre un service gratuit, qui permet de communiquer d’un ordinateur à un autre ordinateur, et un service payant qui permet d’appeler des fixes ou des mobiles, partout dans le monde. C’est grâce à ce service que Skype génère des revenus, alors que le taux de conversion premium est inférieur à 10%. La société Gameloft propose de nombreux jeux gratuits mais qui sont liés à des fonctionnalités payantes. Ces fonctionnalités permettent par exemple, d’acheter des objets dans le jeu qui permettent de passer plus vite les niveaux. Ainsi un joueur patient peut jouer son payer, alors qu’un joueur pressé de passer les niveaux aura tendance à payer pour accélérer sa progression.  

Le lowcost avec ventes de produits additionnels (4%)

De nombreux secteurs comme le transport aérien le transport ferroviaire ou la téléphonie mobile possèdent des acteurs dits « low cost ». 

Le modèle low cost propose des prix très attractifs pour attirer plus de clients en réduisant au maximum l’offre de produit ou de service proposé. Le « low cost » a la particularité de se concentrer sur les besoins du consommateur. Le service ou produit initial est donc sans options qui deviendront payantes si vous souhaitez les obtenir. 

Ryanair, transporteur aérien devenu un des leaders du marché avec plus de 70 millions de passagers engendre des bénéfices atteignant les 100 millions d’euros. Ils proposent un siège mais si vous souhaitez manger, boire un café ou encore emmener avec vous une grosse valise, alors vous devrez payer un supplément. Ouigo est le service « low cost » de la SNCF qui permet de prendre un  TGV à partir de 10€ pour un Paris-Marseille. Tout autre service comme la prise électrique ou le bagage supplémentaire vous sera facturé.  Pour finir, le système de distribution utilise principalement internet ce qui réduit considérablement les coûts (pas d’agences en gare, moins d’employés…).

La franchise (4%)

Le nombre de franchisés a fortement augmenté car les avantages sont multiples : le réseau dans lequel veut s’implanter une franchise bénéficie déjà de al notoriété et visibilité. Il n’aura ainsi pas besoin d’avoir un de budget marketing et communication pour son enseigne. De plus, le franchiseur possède une réelle expérience du marché et de la clientèle et pourra soutenir le franchisé.  Il n’aura ainsi aucune décision stratégique à prendre, le franchiseur s’occupe de prendre toutes les décisions importantes. Celles-ci qui pourront aider au développement de l’enseigne. Le doit d’entrée, les éventuelles royalties ainsi que la capacité à développer rapidement une enseigne attire de nombreux entrepreneurs à utiliser ce business model pour se développer. 

La marque blanche (3%)

La marque blanche est une excellente pratique afin de développer son chiffre d’affaires sans investir des sommes colossales dans la communication ou le marketing.  Celle-ci n’est pas connue du grand public mais l’entreprise bénéficie de la notoriété du fournisseur ou du client tout en personnalisant le produit à son image (charte graphique, design, couleur…). 

Pour les entreprises ce business model leur offre la possibilité de développer à la fois un business en marque blanche. Ainsi, en étant par exemple l’équipementier des voitures Toyota et avoir en parallèle une présence visible à l’extérieur et ainsi développer son business auprès de nombreux clients. Les clients croient par exemple que tous les accessoires d’une automobile ont été fabriqués par la marque alors qu’ils le sont par une entreprise sous l’égide de la marque blanche.

Télétravail : comment rédiger un avenant au contrat de travail

Après des semaines de grèves intenses et le coronavirus qui arrive en France, il est fortement possible que vos salariés vous demandent désormais de faire du télétravail. Si un accord collectif ou de charte peut régir la situation de votre entreprise, il s’agit la plupart d’une négociation qui se déroule de manière individuelle. Comment rédiger un avenant au contrat de travail ?

Pour commencer sa rédaction, vous devez bien entendu identifier les deux parties avec des formules du type « entre les soussignés, le nom et l’adresse de chaque partie ». Il vous faudra alors définir la fréquence et le nombre de jours télétravaillés que ce soit par semaine ou par mois. Vous pouvez les définir à l’avance ou les fixer selon les semaines. Il s’agira donc en amont de cerner tous les paramètres liés au télétravail afin que cette nouvelle manière d’organiser le travail soit considérée par les deux parties comme un bénéfice.

Prévoir une période d’adaptation.

Vous pouvez, pour commencer et si le télétravail n’est, par exemple, pas encore mis en place de façon systématique dans votre entreprise prévoir une période d’adaptation. De nombreuses entreprises la pratique pour plusieurs raisons. Déjà, vous pouvez ainsi vérifier l’aptitude de votre salarié à travailler en télétravail mais pas seulement. Une période d’adaptation vous permet de vous assurer que l’absence du salarié ne provoque pas des perturbations dans l’entreprise dans le service auquel il s’intégrera et bien sûr que le télétravail lui convienne.

Certains salariés ne s’adaptent pas en effet au télétravail que ce soit parce que les conditions ne s’y prêtent ou pour une question de motivation. En effet, l’entreprise c’est une communauté dans laquelle on tisse des liens humains. Le fait d’être loin de entreprise selon la personnalité peut générer parfois un état dépressif. Dans les deux cas, chaque partie peut unilatéralement décider dans cette période de revenir à la formule antérieure. 

Définir les modalités de retour 

Dans le cas où le télétravail ne convient pas après la période d’adaptation ni à l’une ou l’autre partie, insérer dans l’avenant les modalités de retour peut s’avérer une bonne pratique. Vous pourrez ainsi inscrire dans l’avenant que le télétravailleur peut prioritairement réintégrer un poste de travail. Il se peut alors que le poste disponible ne corresponde pas au poste antérieur. Si un certain temps s’est écoulé et il vous faudra alors vérifier que les règles relatives aux priorités d’embauche ou de réembauche soient respectées. L’employeur peut également en faire la demande dans certains cas comme le fait qu’il y ait eu une réorganisation de l’entreprise ou encore que les conditions pour que le salarié soient éligibles ont disparues. Dans tous les cas, vous devez le notifier par lettre avec AR. 

Le lieu du télétravail

Si on peut penser que le lieu du télétravail peut se faire un peu n’importe où, il faut sur le principe dans l’avenant définir un lieu de travail. Celui-ci est en général le domicile du salarié. Il devra ainsi en cas de changement d’adresse vous avertir afin que les conditions du télétravail correspondent à celles qui avaient été définies. Vous devrez en accuser réception et donner votre consentement.

La définition d’horaires de travail

Si on peut penser que télétravail rime avec horaires flexibles, il s’agit en réalité de définir les plages horaires pendant lesquelles votre collaborateur travaille. Ceci est d’autant plus vrai si les horaires collectifs de travail existent et il faudra préciser les horaires de repas et pauses. Ces horaires devront correspondre aux durées maximales de travail autorisées. Les heures supplémentaires doivent ainsi définies. Le télétravail n’implique pas forcément une liberté de s’organiser comme le salarié l’entend car comme pour les salariés présents dans les locaux, il vous faut mettre en place un système pour contrôler le temps de travail afin d’établir une réelle équité. Bien entendu les systèmes où le salarié déclare ses heures sont possibles ou tout simplement des systèmes installés sur l’ordinateur afin de calculer le temps de connexion. 

Le principe d’égalité avec les autres salariés

Ce n’est pas parce que la personne est en télétravail que sa charge de travail ne doit pas être comme les autres, elle ne doit ni être à son avantage, ni à son désavantage. Tous les résultats exigés doivent correspondre aux salariés qui sont présents au sein de l’entreprise. Les obligations comme l’entretien annuel sont également à respecter. 

L’équipement du télétravailleur.

Comme pour tout salarié, l’accord doit définir dans l’idéal le matériel mis à disposition pour exécuter la mission ainsi que ses restrictions d’utilisation. Le matériel informatique est en général particulièrement visé. Surtout vous devez définir ce qui se passe en cas de dysfonctionnement du matériel et nommé la personne ou le prestataire qui devra intervenir sur celui-ci. Si le salarié utilise son propre matériel, il convient de définir la mesure dans laquelle la conformité sera vérifiée surtout quand celle-ci lui donne accès aux codes de l’entreprise. Aujourd’hui la grande préoccupation des entreprises est la cybersécurité et il faut y être attentif pour préserver la sécurité de vos données.

Les coûts engendrés par le télétravail 

S’il l’obligation de prendre en charge les frais relatifs au télétravail a disparu et on pense notamment à tous ceux liés au matériel informatique et aux logiciels ainsi que les coûts afférents à leur maintenance, l’obligation de fournir les moyens nécessaires à la bonne exécution de la tâche n’a pas disparu. Vous ne pourrez ainsi reprocher à votre salarié son absence de résultat si vous ne lui avez pas fourni les moyens de le faire, ce qui peut paraître logique. Il faudrait définir l’ensemble de la prise en charge des coûts dans l’accord, ce qui évitera toute contestation par la suite. 

Quelques astuces pour bien utiliser un moteur de recherche

Effectuer des recherches sur Internet ne consiste pas uniquement à taper un mot ou une série de mots sur le champ de recherches et à attendre le résultat. Il faut savoir s’en servir efficacement pour obtenir un meilleur résultat. Ces quelques astuces vont vous permettre d’utiliser un moteur de recherche efficacement de sorte à obtenir des résultats pertinents.

Bien choisir son moteur de recherche

Il existe plusieurs types de moteurs de recherche. Certains d’entre eux se spécialisent sur des domaines bien déterminés, comme ejustice.fr ou spock.com. D’autres constituent des moteurs généralistes, à savoir, Google, Yahoo, Voila ou Msn Search. Les métas moteurs peuvent également assurer des recherches efficaces, et fournir des résultats plus précis. Ils proposent des résultats issus de plusieurs moteurs de recherche. Particulièrement pour les recherches internationales, il convient d’opter pour un moteur dédié au pays ciblé. 

Bien choisir les mots clés

Le choix des mots à taper sur le champ de recherche est essentiel. Les moteurs constituent de simples robots. Ils ne parlent pas notre langue et ne font que fournir les résultats les plus proches de l’objet de recherche. Ainsi, il convient de bien le préciser. Pour rechercher une « boutique de chaussures pour femme », il ne faut surtout pas se limiter à « boutique de chaussures ». À défaut, les résultats fournis par le moteur de recherche incluront les boutiques de chaussures pour hommes, pour enfants et pour femmes. Aussi, il faut exclure les mots clés pouvant induire le robot en erreur et apporter des résultats non pertinents. Pour cela, il suffit d’utiliser le signe « – » en le plaçant devant le mot à exclure. Pour affiner davantage les recherches, l’usage des mots clés profonds s’avère également indispensable. Cela consiste à intégrer des éléments permettant de préciser l’objet de recherche tels que des dates, des lieux…

Effectuer des recherches plus précises

Sélectionner les bons mots clés ne suffit pas, il faut également tenir compte de la syntaxe. En entrant plusieurs mots clés séparés d’un espace, le moteur proposera sûrement des pages contenant l’un d’entre eux. Pour affiner la recherche, il convient d’espacer les deux mots avec un signe « + » pour que le moteur puisse décrypter qu’il doit afficher les pages contenant les deux mots en même temps. Pour rechercher « chaussure » et « femme » dans la même page, il faut entrer « +chaussure +femme ». 

Quelques notes à prendre en compte

Dans certains cas, les moteurs de recherche n’hésitent pas à afficher des résultats similaires à l’objet de recherche. Pour chercher une expression exacte, il faut recourir aux guillemets. De cette manière, le robot exclura automatiquement les résultats similaires et ne fera apparaître que les pages contenant le mot exact. Pour le cas des caractères accentués, il convient de savoir que les moteurs de recherche les gèrent de manière différente. Les robots de certains moteurs les prennent en compte tandis que d’autres les négligent. Ainsi, pour obtenir des résultats pertinents, il convient de taper le mot recherché avec l’orthographe exacte. En cas de doute, il faut écrire le mot sans accent. L’ordre des mots constitue également un élément non négligeable dans lorsque l’on a recours aux moteurs de recherche. 

Quelques astuces pour plus d’efficacité « site: »

Pour effectuer une recherche dans un site, utilisez la commande « site: ». Par exemple, pour une recherche sur la création d’entreprise au sein du site du Dynamique entrepreneuriale, tapez « création site:Dynamique mag.com».

Le tilde : « ~mot »

Le symbole ~ avant un mot clé permet d’élargir la recherche à tous les mots proches de celui-ci. Par exemple, pour « ~code », Google élargira à «test», «prepacode». Attention à ne pas ajouter d’espace entre le tilde et le mot.

Les guillemets « … »

Les guillemets permettent de rechercher une phrase exacte mot pour mot, par exemple « « bijoux made in France  » ».

« – » et « + »

– ou + devant les mots-clés permet de préciser sa recherche. Le – est utilisé pour exclure un mot, le + permet de chercher des pages sur lesquels se trouvent tous les mots choisis. Par exemple, pour rechercher les mots « France » et «coronavirus» apparaissant sur la même page, on notera « +France +coronavirus ».

Astérisque (*)

Remplacer un mot inconnu ou plusieurs lettres par un joker (*). Il permet de retrouver une expression oubliée ou un produit que vous ne connaissez pas bien : Coach* Paris

Les deux points « .. »

Les deux points entre deux dates permet de rechercher seulement les résultats correspondant à la période indiquée. Par exemple, pour connaître les licornes françaises de 2010 à 2020, on notera : « licorne France 2010..2020».

Pourquoi faire son team building à Las Vegas ?

Il existe certaines destinations qui font rêver plus d’une personne. La ville de Las Vegas suscite l’imagination et le rêve grâce aux films qui ont particulièrement mis en exergue cette ville comme celle du « Very Bad Trip ». Si on s’imagine mal se retrouver avec un tigre dans une salle de bain ou avec une personne dans un coffre, la ville attire de nombreuses entreprises qui n’hésitent pas à y faire leur convention annuelle. Zoom sur les raisons de cette attirance. 

Les casinos bien évidemment

Il est clair que si la ville est réputée c’est d’abord pour ses casinos et son exubérance car vous pouvez y retrouver des monuments miniatures (pas si petit que cela tout de même) mais également par ses lumières qui brillent et scintillent toute la nuit. La vie défie le temps habituel et les touristes qui viennent profiter des jeux d’argents et autres distractions, sont pléthores. Le World Series of Poker (WSOP) est d’ailleurs organisé sur place. De quoi laisser des souvenirs mémorables à vos salariés même s’il faudra bien en sensibiliser quelques-uns afin qu’ils ne se ruinent pas et que l’expérience reste un merveilleux souvenir. 

La proximité du Grand Canyon

Si cette destination est également prisée c’est aussi parce que le Grand Canyon n’est pas loin et que vous pourrez y visiter des lieux qui vous époustoufleront. La Vallée de la mort en fait partie même s’il reste conseillé dans ce cas là de prévoir les excursions de vos collaborateurs pour ne pas en perdre en chemin. Les ballades en hélicoptère y sont fréquentes et pour les amoureux des excursions, la satisfaction devrait être au summum.  

L’équipement des hôtels

L’immense majorité des hôtels, qui ont d’ailleurs des tailles souvent démesurées, possède des salles capables d’accueillir bon nombre de conventions. La disponibilité ou l’espace ne manquent pas et il reste très facile d’organiser n’importe quel évènement de toutes les dimensions. Vous n’aurez aucun problème à loger vos équipes et les équipements demeurent au top de ce qui se fait. La plus grande difficulté sera peut-être de vous repérer les uns les autres dans des hôtels et de retrouver vos salles tellement la démesure semble la règle dans la ville. 

Pour l’animation de la ville

Réputée comme une ville de toutes les folies, elle intrigue et attire vous garantissant des moments les plus fous pour ceux qui veulent profiter et revenir avec des rêves pleins la tête. Les spectacles et les shows ont lieu un peu tout le temps et vous ne devriez pas avoir de mal à fédérer vos équipes autour d’une sortie qui leur donnera de quoi s’extasier. Les chambres sont souvent équipées de jacuzzis qui permettent à vos collaborateurs de se détendre et de vivre l’ambiance et la folie de la ville dans un décor luxueux. Certains américains n’hésitent pas à vous dire de ne pas les juger à votre première rencontre sur ce qui se passe dans la ville mais à essayer de vivre un moment unique sans arrière-pensées.

La présence du CES

Le CES est devenu une des références pour les start-ups qui souhaitent briller sur la scène internationale et notamment dans l’innovation. L’occasion de présenter ses produits mais pas seulement celle de ressentir les évolutions du marché ou encore de créer son réseau… Il s’agit tout de même du salon qui arrive à retenir autant de professionnels de la high-tech. Assez bizarrement, il s’agit les Français parcourent des milliers de kilomètres pour se retrouver entre eux. Une bonne occasion également de tester l’Amérique et de faire connaissance avec le pays de l’oncle SAM. Il suffit de suivre quelques exposants pour comprendre que cette ville a attiré les plus grands investisseurs de la planète qui considère celui-ci comme un événement incontournable pour leur notoriété et visibilité.

Le télétravail

L’épidémie qui sévit aujourd’hui, les grèves des transports pendant deux mois, les intempéries… ont placé le télétravail comme une alternative à l’absentéisme contraint par les circonstances. De nouvelles manières de s’organiser sont apparues afin que les entreprises comme les collaborateurs ne se retrouvent en difficultés majeures car il est évident que leurs intérêts sont communs dans cette tempête.

Le télétravail ne s’improvise pas

Il faut savoir que la possibilité de travailler en télétravail à l’initiative du salarié doit être cependant prévue dans le contrat de travail ou à défaut dans la convention collective ou encore dans la charte après avis du CSE (Comité Social et Economique). L’ordonnance du 22 septembre 2017, ratifiée en mars 2018, facilite désormais le recours à ce mode travail. Elle impose notamment à l’employeur de motiver sa réponse s’il refuse la demande du salarié. Par ailleurs, elle a assoupli les modalités de recours au télétravail. 

Quels sont les atouts du télétravail ?

  • Une meilleure concentration et donc une meilleure qualité du travail

De fait, le salarié n’est pas interrompu par des appels ou des distractions venues des collègues ou autres et développe sa concentration. Il faudra cependant prendre attention à l’environnement du salarié (enfants, conjoint…) qui pourrait être susceptibles d’apporter des distractions. Il reste donc nécessaire de considérer le comportement habituel du salarié dans le cadre de l’entreprise. Par ailleurs, celui-ci sera un excellent indicateur.

  • Une confiance Win Win.

La délégation est un facteur de développement de la confiance. Ainsi, le télétravail implique le salarié dans sa mission et le conduit à s’organiser. En effet, il se responsabilise et prend une autonomie qui peut renforcer sa motivation. En ce sens, l’entreprise lui fait confiance et il lui rend. 

  • L’équilibre entre vie personnelle et professionnelle.

Le télétravail permet d’adapter son rythme de travail au rythme des enfants ou des contraintes familiales et permet de réduire le stress généré par les retards de trains qui empêchent le salarié d’arriver à l’heure au travail ou d’aller chercher selon les habitudes scolaires ou autres. Le salarié peut ainsi gérer des imprévus comme une fuite d’eau sans pour autant s’absenter de l’entreprise. 

  • La réduction de l’absentéisme et des arrêts maladies.

Selon différents sondages le télétravail réduit les retards, les arrêts maladies et l’absentéisme de manière considérable et supprime nombre de stress.

Des lettres types pour la mise en place du télétravail

Vous trouverez quelques lettres types qui vous seront utiles pour la mise en place du télétravail au sein de votre entreprise.

Lettre du salarié

demande de recours au télétravail en l’absence d’accord collectif ou de charte 

Nom et Prénom 

Adresse 

Nom du service 

Poste occupé 

A l’attention de …… 

Objet : demande de recours au télétravail 

Madame, Monsieur, 

Salarié(e) de votre entreprise …. depuis le …, je vous sollicite par la présente lettre une demande d’autorisation d’exercer mon activité dans le cadre du télétravail selon les modalités prévues par les articles L. 1222-9 à L.1222-11 du Code du travail

  • Préciser le nombre de jours (et/ou la fréquence) de télétravail souhaité. 
  • Préciser les motifs :
  • l’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement.
  • les grèves de transport qui ne me permettent pas d’arriver à l’heure à mon poste de travail.
  • les travaux effectués sur ma ligne de transport rallongent mon temps de transport.
  • la distance entre le domicile et le lieu de travail qui se révèle être un facteur de stress qui pourrait être supprimé. 
  • la capacité de concentration plus importante dans un environnement calme (et donc un gain de productivité). Notamment pour certaines tâches dont la présence physique sur le lieu de travail n’est pas indispensable (les citer). En effet, mes tâches sont faites en grande partie à partir d’un ordinateur et donc ne nécessite pas une présence physique.
  • une meilleure conciliation des temps de vie personnelle et professionnelle.
  • ….
  • Il est évident que je me rendrai disponible selon les nécessités de l’entreprise et que je me rendrai dans les locaux de l’entreprise selon les besoins de mon service.

Le Code du travail prévoit la possibilité d’organiser le télétravail par un accord collectif ou à défaut par une charte. Or, nous n’avons pas de charte ni d’accord collectif dans notre entreprise.  C’est pourquoi, je me permets de solliciter une rencontre avec …afin de fixer les modalités du télétravail si vous en acceptez sa mise en place. 

Je vous remercie d’avance de l’attention que vous porterez à ma demande.

Je vous précise qu’il m’est possible d’avoir une pièce dédiée à mon travail ce qui me permettra d’effectuer mon travail dans les meilleures conditions. De plus, je possède les outils nécessaires pour effectuer mes taches et la possibilité d’être en contact avec mon service grâce à la web conférence, une bonne connexion internet….

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

A savoir : Il est recommandé d’envoyer ce courrier par lettre recommandée avec accusé de réception.

Réponse positive à une demande de télétravail

Nom et Prénom 

Adresse 

Nom du service 

Poste occupé 

Madame, Monsieur,

Le … vous nous avez fait part de votre désir d’effecteur vos missions au sein de votre domicile en ayant recours au télétravail.

Vous occupez actuellement le poste au sein duquel vous exercez les missions suivantes :

  • Par ailleurs, vous avez exprimé le désir d’effectuer vos missions en télétravail selon le rythme suivant :
  • Après une étude approfondie de votre demande, nous avons le plaisir de vous annoncer notre accord.

Conformément à la charte de télétravail, nous vous proposons de nous rencontrer le …. afin de fixer les modalités de votre travail pour que celui-ci se déroule dans les meilleures conditions.

Compte tenu des circonstances exceptionnelles, pendant la durée de l’épidémie ou de la grève, nous acceptions votre demande de télétravail dont nous reverrons les conditions une fois cette période exceptionnelle passée.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées

Réponse négative à une demande de télétravail

Nom et Prénom 

Adresse 

Nom du service 

Poste occupé 

Madame, Monsieur,

Le … vous nous avez fait part de votre désir d’effecteur vos missions au sein de votre domicile en ayant recours au télétravail.

Vous occupez actuellement le poste au sein duquel vous exercez les missions suivantes :

Après une étude approfondie de votre demande, nous ne pouvons répondre à votre demande

  • Préciser les motifs du refus.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées

Le théâtre au service des entreprises

L’art a la faculté de faire passer des messages complexes et n’est pas forcément antagoniste au monde entrepreneurial. Le théâtre est un outil utilisé par certaines entreprises pour démystifier les tabous et aborder des questions liées à la confiance en soi. 

« Le monde est une pièce de théâtre ; il faut apprendre à jouer son rôle » écrivait l’auteur grec Palladas. L’entreprise, à elle seule, est un microcosme où il faut à la fois trouver sa place professionnellement mais également se sentir à l’aise au sein d’une équipe. Pas toujours évident ! Recourir à la scène et à des coachs, dans votre entreprise au cours de conventions, de séminaires, de soirées ou de journée « team-building », peut être une plus-value à la fois pour chacun des salariés individuellement mais aussi pour la cohérence de votre équipe.
Voici 3 raisons pour intégrer le théâtre au cœur de votre entreprise pour une journée ou pour un cycle. 

Améliorer l’aisance personnelle

Les plus timides au sein de votre société pourraient voir d’un œil craintif la mise en place d’une journée participative autour du théâtre. Pourtant, l’utilisation du théâtre en entreprise forme vos salariés à la créativité surtout si vous proposez des scènes d’improvisation. Cela peut les aider à analyser certaines situations auxquelles ils ont déjà été confrontés.
Provoquer un événement dans un vase clos et le vivre comme une situation pouvant être réelle mais qui est, ici et maintenant, hors du temps, encourage la prise de position, la souplesse et la créativité par rapport à l’imprévu. Certains de vos salariés seront plus à même de s’exprimer dans une situation scénique qu’ils ne le feraient dans la vraie vie. Cela augmente leur capacité à oser et à s’engager dans l’action.
D’autres seront plus à même de s’exprimer, d’admettre qu’ils ont une voix et de la poser. Le travail de coachs permet, via le positionnement du corps, la respiration, le placement de la voix, de découvrir, en soi, une force nouvelle sur laquelle vos collaborateurs pourront s’appuyer quotidiennement pour adopter une expression fluide et découvrir une aisance personnelle.
Les retombées d’une journée comme celle-ci peuvent permettre à vos salariés de gagner en confiance vis-à-vis d’eux-mêmes, de leur corps, de leurs émotions et la maitrise de soi. En pratique, ils pourront adopter les conseils des coachs durant des rendez-vous professionnels ou au sein de l’équipe avec laquelle ils travaillent au jour le jour.

Consolider les rapports interprofessionnels

Au théâtre, monter sur scène, est une mise à nu. Difficile parfois d’avoir le courage de se dévoiler devant ses collaborateurs. En tant que manager, vous devrez bien encadrer et organiser cette journée en amont pour ne pas mettre mal à l’aise certains de vos salariés et ne pas que d’autres, trop boute-en-train, monopolisent l’attention.
Avec les coachs, prenez le temps de lister les objectifs d’une telle occasion, faites leur part de vos doutes et le cas échéant mettez en place des petits groupes pour que chacun trouve sa place et puisse se sentir à l’aise le jour J. Vous devrez également parler à vos collaborateurs pour qu’ils comprennent que, bien que posée et sérieuse, cette journée n’en est pas moins une occasion pour construire une équipe et non pour pointer du doigt les faiblesses de l’un ou l’autre.
Les activités proposées sont le plus souvent ludiques et progressives. Elles permettent de renforcer les liens des membres de votre équipe de manière originale par la mise en place de scénettes. Elles sont aussi le moyen de prendre du plaisir à communiquer avec les autres sans notion d’effort. Sur scène, les membres ne doivent pas se considérer comme des individus les uns avec les autres mais comme une équipe en train de monter un projet ensemble.
Si chacun se prête au jeu sans distordre le sens de cette journée, les retombées pour votre société et pour votre équipe peuvent être grandes et les liens davantage consolidés. 

Aborder les tabous de l’entreprise

En entreprise, certains sujets sont tabous. Peut-être que certains de vos salariés souffrent de difficultés dont ils n’osent pas parler. Le théâtre est un catalyseur. Commander une pièce de théâtre adaptée aux besoins de votre entreprise ou de courtes scénettes peut être l’occasion de toucher du doigt des sujets communs à beaucoup de vos salariés.
Les sujets peuvent porter sur le stress, la motivation au travail, la discrimination à l’embauche, la souffrance ou la solitude, l’équilibre entre vie privée et professionnelle… Ainsi, en utilisant la parodie, le théâtre n’adresse pas un discours cérébral. Il donne à voir une vision grossie de ce qui se passe. Le but n’est pas de choquer ni de mettre mal à l’aise mais de réfléchir ensemble à la vie en entreprise.
Une discussion qui porte sur le thème de la pièce ou de la scénette peut être abordée par la suite avec les coachs. Vous aurez, en amont, prédéfini avec l’équipe organisatrice les sujets que vous souhaitez voir aborder et la manière dont vous souhaitez qu’ils soient traités. 

Mettre le théâtre à l’honneur est un pari qui appelle à plus de sincérité. Un challenge qui peut paraître osé mais qui pourrait améliorer le bien-être de vos salariés. Avez-vous déjà fait appel à des formations théâtrales au sein de votre équipe ? Essayez et vous souhaiterez de nouveau leur demander d’intervenir. Les compagnies de théâtre n’offrent pas toutes les mêmes offres (le théâtre à la carte ou l’agence Thaé, agence de philosophie qui se donne entre autres d’ouvrir le chemin d’une nouvelle pensée. Osez philosopher ! Un vrai challenge dans ce monde où tout est carcan.