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Ces traits de caractères à ne pas avoir

Pour ceux qui souhaitent créer et développer une entreprise, mieux vaut s’informer sur les traits de caractères et manière de fonctionner qui n’obtiennent en général pas de bon résultat. La fonction d’entrepreneur possède généralement certaines contraintes qui doivent être prises en compte avant de vous lancer. L’entrepreneuriat représente une longue aventure dans laquelle vous devrez gommer certains défauts. 

La tendance à la procrastination. 

Il s’agit de l’un des grands défauts à bannir. Vous n’allez pas compter vos heures. Autant vous dire que la procrastination est à totalement bannir de votre manière de vivre. Votre capacité à vous lancer dans des tâches alors même que vous les détestez sera mise à lourdes épreuves. Si, par la suite, vous pouviez choisir les missions dans lesquelles vous vous spécialiseriez pour réaliser ce que vous aimez, ce n’est absolument pas le cas au départ. A noter que la passion de lancer son aventure prend souvent le pas. Par ailleurs, le fait de voir son idée se transformer en projet puis en entreprise devrait vous donner l’énergie suffisante pour combattre votre procrastination. Celle-ci aura tendance à revenir avec les années. Certes, vous allez vous essouffler mais vous prendrez certainement de nouvelles mesures qui vous permettront de gommer cette tendance petit à petit. 

La résistance à la fatigue et au stress

Si vous êtes du genre à dormir 12 heures par nuit, le métier d’entrepreneur n’est peut-être pas fait pour vous. Vous devrez souvent remplacer ceux que vous ne pouvez recruter faute de moyen et vous substituez aux absents afin que l’entreprise continue à avancer dans le bon sens jusqu’à avoir trouvé le bon business model ou atteint l’équilibre. Autant vous dire que votre résistance à enquiller les heures devrait être mise à rude épreuve. Le stress fait partie des données à prendre en compte lorsque l’on crée son entreprise. C’est pourquoi il vous faudra arriver à le gérer. Ce dernier influe fortement sur votre sommeil et vous devrez souvent dépasser vos limites pour parvenir à vos objectifs. N’hésitez pas à mettre rapidement en place vos process et automatisation pour vous alléger. 

La capacité à sortir de l’opérationnel

Les personnes qui n’aiment que faire de l’opérationnel et ne pas prendre de recul devraient rapidement rencontrer un mur. Si vous avez une ligne directrice, il vous faudra prendre de la hauteur et donc sortir des tâches opérationnelles. Vous devrez exprimer votre vision et emmener vos équipes avec vous. Il s’agit donc d’arriver à réfléchir en dehors de votre cadre quotidien alors que les tâches peuvent s’accumuler très rapidement. Il vous faudra parfois suspendre certaines d’entre elles afin de prendre du recul sur les meilleures solutions à mettre en place sur le long terme pour éviter que vous vous retrouviez noyé par la suite. 

Ne pas se confronter aux problèmes

Il est oh combien important de ne pas fuir ses problèmes. Des difficultés vous allez en rencontrer énormément et vous allez être le premier à devoir y trouver des solutions. Exit le fait de cacher un dossier sous une pile car il ne résoudra pas de lui-même. Pire, vous serez le dernier rempart contre les problèmes de la plupart de vos salariés surtout si vous fonctionnez en petite équipe. L’entrepreneur est souvent celui qui doit réfléchir à comment résoudre une situation car vous avez le pouvoir de décision final dans la plupart des situations. Alors si vous avez tendance à fuir, il va falloir transformer ce comportement nuisible. 

L’envie de ne pas apprendre

Être entrepreneur c’est souvent être confronté à la plupart des métiers et d’être multitâches. Vous allez toucher à tout et vous allez apprendre énormément. Si certains domaines vous rebutent, il va vous falloir prendre sur vous pour arriver à les maîtriser du moins dans les grandes lignes. Vous devez pouvoir comprendre le travail de chacun afin de pouvoir estimer ce qui va bien ou non. Il s’agira souvent de s’intéresser à des domaines qui ne sont pas forcément ceux de prédilections. Dans l’idéal, il vous faudra recruter meilleur que vous car vous ne pouvez pas être un spécialiste dans tous les domaines et de plus les savoirs évoluent très rapidement. Vous devrez cependant être ouvert aux nouvelles tendances et vous y intéresser si vous ne voulez pas être à la traîne. 

La volonté de tout contrôler. 

Au début de l’entrepreneuriat, nombreux sont ceux à avoir une difficulté toute particulière à la délégation. La fameuse maxime « rien n’est mieux fait que par soi-même » reste complètement fausse en entrepreneuriat. En réalité, seul vous pouvez aller vite mais vous n’y irez pas bien loin. Pour surperformer, il vous faudra réunir et convaincre les talents et trouver des collaborateurs meilleurs que vous. Déléguer représente une bonne pratique et, de toute manière, si vous pouvez suivre 10 personnes, cela ne sera pas possible à 100 ou 1000 alors autant vous y habituer tout de suite. Chercher davantage à faire en sorte que vos ressources humaines soient autonomes et puissent développer leur plein potentiel plutôt qu’à vouloir tout contrôler. 

Vouloir avoir raison

Vous n’aurez pas toujours raison et loin de là. Vous allez commettre beaucoup d’erreurs et comme le veut l’expression « qui ne tente rien n’a rien ». Il n’y a qu’en ne faisant rien qu’on ne fait aucune erreur et encore c’est peut-être la pire de ces dernières. Il vous faudra parfois prendre des décisions et comprendre pourquoi vous aviez tort de penser ainsi au regard de nouveaux éléments et savoir prendre de la distance par rapport à vos décisions. Ce qui compte c’est d’apprendre et de ne pas commettre les mêmes erreurs, pas de ne pas en faire. Vouloir avoir raison en toute circonstance n’est pas forcément la bonne attitude et vous devrez arriver à accepter certains comportements avec empathie. 

Être dépensier 

Lorsque l’on crée son entreprise, il faut savoir attribuer et choisir les bonnes ressources et le moment auquel vous pouvez faire appel à certaines et parfois non. La plupart du temps vous ne disposerez pas des sommes nécessaires pour faire tout ce que vous voulez et vous devrez faire des choix d’investissements alors que toutes les options réunies semblent vous mener au succès. De nombreuses start-up ayant levé des fonds ont subi le contrecoup de ne pas bien dépenser l’argent qu’elles avaient levé.  Alors prenez garde à la trésorerie surtout quand l’argent coule à flot. Il doit être bien investi à tous les stades de l’entreprise même si ici aussi vous commettrez surement des erreurs. 

Il existe bien d’autres défauts à ne pas avoir notamment si vous avez des associés. Pour réussir, il vous sera souvent essentiel de travailler sur les défauts que vous vous découvrirez. 

Nouvelles dispositions dans la réduction des délais de paiement

De nombreuses entreprises sont conduites à se déclarer en faillite en raison du retard de paiement. Ces retards de paiement ont des conséquences néfastes sur l’emploi. Par la loi de la modernisation de l’économie (LME) le gouvernement français a décidé de protéger les entreprises. Lors de la conférence, organisée à Bercy, de nouvelles dispositions dans la réduction des délais de paiement ont été prises. Les points essentiels sur les dispositifs.

La loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 plafonne à quarante-cinq jours fin de mois ou soixante jours à compter de la date d’émission de la facture, le délai de paiement convenu entre les entreprises. Cette règle est applicable aux contrats conclus depuis le 1er janvier 2009, conformément à l’article L441-6 du code de commerce.

Un pas de plus annoncé par Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises

Le 12 juin dernier s’est déroulée la 6ème édition des Assises et Prix des Délais de Paiement, au siège du MEDEF. L’événement était organisé conjointement par la FIGEC et l’AFDCC, acteurs de tout premier plan dans le domaine des délais de paiement et de la gestion du poste client

Pierre Pelouzet a rappelé « les missions du Médiateur des Entreprises, qui accompagne les acteurs économiques privés et publics dans la résolution de leurs différends, notamment sur le sujet des paiements. Grâce à son efficacité dans le domaine, le Médiateur renforce la confiance des entreprises, qui leur permet d’investir et ainsi, soutenir la compétitivité, en particulier celle des TPE et PME, fortement impactées par les retards de paiement. Le Médiateur permet d’instaurer le dialogue entre les parties prenantes de la relation commerciale, et ainsi parvenir à des solutions amiables qui satisfont l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus de médiation. »

Lors de la conférence organisée à Bercy le 25 septembre 2017 intitulée Label « Relations fournisseurs et achats responsables » et RSE, leviers de compétitivité pour l’économie, Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises a annoncé que le Label Relations fournisseurs et achats responsables (RFAR) était élargi aux TPE et PME. De plus, le Label Relations fournisseurs et achats responsables garantit dès à présent la bonne application de la norme internationale ISO 20400 « achats responsables ».

Le label RFAR pour les TPE et PME 

Le Label Relations fournisseur responsables, lancé en en 2012, réservé aux grandes entreprises et entités publiques ciblées compte tenu de l’impact de leurs achats dans les différentes filière s’adapte aujourd’hui aux structures différentes des TPE et PME.

Quel est le mode de calcul ?

Le mode de computation du délai de 45 jours fin de mois n’est pas imposé par la loi. Les opérateurs ont ainsi la liberté de le calculer de deux manières :

  • soit en ajoutant 45 jours à la fin du mois d’émission de la facture,
  • soit en ajoutant 45 jours à la date d’émission puis en allant jusqu’à la fin du mois.


Le mode de calcul retenu doit toutefois être convenu au préalable entre les partenaires commerciaux afin d’éviter toute ambiguïté.

Les pénalités de retard ?

Parallèlement, la loi double le taux plancher des pénalités de retard. Il passe de 1,5 fois à 3 fois le taux de l’intérêt légal.
À compter du 1er janvier 2013, une indemnité forfaitaire de 40 € est introduite par le décret n° 2012-1115 du 2 octobre 2012. Elle s’ajoute aux pénalités existantes, pour tout professionnel en situation de retard de paiement.
Le projet de loi relatif à la consommation, en cours d’examen au Parlement, renforce la lutte contre les retards de paiement par la création d’un régime de sanctions administratives. Il prévoit également de fixer le délai de paiement des factures récapitulatives à 45 jours nets.
A la suite d’une question écrite d’un député, la réponse ministérielle publiée par l’Assemblée nationale le 3 septembre 2013 récapitule les mesures récentes ou en cours pour abaisser les délais de paiements.
La LME avait prévu la mise en place de délais plus longs par accord interprofessionnel. Ainsi, plusieurs secteurs professionnels ont conclu des accords dérogatoires, qui étaient valables jusqu’au 31 décembre 2011. Les nouveaux accords dérogatoires signés en 2013 sont listés sur le site de la Commission d’examen des pratiques commerciales.

Le rôle du médiateur interentreprises, Monsieur Pelouzet

Enfin, les pouvoirs publics ont mis en place un médiateur interentreprises, Monsieur Pelouzet, à disposition de toute entreprise en conflit avec un client ou un fournisseur.
Le Médiateur des Entreprises assure le développement de normes de paiement et le respect de bonnes pratiques par l’instauration de la Charte « Relations Fournisseurs Responsables », le Label « Relations Fournisseurs et Achats Responsables » ainsi que la norme ISO 20400 « Achats responsables ». Ces chartes, labels et normes certifient l’engagement et la volonté d’achat responsable des entreprises qui les reçoivent, au nombre de 45 à l’heure actuelle.

L’engagement de l’état à réduire les délais de paiement des administrations publiques

L’État s’est engagé à réduire ses délais de paiement à trente jours, avec une augmentation des intérêts dus en cas de retard, par décret n°2008-407 du 28 avril 2008.
Le décret n° 2013-269 du 29 mars 2013 impose le délai maximum de 30 jours à l’ensemble des contrats de la commande publique, à l’exception de ceux conclus par les établissements publics de santé et les entreprises publiques ; il prévoit le versement automatique des intérêts de retard et d’une indemnité forfaitaire de 40 euros. Une fiche de synthèse sur le nouveau dispositif réglementaire, mise à jour le 31 octobre 2013, est disponible sur le site du ministère de l’Économie.
La direction générale des finances publiques décrit le nouveau dispositif de lutte contre les retards de paiements pour le secteur public local et hospitalier, dans une circulaire de 15 avril 2013.
Enfin, dans le cadre du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, présenté le 7 novembre 2012, l’État s’est engagé à réduire ses délais de paiement à 20 jours en 2017.

Cependant, selon le médiateur des entreprises, « il est primordial de garder à l’esprit que si un certain nombre de retards de paiement est volontaire, une grande partie de ces retards est involontaire et le résultat de blocages informatiques de factures. Ces retards ne relèvent donc pas de la mauvaise volonté, les entreprises responsables ont donc tout intérêt à améliorer leurs processus internes afin que leurs délais de paiement soient en accord avec leurs valeur. »

L’essor des startup de literie en ligne

Depuis quelques années, les startup qui proposent des articles en ligne apparaissent dans tous les domaines. Depuis peu, c’est le domaine de la literie qui a particulièrement fait l’objet d’une compétition et les acteurs se sont profondément battus pour arriver à faire leur place. Zoom sur un marché qui ne devrait pas s’émousser dans les prochaines années.

Un marché dynamique dans ses ventes

Les ventes de matelas sont choses courantes en France, il n’y a qu’à réaliser qu’il représente près d’1,5 milliards d’euros avec 3,9 millions de matelas, selon Planetoscope, vendus chaque année en France pour se dire que la taille du marché est considérable. S’il conserve une telle dynamique c’est avant tout lié à la santé. Les troubles musculosquelettiques (TMS, souvent appelés maladie du siècle, et liés à la position assise de travail ont très certainement fortement contribué à son essor car les clients cherchent à limiter l’impact grâce à une meilleure qualité de literie. Les Français ne lésinent donc pas sur les dépenses liées à leur sommeil. De manière globale, ils se préoccupent de plus en plus de leur santé et il faut bien constater que l’on passe près de 8 heures de votre journée à dormir en moyenne. 

Plusieurs types d’écoles sur le web

Il existe, en réalité, trois principaux types d’écoles qui fonctionnent aujourd’hui : ceux qui privilégient la qualité, ceux qui misent sur la largeur de gamme et enfin ceux qui se placent souvent comme des intermédiaires tels qu’un site de comparaison de matelas. Chaque entreprise possède ainsi sa propre politique et si une partie d’entre elles misent énormément sur l’investissement dans la recherche et développement pour un matelas en augmentant au maximum ses performances et sa durabilité, d’autres vont privilégier la quantité de matelas à proposer. Le « bed in box », autrement dit le fait d’acheter son matelas en ligne et de le recevoir chez soi dans un carton s’est largement développé en France comme dans toute l’Europe. 

Les nombreux critères des sites

Tous les sites vont finalement avoir un avantage qui vous correspond plus ou moins. Certains vont vous parler de confort et de morphologie et ainsi de qualité alors que d’autres vont mettre en avant le prix ou encore la livraison ultra-rapide. Les garanties de reprise jusqu’au domicile ou encore la durée de celle-ci font parfois partie des arguments. Le prix reste une des données même si certains optent pour faire payer cher mais avec une qualité hors normes. Les notations sont devenues courantes et les commentaires et avis se sont fortement développés. 

Le développement technologique des matelas

Si le marché s’est développé c’est également parce que la fabrication des matelas a effectué de profondes innovations. Aujourd’hui, il n’est plus rare que l’on vous parle de matières naturelles ou encore de mousses, de grandes ou petites épaisseurs ou encore du nombre de couches. Le matelas possède désormais plusieurs fonctions notamment de lutte contre les bactéries ou acariens et sont souvent traités en amont. Si la plupart des techniques sont basées sur des savoir-faire artisanaux, de nouvelles matières apparaissent et il faut dire qu’il est devenu compliqué de faire son choix. 

Une concurrence ultra-rude

Si aujourd’hui le nombre d’acteurs tend à diminuer, il faut dire que la concurrence a été rude, surtout à l’échelle européenne. En France, il n’était pas rare de voir des publicités de différents acteurs les unes à côté des autres dans le métro parisien par exemple. Pour se démarquer, certaines entreprises n’hésitent plus à ouvrir des magasins, des concept stores ou encore travaillent sur des technologies comme le matelas connecté. A noter qu’il vous faudra compter 300 euros pour un modèle standard, le double pour un matelas moyen de gamme en bed in box et entre 700 et 1500 euros pour du haut de gamme.

Quels loisirs pour apprendre et progresser en même temps ?

Il peut être parfois astucieux de réaliser des activités à titre personnel qui ont un impact sur votre vie professionnelle et peuvent vous aider à devenir un meilleur chef d’entreprise. Autant allier l’utile à l’agréable et faire de vos passe-temps, une source utile de progression personnelle. Zoom sur quelques activités et loisirs à réaliser qui auront un double bénéfice.

Le sport de manière générale pour le stress

Quelque soit le sport que vous pouvez pratiquer, qu’il soit collectif ou individuel, les apports pour votre santé, votre capacité à vous concentrer ou encore la diminution de stress qu’il entraîne seront bénéfiques. Il s’agit de la raison pour laquelle de nombreux chefs d’entreprise considèrent les activités sportives comme bénéfiques et les inscrivent au rang d’activité professionnelle. Vous pouvez vous mettre les idées au clair et évacuez le stress que vous canalisez. D’autre part, le sentiment de satisfaction lorsque vous verrez l’impact sur votre morphologie que vous avez peut-être laissé aller, vous permettra d’aborder la journée ou le lendemain avec une nouvelle approche. Vous pouvez également le pratiquer de manière collective et, qui sait, rencontrer des personnes avec qui vous pourriez avoir des défis communs ou des opportunités. 

Les activités qui invitent à s’exprimer

Toutes les activités qui vous forcent à vous exprimer à l’oral sont bénéfiques. On pensera notamment à celles comme le théâtre d’improvisation. Vous pourrez ainsi apprendre à mieux vous exprimer, à oser vous lancer ou encore à améliorer votre diction. Vous aurez ainsi l’occasion de pouvoir réagir plus facilement à de l’inattendu et à réagir rapidement à des situations imprévues. Elle possède également l’atout d’être en général participative et de contribuer à l’esprit d’équipe. Vous devez interagir positivement avec l’ensemble des participants. 

Le coaching pour mieux manager

Si vous êtes notamment passionné de sport, les impacts peuvent être très positifs. Vous apprenez à motiver les équipes que vous subissiez une défaite ou une victoire et les entraîner vers une mission commune. Vous apprenez également à détecter les points forts et faiblesses de chaque individu afin d’utiliser au mieux vos ressources. Devenir coach, vous permet d’apprendre à fédérer les équipes, à gérer les égos mais également à savoir adapter votre management à chaque typologie d’individu. Vous devez les tirer vers le haut, les amener à progresser et à donner le meilleur d’eux-mêmes, une situation courante en entreprise. 

Les activités artistiques / voyages pour la créativité

Vous souhaitez visiter un musée, aller à une expo, vous intéresser à n’importe quel domaine artistique ou encore voyager ? Tant mieux car vous allez ainsi découvrir de nouveaux horizons et vous allez pouvoir voir multiples aspects pour conceptualiser les choses. Si vous avez l’esprit ouvert, vous pourrez découvrir des façons différentes de fonctionner qui pourront vous inspirer pour agir. Certaines pratiques ont lieu à l’étranger qui n’ont pas lieu dans l’hexagone et inversement. De même la créativité, vous servira souvent à trouver des solutions à vos problèmes et, qui sait, à développer de nouvelles stratégies / produits / services.  Le 7ème art et notamment la science-fiction, par exemple, pourrait vous inspirer sur les futures habitudes de consommation ou celles à venir. 

La randonnée / Marche à pied pour avoir les idées au clair

Si vous souhaitez pouvoir réfléchir à des problématiques tout en vous aérant l’esprit, vous pouvez tout simplement penser à la marche à pied. Bien qu’elle n’épuise pas autant votre corps qu’une activité sportive, si vous la faites à votre rythme, elle vous permet de réfléchir tranquillement à vos problématiques sans pour autant être dans l’effort continu. Elle reste moins traumatisante que la course à pied par exemple. Si vous habitez en région parisienne ou que vos déplacements font moins de 6-7 km, vous pouvez penser à les faire à pied plutôt qu’en transport en commun. Vous alliez ainsi activité physique avec capacité à prendre du recul. Un bon moyen d’optimiser votre temps. N’hésitez pas pendant votre temps de parcours, à noter les différentes idées qui vous viennent à l’esprit.

Les loisirs intellectuels pour stimuler votre cerveau

Qu’on parle de lecture, d’écriture, d’apprentissage d’une nouvelle langue ou encore d’échecs, les bénéfices sont nombreux. Ils peuvent déjà vous apporter une langue utile pour votre travail et vous faire découvrir d’autres façons de fonctionner. Mieux, ils peuvent favoriser votre mémoire, augmenter votre capacité à résoudre des problèmes ou encore prévenir de maladies comme Alzheimer. L’écriture ou la lecture peuvent stimuler votre créativité. Autant de raisons de ne pas négliger tous les loisirs intellectuels

Les sorties entre amis

Rien de tel qu’une bonne soirée entre amis pour vous détendre. Si allez prendre un pot doit être fait avec modération, les fous rires peuvent vous aider à vous relâcher. N’hésitez donc pas à organiser des soirées entre amis, rien que pour diminuer votre stress. Par ailleurs, lors des soirées, rien ne vous empêche de leur demander leur opinion sur une problématique sans y passer à la soirée dessus. Ils pourront peut-être vous aider à trouver des solutions à vos problématiques grâce au recul qu’ils ont. Bowling, Paintball, jeux de sociétés, dîner, … Vous avez l’embarras du choix ! 

Le régime fiscal des cadeaux d’affaires

Les cadeaux d’affaires sont l’illustration des liens que l’on tisse. Remercier, exprimer sa reconnaissance font partie des usages qui donnent à l’âpreté de la vie de l’entreprise une note conviviale.

Dans le cadre de leurs relations d’affaires, les entreprises offrent souvent des cadeaux. Ces cadeaux d’affaires disposent d’un régime fiscal spécifique à plus d’un titre.

Qu’ils se destinent aux clients ou aux employés, le prix des cadeaux d’affaires est déductible du résultat de l’entreprise. Il ouvre droit à récupération de la TVA… sous certaines condition. Il convient de bien les connaître pour profiter de ces cadeaux fiscaux sans mauvaise surprise. La presse, ces derniers temps, ne cesse de mettre en exergue les cadeaux qui seraient des « pots de vin » ou des commissions occultes. Alors, une connaissance de la législation s’impose !

Une charge déductible du bénéfice imposable

Les cadeaux offerts par l’entreprise à ses clients ou bien à son personnel constituent une charge déductible des bénéfices imposables (Impôt sur le revenu ou sur les sociétés) lorsqu’ils relèvent d’une gestion normale. En fait, ils doivent être effectués dans l’intérêt direct de l’entreprise.
Aucune condition liée à la valeur du cadeau n’est fixée, l’appréciation du caractère éventuellement exagéré étant faite en fonction des circonstances (taille, activité, par exemple) propres à chaque entreprise. L’administration fiscale sera alors la seule à-même de juger si le cadeau a pour objectif d’assurer la bonne marche de l’entreprise et si sa valeur n’est pas excessive. Elle pourra, le cas échéant, réintégrer son montant aux bénéfices imposables.
Par ailleurs, les cadeaux d’entreprise s’inscrivent dans le relevé détaillé des frais généraux. Ils seront portés à la connaissance de l’administration. Lorsque leur montant sera supérieur à 3 000 € pour l’exercice : par l’intermédiaire du feuillet n° 2067 à joindre à la déclaration de résultats des sociétés ou sur l’annexe n° 2031 ter intéressant la déclaration de résultats… pour les entreprises individuelles. Cette déclaration n’est pas obligatoire lorsque les objets sont spécialement conçus pour la publicité (comportant une inscription publicitaire apparente et indélébile) et que leur valeur ne dépasse pas, depuis le 1er janvier 2016, 69 € TTC par bénéficiaire (65€ antérieurement, ndlr).

Seuil de récupération de la TVA : 69 €

Les conditions de récupération de la TVA sur les cadeaux d’affaires n’obéissent pas à la même logique. En effet, il n’est plus question de déterminer si l’objet a été conçu pour la publicité ou offert dans l’intérêt de l’entreprise. En principe, la TVA afférente aux cadeaux, assimilés à des biens cédés sans ou moyennant une rémunération inférieure à leur prix normal n’est pas déductible. Cette règle vaut quelle que soit la qualité du bénéficiaire ou la forme de distribution. Et cela même si celle-ci se fait dans l’intérêt de l’entreprise, hormis pour les cadeaux de faible valeur. Ainsi, si la valeur de l’objet ne dépasse pas 69 € TTC par année et par destinataire, la TVA sur l’objet sera déductible. Cela même même s’il n’a pas été conçu pour la publicité.

Cadeau ou commission ?

Pour éviter tout imbroglio, il est indispensable de se constituer une grille pour démontrer le bien-fondé du cadeau ou des cadeaux. Notamment(les usages noël, conférence…. . Mais également l’identité des bénéficiaires, les factures, etc.) et ainsi présenter une stratégie commerciale pertinente. Un conseil, ne confondez jamais cadeau et commission, vous vous éviterez des contestations.

Le bordereau Dailly

Le bordereau Dailly, souple d’utilisation, facilite le crédit aux entreprises. La loi du 2 janvier 1981 a institué le mécanisme de cession de créances professionnelles par bordereau Dailly, afin de faciliter le crédit aux entreprises. Ce mécanisme est actuellement régi par les articles L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier et permet à une entreprise de céder à une banque les factures qu’elle a établies pour obtenir le paiement, partiel ou total, d’un ou plusieurs marchés passés à un client.

La procédure du bordereau Dailly

Le bordereau Dailly est un écrit par lequel une personne (le cédant) transfère à un établissement de crédit, le cessionnaire, la propriété des créances professionnelles déterminées afin de garantir un crédit consenti par le cessionnaire au cédant. Le mécanisme concerne ainsi 3 personnes : le cédant, le cessionnaire et le débiteur cédé… La banque (le cessionnaire) qui paie ces factures à l’entreprise (le cédant) se trouve donc créancière de leur montant en lieu et place de celle-ci à l’égard du client (le débiteur cédé) de ladite entreprise.
La créance peut ainsi être cédée soit pour garantir un crédit quelconque, soit à titre d’escompte. Dans ce dernier cas, le banquier avance au cédant le montant de la créance transférée et dont le paiement assurera le remboursement. Une convention cadre organise le mécanisme de la cession entre le cédant et la banque. Seules les créances professionnelles sont éligibles au mécanisme de transfert.

Toutefois, peu importe la nature de la créance cédée : contractuelle ou délictuelle, à terme ou à échoir. Ce mode de mobilisation fait preuve d’une particulière souplesse et est donc un instrument de crédit apprécié des entreprises pour sa simplicité.

Quelles sont les mentions que doit comporter le bordereau Dailly ?

L’acte de cession qui porte la mention « acte de cession de créances professionnelles » ou « acte de nantissement de créances professionnelles » doit obligatoirement être par écrit et comporter des mentions obligatoires et doit permettent d’individualiser les créances cédées, le débiteur, le lieu de paiement, le montant et l’échéance. La mobilisation peut également s’opérer par voie informatique. La cession emporte transfert des droits au cessionnaire sur les créances cédées et devient opposable aux tiers à la date apposée sur le bordereau lors de la remise.
Dès la date apposée sur le bordereau lors de la remise, la banque acquiert la propriété de la créance avec ses accessoires. De son côté, le cédant ne peut plus modifier l’étendue des droits attachés aux créances mobilisées (il ne peut plus accorder a débiteur une remise ou un report). Naturellement, il ne peut pas recevoir paiement de la créance cédée et doit, le cas échéant, restituer au cessionnaire les sommes éventuellement reçues.
En effet, le débiteur cédé peut, également, invoquer toutes les exceptions tirées de sa relation avec le cédant comme la compensation légale et se libère valablement entre les mains du cédant. Pour lever toute ambiguïté sur le destinataire du paiement, l’établissement de crédit peut notifier la cession intervenue au débiteur cédé en lui interdisant de payer le cédant.
De plus et afin de garantir l’établissement financier, il est indiqué que le cédant est garant solidaire du paiement des créances cédées ou données en nantissement, sauf clause contraire. Si la fraude apparaît facile, la cession de créances fictives est passible des peines de l’escroquerie.

Article par PHILIPPE RUFF | AVOCAT À LA COUR

Études de marché, menez l’enquête

Une bonne étude de marché repose sur la qualité des informations récoltées. Alors comment réaliser un questionnaire efficace et mener des entretiens de qualités ?

En préambule, nous allons nous remémorer le déroulement d’un bon vieux Columbo. Au début de notre téléfilm, il y la scène du crime, puis l’inspecteur arrive sur place, et se glisse sous les rubans délimitant le lieu du crime. Il observe alors l’environnement et scrute les moindres détails. Il en sort les premières conclusions puis débute une longue enquête. Tout au long du film, il va chercher les coupables potentiels et les interroger. Il fait correspondre ensuite les éléments recueillis. À la fin, il trouve évidemment l’auteur du crime.

Notre enquête, est presque aussi simple qu’un Columbo. Mais rassurons-nous, il n’y a aucun crime commis ! C’est la réussite de notre projet qui est l’objet de notre investigation !

Le périmètre d’enquête 

En amont, nous devrons délimiter notre périmètre d’enquête, et pour cela pas besoin de rubans ! Cette délimitation correspondra à la zone géographique ciblée par notre projet. Et à l’intérieur de ce périmètre, nous allons observer notre environnement pour mener une étude de marché. Lorsque nous aurons réuni suffisamment d’informations, nous débuterons notre enquête et chercherons les personnes à interroger, qui ne vont pas être des coupables potentiels mais des clients potentiels !

L’élaboration du questionnaire 

Il va alors nous falloir, dans un premier temps, préparer l’ensemble des questions à leur poser. Et, chose que ne fait pas l’inspecteur Columbo mais qui va nous être indispensable, nous allons élaborer un questionnaire. La personnalisation est un critère primordial pour que celui-ci soit pertinent. Les questions formulées auprès de nos clients potentiels doivent être propres à nos objectifs : connaître leurs habitudes de consommation, leurs attentes en termes de choix de technologie, de prix, de mode de distribution, de lieu d’implantation…

Le choix des questions

Le choix des types de questions dépendra également des objectifs de notre enquête. Les questions fermées ou les échelles d’attitude (très satisfait, plutôt satisfait et ainsi de suite) seront davantage adaptées à un traitement statistique. Les questions ouvertes, moins propices aux statistiques, permettront de connaître les avis des interviewés.

L’échantillon des profils

À la suite de l’élaboration du questionnaire, nous devrons définir l’échantillon de notre enquête. Celui-ci doit être représentatif de notre cible. Attention donc à bien interroger non seulement les bons profils mais aussi en quantité suffisante.

L’administration du questionnaire

Puis arrive l’étape de l’administration de ces questionnaires. Pour le diffuser, plusieurs formes sont exploitables : les sondages par Internet, téléphone ou voie postale et les entretiens en face à face.

Pour finir, nous allons regrouper toutes les données collectées à l’aide de méthodes statistiques, telles que les tris à plat c’est-à-dire  le calcul de pourcentage effectué question par question, les tris croisés c’est-à-dire  le calcul de pourcentage effectué en croisant plusieurs variables (par exemple, l’âge et l’open space) qui permettent d’évaluer  quels critères ont une portée les uns sur les autres, le test de khi deux est un test statistique qui va permettre d’établir le lien entre deux variables qualitatives. Par exemple existe-t-il un lien statistique entre le nombre de décès ou de guéris et le type de médicament pris par les malades.

 Cette synthèse des résultats est incontournable puisqu’elle va largement simplifier notre analyse. Et c’est à la suite de celle-ci que nous pourrons enfin tirer nos conclusions, et répondre à nos propres interrogations initiales.

Article par NICOLAS KELLER | DIRECTEUR ASSOCIÉ | CREATESTS

Pourquoi opter pour le speed-networking ?

Aujourd’hui les moyens classiques pour recruter sont chronophages et lorsque le besoin de l’entreprise en raison de sa croissance nécessite de recruter de nombreux candidats le speed-networking s’avère judicieux. Il permet de rencontrer dans un espace de temps réduit nombre de candidats dans une atmosphère conviviale et pour les candidats de rentrer dans une compétition qui leur donne envie d’être embauchés.

Le speed-networking est une sorte de speed-dating professionnel. En 2010, 1000 personnes ont été recrutées par la SNCF grâce à ce système. Le réseau Oudinot, organisateur de speed-networking, déclare que 23 % des candidats trouvent un emploi dans les six mois suivants la rencontre. Le Speed Networking est un entretien professionnel qui permet de présenter son parcours et ses compétences en quelques minutes. Il va au-delà des méthodes de recrutement traditionnel :

12 recruteurs et 12 candidats se rassemblent dans un même lieu pour échanger en un temps limité.

Mais de quoi s’agit-il exactement et en quoi ce processus est-il un avantage pour les recruteurs ?

Qu’est-ce que le speed-networking ?

Le speed-networking est une pratique innovante en matière de recrutement qui s’apparente grandement au principe du speed-dating. Dans un même lieu, recruteurs et candidats se retrouvent face à face pour un entretien rapide qui excède rarement les sept minutes. Pendant ces rencontres, le candidat se présente ainsi que son parcours et ses projets, puis il échange avec le recruteur.

Quels avantages pour le candidat ?

Comme sa traduction littérale l’indique, le speed-networking est en réalité une « mise en réseau rapide », c’est-à-dire que le but est d’abord de faire des rencontres et d’élargir son cercle de connaissances professionnelles, à la fois pour le recruteur et le demandeur d’emploi.

Concernant le candidat, cette méthode est très avantageuse puisque ce dernier peut se mettre en avant, montrer sa personnalité, la manière dont il se différencie des autres candidats, parler de ses projets… Autant de choses qui n’apparaissent pas sur un CV ! Grâce à ces mini-entretiens, il se fait
connaître par de nombreux recruteurs d’une bien meilleure manière que s’il avait envoyé un simple CV accompagné d’une lettre de motivation ressemblant à beaucoup d’autres.

Quels avantages pour le recruteur ?

Du côté des recruteurs, au-delà même de la recherche d’un profil dans le cadre d’une embauche, ce processus peut être l’occasion de valoriser sa marque-employeur et de travailler le discours de présentation de sa boîte vis-à-vis de l’extérieur. Le réseau de contacts que l’on se crée grâce à ce speed-dating professionnel peut servir, par la suite, à trouver des collaborateurs ou des partenaires intéressants.

En effet, plutôt que de lire rapidement des CV, le recruteur rencontre des personnes en chair et en os. Un employé ne se résume pas à une feuille de papier avec des diplômes. Sa personnalité et ses projets sont primordiaux et ces courtes discussions permettent au recruteur d’en apprendre beaucoup plus que ce que l’on apprend en lisant une simple lettre de motivation.

Le côté humain est un aspect de plus en plus important dans le management moderne. C’est la raison pour laquelle le speed-networking demeure un excellent moyen pour rencontrer de potentiels futurs employés. Après ce speed-networking, l’employeur peut, s’il veut prolonger la discussion avec un candidat, lui proposer un rendez-vous classique plus approfondi.

La garantie après livraison

Les consommateurs attendent des matériels ou des produits d’une qualité et d’une fiabilité irréprochables. Or, en cas de réclamation, les consommateurs ont de plus en plus tendance à avoir recours à des procédures judiciaires pour régler les différends d’autant que les productions externalisées dans le monde entier ne leur permettent pas de maîtriser la chaîne de production voire de livraison.

Tout produit fabriqué et toute marchandise vendue peuvent entraîner, après leur livraison, des dommages au client ou à un tiers et les entreprises sous peine de mettre la clef sous la porte prendre les garanties adaptées à leur business.

A savoir : La garantie est inscrite dans le droit européen. Grâce à une directive européenne transposée en droit français, vous avez la possibilité, en venant acheter un bien à un professionnel basé en France, de faire valoir cette garantie si vous constatez un défaut de conformité.

Bien lire le tableau des garanties

Malgré la mise en place des contrôles de qualité, il arrive que des produits finis présentent des défauts, non apparents, plus ou moins importants. L’attente du « risque zéro » fait que ces situations, relativement rares, sont mal vécues par le consommateur déçu par l’objet ou la prestation de même que par son exposition au risque quand ces produits occasionnent des dommages matériels ou corporels. Ces situations dangereuses ne sont pas anodines, non plus, pour le fabricant ou le fournisseur. Elles entraînent des coûts financiers en image, en notoriété et en réparation même s’il est de bonne foi.

Ces événements de tous ordres mettent en jeu une garantie appelée responsabilité civile « après livraison ». Cette garantie existe dans tous les contrats et peut se souscrire spécifiquement. Dans l’un ou l’autre cas, il convient de vérifier, en fonction de la nature de l’activité – c’est-à-dire selon la nature des produits fabriqués ou vendus – si le montant indiqué par l’assureur suffit à garantir tous les risques encourus.

Le chef d’entreprise doit aussi porter une attention particulière au tableau des garanties, contenu dans les dispositions générales. Il doit notamment bien vérifier les franchises qui peuvent entraîner l’exclusion de l’intervention pécuniaire de l’assureur à l’occasion d’un sinistre, et donc impliquer l’engagement de l’entreprise pour couvrir financièrement le risque.

Les sinistres n’arrivent pas qu’aux autres.

Personne n’a oublié l’exemple, relayé abondamment par la presse, de ces canapés en cuir de bas prix qui ont connu un vif succès, jusqu’au moment où il a fallu les retirer de la vente, en urgence. Ils avaient en effet été enduits d’une matière toxique censée les protéger des tâches. Et ce traitement des canapés a entraîné, chez certains acquéreurs, des problèmes cutanés, des brûlures, voire des soucis respiratoires. En l’espèce, l’origine du dommage se trouvait non pas dans l’intention dolosive du distributeur mais bien dans le vice propre du produit.
Mais le vice caché du produit n’est pas la seule cause d’engagement de la responsabilité. Les contrats d’assurance garantissent les fautes du commerçant ou de ses préposés. On pense immédiatement aux erreurs de dosage dans les laboratoires pour certaines préparations médicales, mais aussi aux erreurs d’emballage ou d’étiquettes sur les produits.

Trouver les garanties adéquates

La panoplie des garanties est riche, à l’image des risques, puisque les contrats mêlent dans la même rubrique la responsabilité après livraison, la responsabilité civile « après travaux » ou « après achèvement des travaux ». Cette seconde garantie fonctionne quand l’entreprise annexe à ses activités de ventes des travaux, tels que la pose, l’installation ou l’entretien des appareils. On se situe alors après leur vente, c’est-à-dire consécutivement à l’achèvement des travaux effectués par le professionnel sur des appareils ou des matériels.

Se protéger des actions abusives

Dans de très nombreux cas, la loi protège le consommateur et les contrats excluent naturellement de garantir les actions délictueuses de l’entrepreneur ou du commerçant. Mais les contrats ne peuvent pas garantir toutes les réclamations. Et les entreprises, surtout les TPE, doivent veiller à se protéger des actions abusives.

Quelles sont les garanties pour l’achat d’un produit ?

Selon la Direction de l’information légale et administrative, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF, quand vous achetez un produit, vous bénéficiez de 3 garanties différentes :

La garantie légale de conformité

Elle peut s’utiliser pour tous les défauts de conformité existant déjà à la date de livraison du produit. Par exemple, si le produit livré ne correspond pas à la description du vendeur (couleur, performance technique…) ou si le produit ne fonctionne pas selon l’usage attendu. Vous avez 2 ans à partir de la remise du bien pour la mettre en œuvre. Vous pouvez choisir entre la réparation et le remplacement du bien.

En cas de différence de coût évidente entre ces 2 options, le vendeur peut imposer l’option la moins chère. Vous pouvez toutefois vous faire rembourser intégralement (en rendant le produit) ou garder le produit et vous faire rembourser en partie si ces 2 options sont impossibles (par exemple si la fabrication a été arrêtée), s’ils ne peuvent pas être mises en œuvre dans le mois suivant votre réclamation ou s’ils vous créent un inconvénient majeur.

La garantie légale des vices cachés

Elle vous protège contre les défauts cachés du produit. Le vendeur doit obligatoirement vous la proposer. Vous avez 2 ans à partir de la découverte du défaut caché pour la mettre en œuvre. Vous avez alors le choix entre 2 solutions : garder le produit et demander une réduction du prix ou rendre le produit et demander le remboursement du prix payé ainsi que des frais occasionnés par la vente.

La garantie commerciale ou contractuelle

Elle est facultative, gratuite ou payante et d’une durée variable. Le vendeur en définit librement le contenu qui doit être détaillé dans un contrat écrit. Elle s’ajoute aux garanties légales de conformité et des vices cachés mais ne les remplace pas. Vous pouvez choisir de vous faire rembourser, de faire remplacer ou réparer le bien.

Article par BERNARD COHEN-HADAD | FONDATEUR | ASSURER SA PME

Utiliser la vidéo pour doper son business

La vidéo s’est imposée comme l’outil de communication indispensable. Une vidéo doit informer mais aussi conquérir le public afin qu’en quelques clics l’internaute la partage et qu’elle soit vue par un maximum de personnes.

Se servir de l’outil audiovisuel afin de mettre en valeur son entreprise représente un moyen performant pour toucher sa cible.

Selon l’adage bien connu, on dit souvent qu’une image vaut mille mots. À l’heure des réseaux sociaux, communiquer et se rendre visible n’est plus une option pour toute entreprise qui se respecte. Bien sûr, sauf exception, il va sans dire que l’être humain demeure largement plus sensible à l’expression visuelle plutôt qu’au texte. Dans le but de maximiser son potentiel d’attractivité, réaliser un film professionnel reste un atout. À condition de bien prendre connaissance de certains conseils, à ne négliger sous aucun prétexte.

Pas besoin d’être un pro de la caméra…

Nul besoin d’être un expert en cadrage et montage pour pouvoir réaliser une vidéo d’entreprise. Avec les moyens technologiques dont nous disposons aujourd’hui, ainsi que la masse d’informations et les tutoriels visibles sur la Toile, il ne vous faudra pas investir énormément pour réaliser votre film d’entreprise. Bien souvent, un simple appareil photo numérique (dont la qualité devient au fil du temps meilleure que certaines caméras) et un trépied feront tout à fait l’affaire. 

… Mais prévoyez une bonne préparation !

En revanche, si vous n’avez pas besoin d’être un professionnel de la technique, il vous faudra bien évidemment maîtriser le fond du sujet. Votre vidéo professionnelle n’aura de l’impact que si elle a été bien réfléchie en amont. de plus que le message que vous souhaitez faire passer a été bien traduit au travers des images. Rien ne sert de la réaliser sans avoir pris le temps de concevoir une trame afin de nourrir l’idée qui vous trotte dans la tête. Certes, à l’heure actuelle, il vous faut peu de moyens pour pouvoir réaliser un mini-film. Pourtant, cela ne veut pas dire qu’il faut vous lancer corps et âme dans la bataille sans prendre le temps d’y réfléchir. 

Adoptez un ton et une approche professionnels

Le plus important dans cet exercice réside à la fois dans la traduction visuelle d’un message compréhensible et dans la réalisation d’un court-métrage de qualité correcte, le tout afin d’éviter de renvoyer une image d’amateur de vous et votre société. Utilisez notamment un stabilisateur (Steadycam) ainsi qu’une qualité d’image HDV pour assurer la netteté des prises de vues. Sur le fond, variez les approches, apportez du commentaire et des interviews pour dynamiser le film. Les enjeux demeurent non négligeables. Un faux pas peut très vite vous faire perdre toute crédibilité professionnelle, surtout dans une société où les bad buzz fleurissent et se partagent à la vitesse de la lumière !  

Allez droit au but !

En règle générale, une vidéo trop longue n’impactera ni n’attirera un grand nombre de personnes. Soyez bref, précis et pertinent. Un clip de 2 minutes demeure l’idéal. Expliquez qui vous êtes, ce que réalise ou produit votre entreprise et ce que vous apportez concrètement à vos clients. Si possible, ajoutez-y de l’humour, voire de l’impertinence. L’émotion provoquée chez le spectateur sera décuplée et il aura envie de partager avec ses semblables. C’est en cela que votre viralité grandira et que votre film pourra être relayé en masse sur les médias sociaux. 

Délivrez un message clair 

Votre message devra être compris par tous à l’issue du premier visionnage. Ce que vous souhaitez exprimer doit tenir en une phrase et doit être immédiatement perçu par le spectateur. Si ce n’est pas le cas, vous êtes susceptible de faire un flop. Pour savoir si la réception auprès du public sera bonne, faites des tests ! Réalisez une enquête auprès de certains de vos collaborateurs et observez leurs réactions. Si celles-ci ne sont pas celles que vous attendiez, prenez en compte leurs remarques et recommencez le montage.

Multipliez les points de diffusion 

Une fois votre clip professionnel réalisé, vous êtes certain de la pertinence de son contenu. En effet, vous l’avez visionné un grand nombre de fois et vous souhaitez qu’elle soit visible par le plus grand nombre. Voici l’étape où vous ne devez pas y aller de main morte. C’est le moment « d’arroser » toutes les plateformes existantes pour développer de la viralité autour de votre film d’entreprise. Les réseaux sociaux, votre site internet, les campagnes e-mails et surtout les sites d’hébergement de vidéos en ligne : tous seront vos atouts pour communiquer au plus grand nombre votre message. 

Il n’y a pas de secret ! Plus vous diversifiez la visibilité de votre création audiovisuelle sur Internet, plus il y a de chances qu’un grand nombre de personnes la visionnent et adhèrent à votre message ou à votre produit. Les plateformes spécialisées comme YouTube restent en ce sens votre meilleur atout. En effet, elles vous délivrent un simple lien hypertexte à partager ou intégrer sur l’ensemble du Web. Efficace.