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Du fun dans votre business grâce aux jeux vidéo

Les jeux vidéo sont à portée de clics. Ils se sont immiscés dans la vie de tout un chacun. Il suffit de constater qu’au moment des pauses, dans les transports… ils font partie intégrante du quotidien. De plus en plus, ils servent de moyens de communication et peuvent même favoriser la cohésion des équipes, simplifier le recrutement.

Les jeux vidéo sont addictifs car ils utilisent des mécaniques bien précises qui tiennent les joueurs engagés. Pourquoi ne pas appliquer à votre business les recettes qui fonctionnent pour les jeux vidéo ?

Le marché du jeu vidéo est devenu le plus important marché du loisir numérique dans le monde devant le cinéma et la musique réunis ; la raison est que jamais un autre média n’aura atteint un tel niveau d’engagement. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, il peut être stratégique d’appliquer des mécaniques de jeu dans votre business pour atteindre un niveau d’engagement de votre cible plus élevé. Ce concept existe, il s’agit de la « gamification ». Il consiste à appliquer des mécaniques de jeu dans d’autres domaines. 

Appliquer des programmes de gamification dans l’entreprise permet d’améliorer la productivité et la compétitivité de leurs salariés et devient le nouvel enjeu des entreprises. Certaines entreprises comme Google consacrent une partie du temps de travail des salariés pour stimuler leur créativité et leur implication et développer leur sentiment d’appartenance à l’équipe.

Gamifier son business : un vrai atout

« Gamifier » un business apporte de nombreux avantages. Cela apporte de la différenciation : la grande majorité des secteurs est aujourd’hui saturée par des services qui se ressemblent trop. Un renouveau dans l’expérience utilisateur via l’intégration de mécanismes de jeu peut s’avérer payant pour reconquérir les habitués ou attirer une nouvelle audience. Celle-ci décuple la performance : plongé dans un scénario, immergé dans un jeu, motivé par les récompenses, le consommateur (joueur à l’occasion) sera plus enclin à réaliser les actions qui lui seront demandées : inscription, partage à un ami, paiement en ligne, sondage, etc. Enfin, Elle entraîne l’addiction chez votre consommateur : la concurrence étant tellement rude, la fidélisation d’une audience s’avère extrêmement difficile. Intégrer des personnages, des dialogues, des scénarios, des objectifs dans un univers propre peut participer activement au sentiment d’attachement et de proximité d’une cible à une offre. 

Surfer sur le succès des « social games »

Les « social games », ces jeux jouables sur les réseaux sociaux comme Facebook, cartonnent sur le web ! La raison en est que ces jeux appliquent des mécaniques bien précises : il est nécessaire de collaborer avec ses amis ou de les challenger pour avancer. Intégrer ces mécaniques peut renforcer l’impact viral d’une offre.

Attirer les jeunes vers son offre

La « gamification » a pour conséquence d’attirer des communautés de cette nouvelle génération de joueurs dans des proportions croissantes. Voilà pourquoi il est important que tout entrepreneur applique ces principes dans leur création d’offres. Êtes-vous prêt à jouer le jeu et devenir un « gamentrepreneur » ? *

Une offre « gamifiée » : késako ?

Il s’agit de créer une offre qui procure des émotions positives, de rendre l’expérience agréable pour engager l’utilisateur. Il est important de créer une offre qui, comme un jeu, suit les règles suivantes :

  • Plaisant : agréable à utiliser, ergonomique
  • Simple : accessible à tout le monde avec un temps d’adaptation minimal
  • Utile : qui résout un problème, répond à un besoin
  • Informatif : doté d’un support pour apprendre à l’utiliser et progresser
  • Social : facile à partager avec son entourage
  • Évolutif : simple à prendre en main, mais avec beaucoup de profondeur
  • Souple : qui laisse une certaine liberté d’utilisation

Ces publicités qui ont cartonné grâce à leur égérie

Certains acteurs, chanteurs, sportifs deviennent l’égérie des publicités grâce à leur charisme. Il faut beaucoup de dextérité aux communicants pour choisir celle ou celui qui deviendra l’ambassadeur de la marque. En même temps, il s’agit d’une réelle prise de risques. en effet, si la star fait un faux pas, son image négative se portera sur la marque.

Le « celebrity marketing » reste une pratique employée par les marques pour promouvoir leurs produits, à travers des icônes de différents domaines (mode, sport, cinéma). Ces célébrités prêtent leur image et incitent les communautés, qui les suivent, à consommer le produit. Choisir la bonne égérie demeure un pari de taille. Pari tenu pour certaines marques. Retour sur ces publicités qui ont cartonné grâce à leur égérie.

Lancôme et Emma Watson

La célèbre maison de cosmétique et de luxe, Lancôme, décide pour promouvoir un de ces parfums « Tresor Midnight Rose » de faire appel à la magie de la célèbre sorcière d’Harry Potter : Emma Watson. Ne vous faîtes pas d’illusion, pour mettre en avant ce parfum aux senteurs de séduction et de mystère, Emma Watson n’est plus la petite actrice de ses débuts, mais bien une femme élégante. Un spot publicitaire réalisé par Mario Testino, qui met en scène un jeune homme tombé sous le charme de la belle actrice et qui souhaite lui rendre le borsalino qu’elle a oublié plus tôt dans la matinée dans sa librairie. Il la croise au sein d’un café de la capitale française et se précipite à ses trousses, mais la perd de vue lorsqu’il la voit s’échapper sur les bateaux de la Seine.

Comme par magie, elle se retrouve derrière lui et sourit d’un air amusé, tout ceci grâce au pouvoir du parfum. Un choix d’égérie prometteur pour la marque qui a convaincu ses consommatrices : « Le sourire d’Emma Watson dans la publicité Lancôme est juste magnifique » ou encore « Emma Watson m’a donné envie de la sentir » déclarent les internautes. Cette association réussie a donné l’idée à la marque de renouveler ce partenariat, cette fois-ci pour ses rouges à lèvres.

Nespresso et George Clooney et Jean Dujardin

George Clooney est devenu l’égérie de Nespresso depuis 2007. Sa présence charismatique a permis à la marque de luxe de développer la notoriété de la marque à travers la planète Il a réussi à séduire les consommateurs avec le slogan de la maison « What else ? » (Quoi d’autre ?). Cette si courte phrase, emplie d’humour a permis à la marque suisse d’augmenter de 44 % ses ventes. Une hausse qui en même temps a permis à la société d’obtenir la place de leader du marché du café dans le monde. Le français Jean Dujardin a intégré la saga publicitaire pour faire parler des produits de la maison. Les deux acteurs se sont donné la réplique pour séduire les consommateurs. Les nouveaux protagonistes ont été recrutés pour renouveler la notoriété de la marque de café. 

H&M et Beyoncé

La marque suédoise H&M, a lancé en 2013 une campagne de publicité plébiscitée par ses clients. Elle a eu recourt aux services de la star internationale Beyoncé. Si cette dernière est égérie de nombreuses publicités, c’est bien avec H&M qu’elle a fait le buzz pour une raison bien précise… Le spot publicitaire nous montre la jeune femme, qui pose dans un endroit paradisiaque près de l’eau bleu turquoise ensoleillée et porte sur elle un maillot de bain, deux pièces, qui n’excède pas le petit prix de 4.99 euros. Un pari des plus judicieux : faire porter à une icône mondiale de la beauté, des maillots de bain à un prix largement accessible par tous.

Une campagne réussie qui a permis à la marque de promouvoir sa collection de plage et qui a marqué les consommateurs : « J’ai vu la nouvelle pub H&M de la nouvelle collection avec Beyoncé et ma vie changea d’un coup ! Pourquoi on l’a pas en France » ou encore « Qui se rappelle quand Beyoncé a sorti sa collection summer pour H&M ? Seigneur j’étais trop à fond » clament les internautes. Prôner des collections à petit prix à l’aide de stars internationales, est un pari que la marque a reproduit aux côtés cette fois-ci du joueur David Beckham.

L’Oréal et Leila Bekthi

Plaçons-nous, cette fois-ci, du côté de l’hexagone avec le leader mondial de la beauté, l’Oréal qui fait appel à l’actrice française, Leila Bekthi, pour devenir une de ses l’Oréal Girls. On la voit notamment dans le spot publicitaire qui promeut la nouvelle coloration de la marque « Casting Creme Gloss », en expliquant qu’elle lui ressemble, parfaite pour les cheveux longs couleur chocolat, toujours sans ammoniaque et bien sûr avec des reflets « Glossy Glossy ».

L’actrice brille autant sur les devants de la scène que dans cette publié et s’élève au rang d’icônes telles qu’Eva Longoria. La chevelure de la jeune femme est l’atout qui a séduit les consommatrices, qui l’identifient désormais à la coloration et souhaitent vivement se la procurer : « Depuis que j’ai vu la dernière publicité L’Oréal avec Leila Bekhti, j’ai envie de me réincarner en tablette de chocolat », ou encore « Ses cheveux sont magnifiques ». Une association qui marche et après tout Leila le vaut bien !

Kinder et Tony Parker

La marque très chocolatée Kinder n’a pas hésité à faire appel au célèbre basketteur français, Tony Parker, afin de promouvoir ses délicieux Kinder Bueno. Un spot publicitaire qui met en scène le joueur qui secoue un distributeur pour récupérer un Kinder Bueno, mais la machine ne semble pas vouloir coopérer. Un technicien apparaît et fait remarcher le distributeur en vantant les mérites du Kinder Bueno. Si le synopsis paraît simple, il n’en est pas moins efficace et la publicité est devenue culte grâce à cette fameuse scène. Le succès de la publicité a convaincu la marque qui n’a pas hésité à renouveler la publicité, cette fois-ci aux côtés de Jo Wilfried Tsonga, le joueur de tennis.

Selon Anne Catherine Barret, directrice marketing de Kinder : « ce qui nous intéresse, ce sont les valeurs de solidarité, d’humanité que les stars portent ». Kinder associe de cette manière les prouesses des joueurs à leur consommation de Kinder Bueno et le moins qu’on puisse dire, c’est que le message est bien passé auprès du grand public : « Stars françaises de la semaine : Tony Parker et Jo Tsonga. Leur point commun ? Nourris au Kinder Bueno ! », ou encore « Hier Tony Parker qui clutch le match contre le Heat, Tsonga qui gère Rolland Garros, je vais finir par l’acheter le carton de Kinder Bueno ! »

Les entrepreneurs, victimes du stress malgré eux

Lors de cette période exceptionnelle qu’est la pandémie, les sources de stress des entrepreneurs ont été multipliés : l’angoisse de faire faillite, de perdre ses clients, de ne pas pouvoir assumer les charges, de ne pas être payé, de ne plus pouvoir contacter ses salariés, de se voir contraint à installer des mesures barrières et la peur d’attraper le Covid qui l’aurait rendu incapable d’assumer son entreprise. Bien souvent, les dirigeants d’entreprise sont soumis à une charge de travail conséquente, manquent de temps et ne comptent pas leurs heures. Autant d’éléments qui peuvent induire la présence du stress, non sans conséquences. Fatigue inhabituelle, migraines, troubles du sommeil, baisses de moral ou sautes d’humeur jusqu’au burn-out, ces pathologies se révèlent diagnostiquées chez bon nombre d’entrepreneurs. 

Lors des cinq dernières années, un dirigeant sur quatre déclare que son niveau de santé a baissé et, chez 58 % des entrepreneurs, le stress est à placer en tête de liste des principaux facteurs responsables de la détérioration de leur état de santé, contre 38 % en 2015. Ce que révèle une enquête réalisée par l’institut Opinion Way, spécialiste français des sondages, pour la Fondation MMA Entrepreneurs du futur, auprès de 1 504 dirigeants de PME, hommes et femmes, et rendue publique en avril dernier. « Au sein de la Fondation, nous nous attachons à construire des programmes et projets dédiés aux entrepreneurs pour qu’ils restent en forme car ils représentent les forces vives de l’économie de demain », explique Hervé Frapsauce, président de la Fondation MMA Entrepreneurs du Futur. Reste à savoir d’où provient ce stress au juste, quelles en sont les conséquences et comment y remédier.

La santé de l’entreprise, à l’origine du stress

72 % des dirigeants prétendent éprouver du stress (contre 67 % en 2016, ndlr) et près de 70 % des interrogés estiment que la santé de leur l’entreprise détient un impact sur la leur, selon l’enquête menée par l’institut Opinion Way. Un entrepreneur sur quatre juge d’ailleurs les problèmes de santé comme néfastes à son activité. Si pour 59 % des sondés le manque de trésorerie fait partie des facteurs de stress et pour 56 %, la surcharge de travail, environ 55 % évoquent l’incertitude liée à l’avenir de leur activité pour justifier leur anxiété.

D’après l’enquête, près de 66 % des entrepreneurs affectés par le stress se révèleraient être, en réalité, des dirigeants de PME, suivis des exploitants agricoles avec 63 %. « Pour comprendre comment aider les dirigeants, il nous paraît capital d’appréhender les maux dont ils souffrent au quotidien », précise le président de la Fondation MMA Entrepreneurs du Futur.

Une majorité s’estime en bonne santé

Malgré l’indéniable présence du stress, 96 % des entrepreneurs se déclarent en bon voire très bon état de santé. En allant plus loin, l’on constate que 90 % d’entre eux font la corrélation entre leur niveau de santé et leur forme physique, 89 % le relient à un bon équilibre vie professionnelle / vie privée et 87 % à leur moral. De façon plus précise, on note que 86 % des interrogés sont conscients de l’impact positif issu de certains comportements tels que le sommeil, l’alimentation ou encore l’activité physique, sur la réussite de leur entreprise. « Un entrepreneur en forme est plus performant », assure Hervé Frapsauce. Si certains s’estiment en bonne santé, d’autres sont pourtant sujets à de réelles pathologies induites par le stress et qui peuvent se révéler d’ordre physique ou psychique.

Des troubles physiques…

Un certain nombre de maux de nature physique ou bien psychique assaillent les dirigeants d’entreprise au quotidien. Toujours selon l’étude réalisée par l’institut Opinion Way, ce sont 57 % des entrepreneurs qui souffrent de mal de dos, 48 % se plaignent de souffrances articulaires et 27 % sont sujets aux migraines. Leur cause étant bien souvent leur mauvaise posture liée à leur activité ou le manque de temps pour effectuer certaines tâches professionnelles. Un manque de suivi, parallèlement constaté, engendre souvent l’installation de ce type de pathologies sur le long terme.

Lors des douze derniers mois précédant l’enquête, seulement 8% des dirigeants ont été consultés leur médecin traitant (contre 11 % en 2016, ndlr), 39 % optent pour la consultation régulière d’un médecin et 47 % d’entre eux affirment que cela aurait eu un impact négatif sur leur société. La part des sondés estimant ne pas éprouver de douleurs physiques particulières augmente néanmoins et passe de 20 % en 2016 à 25 % pour cette année.

…et psychiques constatés

Mis à part les troubles physiques, ceux dits psychiques sont également à considérer puisqu’ils jouent, eux aussi, un rôle sur la santé des entrepreneurs. « Prévenir le stress est possible grâce à un accompagnement concret, pratique, adapté au monde professionnel », poursuit Hervé Frapsauce. Un dirigeant sur deux évoque pourtant la difficulté de concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Sur ces douze derniers mois précédant l’enquête, 51 % des interrogés ont connu des baisses de moral (contre 55 % en 2016, ndlr), 49 % ont été sujets à de l’anxiété (contre 52 % en 2016, ndlr), 45 % à des sautes d’humeur (contre 50 % en 2016, ndlr), 44 % à des troubles du sommeil (contre 47 % en 2016, ndlr), 40 % à des fatigues inhabituelles (contre 43 % en 2016, ndlr), 27 % à un sentiment de déprime (même taux pour 2016, ndlr), 25 % à un sentiment d’isolement (contre 29 % en 2016, ndlr), 22 % à des troubles de l’attention (contre 24 % en 2016, ndlr) et 13 % ont connu une véritable période dépressive (même taux pour 2016, ndlr). Ceux s’estimant ne pas souffrir d’affection morale particulière se révèlent, finalement, plus nombreux que l’an passé avec 24 %, contre 21 % en 2016. 

Des entrepreneurs optimistes quant à leur avenir

Si 87 % des dirigeants affirment avoir une bonne hygiène de vie, 87 % également suivent un régime alimentaire sain ou privilégient les moments de détente en famille, 78 % prennent soin de leur sommeil, 66 % pratiquent une activité physique et seulement 40% s’astreignent à « déconnecter » de temps en temps.

Même si le stress peut se révéler un élément nuisible sur le plan de leur santé, les entrepreneurs restent optimistes quant à leur avenir. En témoignent les 89 % d’entre eux qui pensent que leur état de santé s’améliorera dans les prochaines années, contre 86 % l’année précédente. Ils miseraient d’ailleurs, pour cela, sur la relaxation ou la méditation ainsi que sur l’épanouissement personnel. Jon Kabat-Zinn, spécialiste du stress à l’Université médicale du Massachusetts, explique au sujet de la gestion du stress par la méditation : « Méditer c’est porter attention aux choses telles qu’elles sont et non telles que nous voudrions qu’elles soient. » Lucie Frapsauce, fondatrice de Mindful Attitude, première start-up spécialiste de la mindfulness (« pleine conscience », en français, ndlr) en entreprise, ajoute : « Les dirigeants sont convaincus que les activités de relaxation sont importantes pour la réussite de l’entreprise et pour leur épanouissement personnel. »

Près de 62 % des entrepreneurs manqueraient toutefois de temps pour exercer une activité sportive et 46 % pour celle mentale. Certains dirigeants affirment également ne pas savoir quels exercices effectuer pour rester en forme (49 %) ou se relaxer (37 %) et prétendent ne pas savoir comment s’alimenter correctement dans le cas où la charge de travail augmenterait de façon notable (44 %).

Une volonté de lutter contre le stress

Pour mieux gérer leur stress, un tiers des entrepreneurs ressentirait le besoin de se faire accompagner (39 %), ce qui explique l’émergence de nombreuses associations de dirigeants d’entreprise. « La prévention est au cœur des réflexions des entrepreneurs et de notre fondation. Un accompagnement pour la gestion du stress serait le bienvenu. Ce sont les mécanismes de prévention pour garder nos entrepreneurs en forme qui nous guident pour lancer nos prochains chantiers, notamment notre programme de méditation MINDFUL Attitude », préconise Hervé Frapsauce.

Si un dirigeant sur trois émet le besoin de se faire aider pour gérer son anxiété, un sur cinq jugerait utile l’accompagnement d’un coach spécialisé dans la gestion du stress. Au-delà de cela, toujours dans le but d’améliorer leur santé mais également leur bien-être, 38% d’entre eux se disent intéressés par un accompagnement via des outils digitaux, comme des applications ou des sites internet. Parmi les entrepreneurs souhaitant bénéficier d’une aide ou d’un suivi, 59 % seraient enclins à adopter ce type d’outils. 

Le burn-out, fléau des entrepreneurs ?

En dépit de toutes les actions menées pour lutter contre le stress, le syndrome d’épuisement professionnel, appelé également « burn-out » (littéralement « brûler de l’intérieur, se consumer », en français, ndlr), touche de nombreux entrepreneurs. « Contrairement à ce que l’on pense souvent, la première cause d’un burn-out n’est pas psychologique, mais physiologique. Il est dû à un stress important et répété », livre Catherine Vasey, psychologue et auteure de « Burn-out : le détecter et le prévenir » (Editions Jouvence, 2007). Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il s’agit d’« un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ».

Quoi qu’il en soit, 10% des dirigeants de PME seraient victimes de ce syndrome, selon une étude émanant de l’observatoire Amarok livre, et il reste primordial de le détecter. La liste des symptômes du burn-out s’avère longue : dépression, insomnies, épuisement physique et psychologique, céphalées, troubles digestifs, douleurs articulaires, contractions musculaires, difficultés de concentration, troubles cognitifs ou de la mémoire, impatience, lassitude générale, irritabilité,… Et pour cause, nombreux sont les dirigeants à ne plus se soucier de leur alimentation, à avoir laissé de côté la pratique d’une activité sportive ou de relaxation mais aussi à, trop souvent, négliger leur sommeil. Du côté des agriculteurs et artisans, les chiffres n’avancent pas moins d’un suicide tous les deux jours ! Des statistiques qui font froid dans le dos.

Les clés de la gestion du stress

Comme on a pu le constater tout au long de cette enquête, le stress fait partie du lot quotidien de nombreux entrepreneurs. Si mal géré, il peut se placer comme un élément paralysant et nuire à sa vie privée comme à son entreprise, bien géré, il peut devenir un vecteur de motivation voire de productivité. Pour parvenir à ce juste équilibre, cela peut paraître évident mais vous devez d’abord apprendre à vous détendre ! De petits exercices quotidiens de relaxation ou de méditation, de l’ordre de vingt à trente minutes, suffisent à recouvrer une certaine sérénité. Se relaxer n’exclut pas pour autant le fait d’être potentiellement amené à rencontrer certaines difficultés telles qu’un rendez-vous annulé, la perte de l’un de vos clients ou partenaires, un salarié absent…, ce qui implique que vous devez apprendre à gérer la contrariété.

Dans le cas où ce genre de situations stressantes survient, efforcez-vous de réguler votre respiration afin de ralentir votre rythme cardiaque, qui a tendance à s’accélérer lorsque quelque chose vous contrarie. Prenez ensuite du recul sur les récents évènements afin d’opter pour la meilleure décision, et non avec trop de précipitation. Fixez-vous également des objectifs atteignables et hiérarchisez vos priorités, au risque de vous voir dépassé, sans compter que cela vous permettra d’anticiper certaines situations. Déléguer mais aussi trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle reste tout autant indispensable. Enfin, adoptez un mode de vie sain et autorisez-vous des pauses de temps à autre ! 

Le vélo et ses accessoires, un business qui a le vent en poupe

Pour aider les français à sortir du confinement le ministère de la Transition écologique et solidaire a mis sur la table 20 millions d’euros pour nous inciter à reprendre le vélo.

Le Gouvernement a pris des mesures pour encourager la pratique du vélo par les Français avec le développement des pistes cyclables temporaires et le lancement d’un plan de 20 millions d’euros par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour prendre en charge des réparations, des places de stationnement temporaires et des formations. 

Le vélo, un moyen de transport pour se rendre au travail

Devant la réalité des déplacements urbains, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire souligne : « Alors que 60% des trajets effectués en France en temps normal font moins de 5 km, les semaines à venir représentent une occasion pour de nombreux Français, d’ores et déjà cyclistes ou non, de choisir le vélo pour se rendre au travail ou faire des déplacements de proximité. ». Ainsi, le programme de certificat d’économie d’énergie « Alvéole » sera déployé en partenariat avec la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB).

Une aide d’Etat de 50 € pour la remise en état des vélos

Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, vient d’annoncer une mesure incitative pour aider les Français à faire réparer leurs vélos, applicable sur la période du 11 mai au 31 décembre 2020 avec une prise en charge à hauteur de 50 euros HT qui permettra de couvrir les frais de remise en état. Le vélo va en effet s’imposer comme une solution d’avenir incontournable : son usage permet une distanciation sociale de fait et constitue donc un geste barrière efficace pour lutter contre la propagation de l’épidémie. Les Français déjà détenteurs de vélos seront accompagnés financièrement pour pouvoir les remettre en état et les utiliser comme moyen de transport dès la sortie de confinement. L’UNION sport & cycle se félicite de la réponse de l’état.

Une prise en charge tout azimut

L’état pour soutenir ce programme va renforcer la sécurité des cyclistes grâce au développement des pistes cyclables temporaires en créant de nouvelles voies de circulation pour les vélos ou en élargissant des pistes cyclables existantes et prendra en charge des réparations, l’installation de places de stationnement ou encore des formations et proposera la mise en place de lois et décrets pour créer un forfait mobilités durables qui permettra aux entreprises d’aider à hauteur de 400€ par an leurs employés utilisant le vélo, le covoiturage ou d’autres mobilités partagées pour se rendre au travail.

Coupdepoucevelo.fr

L’état a mis en place un site internet coupdepoucevelo.fr pour aider à la sortie du confinement et notamment les Français propriétaires d’un des 30 millions de vélo existants à faire des réparations pour circuler en sécurité. Le prix moyen d’une réparation varie selon l’ampleur des opérations à réaliser (changement de chaîne, frein, pneu, dérailleur…), mais une prise en charge à hauteur de 50 euros HT permet de couvrir une partie importante des frais. La liste des réparateurs engagés dans la démarche sera accessible sur cette plateforme en ligne disponible prochainement.

Comment ça marche ?

1/ La réparation

Cliquez sur « Je suis un particulier » puis « Je souhaite faire réparer mon vélo » sur la page d’accueil du site coupdepoucevelo.fr .

Contactez le réparateur choisi sur la carte interactive des professionnels agréés (réparateurs ou ateliers d’auto-réparation) par mail ou par téléphone afin de convenir d’un rendez-vous, en indiquant vos nom, prénom, date de naissance et numéro de téléphone.

Un code SMS vous sera envoyé pour valider l’opération.

Vous pouvez ensuite vous rendre chez le réparateur avec votre téléphone portable ainsi qu’un justificatif d’identité.

Une prime pouvant aller jusqu’à 50 € par vélo sera directement appliquée sur votre facture pour toutes les prestations qui concernent la remise en état de votre vélo (changement de pneus, remise en état des freins, changement du câble de dérailleur…).

Les pièces et la main d’œuvre sont prises en charge, mais pas les accessoires de sécurité (antivol, gilet réfléchissant, casque, lampes amovibles…).

Vous ne payez que le reste à charge.

2/ La remise en selle

Une séance d’une heure trente à deux heures dispensée par un moniteur agréé est prise en charge par le programme si vous avez besoin d’un accompagnement à l’usage de votre vélo : prise en main, circulation en ville, choix d’un antivol adapté, notions d’autoréparation…

La procédure est identique : il vous suffit de cliquer sur « Je suis un particulier » puis « Je souhaite me remettre en selle » sur la page d’accueil du site.

Toutes les fonctionnalités de cette plateforme seront progressivement activées dans les prochains jours.

À noter : La plateforme offre également la prise en charge de 60 % des coûts d’installation de places de stationnement temporaire vélo pour les collectivités, les pôles d’échanges multimodaux, les établissements d’enseignement, les bailleurs sociaux et les résidences étudiantes.

Les entreprises de sport peuvent se frotter les mains !

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Un vélo en bon état et bien équipé contribue à garantir votre sécurité et celle des autres usagers de la route. Certains équipements sont obligatoires, que ce soit pour vous ou votre vélo. Chaque infraction est passible d’une amende.

1/ Le casque

En circulation, le conducteur et le passager d’un cycle, s’ils sont âgés de moins de 12 ans, doivent porter un casque conforme à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle. Ce casque doit être attaché.

2/ Le gilet rétro-réfléchissant

Le port d’un gilet rétro-réfléchissant certifié est obligatoire pour tout cycliste, et son éventuel passager, circulant hors agglomération, la nuit, ou lorsque la visibilité est insuffisante.

3/ Les freins : deux freins, avant et arrière.

4/ Les éclairages obligatoires

Des catadioptres (dispositifs rétro-réfléchissants) : de couleur rouge à l’arrière, de couleur blanche ou jaune à l’avant, de couleur orange sur les côtés et sur les pédales doivent être présentes sur le vélo et en bon état de marche.

Des feux de position : l’un émettant une lumière jaune ou blanche à l’avant et une lumière rouge à l’arrière.NB : Si un vélo transporte une remorque dont la largeur dépasse 1,30 mètre, les dispositifs d’éclairage doivent être ajoutés à cette dernière (catadioptres, feux de position).

Un avertisseur sonore : le son doit être entendu à 50 mètres au moins

A savoir !

Il est interdit de porter à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre un son (écouteurs, oreillettes ou casque audio). L’usage du téléphone tenu en main est également interdit. Il n’existe pas de dispositif permettant aux cyclistes de téléphoner en route à ce jour.

L’écoute, le savoir-être du Manager

Vous ne m’écoutez pas ! Tu ne m’écoutes pas ! Si mais tu ne me comprends pas ! Tu restes sur tes idées ! Tu gardes ton point de vie, alors à quoi cela sert de te parler ! Le dialogue appelé aussi dialogue de sourds demande non seulement un effort de la part de celui qui écoute mais lui demande essentiellement une ouverture d’esprit. Il ne s’agit pas de convaincre l’autre pour qu’il approuve vos idées mais d’arriver à communiquer. C’est d’bord que le dirigeant le veuille ou non qui doit faire l’effort.

La capacité d’écoute constitue une qualité fondamentale pour le Manager. Cela fait partie des principaux outils lui permettant de maîtriser les ressources humaines et gestion de son entreprise. Complexe et difficile à maîtriser, elle exige de la patience, de la tolérance et un excellent sens d’analyse et de synthèse. En voici quelques principes.
Attention ! Le Manager doit d’abord tenir compte de sa propre personnalité et de sa capacité à communiquer et de sa relation avec les autres. Il doit constamment penser si j’ai le bon comportement, j’influencerai positivement mes équipes. 

L’écoute : un savoir-être indispensable au manager

La bonne capacité d’écoute est devenue une préoccupation grandissante au sein d’une entreprise. L’évolution du marché et des besoins des clients, la forte concurrence obligent les entreprises à optimiser leurs stratégies et à exploiter les moyens à leur disposition. Depuis quelques années, les entreprises apportent de l’importance aux connaissances et au savoir-faire de ses employés. C’est pour cela qu’elles intègrent la capacité d’écoute comme étant une qualité indispensable pour un Manager. Sans cette qualité, le Manager ne peut nullement tenir compte de la capacité de ses collaborateurs.

Le sens de l’écoute : un savoir-être qui s’apprend

La capacité d’écoute constitue une question de bonne distance. Elle représente une disposition à résonner avec un autre. Le Manager doit savoir écouter sans se laisser envahir, ni tomber dans l’indifférence. Il doit trouver le juste milieu pour assurer l’épanouissement du projet d’entreprise, et de sa carrière professionnelle. Cette écoute active demande de percevoir les sentiments et idées de son interlocuteur, y compris les sous-entendus, sans jamais être dans le jugement. Il faut écarter tous préjugée ou idées reçues. » Un vrai challenge !!!

– L’écoute surinvestie

À trop vouloir se montrer à l’écoute de ses collaborateurs, le Manager risque de se noyer dans une « écoute surinvestie ». Il veut donner des réponses à tous les problèmes et n’arrive plus à maîtriser ses émotions. L’écoute risque de se transformer en une sur implication affective. Cela génère une perte de temps pour le collaborateur et pour son Manager. Celui-ci ne peut pas analyser ses échanges de manière objective et risque de prendre de mauvaises décisions.

– Écouter sans entendre

Parfois, le Manager fait semblant d’écouter sans tenir compte de rien. Trop soucieux d’assurer l’efficacité de ses projets, il ne cherche qu’à émettre ses arguments, et ne considère aucunement les avis des autres. Rapide et intuitif, il ne fait preuve d’aucune patience et ne cherche qu’à accélérer les choses. Cela représente un danger pour l’entreprise, car le Manager risque de passer à côté de meilleures opportunités et de négliger certaines situations qui peuvent nuire au succès de son projet. 

L’écoute, un tremplin pour la réussite

– Anticiper et se préparer

En faisant preuve d’un excellent sens de l’écoute, le Manager peut facilement anticiper les problèmes qui risquent de nuire au succès de son projet. Ses collaborateurs constituent les principaux acteurs dudit projet, leurs avis concernant la réalisation de celui-ci demeurent indispensables. En tenant compte de leurs observations, le Manager peut éviter de multiples problèmes et se préparer à les affronter.

– Gestion des conflits

Même chez les équipes les plus soudées, les conflits peuvent exister. Faire travailler plusieurs personnes dans un seul et unique projet n’est pas facile. Chacune d’entre elles va vouloir mettre en œuvre leurs compétences et savoir-faire, ce qui risque de générer des conflits au sein de l’équipe. Le Manager doit être à l’écoute de chacun de ses collaborateurs afin d’analyser les arguments de chacun de manière objective.

A la fin de chaque échange avec un collaborateur, demandez-vous : qui a davantage parlé ? Est-ce lui ou bien moi ? et surtout cherchez vos maillons faibles pour que le prochain échange soit fructueux.

Les retours de marchandise comme moyen de fidélisation

Les entreprises l’ont bien compris, la possibilité de retours de marchandise fait partie des atouts incontestables. C’est pourquoi, elles n’hésitent pas à mettre en avant la manière de procéder et facilitent même les retours. Pour les entreprises de livraison, elles gagnent un volume considérable de prestations.

Les retours de marchandise sont un moyen pour fidéliser vos clients. Pour un client, savoir qu’il peut retourner la marchandise, le sécurise et donc peut être un facteur pour déclencher l’acte d’achat, mais aussi le fidéliser vos clients pour un achat futur : faciliter la démarche de retour d’un produit, quelle qu’en soit la raison, permet de créer de façon pérenne une relation de confiance positive avec votre marque et votre boutique en ligne

Quelles sont les situations de retour ?

Après un achat en ligne, un client peut vouloir retourner un article pour différentes raisons :

  • L’article ne correspond pas à ce qu’il attendait (matière, teinte, dimensions, rapport qualité/prix perçu…),
  • La taille n’est pas la bonne,
  • L’acheteur s’est trompé dans les mesures,
  • L’article est défectueux, ou incomplet,
  • L’acheteur a changé d’avis, tout simplement.
  • Etc.

Dans tous les cas, votre client est déçu, votre marque et votre site sont associés à une expérience négative. Son premier réflexe sera de se tourner vers vous pour trouver une solution à son problème. Si vous n’avez pas mis en œuvre de politique spécifique allongeant le délai de retour d’un produit, il fera jouer le délai légal de rétractation énoncé par la loi Hamon. Cependant, vos conditions générales de vente peuvent toujours prévoir un délai supérieur à ce délai minimal de 14 jours (une garantie « satisfait ou remboursé » par exemple).
En effet, a réglementation applicable aux ventes et aux achats sur internet ou à distance a été modifiée par la « loi Hamon », qui renforce les droits des consommateurs qui achètent via des sites de commerce en ligne.

Comment faciliter les retours dans le cadre légal ?

Que dit la loi Hamon en matière de retour ?

Dans le cadre d’une vente à distance, par correspondance ou en ligne par internet, le consommateur qui change d’avis doit exercer son droit de rétractation dans un délai de 14 jours et ce sans avoir à justifier de motifs ni à payer de pénalités, à l’exception, le cas échéant, des frais de retour. Ce délai de rétractation de 14 jours, instauré par la loi Hamon est applicable aux contrats conclus depuis le 14 juin 2014. Le vendeur est tenu de rembourser la valeur du produit et les frais de port associés. Le transport retour est cependant à la charge de l’acheteur sauf accord avec le vendeur.
Nous vous recommandons d’énoncer clairement ce droit de rétractation dans vos conditions générales de ventes ; ne craignez pas une recrudescence des retours, au contraire, en canalisant les demandes et en amenant vos clients vers une démarche organisée pour le retour de leur produit, vous ferez des heureux, et pas seulement côté client !

D’autres techniques

Si vous ne souhaitez pas mettre en place un délai de retour supérieur à 7 jours, il ne s’agit pas de faire la promotion du droit de rétraction, mais simplement de donner un accès facile et rapide à une solution facilitant le retour des produits. Cela traduit par un sobre lien « Retourner un produit » au sein de vos Conditions Générales de Vente, qui pointera vers une page Retours. Vous pouvez sinon insérer un article « Retourner un produit » au sein de votre Aide en Ligne.
Cela épargne à vos clients de chercher et comparer les différentes solutions de transport possibles ou encore les affranchit de payer le prix fort. Aiguiller vos clients vers une solution présentant un choix de transporteurs à tarifs négociés vous permet également de sécuriser les retours : preuves de dépôt et de livraison, suivi en ligne, rapidité du retour pour réintégration en stock, possibilité de contracter une assurance à valeur déclarée afin d’éviter tout problème en cas de perte ou dommage durant le transport retour.

Comment profiter de ces retours pour améliorer votre offre

Même si le retour n’a pas à être justifié dans le cadre du délai légal de rétractation, n’hésitez pas à mettre en place un questionnaire très simple avec des menus déroulants afin de connaitre la raison du retour.

Cela vous permettra d’identifier des points d’amélioration en termes de :

  • présentation produit : informations manquantes dans la description par exemple)
  • qualité de l’offre : défaut ou produit de qualité médiocre
  • positionnement prix : rapport qualité / prix perçu 
  • problème de gabarit pour des articles vestimentaires : taille grand ou petit, par exemple
  • problématiques logistiques : emballage insuffisant, mauvais produit envoyé,…

Une compilation régulière et rapide des raisons de retour enregistrées vous réservera peut-être des surprises.
En conclusion, ne craignez pas de transformer un retour en opportunité pour votre boutique en ligne. Positionnez-vous en pourvoyeur d’une solution pour faciliter la démarche de vos clients, vous gagnerez autant de commandes futures par rapport à vos concurrents, qui ne sont qu’à un clic…

Quel est le délai de remboursement ?

14 jours, le délai

Le consommateur qui renonce à son achat doit adresser un courrier en recommandé, Il doit être remboursé dans les 14 jours qui suivent la date à laquelle le professionnel prend connaissance de l’exercice du droit de rétractation. Toutefois, si le contrat porte sur la vente d’un bien, le vendeur peut décider de ne rembourser le client qu’à compter de la date de réception du produit retourné.

La loi précise :

  • que le remboursement doit être intégral et comprendre la totalité des sommes versées, notamment les frais de livraison ;
  • que le remboursement ne doit pas se faire sous forme de bons d’achats ou d’avoir, sauf accord du consommateur.

Attention ! Le droit de rétractation ne s’applique pas aux achats suivants :

  • les biens ou services dont le prix dépend des taux du marché financier,
  • les biens confectionnés à votre demande ou nettement personnalisés (leur fabrication nécessite des adaptations particulières pour répondre des exigences techniques et esthétiques très précises ; exemples : étiquettes d’adresse à vos coordonnées, meuble ou vêtement confectionné sur mesure ; le choix d’options (couleur, finition, …) dans les gammes d’éléments standards proposées par le professionnel ne modifie pas suffisamment la nature ou la destination des biens, pour les rendre nettement personnels),
  • les biens détériorables ou périssables rapidement, sauf produits alimentaires avec une date de durabilité minimale (DDM) éloignée,
  • les biens que vous avez ouverts et non retournables pour des raisons d’hygiène ou de protection de la santé (exemples : cosmétiques operculés, sous-vêtements vendus en sachets fermés),
  • les biens indissociables d’autres articles (exemple : télécommande pour un téléviseur),

et aussi

  • le contenu numérique fourni sur un support immatériel et contrat d’abonnement à ces prestations dont l’exécution a commencé avec votre accord et pour lequel vous avez renoncé à votre droit de rétractation (exemple : un film téléchargé),
  • les services totalement exécutés avant la fin du délai de rétractation et dont l’exécution a commencé avec votre accord ou votre demande expresse. Un service peut être considéré comme exécuté si vous avez fait une réservation (exemple : place de parking), mais que vous n’avez pas profité de la prestation et ce, sans annulation. Par exemple, si vous avez réservé une place de parking pour le 20 septembre mais que vous ne l’avez pas utilisée, vous ne pourrez pas utiliser votre droit de rétractation le 21 septembre,
  • • la fourniture de boissons alcoolisées dont la livraison est différée au-delà de 30 jours et dont la valeur dépend des taux du marché financier (exemple : grands crus réservés avant récolte),
  • les CD, DVD ou logiciels informatiques que vous avez ouverts,
  • la fourniture de journaux, de périodiques ou de magazines, sauf s’il s’agit d’un contrat d’abonnement,

et surtout

  • les travaux urgents d’entretien ou de réparation réalisés à votre domicile et à votre demande, dans la limite des pièces de rechange et travaux nécessaires pour la stricte réparation (ainsi, le remplacement ou l’installation de matériels qui sont sans rapport avec la panne ou qui vont au-delà de la réparation sont soumis à l’exercice du droit de rétractation ; exemple : installation d’une porte blindée à l’occasion d’une demande d’intervention pour une ouverture de porte),
  • le service d’hébergement (hôtel, camping…), de transport (personnes, biens, déménagement), de location de voitures, de restauration ou d’activités de loisirs fournies à une date ou selon une périodicité déterminée (billet de spectacle…) ; la vente de bons cadeaux ou de chèques cadeaux pour des prestations de bien-être avec une durée de validité d’un an n’entre pas dans l’exception au droit de rétractation.

Article par Virginie Ducrot

Le 21 juin, 1er jour de l’été, jour de la fête de la musique, zoom sur le business des cocktails

Le 21 juin c’est le premier jour de l’été et le jour de la fête de la musique. La fête de la musique égaie les rues de la capitale et de toutes les villes de France. Pour la première fois depuis sa création en 1982, la Fête de la musique telle qu’on la toujours connue ne fera pas de grands rassemblements en raison de la crise sanitaire mais les bars, les cafés et les restaurants pourront servir des cocktails avec ou sans alcool, des glaces pour le plaisir de tous. Zoom sur le business des cocktails.

Cette année, l’épidémie de la Covid-19 va faire de l’édition 2020 de la Fête de la musique, dimanche 21 juin 2020, une manifestation inédite, solidaire et sous forme numérique… Pour garantir la sécurité, elle devra intégrer les normes sanitaires en vigueur et ne pas créer de rassemblements physiques non autorisés. Pour les bars, cafés et restaurants, l’organisation de concerts relève de la responsabilité de l’exploitant du lieu.

Maisons ou réalisés par un « bar tender », les cocktails restent une vraie tendance. Parmi les plus consommés, le mojito reste un incontournable, bien qu’avec les beaux jours, le Spritz revient sur le devant de la scène particulièrement dans la Capitale. Depuis plusieurs années, le cocktail ne cesse de se réinventer pour le plus grand plaisir des consommateurs, de nombreux bars voient le jour et accueillent des bars tenders réputés pour leur talent. Le gin et le rhum vivent un engouement sans précédent avec l’ouverture de nombreux établissements spécialisés comme des distilleries afin de satisfaire les amateurs. Leurs  consommations ont respectivement progressé de 12 % et 13 %. Un marché qui ne cesse de se développer donc.

Les nouveaux glaçons, un marché qui se rafraîchit.

Pour rafraîchir un cocktail ou bien une boisson, le glaçon reste un incontournable. S’il peut paraître très banal en raison de sa composition basique qu’est l’eau, il se réinvente ces dernières années grâce à des recettes maison ou par les formes étranges qu’il prend. Certains bars aromatisent leurs glaçons en y intégrant des ingrédients avant congélation. Un plaisir qui rajoute un peu de fraîcheur et de goût. Mais la personnalisation ne repose pas que sur cet aspect. Il est désormais possible de trouver des bacs à glaçons aux formes rigolotes ou même qui ne fondent pas. Et comme les entreprises ne sont jamais à court d’idées, elles proposent même de livrer des glaçons en cas d’urgence.
Bien que sans originalité, le marché suit aussi le courant de l’innovation. Il existe des glaçons en plastique indiquant directement le contenu d’un verre au serveur pour être resservi dans l’immédiat sans avoir besoin de demander. De multiples idées qui font du glaçon, un véritable business !

Les glaces, augmentation jusqu’à plus de 82% selon les départements

Lors de la semaine de canicule, selon le site Nielsen, ce sont les glaces bacs qui sont arrivées arrivant en tête du podium avec +46% de progression en chiffre d’affaires sur la semaine, et des journées records du mercredi au dimanche. Le reste du rayon surgelé sucré n’est pas en reste, avec +33% pour les glaces détente (bâtonnets, cônes…) et la confiserie glacée (barres).

Si les glaces ont particulièrement profité de la canicule, le bilan est fort diversifié d’un département à l’autre. L’Est et le Centre de la France ont connu les plus fortes hausses de chiffre d’affaires, le top ce sont les Vosges (+88%), devant le Territoire de Belfort (+70%) et le Haut-Rhin (+68%). La Bretagne n’a pas connu de pic de ventes spectaculaire pour les glaces : “seulement” +8% dans le Morbihan… et un recul de -3% dans le Finistère, les chaleurs n’étant pas à son summum dans la région.

Les Mocktails, une tendance healthy.

Pour trouver une alternative à l’alcool dans la tendance healthy, les mocktails se démocratisent. Issu de la contraction de « mock » signifiant imiter et « cocktails », il devient un incontournable des bars branchés. Il y a quelques années encore, demander une boisson non alcoolisée consistait à prendre un jus de fruits, désormais les bars proposent de vraies alternatives à en faire rougir de plaisir les consommateurs de ces breuvages aux mille délices. Pour répondre à la demande, les grandes marques comme Schweppes ou encore Finley proposent des boissons goût mojito sans alcool. D’autres innovent réellement avec des goûts originaux comme Mister Cocktails au slogan qui ne laisse personne indifférent « sans alcool, la fête est plus folle ». En ce qui concerne les bars, ils repensent leur carte avec des mocktails toujours plus fruités et originaux pour se diversifier et séduire davantage de clients.

12 outils de visioconférence gratuits pour communiquer à distance

Le confinement nous a contraints à utiliser les outils à distance. Or, jusque-là ils nous permettaient la plupart du temps de communiquer dans notre vie personnelle. Dans la vie professionnelle, ils étaient de plus en plus utilisés pour les entreprises situées à l’international ou lors des déplacements des managers ou collaborateurs. Compte tenu du télétravail imposé par le confinement, les outils que l’on avait peu d’occasion d’utiliser au bureau sont devenus essentiels pour ne pas interrompre l’activité de l’entreprise. Zoom sur des outils de visioconférence gratuits pour communiquer à distance.

Google Hangouts

Fichier:Hangouts icon.svg — Wikipédia

Disponible sur mobile et ordinateur, il est un excellent outil pour toutes vos réunions, que vous soyez à votre domicile, au bureau ou en déplacement. Par messagerie ou appel vidéo, vous pouvez communiquer en groupe via cette application. L’appel vidéo est toutefois limité à 10 participants et gratuit.

Skype

Fichier:Skype logo (2019–present).svg — Wikipédia

Vous fait bénéficier d’appels gratuits entre utilisateurs Skype vers des lignes fixes et mobiles dans le monde entier à des tarifs très compétitifs. Ce logiciel vous permet d’organiser des conférences à distance de 3 à 10 personnes.

Gotomeeting

File:GoToMeeting logo.png - Wikipedia

Ne requiert aucune formation préalable d’utilisation car il est simple à appréhender. Le nec plus ultra est que vous pouvez contacter en toute sécurité votre équipe, vos clients, etc… disséminés dans le monde entier.
Ce site permet de planifier et organiser des conférences en ligne, réunions, etc. avec maximum de 25 participants.

Mikogo

File:Mikogo-logo.png - Wikimedia Commons

vous évite de transférer vos fichiers sur Internet avant de commencer une session de partage de bureau. Cette multiplateforme vous permet de diffuser sur le web n’importe quel contenu affiché sur votre écran d’ordinateur. Quel que soit le type de documents, tous les participants de votre réunion ou conférence en ligne pourront voir ce que vous effectuez en temps réel. 

Meet 

Vous pouvez communiquer avec vos équipes, travaillez ensemble et profitez de toutes les fonctionnalités, où que vous soyez et en toute sécurité. 

Meet emploie les mêmes dispositifs de protection que Google pour assurer la sécurité de vos données et de votre vie privée. Les visioconférences Meet sont chiffrées pendant le transfert et nos différentes mesures de sécurité sont mises à jour en permanence pour une protection renforcée.

Les entreprises, les établissements scolaires et les autres organisations sont en mesure de diffuser en streaming des réunions pour 100 000 utilisateurs faisant partie de leur domaine.

Zoom

ملف:Zoom Video Communications Company Logo updated.png - ويكيبيديا

Zoom Video Communications est une société américaine de services de téléconférence basée à San Jose, en Californie. Elle fournit un service de conférence à distance qui combine la vidéoconférence, les réunions en ligne, le chat et la collaboration mobile à l’aide d’applications propriétaires. Il est gratuit pour des durées limitées.

Whereby

Video Meetings, Video Conferencing and Screen Sharing | Whereby

Vous permet de créer des espaces de visioconférence en ligne. Il n’est pas nécessaire de télécharger au préalable, connectez-vous depuis votre navigateur web, créez votre « salle de réunion » et invitez-y vos collaborateurs avec un simple lien de partage. Gratuit pour un utilisateur et une « salle de réunion » avec invitations illimitées. Des abonnements mensuels sont disponibles pour accéder à plusieurs espaces de vidéo conférence.

LiveStorm

Fichier:Logo-livestorm.svg — Wikipédia

Est un outil de communication vidéo complet. Vidéo conférences, réunions, webinars, tchat, sondages, les fonctionnalités sont nombreuses et toutes disponibles sur la version gratuite du logiciel. Le logiciel peut également s’intégrer à vos autres outils tels que SalesForce, Hubspot, Slack, Google Analytics, etc. L’accès est gratuit à une salle de réunion, jusqu’à 4 participants par réunion pour une durée illimitée. Webinars illimités, de 20 minutes maximum.

Jitsi

Jitsi — Wikipédia

Est un outil Open-Source, 100% gratuit. L’idée de cet outil est simple : une vidéo conférence devrait être en qualité extraordinaire (audio et vidéo), que vous soyez 2 ou 200. Si vous souhaitez développer votre propre outil de vidéo conférence.

Blizz

File:Blizz.png - Wikimedia Commons

 est un outil développé par TeamViewer, le leader du partage d’écran à distance. Téléchargeable gratuitement, ce logiciel vous permet d’effectuer des appels vidéo et des partages d’écran en 4K, entre autres fonctionnalités. Les réunions vidéo sont limitées à 5 personnes sur la version gratuite. Le support client, l’enregistrement des réunions et les outils de reporting ne sont accessibles que par abonnement ( à partir de 6 € / mois).

U Réunion

Télécharger U Réunion, Webinaire, Message pour iPhone sur l'App ...

Est un outil cloud édité par CyberLink, leader mondial des logiciels multimédia. Disponible en application téléchargeable sur votre poste de travail, vos collègues pourront également rejoindre des réunions depuis leur navigateur, sans téléchargement. La version gratuite du logiciel permet de regrouper jusqu’à 25 personnes sur un appel, pour des réunions de 30 minutes maximum.

Webex

Video Conferencing, Online Meetings, Screen Share | Cisco Webex

Développé par Cisco, Webex propose une offre gratuite intéressante : nombre illimité de réunions jusqu’à 24 heures, jusqu’à 100 participants, partages d’écran, tableaux blancs interactifs… Les fonctionnalités sont nombreuses. L’offre gratuite vous donne également accès à une assistance en ligne, si vous rencontrez des difficultés.

ezTalks

Est un outil permettant de créer des webinaires, vidéo conférences et réunions. La version gratuite vous permet d’effectuer des réunions vidéo regroupant jusqu’à 100 personnes ne dépassant pas les 40 minutes, avec enregistrement audio. La version gratuite vous permet également de créer des webinaires d’1h40 maximum, pour 25 personnes.

L’impact du coaching sur le savoir-être et savoir-faire du dirigeant

Le coaching n’est pas comme certains le prétendent un phénomène de mode. Il est le reflet d’un besoin réel dans ce monde où tout va de plus en plus vite. Le dirigeant est sollicité de toutes parts et parfois il se perd dans la jungle des attentes des uns et des autres, des besoins de l’entreprise… Quel est l’impact du coaching ?

Le processus de coaching du dirigeant est la prise de conscience de l’entrepreneur qu’il est nécessaire d’engager un dialogue serein en dehors des contraintes liées aux responsabilités de chef d’entreprise. Le chef d’entreprise qui décide de s’investir dans un processus de coaching réalise un travail sur lui-même qui sera la source d’un déploiement de ses talents, de ses performances et… d’un meilleur savoir-être et savoir-faire.

Le coaching, une valeur ajoutée

La première étape d’une démarche de coaching est la découverte de son véritable objectif. Le dirigeant prend ensuite conscience des ressources disponibles ou à acquérir pour réaliser l’objectif qu’il souhaite réaliser. Au cours des séances de coaching, le dirigeant déploie ses capacités et les met à son service, en accord avec son système de valeurs, de croyances et de son éthique.

Les bienfaits du coaching pour les dirigeants

Le premier bénéficiaire du coaching est le dirigeant lui-même : il prend la mesure de sa responsabilité dans tous ses actes et paroles et mesure leur impact sur l’environnement. Il va donc devoir trouver les techniques qui lui conviennent pour prendre le recul sur les situations et diminuer l’impact de ses émotions, notamment dans ses prises de décision. Les dirigeants coachés vont souvent manifester une amélioration importante dans leur communication orale et comportementale. Ils apprennent à accueillir les propos de leurs interlocuteurs grâce à la pratique de l’écoute active qui évite les conflits inutiles.

Sortir du piège de la solitude

Un chef d’entreprise peut s’enfermer et là il existe un grand risque d’échec. Il limite ses réflexions à un petit groupe de gens immuable, alors que l’objectif d’un coaching est de vous conduire à développer des relations avec un nombre d’individus virtuellement illimité. La solitude vous protège des risques liés à l’inconnu, quand l’ouverture et la remise en question vous permet de saisir les opportunités que vous n’auriez jamais eues en restant isolé. Grâce au coaching, vous allez devoir vous aventurer en dehors de votre zone de confort ! Une fois votre engagement pris, pratiquez un coaching intelligent, à savoir cibler et stratégique, qui vous permettra d’obtenir un retour sur investissement considérable en temps, en argent et en énergie.

De coaché à coach 

Certains dirigeants vont jusqu’à suivre eux-mêmes une formation de coach. Ceux-ci développent un management extrêmement motivant pour leurs équipes car ils vont, autant que possible, être à l’écoute de leurs collaborateurs. Résultat : ils vont définir des plans d’action qui auront été réfléchis et imaginés par toute leur équipe, en fonction des compétences et envies de chacun.

Le cas des managers et autres cadres

Pour les responsables de services, managers, chefs d’équipes… envoyés une ou deux journées en coaching imposé, les apports ne seront pas aussi spectaculaires. La raison en est que ce ne sont pas eux qui sont à l’origine de la décision d’effectuer une telle démarche. Bien souvent d’ailleurs ils abordent les séances en pensant assister à une formation et non pour se faire coacher. Or, la différence est fondamentale : le formateur transmet son savoir alors que le coach offre la possibilité à ses clients de révéler eux-mêmes ce qu’ils sont, ce qu’ils veulent et comment ils souhaitent agir pour l’obtenir.

Les bienfaits et l’impact du coaching

Les managers coachés vont développer un meilleur relationnel à l’autre. Ils limitent, par une communication orale et comportementale adéquate, les éventuels conflits. Ils vont également apprendre à convaincre et fédérer leurs auditeurs lors de leur prise de parole en public. Ceux-ci vont également favoriser la synergie de leurs équipes et la réussite des projets en mettant en place des procédures validées par tous et non pas imposées par la direction. Enfin, par un travail sur la compréhension du rôle de chacun, les managers qui ont été coachés réussiront mieux à motiver leurs collaborateurs à respecter les délais.

PAR NATHALIE WEINRYB | COACH | PARME COACHING

Le Coronavirus, jackpot pour la vente en ligne ?

Les sites de vente en ligne ont semblé exploser pendant le confinement. En effet, le seul moyen de faire des courses en dehors de l’alimentaire était de commander par le biais des sites en ligne. Pourtant, l’analyse n’est pas si simple car les sites marchands sont intrinsèquement liés à la livraison. Focus sur cette période exceptionnelle et ses conséquences sur la vente en ligne

La FEVAD a effectué une enquête sur l’impact du Covid-19 sur le e-commerce français. Selon les conclusions de cette enquête 94% des sites e-commerce sont toujours ouverts. Toutefois, le constat est que 76% des sites ont enregistré un recul des ventes depuis le 15 mars, date du début du confinement. Pour pouvoir continuer à vendre, les sites de e-commerce ont adapté leurs conditions de travail (82% en télétravail) afin de respecter les recommandations sanitaires. Mais le plus alarmant de cette enquête est que plus d’une entreprise sur trois estime qu’elle n’aurait pas pu résister économiquement plus de trois mois. Fort heureusement le confinement s’est arrêté en partie le 11 mai. 

Sites ouverts pendant le confinement mais avec une réduction d’activité

Selon l’étude réalisée du 23 au 25 mars auprès de 136 sites de e-commerce et auprès des acteurs du B2C, du B2B et du C2C., 94% des sites sont toujours ouverts. Cependplus d’un tiers d’entre eux a dû réduire son activité. Les sites qui ont le plus souffert et qui ont dû interrompre leur activité e-commerce sont ceux liés aux enseignes magasins (8%) alors que seulement 4% des pure-players sont concernés.

76% des sites ont cependant enregistré un recul des ventes depuis le 15 mars et pour la moitié d’entre eux ce recul est de plus de 50%. La mode et l’équipement de la maison figurent parmi les secteurs les plus touchés. 

Le jackpot pour quels sites ?

18% des sites ont un chiffre d’affaires en hausse et sans surprise, il s’agit des sites dans l’alimentaire, la téléphonie-informatique ainsi que les produits culturels et éducatifs, liés d’une part au besoin essentiel de se nourrir mais aussi de s’adapter au télétravail aussi bien pour les adultes que pour les enfants scolarisés. Quant aux produits culturels, il a bien fallu occuper le temps libre et d’ailleurs les puzzles ont fait un carton. Pourtant les sites marchands sont par ailleurs nombreux à déclarer avoir des difficultés d’approvisionnement (40%) et 48% s’attentent à ce que cela continue selon l’origine des produits.

Une adaptation dans l’organisation du travail   et des livraisons

Les e-commerçants ont profondément adapté l’organisation du travail. 82% des entreprises pratiquent le télétravail, 66% ont recours au chômage partiel et 22% ont fermé certains sites. Cette adaptation s’est révélée chronophage mais a eu aussi un impact majeur sur les relations humaines.

La logistique a été très perturbée aussi bien dans les entrepôts que chez les prestataires logistiques qui se sont révélés avoir des conséquences négatives sur les délais de livraison : 85% des sites notent un allongement des délais pour livrer les colis aux cyberacheteurs. 29% d’entre eux ont enregistré des annulations de commandes en raison de l’allongement des délais. Habitués à la livraison sous 24h et 48h, les délais sont devenus un obstacle.  De plus, les commerces qui servaient habituellement de points de points retraits ont fermé et ont demandé une adaptation et une nouvelle organisation : 1/3 des sites ont proposé la gratuité ou des frais réduits pour la livraison des commandes à domicile.

La majorité des sites ont proposé un allongement du droit de rétractation en offrant aux clients la possibilité de retourner les produits dans un délai de 30 à 60 jours, contre 14 jours en temps normal, pour pouvoir s’adapter aux difficultés rencontrées. 

Un avenir bien incertain.

Si le plan gouvernemental de soutien aux entreprises semble être bien accueilli par une majorité des e-commerçants qui le juge globalement satisfaisant, l’inquiétude domine malgré tout chez les professionnels quant aux perspectives d’avenir.

A la question « si la situation de confinement devait durer au-delà d’un mois combien de temps pensez-vous que votre entreprise pourrait résister économiquement ? », près de 40% des entreprises estiment qu’elles ne pourront pas résister économiquement plus de trois mois et 20% préfèrent ne pas se prononcer.

La réalité avant le confinement

Le 5 février 2020 a été dévoilée l’étude globale du e-commerce en France. Réalisée également par la FEVAD, cette étude présente le bilan des ventes sur internet tout au long de l’année 2019. 11,6% de croissance par rapport à 2018 et plus de 100 milliards d’euros pour l’e-commerce en France. La France recense plus de 190 000 sites marchands soit +15% par rapport à 2018 dont la majorité effectuent aujourd’hui moins de 100 ventes par mois. Par conséquent, plus l’offre sur internet s’élargit, plus le nombre de transactions est important comme le souligne les plus d’1,7 milliard de ventes e-commerce sur l’année 2019 (soit +15,7%). 

Avant le confinement, Top 10 des sites marchands : les Français compétitifs

Les sites marchands ont acquis en peu de temps une notoriété qui ne se dément pas et qui met en exergue l’évolution des comportements d’achats des Français. Les sites marchands Français sont plébiscités par les consommateurs.

La Fevad et Médiamétrie ont publié une étude significative qui révèle le nombre de personnes ayant réellement commandé sur chacun des sites qui font l’objet de leur observation. Elle a été menée sur 10 marchés, représentatifs des principaux secteurs du e-commerce. Elle permet de dresser un classement des sites e-commerce, en fonction du nombre d’acheteurs, c’est-à-dire selon l’importance de la clientèle et indique le pourcentage d’e-acheteurs ayant déclaré avoir commandé sur chacun d’entre eux, au cours des 12 derniers mois. 

Omniprésence d’Amazon (53,7%) certes mais suivi par les sites de la Fnac (27,0%) et de Cdiscount (18,2%).  Cette étude nous permet d’observer que 70% de ce top 10 est composé de sites français, avec Fnac, Cdiscount, Veepee, E.Leclerc, La Redoute, Showroomprivé.com et Carrefour. Ce chiffre est révélateur de la présence et de la résistance de l’e-commerce français sur le territoire. Il défie la concurrence étrangère qui peut pénétrer un marché sans barrières. La parité entre les pure-players (Amazon, Cdiscount, Veepee, Showroomprivé.com et Rakuten), et les enseignes de magasins physiques (Fnac, E.Leclerc, La Redoute, Carrefour et Ali Express).