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L’export, un challenge pour les entreprises françaises

Les Conseillers InternationalTeam France Export (TFE) ont publié des remontées quantitatives et qualitatives, issues d’entretiens argumentés, entre le 30 mars et le 29 mai 2020, auprès de 6173 entreprises. Celles-ci permettent de comprendre la situation des entreprises françaises à l’international. Deux baromètres (l’un au mois d’avril, l’autre en mai) permettent d’analyser les enjeux (par secteur, par taille d’entreprise, en fonction de la part du CA à l’export) et les premières évolutions dans ce contexte inédit.

Malgré les conditions, les entreprises françaises continent à exporter.

65% des entreprises interrogées en mai déclarent continuer à exporter, même en mode dégradé, contre 55% le mois précédent (gain de 10 points en un mois). En ce qui concerne les entreprises impliquées à l’export pour plus de 30% de leur activité globale, un chiffre signification de 71% qui passe 81% pour celles interrogées en mai (+13 points par rapport au mois d’avril). Malgré les circonstances de dynamisme des entreprises à l’international ne faiblit pas.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

En ce qui concerne les entreprises qui poursuivent leur activité export, les principales difficultés rencontrées sont de deux ordres. Le manque de visibilité sur l’avenir des marchés qui passent de 30% à 37%, et les baisses sensibles de commandes évoquées en majeure dans 25% des entretiens contre 21% le mois dernier. Les problèmes logistiques rencontrés ont quant à eux tendance à se résorber (20% contre 27% en avril).

Quels sont les principaux secteurs impactés ?

Le manque de visibilité est prépondérant pour la filière Industries et Cleantech (40% des entreprises interrogées) et pour la filière Tech & Services (jusqu’à 60% dans les techs). La baisse des commandes est observée plus particulièrement dans le secteur Agrotech (33% des entreprises pour les vins et spiritueux, ce taux est porté de 40 à 48% pour les exportateurs confirmés). Ce sont des problèmes de logistique (26% des entreprises) qui perturbent l’activité de la filière Art de Vivre, qui s’expliquent notamment par une réouverture très progressive des points de vente à l’étranger, l’écoulement des stocks en priorité et la perturbation des collections. Pour la santé plus spécifiquement, les indicateurs sont plus positifs malgré quelques difficultés financières évoquées au sein des petites entreprises. 

Christophe Lecourtier, Directeur général de Business France souligne « Dans un contexte mondial de crise sanitaire et économique, nos entreprises tricolores maintiennent leur activité à l’international. Notre mission est de les accompagner, de les soutenir, de les informer sur des marchés mouvants pour qu’elles puissent, demain, reprendre leurs positions et saisir les nouvelles opportunités de l’export.  Nos principaux concurrents sont déjà sur le pied de guerre. Toutes les équipes de la TFE, en France et dans le monde, sont mobilisées pour que nos entreprises sortent gagnantes ! »  

Deux témoignages nous donnent un aperçu des difficultés rencontrées et des capacités de rebond des entreprises françaises

 Témoignage de Cédric Staub, Directeur Associé, LE BIBERON Français, Ile-de-France 

« La situation est compliquée en Chine, mais les relations reprennent progressivement. Les partenariats avec la Corée, initiés avant le confinement, ont été maintenus et les productions, spécifiquement réalisées, ont pu être livrées et des commandes de réassort ont été assurées. »

Témoignage de Pascal Weber, Directeur commercial de POLYSOUDE, activité de soudage TIG, Pays de la Loire 

POLYSOUDE (300 salarié,50MEur) conçoit, fabrique et commercialise des équipements de soudage orbitaux et automatisés utilisant le procédé TIG.

« Depuis le début du confinement, l’activité de Polysoude s’est adaptée et a évolué mais n’a jamais été stoppée. Tout le département commercial et notre bureau d’étude sont en mesure de répondre aux sollicitations de nos clients et prospects. Nous sommes présents pour eux par le télétravail et aussi par un accompagnement de proximité grâce à nos équipes implantées à l’étranger. En effet, les conditions de confinement sont différentes d’un pays à l’autre car l’intensité du phénomène épidémique est lui aussi disparate. A noter qu’en cette période de confinement, la majeure partie de nos interlocuteurs sont eux aussi confinés et beaucoup plus disponibles et à l’écoute qu’à l’accoutumée.

Team France Export

L’union des acteurs publics au service de l’internationalisation des entreprises françaises et des acteurs privés offreurs de solutions, au sein d’une « Team France Export », vise à offrir aux PME et ETI de notre pays un dispositif lisible, efficace et adapté. Elle offre un continuum de solutions, de la préparation à la projection à l’international : depuis les Régions françaises, dans lesquelles sont constitués des « guichets uniques de l’export * » jusqu’aux marchés étrangers où un « correspondant unique Team France Export ** » orientera les PME vers les solutions répondant à leurs besoins.

La vente en ligne, la nouvelle tendance d’achats des français

La période de confinement l’a prouvé la vente en ligne est venue au secours des consommateurs même si pendant cette période les livraisons ont été complexes, surtout celles provenant de l’international. Des personnes qui n’étaient pas adeptes de l’achat internet se sont trouvés dans la nécessité de commander et ont donc tissé des liens de confiance avec certains sites qui vont rester pérennes dans l’avenir.

Médiamétrie, en partenariat avec la Fevad, a interrogé les internautes sur leurs pratiques d’achat en ligne pendant et à la suite de la période de confinement.  D’après l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie, 40 millions d’internautes ont effectué des achats en ligne au cours du 1er trimestre 2020. Un chiffre stable par rapport au 1er trimestre 2019, pour une période marquée par des mouvements sociaux en début d’année et les quinze premiers jours du confinement.

Selon Marc Lolivier, Délégué Général de la Fevad : « pendant le confinement, le e-commerce a permis à des millions de Français d’effectuer leurs achats en restant chez eux. Ils ont pu ainsi avoir accès, en toute sécurité, et pendant les 8 semaines de confinement, à ce qui leur était nécessaire pour se nourrir, télétravailler, rester en contact avec leurs proches, permettre à leurs enfants de suivre les cours à la maison… Le commerce en ligne a donc contribué au succès du confinement qui a permis de faire reculer la propagation du virus. 51,4% des répondants estiment que l’achat en ligne leur a permis d’éviter de s’exposer au risque sanitaire. »

 Des achats en ligne pour obtenir des produits devenus inaccessibles

La période de confinement et celle du déconfinement, ont vu l’achat en ligne grimper en flèche : près de la moitié des personnes interrogées (44,8%) ont réalisé au moins un achat au cours des 7 derniers jours. Parmi ces acheteurs, 90% ont même effectué de 1 à 3 commandes par semaine. De nombreux produits leur étant devenus inaccessibles dans leur magasin de proximité. L’achat en ligne leur a en effet permis d’avoir accès à des produits de première nécessité (pour 31% d’entre eux), de supporter les contraintes liées au confinement (32,3%) et d’éviter de s’exposer au risque sanitaire (51,4%). Il faut dire que les longues files d’attentes devant les magasins alimentaires étaient fort dissuasives et la peur d’attraper le COVID  les a contraints à chercher une autre alternative dont celle de l’achat en ligne.

Plus de 9 acheteurs sur 10 (94,3%) sont satisfaits de leurs achats et du mode de livraison choisi (à domicile ou en magasin). 85,8% des acheteurs ont opté pour la livraison à domicile ; en conséquence, seuls 14,2% des acheteurs ont privilégié la livraison en magasin.

L’ordinateur devenu le moyen plébiscité pour commander 

Pour passer commande, l’ordinateur a dépassé le mobile : plus de 2 cyberacheteurs sur 3 ont privilégié ce moyen pendant cette période de confinement. Les courses alimentaires en ligne, plus lisibles sur l’écran de l’ordinateur, les ont incités à utiliser l’ordinateur. Chiffre très significatif : 67% des acheteurs de produits de première nécessité en ligne ont rempli leur panier depuis un ordinateur. Le mobile, majoritairement dédié aux achats de loisirs, prend donc la deuxième place des écrans utilisés pour les achats en ligne en période de confinement.

Le montant du panier plus élevé ?

La grande majorité des cyberacheteurs (53,2%) n’a pas foncièrement modifié son panier moyen. Toutefois, « privé » d’achats en magasin, près d’un acheteur en ligne sur 3 (30,2%) précise dépenser davantage qu’avant le confinement sur internet. 

 Des habitudes pérennes ?

65% des cyberacheteurs déclarent que l’après-confinement ne modifiera pas leurs habitudes d’achat en ligne. Cependant, 35% reconnaissent que le confinement aura eu un impact sur leurs habitudes de consommation : ils achèteront désormais davantage sur internet, pour continuer de se prémunir en cette période prolongée de crise sanitaire.

Les attentes des consommateurs ont également évolué et de nouveaux besoins ont émergé : aujourd’hui, 74,7% des cyberacheteurs attendent de leurs commerces de proximité un service de livraison.

Les consommateurs vont-ils poursuivre leurs achats en ligne de manière exponentielle ? Nul ne peut facilement prédire l’avenir dans cette période de grand bouleversement. 

Après le confinement, regards croisés des entreprises et salariés

Après le confinement, les dirigeants comme les salariés ne peuvent regarder l’organisation du travail de la même manière. Cela d’autant plus qu’il y a l’épée de Damoclès d’une seconde vague, constamment reprise par le gouvernement, le ministre de la santé et le comité scientifique et l’OMS et bien d’autres encore. Par ailleurs, les vagues successives qui se répandent dans tous les pays et les conséquences économiques sur les entreprises obligent chacun à envisager l’avenir avec crainte mais aussi à vouloir s’adapter pour mieux affronter les crises.

Selon, un sondage exclusif, réalisé par OpinionWay pour le cabinet La Garanderie Avocats, l’impact de la crise sanitaire sur les relations entre les entreprises et leurs salariés est loin d’être anodin. Au lieu de se contenter d’un à peu près ou de rumeurs des plus fantaisistes ou alarmistes répandues sur la toile, ce sondage nous donne des clefs pour comprendre comment dirigeants, cadres, salariés ont vécu cette période.

Pas d’amalgame entre les managers, salariés en entreprise ou en télétravail

Les conditions n’ont pas été les mêmes pour tous et auront pour conséquences d’engendrer des difficultés dans les relations humaines. La tendance est toujours de généraliser et de mettre tous les travailleurs dans même sac. Faire donc des amalgames qui empêchent d’avoir une vision exacte de la situation.

Or, 17 % des personnes qui ont continué à exercer leur activité considèrent que le lien avec leur employeur s’est renforcé. De plus, 19 % des salariés en télétravail, 15 % des salariés sur place. 

Les salariés en chômage partiel ont, quant à eux, bien plus tendance à considérer que le lien s’est affaibli (28 %). La première raison invoquée pour l’expliquer est le sentiment d’avoir été délaissé (48 %). Celui-ci ne peut être dissocié de la peur de perdre son emploi. Dans les entreprises de plus de 50 salariés, 34 % considèrent que l’organisation n’a pas été adaptée et 32 % qu’ils ont travaillé davantage sans compensation pour éviter à l’entreprise les pires difficultés. Leur implication au regard de ceux qui ont été en chômage partiel pose un réel challenge aux dirigeants d’entreprise pour pouvoir répondre à leur action.

Difficultés relationnelles entre ceux qui ont pu rester chez eux et ceux qui ont dû aller travailler

93% des cadres ou professions intellectuelles supérieures déclarent que leur activité a été maintenue pendant le coronavirus. Seulement 7% sont passés en chômage partiel. Alors que chez les employés, en revanche 42% des salariés sont passés au chômage partiel et notamment celles qui n’étaient pas en télétravail avant le confinement. Cette réalité conduit les dirigeants à penser à instaurer le télétravail pour un maximum possible de personnes afin de ne pas réduire leur activité. Il est bien évident que celui-ci dépend de l’activité et du secteur.

Certes l’adaptation a été le leitmotiv de chacun. Mais il y a quand même des salariés qui sont un peu amères (31%). Ils s’expriment sans laisser le doute sur leurs attentes « nous avons travaillé et on n’a pas eu de réelle compensation ». Cette amertume-là est loin d’être anodine et il ne faudra pas l’occulter. L’exemple des vendeurs dans les magasins d’alimentation ou des caissières est à prendre en considération. Les primes certes mais aussi la reconnaissance, compte tenu de l’effort et de l’angoisse profonde que ces travailleurs ont affronté. Si l’on a exprimé la reconnaissance envers les soignants, ils n’ont pas fait l’objet de la même attention des Français. Or, ils ont dû prendre les transports, grands lieux des dangers de contamination. Il en est de même dans certains secteurs.

Qui va continuer à être en télétravail, telle est la question sous-jacente ?

La liste des priorités de ce que les salariés attendent de leur employeur met en exergue le fait que l’autonomie donnée dans le travail n’est pas particulièrement recherchée. Elle serait donc un indicateur pour montrer que le lien hiérarchique est bien vécu. 39 % des sondés reconnaissent avoir apprécié des échanges plus francs et ouverts lors du confinement. Les rapports sociaux se sont transformés et il est impossible de ne pas en tenir compte pour préserver l’emploi. 

Privilégier une plus souplesse de l’organisation du travail

Pour 33 % des salariés des plus grandes entreprises, l’organisation du travail est le deuxième domaine à prendre en compte par l’employeur, devant le maintien de l’emploi (31 %). Les organisations vont devoir apporter une plus grande souplesse et se pencher sur l’élargissement du télétravail , sans pour autant le systématiser à 100 % .

La sécurité et la santé, la priorité

Les salariés attendent d’abord de leur employeur qu’il assure la sécurité et la santé (48 % et jusqu’à 51 % dans les entreprises de plus de 1.000 salariés) et maintiennent leur emploi (36 %). La formation n’est pas considérée comme une priorité.  Cette préoccupation de la santé est très présente dans l’entreprise. Nos nombreux articles sur le bien-être du salarié en sont l’illustration. La protection a évolué, néanmoins. L’employeur doit démontrer qu’il a pris toutes les mesures possibles pour préserver la santé de ses salariés autant en ce qui concerne les risques psychosociaux que le harcèlement moral. La santé est une préoccupation depuis un certain temps. la crise sanitaire a précipité le caractère prioritaire de la santé.

*Sondage mené auprès de 1.031 personnes, interrogées par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI du 15 au 19 mai 2020.

Gérez votre boîte e-mail avant de tomber en état d’enfer

Votre boîte e-mail, avec le confinement, s’est remplir de toutes sortes d’informations : les informations des entreprises qui n’arrêtaient  pas de vous rappeler que vous pouviez commander en ligne, qu’ils étaient à votre disposition, des informations de ceux qui voulaient vous faire partager leurs dernières trouvailles humoristiques, des  informations de personnes qui occupaient leur temps oisif à vous envoyer des e-mails pour tout et n’importe quoi, des communiqués de presse pour vous inviter au dernier webinaire…

La boite e-mail, votre alliée, un gain de temps ? Vous lui consacrez un temps qui vous permettrait de remplir des taches, créatrices de valeur et de business. Mais de peur de manquer un message important, vous vous astreignez à lui accorder du temps et vous pensez la plupart du temps que vous perdez votre temps. Et elle devient votre pire ennemie car elle déborde de messages. Si gérer votre messagerie électronique devient un véritable enfer, voici quelques conseils !
Votre boite e-mail est devenue votre meilleure amie. Elle vous aide à envoyer des documents, fixer et vous rappeler vos rendez-vous, donner des instructions… Mais voilà, celle-ci commence à déborder d’e-mails et vous avez l’impression de passer votre temps à les traiter.

Statistiques email marketing en 2020 : les chiffres à connaître ...

Triez ce qui doit être lu ou non

Vous ne pouvez pas lire tout ce que vous recevez. Triez donc rapidement les messages en vous basant sur l’objet des e-mails. Celui-ci permet en général d’en connaître la teneur, surtout si vous êtes envahi de messages publicitaires. Si vous avez un doute, les messageries possèdent en général un volet de prévisualisation qui pourra vous donner un aperçu du message. Si vous souhaitez aller encore plus vite pour trier, il existe des filtres et règles automatiques qui vous permettent de diriger directement le message reçu vers le dossier désiré. Classez ainsi les e-mails que vous avez par exemple l’habitude de recevoir et que vous souhaitez conserver.

Classez vos e-mails

Créer des dossiers sur votre bureau est devenu une habitude pour éviter que celui-ci ne ressemble à une liste interminable de fichier. Il vous faudra procéder de la même manière pour votre messagerie. Vous pouvez trier par nature (exemple : « Projet A »), par expéditeurs (exemple : « Olivier ») ou de la manière qui vous semble la plus adéquate. Pensez aussi à créer des sous-dossiers afin de pousser le classement encore plus loin. Vous pouvez également mettre des couleurs à ces dossiers afin de les repérer rapidement.

Faites disparaître vos spams

Les spams envahissent de plus en plus nos boîtes e-mails. Même si cela peut vous paraître un peu chronophage au début, prenez le temps de le signaler comme des courriers indésirables. Ils seront directement triés dans votre boite « spam ». N’hésitez pas à supprimer définitivement ces e-mails et à consulter de temps en temps votre boite spams. Des messages importants peuvent s’y trouver par erreur. Il vous faudra donc, à l’inverse, autoriser ces expéditeurs ou les indiquer comme fiables. Si vous avez la possibilité de vous désinscrire à des listes de diffusion, ne vous privez pas !

Triez ce qui doit être lu ou non

Vous ne pouvez pas lire tout ce que vous recevez. Triez donc rapidement les messages en vous basant sur l’objet des e-mails. Celui-ci permet en général d’en connaître la teneur, surtout si vous êtes envahi de messages publicitaires. Si vous avez un doute, les messageries possèdent en général un volet de prévisualisation qui pourra vous donner un aperçu du message. Si vous souhaitez aller encore plus vite pour trier, il existe des filtres et règles automatiques qui vous permettent de diriger directement le message reçu vers le dossier désiré. Classez ainsi les e-mails que vous avez par exemple l’habitude de recevoir et que vous souhaitez conserver.

Classez vos e-mails

Créer des dossiers sur votre bureau est devenu une habitude pour éviter que celui-ci ne ressemble à une liste interminable de fichier. Il vous faudra procéder de la même manière pour votre messagerie. Vous pouvez trier par nature (exemple : « Projet A »), par expéditeurs (exemple : « Olivier ») ou de la manière qui vous semble la plus adéquate. Pensez aussi à créer des sous-dossiers afin de pousser le classement encore plus loin. Vous pouvez également mettre des couleurs à ces dossiers afin de les repérer rapidement.

Traitez vos urgences

Afin de ne pas laisser traîner ce qui devrait être rapidement traité, signalez les e-mails urgents. Que ce soit avec une étoile (exemple Gmail) ou un drapeau (exemple Outlook), les messageries permettent de les mettre en évidence afin de ne pas les oublier. Créer un dossier « Urgent », « Moins Urgent », « À traiter » ou encore « À faire cette semaine » peut également s’avérer une très bonne solution pour vous faire prendre en compte l’ordre de traitement.

Rédigez plus vite

Insérez automatiquement votre signature dans vos messages. Celle-ci vous permettra d’éviter à chaque fois de devoir écrire votre nom, prénom et vos coordonnées. N’hésitez pas à y inclure la mention « Cordialement » ou « Bien à vous » ainsi que votre logo. Si vous avez plusieurs signatures récurrentes, en lien avec un cumul de fonctions dans l’entreprise, créez-en plusieurs et choisissez pour chaque e-mail la signature adéquate. S’il y a des messages que vous avez l’habitude d’envoyer régulièrement, pensez à créer des e-mails types, vous gagnerez énormément de temps ! Dans Outlook, la création de messages types se fait dans l’onglet Insertion / Quickpart.

Gérez vos contacts

Votre messagerie accumule les contacts : collègues, clients, fournisseurs … Tout le monde y passe. Prenez le temps de remplir la fiche contact de votre messagerie (nom, prénom numéro de téléphone et autres informations utiles) que vous pourrez synchroniser avec votre smartphone. La sécurisation de vos informations en cas de perte en sera renforcée. Pensez également à les inscrire dans des groupes, par nature du contact, par exemple « groupe fournisseurs » ou « groupe collaborateurs ». Cela vous permettra d’envoyer rapidement des e-mails à plusieurs interlocuteurs en même temps.

Identifiez le destinataire

N’oubliez pas que le ou les destinataires doivent apparaître dans le champ « à », alors que les personnes que vous souhaitez simplement informer doivent figurer dans le champ « Cc ». Le champ « Cci », qui parfois s’obtient en cliquant sur ce dernier, vous permet de mettre en copie des personnes, sans que votre destinataire ne soit au courant.

Videz votre boite e-mails

Bien que la tentation puisse être grande de ne jamais supprimer vos e-mails « au cas où », n’oubliez pas que les boîtes e-mails restent limitées dans le volume d’informations qu’elles peuvent contenir. Un surplus de messages dans la boîte peut également nuire à vos recherches. N’hésitez donc pas à supprimer les publicités et autres messages de moindre importance qui ne vous seront pas utiles par la suite.

Soyez efficace

Ne revenez pas dix fois sur le même e-mail, une fois ouvert traitez-le immédiatement. Répondez à vos interlocuteurs pour éviter qu’il vous relance tous les deux jours. Veillez à leur indiquer quand est ce qu’ils pourront revenir vers vous.

Comment rechercher la disponibilité d’une marque auprès de l’INPI ?

La recherche d’un nom pour une entreprise, un logo, un nom de marque est un chemin rempli de difficultés. Nombreux celles et ceux qui ont pensé avoir trouvé le nom du siècle et qui en interrogeant l’INPI découvre qu’il a déjà été déposé !!! Et donc, qui se trouvent contraints de chercher un autre nom alors qu’ils avaient commencé à communiquer avec lui ! Ce n’est pas le tout de créer votre propre marque, il faut aussi savoir la protéger. Mais pour ce faire, il est primordial de s’assurer que cette marque ne soit pas déjà utilisée, et surtout, protégée par l’INPI et le nec plus ultra toutes les démarches se font en ligne.

L’INPI, le partenaire incontournable.

L’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) se positionne comme un établissement économique français, entièrement autofinancé, sous la tutelle du ministère de la Propriété Industrielle. Créé en 1951, il a pour missions principales la délivrance de brevets, de marques, modèles et dessins, mais également la lutte, de manière active, contre la contrefaçon et la participation à l’élaboration et la mise en place des lois sur la propriété intellectuelle. Il donne donc accès à toute l’information sur la propriété industrielle et les entreprises.

La propriété industrielle, un atout majeur

En tant que dirigeant d’entreprise, innovateur et créateur, vous êtes concerné. La propriété industrielle constitue en effet un puissant levier de protection et de valorisation de l’innovation. Cette avancée de nature technologique ou industrielle qui résulte d’une marque, brevet, dessin ou modèle doit constituer un avantage compétitif dont vous êtes le seul à pouvoir vous approprier. La propriété industrielle n’est autre que le fer de lance d’une économie mondialisée pour rentabiliser et sécuriser les efforts de créativité et les investissements des entreprises.

L’indispensable recherche d’antériorité 

Effectuer des recherches d’antériorité ou de disponibilité permet de vérifier si la marque que vous avez choisie n’a pas déjà été déposée et enregistrée par des tiers auprès de l’INPI. Pour tout ce qui se rapporte à la dénomination sociale, nom commercial, enseigne, sigle, cela relève du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). L’ensemble de ces investigations permet ainsi de vous renseigner quant au risque d’invalidité juridique de la dénomination sociale envisagée. Votre marque pourrait, en effet se révéler, invalide juridiquement si elle se voit déjà utilisée et est enregistrée à l’INPI.
En d’autres termes, la recherche d’antériorité ou de disponibilité, bien que non obligatoire, est fortement conseillée dans le but de protéger au mieux l’intérêt de votre société, et donc votre intérêt.

Qu’est-ce qu’un droit antérieur ?

D’ordre général, un droit antérieur symbolise une marque déjà déposée ou une marque très connue mais non déposée que l’on qualifie de marque notoire. Ce peut être également une dénomination sociale, un nom commercial, une enseigne connue sur l’ensemble du territoire national, ou encore les outils d’information de l’INPI qui permettent de faire une recherche sur ces droits. Il peut aussi être question d’une appellation d’origine protégée ; d’un droit d’auteur ; d’un dessin ou d’un modèle protégé ; d’un droit de la personnalité d’un tiers ; du nom, de l’image, ou la renommée d’une collectivité territoriale voire du nom géographique constituant une indication géographique protégée (IGP) ; d’un nom d’association ; d’un nom de domaine ; ou différents organismes habiletés à vous aider dans vos recherches.

Si votre nom de marque contient un logo

En cas de marque comportant un quelconque logo ou si elle est faite en 3 dimensions, vous vous devez de vérifier également l’antériorité de ce dessin ou de cette forme.
Recherchez l’antériorité et la disponibilité.
Lorsque vous procédez à une recherche d’antériorité, vous vérifiez en fait la disponibilité d’une marque. Il s’agit de repérer si le signe, si l’on peut dire, que vous désirez utiliser est disponible. Ce signe est généralement disponible dès lors qu’il ne reproduit pas ou n’imite pas un signe bénéficiant d’un droit antérieur pour des produits ou des services, ou des activités présentées comme identiques ou similaires aux vôtres.
Vérifier la disponibilité d’une marque se fait selon un procédé spécifique divisé en deux étapes clés.

La recherche à l’identique


Tout d’abord, veillez bien entendu à ce qu’il n’existe pas de nom identique à celui que vous avez choisi, aussi bien dans un domaine d’activité identique ou similaire que pour des produits identiques ou similaires. Pour réaliser cette recherche, deux méthodes vous pouvez accéder aux bases de données de l’INPI sur les marques et les sociétés, soit rechercher dans les bases de données en ligne de l’INPI.

La recherche dit de similarité
En second lieu, vous devez maintenant faire ce que l’on appelle une recherche dite de similarité. Cette recherche permet de prendre en compte les ressemblances orthographiques, phonétiques et intellectuelles qui peuvent exister entre le nom que vous avez choisi et ceux qui sont déjà déposés ou enregistrés. Des noms considérés comme proches de celui que vous avez choisi, bien que non identiques au vôtre, peuvent tout de même constituer une antériorité. L’existence de cette antériorité vous place directement comme un contrefacteur, et ce, malgré vous. Et inutile de prétendre à l’expression « jouer sur les mots » …
D’où l’importance de bien effectuer rigoureusement ces deux étapes. Notez que cette prestation est une prestation payante proposée par l’INPI.

L’interprétation des résultats, l’étape la plus complexe 

Après avoir procédé à la phase de recherche d’antériorité, s’en suit, de manière légitime, la phase d’interprétation des résultats.
C’est à vous d’interpréter les résultats. Il vous revient donc la responsabilité de déposer ou non votre marque et d’en assumer les conséquences. Contrairement à ce qu’il pourrait sembler, cette phase est considérée comme très difficile. Avant d’envisager de poursuivre votre démarche de dépôt, il est d’ailleurs vivement recommandé de prendre conseil auprès d’un spécialiste tel qu’un consultant en propriété industrielle afin de vous aider dans cette démarche.

Comment entamer une procédure de recouvrement ?

Toute entreprise qui se retrouve face à des impayés, de la part de ses clients, peut lancer une procédure de recouvrement de créances. Pour cela, elle peut décider de commencer par une démarche amiable, pour échanger avec le débiteur et trouver des solutions pour recouvrer son dû. Ou alors, elle peut opter pour un recouvrement judiciaire, plus longue et souvent plus coûteuse. Découvrez, dans cet article, comment procéder.

Recouvrement, définition et intérêt

Le recouvrement, est un procédé par lequel un créancier, tente d’obtenir un règlement, de la part d’un débiteur. Par exemple, votre entreprise a émis une facture pour une prestation spécifique, le client ne l’a pas payée dans le temps imparti, l’entreprise va donc vouloir opérer un recouvrement, pour inciter le client à s’exécuter. 

Des milliers d’entreprises en France, font face à des retards de paiements et des créances qui s’accumulent. Cette situation peut être problématique, puisqu’elle impacte directement le chiffre d’affaire et la trésorerie de la société. Ainsi, le recouvrement est indispensable, pour espérer obtenir le règlement des impayés.

Deux types de procédures, pour recouvrer ses créances

On distingue deux manières de recouvrer ses créances : une solution amiable et une solution plus officielle, caractérisée par la saisie judiciaire. Chaque méthode à ses spécificités et ses avantages.

Le recouvrement amiable

Pour recouvrer ses créances, une entreprise peut décider de tenter la conciliation avec son client. Elle peut donc débuter une procédure de recouvrement amiable. Il s’agit de la mise en place de différentes actions, pour entrer en contact le débiteur et trouver une solution pour résoudre la situation. 

La procédure de recouvrement amiable, est caractérisée par plusieurs éléments : 

  • La prise de contact.
  • La lettre de relance.
  • La mise en demeure. 

Concrètement il s’agit d’échanger avec son débiteur, de l’informer de la situation, de lui rappeler les détails de l’impayé et de l’inviter à régulariser sa situation. La dernière étape, la mise en demeure, est l’ultime avertissement avant de passer à des actions judiciaires. 

Le fait d’opter pour une procédure amiable, revêt plusieurs avantages : 

  • La relation commerciale avec le client est préservée.
  • Les frais sont limités voire nuls. 
  • Le paiement peut être obtenu rapidement.
  • La plupart du temps, le recouvrement est effectif. 

La saisie judiciaire

Lorsque la procédure amiable, ne permet pas au créancier de recouvrer son argent, l’entreprise peut alors entreprendre une voie plus complexe : le recouvrement judiciaire. Il s’agit de la saisie du tribunal compétent. Cela permet d’obtenir un jugement pour obliger le débiteur à solder sa dette. 

Il existe plusieurs avantages à ce type de démarche : 

  • Le règlement des situations bloquées depuis un long moment. 
  • Le recouvrement des créances malgré un dialogue rompu. 
  • L’obtention éventuelle d’indemnités de retard. 

Entamer une procédure avec un cabinet de recouvrement

Il est important de noter, que les procédures de recouvrement, prennent souvent un peu de temps. Dans le cadre d’une démarche amiable, vous devez rédiger les courriers, suivre leur réception, rédiger les relances, concevoir la mise en demeure… En ce qui concerne la procédure judiciaire, vous devez constituer un dossier, vous présenter aux rendez-vous au tribunal… Tout cela représente des heures perdues pour votre entreprise. Vous n’avez pas forcément les ressources, à allouer pour recouvrer vos créances. Dans ce cas, il est judicieux de faire appel à un cabinet, spécialisé dans le recouvrement. 

Les missions du cabinet de recouvrement

Les sociétés spécialisées dans le recouvrement de créances telle que Rubypayeur, ont pour mission de vous accompagner dans toutes les démarches et procédures, qui vous permettront de recouvrer votre dû. Ainsi, elles vont : 

  • Procéder à la prise de contact avec le débiteur.
  • Se charger de rédiger et d’envoyer les lettres de relance.
  • Rédiger et transmettre les mises en demeure.
  • Suivre les différents échanges et vous dresser un rapport. 
  • Proposer des solutions au débiteur pour faciliter son paiement. 
  • Vous accompagner dans la constitution de votre dossier de recouvrement judiciaire.
  • Vous conseiller sur les aspects légaux de vos démarches.
  • Vous assister lors des rendez-vous au tribunal. 

Si, vous souhaitez gagner du temps et procéder à un recouvrement efficace, dans les règles de l’art, confiez votre dossier à un spécialiste. Son efficacité sera d’autant plus intéressante, qu’un client contacté par ce type de cabinet, prendra plus rapidement conscience du sérieux de vos démarches et de l’importance de régler ses créances.

Ce qu’il faut savoir sur la liquidation judiciaire

Il arrive parfois un moment où il est nécessaire d’enclencher la liquidation judiciaire de son entreprise pour mieux rebondir et surtout pour éviter de se retrouver dans une impasse. La liquidation judiciaire a lieu lorsque l’entreprise, l’artisan, l’association, ou la personne physique concernée est en état de cessation des paiements et que son rétablissement se révèle impossible. La liquidation judiciaire s’applique aussi à l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL), mais seulement en ce qui concerne son patrimoine affecté. 

Covid-19 : délai supplémentaire pour les comptes annuels et le rapport

L’ordonnance n°2020-318 du 25 mars 2020 prévoit le liquidateur dispose d’une prolongation de 2 mois pour établir les comptes annuels et son rapport à compter de la clôture de liquidation de la société. Cette disposition s’applique aux personnes morales et entités privées dépourvues de personnalité morale clôturant leurs comptes entre le 31 décembre 2019 et 10 août 2020.

La liquidation judiciaire suppose que l’entreprise, l’artisan, l’association, ou la personne physique concernée est en état de cessation des paiements et que son rétablissement est manifestement impossible. Elle met fin à l’activité du débiteur, dont les biens sont vendus pour permettre le paiement des différents créanciers.

La liquidation judiciaire constitue une procédure correspondant à la mort économique de l’entreprise. Seul le tribunal peut déclarer la liquidation judiciaire d’une entreprise. Le juge prend généralement cette décision lorsqu’il constate que la société ne peut plus payer ses dettes. Ainsi, l’entreprise se trouve obligée de se mettre en situation de cessation de paiements.

Les conditions d’ouverture

Pour procéder à une demande de liquidation judiciaire, le demandeur doit répondre à certaines conditions. Ainsi, il doit déposer sa demande au greffe du tribunal (www.infogreffe.fr) dans un délai de 45 jours après la cessation de paiements. Les commerçants et les professionnels immatriculés au répertoire des métiers doivent s’adresser au greffe du tribunal de commerce. Pour les autres cas, le tribunal de grande instance demeure l’autorité compétente pour y statuer. La demande d’ouverture d’une liquidation judiciaire peut émaner du débiteur. Elle peut faire suite à une assignation du débiteur par son ou ses créanciers, à une saisie d’office du tribunal, ou à une saisie du tribunal par le ministère public. Vous pouvez télécharger le formulaire Cerfa n°10530*01 (Déclaration de cessation des paiements – Demande d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire (avec ou sans rétablissement professionnel) qui vous permettra de réunir les pièces nécessaires.

Les organes de procédure

Parmi les organes de procédure, le plus important est le juge. En effet, c’est lui qui statue sur la question afférente à la liquidation judiciaire de l’entreprise. À part cela, il y a le liquidateur. Désigné par le tribunal, il doit faire partie des mandataires judiciaires. Le Juge commissaire procède quant à lui au contrôle de ses actes. À la fin du processus, l’administrateur judiciaire intervient en cas de poursuite provisoire des activités de l’entreprise. Tout comme le liquidateur, il est soumis au contrôle du Juge Commissaire.

Le déroulement d’une liquidation judiciaire

– Jugement d’ouverture

Cette phase consiste à la nomination du liquidateur. À partir du moment où le tribunal nomme le liquidateur, le débiteur se trouve dessaisi de l’administration et de la disposition de ses biens. En effet, il n’a plus de droit sur son patrimoine qui se trouve entre les mains du liquidateur. Celui-ci procède aux licenciements économiques. Par ailleurs, si le débiteur représente une personne physique, il n’a pas le droit d’exercer des activités commerciales, artisanales, agricoles ou professionnelles tout au long de la procédure de liquidation judiciaire. Le tribunal fixe la date de la clôture de la liquidation judiciaire qui peut faire l’objet de prorogation.

– Le paiement des dettes

Étant donné que le liquidateur détient le droit sur le patrimoine dessaisi du débiteur, il lui incombe de payer les créanciers. Dans ce contexte, il doit répartir le produit des ventes et définir l’ordre de paiement des créanciers. Pour liquider les biens, il dispose de deux options. Soit il y procède par la procédure de gré à gré, soit il procède à une vente aux enchères publique.

– Clôture de la procédure

Différentes raisons motivent la clôture de la procédure. À savoir, l’absence de passif exigible ou encore l’insuffisance de l’actif. Aussi, si le liquidateur possède assez d’argent pour désintéresser les créanciers, la clôture de la procédure peut intervenir. Or, cette étape fait partie des conséquences d’une liquidation judiciaire.
En effet, cette procédure peut générer d’autres conséquences, mis à part la cessation immédiate des activités de l’entreprise ou la clôture de procédure. Elle peut provoquer l’extinction du passif d’une part, et la radiation de la société du registre du commerce d’autre part.

A savoir ! La liquidation judiciaire simplifiée

La procédure de liquidation judiciaire simplifiée peut s’appliquer :

  • si l’actif du débiteur ne comprend pas de bien immobilier ;
  • si l’effectif salarié (au cours des six mois précédant l’ouverture de la procédure) est :
  • inférieur ou égal à un salarié, et le chiffre d’affaires hors taxes de l’entreprise (à la date de clôture du dernier exercice comptable) est inférieur ou égal à 300 000 euros.
  • si ces seuils (1 salarié et 300 000 euros) sont atteints mais sans dépasser 5 salariés (au cours des six derniers mois) et 750 000 euros HT de chiffre d’affaires, l’application de la procédure simplifiée est facultative.

L’application de la procédure simplifiée a des conséquences sur la vérification des créances : seules celles susceptibles de venir en rang utile, ou celles résultant d’un contrat de travail, sont vérifiées par le liquidateur.
En principe, sauf prorogation de trois mois, la liquidation judiciaire doit être clôturée par décision du tribunal dans un délai d’un an suivant le jugement qui a décidé d’adopter la procédure simplifiée. Alors que ce délai initial ou prorogé peut être dépassé pour décider de la clôture de la procédure ordinaire.

Les auto-entrepreneurs et la reprise, un challenge

Quand on entend parler des faillites, la première réaction est de penser que les auto-entrepreneurs vont être en première ligne c. En effet, ils sont liés de manière intrinsèque au tissu des autres entreprises et craignent l’effet de cascade. Ils observent attentivement toutes les informations de leur secteur d’activité pour repérer le moindre indice de reprise.

83 % ont été contraints d’arrêter toute activité. Or, ce chiffre est significatif des difficultés qu’ils ont rencontrées lors du confinement. 

Poursuivre ou non ? 

80% des auto-entrepreneurs affirment vouloir poursuivre leur activité. Pourtant, ils ne pourront la réaliser que si, des aides financières les aident à reprendre leur activité selon le sondage OpinionWay réalisé du 12 au 15 mai dans le cadre de l’Observatoire de l’auto-entrepreneuriat de l’Union des Auto-entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Rochles Mousquetaires. Or, 85% d’entre eux n’ont à ce jour bénéficié d’aucune aide à la reprise. 

Les auto-entrepreneurs, toujours optimistes

Les entrepreneurs depuis la création de leur entreprise ont l’habitude de faire face à de nombreuses difficultés. C’est le lot des créateurs d’entreprise. La pandémie, cette nouvelle forme d’obstacle ne va pas les arrêter dans leur élan. D’ailleurs, 80% affirment vouloir reprendre très leur activité dès que possible. Seulement 7% envisagent de ne pas continuer après ce confinement. 12% sont encore indécis. Les auto entrepreneurs ont vu et entendu pendant le confinement nombre d’entreprises confrontés aux mêmes problème qu’eux et même celles qui avaient jusque-là pignon sur rue et affichaient une croissance exponentielle.

Quelles sont leurs difficultés actuelles ?

Les clients ne se précipitent pas, les barrières sanitaires sont fort contraignantes aussi bien dans les transports qu’au sein des entreprises et le risque sanitaire est omniprésent dans l’esprit des Français. 

Le financement, leur préoccupation majeure

La difficulté majeure est que de nombreux entrepreneurs indépendants, n’ont pas de comptabilité d’engagement mais une comptabilité de trésorerie et ne présente pas un bénéfice d’activité précis et se voient refuser pour la moitié de ceux qui en ont fait la demande le PGE. Ils affirment qu’ils auront des difficultés pour redémarrer leur activité s’ils ne sont pas aidés.   Selon l’étude plus d’un tiers (37%) a fait une demande de PGE à sa banque et parmi ceux-là près de 60% ont essuyé un refus ou n’ont pas eu de retour, ce qui encore plus déstabilisant. En conclusion, ce sont 85% des personnes interrogées qui n’a bénéficié d’aucune aide à la reprise. 

Un aide au financement, indispensable pour survivre

35% des auto-entrepreneurs interrogés déclarent que si aujourd’hui ils n’ont pas une solution de financement alternative, ils devront cesser leur activité, 41% jugent qu’une autre forme de prêt garanti par l’Etat, d’un montant entre 20 000 et 40 000 serait indispensable à la relance de leur activité et 76% qu’il doit être débloqué rapidement et sans formalisme excessif.  

François Hurel, Président de l’UAE souligne « Il faut aider ces travailleurs indépendants à se relancer car ils constituent la frange de la population la plus fragile et la moins protégée en termes de couverture sociale, mais ils sont également ceux qui peuvent contribuer au rebond » 

C’est la raison pour laquelle L’Union des Auto-entrepreneurs demande un accès dédié et simplifié au PGE pour les indépendants. Il est indispensable de leur donner les moyens de maintenir leur activité et de les engager dès à présent dans une perspective de relance.  

Des mesures accessibles enfin aux travailleurs indépendants

En raison de l’impact de l’épidémie Coronavirus Covid 19 sur l’activité économique, et suite aux annonces du président de la République, des mesures exceptionnelles sont mise en place pour accompagner les entreprises. Vous trouverez ci-après les premières démarches qu’ils peuvent entreprendre : 

Rappel : soyez vigilants

 Attention aux arnaques : restez vigilants face aux éventuelles arnaques déjà signalées dans ce temps d’attente d’officialisation des dispositifs, face à des propositions par email ou par téléphone de vous verser une avance contre vos coordonnées bancaires. Une règle de bon sens : si c’est trop simple méfiance !

8 Conseils pour gagner le respect

Le respect par vos salariés ne s’improvise pas. Il n’est jamais dû comme certains le croitent à votre position hiérarchique ni à votre apparent charisme. Celui-ci se construit à travers différentes vos actes et notamment le fait de tenir ses engagements et votre capacité à être exemplaire. Il s’agit d’un facteur primordial pour bien diriger votre entreprise avec efficacité. Voici 8 conseils pour gagner le respect au sein de votre business.

Être exemplaire

En tant que dirigeant, vous imposez des règles pour tout le monde au sein de votre entreprise. Si une personne ne les respecte pas, elle doit être sanctionnée. Il en va de même pour vous, surtout que vos salariés auront tendance à prendre exemple sur vous ? Comment voulez-vous imposer un respect des horaires si vous ne les respectez pas vous-même ? Pour établir une confiance et vous faire respecter, il convient de suivre votre propre règlement pour rester crédible. Demeurez exemplaire en toute circonstance. Ne demandez pas aux autres ce que vous ne pouvez pas faire !

Adopter une tenue correcte

Vous connaissez certainement l’adage « l’habit ne fait pas le moine » ? Et vous n’accordez peut-être pas d’importance à votre tenue de travail. S’il s’agit de votre cas, gardez bien à l’esprit que votre apparence demeure la première chose que verront vos interlocuteurs. Rester élégant peut s’avérer un plus qui renforcera votre crédibilité et vous donnera un ascendant naturel. Notez également que, en cas de rencontre avec un client, vous devez adapter votre tenue et vous accorder à eux afin de ne pas créer un décalage (sauf si vous le souhaitez). Faites-vous respecter grâce à un simple coup d’œil !

Tenir ses engagements

Vous exigez que vos équipes tiennent leurs engagements ? Commencez par tenir les vôtres. Évitez de donner des promesses que vous ne pourrez pas tenir. Vous risquez de passer pour une personne sur laquelle on ne peut pas compter. Peu importe qu’il s’agisse d’un client ou d’un de vos salariés. Si vous ne pouvez vous engager immédiatement, une solution s’offre à vous : proposer un délai pour donner votre réponse.
De cette façon, vous pourrez avoir le temps nécessaire pour réfléchir. Dans le cas contraire, vous perdrez le respect et la confiance. Faites ce que vous dites !

Imposer des limites

Certaines situations peuvent nécessiter que vous interveniez en imposant des limites. Dans ces moments, vous devez affirmer votre autorité.
Vous pouvez atteindre cet objectif en faisant une rupture de ton. Vous apparaîtrez tout de suite plus sérieux. Si vous possédez une voix naturellement forte, faites l’effort de parler doucement. A contrario, si elle s’avère douce et faible, augmentez le volume. Vous obtiendrez ainsi une plus grande attention et pourrez faire passer votre message. Il vaut mieux savoir imposer des limites que rester sans rien faire. Vous gagnerez bien plus facilement le respect de tous de cette façon, mais également, appuierez votre autorité.

Montrer de la considération

Pour gagner le respect de vos salariés, vous devez faire preuve de considération envers eux. En vous intéressant à eux et en réalisant des gestes simples quotidiennement, vous renforcerez l’adhésion qui existe déjà, ainsi que le respect qu’ils peuvent avoir pour vous. Vous montrez par la même occasion que vous vous préoccupez d’eux. Prendre des nouvelles de la famille ou demander simplement comment la personne se sent ne demande pas beaucoup de temps ni d’énergie. Parfait ! Il ne vous reste plus qu’à leur montrer votre estime et gagner leur respect.

Trouver le juste milieu avec les salariés

Réussir à trouver le bon ton avec vos salariés peut s’avérer plus difficile que prévu. Vous pouvez avoir tendance à devenir trop autoritaire, ou à l’inverse, pas assez en voulant trop faire ami-ami. Vous vous reconnaissez ? Pas de problème ! Il vous suffit de réussir à trouver le juste milieu entre les deux, et le tour est joué ! Faites preuve d’un minimum de fermeté tout en restant amical. Placez le curseur au centre pour ne pas entrer dans un des deux extrêmes. Vous demeurerez plus respecté et ne vous retrouverez pas face à un mur.

Croire en vous-même

Vous demeurez le dirigeant de votre entreprise. Pour posséder une totale confiance en vous et obtenir le respect de vos salariés, une chose s’avère nécessaire : croire en vous. Tout le monde doit le pouvoir, et vous en premier. Ne faites face à aucun doute sur vos capacités. Vous n’en êtes pas arrivé là par hasard ! Allez au bout de vos projets, montrez que vous savez totalement ce que vous faites et qu’aucun doute ne se dresse devant vous.

Instaurer une relation de confiance

Une relation de confiance provenant des deux côtés demeure une base solide pour l’acquisition du respect. Instaurer une atmosphère de convivialité dans l’entreprise s’avère être un facteur de réussite. Plus cette dernière sera présente, mieux votre business se portera. Pour la maintenir, veillez à bien conserver de bons rapports avec vos salariés et à montrer qu’ils ont le droit à l’erreur tout comme vous. L’estime qu’ils vous portent ne peut que s’améliorer avec de meilleurs rapports. Restez en bon terme !

Obtenir le respect de vos salariés ne se fait pas en un jour, il se gagne. Il nécessite du temps et des actions concrètes de votre part. Il vous revient de tout mettre en œuvre pour prouver que vous le méritez. Acceptez les critiques en les prenant en compte et en changeant ce qui ne va pas. A vous de jouer ! 

Site internet : pensez Ergonomie !

La première génération des sites internet avait pour objectif la beauté. Mais le site internet n’est pas une œuvre d’art. Leur lenteur de navigation a fait fuir plus d’un internaute. Et nombre d’entreprises ont dû refaire de A à Z leur site pour répondre aux attentes des clients, fournisseurs, journalistes…

L’ergonomie est le maître-mot dans la création d’un site internet. Pour ne pas entendre les soupirs et les plaintes des internautes devant un site internet qui fait leur perdre leur temps, perdre des clients, l’ergonomie et ses principes sont la clé d’un site internet réussi. Travailler sur le design de son site web est certes primordial mais se focaliser sur la beauté du site, sur les couleurs… n’améliorera pas le taux de conversion de votre site internet !

L’ergonomie : qu’est-ce que c’est ?

Dans le domaine du web, l’ergonomie est la capacité à répondre efficacement aux attentes des utilisateurs et à leur fournir un confort de navigation sur un site internet.
Le but étant d’offrir des interfaces simples et rapides à utiliser, de minimiser le risque d’erreur et de fidéliser les internautes. Pour réussir votre site, voici 5 conseils. Optimiser votre ergonomie !

Conseil 1 Faciliter l’accessibilité 

Pour qu’un site soit facilement accessible, il faut que son URL soit simple, intuitive et donc facile à mémoriser. Une URL est l’adresse par laquelle un utilisateur accède à un site. Il est essentiel d’opter pour un nom de domaine simple. La plupart du temps, l’internaute ne prend pas en considération les « .fr » ou « .com ». Le temps idéal de chargement des pages est de 3 secondes sur ordinateur, 5 secondes sur mobile, afin que l’internaute reste présent sur votre site.

Conseil 2 Accélérer la Rapidité d’accès aux informations

L’internaute, quel qu’il soit, est en quête d’informations. Il faut donc lui donner ce qu’il souhaite le plus rapidement possible !
En webmarketing, on parle de la règle des 3 clics, c’est à dire qu’un visiteur doit pouvoir accéder au contenu ou produit recherché en maximum 3 clics sur votre site.

Conseil 3 Optimiser la page d’accueil

La page d’accueil est cruciale. Tout comme pour un magasin, il s’agit d’une vitrine : elle est le reflet de ce que l’on va trouver sur votre site. On doit rapidement pouvoir visualiser les principales rubriques et y avoir accès en un seul clic. La barre de navigation est placée au même endroit sur toutes les pages du site afin de servir de repère. 

Conseil 4 Créer une charte graphique performante

Votre site internet doit reprendre la charte graphique de votre marque pour être facilement identifiable. Cette charte doit être homogène sur toutes les pages du site pour ne pas perturber l’internaute et créer une cohérence. Les internautes qui viennent sur votre site web viennent pour accomplir une action (acheter par exemple) ou pour rechercher des informations. Votre objectif doit être de faciliter leur navigation sur votre site mais simultanément aussi de leur offrir une charte graphique qui les séduit.

Conseil 5 Développer une navigation intuitive

Pour qu’un internaute reste sur votre site, il doit impérativement proposer une navigation intuitive et cohérente. Si l’internaute doit faire l’effort de chercher pour se repérer sur votre site et trouver les informations qu’il recherche : il ne restera pas ! Un site web possède souvent plusieurs pages. Les visiteurs de votre site doivent passer sans difficultés d’une page à l’autre pour trouver l’objet de leur recherche.