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Les bonnes pratiques de l’entrepreneur en 2021

Les entrepreneurs savent s’adapter et rechercher les bonnes pratiques afin de garder le cap. La pandémie, loin de leur faire baisser les bras, a mis en exergue leurs capacités à affronter les incertitudes, à développer leur ingéniosité. Ils appliquent le principe qu’il y a toujours plus d’idées dans dix têtes que dans une et donc observent avec attention les réussites et les échecs des autres pour mieux réussir. Zoom sur les bonnes pratiques de l’entrepreneur en 2021.

 » Chaque bonne réalisation, grande ou petite, connaît ses périodes de corvées et de triomphes; un début, un combat et une victoire.  »

GANDHI

Prendre des décisions

Depuis le mois de mars, les dirigeants ont été mis à rude épreuve. Ils n’ont cessé d’avoir à prendre des décisions qui sortaient de leur champ habituel avec de plus des obligations qui étaient parfois contradictoires comme le port ou non du masque, puis l’obligation de porter un masque, le chômage partiel, le télétravail…

Jamais selon le vent qui souffle

Il vous faut prendre une décision dans un temps record et cette décision doit être la meilleure évidemment. La prise de décision possède de nombreux aspects et s’avère différente selon les circonstances, l’implication et les conséquences de celle-ci. Les enjeux et les personnes soumises à cette décision jouent également un rôle. Si la vitesse s’impose, elle ne doit pas se prendre en jouant à pile ou face.
Une décision peut être décidée par seulement le dirigeant, sans demander l’avis des collaborateurs. Attention, décider en ignorant l’opinion des autres peut mettre en péril l’implication et le bien-être d’une équipe. Il peut donc s’avérer opportun de les consulter afin de de recueillir un maximum de points de vue avant d’entériner son choix. Cette consultation aura une influence positive sur ceux qui sont mis dans la boucle car ils sentiront la confiance que vous leur accordez. Quelle que soit la prise de décision, il faut toujours penser à l’harmonie des équipes mais aussi à la protection des collaborateurs et des consommateurs ou clients.

Gérer ses finances

Les finances pour certains c’est leur point fort et pour toute action, elles les guident, pour d’autres les finances représentent un frein et ils tombent en panique. Il leur arrive même de ne pas ouvrir le courrier lié aux factures et ils font l’autruche jusqu’au moment où il ne leur sera plus possible de tergiverser. Les finances comme ils disent « ce n’est pas mon truc ». !
Indispensable pour une entreprise, la maîtrise des finances permet de maîtriser la croissance, de bien orchestrer les lancements de nouvelles activités ou d’anticiper des situations difficiles. La trésorerie représente le cœur d’une entreprise et il reste indispensable de bien la gérer.

Faites des prévisions

L’établissement des prévisions permet à une entreprise de favoriser ses ressources. Elle permet de visualiser si votre trésorerie tiendra le choc et aide à mieux prendre des décisions importantes, à savoir à quel moment investir…. Prévoir reste un exercice complexe et vous devrez prendre une marge de sécurité afin de vous assurer que vous ne vous retrouverez pas en défaut de paiement.

Utilisez des outils d’analyse

Ils vous permettront de mettre les points sur les activités, notamment sur la rentabilité de chacune. Vous pouvez de cette manière pouvoir calculer votre marge par activité ou produit/service. Des données comme les ventes, les liquidités, la rotation des stocks, les actifs et le bénéfice net restent primordiales. Elles vous permettent de prendre les bonnes décisions stratégiques. Vous pouvez encore mesurer différents facteurs comme la rentabilité, l’endettement, la solvabilité ainsi que l’efficacité.

Gérer les risques

Une leçon que l’on tirera de la crise sanitaire est l’obligation de réfléchir en amont à toutes les possibilités de risques. Il ne s’agit pas de voir la vie de manière pessimiste mais d’imaginer des solutions qui permettront de ne pas se retrouver dans une impasse. Certes, on le voit, nombre d’entreprises ont fait évoluer leur organisation et instauré le télétravail mais celui-ci a été imposé dans l’urgence alors qu’il aurait dû être envisagé en amont. Anticiper les risques doit faire partie de l’ADN des entreprises. Un risque non anticipé et donc en conséquence non maîtrisé peut remettre en cause du jour au lendemain une entreprise.

Passer du statique au dynamique !

Nouveau produit, changement d’organisation, acquisition, évolution réglementaire, … : l’entreprise et son environnement évoluent en permanence. Son profil de risques également. Il est donc essentiel d’être en capacité de le réévaluer régulièrement, d’être en mesure de « capter » au plus tôt les signaux faibles, les risques émergents et d’ajuster en permanence les dispositifs de maîtrise. En un mot, être en capacité de gérer de façon dynamique ses risques !

Les 9 bonnes habitudes d’un bon entrepreneur

Comment faire partir un indésirable au sein de sa boîte ?

Les relations humaines harmonieuses sont la clef de la réussite d’une entreprise.  Le dirigeant est souvent confronté à des personnes qui pourrissent l’atmosphère mais surtout nuisent au moral des collaborateurs et dont l’attitude peut influencer les équipes. Quelles sont les solutions pour pousser un élément néfaste vers la porte de sortie ? Comment faire partir un indésirable au sein de sa boîte ? Comment faire pour que cette personne au cœur de toutes les tensions quitte les rangs de votre entreprise ? Comment faire pour mettre toutes les chances de votre côté et éviter que le salarié n’ait gain de cause s’il se retourne devant le tribunal compétent dans ce genre de litige entre salarié et employeur ?

Identifier le « mouton noir »

Une bisbille avec un autre salarié, des agissements qui font régner une mauvaise ambiance dans toute votre entreprise, des motivations non dissimulées pour rejoindre une autre entreprise concurrente ou non, la volonté de nuire à l’entreprise dans le cadre de son activité courante, une personne qui ne cesse d’être au centre de toutes les tensions au sein de vos équipe… Les raisons peuvent être nombreuses pour qu’un salarié soit le véritable mouton noir de votre entreprise. Identifier cette personne n’est pas la chosée la plus aisée mais cela constitue la première étape d’une démarche qui peut s’avérer longue si le licenciement devient la seule solution à vos yeux pour faire taire ces agissements néfastes pour vous et vos collaborateurs.

Analyser les raisons précises de ces mauvais agissements

Dans un premier temps, il est indispensable pour vous et vos collaborateurs, d’identifier les raisons qui font de l’employé en question l’ennemi numéro un au sein de votre entreprise.

Des conflits avec les autres membres de votre entreprise sont les principales raisons de ces dysfonctionnements ? Des collaborateurs qui se sont plaints d’agissements négatifs pour l’entreprise et l’ambiance au sein de ses rangs ? Le salarié a envie de voir d’autres horizons et souhaite à tout prix quitter l’entreprise sans pour autant être dans l’obligation de démissionner ? Ce même salarié désire plutôt nuire, par tous les moyens possibles, à l’entreprise ? De nombreuses raisons peuvent vous permettre de mettre un mot sur les agissements du salarié en question. Une fois ces raisons identifiées, l’aspect juridique sera de votre côté pour faire partir cet indésirable. Mais n’oubliez jamais la première étape : un licenciement où tous les arguments sont de votre côté est un licenciement qui a été dûment préparé en amont.

« Dura lex, sed lex »

Une fois tous les éléments recueillis, à vous faire jouer la loi en votre faveur. Le salarié a profité de ses responsabilités pour faire échouer volontairement un gros contrat ? Il met tout en œuvre pour faire régner une mauvaise ambiance de sein de vos équipes, tout en sachant que les autres salariés se sont plaints ? La loi prévoit, quelle que soit la situation, une sanction, dès lors que le salarié en question agit volontairement pour nuire à votre entreprise.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, n’hésitez pas une seule seconde à avoir recours à des experts juridiques qui seront à même d’identifier avec vous les points légaux sur lesquels vous êtes en droit d’agir pour justifier le licenciement du salarié en question. Une défense bien préparée, des arguments solides empêcheront le salarié indésirable de se retourner contre vous et de remporter le procès, si procès il y a, devant les prud’hommes.

Thibaut Bechetoille, président de CroissancePlus : Les secrets des bonnes pratiques de l’entrepreneuriat

Thibaut Bechetoille, président de CroissancePlus vous livre tous les secrets des bonnes pratiques de l’entrepreneuriat au travers de son expérience. Focus sur un parcours inspirant.

Quel est votre parcours d’entrepreneur de vos débuts jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai commencé mon parcours d’entrepreneur dans la Silicon Valley, il y a assez longtemps au niveau de l’infrastructure de réseaux et j’ai travaillé quatre ans en tant que product manager et ingénieur. Ensuite, j’ai évolué dans une autre entreprise en tant que directeur marketing. Puis, j’ai enchaîné en tant que dirigeant d’une filiale qui a été rachetée. J’ai, par la suite, créé mon premier projet entrepreneurial en 2000, qui était un opérateur de réseau spécialisé sur l’interconnexion des réseaux d’entreprise. Ce métier était très technique et nous avons affronté la crise des télécoms en 2001 – 2002.

J’ai repris en 2005 une société qui s’appelle Qosmos où nous avons dû complètement changer la stratégie. Nous sommes passés d’une société qui faisait des équipements d’optimisation de réseaux à une société qui faisait des logiciels pour les équipements réseaux et télécom. Cela nous a permis d’acquérir de très bons clients, notamment dans la Silicon Valley comme HP. Nous avions également un client important en Scandinavie qui était Nokia pour la partie infrastructures mobiles et des clients au Japon. Nous avons, dès le début, été un projet très international puisque nous ne faisions que 2 % de notre chiffre d’affaires en France et donc en conséquence le reste hors de l’hexagone.

Si j’évoque les bonnes pratiques entrepreneuriales, objet de ce dossier, je suis un grand adepte de la stratégie de l’océan bleu. Je trouve que c’est une des bonnes pratiques entrepreneuriales. Nous avons inventé quelque part un nouveau marché en partant d’une technologie que nous avions. Nous sommes devenus un fournisseur pour les équipementiers de réseaux, sécurité et télécom. Puis, j’ai cédé la société en 2016 à une société suédoise.

Que faites-vous depuis ?

Aujourd’hui, je suis resté dans la société qui nous avons rachetée jusqu’à fin 2018. En juin 2019, j’ai commencé mes fonctions au sein de CroissancePlus dont j’ai été élu président. Par ailleurs, j’ai investi dans une société que je codirige et qui s’appelle Ozon. Celle-ci vend des solutions liées à la cybersécurité et cyber-assurance, avec une solution tout en un sans intervention dans l’entreprise. Il n’y a pas d’équipements à intégrer dans l’entreprise. Dans le domaine de la sécurité, que nous appelons du MSSP (Manage security service provider), nous sommes en phase de démarrage de ce projet qui a un fort potentiel. De plus, nous travaillons avec de nombreux courtiers en assurance qui voient leur métier évoluer et qui au-delà des polices d’assurances classiques, vont pouvoir fournir aussi des programmes de cyber-assurance. Nous avons donc une double offre.

Pourquoi avoir décidé de prendre la présidence de CroissancePlus ?

J’ai toujours été intéressé par l’entrepreneuriat ainsi que l’économie et la politique dans un sens étymologique du terme, c’est-à-dire contribuer à l’intérêt général. CroissancePlus répond donc à ces trois aspects. Ce programme est passionnant car nous avons un rôle très important de soutien aux entrepreneurs. Dès le premier confinement, nous avons pu dialoguer avec les pouvoirs publics sur des éléments comme le PGE ou encore le chômage partiel. Il y a également ce côté où nous avons la possibilité de réaliser de nombreuses actions au quotidien pour les soutenir et aider à naviguer dans cette crise.

L’entrepreneur est celui qui peut avoir un impact énorme sur d’importants problèmes de société. Nous ne pouvons pas tout attendre de l’État, c’est la raison pour laquelle cette notion d’entrepreneur au service de l’intérêt général et des causes sociétales est primordiale. Les entrepreneurs ont souvent des projets très ambitieux et peuvent ainsi arriver à marier la croissance et la profitabilité à l’impact. Ceci est vrai dans tous les secteurs. Le deuxième axe de mon programme se situait sur le partage des fruits de la croissance. Le troisième était de vouloir être des éclaireurs positifs et de montrer que malgré de nombreuses évolutions disruptives, elles peuvent se révéler bénéfiques pour la société.

Quelles sont finalement les bonnes pratiques de l’entrepreneur ?

J’ai finalement trois convictions qui soutiennent d’ailleurs les bonnes pratiques. D’abord, il y a le sujet de la stratégie. Souvent quand nous accompagnons des entreprises, nous avons tendance à travailler sur l’opérationnel alors que la pierre angulaire du problème c’est que nous allons pouvoir le découvrir en déroulant la totalité afin d’arriver à des questions de stratégie. Une entreprise doit passer un certain temps à se poser la question de son positionnement stratégique et sur ses secteurs stratégiques.

C’est absolument fondamental et il n’y a pas de bon alignement opérationnel si vous n’avez pas cette réflexion. Tout à l’heure, j’évoquais la stratégie de l’océan bleu qui utilise un outil, que je trouve efficace, qui est la CANVA stratégique qui permet de mettre, sur un graphe, vos critères de valeurs par rapport à la concurrence, qu’on appelle parfois des critères de différenciation. C’est une espèce de boussole qui vous dit que si ces derniers sont établis de telle ou telle manière votre plan marketing, plan de développement R&D ou votre plan produit ils doivent être alignés dessus.

Quelle est la deuxième ?

La deuxième bonne pratique tourne autour du marketing et du commercial. Les sociétés américaines sont souvent en avance dans ces domaines et quand nous regardons leur compte de résultat nous remarquons qu’ils obtiennent d’énormes investissements. Cela peut toucher autant les équipes séniors que l’entreprise va recruter pour toucher les grands comptes ou encore sur l’utilisation du marketing d’influence, c’est-à-dire de leader de pensée. Il est parfois possible d’éduquer le marché autour des forces de l’entreprise.

Et la troisième bonne pratique ?

Cela tourne autour des ressources humaines. Celles-ci sont une fonction stratégique de l’entreprise surtout si vous voulez faire croître une entreprise. Il y a des notions de scalabilité qui passent souvent par une fonction RH en place. Ce n’est pas une fonction secondaire qui va impacter la culture d’entreprise et les recrutements. Le recrutement d’une équipe sous le CEO est absolument fondamental. D’ailleurs nous pensons parfois que les équipes sont, au début, surdimensionnées mais en fait elles vont permettre de faire croître l’entreprise très vite.

Autour de ce même sujet, je pense qu’il existe de nombreux outils qui permettent de mieux comprendre comment fonctionnent les personnalités au sein de l’entreprise et d’analyser leurs interactions entre elles. Ils permettent d’analyser les réactions des personnes et de cerner leur manière de construire, de réagir face à une prise de décision…Toute méconnaissance entraîne des soucis alors que quand nous comprenons comment ils vont réagir les uns par rapport aux autres, nous évitons nombre de difficultés.
L’outil ne reste certes qu’un support. Après c’est d’abord le management et, en ce qui me concerne, je fonctionne beaucoup à l’intuition. Il ne faut jamais confondre leur utilisation avec le fait de fonctionner de manière purement algorithmique.

Avez-vous des bonnes pratiques quotidiennes à vous ?

J’en ai beaucoup qui tournent autour de la gestion du temps. Par exemple, si vous avez un projet que vous commencez, mettre des dates en représente une. Se fixer un objectif et des dates butoirs est fondamental. De manière globale, la gestion du temps est fondamentale.

Après il y a une notion que j’ai essayé de formaliser. Le bon entrepreneur ou CEO ne peut pas se permettre d’être dans le perfectionnisme. Il vaut mieux un sujet qui soit traité à 80% plutôt que comme j’ai eu le cas de figure dans une petite entreprise de personne qui se perdait dans les détails d’un business plan alors qu’il y avait une problématique de cash à très court terme. En effet, il faut savoir hiérarchiser les priorités.

Il y aussi tout ce qui est lié au management de projet. Je suis assez adepte d’un management très horizontal et transversal. Il y a aussi tout ce qui est lié au développement agile et pour lequel il est indispensable de faire des points régulièrement.

Y a-t-il des points que je n’ai pas abordés ?

Déjà ces trois convictions me semblent fondamentales. J’ai certainement plein de points que j’ai oubliés. Quand on est entrepreneur, on constitue notre business sur des choses imparfaites et je trouve que l’appel à des consultants ou de faire appel à des personnes à temps partagé ou partiel peuvent permettre d’apporter un réel plus. Il ne faut pas hésiter à aller chercher dans ce vivier de personnes et de compétences essentielles car ils apportent énormément à l’entreprise. Appartenir à des réseaux comme CroissancePlus génère le fait que c’est un réflexe naturel de faire appel à des avis extérieurs et un jeune entrepreneur à tout intérêt à nous rejoindre.

« Nous avons la possibilité de réaliser de nombreuses actions au quotidien pour soutenir et aider les entrepreneurs à naviguer dans cette crise. »

Thibaut Bechetoille, président de CroissancePlus

D’ailleurs, quels sont les apports d’un réseau comme CroissancePlus ?

Le réseau apporte plusieurs choses. D’abord il y a ces pratiques et partages d’expérience entre entrepreneurs. Nous avons ainsi des petits déjeuners qui permettent à chacun de se nourrir de ce qui a marché ou des difficultés rencontrées. Nous avons en moyenne une ou deux interventions par mois et cela est très riche.

De notre côté, nous réalisons également des webinaires et nous en avons fait beaucoup pendant le confinement quasiment tous les jours avec des thèmes parfois très techniques comme le chômage partiel, les fonds propres mais aussi des thèmes plus ludiques. Finalement ce qui nous réunit, c’est le partage d’expérience, la convivialité, l’influence qui peut être assez disruptive car nous avons moins de contraintes que d’autres réseaux et ensuite la notion de développement de l’activité. Il y a évidemment la notion d’impact ce qui se traduit avec des partenariats comme avec des fondations où nous avons incité à mettre celui-ci au cœur de leur entreprise.

« J’ai toujours été intéressé par l’entrepreneuriat ainsi que l’économie et la politique dans un sens étymologique du terme, c’est-à-dire contribuer à l’intérêt général. CroissancePlus répond à ces trois aspects. »

Thibaut Bechetoille, président de CroissancePlus

La stratégie, passer du statique au dynamique

La stratégie d’une entreprise, avec cette crise sanitaire, qui a remis en cause tous les paramètres aussi bien nationaux qu’internationaux, demande de posséder de bonnes pratiques pour ne pas échouer sur la banquise mais au contraire pérenniser l’entreprise. Focus sur des fondamentaux.

Business plan : ses apports

Le business plan n’est pas qu’un outil pour faire joli ou seulement utile pour trouver des fonds. S’il reste fondamental pour les négociations entre l’entrepreneur et ses futurs investisseurs c’est parce qu’il leur permet d’évaluer les perspectives de l’entreprise ainsi que ses chances de réussite mais il s’avère indispensable à bien des niveaux. Il permet de poser à plat l’ensemble des données de l’entreprise et de prendre en compte l’environnement dans lequel elle évolue. Au-delà de cet apport, il permet d’élaborer la stratégie, de vérifier que la trésorerie tiendra le choc ou encore que les marges sont suffisantes pour générer du profit. Le Business plan a de multiples utilités même s’il reste souvent critiqué pour son absence de réalisme face aux diverses circonstances. Il permet avant tout de prendre de la hauteur, chose difficile pour les entrepreneurs souvent plongés dans l’opérationnel.

Business plan, toujours en révolution permanente

Qui a dit que le business plan était une œuvre d’art qui prenait de la valeur avec le temps, surtout si on n’y touchait pas et qu’on le gardait dans un tiroir. La conjoncture actuelle nous a montré que les business plan préparés minutieusement se sont retrouvés pour un certain nombre d’entre eux remis en question par le vent fou de la crise sanitaire.

Il faut bien constater que les paramètres changent à chaque instant, même en dehors des crises et donc l’entrepreneur se doit d’apporter constamment des ajustements au business plan afin qu’il lui serve de référence pour diriger son entreprise. Lors de la création d’entreprise ou d’un nouveau projet, la mise en place du business plan ou du plan de développement constitue une étape incontournable et d’ailleurs les entrepreneurs y consacrent un temps parfois chronophage. Ce document détaille toutes les informations afférentes aux activités de l’entreprise, notamment en matière financière, matérielle et humaine et demeure donc indispensable pour assurer le suivi de l’évolution de l’entreprise.

L’étude du marché : un œil sur la concurrence


La santé du marché peut évoluer et les circonstances actuelles nous le prouvent. Certains profitent de la crise pour trouver de nouvelles opportunités et profiter de la disparition de leurs concurrents quand d’autres cherchent un moyen de maintenir en vie leur entreprise en raison de rupture de stocks par exemple ou de la pénurie de matières premières. Mais grâce à l’étude de marché, vous pouvez déceler de nouvelles opportunités.

Le marché, toujours source de surprises


Un jour au top, le mois suivant à la traîne… rien n’est moins sûr que l’état d’un marché. S’il est possible de faire des prévisions, un événement peut vite venir chambouler les chiffres. Il suffit ainsi qu’un concurrent sérieux entre sur votre marché ou, à l’inverse, que les clients se prennent subitement d’intérêt pour votre produit, et toutes les prévisions de l’étude de marché sont à revoir. Si vous souhaitez prendre des décisions stratégiques pour l’avenir de votre entreprise, il est indispensable de vous baser sur des données justes du marché et donc actualisées. Une bonne connaissance du marché est cruciale pour pouvoir faire les bons choix concernant le développement de l’entreprise.

10 conseils pour s’exprimer en public

Le développement des webinaires avec le confinement a obligé de nombreux collaborateurs à devoir s’exprimer lors de  réunions en visioconférences. S’exprimer en public représente une nécessité dont l’impact ne doit pas être sous-estimé. Que ce soit pour exposer un projet ou convaincre vos interlocuteurs, que ce soit pour présenter l’avancement de vos tâches, les difficultés rencontrées, les opportunités… vous vous devez de maîtriser parfaitement cet exercice. Comment faire pour mieux s’exprimer en public ?

Choisir un sujet familier

Le premier conseil à prendre en compte consiste à parler au sein d’un environnement favorable. Cela implique de vous exprimer sur un sujet que vous maîtrisez parfaitement, votre société par exemple. Ainsi, il vous sera plus facile de parler sur le ton de la conversation et d’obtenir la connivence du public.

Préparer votre intervention

Bien répéter son intervention vous mettra en confiance au moment de parler. Commencez par lire votre intervention seul, puis devant des proches pour repérer les points à améliorer. Vous verrez alors quels éléments de langage supprimer, notamment des mots de remplissage tels que « donc » ou « voilà ».

Connaître le public

Pour progresser, cherchez à connaître le public visé avant de vous exprimer. Savoir à qui vous vous adressez, quels sont les goûts de vos consommateurs, leurs attentes, vous permettra de vous sentir plus à l’aise devant votre cible.

Connaître ou préparer l’environnement

Dans le cas d’une conférence en présentiel, repérez le lieu où vous devez vous exprimer. Cette précaution permet d’appréhender l’évènement, de se familiariser avec la salle et de ne pas se sentir dans un endroit étranger lors de la prise de parole.

Dans le cas d’une prise de parole en distanciel, préparez votre lieu et faites disparaître les objets liés à votre intimité, fermez vos placards… étudiez la luminosité…

Rester positif

Ne vous laissez pas gagner par vos émotions. Il est conseillé d’apparaître détendu lors de votre arrivée et de chercher à entamer, avant votre intervention, un début de conversation avec le public. Transformez votre nervosité en enthousiasme vous sera d’une grande aide par la suite.

Visualiser sa prestation

En cherchant à imaginer la manière dont se déroulera votre intervention, vous diminuerez progressivement le stress que celle-ci peut représenter à vos yeux. En vous représentant mentalement une assemblée à l’écoute de vos paroles, vous augmenterez votre confiance dans vos capacités d’orateur ce qui aura un impact positif sur votre prestation.

Imaginer un accueil chaleureux

Il est important de penser que vous ferez face à un public bienveillant à votre égard, les personnes présentes n’étant pas là pour vous nuire. Garder à l’esprit que les gens qui vous entourent ne vous jugent pas mais vous écoutent avec attention constitue un point important qui facilitera votre progression.

Ne pas révéler votre nervosité

Vous ne devez à aucun moment chercher à vous excuser de votre nervosité. Celle-ci, bien que réelle, n’est pas toujours perçue par le public. Au contraire, vous excuser serait leur suggérer un a priori négatif quant à votre prestation.

Se concentrer sur le message

Il est crucial de ne pas vous éparpiller au moment de votre prise de parole. Concentrez-vous sur le message de votre discours, les idées que vous souhaitez faire passer. Un sujet qui compte pour vous accaparera votre attention et diminuera votre stress.

Engranger de l’expérience

Ne négligez jamais la pratique ! Pour améliorer vos prises de parole publiques, le meilleur moyen reste encore de multiplier les expériences. Vous gagnerez en assurance, et la qualité de vos interventions s’en ressentira.

Marché automobile : dernières actualités

Le marché automobile s’est trouvé fort impacté par la crise sanitaire avec la pénurie de composants électroniques. Il est aussi face à la demande de plus en plus pressante de respecter les contraintes écologiques. Il doit sans cesse se pencher sur des solutions alternatives. Focus sur le marché automobile.

Le marché automobile français impacté par la pénurie de composants électroniques

Le marché automobile français est resté sous son niveau d’avant la crise liée à la pandémie de Covid-19 l’an dernier et à la pénurie mondiale de composants électroniques. La reprise se fait encore attendre pour le marché automobile français. Selon des données publiées samedi, le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) a comptabilisé seulement 140.428 immatriculations de voitures neuves en avril, contre 188.195 il y a deux ans. Sur les quatre premiers mois de l’année, le marché français des voitures particulières accuse une baisse de 21,48% par rapport à la même période de 2019, avec 592.219 nouvelles immatriculations. Les semi-conducteurs comme les puces électroniques sont omniprésents dans les voitures, entre le moteur, l’ABS, les airbags, l’aide au stationnement, le tableau de bord… et donc certaines entreprises ont dû fermer leurs usines pendant trois semaines.

ASKA : une voiture volante promise pour 2026 et déjà disponible en précommande

L’ASKA, la voiture volante signée par la start-up californienne NFT. Elle vient d’annoncer que sa voiture volante devrait prendre la route et le ciel dès 2026. En prévision du lancement de l’ASKA, la société NFT a ouvert les précommandes pour les particuliers qui souhaiteraient prendre part au projet, mais également faire partie des premiers à conduire ce type d’appareil. Il faudra débourser 5.000 dollars pour réserver sa voiture volante. Un dépôt important qui représente en réalité moins de 0,6 % du prix de vente total de la voiture à son lancement. Il est en effet question que l’ASKA se vende pour la coquette somme de 789.000 dollars lors de sa commercialisation en 2026. Cette somme comprend le véhicule, des actions de l’entreprise, une formation de pilote, une personnalisation intérieure et extérieure de la voiture, ainsi qu’une plate d’immatriculation personnalisée. Bref c’est loin d’être à la portée de toutes les bourses.

L’étiquetage des pneumatiques évolue le 1er mai. L’objectif est de faciliter la compréhension des informations par les consommateurs.

A compter du 1er mai, L’étiquetage des pneumatiques évolue afin d’être plus compréhensible pour les consommateurs. Parmi les principaux changements, deux nouveaux critères permettent de connaître le niveau d’adhérence du pneu sur la neige et sur la glace 

Le leader mondial de la fabrication de pneumatiques, Michelin, s’est engagé à ne produire que des pneus composés exclusivement composés de matériaux durables d’ici à l’année 2050.  » Grâce à de la biomasse issue de déchets végétaux (bois, écorces de riz, feuilles et tiges de maïs), 4,2 millions de tonnes de copeaux de bois pourraient être intégrés dans les pneus Michelin chaque année « , souligne le groupe, qui travaille à cette solution avec les sociétés Axens et IFP Energies Nouvelles. Un autre composant du caoutchouc synthétique, le styrène, peut être produit à partir d’emballages ou de panneaux isolants. Michelin a établi un partenariat avec la société canadienne Pyrowave, qui travaille sur ce procédé et doit lancer un démonstrateur en France d’ici 2023.

L’Union européenne envisage une alliance entre industriels dans les semi-conducteurs

L’Union européenne réfléchit à former une alliance entre plusieurs industriels européens dans le cadre d’une stratégie visant à multiplier par deux sa production d’ici à 2030 pour représenter au moins 20% de la production mondiale en valeur. STMicroelectronics, NXP, Infineon et ASML seraient les entreprises susceptibles de s’intéresser à ce projet.

Face à la pénurie, qui impacte particulièrement l’industrie automobile, la dépendance de l’Union européenne vis-à-vis des acteurs étrangers devient complexe. Ainsi, cette alliance pourrait s’envisager dans le cadre d’un programme paneuropéen connu sous le nom d’IPCEI pour « Important Projects of Common European Interest ». Les IPCEI permettent aux Etats d’injecter des fonds et aux entreprises de collaborer plus facilement. L’UE est dépendante d’autres pays que ce soit en termes de technologie ou de capacité de production et veut donc retrouver sa liberté. Les discussions sont en cours et aucune décision finale n’est prise. 

Entrepreneurs, avez-vous fait ces erreurs ?

Les erreurs proviennent souvent de l’oubli, de remettre au lendemain et d’oublier ou bien d’une méconnaissance… Bref, elles demandent d’abord d’avoir en tête les bonnes pratiques et avoir au placard ses idées reçues. Entrepreneurs, avez-vous fait ces erreurs ? Voici quelques conseils.

Avez-vous rencontré votre banquier sans business plan

Vous voulez rencontrer votre banquer pour lui demander une facilité de paiement, un crédit et vous allez le voir les mains dans les poches sans votre business plan 100% stratégique. Un banquier son ADN ce sont les chiffres et donc votre business plan montre votre vision du long terme avec des objectifs pour le court terme et va le rassurer.

Avez-vous oublié les dates de DSN ou déclaration sociale nominative

La déclaration sociale nominative remplace et simplifie la majorité de vos déclarations sociales en automatisant leur transmission à partir des données de paie. Disponible sur net-entreprises.fr, elle est obligatoire pour toutes les entreprises depuis janvier 2017. Les données transmises dans la DSN mensuelle sont le reflet de la situation d’un salarié au moment où la paie a été réalisée. En complément, elle relate les évènements survenus (maladie, maternité, changement d’un élément du contrat de travail, fin de contrat de travail…) dans le mois ayant eu un impact sur la paie.  Vous devez les avoir remplies pour les dates suivantes et elles sont impératives :

Exigibilité au 5Exigibilité au 15
5 janvier 202115 janvier 2021
5 février 202115 février 2021
5 mars 202115 mars 2021
6 avril 202115 avril 2021
5 mai 202117 mai 2021
7 juin 202115 juin 2021
5 juillet 202115 juillet 2021
5 août 202116 août 2021
6 septembre 202115 septembre 2021
5 octobre 202115 octobre 2021
5 novembre 202115 novembre 2021
6 décembre 202115 décembre 2021

N’oubliez pas de vous protéger des cyberattaques

Non, cela n’arrive pas qu’aux autres. Par conséquent, vous devez être vigilant. Mettez en place des procédures renforcées, des formations internes et les derniers logiciels qui permettent de limiter les arnaques qui arrivent de l’extérieur de l’entreprise comme la fraude au président, de faux ordres de paiement, une modification des coordonnées fournisseurs, un cyber attaque ou la réception d’un virus….

N’oubliez jamais d’informer en interne avant de communiquer à l’externe

Il existe en France des obligations réglementaires acquises et ne pas en tenir compte amènera le non seulement des conflits mais aussi la perte de confiance des salariés.  C’est pourquoi, respectez les usages et règles : formalisation des moments d’échanges entre les parties prenantes de votre entreprise : dirigeants, actionnaires, salariés, représentants du personnel, fournisseurs, clients….

N’oubliez pas de remettre en question votre management

A partir de onze salariés, il convient d’associer les représentants du personnel aux décisions comme l’organisation d’un process de production, la réorganisation d’un service, la prévention des risques. Par conséquent, ne faites pas semblant de ne pas le savoir, cela pourrait vous coûter cher. 

N’oubliez pas de déléguer

Non, vous n’êtes pas indispensable partout et tout le temps. Ce n’est pas au dirigeant de tout faire. En fait, Il fixe des priorités et délègue en prenant soin de définir le rôle et les missions de chacun. S’il délègue, il pourra se consacrer à des tâches à valeur ajoutée pour le développement de l’entreprise. Par exemple, la construction d’un nouveau projet d’entreprise peut se faire avec les salariés comme la définition des valeurs de l’entreprise.

N’oubliez pas de proposer toujours et encore des innovations

Se distinguer de ses concurrents en cherchant toujours de nouvelles opportunités est la clef pour ne pas être dépassé par ses concurrents.

Innover passe-t-il forcément par l’utilisation de la technologie ?

La technologie est aujourd’hui dans tous nos lieux de vie courants. Au bureau comme à la maison, nous sommes entourés d’écrans que ce soit celui d’un ordinateur ou d’une télévision. Ainsi, tous nos objets sont connectés, du téléphone bien évidemment en passant bientôt par nos montres et nos réfrigérateurs. La technologie est partout et nulle part à la fois et nous devons apprendre à vivre avec. L’innovation entrepreneuriale est-elle nécessairement corrélée avec l’utilisation de la technologie dans notre société actuelle et dans le monde des affaires que nous connaissons ?

L’innovation n’est pas indissociable de la technologie. 

Être innovant, c’est mettre ces idées en œuvre. Or ces idées, elles peuvent provenir de notre réflexion. Elles peuvent  être un nouveau processus opérationnel qui réduit les coûts ou rendent  la livraison optimale ; une nouvelle façon de travailler avec des partenaires. En réalité, l’innovation est un état d’esprit, une culture. C’est une approche qui relie les idées  aux objectifs de l’entreprise. Cependant, elle doit être imbriquée dans l’organisation quotidienne de l’entreprise. Cet état d’esprit peut  venir des salariés c’est pourquoi les boites à idées sont souvent une source d’innovation qui est souvent lié d’abord à l’humain.

Innover sans la technologie : une possibilité encore d’actualité ?

En toute évidence, les entreprises d’aujourd’hui sont dans l’obligation de faire face à l’utilisation des nouvelles technologies, à leur apprentissage et leur maîtrise. Même dans les secteurs que l’on pourrait penser les plus éloignés de la technologie, tout se passe aujourd’hui derrière un écran et un clavier, devant un téléphone relié à Internet ou avec une tablette tactile dans les mains. Il devient de plus en plus compliqué de faire sans et cela, tous les entrepreneurs du monde entier l’ont bien compris.

Cependant, et c’est là tout le cœur de notre questionnement, il demeure évident que toutes les entreprises cherchent à innover en permanence, afin de développer des produits ou des services nouveaux et toujours en lien avec les attentes des clients, mais surtout pour tenter d’obtenir un avantage concurrentiel certain même sur une durée courte. Et sans l’outil formidable qu’est Internet, sans les Smartphones et les tablettes, sans les ordinateurs, est-ce que cette course à l’innovation demeure toujours réalisable ?

L’innovation 2.0 : un passage obligé

Il paraît aujourd’hui presque impossible pour les entreprises de France mais également du reste du monde de penser l’innovation sans son côté technologique, sans l’optimiser pour tous les outils formidables qui nous entourent et ne cessent de se développer. L’innovation entrepreneuriale va aujourd’hui de pair avec l’utilisation d’un smartphone, avec la géolocalisation sur tablette ou avec la consultation d’un site Internet sur un ordinateur. Il est devenu difficile pour une entreprise de penser un produit ou un service sans dimension connectée, sans sa dimension technologique.

Il suffit de prendre un exemple que nous connaissons tous : Uber Pop. Que des particuliers puissent conduire leur propre véhicule pour réaliser des courses et transporter des personnes d’un point A à un point B, en soi l’innovation est simple. Mais que serait Uber Pop sans l’application sur smartphone ? Comment aurait-il pu être possible de rendre ce service accessible sans avoir recours à l’utilisation d’un téléphone connecté ? Cet exemple illustre à merveille le propos de ce second paragraphe : la technologie est aujourd’hui si développée qu’elle est un facteur classique de l’innovation entrepreneuriale. Toutes les entreprises sont dans l’obligation de prendre en compte ce facteur sous peine de ne pas pouvoir profiter d’une capacité de développement de leur produit ou de leur service.

Ce propos reste tout de même à nuancer : certains secteurs d’activité et certains métiers résistent encore et toujours à l’envahisseur technologique. Les travaux manuels comme la boulangerie, les prestations de réparation de voiture ou autres sont des fonctions qu’il est encore et toujours possible d’exercer sans avoir une maîtrise certaine de l’outil technologique.

La remise en cause dans l’ADN de l’entrepreneur ?

Se remettre en cause dans l’ADN de l’entrepreneur est souvent difficile car dans l’inconscient, il existe le désir de stabilité et parfois cet adage « un tien vaut mieux que tu l’auras » qui vous englue dans les attachements à l’immobilisme. Un entrepreneur doit développer une capacité à se remettre lui et ses projets constamment en question et c’est cette capacité qui le conduit à innover et à mener son entreprise toujours vers des horizons nouveaux.

Se remettre en cause pour s’adapter aux réalités

Le créateur d’entreprise apprend dès les prémices de son entreprise à se remettre en question car sa progression est faite de remises en question par les structures qui l’accompagnent : incubateurs, tuteurs, établissements bancaires, partenaires industriels ou commerciaux mais aussi par les besoins des clients potentiels.

Cette phase de création s’apparente à un parcours de remises en question permanente qui va forger le futur dirigeant. L’entrepreneur va se rendre compte qu’il y a loin du rêve à la pratique et que rien ne se passe comme prévu ! Il va saisir qu’il vit dans un monde en évolution constante et que son projet d’aujourd’hui peut être remis en cause demain par une innovation ou un concurrent qui le double.

Savoir remettre en cause des choix devenus inopportuns et d’être capable d’adapter avec sagesse son attitude et sa posture avec ses différents partenaires fait partie intégrante à sa capacité à devenir un dirigeant. S’adapter au marché, s’adapter aux dernières législations, s’adapter à la mondialisation, s’adapter à l’environnement…Cette liste non exhaustive révèle simplement que l’entrepreneur ne peut réussir qu’en étant constamment en phase avec son environnement en constante évolution.

Remettre en cause le monde qui l’entoure

L’entrepreneur scrute le monde qui l’entoure pour y trouver ce qu’il pourrait le transformer ou ce qu’il pourrait apporter comme valeur ajoutée. Il regarde aussi ce que font les autres innovateurs mais sa difficulté se trouve lorsque l’idée qu’il a mis en place fonctionne et la remettre en question devient difficile et pourtant il doit rester en veille et alerte pour ne pas se retrouver dans l’impasse car en général il est devenu le chef d’orchestre d’une entreprise avec ses collaborateurs qui dépendent de sa capacité stratégique.

Ce qui est intéressant chez les entrepreneurs c’est que quel que soit leur projet et le secteur dans lequel ils évoluent, ils visent tous à une échelle plus ou moins grande à modifier l’ordre établi, à apporter quelque chose de neuf, à changer une petite voire une grande part du monde ! Les exemples sont nombreux : Edison…

L’entrepreneur a dans ses gènes l’action ! Il cherche à concrétiser ses idées quel qu’en soit le prix ! Il y met toute sa passion et toute son énergie et lui donne la capacité de travailler dans n’importe quel lieu (le garage par exemple !). Confrontés aux contraintes et à l’immobilisme de la plupart de ceux qui l’entourent, il se caractérise par son agilité à contourner les obstacles pour arriver à son but.

Il a l’art de la remise en question permanente. Il anticipe souvent le monde de demain ! Mais surtout, Il se remet en cause en permanence pour s’adapter et réussir. La tête dans les nuages mais les pieds bien sur terre !

Pourquoi est-il important de définir un processus commercial ?

La vente au feeling est une utopie. Certes, il existe des jours où la chance nous permet de déjouer tous les pronostics. Mais être entrepreneur c’est avant tout appliquer une stratégie qui lui permette de surmonter tous les obstacles. Le processus commercial est une boussole pour tout entrepreneur. Il s’agit d’établir un plan d’actions successives que vous aurez à franchir pour pouvoir vendre votre produit dans les meilleures conditions. Si nombre de personnes pensent que la vente est une activité intuitive et se réalise grâce  au feeling, les processus commerciaux modernes suivent des procédures rigides liées aux systèmes de CRM et des logiciels d’automatisation en marketing qui utilisent les informations issues du Cloud et aident les entrepreneurs à prendre des décisions stratégiques.

Quatre étapes sont cruciales et déterminantes dans le cheminement du processus commercial.

Connaître le marché

Vos commerciaux doivent maîtriser l’offre produits et services afin de pouvoir cerner la tendance du marché par rapport au produit que vous voulez vendre ? Est-ce que c’est un produit très recherché ou bien en trouve-t-on à tous les coins de la ville ? En répondant à ces questions, et à bien d’autres, vous aurez une idée précise de l’environnement commercial, ainsi que des différents aspects de la concurrence. Les prospections vous aideront à mieux connaître et à cibler les clients, ce qui vous permettra de personnaliser leurs besoins.

Etablir un contact avec le client : une étape cruciale du processus

L’objectif pour tout entrepreneur est de comprendre quels sont les leviers qui peuvent déclencher une vente. Pour ce faire, le vendeur doit parler avec le client et tenter d’identifier si le client a vraiment besoin du produit ou du service, si le client comprend la valeur de cette solution pour lui ou pour son entreprise, si le client a un budget prévu pour cette solution, si le client est la personne qui décide de l’achat ou a un accès direct au responsable. Il s’agit ici de choisir la meilleure approche pour que le client vous confie spontanément ses aspirations et ses besoins.

Ne lésinez pas sur les moyens mis à votre disposition pour l’écouter et lui faire exprimer ses exigences : par le biais du téléphone, dans son environnement professionnel, familial… Votre principal allié à cette étape, c’est la rapidité, pour que le client ne veuille pas aller faire de comparaison chez le concurrent, mais également pour qu’il s’engage dans une relation durable susceptible de vous mener vers la conclusion d’un accord.

Soumettre une offre adéquate et à valeur ajoutée

Maintenant que vous connaissez le client et ses exigences, vous allez pouvoir une solution personnalisée. Mais attention, ne vous cantonnez pas à une banale offre de prix, ajoutez ce petit plus qui séduit à coup sûr : plusieurs options pour une même offre, la formule « deux en un », un service après-vente efficace, des promotions périodiques, un plan de financement.

La conclusion de la vente demande suivi et rigueur

Établir un plan relationnel avec les clients est primordial ! À titre d’exemple : vous pouvez remercier le client d’avoir choisi votre produit après la confirmation de la commande. À cette étape, vous formaliserez avec lui l’accord sur lequel vous vous êtes entendu (la date, les conditions de livraison, et éventuellement, les clauses particulières.) La signature du bon de commande engagera le client, mais déclenchera également toute une chaîne du processus : production, stockage de matériel, transport sur lequel vous exercerez un suivi afin que le produit acheté soit livré en temps et en heure et que le service soit de qualité.