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Orel Simon, fondateur de SPOA : la digitalisation, une action nécessaire

Interview d’Orel Simon, fondateur de SPOA, une agence de communication hybride, créative et digitale.

Que fait exactement SPOA ?

SPOA est une agence de communication hybride qui intègre d’une part l’aspect agence de conception, de création et de stratégie d’un point de vue communication et d’autre part réalise de la production de contenus à un haut niveau de qualité sur l’ensemble des assets que nous pouvons produire lors de campagnes. Notre spécificité s’ancre sur un accompagnement personnalisé d’annonceurs ou même d’autres agences qui font de la création mais qui viennent nous voir sur la partie production pure. Nous avons 3 secteurs d’action sur lesquels nous sommes experts : le luxe, le corporate et l’entertainment.

D’où vient SPOA ?

Nous étions une société de production audiovisuelle, il y a maintenant presque 13 ans. Pour l’anecdote, j’avais des difficultés à trouver un nom et mon grand-père qui vient d’avoir 99 ans m’a proposé un nom « la société de production d’œuvres audiovisuelles ». C’était un peu trop long quand même ! Du coup, nous avons gardé les initiales mais changé le sens « Super Production and Original Agency » qui représente bien notre activité qui allie l’activité agence de création et de production. Depuis, nous avons évolué et nous sommes passés par plusieurs étapes. Nous avons accompagné les transformations digitales et l’arrivée de la vidéo sur les réseaux sociaux. Au début, c’était des vidéos 15 secondes. Nous avons placé notre énergie à comprendre ce qu’était les réseaux sociaux et cette nouvelle communication qui était en train de se dessiner.
En quelques mois, nous avons commencé à être consultés par des marques de luxe lors d’événements comme le Festival de Cannes, qui voulaient optimiser leur communication pendant cet événement très médiatisé mais qui était encore aux prémices de ce qui se passe aujourd’hui sur Instagram. Nous avons été un des premiers à créer des mini-contenus de storytelling sur ce réseau social. C’était des vidéos de quelques secondes et nous avons rencontré un véritable succès avec une marque de haute joaillerie et la mannequin Bella Hadid.

Il y a eu sa fameuse montée des marches en robe rouge. Nous l’avions organisée avec la marque partenaire de Grisogno et avions créé un contenu viral qui a été diffusé et rediffusé. Le succès était tel que nous avons eu un « cassage d’Internet » par une sur diffusion virale et pur organique du contenu pendant quelques heures pendant le Festival de Cannes. Cet évènement nous a conduits à cette réflexion de créer des contenus courts à forte valeur ajoutée. Ce n’est pas parce que nous sommes sur les réseaux sociaux qu’il faut faire des choses de mauvaise qualité. Depuis nous ne nous sommes plus arrêtés sauf que maintenant, tous les réseaux sociaux se sont mis à la vidéo. Il y a même des réseaux sociaux qui se sont créés autour de la vidéo. Depuis un certain moment, nous nous sommes mis à travailler sur Tic toc par exemple.
Nous aimons jouer et créer des choses qui sont très innovantes et singulières sur ces plateformes. Nous sommes un créateur de contenus et un créateur d’expériences sur les réseaux sociaux et cela passe par de la vidéo et de la création musicale.
Pour revenir à l’historique, nous avons continué et des marques sont venues spontanément pour nous demander de travailler avec elles. Nous avons collaboré directement avec des marques qui avaient en fait besoin d’une réelle expertise premium. Nous essayons de rester sur ce secteur premium, que ce soit dans le luxe, avec Lacoste, Cartier par exemple. Mais nous faisons des contenus pour d’autres annonceurs comme Renault, des campagnes pour Disney avec de très gros influenceurs comme Chiara Ferragni et à chaque fois, ce sont des expériences singulières et agiles, très déterminantes pour notre positionnement. C’est ce qui fait aussi notre modèle.

Comment se démarque l’entreprise ?

Ce qui est intéressant, en fait, dans notre modèle c’est l’aspect « boutique agence ». Aujourd’hui, nous avons tendance à penser que la digitalisation est globale. Nous transmettons constamment sur tous les canaux. Or, nous nous travaillons pour chaque opération de communication ou chaque projet sur du sur mesure pour avoir un effet optimum sur l’ensemble des campagnes de communication qu’elle soit corporate, pour l’annonce d’un rachat notamment lors d’une prise de parole comme celle de Bernard Arnault pour annoncer le rachat de Tiffany ou lorsque nous devons parler des métiers qui forment les marques du groupe LVHM ou qu’elle soit marketing.

Nous sommes toujours à la recherche du contenu et de la campagne ou de la stratégie qui va permettre de se singulariser dans l’approche en ayant pour seul but que le format touche la cible et ceci dans les deux sens du terme. Toucher d’un point de vue ciblage et toucher d’un point de vue émotionnel. Il est nécessaire d’aller chercher des formats qui sont inspirants et qui amènent du storytelling. En conclusion, ce qui nous démarque de la concurrence, c’est tout simplement une capacité à être une agence qui travaille sur mesure, qui offre une vraie qualité dans l’accompagnement des projets, une globalisation dans le service et une réelle expertise sur le digital.

Aujourd’hui le digital pour vous a-t-il une importance particulière, surtout depuis le COVID ?

Evidemment. C’est une vraie révolution qui s’est créée lors de cette crise. Les crises permettent de faire des révolutions mais aussi de faire ressortir des opportunités. Celles-ci ont conduit notamment à une prise de conscience sur l’aspect écologique et ont boosté de nombreuses actions intéressantes dans le monde dans lequel on vit. Par exemple, l’arrivée de l’électrique et du tout électrique. Cette crise a permis que la terre se repose pendant quelques temps avec les confinements successifs. Nous avons rencontré des effets très négatifs qu’il ne faut pas oublier.

Dans tous les cas, sur la partie, digitalisation, elle a forcé la transformation digitale des marques surtout pour les entreprises qui mettaient du temps à se digitaliser, notamment sur l’aspect télétravail. La crise a permis d’équiper des collaborateurs et leur permettre d’avoir plus d’agilité et d’autonomie. Et cela, c’est une très bonne chose. Cela a permis de désenclaver le côté classique du travail et de donner plus confiance et plus de liberté dans le travail

Avez-vous été affecté par la crise ?

Parmi nos clients au moment de la crise, il y avait une multitude de projets sur lesquels nous étions en train de travailler qui sont restés en stand-by. Il y avait des évènementiels sur lesquels nous travaillions à ce moment-là en accompagnement par exemple pour Sotheby’s et LVMH, qui sont parmi nos clients principaux. Il ne se passait plus rien donc il a donc fallu pendant ces mois, réinventer les événements, les digitaliser et réfléchir autrement. Digitaliser certes mais en mettant l’humain au centre des préoccupations. Nous avons beaucoup travaillé en recherche et développement et nous avons réalisé des captations live stream interactives. Nous avons également dû développer des contenus qui permettaient de motiver les salariés.
Depuis un moment, nous travaillons avec AXA et nous avons mis en place pour les collaborateurs, via des logiciels de communication interne comme Teams, un réseau social interne. Nous avons réalisé ainsi toute une stratégie de contenus qui permettent aux 7 000 collaborateurs d’avoir une sorte de divertissement digital.
Par exemple, nous avons créé une playlist Spotify. Les membres de l’équipe ont pu voter sur leurs morceaux préférés. Nous l’appelons Feel good factor et l’opération s’appelle Connect and Smile. C’est de la communication interne par excellence. Ensuite nous avons créé une deuxième activité de cours de yoga et tout un univers visuel qui permettait justement d’attirer les collaborateurs pour les amener à participer et à créer du sens et du lien autour de ces activations. C’est en cours de réalisation et c’est finalement la crise qui a permis d’instaurer ces activités et de digitaliser le travail.

D’autres nouveaux formats sont sortis depuis la crise ?

Nous accompagnons Sotheby’s qui appartient au groupe Iliad, un groupe Français, qui réalise des ventes exceptionnelles. Nous avons dû transformer les ventes aux enchères qui se faisaient dans différents pays : ils sont implantés à New York, à Londres, à Paris, à Hong- Kong, etc. avec des ventes comme Van Gogh, mais aussi des collections privées, notamment, comme la collection Yves Saint-Laurent de Pierre Bergé sur laquelle nous avons travaillé.

Pour la vente exceptionnelle de Van Gogh, il nous a fallu recréer un événement, qui était en physique jusqu’à la crise en évènement à distance, avec des personnes qui voulaient acheter des produits exceptionnels à plusieurs millions d’euros. Il nous a fallu le réinventer en digital et donc nous l’avons créé en collaboration avec des partenaires et Sotheby’s. Nous avons recréé un plateau de télévision et avec des flux entrants et sortants pour récupérer les flux de Londres, de New York, de Hong Kong avec les différents enchérisseurs dans différents pays.
Nous avions à Paris le commissaire-priseur qui organisait la vente en live stream et nous avons ainsi réinventé la vente aux enchères avec le leader du marché du secteur.

Comment est structuré votre activité ?

Dans notre activité, nous avons différents types de collaborateurs. Nous avons la partie conception, création, stratégie qui est un travail de matière grise en fonction des différentes problématiques des clients. Nous avons la partie production où il nous faut mettre en pratique les stratégies validées et les plans de communication avec la production de contenus, que ce soit photos ou vidéos, graphiques, etc. ou campagnes télé ou émissions de télé, etc. Puis, nous avons la postproduction qui est réalisée dans des salles de montage que nous avions décidé d’intégrer à l’Agence parce que cela permet d’avoir un vrai contrôle sur l’image car nous ne sous-traitons pas la postproduction. Enfin, la partie médiatisation pour diffuser les contenus sur les différents canaux.

Dans ton activité, la digitalisation a changé quoi ?

Au moment de la crise, nous avons dû, à un moment donné, tout déconnecter de l’agence en physique. Nous avons équipé nos équipes d’ordinateurs. Nous avons déplacé les stations de montage chez les différents collaborateurs en zoom et cela nous a permis de continuer notre travail. Aujourd’hui, nous sommes revenus en grande partie à l’agence parce qu’il y avait un désir des équipes de travailler ensemble mais avec des gestes barrières renforcés. Nous avons une sorte de roulement et nous avons privilégié le télétravail qui nous permet de ne pas perdre en efficacité.

Nous avons développé nos équipes avec des personnes qui travaillent à l’extérieur car nous n’avons pas besoin de travailler en présentiel sur certains projets. De ce fait, nous avions la nécessité d’embaucher une trentaine de personnes sur une opération du groupe. L’avantage est qu’avec ces personnes, nous avons pu démarrer un projet du jour au lendemain parce qu’avec que nous pouvions quand même rencontrer les clients sans se déplacer via Zoom et ainsi et nous avons gagné en efficacité.

Vous allez continuer à travailler à distance ou plus en agence. Que prévoyez-vous ?

Le lien social est primordial que ce soit avec les collaborateurs ou les clients. C’est important de le maintenir, de se voir régulièrement. Hier, nous avons reçu un grand acteur de la santé qui souhaite justement quitter sa grande agence et travailler avec une agence plus petite et plus agile comme nous et qui est venu nous rencontrer. Il avait besoin de nous voir donc on ne peut pas tout digitaliser. Mais je sais que la suite des échanges se fera via des Zooms. Certes, nous allons continuer, mais nous allons prendre le meilleur de chaque manière de travailler.

Y a-t-il eu de grosses évolutions ?

La 5G est arrivée et elle va décupler le nombre de vidéos, la bande passante de vidéos. Je considère qu’aujourd’hui, il n’est plus possible de faire des contenus sans utiliser la vidéo. Mais la réelle question se trouve dans la qualité, le format. Les clients qui viennent nous voir ont besoin de se diversifier et de se singulariser sur les divers formats. Pour revenir à un exemple précis, notre client LVMH nous avait confié la création d’un format qui permettait de mettre en avant les métiers du groupe et nous avons réfléchi à la meilleure manière d’opérer en alliant le sens et le lien.

Nous avons ainsi créé une série digitale inédite qui s’appelle The Doers. Chaque épisode de la série met en scène, valorise un talent du groupe LVMH. Ainsi, pour le premier épisode une directrice de chez Louis Vuitton. La deuxième, c’est une œnologue de chez Ruinart et le troisième épisode avec Nona Source qui est sorti dernièrement « en grande pompe » parce qu’il s’agit d’un service innovant du groupe de recyclage des matières premières des grandes marques du groupe. La mission que nous avions, c’était de créer un format qui soit optimum pour les réseaux sociaux.

Comment cela se passe-t-il concrètement ?

Nous avons pensé ce format pour une exploitation omnicanale sur différentes plateformes avec un vrai développement de la plateforme LinkedIn, depuis un certain nombre de mois sur les formats vidéos. Actuellement, n Nous travaillons pour que les contenus vivent sur ce réseau social pro deviennent une vraie source d’information pour les métiers et le recrutement mis aussi en conséquence pour Instagram, qui est un réseau social de divertissement à la base en utilisant différents formats. Nous l’adaptons en vertical, en carré en 16 neuvième, en version longue, en version courte, tout simplement pour que ce soit le meilleur contenu et le meilleur format diffusé sur la meilleure plateforme afin d’avoir la meilleure diffusion possible et de toucher les personnes ciblées. En l’occurrence, nous avons rencontré un véritable succès et la presse a repris les derniers épisodes de The Doers de Nona source.

« Le lien social est primordial que ce soit avec les collaborateurs ou les clients. C’est important de le maintenir, de se voir régulièrement »

Orel Simon, fondateur de SPOA


Nous avons également eu le bonheur d’accompagner la sortie du livre de Philippe Manœuvre, au moment de la pandémie et du confinement. Il devait sortir un livre sur les 200 plus grands Vinyl cultes aux éditions Desinge & Hugo & Cie. Philippe Manoeuvre est venu nous voir en nous disant qu’il vivait un problème avec le confinement et qu’il ne pouvait pas faire la promotion habituelle et faire signer dans les FNAC, etc. Il était complètement bloqué car il ne pouvait pas faire de dédicaces pour la promo du livre.

Nous avons conçu ensemble une série digitale Instagram Tic-Toc, qui s’appelle « Plan Culte » et qui est devenu un programme quotidien. Tous les jours, une pastille d’une minute était diffusée sur les réseaux sociaux de l’éditeur et donc sur Instagram et Tic-Toc pour nommer les réseaux sociaux. Elle a fait un carton ce qui signifie qu’elle a boosté les ventes sans aucun achat média. C’est du pur organique. Il a vendu pour la période plus dix mille exemplaires du livre, ce qui représente un chiffre exceptionnel pour un livre.

SEA, SEO, pour SPOA ?

Dans l’ensemble de nos campagnes, des projets, notre spécialisation, c’est justement d’éviter à nos clients une surcote de leurs campagnes. Nous évitons au maximum de leur inventer des stratégies qui nécessitent un fort investissement en SEA. Parce que tout simplement, comme je le disais notre force, c’est la viralité, c’est l’organique. Maintenant, il y a certaines stratégies qui nécessitent effectivement ce genre d’approches, mais elles s’intègrent beaucoup plus à des stratégies de ventes très grand public en général. Notre vraie force c’est notre expertise créative et stratégique des contenus. Quand il y a un besoin d’un client pour travailler sur ces sujets de référencement, de l’achat de mots clés, etc. nous collaborons avec des partenaires ou des personnes qui nous rejoignent.

Quel est votre challenge maintenant ?

Nous sommes en train de vivre un vrai challenge. L’agence se restructure actuellement parce que déjà, l’année 2021 a démarré sur les chapeaux de roue avec un renouveau dans les contenus. Aujourd’hui, nous sommes dans une logique de fournir toujours et encore une réflexion sur mesure. Du coup, nous voulons préparer les 5, 10 prochaines années et cela cette année. C’est l’année où il faut se différencier, différencier les campagnes et les contenus pour faire émerger les marques. Nous ne pouvons pas faire comme le voisin et nous travaillons beaucoup au sein de l’agence sur le storytelling, sur les nouveaux formats de communication, sur ce qui existera demain. Nous allons parler de séries digitales, de formats, de formats inspirants, récurrents, dans lesquels les marques vont pouvoir évoluer.
Je crois beaucoup aussi au documentaire de marque, notamment de raconter leur histoire. Nous parlons de choses qui permettent d’accompagner non pas une publicité, mais de rentrer dans l’histoire de marques qui sont souvent passionnantes parce qu’elles amènent un storytelling, mais aussi un savoir-faire. Nous avons de très belles entreprises en France et nous avons la chance d’avoir les leaders du luxe. Aussi, nous savons pourquoi car nous avons des produits d’exception, une capacité des produits exclusifs mais aussi d’une qualité excellente.
Ce sont des sujets très passionnants sur lesquels nous souhaitons travailler sur des formats à forte valeur ajoutée et qui ont du sens tout en ayant la latitude de les adapter sur les différentes plateformes. Donc, pour moi, au niveau du contenu, nous sommes sur une approche du contenu du sens et de la désirabilité dans les histoires que nous allons raconter.

Mettre du sens, oui mais pratique ?

Nous allons raconter des histoires réelles de documentaires ou de la fiction qui va être bien écrite. Par exemple pour The Doers, nous avons mis plusieurs jours, plusieurs semaines à écrire les épisodes. Nous ne sommes pas seulement allés sur le tournage, nous produisons nous-mêmes le tournage et nous avons échangé sur les métiers. Nous faisons des entretiens et nous sommes allés au fond des choses. Aujourd’hui, nous avons un retour en allant les chercher du fond sur les différents sujets.
Tic-Toc, a été une très bonne plateforme en l’occurrence. Par exemple, revenons sur la série « Plan Culte » que nous avons réalisée avec Philippe Manoeuvre. Nous parlons dans un format d’une minute, mais nous avons dû concevoir une mécanique de réalisation qui permettent d’intéresser celui qui la regardait. Au début c’était un pré générique où Philippe Manoeuvre est debout avec et disait « Aujourd’hui je vais vous parler de cela ». Ensuite, nous avons créé un mini générique qui change à chaque épisode, qui est très dynamique et là il est assis. En l’occurrence, il a 40 secondes pour parler de la meilleure anecdote du vinyl qu’il présente.
Et à la fin de l’année, nous avons trouvé cette mécanique qui fonctionnait très bien, mais avec du sens. Nous arrivons quand même en une minute à créer quelque chose de super intéressant et d’inciter à voir les autres épisodes.

La confiance des clients, valeur ajoutée ?

J’aimerais bien dire que nous voulons travailler sur ce qui n’existe pas encore et la confiance que nous donnent nos clients est la plus grande des chances. Ils ont envie de croire en nous parce que nous avons une vraie capacité à être créatif dans le digital. Du coup, cela nous amène à être, je pense, l’agence de demain. Surtout, pour de grands annonceurs pour des campagnes internationales qui n’ont plus peur de venir nous voir pour que nous les accompagnons soit sur différents sujets à l’année, soit sur une mission précise tel qu’un lancement d’une voiture. En ce qui concerne la production, nous sommes en train de faire l’une de nos plus belles opérations en co-branding avec un grand constructeur automobile.
Sinon, au sein de SPOA je suis ravi d’être entouré d’une équipe jeune, passionnée, dynamique…

Existe-t-il une problématique de diffusion de contenus sur les différents canaux ?

Les contenus diffusés sur ce qu’on appelle l’omnicanal, c’est positif et négatif. Ils doivent être pensés avec l’agence en fonction de la cible choisie. Tic-Toc a une audience assez jeune par exemple, donc il faut être vigilant à la personne touchée. Je pense que cela doit être réfléchi avec son agence en amont de la réflexion. Il y a des contenus qui sont faits pour Linkedln, et bons en relais sur Instagram parce qu’Instagram est un réseau social d’influence, mais aussi d’art de vivre, de voyage, de produits. Ce dernier est aussi devenu une plateforme pour faire du e-commerce, le live shopping et le e-commerce. Nous travaillons beaucoup à l’agence « live Shopping » qui s’est développé énormément en Asie et arrive en France.

Nous sommes consultés par différents clients, justement pour mettre en place une sorte de« télé shopping » sur les réseaux sociaux, mais avec la possibilité d’acheter tout de suite le « See Now Buy Now ». Le vrai challenge est que nous allons pouvoir amener sur le Net pour le rendre intéressant une émission de télé, mais nous allons le rendre intéressant pour la suite. Et c’est un sujet très intéressant à évoquer. La démocratisation du e-commerce a eu lieu avec la crise sanitaire qui a converti une multitude de personnes qui ne voulaient pas acheter sur Internet. 

« Ce qui nous démarque de la concurrence, c’est tout simplement une capacité à être une agence qui travaille sur mesure, qui offre une vraie qualité dans l’accompagnement des projets, une globalisation dans le service et une réelle expertise sur le digital. »

Orel Simon, fondateur de SPOA

Internet, toujours la star des entreprises

Internet que ce soit pour des innovations, que ce soit pour lutter contre les pirates, que ce soit pour vendre ses premières idées qui ont conquis la planète, il ne cesse de capter toutes les attentions et nous défie de pouvoir se passer de lui.

La panne mondiale « n’a pas été causée » par une cyberattaque

La panne mondiale d’Internet qui a affecté jeudi des banques et des compagnies aériennes un peu partout dans le monde, n’a pas été causée par une cyberattaque, a affirmé ce vendredi le fournisseur américain de services Akamai. Cette coupure a touché les compagnies aériennes American Airlines, Delta Air Lines, United Airlines et Southwest Airlines ainsi que la plupart des grandes banques d’Australie, privant leurs clients d’accès à leurs sites Internet et à leurs applications. Le fournisseur américain de services a précisé dans un communiqué qu’environ 500 de ses clients avaient été privés de connexion à Internet du fait d’un problème avec l’un de ses produits de sécurité sur le réseau.

Selon Akamai, le problème a été résolu en un peu plus de quatre heures mais la plupart des sites Internet n’ont été mises hors service que pendant environ une heure. L’origine de la panne est un problème de routage des données,  lié à un produit visant à éviter les attaques par déni de service (DDoS).

Cette opération consiste  en un envoi massif de données sur un serveur pour le rendre inopérant. en réalité, cette panne est le dernier incident en date à concentrer l’attention sur la stabilité des plateformes Internet vitales pour l’économie et sur le rôle clé joué par une poignée d’entreprises, pour la plupart inconnues du grand public, dans le fonctionnement du Web. La semaine dernière, des sites de médias et du gouvernement américains, notamment ceux de la Maison Blanche, du New York Times et d’Amazon, ont été temporairement hors service  par un problème survenu chez la société américaine Fastly qui offre un service pour accélérer la vitesse de chargement des pages Internet.

DataDome, la start-up qui lutte contre les robots malveillants

La jeune pousse tricolore a développé une solution SaaS qui aide les entreprises à se protéger contre les cyberattaques menées par les robots. Elle vient de boucler une levée de fonds de 30 millions d’euros et veut renforcer sa présence aux Etats-Unis. Fondée en 2015, DataDome a développé une solution qui aide les entreprises à se protéger contre les cyberattaques menées par les robots malveillants. Ces dernières peuvent être de plusieurs ordres : l’extraction (scrapping) de data, l’usurpation de comptes, les attaques par déni de services, la fraude aux paiements, etc… « Il y a toujours des hackers derrière les robots », rappelle Fabien Grenier, le patron de Datadome.

« Le robot est un vecteur qui démultiplie la puissance d’une attaque. Il permet par exemple de toucher des dizaines de milliers d’adresses IP ou d’attaquer une dizaine ou une quinzaine de lieux de façon simultanée ». DataDome a ainsi développé une solution SaaS de détection des robots, alimentée par l’IA. La jeune pousse revendique 160 clients, parmi lesquels Rakuten, Blablacar, La Redoute, La Fourchette, ​Saint Gobain, Axel Springer, le « New York Times ». Un marché en forte croissance.

Le créateur du World Wide Web vend aux enchères sa propre création sous forme de NFT

Tim Berners-Lee, le créateur du World Wide Web, vend aux enchères sa propre création sous forme de NFT. L’enchère commencera à 1000 dollars et sera reversée aux associations.  Du 23 au 30 juin, la vente pour obtenir ce précieux NFT, intitulée “This Changed Everything”, sera menée par la maison de ventes aux enchères d’œuvre d’art et d’objet de collection Sotheby’s. L’acquéreur du NFT obtiendra les fichiers originaux contenant le code source écrit par Tim Berners-Lee, constitué d’environ 9 555 lignes de code. Ces dernières comprennent trois langages et protocoles : HTML, http et URIs, ainsi que les documents HTML originaux qui ont aidé les premiers utilisateurs du web à comprendre comment l’utiliser. Les NFT permettent à n’importe qui de devenir propriétaire d’une œuvre numérique. Ces jetons sont régis par un canal numérique sécurisé appelé “ blockchain ”, qui offre une totale transparence sur les transactions en jeu.

Mais pourquoi donc devenir propriétaire ? c’est le fait qu’aucun NFT ne soit identique à un autre et qu’ils apparaissent comme des objets de collection. Aujourd’hui, de nombreux secteurs utilisent ces jetons, comme l’art ou la mode. Plusieurs œuvres ont été acquises de cette façon. En mars 2021, Jack Dorsey, PDG de Twitter, avait vendu son premier tweet pour 2,9 millions de NFT.Mais la richesse des propriétaires de NFT est limitée à des droits très théoriques, car les œuvres qu’ils acquièrent sont toujours accessibles en ligne, et surtout duplicables.

4 façons de rendre loyaux ses employés

L’incertitude dans l’avenir demandent de considérer avec davantage d’empathie ses collaborateurs. Non pas par simple intérêt pour demander davantage d’implication  mais surtout parce qu’il est nécessaire de respecter avant tout ce que l’on appelle le capital humain pour créer une entreprise où il faut bon vivre. les gestes barrières n’interdisent pas la communication, bien au contraire. Beaucoup d’entreprises souffrent d’un turn-over difficile à maitriser. Celui-ci devient chronophage pour former, recruter et intégrer. Alors comment fidéliser et rendre loyaux ses employés ?

Soyez attentif aux conditions de travail et à l’ambiance

L’ambiance et les bonnes conditions de travail sont les 2èmes facteurs les plus importants pour les salariés français (après le salaire).
En effet de mauvaises conditions de travail (imprimantes qui ne fonctionnent pas correctement, chauffage en panne en hiver etc.) génèrent des frustrations qui peuvent être source d’une mauvaise ambiance au travail, d’absences répétées. Rendre le lieu de travail agréable, l’espace de travail le plus chaleureux et convivial possible, avec des bureaux organisés pour le confort des salariés donnera envie à vos salariés de venir le cœur léger.
Une bonne ambiance au travail et la cohésion de groupe ne s’instaurent pas toute seule. Ainsi prendre de temps en temps sa pause déjeuner tous ensemble (en respectant les gestes barrières !!!) aident à la cohésion de groupe et au développement d’un bon climat entre collègues.  Renforcer les liens c’est d’abord interroger vos salariés sur leurs souhaits et vous pourrez constater que nombre d’entre eux sont à votre portée.

Félicitez pour le travail accompli

Célébrer le succès d’un objectif et encourager son employé fait du bien et ne coûte rien. Mise à part des bons points vis-à-vis de votre salarié qui se sentira valorisé par le travail qu’il a fourni (3ème facteur de loyauté au travail chez les français, 2ème facteur au niveau mondial). Un employé encouragé amène un employé motivé, productif et prêt à s’investir pour l’entreprise.
Donc n’hésitez pas et faites comme chez Kantar WorldPanel, qui se plaît à souligner « que les remerciements et les félicitations ne sont pas réservés exclusivement à la réalisation d’un travail exceptionnel, car c’est le travail fourni au quotidien que l’on reconnaît ».

Donnez des challenges

Donner un sens au travail de vos employés à travers des objectifs individuels et collectifs. Les employés aiment avoir des responsabilités et sentir qu’ils contribuent à l’évolution de l’entreprise.
Un employé accorde plus d’importance à son travail et s’investit davantage lorsqu’il a des challenges à relever. Dans ce cas-là il trouvera son travail intéressant, captivant et ne cherchera pas à regarder si l’herbe est plus verte ailleurs.

Soyez accessible et empathique

Aller voir vos employés de temps en temps ne vous fera que du bien. Non seulement votre comportement montrera à vos employés que vous êtes accessible, mais de telles rencontres vous permettront également de prendre la température au sein de l’équipe. Constater si certaines choses clochent. Faites attention cependant à ne pas donner un effet de flicage.
La communication est un point primordial entre l’employeur et l’employé. Instaurer un climat de confiance entre vous et vos salariés est indispensable, montrez-lui que vous êtes accessible et qu’il peut s’adresser à vous en toute confiance.
Etre à l’écoute de vos employés s’ils ont un problème ou une question et essayer au mieux d’y répondre. Mais aussi prendre en compte leurs idées ou suggestions sont des points à ne pas négliger.
Bien entendu la communication se fait des deux côtés, donc n’oubliez pas de communiquer et partager certaines informations sur l’évolution de l’entreprise afin que vos employés se sentent les plus concernés possible.

En conclusion

Ces mesures simples et efficaces vous aideront non seulement à avoir des employés loyaux mais les pousseront même à devenir fans et de fervents défenseurs de l’entreprise. Et souvenez-vous un salarié démotivé et mal dans son lieu de travail est un employé non productif qui partira dès que l’occasion se présentera à lui.

Devenez l’entreprise où il fait bon vivre !

Palmarès Best Workplaces France 2021

L’actualité mouvementée des entreprises

Tous les entrepreneurs le savent, la vie d’une entreprise est loin d’être un fleuve tranquille. Dans les péripéties, il y a les moments heureux comme les mariages mais aussi les combats qui durent parfois quelques années et qui demandent aux entrepreneurs de faire preuve de persévérance. Quelques exemples d’actualité mouvementée des entreprises.

Mondial Tissus se marie avec leader belge de la mercerie

Dopée par la crise du Covid et l’engouement du do it yourself   Mondial tissus, le leader de la vente de tissu au mètre et de la mercerie en France (140 millions d’euros de vente) prend dans son escarcelle son homologue en Belgique, Mondial Textiles. L’enseigne belge (10 millions d’euros de chiffre d’affaires) regroupe huit magasins en Wallonie et un de ses atouts est la confection de rideaux à la demande du client, la fabrique des coussins ou chemins de table pour des restaurants, des hôtels ou des collectivités locales.

2020, Mondial Tissus a vu son activité progresser de 25 %, avec un revenu opérationnel à 12 %. Sur Internet, l’activité a bondi de 60 % par rapport à 2019 (10 % des ventes). Après le premier confinement, les clientes se sont précipitées pour acheter du tissu et des élastiques pour coudre des masques

Selon Bernard Cherqui. président de Mondial Tissus  « C’est un marché qui a le vent en poupe, et permet de s’adresser, en plus de nos couturières expertes, à une nouvelle clientèle plus jeune, en quête d’une conso écoresponsable ». D’ailleurs, le nouveau concept d’ateliers a formé à la couture plus de 15.000 personnes l’an dernier. Sur le Web, la consultation des tutoriels en est la preuve. De plus, Mondial Tissus s’est installé au cœur de Paris (15e), mettant en exergue ce marché en pleine expansion.

L’Oréal accusé et condamné pour avoir espionné les instituts Guinot

L’Oréal a été condamné à verser 370.000 euros au groupe Guinot, un spécialiste réputé des instituts de beauté. Celle-ci l’accusait d’avoir espionné ses franchisés. Le tribunal de commerce de Paris « juge que des éléments du savoir-faire de la société Guinot ont été appropriés par la société L’Oréal ».

Le montant fixé par le tribunal est néanmoins bien inférieur aux demandes de Guinot qui exigeait 13,5 millions d’euros de dommages et intérêts car il estime que géant français des cosmétiques a considérablement entravé son développement en l’espionnant. Guinot, qui compte quelques centaines d’instituts de beauté en France, accusait L’Oréal d’avoir envoyé des « enquêteurs » chez ces derniers sans préciser d’où ils venaient.

Pour le tribunal, en agissant ainsi, L’Oréal n’a fait que limiter un éventuel développement international, en particulier aux Etats-Unis.

Conflit Airbus-Boeing : l’Union européenne et les Etats-Unis suspendent les droits de douane punitifs pour 5 ans

L’Union européenne et les Etats-Unis ont annoncé une prolongation de 5 ans de la suspension de leurs droits de douane décidée début mars pour résoudre le conflit, vieux de 17 ans, sur les subventions illégales accordées aux avionneurs Airbus et Boeing. La décision de l’Union européenne et des États-Unis crée  » les conditions d’une concurrence équitable «  entre les deux avionneurs, s’est réjoui Airbus.  Ainsi, elle permet « d’éviter des tarifs douaniers qui nuisent à tous. Ils ne font qu’ajouter aux nombreux défis auxquels notre industrie est confrontée », a affirmé un porte-parole du constructeur européen.

Joe Bident a souligné la nouvelle  » L’Amérique est de retour. Il est dans l’intérêt absolu des États-Unis d’Amérique d’avoir une grande relation avec l’Otan et l’UE « . il faut rappeler que Washington et Bruxelles s’opposent depuis 2004 devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sujet des aides publiques illégales versées à leurs deux avionneurs. Sous l’administration Trump, Washington avait été autorisé, en octobre 2019, à imposer des taxes sur près de 7,5 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) de biens et services européens importés chaque année, à hauteur de 25 % pour les vins et spiritueux, et de 15 % pour les appareils Airbus.

Or l’aéronautique représente plus de 500 000 emplois directs aux États-Unis. Ces sanctions commerciales « n’ont fait que des perdants. Le ciel s’éclaircit enfin. Donc c’est une excellente nouvelle pour des milliers d’Européens et les entreprises américaines qui avaient été prises au piège dans ce conflit », a estimé l’eurodéputé conservateur Christophe Hansen, porte-parole de son groupe sur le commerce international.

Du salariat à l’entrepreneuriat, juste un pas

Les créations d’entreprises et particulièrement les créations des microentreprises ont fait un bond en avant avec la crise sanitaire. Dans le contexte économique actuel, il est parfois plus difficile de trouver un employeur que des clients !!! Les contraintes imposées aux employeurs sont telles qu’ils préfèrent utiliser des prestataires. Il faut dire aussi que le statut de la micro entreprise qui ne demande pas de capital de départ incite à devenir entrepreneur. La reconversion professionnelle radicale que représente le passage du salariat à l’entrepreneuriat ne semble pas être un obstacle pour ceux désireux de se lancer, puisqu’à ce jour, la moitié des entrepreneurs sont d’anciens salariés !

Un eldorado

Vous l’aurez compris à travers ce dernier chiffre significatif, on assiste à un ultime bouleversement de la société, d’un point de vue économique. Si pour nos ainés le salariat était quasiment un besoin primaire (comme respirer ou manger), pour la génération Y, la tendance s’inverse et de nombreux autres critères entrent en considération. D’ailleurs, le nombre de profils ultra qualifiés qui intègrent des start-up (et ce, malgré le salaire moins conséquent que celui proposé au sein d’un grand groupe) en témoigne !

Toutes ces raisons qui incitent à se lancer…

Tout d’abord, le contexte familial dans lequel on a grandi influe énormément sur nos choix professionnels. Dans de nombreux cas de figure, l’entrepreneuriat semble s’être transmis de génération en génération.
Deux catégories entreprennent tout particulièrement : les chômeurs et les cadres. Dans le premier cas, la recherche d’un emploi ou l’opportunité de pouvoir se lancer à son compte incitent à créer son entreprise. Dans le second cas, l’explication est multiple. Le milieu professionnel dans lequel on évolue peut forcer à la prise d’indépendance (libéral…) ou encore l’absence de perspectives d’évolution peuvent pousser, par voix de ricochés, à se mettre à son propre compte ! Le salarié peut également ressentir un sentiment de redondance qu’il aura tendance à vouloir troquer contre la vie à 100km/h, faite d’adrénaline et de challenges, que propose le monde de l’entrepreneuriat !
Le goût du risque aussi, pour les plus téméraires peut entrainer une envie d’entreprise. Enfin, le mode de fonctionnement des grands groupes peut parfois donner l’impression d’être un pion éjectable parmi tant d’autres. Le désir de retrouver une dimension humaine –si propre aux start-up- dans sa vie professionnelle, peut être un facteur décisif pour se lancer en tant que dirigeant !

Un saut ultime qui mérite tout de même réflexion…

Prenez le temps de vous poser et opérer à un profond questionnement personnel ! Le prix de la liberté ce sont les responsabilités ! La vie d’entrepreneur(e) implique également des sacrifices, notamment au niveau familial, et en matière de temps libre. Les six premiers mois de lancement sont extrêmement intensifs et il est important de savoir retranscrire correctement sa réalité à ses proches, car vous aurez nettement moins de temps à leur consacrer.

Un enjeu personnel rentre donc en compte pour les raisons citées précédemment, mais ce dernier est aussi lié au fait qu’en France, l’échec reste encore très tabou et très mal géré par rapport à d’autres pays comme les États-Unis, où cette possibilité n’est pas du tout perçue comme une honte ou une difficulté insurmontable, bien au contraire ! Alors, vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat, loin de nous l’idée de vous en dissuader… toutefois, posez-vous quelques questions en amont telles que : Est-ce que je propose une offre en adéquation avec la demande ou le besoin des consommateurs ? Quels sont les obstacles extérieurs à moi-même, qui peuvent nuire à ma réussite ? Suis-je, à travers ma personnalité etc., en mesure de les gérer ? Qu’est ce qui me pousse à entreprendre ?
Faites confiance à votre instinct, cogitez un bon coup et sautez le pas !

Quel statut pour devenir indépendant ?

Quand on souhaite se lancer à son compte, la question du statut juridique revêt une importance toute particulière. Il est évident qu’il faut choisir celui qui est le plus adapté à son activité et à ses besoins. Entre création d’une micro-entreprise, ouverture d’une EURL ou d’une SASU et portage salarial, de nombreuses solutions existent pour devenir indépendant. Zoom sur les avantages et les inconvénients de chacun de ces statuts. 

La micro-entreprise : un régime qui plaît mais qui a ses limites

Si le statut de micro-entrepreneur attire, c’est d’abord en raison de la simplicité des démarches de création et des faibles coûts qui y sont affectés. Tout peut se faire en ligne, en quelques clics. La gestion administrative au quotidien d’une micro-entreprise est elle aussi allégée, ce qui permet à quiconque de devenir indépendant. Accessible sans condition de diplôme, la micro-entreprise a connu une forte croissance ces dernières années et ce, même pendant la crise sanitaire.  

Cette solution qui a permis à beaucoup d’entrepreneurs de se lancer possède tout de même un revers. À la différence d’un indépendant en portage salarial, un micro-entrepreneur ne sera pas protégé en cas d’échec de son projet et ne pourra pas accéder à des indemnités de chômage. Si vous avez accumulé des dettes professionnelles, vos biens personnels pourront également être saisis par les créanciers. À cette absence de protection s’ajoute un autre inconvénient : la limite imposée de chiffre d’affaires qui conduit bon nombre d’entrepreneurs à devoir se tourner vers d’autres structures si l’activité démarre bien et dépasse les plafonds autorisés (176 200€ pour les activités commerciales et 72 500€ pour les prestations de services). 

En ce qui concerne la retraite, un micro-entrepreneur est affilié à la sécurité sociale des indépendants (SSI) ou à la CIPAV en fonction de la nature de son activité. Cependant, il faut savoir que si votre chiffre d’affaires est nul alors vous n’aurez aucun droit à une pension de retraite, car vous ne vous serez pas acquitté des charges sociales.

Le portage salarial : une solution qui allie liberté & sécurité

À mi-chemin entre l’entrepreneuriat et le salariat, le portage salarial est un statut qui permet de ne plus avoir à choisir entre l’une ou l’autre de ces solutions. Le portage combine à la fois la liberté d’un indépendant : choix des missions, des horaires et du lieu de travail ainsi que du montant de vos honoraires, avec une protection identique à celle d’un salarié : droits aux allocations-chômage, cotisation pour la retraite, accès au régime de la sécurité sociale et à une mutuelle d’entreprise… Les avantages du portage salarial sont nombreux. Accessible à plus de 750 métiers, ce statut a le vent en poupe. 

Concrètement, le portage s’organise autour d’une relation tripartite où votre société de portage salarial joue le rôle d’intermédiaire entre vous (indépendant) et vos clients. Vous allez signer un contrat de travail avec votre société de portage qui va de son côté signer un bon de commande avec votre client. À  la fin de votre mission, cette dernière va facturer votre client pour vous reverser votre chiffre d’affaires sous la forme d’un salaire. 

Au-delà de ces aspects, le portage salarial permet aussi aux indépendants de profiter d’un accompagnement administratif. C’est en effet la société de portage salarial qui prend en charge toute la gestion financière, comptable ainsi que les démarches administratives de votre activité. Le portage permet de consacrer du temps à son activité et à son développement. Simple et rapide à mettre en place, en 24h, vous pouvez démarrer votre activité en portage. Le seul véritable inconvénient de cette solution, c’est la nécessité de devoir attester d’un diplôme de niveau III (BAC+2) ou d’une expérience d’au moins trois ans dans votre secteur d’activité pour pouvoir exercer. 

L’EURL : une société à associé unique

Une EURL est une société composée d’un associé unique (vous). Bien que l’EURL ne comprenne qu’un seul associé, cette dernière sera dotée d’une personnalité morale. Ainsi, contrairement à la micro-entreprise où votre patrimoine personnel et celui de votre société sont confondus, dans le cadre d’une EURL, vos biens personnels seront protégés en cas de faillite de votre société. Votre responsabilité est ainsi limitée à vos apports. Affilié au régime des travailleurs non-salariés (TNS), le gérant d’une EURL est soumis au versement de cotisations, ce qui lui donne ainsi accès à une pension de retraite ainsi qu’à l’assurance maladie.

Néanmoins, si vous choisissez de créer une EURL, vous ne bénéficierez pas de l’assurance-chômage. De plus, les démarches administratives de création et de gestion au quotidien sont lourdes et chronophages : publication obligatoire dans un journal d’annonces légales, demande d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS), dépôt des statuts au bureau de l’enregistrement du service des impôts des entreprises (SIE)… Ce processus est coûteux, ce qui peut freiner certains à choisir cette solution. 

La SASU : une flexibilité mais une création à bien connaître

Il s’agit d’une forme de Société par Action Simplifiée (SAS) dans laquelle nous retrouvons, comme l’EURL, un seul associé. La SASU est un statut juridique réputé pour sa flexibilité. Le dirigeant d’une SASU peut être assimilé salarié, ce qui lui garantit une forte protection sociale (mais attention, vous ne profiterez pas d’indemnités chômage si votre projet échoue). La SASU confère aussi une grande liberté à ceux qui la choisissent : grâce à un encadrement assoupli, l’associé unique prend seul les décisions et fixe lui-même les règles de fonctionnement de sa société. Ainsi, la SASU est une solution souple qui s’adapte à tous les projets.

Mais ce statut reste complexe et nécessite d’avoir de bonnes connaissances en gestion d’entreprise pour mener à bien la création et le développement d’une SASU. Vous allez rédiger seul vos statuts, vous devez donc avoir des compétences juridiques où faire appel à un expert ( ce qui peut s’avérer coûteux). Le règlement des frais de greffe reste aussi à prévoir. Tous ces éléments peuvent peser lourd sur vos finances.

Quelques idées de shopping pour l’été

Avec l’été, il est bien de s’équiper des derniers bijoux technologiques. Focus sur quelques idées de shopping pour l’été qui ont tapé dans l’œil du journaliste de Dynamique.

Xiaomi Mi 11 Ultra : un smartphone ultra premium

Xiaomi Mi 11 Ultra


Le 29 mars dernier, Xiaomi a enfin montré ses trois nouveaux smartphones, les Mi 11 Ultra, 11i et 11 Lite lors d’une conférence en ligne. La marque chinoise vient d’annoncer la sortie de son smartphone haut de gamme aux Pays-Bas pour le 11 mai 2021. On s’attend donc à ce que le téléphone soit disponible en France quelques jours après. Le Xiaomi Mi 11 est le smartphone principal de la gamme Mi 11 de Xiaomi annoncé en 2021.

Il est équipé d’un SoC Qualcomm Snapdragon 888 épaulé par 8 ou 12 Go de RAM et d’un triple capteur photo de 108 + 13 + 5 mégapixels. Il dispose également d’un écran AMOLED de 6,81 pouces cadencé à 120 hz. N’oubliez pas que le Xiaomi Mi 11 Ultra embarque un triple capteur photo, dont un capteur principal de 50 Mp (Samsung GN2) ultra large (1/1.12″), un écran AMOLED avec un taux de rafraichissement 120 Hz et la définition WQHD+ et un écran secondaire sur le dos. L’autonomie est confiée à une batterie 5 000 mAh compatible avec la recharge rapide 67W. Il est vendu à 1 200 euros. 

Polaroid Go : le plus petit appareil photo instantané

Le Polaroid Go est le plus petit appareil photo instantané du monde.
CHRISTOPHE SEFRIN


Polaroid annonce le lancement du Polaroid Go, un appareil photo instantané qui se distingue par sa taille car il s’avère moitié moins grand qu’un modèle de type OneStep, il est présenté comme le plus petit appareil photo instantané du marché. Un appareil photo instantané plus compact (105 x 83,9 x 61,5 mm) que le Polaroid OneStep + (150 x 111 x 97 mm). Sur le plan technique, la firme évoque un miroir selfie « nouvellement développé », un retardateur, une batterie « plus longue durée » de 750 mAh rechargeable en USB, un flash dynamique.

« Il [le Polaroid Go] va vous permettre de transporter facilement un appareil photo totalement différent de votre téléphone, partout où vous allez », indique Oskar Smolokowski. Le constructeur accompagne le lancement de son appareil photo d’une initiative créative appelée « Go create ». L’appareil photo Polaroid Go est disponible à la vente en blanc uniquement le 27 avril dernier au prix de 119,99 € et il faut compter 19,99 € pour boîte de 10 films « Go ». 

Le HomePod Mini : une version miniature du HomePod

HomePod mini, La version miniature du HomePod d’Apple, au prix de 99 euros


La nouvelle enceinte connectée d’Apple, le HomePod Mini, est dès à présent disponible en France et dans d’autres pays du monde. Le HomePod mini reprend les mêmes principes d’acoustique que le HomePod pour offrir un son radiant et puissant. Avec ses 8,43 cm de hauteur, et 345 grammes de poids, cet appareil se révèle assez compact, mais est conçu pour être solide sur sa base. La qualité audio est étonnamment comparable avec celle du HomePod. L’enceinte possède un transducteur à large bande et deux radiateurs passifs, un guide d’ondes acoustiques sur mesure pour un champ sonore à 360° et un traitement audio informatique pour un réglage sonore en temps réel9. Il est également équipé de quatre microphones pour que Siri puisse écouter les requêtes1,10.

Quant à ses caractéristiques sans fil, le HomePod mini est équipé d’un Wi-Fi 802.11n (Wi-Fi 4), du Bluetooth 5 et une puce Ultra wideband (UWB) pour détecter les appareils à proximité1. L’enceinte s’alimente avec son câble intégré et se branche électriquement avec un adaptateur 20W pour USB-C. Le fil n’est pas très long (environ 1,50 m). L’enceinte est recouverte du même tissu mesh nid d’abeille que le HomePod maxi, mais fait d’un seul tenant et à partir de 90 % de plastique recyclé. Le HomePod Mini est disponible en deux coloris Blanc et Gris Sidéral au prix de 99 euros.  

Galaxy Tab S6 Lite, la nouvelle tablette de samsung


La tablette Samsung Galaxy Tab S6 Lite est enfin chez les marchands en ligne français.. La nouvelle tablette sera lancée sous One UI 2.1 en deux coloris : Oxford Gray et Angora Blue. L’écran 10,4″ de la Tab S6 Lite est juste légèrement plus petit et voit sa définition descendre à 2400 x 1200 pixels, contre 2560 x 1600 pixels pour la version standard.

Son écran passe au LCD contrairement à la Tab S6 qui embarque une dalle Super AMOLED. Un S-Pen accompagne toujours la tablette pour le plaisir des spécialistes du graphisme. L’accessoire est doté de 4 096 points de pression, d’un temps de latence de 26 ms (contre 58 ms pour l’ancienne version) et d’une pointe de 0,7 mm. Le processeur est épaulé par 4 Go de RAM et 64 Go de stockage extensible. La tablette dispose d’un port USB-C et est alimentée par une batterie de 7 040 mAh. La tablette est commercialisée à partir du 30 avril dernier en versions Wi-Fi et 4G., son prix autour de 400 euros.

6 Conseils pour bien débaucher un salarié chez vos concurrents

Pour compléter votre équipe, vous souhaitez trouver une personne d’expérience qui connaît bien son métier ? Dans une entreprise concurrente, se trouve peut-être la perle que vous recherchez. Votre objectif est de la débaucher mais en évitant de terminer au tribunal à cause de cette pratique qui est souvent mal perçue. Voici 6 conseils pour bien débaucher un salarié chez vos concurrents.

Établir un contact sans faire de propositions concrètes

Afin de débaucher un salarié chez vos concurrents, vous pouvez opter de le recruter vous-même. Avant d’entamer toute une démarche d’approche de la personne, il convient de bien étudier les profils que vous considérez comme intéressants. Vous pourrez ainsi peaufiner davantage votre sélection et trouver des arguments convaincants adaptés au profil de la personne. Une fois cette analyse faite, vous pouvez prendre contact avec le salarié mais sans dévoiler vos réelles intentions. Vous commencerez à entamer une relation, échanger sur le métier, montrer votre intérêt de travailler avec un tel talent. Cette tactique peut vous permettre de réaliser des économies de « chasseur de têtes » ! Le contact direct conduit à cerner la personne et ses compétences ! Mais sachez que les réseaux sociaux représentent un excellent moyen pour repérer des futurs collaborateurs ! Il ne vous reste plus qu’à lancer les recherches !

Engager des experts en recrutement

Débaucher un salarié chez vos concurrents ne correspond pas à vos valeurs ou par manque de temps vous ne pouvez pas vous en occuper. Dans ce cas, Il serait plus judicieux alors de passer par un « chasseur de têtes » ou un cabinet spécialisé. Si vous avez déjà quelqu’un à l’esprit, vous pouvez très bien les informer pour qu’ils s’occupent des démarches d’approche. Dans le cas contraire, ces derniers se chargeront de sélectionner des candidats à votre place. Transmettez avec précision votre offre et vos attentes pour permettre « au chasseur de tête » de trouver le profil adapté à votre demande. Gardez tout de même en tête que cette pratique coûte un certain prix. Mais en contrepartie vous ne perdrez pas de temps et vous pourrez vous consacrer à des tâches à forte valeur ajoutée. Faites d’une pierre deux coups !

Rester dans la légalité pour vous éviter une mauvaise réputation 

Lors d’une telle démarche, il s’avère nécessaire de faire attention à l’aspect légal pour débaucher le salarié. Une fois la prise de contact réussie, il demeure primordial de vous renseigner sur le contenu du contrat de travail de la personne que vous souhaitez recruter. Demandez-lui si elle est soumise à une clause de non-concurrence ou de confidentialité afin d’éviter tout souci par la suite et suggérez-lui de vous donner une photocopie de la clause avant de signer tout contrat. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous faire assister par un spécialiste tel qu’un juriste pour vous assurer que vous agissez en toute légalité.

Penser aux démarches administratives obligatoires

Comme pour chaque salarié, il s’avère obligatoire de respecter certaines démarches administratives dès son arrivée. Créez un dossier qui vous sera utile à chaque embauche qui et vous évitera des oublis : une To Do List d’embauche. Vous ne vous exposerez ainsi à aucun risque juridique.
Pensez bien à déclarer la personne au préalable à l’embauche auprès de l’URSSAF. Vous devez également inscrire votre nouvelle recrue sur un registre unique du personnel. N’oubliez pas la visite médicale obligatoire liée à certains métiers. Attention, la législation a beaucoup évolué ces derniers temps ! Pour vous aider, n’hésitez pas à vous faire accompagner de personnes compétentes en droit du travail. Vous resterez ainsi serein tout au long des démarches !

Prendre des précautions par rapport à l’entreprise adverse

En recrutant un nouveau salarié chez un concurrent, vous vous exposez à un risque : une riposte de ce dernier. L’entreprise adverse peut choisir de vous attaquer en justice pour concurrence déloyale. Lors de vos approches des candidats, annihilez donc totalement des manœuvres tels qu’une forte incitation à quitter sa boîte, dénigrer un dirigeant ou encore de détourner des fichiers. Vous risquez uniquement de vous attirer une plainte en engageant la responsabilité de votre entreprise, et de devoir payer des dommages-intérêts. N’oubliez pas également que ce genre de pratique peut nuire à votre crédibilité. Prenez toutes les précautions nécessaires pour que tout se passe le mieux possible !

Mettre en avant le projet plutôt que le salaire

Vous envisagez d’attirer un nouveau salarié dans votre équipe grâce au salaire plus avantageux que vous allez lui proposer ?
Évitez de tout miser sur cette proposition. C’est souvent les conditions de travail, l’ambiance, les équipes et l’intérêt des missions qui séduisent les candidats ! Il subsiste aussi un risque que la personne regrette son ancien travail, et par conséquent, perde de son efficacité. Même s’il peut s’agir d’un avantage intéressant, il vaut mieux choisir de mettre en avant votre projet.

Proposer plutôt un défi, une plus grande liberté et ouverture d’esprit.

Présentez-lui cette embauche comme le début d’une nouvelle aventure pleine de surprise ! Votre candidat trouvera ainsi bien plus de motivation à vous rejoindre. Gardez également à l’esprit qu’une personne qui accepte de venir pour de l’argent risque de repartir dès que quelqu’un d’autre lui fera une meilleure offre. Misez plutôt sur le long terme.

Débaucher un salarié chez la concurrence comporte des risques et nécessite donc de prendre des précautions alors n’hésitez pas à bien vous entourer.

Pourquoi la digitalisation est-elle la meilleure alternative à l’externalisation ?

Externaliser semble souvent être la panacée : le meilleur rapport qualité prix. Cela paraît à nouveau être la meilleure solution pour améliorer les processus manuels et répétitifs. Si elle peut parfois être bénéfique, l’externalisation peut entraîner contraintes et problèmes qui, à première vue, ne sautent pas aux yeux. La digitalisation est un processus important qui doit être confié à une entreprise spécialisée dans la matière. 

Klippa, entreprise néerlandaise est leader dans la digitalisation des processus d’entreprise. 

Dans cet article, découvrez pourquoi il est important de digitaliser et quelle solution propose Klippa. 

Des compétences manquantes en interne

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles un manager peut penser à externaliser certaines tâches. Les équipes peuvent ne pas disposer de certaines compétences, ou tout simplement, la quantité de travail augmentant, il devient nécessaire d’externaliser. De plus, des tâches comme la saisie manuelle de données sont chronophages et répétitives. Cela consomme l’énergie et la force de production des équipes au détriment de tâches qui produisent des richesses utiles pour l’entreprise. 

Externaliser apparaît alors comme la solution idéale pour pallier ces manques ou couacs internes. Mais il s’agit d’une opération complexe demandant la recherche précise d’entreprises capables de répondre aux besoins de chaque entreprise avec un niveau de qualité strict. Quelles tâches externaliser et quelle entreprise choisir ? Ces questions sont importantes à se poser avant de se lancer dans l’aventure de l’externalisation. 

Digitaliser en interne est une bonne alternative. Vos processus digitalisés sont internes, vos équipes autrefois mobilisées à leur exécution, ont à présent un rôle de contrôle et consacrent le reste du temps à des actions plus importantes pour votre cœur de métier. 

Une externalisation qui fait dépendre l’entreprise de l’externe

La valeur d’une entreprise repose généralement sur sa capacité à contrôler tous ses processus et étapes de production. De la sorte, toutes les étapes de production peuvent être modifiées si besoin, surveillées et adaptées en fonction des besoins des clients. 

En externalisant cette partie de votre activité, vous dépendez de l’extérieur. Cependant, rendre votre entreprise dépendante d’une autre société qui aura accès aux données de vos clients n’est pas une bonne publicité pour vous et ne rassurera pas vos clients. 

Le prestataire externe sera en plein pouvoir quant à la délivrance du service attendu (délai, qualité etc.) , et vous ne saurez ce que sont devenues les données envoyées pour traitement. 

Le risque de la perte de contrôle 

Si ces derniers mois nous ont appris une chose, c’est bien qu’aucun marché n’est à l’abri. Une entreprise peut se retrouver en difficulté de façon impromptue et chambouler tout un marché. Dans le cas d’un prestataire d’externalisation, c’est prendre le risque que l’entreprise ne soit plus en mesure de fournir le service attendu et de fil en aiguille, cela peut avoir de lourdes conséquences sur votre propre entreprise. 

Digitaliser en interne vous permet de garder un contrôle permanent sur vos activités. Vous dépendrez de vous-même et serez en mesure d’avoir un œil sur l’avancée du traitement de chacun de vos documents. L’implémentation d’un logiciel d’automatisation vous garantit également un fonctionnement plus sûr et plus fiable. 

Une qualité qui peut être affectée

Faire externaliser une tâche peut affecter la qualité de votre prestation. En interne, vous connaissez bien le niveau d’exigence de chacun de vos clients. La réciproque n’est pas vraie pour l’entreprise extérieure qui elle ne connaît pas les cahiers des charges de vos clients. Certains impératifs seront traités comme standards et ainsi vous mettre en porte-à-faux vis-à-vis de vos clients.  

Votre fournisseur peut également être affecté par des éléments externes entachant la qualité de la prestation qui vous est due. Il est possible que vous ne soyez pas tenu au courant de ces changements : par exemple un afflux de commandes chez votre fournisseur révisant tout l’ordre de priorité. 

Utiliser un logiciel digitalisant en interne vous octroie la possibilité de hiérarchiser et personnaliser les tâches pour chaque client. Certains souhaiteront extraire tels ou tels champs tandis que d’autres des champs différents. Vous pourrez adapter l’extraction au cas par cas, respecter les consignes et cahier de charge tout en ayant un contrôle sur d’éventuelles modifications ponctuelles. 

Une synchronisation parfois plus difficile 

Externaliser une tâche demande de synchroniser le travail sur divers outils. Or, chaque fournisseur ne possède pas forcément les logiciels permettant de partager les données efficacement avec les vôtres et de manière automatique. Si elle peut parfois être réalisée, il faut noter que la synchronisation est parfois impossible tout simplement parce que votre fournisseur ne prendra pas la peine de remplir une interface qui ne lui apporte rien. Ceci peut entraîner certains décalages même si vous missionnez quelqu’un en interne pour réaliser de la saisie par exemple. 

La solution Klippa : Digitaliser en interne 

Klippa est une entreprise spécialisée dans la digitalisation des procédés d’entreprise. Comme expliqué tout au long de cet article, l’externalisation semble être la clé de tout problème mais la réalité est toute autre. L’OCR (ou reconnaissance optique de caractère) est une technologie permettant de lire et d’extraire des données écrites ou tapuscrites d’un document. Associée à une application, cette technologie est utilisable en tout lieu et en tout moment. 

En utilisant l’OCR API de Klippa, faites le choix d’internaliser vos processus d’entreprise. Au lieu d’externaliser, l’OCR API est facilement implémentable à votre logiciel professionnel. 

Basé sur le machine learning et l’intelligence artificielle, l’OCR API automatise vos saisies et extractions de données. Personnalisez les champs à extraire, ajoutez des champs d’autorisation… Faites de l’OCR API votre outil de travail. Ainsi, vous gardez le contrôle sur vos activités grâce à logiciel sûr, accessible depuis votre serveur. Soumettez vos documents (photos et PDF) à l’OCR API, le traitement de chaque document prend quelques secondes. 

Découvrez plus d’informations sur les raisons d’internaliser en lisant cet article du blog de Klippa. 

4 plateformes de trading pour débutant et ce qui les rend excellentes

Chaque courtier essaie d’offrir un service unique à un profil de client particulier afin de conserver un avantage sur la concurrence. Certains fournissent des services professionnels aux traders expérimentés et d’autres adaptent leurs offres pour rendre la négociation accessible à tous. Si vous êtes nouveau dans le trading en ligne et souhaitez savoir où vous pouvez obtenir les meilleurs services, continuez à lire pour voir ce que les 4 meilleures plateformes ont à vous offrir aujourd’hui.

Libertex

L’un des avantages les plus importants dont bénéficient les clients de Libertex est la sécurité. La plateforme fonctionne depuis 1997, soit plus tôt que la plupart des autres courtiers, et a résisté à l’épreuve du temps. Aujourd’hui, plus de 2,9 millions de traders se sont inscrits sur la plateforme, ce qui témoigne de la confiance qu’ils accordent à Libertex.

Dans cet avis du courtier en ligne Libertex, il est indiqué que Libertex est agréé par la CySEC, le régulateur chypriote des marchés financiers. Il est toujours conseillé de négocier par l’intermédiaire d’un courtier agréé pour la sécurité de vos fonds. De plus, comme il est autorisé par la CySEC, Libertex peut opérer dans toute l’Europe.

En outre, le courtier a reçu de multiples récompenses pour la qualité de son service, notamment pour sa bonne plateforme de trading. La plateforme de trading web Libertex est bien appréciée des traders pour ses fonctionnalités et son interface qui facilitent le trading pour les débutants. Elle est également disponible sur smartphones et tablettes.

En ce qui concerne le trading, plus de 250 actifs différents sont disponibles sur les différentes plateformes. Ils vont des paires de devises aux matières premières, en passant par les actions, les indices et les cryptomonnaies, ce qui suffit à vous aider à la diversification.

Capital.com

Là où Libertex a mis l’accent sur la simplicité, Capital.com veut vous apporter toute l’aide dont vous pouvez avoir besoin, ce qui devrait être bienvenu pour les débutants. Par exemple, vous pouvez télécharger l’application Investmate sur votre téléphone, qui contient plus de 30 cours éducatifs, tous conçus par des experts pour être simples, mais très instructifs.

Capital.com utilise l’IA pour analyser l’activité d’un trader, en mettant en avant les points problématiques et la manière de les résoudre. Bien que le programme d’IA n’initie aucune transaction, il fournit des rappels et des conseils utiles pour que vous soyez rentable.

Avec 201 cryptomonnaies, 3 616 actions, 138 paires de devises, 34 matières premières et 26 indices, vous pourriez être submergé alors que vous êtes nouveau sur le marché. En effet, notre analyse de dizaines de plateformes de trading en ligne a révélé que Capital.com fait partie des courtiers qui proposent le plus grand nombre d’actifs négociables.

Tous ces marchés sont accessibles soit sur MT4, soit sur la plateforme propriétaire de Capital.com. MT4 est la plateforme de trading la plus populaire pour le Forex. Vous pouvez télécharger et installer des indicateurs personnalisés et des robots de trading automatisé. Cependant, la plateforme Capital.com est également très impressionnante avec plus de 70 indicateurs techniques. De plus, l’interface est beaucoup plus intuitive et facile à utiliser, ce qui explique pourquoi elle a remporté de nombreux prix.

En matière de sécurité, Capital.com est réglementé par la FCA du Royaume-Uni, la CySEC de Chypre et la Banque Nationale de la République du Belarus. Les traders bénéficient de mesures de sécurité telles que la protection contre les soldes négatifs et une assurance-dépôts.

XTB

Contrairement à d’autres courtiers qui tentent d’étendre leur portée à travers le monde, XTB est resté l’archétype du courtier européen. Fondée et basée en Pologne en 2002, XTB a connu une croissance constante au fil des ans pour atteindre une base de plus de 317 000 clients. Cinq ans plus tard, la société a été cotée à la Bourse de Varsovie (WSE) en tant que société publique.

Il s’agit toujours d’un élément important pour toute entreprise, mais plus encore pour un courtier en ligne, car les clients et les actionnaires peuvent toujours vérifier les performances de l’entreprise. Cela signifie qu’il y aura plus de surveillance réglementaire, ce qui permettra de garder les fonds des clients plus en sécurité par rapport aux sociétés privées. Néanmoins, XTB a également obtenu une licence dans d’autres pays, dont le Royaume-Uni et l’Espagne, et possède des bureaux dans plus de 20 pays comme la France, l’Allemagne, l’Italie.

Mais ce n’est pas seulement ce niveau de sécurité qui rend cette plateforme idéale pour les investisseurs, puisque vous pouvez avoir accès à une large partie des marchés financiers. Plus de 2 000 actifs peuvent être négociés sur la plateforme, notamment le Forex, les matières premières, les actions, les ETF et les cryptomonnaies. La plupart de ces produits sont proposés par les CFD, ce qui permet à XTB de fournir un effet de levier allant jusqu’à 1:30.

Tous ces produits sont négociés sur la remarquable plateforme de trading xStation 5, disponible sur les navigateurs web et sur mobile. Sa conception est idéale pour les débutants, car vous pouvez facilement comprendre son utilisation en quelques heures. Elle est également complète et fournit des informations comme les dernières nouvelles du marché et les indicateurs de sentiment, afin que vous n’ayez pas à chercher des données hors de la plateforme.

eToro

Si vous êtes un adepte du copy trading et du trading social, alors vous allez aimer eToro. Au cours de la dernière décennie, le courtier s’est constitué l’une des communautés de traders les plus populaires, les plus diverses et les plus actives du monde. Au moment de la publication, la plateforme se vante d’avoir plus de 20 millions d’utilisateurs.

Chaque utilisateur est libre de divulguer ses transactions au reste de la communauté, les résultats étant classés pour montrer les meilleures performances. N’importe quel membre de la plateforme peut choisir de copier automatiquement les transactions d’autres utilisateurs. 

C’est le copy trading, et il a permis à de nombreux débutants de gagner de l’argent sur les marchés financiers malgré leur manque de connaissances en matière de trading. Ainsi, le ratio de traders perdants sur eToro est de 67 %, alors que la moyenne du secteur est de 78 %.

Vous pourrez négocier de nombreux instruments de différentes classes d’actifs comme le Forex, les actions, les ETF, les matières premières, les indices et les cryptomonnaies. Au total, il y a plus de 3 000 actifs que vous pouvez négocier.