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Analyser ses clients pour mieux les fidéliser !

Si une entreprise souhaite fidéliser ses clients en menant des actions ciblées, elle doit déjà commencer par apprendre à les connaître. Pour cela, il existe des outils et techniques d’analyse de la clientèle. 

La segmentation en premier

Pour établir une analyse efficace de ses clients, il faut déjà commencer par les segmenter selon différents critères : 

1/ Le nombre de clients, le chiffre d’affaires et la marge dégagée 

Pour cela, créez 3 groupes :

  • Les clients 20/80, soit les plus gros clients/VIP de la société qui réalisent 80 % de la facturation. Ces clients sont en général des grands comptes. Ces clients méritent un traitement particulier (visites, appels, points réguliers, attentions,…) afin d’en développer le potentiel et de les fidéliser.
  • Les clients dits « middle market » qui peuvent être de gros clients en termes de chiffre d’affaires mais dont le potentiel de développement ne nécessite pas de gros efforts ou une démarche grands comptes au sens le plus pur du terme. Ils requièrent un traitement particulier (visites, appels,…) mais à un degré moindre que les VIP.
  • Les clients TPE/PME. Ce sont les petits clients qui commandent sans intervention d’un commercial à la suite  de campagnes marketing. Ce sont en général des clients plus volages et l’effort marketing et commercial pour les fidéliser sera plus important.

2/ Le secteur d’activité  

Il est important de dégager la part du chiffre d’affaires par grands secteurs d’activité (grande consommation, informatique, télécom,…) afin de pouvoir mieux orienter, tant la prospection commerciale, que les actions marketing futures.

3/ Le type d’utilisation que ce client fait de nos produits/services 

Là encore, il est primordial de bien connaître l’utilisation que font nos clients en B2B de nos produits et services. Que ce soit une utilisation marketing/destinée aux clients, commerciale/ciblant la force de vente ou ressources humaines/ciblant les employés, bien appréhender cette donnée est important afin de mieux adapter nos offres et discours commerciaux.

Les outils pour déterminer la typologie de ses clients

Sur Internet, l’entreprise peut mettre en ligne des formulaires de demande d’information avec des champs obligatoires détaillés afin de mieux segmenter sa typologie de clients. L’outil CRM permet aux forces de vente et équipes marketing de renseigner au maximum les informations sur les clients/prospects afin de mieux cibler les futures actions commerciales et marketing. Des sociétés sont spécialisées dans la segmentation de bases de données clients par rapport au code SIRET, au nombre d’employés, au code NAF,…

La fidélisation est l’affaire de tous !

C’est d’abord l’affaire du commercial : bien connaître le client, évaluer ses besoins présents et futurs afin de mieux y répondre. Plus il remplit le CRM avec des données pertinentes sur le client, mieux il pourra le fidéliser. La fidélisation passe par une bonne compréhension des enjeux/attentes du client, afin éventuellement de mieux briefer les services internes amenés à travailler/fournir une prestation à ce client : supply chain, marketing, Informatique, service client.

Mais c’est aussi l’affaire de tous les départements internes de l’entreprise. On fidélise par la qualité de service et par la pertinence des réponses que l’on apporte au client (une commande bien livrée, une bonne gestion du service réclamations…)

Idéalement, avoir un excellent outil CRM accessible et qui puisse être renseigné par tous les interlocuteurs internes de l’entreprise est une bonne façon de fidéliser un client : de la saisie de la commande, aux données commerciales et marketing en passant par la finance (bon/mauvais payeur par exemple), le service client ou la logistique (incidents de livraison).

Transformer un nouveau client en client fidèle

Outre le point précédent, on peut également le fidéliser en lui envoyant un mail de confirmation de prise en charge de sa commande, de délai de livraison, en l’appelant (ou via mail) afin de savoir comment s’est déroulée sa première commande. On peut aussi envoyer un questionnaire à tous les nouveaux clients afin de connaître leur opinion (avec un tirage au sort d’un cadeau parmi ceux ayant répondu). On peut l’inclure dans des newsletters afin de l’informer des nouveautés produits ou même lui donner, de façon proactive des informations métiers sur son secteur d’activité (ex : changement de législation).

Fidéliser un client qui a été mécontent de l’offre

Un client insatisfait, qui a pris le temps de remplir un formulaire de réclamations, attend des réponses précises. Au-delà d’une indemnisation, il attend que l’entreprise soit réactive. C’est aussi les services après vente et client qui peuvent fidéliser, pas seulement le commercial ! Si ce client n’a pas obtenu de réponses, il pourra facilement polluer les réseaux sociaux.

Fidéliser les clients B to B et B to C : les différences

Il y a des points communs sur les critères utilisés pour analyser les clients : niveaux de chiffre d’affaires, fréquence, récurrence, types de produits/services,… et sur les outils (CRM, web…). Dans les deux cas, on peut utiliser les mêmes techniques de fidélisation, avec des systèmes de points par exemple (plus mon client commande, plus il gagne de points, plus il a d’avantages (services ou récompenses).

Mais il y a aussi des différences, notamment au niveau des moyens mis en œuvre pour fidéliser : en B2C, on va surtout utiliser des actions marketing (e-mailings, mailings, call centers,…). En B2B, les approches diffèrent en fonction du type de clients : la relation « face to face » sera privilégiée pour un client VIP ou middle market alors que des outils marketing simples seront privilégiés pour les petits clients.

Pour les grands groupes, une réelle approche grands comptes sera à privilégier : rendez-vous physiques avec le client, appels récurrents pour faire un point sur la collaboration, envois de newsletters sectorisées avec une information plus précise (sur ses attentes par exemple), mailings, systèmes de cumul de points avec récompenses, invitations à des événements d’entreprise,…

4 étapes pour savoir comment développer son entreprise

Un des principaux enjeux d’un entrepreneur est de développer son entreprise. Mais qu’entend-t-on par « développer » ? Une entreprise se développe en augmentant ses effectifs, en diversifiant son activité, en étendant ses moyens de distribution de ses produits ou services… L’entrepreneur doit se questionner, s’interroger sur son business model pour savoir comment développer son entreprise. Encore faut-il se poser les bonnes questions et définir les bonnes actions à mettre en œuvre. Voici 4 étapes simples qui vont vous aider à répondre à la fameuse question « comment développer son entreprise ? ».

Étape 1 – Faire un état des lieux de son activité

Il s’agit de se poser plusieurs questions : 

  • Quels sont les points forts et points faibles de mon entreprise ?
  • Comment se positionne mon offre en termes de qualité, prix, innovation, bénéfice pour mes clients…
  • Quels sont les services associés et supplémentaires qui font la différence ?
  • Comment est mon marché ? son étendue (national versus international), mes concurrents, les perspectives…
  • Quel est mon positionnement face à la concurrence ? En quoi suis-je unique ? Suis-je réactif ?
  • Quelles sont les missions de mes collaborateurs ?
  • Quelle valeur véhicule mon entreprise ? Efficacité, cohésion, créativité, performance, innovation…
  • Comment est ma communication corporate ?
  • Quelle est ma situation financière ? Performances, investissements, trésorerie…

Après avoir réalisé cet état des lieux, appuyez-vous sur les éléments positifs de votre entreprise pour mettre en place votre stratégie de développement. Quant aux points faibles que vous avez recensés, réfléchissez à comment les améliorer afin de développer votre entreprise sur des bases saines.

Étape 2 – Se fixer des objectifs pour développer son entreprise

Dans un second temps, passez en revue le Business Model au travers des 9 blocs du Business Model Canvas. Cela vous permet d’identifier comment développer votre entreprise.

Vous clarifiez ainsi :

  • Quelle amélioration dans votre offre ou proposition de Valeur
  • Quels nouveaux segments de clients vous voulez atteindre
  • Quels sont vos canaux de distribution possibles
  • Comment créer une relation client efficace ?
  • Y a t-il de nouvelles activités clés pour votre entreprise ?
  • Quelles sont les ressources clés
  • Qui va devenir un partenaire clé de votre activité ?
  • Quelles sont les sources de revenus ?

Étape 3 – Quelle est votre structure des coûts

Et gardez à l’esprit qu’aucune perspective de développement ou d’amélioration n’est trop petite. Même les plus petites peuvent apporter d’importants gains.

Vous définissez alors des objectifs S.M.A.R.T. :

  • Simple à expliquer et à comprendre
  • Mesurable pour savoir lorsque celui-ci est atteint
  • Acceptable pour soi et son entourage
  • Réalisable par la stratégie choisie en fonction de vos capacités et votre environnement
  • Temporel pour le fixer dans le temps.

Il est important de définir des objectifs réalistes et atteignables que ce soit dans la finalité ou dans la réalisation.

Étape 4 – Planifier ses objectifs pour les atteindre

Pour passer à l’action, rendez vos objectifs les plus concrets possibles. Une astuce est de trouver une image, une métaphore, qui symbolise chaque objectif. Puis, réfléchissez à ce qui est nécessaire entre maintenant et votre objectif atteint :

  • Y a t-il des étapes ?
  • Quels sont les besoins à chaque étape ? Ces besoins peuvent être techniques, financiers, humains ou encore du temps.
  • Quels savoir-faire et compétences vous permettra d’achever chaque étape ?
  • Quelles sont les actions à planifier ?
  • Quels partenaires extérieurs faire intervenir ?

Tout ce qui est mis au service de votre développement doit être considéré comme un investissement. Par définition, investir c’est dépenser aujourd’hui en acceptant un certain risque pour accroître ses revenus futurs. La dépense est financière mais aussi en temps, en énergie, en compétences, etc.

Réaliser ses objectifs pour faire grandir son entreprise

Vous avez maintenant un plan d’actions et vous le mettez en œuvre. Ecrivez-le ! Communiquez-le à vos équipes afin que toute l’organisation s’implique dans la réalisation des objectifs. En résumé, pensez et repensez à votre business model pour passer à l’action et faire grandir votre entreprise !

Comment se faire accepter comme manager après une reprise ?

Quelques méthodes simples peuvent vous aider à effectuer la transition managériale en douceur et vous imposer en tant que nouveau patron aux yeux de vos salariés. En dehors de la règle de base et la meilleure technique qui existe, l’écoute, quelques autres pratiques peuvent vous aider à vous faire accepter comme manager.

Faire un bilan de vos motivations et vision

Tout d’abord, pour avoir des troupes gonflées et motivées, concentrez-vous sur votre propre motivation. Vous êtes la locomotive de la société, vos salariés en sont les wagons. Si vous êtes accaparé par le doute, celui-ci se propagera vite. Votre enthousiasme, votre foi en leurs capacités doivent être communicatifs. A vous de faire en sorte que vous montriez l’exemple en la matière : vous apportez avant tout une belle énergie. Aussi, n’hésitez pas à partager votre vision future de l’entreprise et à la rendre claire. Vous incarnez forcément le changement mais vos collaborateurs doivent voir où vous vous voulez aller, être réceptif aux nouvelles valeurs de l’entreprise et être d’accord pour aller dans cette direction.

La délégation est déjà effective

Souvent lorsque l’on reprend une entreprise, un management est déjà en place et vous ne pouvez reprendre toutes les attributions pour les redispatcher comme bon vous semble. Vous ne pourrez pas tout refaire donc il faut vous intéresser au fonctionnement de l’entreprise pour bien en connaître les rouages. Aussi : Dé-Lé-Guez ! Votre travail est de coordonner, d’organiser, de fixer les objectifs, mais pas de tout réaliser par vous-même ! N’oubliez pas que, chaque fois que vous faites le travail d’un autre, vous ne faites pas celui pour lequel vous vous rétribuez. En déléguant, vous vous appuyez sur deux formidables outils de management : la formation (quoi de plus formateur que de se confronter à la réalité ?) et la motivation (être jugé capable, et découvrir qu’on peut effectivement accomplir une mission, en se dépassant si nécessaire, est plus qu’encourageant). 

Félicitez les collaborateurs

Vos collaborateurs réalisent leur job de façon exemplaire ? Félicitez-les. N’attendez pas la réunion annuelle pour le faire. Dès que l’un d’entre eux s’est surpassé, valorisez-le. Du pouce levé au courrier officiel, en passant par le mail général ou la prime exceptionnelle. Cherchez les opportunités pour lancer des messages positifs. Si vous réalisez des entretiens d’évaluation de vos salariés par exemple, commencez toujours par les éléments qui vous permettent de les féliciter. La reconnaissance est la clef du management et ils seront très attentifs à vos réactions lors de la reprise

Être juste dans vos décisions

Enfin, car le carton jaune ou rouge est aussi un outil de management, n’hésitez pas à sanctionner les dérives par rapport à vos instructions. Cela renforcera l’image d’équité que vous cherchez à obtenir et donnera plus de poids à vos encouragements. Si vous êtes un patron juste, et donc respectable, vous permettrez à ceux qui ne suivent pas les règles du jeu de changer et de se plier à vos principes. Faites attention à ne pas mettre en cause les individus, puisque vous ne sanctionnerez que des comportements. La forme doit être adaptée aux circonstances : du mail de mise en garde à l’avertissement, de la mise à pied au licenciement. En évitant les remontrances publiques, et les attaques personnelles, bien sûr.

IT : pourquoi ne peut-on pas s’en passer en entreprise ?

La transition digitale est amorcée depuis déjà quelques années et les technologies de l’information sont plus que jamais indispensables aux professionnels. En effet, les compétences qui lui sont associées sont désormais les meilleurs atouts pour s’aligner sur la concurrence. Découvrez les avantages de l’IT et les éléments à considérer pour l’implémenter judicieusement au sein de son entreprise. 

Innover en continu grâce aux technologies

Tout d’abord, rappelons que l’IT (Information Technology pour technologies de l’information) est un vaste domaine englobant aussi bien l’informatique que la téléphonie. L’évolution constante de l’industrie informatique permet d’élargir le champ d’application des technologies. Actuellement, il est possible de : 

  • Virtualiser certains processus,
  • Implémenter l’automatisation pour se libérer des tâches récurrentes et chronophages,
  • Analyser le comportement des consommateurs pour anticiper leurs attentes,
  • Comprendre les pratiques concurrentes,
  • Identifier les principaux pôles de compétitivité,
  • etc.

L’IT révolutionne le quotidien des entreprises, notamment grâce aux perspectives offertes par le big data. Les entreprises ont impérativement besoin de collecter, d’analyser, de trier et d’interpréter les informations qu’elle reçoit et qui circulent en continu afin de pouvoir en tirer profit. Il est cependant humainement impossible de les traiter efficacement en raison de leur volume. En outre, ces données sont sujettes à des changements. Il est donc primordial que la base de données de l’entreprise soit mise à jour pour maintenir la compétitivité de l’équipe.

L’essor de l’IT favorise l’émergence de nouvelles professions dans la mesure où les notions informatiques basiques ne suffisent plus. Les analystes de données, les ingénieurs DevOps et les experts en gestion des actifs informatiques (ITAM) ou encore en cybersécurité figurent, entre autres, parmi les profils les plus recherchés. Grâce à la synergie des talents, il devient plus facile pour les entreprises d’anticiper les changements et de s’imposer en tant qu’acteurs dynamiques de leurs secteurs.

Gagner en fiabilité grâce à l’IT

A l’ère du digital, les clients ont tendance à mener des recherches sur internet avant de s’adresser à une entreprise. Les retours clients, les revues de presse, les partenariats et certifications font partie des éléments passés au crible. L’enjeu est de taille, car il ne s’agit pas seulement de faire bonne impression au départ. La principale difficulté est de préserver votre e-réputation, ce qui implique d’établir et de maintenir une relation de confiance avec vos prospects, clients et partenaires.

Les technologies de l’informatique interviennent une fois de plus en optimisant la gestion de vos données. Grâce aux outils à votre disposition, vous avez la possibilité d’ajuster votre stratégie managériale et commerciale afin de l’aligner aux nouvelles exigences. 

Dans le volet de la relation client, vous pouvez, par exemple, utiliser des logiciels pour apporter des réponses et des informations sur des sujets récurrents. Ces applications sont aujourd’hui en mesure de déterminer si une assistance humaine est requise ou non. Au besoin, les internautes peuvent donc être redirigés vers les membres de votre équipe. Cette disponibilité booste automatiquement votre crédibilité.

L’IT participe également à la sécurisation de vos activités. Le chiffrement et la cryptologie permettent, par exemple, de protéger les données qui circulent sur les serveurs internes et externes. Vos partenaires seront rassurés en sachant que les fichiers numériques sont sécurisés, ce qui les incitera à maintenir leur collaboration avec vous. Les prospects et clients seront également plus enclins à vous faire confiance s’ils savent que vous accordez un intérêt particulier à la protection de leurs données personnelles. 

Booster la productivité grâce à l’informatique

L’IT est intimement lié aux méthodologies et infrastructures permettant de créer, de modifier, d’exploiter, de traiter et de protéger les données informatiques. Différents types de logiciels peuvent être implémentés afin d’augmenter l’efficacité d’une équipe et d’optimiser la réussite des objectifs communs.

En adoptant un système de gestion des flux de travail, vous allégez, par exemple, vos collaborateurs des processus répétitifs et chronophages. Ce genre de logiciel peut servir à la présélection des candidats à l’embauche, à la programmation des mises à jour système, aux relances des impayés, à l’évaluation des profils des prospects en vue d’élargir votre portefeuille client, etc., et ce, en limitant les interventions humaines au strict nécessaire.

Les technologies de l’information entrent également en jeu dans l’amélioration de la communication. Grâce aux plateformes collaboratives, les différents départements peuvent se synchroniser en temps réel. Les niveaux d’accès aux données partagées sont personnalisables, assurant ainsi une sécurité optimale.

Les champs d’application des technologies de l’information sont illimités. Que vous prévoyez de créer une entreprise ou que vous soyez à la tête d’une multinationale, il est capital d’intégrer des solutions cohérentes avec vos besoins réels et vos objectifs. Il est donc nécessaire de procéder à un audit qui vous aidera à déterminer les options à privilégier.

SamBoat, l’entreprise qui navigue dans le numérique

Nicolas Cargou, co-fondateur de SamBoat, nous confie les secrets qui lui ont permis de faire décoller son site internet qui domine le marché de la navigation. L’entreprise vous propose de louer tous types de bateaux (voiliers, catamarans, péniches, yachts de luxe et plus petits, …).

Comment vous est venue l’idée de SamBoat ?

L’idée de Samboat m’est venue en 2013 lorsque j’ai rencontré mon associé Laurent Calando. À l’époque, nous travaillions tous les deux chez Total. Je venais juste de terminer mes études à Novancia et j’étais un fervent utilisateur d’Airbnb. A ce moment-là, je me suis dit : « C’est complètement fou cette économie collaborative : on remet, au centre de l’économie, l’utilisateur final ! » Laurent avait toujours fait du bateau, il connaissait bien le secteur. Je lui ai fait découvrir Airbnb et lui m’a fait découvrir le monde du nautisme. On s’est vite rendu compte que l’économie collaborative couvrait beaucoup de marchés mais pas celui du bateau ni des deux roues motorisées. Cela confirmait complètement ma vision et l’opportunité de ce marché. Voilà la genèse de l’aventure.

Vous veniez de sortir de l’école donc ?

Quand nous sommes sortis de l’école, nous ne connaissions pas grand-chose à la vie professionnelle, malgré des années d’expérience en alternance et une année en CDD. Avec l’entrepreneuriat, nous nous sommes jetés dans le grand bain. C’est devenu une vraie entreprise grâce à l’association de nos deux passions, le nautisme et l’économie collaborative, l’ADN de notre développement.

Quelles ont été les étapes suivantes ?

Nous avons levé des fonds en 2015 pour pouvoir confirmer l’attraction du marché.
Dès 2015, un assureur a été très intéressé par notre entreprise et nous a proposé d’intégrer au contrat un produit d’assurance pour protéger aussi bien le locataire que le propriétaire. Cette excellente collaboration nous a permis en 2016 via son fonds d’investissement de réaliser notre première levée de fonds d’un million d’euros pour partir à la conquête de l’Europe dans un premier temps.
Parallèlement, nous avons commencé à nous ouvrir au marché de la location de bateaux, c’est-à-dire à intégrer de nombreuses flottes de petits loueurs pros et de gros charters. C’est comme cela que nous avons commencé à collaborer avec Dream Yacht Worldwide qui, finalement, deux ans après, nous a rachetés. Samboat a apporté à Dream Yacht son expertise au niveau de la plateforme digitale ainsi qu’un nouveau marché qui est celui de la location à la journée sur du bateau moteur.
Le site internet de Samboat, qui nous avait permis de faire un POC (Proof of concept, preuve du concept en français, ndlr), a été maintenu pendant quasiment plus de deux ans jusqu’en 2016, et la refonte de la nouvelle plateforme a vu le jour en 2018, essentielle pour permettre une scalabilité du concept. C’est à partir de ce moment-là que Samboat est devenue une startup tech en s’entourant des meilleurs !

Quelles sont les grandes activités aujourd’hui de SamBoat ?

Aujourd’hui, nous sommes seulement deux plateformes dans le monde à couvrir tous les types de locations à travers 2 marchés :

  • Le marché du dayboat (location à la journée plutôt axée sur des petites unités inférieures à 8m et types bateaux moteurs)
  • Le marché du charter (location “overnight” : ’il est possible de passer des nuits à bord car il y a une cabine). Ce sont principalement des catamarans et des voiliers et la plupart du temps des locations à la semaine.

Ces deux marchés ont deux approches complètement différentes, mais à terme, nous voudrions les uniformiser. Le dayboat repose quasiment sur de l’instantanéité, avec des réservations « full online » alors que le charter nécessite une meilleure anticipation. En effet celui-ci permet d’organiser des croisières avec famille ou amis et nécessite de répondre aux demandes, établir des devis, les comparer, etc. Cela prend plusieurs jours ou plusieurs semaines avant qu’un client se décide. Cela nécessite donc un réel accompagnement et une expertise de nos conseillers croisières.

« Le site internet de Samboat, qui nous avait permis de faire un POC (Proof of concept, preuve du concept en français, ndlr), a été maintenu pendant quasiment plus de deux ans jusqu’en 2016. »

Nicolas Cargou, co-fondateur de SamBoat

De 2018 à aujourd’hui, que s’est-il passé ?

A la suite du rachat, nous nous sommes concentrés sur la collaboration avec Dream Yacht qui couvre une grande partie des bateaux charters dans le monde, soit 1 000 bateaux charters en propre exploités sur des bases dans les ports. Globalement, nous essayons depuis de créer des synergies sur tous les marchés et Dream Yacht Worldwide nous facilite le travail quand nous devons développer de nouveaux marchés comme les États-Unis ou plus récemment avec l’Allemagne.
Nous avons officialisé l’intégration d’Argos début février pendant le salon international nautique le plus important d’Europe : le « Boot de Düsseldorf ». Comme à chaque fois, cette fusion va se faire en deux étapes : la consolidation des process et des équipes notamment et ensuite la croissance.
La phase de consolidation, représente l’intégration de toutes les entités rachetées par Dream Yacht. Celles-ci sont des agences traditionnelles de location de bateaux. Les intégrer à SamBoat permet de leur faire profiter de notre expertise sur la digitalisation et nos outils de gagner en efficience en diminuant par 5 le temps de traitement d’un client.
Nous avons déjà réalisé avec succès deux intégrations dans le passé avec Vents de mer, société qui était basée en Bretagne, et LateSail qui était basée près de Londres, en Grande-Bretagne. Des consolidations réussies et nous en sommes fiers. Les collaborateurs de ces agences et la brandawareness des marques ont pu apporter à SamBoat l’expertise dans le domaine charter et la légitimité sur le marché local.
Nous espérons, avec l’arrivée d’Argos, gagner en parts de marché et faire connaître Samboat sur l’un de nos marchés clés qui est l’Allemagne.

Par rapport à votre site internet, comment avez vous réussi à vous faire connaître ?

Nous avons commencé avec 2 000 € chacun et un prêt de création d’entreprise de 21 000 €, cela nous a permis de créer le site SamBoat, le faire connaître et développer le POC. À cette époque, nous nous considérions comme « des ninjas de la débrouille » tels des Growth hackers, surtout au niveau de la communication. Nous sommes arrivés au bon moment, en « time to market », ce qui signifie que le sujet de l’économie collaborative avait le vent en poupe.
Un des enjeux a été de convaincre et de rassurer les ports car certains voulaient interdire notre application, notamment là où nous avons commencé c’est-à-dire sur le bassin d’Arcachon.
Une fois que nous avons attiré l’œil des investisseurs sur notre concept, nous avons pu mieux structurer notre démarche d’acquisition, principalement via AdWords et les relations médias. Nous avons travaillé le référencement naturel pour faire face à la concurrence et notre stratégie de content.
La difficulté a été et est toujours de s’adapter face aux changements de règles du géant Google qui peut du jour au lendemain modifier son algorithme de référencement.

Qu’est-ce que Vous entendez par stratégie de content ?

Nous avons un blog qui est aujourd’hui en cinq langues. Nous écrivons et échangeons sur tous les sujets autour du bateau, les itinéraires, les loisirs, les activités, les plus belles croisières, les plus beaux espaces, les plus belles plages, etc. Il y a de nombreuses destinations, donc nous ne manquons pas de sujets. Pour créer de la fidélité, il faut apporter du contenu de qualité. Nous utilisons notamment une stratégie SEO pour le maillage et des landing page. Je rêve que demain on puisse se dire : « Allez, on va SamBoater ! ». Airbnb a réussi à créer cet esprit et nous aimerions le faire à notre échelle.

Comment avez-vous développé votre site ?

Nous avons commencé avec une simple landing page pour participer à un concours (101 projets) puis nous avons obtenu un prêt à la création d’entreprise de 21 000 € nous permettant de faire vivre la société et de créer la V1 du site (le POC : Proof of Concept) avec une connaissance rencontrée pendant mes années d’alternance. C’était une version Alpha de Bêta très buguée au début mais nous n’avions pas beaucoup de moyens à l’époque. Anecdote assez drôle pour une plateforme digitale que d’avoir accepté la première location avec un paiement par chèque, c’était en février 2014. Ce POC a duré un an et demi puis nous avons internalisé les compétences fin 2015, ce qui nous a permis de définitivement nous projeter sur la croissance.

Vous me disiez qu’il y avait eu un important travail sur la base de données ?

Oui, nous avons fait clairement un switch on – switch off. Il y a eu une version A et B. Nous étions sur un framework PHP CodeIgniter plutôt pour les d’étudiants et là, nous sommes passés sur Laravel, qui est très connue, toujours en PHP, sauf que nous avons refondu toute la base de données et l’infrastructure du site afin qu’il soit scalable à l’infini et qu’on puisse déployer simplement à l’international.

Le référencement naturel est arrivé quand ? Et comment gérer l’innovation ?

Le SEO est le nerf de la guerre, nous y travaillons depuis 2015 mais c’était plutôt en amateur au début (et surtout un gros problème sur la façon dont avait été conçue la V1 du site). Aujourd’hui, nous nous considérons davantage comme une startup IT qu’une société de tourisme à vrai dire, et la stratégie SEO est maîtrisée tout en analysant où se positionne toute la concurrence. Côté innovation, nous n’avons jamais cessé de voir loin et d’être en avance sur la concurrence, nous avons été les premiers à avoir un contrat dématérialisé sur smartphone par exemple.

Et cela ne s’arrête pas là, en 2017, nous avons créé notre propre outil SAAS à disposition des professionnels qu’on appelle GDS “ Global Distribution System ”. Cet outil permet aux professionnels d’être visibles sur internet et de faciliter la gestion de leur locations (il faut savoir qu’une grande majorité gère leurs locations sur un bout de papier comme à l’ancienne).

Nous leur permettons de se digitaliser avec nous. Le plus grand challenge dans ce business est de maîtriser l’offre et la disponibilité. Avec la création de la marque Nautic Manager nous avons pu répondre aux problématiques de temps et de taux de réponses des propriétaires. Il faut avoir une bonne maîtrise de ces éléments sinon les clients sont déçus et cette déception peut avoir des répercussions sur notre image de marque. C’est pourquoi nous avons décidé de racheter en décembre dernier notre concurrent direct Digital Nautic sur le marché du SAAS afin d’étendre notre emprise partout en Europe, sur le marché Dayboat.

Vos équipes principalement composées de développeurs ?

C’est une équipe de 12 personnes avec des métiers variés : nous avons un CTO, des fullstack, une personne en charge de l’application, un CPO et des product owners pour toute la partie recettage et produit. Nous avons des profils qui collent à nos attentes et beaucoup de seniors expérimentés ce qui est une clé pour la croissance.

Quels sont les défis à venir ?

Notre ambition est d’atteindre 100 millions de chiffre d’affaires d’ici 2024. En 2022, nous avons fait 70 % de croissance et notre objectif est de connaître le même ratio de croissance sur les deux prochaines années.

Quelles sont les clés pour réussir sur Internet ?

Tout part de sa propre volonté, l’autoformation et l’envie d’apprendre sont essentielles. Il faut bien sûr être passionné par le web et au moins par le marketing avec un fort penchant pour la data. Au fur et à mesure des années, j’ai fait évoluer mon profil. Initialement, je suis sorti d’une école de commerce avec un background web. La première saison j’étais au marketing et à la communication mais aussi aux opérations. On est un couteau suisse quand on commence.

Je me suis ensuite vite spécialisé dans l’analyse de données et dans l’amélioration et/ou création de tous les process de la société afin d’automatiser le maximum de choses. Notre but d’une saison à l’autre n’est pas de compenser la croissance par du recrutement mais d’adapter les process, de nouveaux outils pour qu’un ETP puisse faire plus avec moins de charges mentales. L’autre clé du succès reste la qualité des profils, surtout sur l’IT. L’après Covid a été compliqué pour le recrutement car il y avait une pénurie des profils tech.

Des éléments business qui t’ont surpris ?

Depuis quelques années nous nous sommes rendu compte que les locations se faisaient de plus en plus avec skippers car les vacanciers veulent se faire plaisir sans avoir la responsabilité du bateau. Et surtout, nous observons une nouvelle catégorie de clients qui veulent découvrir le nautisme, et faire appel à un skipper est la meilleure solution.

« Aujourd’hui, nous nous considérons davantage comme une startup IT qu’une société de tourisme à vrai dire, et la stratégie SEO est maîtrisée tout en analysant où se positionne toute la concurrence. »

Nicolas Cargou, co-fondateur de SamBoat

La politesse et la reconnaissance en entreprise, c’est important !

Des pratiques simples et faciles pour manager ? La politesse et la reconnaissance en sont et peuvent se révéler déterminantes pour des relations harmonieuses au sein d’une équipe. Stress, mal être en entreprise peuvent être parfois estompés par celle-ci alors autant ne pas les négliger.

L’importance de la politesse au bureau

La politesse montre d’abord qu’il y a un respect réciproque. C’est au chef d’entreprise de la faire régner et de se montrer exemplaire à ce niveau, et ceci, avec tout le monde quel que soit le niveau hiérarchique. Elle facilite la vie de chacun au sein de l’entreprise, rend plus fluides les relations et représente une marque de reconnaissance. Véritable besoin vital pour tout un chacun, elle est souvent oubliée et son absence peut rapidement conduire à l’installation d’une mauvaise ambiance. Il s’agit donc plus que d’un simple rite mais bien d’une pratique à ne pas mettre de côté.

La politesse : une question de salutations 

L’avantage de celle-ci est qu’elle ne coûte rien et peu (voire pas) de temps. De manière basique, elle consiste à remercier, dire bonjour et au revoir à ses employés, collaborateurs ou clients. Sa manifestation varie selon l’endroit, le pays et la culture de l’entreprise. Pour certains, il suffit juste de dire le mot « bonjour ». Pour d’autres, elle consiste en un véritable cérémonial. 

Dans tous les cas, prendre le temps de saluer les personnes peut se révéler utile et montre une reconnaissance pour le travail accompli surtout dans le cadre d’équipes peu nombreuses. L’absence de salutations peut, à l’inverse, être vécue comme un manque de considération du travail effectué et de l’utilité de la personne. Prendre quelques minutes pour saluer et bien regarder la personne quand elle vous parle se révèle souvent, au-delà de normal, utile. 

Une politesse indiscriminée

Mais surtout ne pas faire de discrimination : saluer l’un et ne pas saluer l’autre. Le sourire est un puissant moyen de communication. Si vous parlez à l’un, vous pouvez sourire à l’autre ou bien le regarder afin qu’il se sente intégré dans cet échange. Se focaliser sur une personne et oublier l’autre personne est souvent vécu comme une attitude de mépris ou comme une exclusion (faire partie du cercle ou non des favoris).

La politesse à développer en entreprise

Si le respect, les félicitations sont des manières de motiver les salariés, la politesse l’est encore plus. Elle ou du moins les salutations qu’un chef d’entreprise adresse à ses salariés ou collaborateurs sont essentielles parce qu’elles permettent de faire comprendre à chaque individu qu’il est important et traduisent une marque de respect. 

Ce genre d’attitude doit faire partie de la culture d’entreprise et être reproduit par les managers. La politesse permet d’améliorer la relation entre les chefs d’entreprise/managers et les employés et améliore le bien-être de chacun. Dans un second temps et les études sur le bonheur en entreprise le montre : elle impacte la productivité. 

La reconnaissance par le compliment

Le compliment fait également partie des traductions de la politesse. Vous aimez sûrement les compliments mérités et les salariés aussi. Provenant du chef d’entreprise, il représente une véritable reconnaissance du travail réalisé. Celle-ci ne se traduit pas seulement par des gestes financiers et il ne faut pas oublier qu’un compliment peut parfois avoir énormément d’impact et encourager vos salariés à s’impliquer dans leur travail.

Erreur, expérience, échec : la différence à faire

Si vous êtes entrepreneur, il existe une distinction à faire entre trois notions : celles d’erreur, d’expérience ou d’échec. Vous êtes amené à prendre de nombreuses décisions qui vont avoir des conséquences positives ou négatives. Pourtant, même si vous faites des erreurs, elles peuvent se transformer en expériences et se différencier de l’échec. 

Ne rien tenter reste la pire des options

Le seul moyen de ne jamais vous tromper, c’est de ne jamais rien tenter. Or, en tant que dirigeant d’entreprise, vous allez expérimenter et explorer de nombreuses voies pour faire avancer votre entreprise et vous devrez prendre des risques. Toutes ne peuvent pas s’avérer aussi performantes que vous le souhaitez et ne conduiront pas forcément à une réussite. Cependant si vous ne tentez rien, vous ne gagnerez jamais rien donc autant y aller. 

Comme le veut l’adage 100% des gagnants au loto ont joué. La pire option reste de ne rien faire et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il s’agit d’une situation plus que courante. Il est tentant de se contenter d’une routine au sein de laquelle vous maîtrisez l’ensemble des éléments mais l’inertie entraîne la chute. Ce n’est pas parce que vous êtes le leader que vous allez le rester éternellement donc autant tenter quelque chose. Finalement, la plus grosse source d’échecs demeure souvent de ne rien tenter. 

La déculpabilisation : premier réflexe

Commencez par déculpabiliser et surtout apprenez de vos erreurs. Vous n’êtes pas omniscient donc arrêtez de vous torturer l’esprit lorsque vous prenez une mauvaise décision. La grande difficulté reste de gérer un sentiment d’impuissance et parfois de constater que vous êtes dans une impasse que vous ne pouvez résoudre. Mais l’une des grandes qualités que vous pouvez alors adopter est celle de savoir pivoter ou de bien la prendre en compte pour ne pas la reproduire.

Si quelque chose ne fonctionne pas, ce n’est pas obligatoirement de votre faute mais l’essentiel est d’en tirer des leçons. La seule véritable erreur que vous pouvez considérer comme un échec est de reproduire toujours la même erreur ou de persister trop longtemps dans une voie qui ne marche pas de manière évidente. Il faut bien différencier le fait de persister car vous voyez que cela va marcher au fait de s’obstiner dans une voie qui ne fonctionne pas. Vous devez pouvoir remettre en cause vos décisions sans pour autant vous remettre forcément vous en question. 

Un apprentissage avant tout

Les erreurs sont avant tout une source d’apprentissage et, même si vous faites faillite, cela ne deviendra un échec que si vous n’avez tiré aucune leçon de cette expérience. Une grande partie des success stories commence d’ailleurs par un échec comme nous le montre l’expérience de Jack Ma, fondateur d’Alibaba. Finalement, vous devez transformer vos erreurs en expérience pour qu’elles ne le soient plus. 

Comme le disait Thomas Edison, il a trouvé 1000 manières de ne pas faire de l’électricité. Ce qu’il faut prendre en compte, c’est qu’on apprend bien plus souvent de ses erreurs que de ses réussites. Face à des difficultés, vous devez surmonter des obstacles qui vont vous permettre de grandir et de vous améliorer. Il faudrait donc à la limite se réjouir de les rencontrer le plus tôt possible. Elles vous permettent d’avancer et de prendre en compte des paramètres auxquels vous n’aviez pas forcément pensé auparavant et éventuellement d’en dégager des solutions. 

L’erreur à valoriser

Vous l’aurez compris : que ce soit pour vous ou pour vos équipes, l’erreur reste le meilleur moyen d’avancer. Il faut donc la valoriser et non la pointer du doigt comme une chose malsaine. Dans l’idéal, vous devez valoriser les initiatives et pas forcément observer le résultat. De nombreuses entreprises comme Facebook en ont d’ailleurs fait des concepts comme « Fail hard ». Elles ont compris que la meilleure manière d’avancer vite est d’oser. Il suffit de regarder un enfant quand il apprend à marcher pour voir qu’il va tomber jusqu’au moment où il trouve son équilibre. S’il n’ose pas ou arrête après la première tentative, il mettra plus de temps à le faire.

Comment manager une entreprise familiale ?

Le management est au cœur des préoccupations pour la plupart des entreprises. Lorsqu’il s’agit du management de l’entreprise familiale, le défi est de taille. Partagé entre relations personnelles et professionnelles, les managers se doivent de trouver un équilibre qu’il est parfois difficile de maîtriser. 

Selon Miruna Radu Lefebvre, professeur en entrepreneuriat, Titulaire de la Chaire Entrepreneuriat Familial et Société Audencia Nantes « Ces entreprises familiales sont par ailleurs caractérisées par le fait de penser sur le long terme et par des valeurs fortes, détaillées. Une entreprise familiale se veut comme un modèle vis-à-vis de ses clients, de ses partenaires tout autant que face aux autres membres de la famille. De même, on note un fort ancrage territorial, une notion de responsabilité, et une proximité du dirigeant dans les activités de l’entreprise. »

Le management en famille

Dans une entreprise familiale, se croisent souvent deux types de managers : le manager issu du cocon familial et le manager externe. Les deux peuvent alors rencontrer des difficultés à s’harmoniser. Le manager « familial » doit affronter sa famille tout en essayant de mener à bien l’activité de l’entreprise et ne possède parfois aucune formation pour le poste de manager qui ne fait pas partie de sa famille. Il doit établir des relations conviviales avec le personnel et n’a donc pas toujours la formation. Intégrés dès leur plus jeune âge dans l’entreprise, certains salariés considèrent celle-ci comme une deuxième maison et confortent ainsi l’aspect familial de l’entreprise. Si pendant plusieurs années l’entreprise a eu seulement des personnes provenant de la famille se confronter à des managers ou des salariés de provenance externe se révèle souvent déroutante et demande une réelle adaptation.

Alors comment faire ?

Dans le cadre de la famille, les remarques et les encouragements sont souvent du domaine émotionnel et peuvent parfois dépasser le fil rouge. On évitera les traditionnels : « maman », « papa » devant les employés, il s’agit de ne pas montrer de différences et de préférences auprès des salariés. 

Les affaires et l’activité de l’entreprise sont le centre des préoccupations et non les affaires familiales. Dans le cas où les salariés font tous partie intégrante de la famille, des règles strictes et claires doivent être instaurées. Les problèmes de famille restent sur le pas de la porte et ne doivent en aucun cas impacter le business. Se focaliser sur les missions et les objectifs et surtout les innovations permettront de ne pas s’emmêler les pinceaux. Ce type de comportement est essentiel au quotidien avec des collaborateurs externes au cercle familial, la maîtrise des émotions et des paroles s’impose comme une règle de base.

Profiter d’être une entreprise familiale

Les organisations familiales sont le plus souvent pérennes et se transmettent de génération en génération, tous les sondages l’attestent. Le management d’excellence au sein d’une entreprise constitue un levier fort pour la motivation, la productivité et l’activité de l’entreprise. Il s’agit de construire un management sans passe-droit pour que la famille n’empiète pas sur les affaires. Ainsi, chaque employé nécessite d’être considéré sans discrimination.

Des collaborateurs externes à la famille pourront se plaindre des privilèges accordés et de la relation entre les acteurs. Le manager intervient pour lever le voile et en parler lors de réunions si nécessaire. Si les salariés connaissent pertinemment les liens qui lient plusieurs acteurs de l’entreprise, ils évitent de l’évoquer afin de ne pas attirer sur lui l’opprobre du clan familial. Il faut donc prendre en compte ce critère et libérer la parole des salariés pour que l’ambiance ne devienne délétère et un manager externe dénoue ce genre de situations sources de conflit.

Quel avantage à être une entreprise familiale ?

Dans le cadre du business, les entreprises familiales de par leur histoire et leur composition séduisent les consommateurs et les investisseurs. Cet argument s’avère être un critère dans les affaires. Le côté familial donne une image empathique avec une volonté de bien faire les choses, ce qui a parfois plus de valeurs auprès des consommateurs que les autres entreprises.

Un nouveau collaborateur dans la famille

Dans le cas d’un manager externe à la famille, le management restera plus clair et simple pour toutes les parties. S’il est issu d’une formation compétente, le manager pourra innover et développer l’entreprise et éviter les possibles problèmes familiaux. Engager quelqu’un d’externe à ce poste engendrera une réserve de la part des membres de la famille qui modifieront leur attitude et régleront leurs problèmes en amont dans le cadre privé.

Une excellente équation ?

Penser à une personne extérieure pour la gestion des salariés s’avère une excellente équation. Au premier abord, pour le dirigeant, impliquer quelqu’un d’extérieur peut être compliqué. La personne doit être correctement choisie et préparée à la situation. Grâce à cela, elle saura comment aborder celle-ci et les pratiques à mettre en place. L’avantage d’un tel choix est la neutralité du nouvel acteur de l’entreprise. Sans prendre parti, il donnera son avis et ses exigences aux salariés.

Au sein même de la famille, il faut aussi gérer l’entreprise, des éléments peuvent s’instaurer si nécessaire. Un conseil de famille aidera à comprendre les enjeux ensemble pour éviter toute incompréhension et dérive. Il peut servir aussi à traiter les problèmes familiaux pour ne pas impacter le quotidien de l’entreprise. À la suite de ce conseil, une charte avec des valeurs et des objectifs à respecter permettra d’encadrer les membres de la famille dans le cadre du travail.

Le choix de créer une entreprise familiale reste relativement délicat, il faut pouvoir persévérer sur le long terme. Pour le bon fonctionnement de celle-ci, un management d’excellence est un enjeu majeur qu’il soit externe ou interne à la famille afin d’établir des règles strictes pour l’harmonie de toutes les générations confondues qui travaillent souvent dans l’entreprise familiale. Il ne saurait pas inutile de rappeler que les formations au management se révèlent indispensables pour la pérennité de l’entreprise.

Le développement durable et le bien-être imposent leurs priorités

Le développement durable et le bien-être sont au cœur des préoccupations des européens et on peut le constater aussi bien dans les idées créatrices, les nouvelles habitudes d’achat que dans les interdictions de ce qui peut nuire à la santé. Focus sur des exemples significatifs.

L’entreprise et le bien-être

Selon une enquête réalisée par Elabe pour l’Institut de l’entreprise, elle est perçue comme le troisième acteur « pouvant améliorer le monde » notamment au niveau du bien-être au travail, du pouvoir d’achat et de la protection de l’environnement. Seuls les citoyens et les soignants obtiennent un meilleur résultat avec respectivement 67 et 63 % des votes quand on évoque la capacité à améliorer la société. L’entreprise, citée par 58 % des sondés, se retrouvent ainsi même devant les acteurs publics comme les élus (maires, chef de l’État …), ou encore les institutions et partis politiques.

Aussi, les trois quarts des salariés considèrent que « leur qualité de vie au travail est bonne » et 70 % affirment avoir une bonne image de celle-ci, chiffre qui a connu une augmentation pendant la Covid-19. A noter tout de même que la méfiance à son égard a également progressé de 8 points (44 %) et que les autres institutions sont encore moins bien loties avec des augmentations encore plus grandes. 

Une première ville végane ?

La ville Haywards Heath, a signé, le 21 juillet dernier, un « Traité végétalien » qui devrait permettre à ses 34 000 habitants de progressivement passer au régime vegan. Ce traité comporte 38 exigences qui devraient transformer leur mode de vie et favoriser la réduction de la consommation de produits d’origine animale afin de lutter contre le changement climatique. Si 17 villes ont déjà signé ce traité dans le monde. C’est une première en Europe. Parmi ces exigences, on notera celle de ne pas construire de nouvelles fermes d’élevage ou d’abattoirs ou encore l’interdiction d’exportation de produits vivants. Aussi, il s’agit de réduire la consommation d’aliments d’origine animale par une sensibilisation dans les écoles, grâce à une taxe spécifique et une incitation à promouvoir ce mode de consommation. 

Un pesticide bientôt interdit en France

Le S-métolachlore devrait être prochainement interdit en France. Classé « cancérigène probable » par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), celui-ci semble se dégrader en des dérivés chimiques (métabolites) qui se retrouvent ensuite dans « les sols, les eaux de surface et les eaux souterraines ». Ce n’est pas la première fois qu’un pesticide se voit interdire d’utilisation comme les néonicotinoïdes. Cependant, il s’agit d’un des plus utilisés en France notamment pour la culture du maïs, tournesol et soja. Il est notamment soupçonné de provoquer des cancers mais également d’être un perturbateur endocrinien. Les contrôles réalisés par l’Anses montrent notamment de « nombreuses et croissantes » concentrations dans les nappes phréatiques, supérieures aux seuils fixés par la réglementation européenne. Ils devraient donc être progressivement interdits même si la présence traitement alternatif au « n’est pas toujours disponible »

Pays des voitures électriques

Avec 79 % des voitures neuves électriques, la Norvège montre l’exemple d’autant plus que les conditions climatiques avec des températures souvent basses et peu propices dans l’absolu. L’objectif du royaume scandinave est d’en finir avec les moteurs thermiques dès 2025, soit 10 ans avant les objectifs du parlement européen qui veut leur fin pour 2035. Le reste de l’Europe est bien loin de ce résultat avec seulement 12,1 % des ventes de voitures neuves qui sont électriques dans l’UE même si cela représente 3 % de plus qu’un an auparavant. Cette adoption a été possible en aidant les nouveaux utilisateurs à prendre de nouvelles habitudes, en répondant à leurs questions, une taxe supplémentaire pour les moteurs thermiques ainsi la mise en place de réseau de points de recharge rapide. La Norvège en possède ainsi plus de 5 600. 

Dirigeant : comment faire face aux critiques ?

La critique c’est le fait de porter des jugements par rapport à son système de valeurs. Elle plonge ses racines dans notre jugement par rapport à un comportement qui nous plaît ou nous déplaît chez l’autre dans le travail. Elle est souvent liée aux émotions et demande à celui qui y est confronté de maîtriser ses propres émotions et son esprit. Dirigeants, voici le mode d’emploi pour faire face aux critiques !

À la maison comme au travail, nous avons affaire aux pires critiques. Employés comme employeurs se doivent de rester stoïques face à ces situations et comprendre le pourquoi de cette critique. Le but, ici, reste d’éviter d’envenimer les choses, même si notre inconscient nous pousse parfois à ne pas accorder d’importance aux éventuelles conséquences d’un conflit (détérioration de l’ambiance de travail, disputes, altercations physiques…).

Une maîtrise de soi avant tout

Indispensable pour rester crédible en tant que manager et garder toute sa maîtrise, notamment lors de situations difficiles, la confiance en soi est à développer. Elle s’acquiert avec le temps, l’expérience, les relations avec les autres. Toutefois, il arrive qu’elle puisse être amenuisée, à la suite de sombres moments personnels ou professionnels. Pour résister, il est indispensable de savoir garder son sang-froid et prendre du recul.

Pour faire face aux critiques, plusieurs méthodes s’offrent à vous : maîtriser sa respiration, appréhender les situations sous un bon angle, apprendre à anticiper, positiver, etc. Enfin, pour rester au sommet de sa forme managériale, il reste essentiel de savoir se protéger et garder son calme en toute circonstance. Ceci dans l’objectif de rester concentré sur l’essentiel, pour une efficacité accrue. En d’autres termes : prendre du recul pour mieux manager. Vous devez également identifier vos craintes, appréhensions et doutes. Bien qu’il soit essentiel de reconnaître son propre stress, il est tout aussi important de vous connaître personnellement. Quels sont vos peurs, vos doutes, vos craintes, vos appréhensions ? Quelles situations sont plus inconfortables que d’autres pour vous et pourquoi ? Une certaine introspection est nécessaire. Vos proches peuvent aussi vous aider à vous comprendre. Vous devez connaître votre talon d’Achille pour mieux maîtriser les situations.

Analyser la critique

Vous pouvez commencer par « un portrait » de la critique pour mieux la cerner. Dans le cas où elle est liée à votre comportement ou à votre manière de travailler (qui s’avère fort différente de la leur), il reste facile d’y réfléchir et d’essayer de devenir meilleur. Il vous suffit alors de saisir que dans les équipes les personnalités et les manières d’appréhender le travail sont différentes selon les personnalités : les perfectionnistes, les synthétiques, les …

De manière globale, il faut ensuite mener une petite enquête sur l’origine de la remarque et de son objectif. Est-ce une critique constructive ou bien une simple attaque personnelle ? Dans le cas d’une critique, le premier point à suivre est de s’assurer si elle est fondée ou non. Si c’est le cas, une astuce consiste à tourner le problème en actions. Vous êtes décrédibilisé par votre manque de résultats ? Proposez une action pour les améliorer. Tout le monde sort gagnant de cette posture : vous en étant plus concentré sur vos missions au quotidien – et vos collègues, avec qui les relations de travail sont apaisées et constructives.

La critique est constructive

Un conseil : gardez en tête que toute critique constructive ou non est bonne à prendre et vous aide à avancer. Vous serez alors dans un état d’esprit positif et serez prêt à faire face à n’importe quelle situation – qu’il s’agisse de critiques émanant de vos employés ou de vos clients. Dans le cas contraire, essayez d’en comprendre le fondement pour savoir comment les traiter. Enfin, gardez en tête que le boss, c’est vous, et que si vous réagissez bien aux critiques, vos employés feront de même ! Toujours garder son self control face aux critiques, le nec plus ultra !