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L’effet cumulatif dans l’entrepreneuriat 

Les grandes réussites entrepreneuriales ne naissent pas toujours d’une idée révolutionnaire ou d’un coup de génie isolé. Souvent, elles sont le fruit d’une série d’actions modestes, répétées et améliorées au fil du temps. L’effet cumulatif, ce principe selon lequel de petites décisions bien orientées finissent par produire des résultats hors normes, est l’un des leviers les plus sous-estimés par les chefs d’entreprise. Pourtant, de nombreuses entreprises françaises ont bâti leur succès sur cette approche patiente et méthodique. 

Plutôt que de rechercher un changement spectaculaire du jour au lendemain, l’entrepreneur avisé mise sur des progressistes avancés qui, à terme, lui offrent une position dominante. Cette vision à long terme ne se limite pas au développement commercial : elle s’applique aussi à la gestion des équipes, à l’innovation produit ou encore à l’optimisation des processus internes. Lorsqu’elle est maîtrisée, elle devient un moteur puissant de différenciation et de succès.

La force des ajustements progressifs

Il suffit d’observer l’évolution de Michel et Augustin pour comprendre la puissance de l’effet cumulatif. Au départ, ces deux amis se lancent dans la confection de biscuits artisanaux avec un budget restreint et un réseau limité. Plutôt que de rechercher une croissance éclatante immédiate, ils s’attachent à peaufiner leurs recettes, affiner leur communication et renforcer progressivement leur distribution. Chaque action, même minime, contribue à renforcer leur marque. Résultat ? Quelques années plus tard, leurs produits sont référencés chez Starbucks et leur marque devient un acteur incontournable du secteur agroalimentaire. 

Cet exemple illustre un principe fondamental : une entreprise ne devient pas un succès du jour au lendemain, mais par une série d’ajustements stratégiques qui s’accumulent et finissent par porter leurs fruits. À l’inverse, ceux qui recherchent des résultats immédiats, sans fondement solide, s’exposent à des risques accumulés.

Le cas du groupe Le Slip Français est également parlant. Plutôt que de viser d’emblée une expansion internationale, la marque a d’abord consolidé son image en France, mettant sur le savoir-faire local et une communication authentique. Année après année, elle a renforcé sa production, amélioré son expérience client et multiplié ses collaborations stratégiques. Aujourd’hui, elle est devenue une référence du Made in France, avec une communauté engagée et fidèle.

L’apprentissage continu, moteur de la progression

L’apprentissage rapide et permanent est un facteur déterminant. Alan, l’assureur 100 % digital, en est un bon exemple. Plutôt que de tenter de révolutionner le marché de l’assurance d’un seul coup, cette entreprise française a misé sur une constante de ses services. En analysant les retours des clients, en optimisant son interface et en élargissant progressivement son offre, Alan a su s’imposer comme une référence du secteur.

Ce modèle d’amélioration continue de reposer sur une remise en question permanente et une capacité à ajuster son offre en fonction des retours du marché. Il s’agit d’un processus d’itération où chaque version du produit est meilleure que la précédente. Ce qui peut sembler insignifiant sur quelques mois devient un avantage concurrentiel énorme sur plusieurs années. Les entrepreneurs qui intègrent cette dynamique bénéficient d’un effet boule de neige. En affinant régulièrement leurs processus et en testant de nouvelles approches, ils accumulent une expertise précieuse qui se traduit, à terme, par un positionnement plus fort sur leur marché. À l’inverse, ceux qui stagnent ou s’accrochent à un modèle dépassé prennent le risque d’être distancés par des acteurs plus agiles.

La discipline et la régularité, clés du succès à long terme

L’effet cumulatif repose également sur la capacité d’un entrepreneur à maintenir un cap avec rigueur. Xavier Niel, fondateur de Free, a su appliquer cette logique en révolutionnant les télécoms en France. Plutôt que de s’attaquer frontalement aux opérateurs historiques avec une offre classique, il a patiemment construit un modèle alternatif, basé sur la baisse des coûts et la simplicité des offres. Chaque avancée – du lancement de la Freebox à l’introduction du forfait mobile à 2 € – s’est appuyée sur les précédentes, créant un effet boule de neige qui a fini par redessiner complètement le paysage des télécommunications. Derrière chaque réussite entrepreneuriale durable, on retrouve cette même discipline : l’accumulation d’efforts constants, parfois invisibles sur le court terme, mais dont l’impact devient exponentiel avec le temps. Il ne s’agit pas simplement de travail acharné, mais d’une stratégie pensée et mise en œuvre avec Constance.

L’histoire de Blablacar illustre également parfaitement cette approche. À ses débuts, la plateforme de covoiturage a mis sur une communauté engagée, un service fiable et une écoute attentive des utilisateurs. Plutôt que de brûler les étapes, elle a consolidé sa proposition de valeur année après année. Aujourd’hui, elle domine son marché et continue d’innover grâce à cette vision à long terme.

Transformer chaque action en levier de croissance

L’effet cumulatif s’applique également à la gestion des équipes et à la culture d’entreprise. Chez ManoMano, plateforme française spécialisée dans le bricolage en ligne, la progression ne s’est pas faite en une nuit. La clé de leur succès ? Un travail minutieux sur l’expérience client, une innovation continue dans la logistique et une fidélisation progressive des utilisateurs. Plutôt que de viser une croissance explosive risquée, l’entreprise a préféré construire une base solide en accumulant des améliorations successives. Cette approche permet également de mieux gérer les périodes d’incertitude. Les entreprises qui ont su s’adapter lors de la crise sanitaire, en mettant sur des ajustements progressifs plutôt que sur des révolutions brutales, sont celles qui ont traversé cette période avec le plus de résilience. Certains entrepreneurs l’appliquent à tous les niveaux – produit, marketing, gestion des talents – maximisent leurs chances de bâtir un modèle pérenne.

L’accumulation, un facteur de différenciation

Trop d’entrepreneurs cherchent des raccourcis vers le succès, espérant une percée soudaine qui changera tout du jour au lendemain. Or, les réussites spectaculaires sont souvent le résultat de milliers de petites décisions bien pensées. Ceux qui prennent conscience de ce principe et l’exploitation stratégique se donnent un avantage considérable. Ce n’est pas l’idée géniale qui fait la différence, mais la somme des efforts quotidiens qui l’entretiennent et la font grandir. En adoptant une démarche de progression continue, en restant rigoureux dans l’exécution et en s’adaptant intelligemment aux évolutions du marché, les entrepreneurs peuvent transformer de simples ajustements en résultats hors normes.

Au final, l’effet cumulatif n’est pas qu’un concept théorique : il est la clé de toute réussite entrepreneuriale durable.

Les stratégies fiscales que les riches utilisent 

Les grandes fortunes et les entreprises de premier plan n’hésitent pas à déployer des stratégies sophistiquées pour réduire leur charge fiscale. Loin de chercher à contourner la loi, elles utilisent les dispositifs offerts par le système pour optimiser leurs impôts de manière tout à fait légal. En France, comme ailleurs, ces méthodes – souvent méconnues du grand public – reposent sur des montages juridiques et financiers astucieux qui illustrent la maîtrise de l’art de la fiscalité. 

L’utilisation des holdings pour centraliser et optimiser la fiscalité

L’une des techniques les plus utilisées par les employés consiste à créer des sociétés holdings. Ces structures permettent de regrouper plusieurs filiales sous une même entité. Cela facilite ainsi la remontée des dividendes et l’optimisation de la fiscalité sur les plus-values. En France, de nombreuses grandes entreprises, comme certaines filiales du groupe Bolloré ou même des acteurs moins médiatisés, utilisent ce mécanisme pour bénéficier du régime mère-fille, qui permet une quasi-exonération d’impôt sur les dividendes perçus. En centralisant la trésorerie et en réinvestissant les bénéfices dans de nouveaux projets, la holding offre une grande flexibilité tout en allégeant la charge fiscale globale de l’entreprise.

L’optimisation via les dispositifs d’investissement et les niches fiscales

Les dispositifs d’investissement favorisés par l’État, tels que le crédit d’impôt recherche (CIR) ou le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI), constituant d’autres leviers permettant de réduire le montant des impôts. Les fortunes investissent massivement dans la recherche et le développement pour profiter d’avantages fiscaux non négligeables. Des groupes comme Dassault Systèmes ou Safran, par exemple, consacrent une part importante de leur budget à l’innovation, ce qui leur permet de récupérer une partie substantielle de leurs dépenses via le CIR. De même, certains investisseurs orientent leurs capitaux vers des secteurs privilégiés comme prioritaires par les pouvoirs publics. Ils bénéficient ainsi de niches fiscales qui allègent leur imposition tout en stimulant l’économie.

Le recours à l’international et aux conventions fiscales

Les stratégies fiscales incluent souvent une dimension internationale. Les grandes fortunes et les multinationales recourent à des montages complexes impliquant des filiales à l’étranger pour optimiser leur fiscalité. Grâce aux conventions fiscales signées par la France avec d’autres pays, il est possible d’éviter la double imposition et de bénéficier de taux réduits sur certains revenus. Des entreprises du CAC 40, par exemple, tirent partie de ces accords pour optimiser leurs résultats financiers. Il ne s’agit pas de fuir l’impôt, mais d’utiliser les règles du jeu international pour réduire légalement la charge fiscale sur les revenus générés à l’étranger, tout en respectant scrupuleusement les obligations légales.

La planification successorale et la transmission d’entreprise

Pour les familles fortunées, la transmission du patrimoine représente un enjeu crucial et nécessite une planification fiscale pointue. Les stratégies de donation, la création de trusts ou l’utilisation de pactes Dutreil sont autant de dispositifs qui permettent de réduire les droits de succession. En France, le pacte Dutreil, par exemple, est particulièrement prisé par les chefs d’entreprise pour transmettre leur patrimoine tout en bénéficiant d’exonérations fiscales importantes. 

Le rôle stratégique des conseils fiscaux et juridiques

Au cœur de ces optimisations se trouvent des équipes de conseillers spécialisés, souvent issues des cabinets les plus réputés en France. Ces experts jouent un rôle essentiel en structurant les montages financiers et en anticipant les évolutions réglementaires. La veille fiscale, l’analyse des jurisprudences et la connaissance fine des dispositifs d’exonération permettent de construire des stratégies sur mesure. Les grandes fortunes ne laissent rien au hasard et font appel à des spécialistes pour exploiter chaque opportunité offerte par la loi. 

L’impact de ces stratégies sur la compétitivité et l’investissement

Au-delà de la simple réduction des impôts, ces stratégies fiscales favorisent la réinjection des capitaux dans l’entreprise et stimulent l’innovation. En particulier leur charge fiscale, les entreprises disposent de plus de ressources pour investir dans leur développement, qu’il s’agisse de recherche et de développement, d’acquisitions stratégiques ou d’expansion à l’international. Cette dynamique est particulièrement visible dans des secteurs à forte intensité technologique où la compétitivité repose sur la capacité à innover en continu. 

Une approche légale et structurée pour un avenir serein

Il est important de souligner que ces stratégies reposent sur une utilisation légale des dispositifs fiscaux. Loin des idées reçues sur l’optimisation agressive ou l’évitement fiscal, les entreprises et fortunes qui emploient ces techniques le font dans le cadre d’un respect strict de la loi. La transparence et la conformité sont des priorités, notamment dans un contexte de renforcement des contrôles fiscaux internationaux. 

Pourquoi la « Simplicité Extrême » est la clé du marketing de demain

Nous sommes saturés d’informations et de messages publicitaires. La tendance est désormais donc à l’allégement. La complexité ne séduit plus et ce qui compte, c’est de distiller l’essence d’une offre en quelques mots et images percutantes. Aujourd’hui, le marketing de demain se définit par sa capacité à simplifier l’expérience client et à créer une connexion immédiate avec son audience. La « simplicité extrême » n’est pas un simple effet de mode, mais bien une stratégie gagnante qui permet de se démarquer et de fidéliser durablement.

Dépouiller le message pour mieux captiver

Les consommateurs sont de plus en plus submergés par des contenus nombreux et souvent confus. Pour émerger, il faut savoir épurer son discours et éliminer le superflu. Une communication concise et limpide permet d’atteindre son public sans détour, en allant droit au but. Des marques françaises ont su mettre sur un message simple et décalé qui reflète leur identité et séduit une clientèle en quête d’authenticité. La force de leur communication réside dans le fait qu’elle ne se perd pas dans des explications interminables, mais offre une vision claire et immédiatement compréhensible de l’offre proposée. Cette approche favorise l’engagement et crée un sentiment de proximité qui s’avère indispensable dans un marché où l’attention se fait rare.

La simplicité comme levier de différenciation

Choisir la simplicité représente un véritable acte de différenciation. Les entreprises qui réussissent à réduire la complexité de leur offre parviennent à transmettre une image de marque accessible et rassurante. Par exemple, dans le secteur de la fintech, Qonto a misé sur une interface utilisateur épurée et des processus simplifiés pour offrir une expérience bancaire fluide aux PME et aux indépendants. En retirant les obstacles techniques et en facilitant l’utilisation de ses services, Qonto a su transformer une offre perçue comme compliquée en un outil intuitif et attractif, démontrant ainsi que la simplicité peut devenir un avantage compétitif majeur.

Optimiser l’expérience client par la clarté

La simplicité ne se limite pas à un message publicitaire dépouillé ; elle doit s’inscrire dans toute l’expérience client. Les entreprises qui adoptent cette philosophie travaillent à rendre chaque point de contact le plus fluide possible. Il s’agit, par exemple, de rendre la navigation intuitive, d’utiliser visuels épurés ou encore de simplifier le parcours d’achat pour permettre ainsi aux clients de trouver rapidement l’information dont ils ont besoin. Cette approche réduit le temps de décision, diminue les taux d’abandon de panier et renforce la satisfaction globale. Cela se traduit par une fidélisation accumulée et une augmentation du chiffre d’affaires sur le long terme.

La simplification des outils marketing

Au-delà du message et de l’expérience client, la simplicité s’exprime également dans les outils de marketing. Les solutions analytiques et de gestion de campagnes sont désormais pensées pour offrir une vision synthétique et des actions claires. Par exemple, des plateformes françaises comme Sendinblue proposent des interfaces intuitives qui permettent aux marketeurs de lancer des campagnes ciblées sans être submergés par des données complexes. Ce type d’outil aide à concentrer les efforts sur l’essentiel, à identifier rapidement les leviers de performance et à ajuster la stratégie en temps réel. L’automatisation intelligente et la simplification des processus opérationnels créent une communication agile et réactive.

La créativité dans la sobriété

Adopter la simplicité extrême ne signifie pas renoncer à la créativité. Au contraire, les marques qui réussissent le mieux réussiront à innover en fonction de leur message à l’essentiel. Elles utilisent des visuels marquants, des slogans courts et percutants, et des formats interactifs qui sollicitent l’engagement de l’audience. Dans le secteur du luxe, par exemple, certaines marques françaises ont su créer des campagnes minimalistes qui, par leur sobriété, confèrent une aura d’exclusivité et de raffinement. Cette démarche permet non seulement de se démarquer des communications saturées, mais aussi de créer une identité forte et mémorable, difficile à imiter pour la concurrence.

Une stratégie durable face à l’évolution des médias

À l’heure où les médias numériques évoluent rapidement et où les formats courts dominent, la tendance à la simplicité s’avère être un choix stratégique pérenne. Les consommateurs, habitués aux contenus complexes et aux messages surchargés, recherchent désormais des expériences claires et directes. Les entreprises qui anticipent cette évolution et qui adaptent leur communication en conséquence se positionnent comme les leaders du marketing de demain. Des initiatives pionnières montrent que la réduction du bruit publicitaire et la focalisation sur l’essentiel permettent d’optimiser les budgets tout en augmentant l’impact des campagnes. Cette approche, intégrant produit, expérience client et communication, constitue la base d’un marketing moderne et efficace, qui saura résister aux évolutions futures et aux changements de comportement des consommateurs.

L’adoption de la simplicité extrême va bien au-delà d’une simple tendance esthétique ; elle s’inscrit dans une vision stratégique globale qui place l’utilisateur au centre de toutes les décisions. 

Comment facturer 10 fois plus cher et attirer encore plus de clients

Augmenter ses tarifs de manière significative tout en attirant davantage de clients semble contradictoire. Pourtant, certaines entreprises françaises y réussissent avec succès, en redéfinissant la perception de valeur et en s’affranchissant de la guerre des prix. Facturer dix fois plus cher ne repose pas sur une simple augmentation tarifaire, mais sur une stratégie qui transforme l’offre, le positionnement et l’expérience client pour rendre le prix secondaire. Ceux qui appliquent ces principes ne se contentent pas de vendre un produit ou un service ; ils vendent une expérience, un statut, une exclusivité qui justifie pleinement un tarif bien supérieur.

Créer une offre irrésistible et inimitable

Pour pratiquer des prix élevés sans rebuter les clients, l’offre doit être perçue comme exceptionnelle et difficilement remplaçable. Le client doit ressentir une véritable différence par rapport aux alternatives du marché. Dans le domaine du luxe, Hermès ne vend pas un simple sac à main, mais un symbole de prestige et d’exclusivité. Ce positionnement permet à la marque d’afficher des tarifs largement supérieurs à ceux de ses concurrents tout en maintenant une demande forte. Les chefs d’entreprise qui souhaitent appliquer cette stratégie doivent réfléchir à la manière dont leur produit ou service peut devenir indispensable ou désirable au point que le prix ne soit plus un critère de décision. Cela peut passer par une personnalisation poussée, un niveau de service inégalé ou un positionnement exclusif sur un marché de niche.

Transformer la perception de la valeur

Un prix élevé est d’abord une question de perception. Pour qu’un client accepte de payer dix fois plus cher, il doit avoir le sentiment qu’il en reçoit dix fois plus en retour. Cela passe par plusieurs leviers : l’image de marque, la rareté, la qualité perçue et l’émotion générée. Des entreprises françaises comme Devialet, qui conçoivent des enceintes audios haut de gamme, ont construit une aura d’excellence qui leur permet de vendre leurs produits à des prix très élevés, bien au-delà des standards du marché. Elles mettent sur une combinaison de design sophistiqué, de technologies brevetées et d’une communication ultra-travaillée pour justifier cet écart de prix. Ce phénomène est observable dans de nombreux secteurs : un consultant qui se positionne comme un expert rare et recherché peut fabriquer dix fois plus qu’un prestataire généraliste, tout comme un restaurant étoilé peut justifier des tarifs bien au-dessus de ceux d’un établissement classique.

Jouer sur l’exclusivité et la rareté

Un produit ou service disponible en masse perd automatiquement de sa valeur perçue. La rareté est un levier puissant pour justifier des prix élevés. Les marques qui maîtrisent cette dynamique limitant volontairement l’accès à leur offre, ce qui renforce la désirabilité. L’industrie horlogère française applique cette stratégie avec succès. Des maisons comme Pequignet produisent en séries limitées, rendant chaque modèle plus précieux et convoité. Cette approche ne s’applique pas qu’aux biens matériels : les coachs et consultants haut de gamme, par exemple, limitent souvent le nombre de clients qu’ils acceptent, créant ainsi une exclusivité qui permet de multiplier leurs tarifs sans perdre en attractivité.

Se positionner en leader d’une niche

Les entreprises qui fabriquent 10 fois plus cher ne s’adressent pas à tout le monde. Elles ciblent une clientèle spécifique prête à payer pour une valeur supérieure. Se positionner comme le leader incontesté d’un micro-marché permet d’échapper à la concurrence et d’imposer ses propres règles tarifaires. L’exemple de Blissim, l’une des box beauté les plus prises en France, illustre bien cette stratégie. Plutôt que de se battre sur les prix avec d’autres acteurs du e-commerce, la marque s’est concentrée sur un modèle basé sur la découverte de produits haut de gamme, proposant une expérience unique à ses abonnés et justifiant ainsi des tarifs plus élevés que les box classiques.

Les entrepreneurs qui veulent appliquer cette méthode doivent réfléchir à la niche qu’ils peuvent dominer, en se différenciant par leur expertise, leur offre ou leur expérience client.

Optimiser l’expérience client pour justifier le prix

Les clients sont prêts à payer plus cher lorsqu’ils se sentent valorisés. Le service, l’accompagnement et l’attention aux détails font toute la différence. Un hôtel de luxe ne facture pas seulement une chambre avec un lit ; il vend une expérience raffinée, un service impeccable et une atmosphère unique qui transforme un simple séjour en un moment inoubliable. Des entreprises comme La Réserve Paris ont compris que l’excellence du service client est l’un des piliers du « pricing premium ». Chaque interaction avec le client est optimisée pour offrir une expérience qui dépasse ses attentes, renforçant ainsi la justification d’un tarif élevé. Appliqué à d’autres secteurs, ce principe signifie que tout entrepreneur souhaitant augmenter drastiquement ses prix doit s’assurer que son client vit une expérience qui le marque positivement à chaque étape, du premier contact à l’après-vente.

Vendre une transformation plutôt qu’un produit

Les entreprises qui réussissent à fabriquer bien au-delà de leurs concurrents ne se focalisent pas uniquement sur le produit ou le service vendu, mais sur la transformation qu’il apporte au client. Le client ne paie pas pour une prestation, il investit dans un résultat.  Ce changement de perception justifie des prix bien plus élevés que des formations classiques. Un consultant peut adopter cette approche en mettant en avant l’impact tangible de son accompagnement sur le chiffre d’affaires de ses clients. Une entreprise de design d’intérieur peut vendre non pas une décoration simple, mais un cadre de vie amélioré, un bien immobilier valorisé. Tout est une question de positionnement et de mise en valeur du bénéfice final pour le client.

Éduquer le client pour qu’il comprenne la valeur

Si un client ne comprend pas pourquoi un produit ou un service vaut dix fois plus que la moyenne, il ne l’achètera pas. Les entreprises qui pratiquent des tarifs élevés investissent massivement dans la communication et l’éducation de leur marché. En France, des marques comme Focal, spécialisées dans les enceintes haut de gamme, expliquent à travers du contenu éducatif et des démonstrations pourquoi leurs produits offrent une qualité sonore supérieure. Cette pédagogie permet de justifier un prix élevé en montrant clairement ce qui distingue leur offre de celle du marché. Les entrepreneurs peuvent adopter cette approche en produisant des contenus (articles, vidéos, études de cas) qui expliquent en détail ce qui rend leur solution unique et pourquoi elle mérite son prix.

Construire une marque forte qui inspire confiance

Enfin, une entreprise qui veut fabriquer dix fois plus cher doit inspirer confiance et crédibilité. Une marque forte rassure les clients et les incite à payer plus cher sans hésitation. La perception d’une entreprise passe par sa communication, son image et les garanties qu’elle offre. Des marques comme Le Chocolat Alain Ducasse n’ont pas besoin de justifier leurs prix. Leur nom, leur réputation et l’expérience qu’elles proposent suffisent à convaincre les consommateurs d’investir dans leurs produits. Les chefs d’entreprise souhaitant appliquer cette approche doivent travailler leur image de marque, construire une présence cohérente et haut de gamme, et multiplier les preuves sociales (témoignages, collaborations prestigieuses, certifications) qui renforcent leur crédibilité.

Alors pourquoi pas vous ?

Tous les détails sont importants en communication

Récemment, un incident survenu dans un magasin GiFi a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux, mettant en lumière les risques d’une gestion négligente de la présentation des produits. Ce contretemps a démarré par une image qui a circulé rapidement : dans un rayon dédié aux cadeaux pour la fête des grands-mères, des plaques funéraires ont été proposées sous l’étiquette « Idées cadeaux Mamie ». Cette situation a provoqué un véritable bad buzz et une vague de moqueries, illustrant parfaitement les dangers d’une gestion imprudente de l’espace commercial et de la communication visuelle.

Un impact immédiat sur l’image de la marque

Le phénomène a pris de l’ampleur lorsque la photo prise dans le magasin de Saint-Dié-des-Vosges a été partagée en ligne, alimentée par des commentaires aussi moqueurs qu’ironiques. Les internautes ont vite rebondi sur le slogan de l’enseigne : « GiFi, des idées de génie », détourné pour commenter cet accident de parcours. De nombreux consommateurs ont trouvé cela « de mauvais goût », qualifiant l’incident de « choquant » ou « morbide ». Bien que certains aient tenté d’y voir une erreur innocente ou une opportunité pour les acheteurs à la recherche de plaques funéraires à bas prix, l’incident a laissé une empreinte négative sur la réputation de la marque.

La gestion de crise : répondre vite et efficacement

Face à ce tollé, la direction de GiFi a rapidement réagi en expliquant qu’il s’agissait d’une erreur de mise en rayon. Selon la responsable du magasin, la pancarte indiquant « Idées cadeaux Mamie » n’aurait jamais dû se retrouver dans ce rayon particulier des plaques funéraires. Elle aurait été déplacée par inadvertance après être tombée, et posée là par un membre du personnel pour ne pas gêner la circulation. La mise au point a permis de calmer la situation, mais il est essentiel de souligner la rapidité et la transparence nécessaires dans la gestion de telles crises.

Une leçon pour les chefs d’entreprise

Cet incident, aussi fâcheux soit-il, offre une importante leçon à tous les chefs d’entreprise : l’importance capitale de l’attention aux détails, de la gestion soignée des produits et d’une communication claire au sein de l’enseigne. Une simple erreur de placement peut rapidement devenir une source de confusion et nuire à la réputation de l’entreprise. La présentation des produits doit être en parfaite adéquation avec l’image et les valeurs de la marque, surtout lors de moments sensibles comme les fêtes commerciales.
Il montre l’importance d’avoir une stratégie de gestion de crise bien rodée pour pouvoir réagir rapidement. Dans le cas de GiFi, la réactivité et la prise de responsabilité ont permis d’éteindre l’incendie rapidement. Cependant, cet incident aurait pu être évité avec un contrôle plus rigoureux des espaces de vente et une vigilance accrue sur les associations de produits. Les entreprises doivent s’assurer que leur personnel est formé à éviter ces erreurs, et à prendre les mesures appropriées dès que cela se produit.


Enfin, cet événement rappelle à quel point une erreur même anodine peut rapidement prendre des proportions inattendues à l’ère des réseaux sociaux. L’impact sur la réputation d’une marque peut être instantané et dévastateur. Il est donc essentiel de prendre en compte tous ces éléments pour anticiper les risques et protéger la marque contre de tels incidents. Les chefs d’entreprise doivent rester vigilants, apprendre de leurs erreurs, et renforcer leur stratégie de gestion des crises pour éviter toute mauvaise surprise.

Pourquoi les startups les plus rentables ne cherchent pas à lever des fonds

Les levées de fonds spectaculaires font rêver de nombreux entrepreneurs, et il est vrai que certains projets ont besoin d’un capital massif pour atteindre les objectifs de croissance rapide. Pourtant, il existe un courant de startups qui choisissent sciemment de ne pas lever de fonds extérieurs et qui, malgré tout, affiche des résultats économiques très solides. De plus en plus de fondateurs décident de miser sur la rentabilité, l’autofinancement et une expansion contrôlée, préférant garder la mainmise sur leur stratégie plutôt que de déléguer une partie du pouvoir décisionnel à des investisseurs.

Remettre en question la course aux capitaux

L’idée dominante est que la levée de fonds témoigne de la réussite d’une startup. Elle attire les regards, offre des ressources financières conséquentes et peut accélérer la notoriété. Pourtant, cette course aux capitaux n’est pas toujours un gage de pérennité. Les équipes qui lèvent des millions d’euros se retrouvent souvent soumises à une pression colossale : elles doivent prouver rapidement la validité de leur modèle, sous peine de voir leur valorisation ou leur crédibilité s’effondrer. 

Les entrepreneurs qui décident de ne pas lever de fonds franchissent, quant à eux, une autre étape. Ils cherchent à centrer leurs efforts sur un modèle économique viable dès les premiers clients. Loin d’afficher des objectifs irréalistes de croissance à deux ou trois chiffres, ils visent d’abord l’équilibre financier, puis travaillent à renforcer progressivement leurs marges. Cette approche leur évite de basculer dans une logique où chaque choix se justifie d’abord par la volonté de séduire un investisseur, plutôt que par l’intérêt final du client ou la qualité du produit.

La discipline budgétaire comme moteur d’innovation

Refuser de lever des fonds ne signifie pas se priver d’innovation ou de modernité. Au contraire, cela impose une discipline budgétaire stricte, qui peut stimuler la créativité. Avec des moyens limités, l’équipe d’une jeune pousse doit souvent trouver des solutions originales pour transporter de nouveaux clients, optimiser son offre et se démarquer sur le marché. Ce pragmatisme conduit à des décisions plus réfléchies, où chaque dépense fait l’objet d’une analyse minutieuse. Dans cette logique, la priorité est donnée au client. Les ajustements successifs se fondent sur des retours concrets plutôt que sur des injonctions d’investisseurs demandant d’augmenter artificiellement la base d’utilisateurs. Plusieurs startuppers français témoignent du fait qu’ils n’auraient pas pu construire une relation aussi fidèle avec leur communauté s’ils avaient été contraints, dès le départ, de gonfler les chiffres pour justifier un second tour de table.

Une croissance plus lente, mais plus solide

Les startups qui se financent seules ne connaissent pas toujours la croissance fulgurante qui promettent des levées de fonds spectaculaires. Leur progression s’avère souvent plus progressive, voire plus discrète. Pourtant, cette lenteur apparente cache une solidité à toute épreuve. En s’appuyant sur des revenus réels et une trésorerie saine, ces entreprises sont mieux armées pour faire face aux aléas du marché ou aux retournements de conjoncture. Un exemple marquant en France est celui de Lemlist, la plateforme d’e-mailing qui a longtemps ignoré les sirènes des investisseurs. Grâce à un positionnement original et à un marketing audacieux, l’entreprise a conquis une clientèle internationale de freelances et de PME, fière de son authenticité et de sa proximité. Cette expansion « organique » repose sur la satisfaction client, la recommandation et la construction d’une communauté. Au final, elle s’avère bien plus durable qu’une expansion gonflée artificiellement par des capitaux extérieurs.

Maîtriser sa stratégie et préserver sa vision

Un autre atout majeur de l’autofinancement réside dans la liberté stratégique. Les entrepreneurs qui s’épargnent la recherche de fonds conservent un pouvoir de décision complet. Ils peuvent ajuster leur roadmap produit, redéfinir leur cible ou même faire pivoter leur projet sans se heurter à la réticence d’un investisseur focalisé sur le retour sur investissement à court terme. Cette flexibilité a permis à plusieurs fondateurs français de saisir rapidement des opportunités ou de rectifier leur trajectoire quand un marché montre des signaux de ralentissement. Sans investisseur à contenter, il est plus facile de prendre des décisions d’ordre éthique, environnemental ou social, même si elles ne sont pas immédiatement lucratives. Ainsi, certaines startups préfèrent de limiter leur impact carbone ou de privilégier une production locale et cela constitue un argument de différenciation appréciable sur le long terme.

Favoriser une culture d’entreprise où l’humain premier sur les chiffres

Lorsqu’un projet doit en permanence prouver son potentiel de croissance pour lever des fonds, la culture d’entreprise peut en pâtir. Les objectifs démesurés imposés depuis l’extérieur augmentent la pression sur les équipes et peuvent conduire à un chiffre d’affaires élevé ou à une quête effrénée de rendements rapides. En refusant la levée de fonds, les startups conservent la possibilité de bâtir une organisation où chaque collaborateur connaît l’importance de son rôle et de son œuvre dans une ambiance moins stressante. Plusieurs dirigeants français évoquent leur fierté d’avoir constitué des équipes soudées, passionnées par leur mission. Les recrutements se font souvent sur le long terme, avec un soin particulier accordé à l’adéquation entre les valeurs de la startup et celles du nouveau venu. 

Les médias continuent de mettre en lumière les « success stories » associées aux investissements majeurs. Pourtant, un nombre croissant de jeunes entrepreneurs préfère s’inspirer des réussites plus discrètes, fondées sur l’autofinancement et la maîtrise des coûts. Cette tendance pourrait se renforcer dans les années à venir, surtout dans un contexte où la prudence gagne du terrain et où les investisseurs deviennent plus sélectifs. 

Les 7 erreurs fatales qui font échouer 99 % des campagnes publicitaires

Une campagne publicitaire mal conçue peut coûter cher, voire condamner une stratégie de communication. Trop souvent, les entreprises, qu’elles soient des startups innovantes ou des marques établies, commettent des erreurs qui sapent l’efficacité de leurs actions et gaspillent des budgets considérables. Les 7 erreurs fatales, souvent ignorées, expliquent pourquoi 99 % des campagnes publicitaires n’atteignent pas leurs objectifs et comment les éviter peut transformer un investissement en un véritable levier de croissance.

1/ Cibler une audience floue et mal définie

La première erreur, et sans doute la plus fréquente, consiste à ne pas identifier précisément son audience. Une campagne réussie repose sur la connaissance fine des attentes et des comportements des consommateurs. Trop d’entreprises se contentent d’un ciblage trop large ou se trompent d’audience, diluant ainsi leur message. Par exemple, certaines marques de mode françaises se retrouvent à investir massivement en publicité sans savoir si leur offre s’adresse vraiment aux milléniaux urbains ou à une clientèle plus mature. En se basant sur des études de marché précises et en segmentant leur audience, elles pourraient non seulement maximiser leur taux de conversion, mais aussi améliorer leur retour sur investissement.

2/ Un message inauthentique qui ne résonne pas

L’authenticité est devenue une valeur primordiale pour les consommateurs d’aujourd’hui. Un message publicitaire qui manque de sincérité ou qui ne reflète pas les valeurs de la marque risque d’être perçu comme artificiel, voire manipulateur. Les campagnes qui se contentent d’afficher des slogans génériques sans véritable histoire derrière peinent à créer un lien émotionnel. Par exemple, certaines campagnes du secteur agroalimentaire se heurtent à la méfiance des consommateurs, qui recherchent désormais des produits locaux et authentiques. Des marques comme Michel et Augustin ont prouvé qu’en racontant une histoire vraie, pleine d’humour et de transparence, elles parviennent à instaurer une relation durable avec leur public, bien loin des messages standardisés.

3/ Négliger le storytelling et la valeur du contenu.

Une campagne publicitaire efficace ne se limite pas à diffuser un message, elle doit raconter une histoire. Le storytelling permet de captiver l’attention, de susciter l’émotion et de rendre le produit mémorable. De nombreuses entreprises commettent l’erreur de miser uniquement sur l’aspect visuel ou sur des promotions ponctuelles, sans construire de récit solide. De nombreuses marques ont su intégrer des récits authentiques qui évoquent le savoir-faire local et l’origine de leurs produits, transformant chaque publicité en une véritable expérience narrative. Le contenu doit être pensé pour engager le consommateur, qui, de nos jours, est submergé par une multitude d’images et de messages.

4/ Investir dans des canaux obsolètes et mal adaptés

L’évolution rapide des médias et des plateformes numériques oblige les entreprises à revoir régulièrement leur stratégie de diffusion. Certaines campagnes continuent de se reposer sur des médias traditionnels qui ne correspondent plus aux habitudes de consommation actuelles, négligeant les opportunités offertes par les réseaux sociaux et les formats innovants comme les vidéos ultra-courtes. Par exemple, les marques de la French Tech qui souhaitent toucher un public jeune et connecté doivent s’adapter et investir sur TikTok ou Instagram Reels plutôt que sur des spots télévisés coûteux. L’alignement du canal de diffusion avec les attentes de l’audience est déterminant pour l’optimisation de la portée et l’impact du message.

5/ Une répartition budgétaire inefficace et un gaspillage des ressources

Une mauvaise gestion du budget publicitaire est une erreur fatale souvent connue chez les marketeurs inexpérimentés. Dépenser des sommes considérables sur des campagnes sans stratégie claire conduit souvent à un gaspillage de ressources. Certains annonceurs se ruinent en multipliant les formats sans mesurer leur efficacité, plutôt que de concentrer leurs investissements sur les canaux les plus performants. En effet, un budget mal réparti pouvait nuire à l’image de marque, qui se doit d’être perçue comme exclusive et maîtrisée. Un contrôle strict et une optimisation continue des dépenses s’imposent pour assurer une bonne rentabilité de l’action publicitaire.

6/ Ignorer l’analyse des performances 

Le succès d’une campagne publicitaire repose sur la capacité à mesurer ses résultats et à ajuster en temps réel ses actions. De nombreuses entreprises se contentent de lancer une campagne sans instaurer de suivi rigoureux, oubliant que chaque donnée collectée est une opportunité d’amélioration. Il n’est pas rare de mettre en place des tableaux de bord de suivi qui leur permettent d’optimiser leurs campagnes au jour le jour, transformant ainsi des actions médiocres en véritables succès. L’analyse des performances, qu’elle soit quantitative ou qualitative, doit être intégrée dès le départ, afin de corriger rapidement les dérives et de capitaliser sur les points forts.

7/ Ne pas valoriser le design et l’expérience utilisateur

Enfin, une erreur souvent sous-estimée est de négliger le design et l’ergonomie de la publicité. Le visuel et l’expérience utilisateur jouent un rôle déterminant dans la perception du message. Un visuel mal conçu, des images de faible qualité ou une interface publicitaire peu intuitive risquent de détourner l’attention du consommateur et d’entacher l’image de la marque. Des entreprises françaises, notamment dans le secteur de la mode et du design, ont su miser sur un graphisme soigné et une expérience visuelle immersive pour créer des campagnes qui marquent durablement les esprits. Le soin apporté aux détails contribue non seulement à capter l’attention mais également à renforcer la crédibilité et la valeur perçue de la marque.

Les « Hidden Champions » : ces entreprises inconnues qui dominent leur marché 

Les grandes marques internationales attirent souvent tous les projecteurs, laissant dans l’ombre des entreprises au succès plus discret. Pourtant, derrière cette apparente invisibilité, certains acteurs exercent une domination écrasante dans leur secteur, sans avoir jamais fait la une des journaux. Ces « Hidden Champions » (champions cachés en français, ndlr) s’appuient sur des stratégies d’expertise et de spécialisation, s’assurant une rentabilité solide loin de l’agitation médiatique. 

Un positionnement de niche qui garantit l’excellence.

Les « Hidden Champions » se différencient d’abord par un choix de marché ultra-ciblé. Au lieu de rechercher une clientèle globale, ils concentrent leurs efforts sur un segment bien précis, où ils peuvent atteindre un niveau d’expertise quasi inégalable. Certains industriels français, comme Exxelia, sont imposés sur des composants électroniques de haute précision destinés à l’aéronautique et à la défense. Cet ancrage dans une niche complexe et exigeante les protège de la concurrence de masse et leur permet de pratiquer des marges élevées.

La clé de leur succès réside dans la spécialisation et l’amélioration continue de produits hyper techniques. Alors que d’autres tentent de multiplier les gammes, ces acteurs préfèrent creuser un sillon étroit pour devenir imbattables sur leur domaine. Ils séduisent ainsi des clients grands comptes prêts à payer le juste prix pour une performance ou une fiabilité hors du commun.

L’art de l’internationalisation discrète

Si ces entreprises restent peu connues du grand public, elles entretiennent souvent des relations commerciales à travers le monde entier. L’export représente une part substantielle de leurs revenus, car elles fournissent des pièces, des solutions ou des technologies indispensables à des groupes internationaux. Loin des stratégies tapageuses, elles privilégient des salons professionnels de niche et misent sur leur réputation de qualité pour établir des partenariats durables.

Certaines PME françaises spécialisées dans la robotique ou la micromécanique, comme Staübli ou Jacquemet, possèdent des filiales ou des représentants dans plusieurs pays. Pourtant, leurs noms ne circulent pas dans la presse généraliste, car leur rayonnement se fait auprès d’un réseau restreint de clients professionnels. Cette discrétion leur évite d’attirer l’attention d’éventuels concurrents et protège leur savoir-faire.

Une culture d’entreprise centrée sur la longévité

Ces acteurs discrets partagent souvent des valeurs de stabilité et de prudence financière. Plutôt que de rechercher la croissance spectaculaire à court terme, ces sociétés privilégient la rentabilité et la résilience. En France, Babolat, fabricant de raquettes de tennis et de badminton, illustre bien ce modèle : même si son nom n’est pas aussi médiatisé que certains géants du sport, la marque domine silencieusement les terrains en fournissant du matériel à des joueurs professionnels du monde entier. La maîtrise de la production, la qualité rigoureuse et la gestion stricte de la trésorerie assurent une croissance lente mais ininterrompue.

Cette logique s’accompagne d’une gouvernance qui valorise l’expertise et la transmission des savoirs. Dans de nombreux cas, l’entreprise reste familiale ou reste sous le contrôle d’actionnaires à long terme, ce qui lui permet de résister aux pressions des marchés financiers et de maintenir une stratégie cohérente sur plusieurs décennies.

La force de la R&D et de la spécialisation a poussé

Derrière le succès de ces entreprises, on trouve un investissement conséquent dans la recherche et le développement. Les dirigeants ont compris qu’un leadership durable se construit en innovant constamment, même sur des produits ou des processus très spécialisés. Les budgets alloués à la R&D se révèlent souvent proportionnellement plus élevés que dans les grands groupes, car ils constituent le socle de leur compétitivité.

Des acteurs français comme Serge Ferrari, qui conçoit des membranes textiles innovantes, doivent régulièrement imaginer de nouvelles applications pour rester en avance sur leurs concurrents. En combinant technologies de pointe et partenariats scientifiques avec des laboratoires spécialisés, ils protègent leur avance en matière de propriété intellectuelle. Cette focalisation sur la recherche leur permet de faire évoluer leur offre et d’anticiper les besoins émergents de leur clientèle.

Une notoriété qui se construit de l’intérieur.

Les « Hidden Champions » se distinguent également par une communication principalement tournée vers les professionnels ou les prescripteurs. Plutôt que d’investir dans la publicité grand public, ils entretiennent une réputation de sérieux et d’excellence auprès des décideurs. Des salons industriels et des conférences spécialisées deviennent leurs principaux lieux de visibilité, où ils valorisent des années d’expérience et d’innovations.

Le réseau de bouche-à-oreille joue un rôle essentiel dans leur réussite. Chaque client satisfait devient un ambassadeur de la marque dans son secteur, renforçant ce cercle vertueux de recommandation. 

L’entreprise anti-fragile 

Les crises économiques, les ruptures technologiques et les bouleversements sociétaux mettent à rude épreuve les entreprises. Pourtant, certaines d’entre elles ne se contentent pas de survivre à l’incertitude : elles en tirent parti pour croître encore plus vite. Ces entreprises disent « anti-fragiles », concept théorisé par Nassim Nicholas Taleb, sont celles qui se renforcent face aux chocs au lieu de s’effondrer. 

Accepter l’incertitude comme moteur de croissance

Les entreprises anti-fragiles ne cherchent pas à éviter le chaos, elles l’embrassent. Contrairement aux structures trop rigides qui tentent de contrôler chaque variable du marché, elles cultivent une flexibilité qui leur permet de s’adapter rapidement aux nouvelles conditions. L’exemple de Michel et Augustin illustre parfaitement cette philosophie. Lors de leur lancement, leurs produits n’étaient pas référencés dans la grande distribution traditionnelle. Plutôt que de s’appuyer sur un modèle classique, ils ont innové en créant une communication décalée et en réalisant un lien direct avec leur communauté, transformant ainsi leur relative instabilité en avantage concurrentiel.

Construire une structure agile et résiliente

L’agilité organisationnelle est l’un des piliers de l’anti-fragilité. Une entreprise trop centralisée ou trop bureaucratique se retrouve paralysée face aux crises. À l’inverse, une structure décentralisée, avec des prises de décision rapides et un accès fluide aux ressources, est capable d’absorber les chocs et de pivoter rapidement. Une entreprise anti-fragile veille également à ne pas devenir dépendante d’une seule source de revenus. La diversification des activités permet d’absorber les fluctuations d’un secteur sans mettre en péril l’ensemble du business.

BlaBlaCar a su démontrer cette flexibilité en ajustant constamment son modèle économique. Initialement centrale sur le covoiturage longue distance, la plateforme a élargi son offre en intégrant des services de bus et en adaptant son modèle aux nouvelles réglementations. Cette capacité à évoluer en fonction des contraintes extérieures lui a permis de solidifier son positionnement sur le marché de la mobilité.

Transformer les crises en opportunités de croissance

Les périodes d’incertitude sont souvent perçues comme des menaces, alors qu’elles représentent aussi des opportunités pour les entreprises capables de s’y adapter rapidement. Lors de la crise sanitaire, certaines entreprises françaises ont su rebondir en développant de nouveaux services. En période de turbulences, les acteurs qui prospèrent sont ceux qui disposent d’un plan B (voire C et D). Ils anticipent les risques et disposent d’alternatives déjà testées qui leur permettent d’ajuster rapidement leur trajectoire sans subir de ralentissement majeur.

L’innovation comme bouclier contre l’incertitude

L’innovation continue est un autre levier essentiel pour bâtir une entreprise anti-fragile. En développant de nouvelles solutions et en testant constamment de nouvelles approches, une entreprise réduite sa dépendance à des modèles économiques fixes et rigides.

Back Market, la plateforme française spécialisée dans la vente de produits électroniques reconditionnés, a su transformer une incertitude majeure – l’évolution des habitudes de consommation – en opportunité. Plutôt que de lutter contre l’obsolescence programmée, elle l’a exploitée en construisant une alternative durable et économiquement rentable.

Cependant, cette logique s’applique à tous les secteurs : plus une entreprise intègre un processus d’innovation agile, plus elle sera capable de réagir efficacement aux changements imprévus et de faire avancer ses concurrents en période de crise.

Protéger son capital et gérer intelligemment les risques

Une entreprise anti-fragile ne se contente pas de saisir les opportunités : elle sait aussi minimiser les risques. La gestion prudente du capital, l’optimisation de la trésorerie et la diversification des investissements sont autant de mécanismes qui permettent d’amortir les chocs.

Ainsi, Mirakl, spécialiste français des places de marché en ligne, a adopté une approche financière intelligente en sécurisant des levées de fonds stratégiques, lui permettant ainsi de conserver une marge de manœuvre même dans des périodes de forte incertitude. Cette anticipation lui permet de continuer à investir dans son expansion sans craindre une chute brutale du marché.

Construire une culture d’entreprise tournée vers l’adaptabilité

L’anti-fragilité ne se limite pas aux stratégies financières et aux modèles économiques. Elle repose également sur une culture d’entreprise qui encourage la prise de risque soignée, la rapidité d’exécution et l’apprentissage constant. Les startups et PME qui adoptent une mentalité de « test & learn » sont mieux préparées aux chocs externes. Elles évitent la rigidité des grandes entreprises et intègrent dans leur ADN une capacité d’adaptation qui devient un atout compétitif.

Construire une entreprise anti-fragile ne signifie pas rechercher la stabilité absolue, mais développer des mécanismes qui transforment chaque défi en opportunité. 

Des idées shopping high-tech pour améliorer votre quotidien

L’univers de la technologie est en constante évolution et regorge d’innovations fascinantes. Que vous soyez passionnés de gadgets ou à la recherche de l’outil high-tech parfait pour améliorer votre quotidien, nous avons sélectionné pour vous une gamme de produits incontournables.

Le Mate X6 : le nouveau smartphone pliant de Huawei

Huawei a dévoilé le Mate X6 un smartphone pliant semblable au Galaxy Z Fold. Ce modèle améliore son précédent, le Mate X5, grâce à des écrans plus grands, une conception renforcée et des fonctionnalités avancées, enrichies par l’intelligence artificielle. Le Mate X6 est équipé d’un écran interne de 7,93 pouces et d’un écran externe de 6,45 pouces, offrant une luminosité jusqu’à 2 500 nits, un taux de rafraîchissement de 120 Hz et la technologie LTPO 2.0.

Le Mate X6 se distingue par sa robustesse grâce à l’utilisation de matériaux comme la fibre de carbone et l’aluminium ultra-résistant, ainsi que son design élégant en verre marbré, disponible en plusieurs couleurs. Côté photo, il possède un capteur principal de 50 MP avec ouverture variable et un ultra grand-angle de 40 MP. L’Edition Collector propose une fonctionnalité unique permettant des appels et des messages via satellite. Le Huawei Mate X6 a droit à cinq couleurs : Nebula Gray, Nebula White, Obsidian Black, Universal Red et Deep Sea Blue. Le Huawei Mate X6 sera commercialisé à partir de 12 999 ¥ (1 710 €) pour la version 12 Go de RAM + 256 Go de stockage et jusqu’à 15 999 ¥ (2 104 €) pour l’édition Collector 16 Go de RAM + 1 To de stockage.

Viwone propose des casques haut de gamme

Les casques Viwone se distinguent par plusieurs caractéristiques intéressantes, dont la présence d’une mémoire interne de 64 ou 128 Go. Tous les casques sont compatibles Bluetooth multipoint, ce qui permet de les connecter à plusieurs appareils. La fonction NFC facilite l’appairage rapide avec quasiment tous les smartphones. Par ailleurs, les modèles Viwone sont compatibles avec une application mobile, disponible sur Android et iOS, offrant une expérience personnalisée et l’accès à des webradios en streaming.

Le casque Viwone Pure est disponible en noir ou or, avec un connecteur jack 3,5 mm et micro USB. Il prend en charge les codecs AAC et SBC, offre une réponse en fréquence de 20 Hz à 20 kHz, mais ne dispose pas de mémoire de stockage interne. Il offre une autonomie de 40 heures par charge, au prix de 279 euros. Le modèle Viwone Pure +, au prix de 349 euros, propose un stockage de 64 Go et la possibilité de partager le son via un câble jack. Le Pure + Premium, à 429 euros, propose 128 Go de stockage et est disponible uniquement en blanc. Le Viwone Rebel, en or, est vendu 479 euros avec 128 Go de capacité. Enfin, le Viwone Eternal, conçu en collaboration avec Swarovski et orné de 2 324 cristaux, est disponible pour un prix de 2 499 euros.

Tamron 11-20 mm f/2,8 III-A RXD : pour les hybrides Canon RF

Tamron se lance sur le marché des objectifs pour boîtiers Canon en annonçant son
zoom 11-20 mm F/2.8 Di III-A RXD, conçu pour les boîtiers à monture RF. Il s’agit ici d’un objectif déjà proposé par le constructeur pour les appareils photo à capteurs APS-C de Sony (monture E) ou Fujifilm (monture X). Il offre une plage équivalente à 17,6 – 32 mm en plein format, ce qui le rend adapté aux prises de vue en ultra grand-angle ainsi qu’à la photographie de rue. L’objectif propose une ouverture constante de f/2.8 pour des images lumineuses, avec une mise au point minimale de 15 cm en grand-angle et 24 cm au fond de zoom, offrant ainsi un facteur de grossissement maximal de 1:4 en grand-angle.

Le Tamron 11-20mm F/2.8 Di III-A RXD est doté d’un moteur autofocus RXD pour une mise au point précise et rapide sur les boîtiers Canon. Léger et compact, il pèse seulement 340 g et mesure 84,2 x 73 mm. Il est disponible en France au prix de 799 euros. Ce modèle est compatible avec les appareils hybrides APS-C de Canon l’EOS R7, l’EOS R10, l’EOS R50 et l’EOS R100.

Redmi Watch 5 : une montre bon marché de Xiaomi

Xiaomi a dévoilé sa nouvelle montre, la Redmi Watch 5, pas chère et avec un grand écran. Le design de la Redmi Watch 5 rappelle celui de l’Apple Watch, avec une forme carrée aux bords arrondis et une couronne rotative pour naviguer dans les menus.la Xiaomi Redmi Watch 5 est dotée d’un très large écran AMOLED de 2,07 pouces de diagonale et offre une résolution de 432 x 514 pixels, avec une densité de 324 ppi et une particulièrement lumineuse pouvant atteindre 1 500 cd/m². Elle intègre plusieurs capteurs de santé et de suivi physique, dont un capteur cardio optique, oxymètre de pouls optique, capteurs de mouvement et, chose rare pour ce niveau de prix, suivi GPS.

En termes d’autonomie, la montre propose jusqu’à 24 jours d’utilisation en mode standard, 12 jours avec l’affichage Always-on et 36 jours en mode économie d’énergie, grâce à une batterie de 550 mAh. La Redmi Watch 5 est déclinée en version noire, argent ou titane et actuellement disponible en Chine à partir de 599 yuans (environ 78 euros), et pourrait être vendue autour de 99 euros en France.