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Se faire recommander

Vrai ou faux : lorsque l’on est recommandé auprès d’une nouvelle personne, recommander cette personne auprès de quelqu’un d’autre est-il un excellent moyen de gérer son réseau ?

Faux : Lorsque l’on vous recommande auprès d’un nouveau prospect, le premier objectif est de faire en sorte d’améliorer la visibilité et la crédibilité de la personne qui nous a recommandés. En créant cette mise en relation, celui-ci a pris un risque et il espère que cette mise en relation renforcera et améliorera sa relation, à la fois avec le prospect et avec vous.

Les conséquences d’une telle pratique

En recommandant ce nouveau contact auprès de quelqu’un d’autre, non seulement vous n’aidez pas votre « recommandeur », mais en plus vous créez un nouveau risque avec quelqu’un que vous connaissez à peine (imaginez que cette nouvelle mise en relation ne se passe pas bien). Est-ce vraiment le souhait de votre recommandeur ? Agir sans l’accord, voire la participation de votre recommandeur, pourrait détériorer la relation que vous avez mise des mois ou des années à créer, plutôt que la solidifier.

De plus, en agissant de la sorte, vous mettrez en contact une relation récente avec une autre personne, ce qui pourrait avoir comme conséquence une perte de business pour votre recommandeur. En effet, on peut imaginer que, par le jeu des mises en relation, ce prospect décide de travailler avec un concurrent de votre recommandeur.

Si vous pensez vraiment que cette nouvelle mise en relation serait bonne pour vous, pour votre prospect et pour votre recommandeur, alors vous devrez absolument lui demander la permission et idéalement l’intégrer dans cette nouvelle mise en relation. Il est important de se rappeler que, dans le cadre d’une recommandation, nous avons un devoir envers le recommandeur. Il nous a aidés et c’est donc maintenant à notre tour de l’aider en faisant, par exemple, sa promotion auprès du prospect afin de le mettre en avant.
Le marketing de bouche à oreille s’apparente plus à de l’agriculture qu’à de la chasse : il s’agit de cultiver des relations à long terme.

Comment se présenter efficacement

Ceci représente un des piliers du marketing de bouche à oreille. Il est nécessaire de faire passer un message et de permettre à des personnes qui ne sont pas dans votre domaine d’activité de vous comprendre. L’objectif ? Que ces personnes puissent parler de vous tel que vous le souhaiteriez.

Le plus simple pour se faire recommander est de mettre en avant, non pas votre métier, mais votre client et les avantages que cette personne aura à travailler avec vous :

  • Nom, localisation et métier en 3-4 mots ;
  • 3 produits ou services (ne pas les détailler, juste les décrire) ;
  • 3 clients (leurs noms, domaine d’activité et spécificité) ;
  • en décrire un dans le détail ;
  • décrire une situation réelle, incluant 1 des services et 1 des clients. Expliquer comment vous avez été mis en contact, ce que vous avez fait, ce que vous avez apporté de spécifique et surtout l’avantage pour le client ;
  • exprimer une recherche en lien avec l’histoire en faisant attention de ne pas paraître dans le « besoin ». Vous êtes un professionnel, vous avez une réelle valeur ;
  • donner un slogan.

Article par MARC-WILLIAM ATTIÉ & IVAN MISNER | BNI-FRANCE

La Parité au cœur des entreprises

La loi n°2011-103 du 27 janvier 2011 « relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle » marque un tournant majeur pour la représentation des femmes dans les conseils d’administration dans les sociétés françaises puisque jusqu’à cette date, notre système législatif ne comportait aucune règle analogue

Les obligations de base

Il est prévu (articles L. 225-18-1 et L. 226-4-1 du code de commerce) qu’à compter du 1er janvier de la 6e année suivant l’année de publication de la loi du 27 janvier 2011, la proportion des administrateurs de chaque sexe ne pourra être inférieure à 40 % dans les sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé. Le taux devra être le même dans les sociétés qui, pour le 3e exercice consécutif, emploient un nombre moyen d’au moins 500 salariés permanents et présentent un montant net de chiffre d’affaires ou un total de bilan de 50 millions d’euros au moins. Dans ces mêmes sociétés, lorsque le conseil d’administration est composé au plus de 8 membres, l’écart entre le nombre des administrateurs de chaque sexe ne peut être supérieur à deux.

Dans les sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, la proportion des administrateurs ou des membres du conseil de surveillance de chaque sexe ne peut être inférieure à 20 % à l’issue de la première assemblée générale qui suit le 1er janvier de la 3e année suivant l’année de publication de la loi.

Par conséquent, sont concernées les sociétés cotées, mais également les sociétés anonymes non cotées (PME familiales) qui remplissent deux critères cumulatifs sur trois exercices sociaux consécutifs : employer au moins cinq cents salariés permanents et avoir un chiffre d’affaires net (ou un total de bilan) de 50 millions d’euros au moins.

Les autres obligations légales pour la parité

Selon la Loi :

  • Le Conseil d’Administration de 3 ou 4 membres devra avoir au moins un membre de sexe différent des (respectivement) deux ou trois autres.
  • Le Conseil d’Administration de 5 ou 6 membres devra avoir au moins deux membres de sexe différent des (respectivement) trois ou quatre autres.
  • Un Conseil d’Administration de 7 ou 8 membres devra avoir au moins trois membres de sexe différent des (respectivement) quatre ou cinq autres.

La loi a entouré ce nouveau dispositif de sanctions efficaces dans la mesure où il pourra être prononcé la nullité de la nomination de l’administrateur irrégulièrement nommé et la suspension du versement des jetons de présence visant tous les administrateurs. Il convient toutefois de noter que cette nullité n’entraîne pas celle des délibérations auxquelles a pris part l’administrateur irrégulièrement nommé.

Lorsque l’un des deux sexes n’est pas représenté au sein du conseil d’administration ou de surveillance à la date de publication de la loi, au moins un représentant de ce sexe doit être nommé lors de la plus prochaine AGO ayant à statuer sur la nomination d’administrateurs ou de membres du conseil de surveillance. Cette règle est d’application immédiate.

Article par PHILIPPE RUFF | AVOCAT À LA COUR

Tout ce que vous devez savoir sur les dividendes

Les dividendes sont les sommes prélevées sur les bénéfices, déjà taxés à l’impôt sur les sociétés, sur décision régulière des organes compétents de la société. S’impose alors le choix, pour le dirigeant, du régime d’imposition des dividendes.

Quel choix s’offre au dirigeant ?

Les dividendes perçus par les contribuables personnes physiques sont soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques au barème progressif après application d’un abattement de 40 % et d’un abattement fixe annuel de 1 525 € pour les célibataires, veufs ou divorcés ou 3 050 € pour les couples mariés ou pacsés. Le crédit d’impôt de 50 % du montant des sommes distribuées, plafonné à 115 ou 230 € selon la situation familiale du contribuable, a été supprimé à compter de l’imposition des revenus 20101. Les dividendes doivent être portés sur la déclaration d’ensemble des revenus n° 2042.

En cas de mariage ou de Pacs à compter du 1er janvier 20112, l’abattement est de 3 050 € pour les dividendes distribués déclarés par le couple pour l’année entière ou de 1 525 € pour ceux déclarés par chacun d’eux s’ils optent pour leur imposition séparée. En cas de divorce ou de rupture de Pacs, l’abattement est de 1 525 € pour les revenus distribués déclarés par chacun des ex-époux ou ex-partenaires pour l’année entière.

Quelles sont les autres options ?

Pour les dividendes encaissés depuis le 1er janvier 2008, le contribuable peut opter pour leur assujettissement au prélèvement forfaitaire libératoire de l’impôt sur le revenu au taux de 19 % pour les dividendes encaissés après le 1er janvier 20113 (au lieu de 18 %). Pour les contribuables qui choisissent le prélèvement libératoire de 19 %, l’option doit être exercée, au plus tard, lors de l’encaissement des revenus auprès de l’établissement payeur. Cet établissement doit déposer une déclaration n° 2777 ou 2777-D accompagnée du paiement du prélèvement.

A noter que l’option pour le prélèvement de 19 % ne concerne que les revenus éligibles à l’abattement de 40 %, à savoir les dividendes et distributions assimilées (acomptes sur dividendes, distributions exceptionnelles, boni de liquidation, etc.). L’option pour le prélèvement de 19 % au titre des dividendes ne vaut pas pour les produits de placement à revenu fixe (obligations, cautionnement et comptes courants, etc.), ces derniers pouvant également être soumis à un prélèvement forfaitaire de 19 %.

Un choix qui peut s’avérer défavorable au dirigeant

Deux modalités d’imposition sont donc offertes au dirigeant et le choix devra s’effectuer en toute connaissance de cause. En effet, l’option pour le prélèvement libératoire de 19 % n’est pas neutre et entraîne les conséquences fiscales suivantes :

  • perte pour les dividendes, ainsi soumis au prélèvement, de l’abattement de 40 % et de l’abattement général de 1 525 € ou 3 050 € ;
  • impossibilité de déduire les droits de garde ;
  • non déductibilité du revenu global du contribuable de la CSG payée ;
  • irrévocabilité de l’option, le contribuable ne peut plus revenir sur son choix et se placer rétroactivement sous le régime de droit commun.

Qu’en est-il de l’option ?

L’option n’est pas globale, elle doit être faite pour chaque encaissement. à ce titre, il est donc possible d’opter pour le prélèvement que pour une partie des dividendes payés au titre d’une même année. En cas d’option partielle pour le prélèvement, les autres dividendes perçus la même année sont imposés selon le barème progressif et sont exclus du bénéfice de l’abattement de 40 % et de l’abattement fixe annuel. Cette situation peut se présenter lorsqu’au cours de l’année un contribuable encaisse à plusieurs reprises des dividendes ou lorsqu’un même dividende donne lieu à des encaissements échelonnés.
Pour toutes les raisons évoquées ci-avant, l’option pour le prélèvement n’a d’intérêt que pour les contribuables qui perçoivent au moins 40 000 € de dividendes pour un couple marié (20 000 € pour un célibataire) et qui sont imposés aux taux marginal d’imposition à 41 %4 à compter de l’imposition des revenus 2011 (ces montants sont à affiner lorsque les frais de gestion sont élevés).

Quid des prélèvements sociaux ?

En tout état de cause, quel que soit le choix du contribuable, les prélèvements sociaux de 12,3 % (CSG, CRDS, prélèvement social et sa contribution additionnelle) sont dus pour les revenus perçus après le 1er  janvier 2011 (au lieu de 12,1 % auparavant). Les prélèvements sociaux sont précomptés par l’établissement payeur. Les dividendes ouvrent droit à une CSG déductible des revenus de l’année du prélèvement lorsqu’ils sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Les dividendes sont-ils soumis à cotisations sociales ?

Du point de vue social, les dividendes ne sont pas assujettis aux charges sociales (contrairement aux salaires). Attention toutefois, les dividendes versés dans le cadre d’une EIRL5 qui a opté à l’impôt sur les sociétés ou à un associé d’une société d’exercice libéral soumise à l’impôt sur les sociétés6 sont, sous certaines conditions, soumis aux cotisations sociales.

Salaire ou dividendes ?

Nous ne saurions conclure un article sur les dividendes sans l’avertissement à tous les dirigeants qui seraient tentés d’opter pour des distributions importantes de dividendes et un salaire faible, voire nul, de tenir compte des inconvénients d’un tel choix, notamment, que la perception de dividendes ne procure ni protection sociale ni droits à la retraite et qu’ils ont un caractère aléatoire.

Article par EMMANUELLE BADIN | CONSULTANTE FISCALE INFODOC-EXPERTS

CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES

L’exemple du Groupe Veolia Eau

Une équipe légère s’assure du bon déroulement de la démarche, en apportant sa compétence et en favorisant le partage des nombreuses expériences vécues dans les autres business units. Cette équipe met par ailleurs en œuvre la plateforme internet qui permet de collecter et de gérer les idées émises au niveau local. La mise en place de la démarche au sein des antennes locales est, par contre, sous la responsabilité de son équipe de management, qui s’approprie le projet, précise les modalités de sa mise en œuvre (nomination de correspondants, circuit de validation des idées, duplication et généralisation des meilleures d’entre elles, lancement de challenges, trophées annuels, …).

La mise en place d’une démarche d’Innovation entrepreneuriale peut donner de très bons résultats au niveau financier tout en boostant la motivation et l’engagement des salariés. L’exemple du Groupe Veolia Eau montre comment, en mettant en valeur les initiatives locales, une entreprise peut connaître un développement rapide et améliorer la vie de ses salariés

Les enjeux

Le lancement de cette démarche a été décidé en 2008, dans le contexte d’une forte évolution du métier de Véolia Eau. Les enjeux de cette démarche ont été clairement définis : participer à la motivation des collaborateurs dans une phase de changement en les invitant à contribuer activement à l’évolution du métier et de l’entreprise, optimiser les processus métiers, améliorer la performance économique de Veolia Eau, en optimisant la productivité et en développant de nouveaux services. Il s’agissait de renforcer la différenciation et la compétitivité de l’entreprise.

La méthode 

Un groupe projet a travaillé à l’élaboration de la démarche nommée « Innovation et Progrès Continu » Ideo. Un référentiel a été rédigé et validé par le Comité Exécutif de Veolia Eau. Le déploiement (élaboration du projet local, pilotage et animation) s’est effectué localement, dans chaque business unit avec une forte implication des managers. Le déploiement est réalisé à ce jour sur plus de 40 000 collaborateurs (50 % du total) et sera en grande partie bouclé début 2012. Le dispositif est bâti sur le principe de l’Innovation spontanée, mais les différentes business units lancent un à deux challenges par an, d’une part pour (re)dynamiser régulièrement le projet, d’autre part pour obtenir des idées sur les thèmes prioritaires du moment.

L’encadrement

La reconnaissance

La reconnaissance est traitée principalement au niveau local pour être en phase avec le fonctionnement décentralisé de la démarche. Des trophées annuels sont organisés dans chaque buniness unit, avec une remise de prix plus ou moins festive selon les cas : une manifestation annuelle de 300 personnes dans la région Sud Est, avec invitation des clients collectivités et des familles des nominés, un spectacle ponctuant la remise des prix et un cocktail de clôture ; une remise de prix par le directeur régional à l’occasion d’un comité de direction dans une autre région ; des remises plus locales (sur une usine par exemple) en Asie. Dans tous les cas, les prix remis ont une certaine valeur : bons d’achats, voyages ou sorties en région France de quelques centaines à plus de 1 000 euros pour les gagnants…

La reconnaissance non financière est sans aucun doute la plus importante : remise de prix par le patron local et devant ses pairs, reportage dans les revues – journaux locaux, présentation des meilleures idées par les émetteurs devant l’équipe de direction, participation de l’émetteur au déploiement de son idée, sélection de l’idée émise pour être libellée « best idea » et être largement diffusée auprès des collaborateurs de Veolia Eau à travers le monde, enfin choix de quelques idées amenées à intégrer les documents de référence, avec indication des auteurs.

La communication

Ideo fait l’objet d’articles réguliers dans les revues internes locales, nationales et corporate. Localement d’abord pour faire un point régulier sur les résultats obtenus avec diffusion des meilleures idées (idées du mois, par exemple). Puis dans les outils de communication plus généraux (2 à 3 articles pas an sur la newsletter Veolia Eau, un article complet sur la newsletter du plan d’efficacité Veolia Environnement, des infos périodiques sur la revue Planète Veolia, à l’échelle du groupe). Enfin, une newsletter spécifique Ideo donne tous les 2 mois des nouvelles du déploiement, en donnant notamment la parole à 3 business units qui ont lancé un projet.

L’essentiel est bien de communiquer régulièrement en interne, à la fois sur la démarche elle-même mais aussi sur les résultats concrets obtenus, en élargissant à tous les supports concernés (efficacité, achats, RH, …).

La communication externe globale a été peu développée jusqu’à présent, car la démarche Ideo ne sera rentrée en « rythme de croisière » qu’en 2012. Par contre, certaines business units communiquent pour leur propre compte localement, par exemple pour mettre en valeur un prix reçu (ex: la région Sud Est pour les trophées de l’Innovation Participative).

Les résultats du Groupe Veolia Eau

  • 4 000 collaborateurs concernés à fin mars 2011.
  • 50 Correspondants Innovation.
  • 5 000 idées émises en 2009 – 2010.
  • Près de 2 000 idées déjà déployées ou en cours de déploiement.
  • Quelques dizaines à quelques centaines de milliers d’euros de gains potentiels par an et par business unit, soit plusieurs millions d’euros à l’échelle de Veolia Eau

A noter que la plus grande partie des idées concernent aujourd’hui l’exploitation (processus métiers) ainsi que la prévention, la sécurité, la santé et les conditions de travail. Un effort particulier doit être mené pour faire émerger des idées à vocation commerciale.

Article par ÉRIC GAUDY | CHARGÉ DE MISSION | VEOLIA EAU

Le cloud computing : kesako ?

Le Cloud Computing, c’est la nouvelle génération de l’informatique pour toutes les entreprises. Tous les dix ans, une révolution informatique arrive : en 1990, c’était le PC, en 2000, l’Internet, et… en 2010, le Cloud Computing.

Les avantages du cloud computing par rapport aux solutions traditionnelles

En 2011, les applications universelles dont a besoin une entreprise sont toutes disponibles sur le cloud computing. Les best-sellers actuels sont :

  • les outils de collaboration et de « bureautique nouvelle génération » (messagerie électronique, agenda partagé, chat, vidéo-chat, traitement de texte, tableur, présentation…). Le leader incontesté est Google Apps, qui remplace les solutions « historiques » telles que Lotus Notes, Exchange ou Office de Microsoft,
  • les applications de « CRM » qui répondent aux attentes et besoins des équipes commerciales ou de marketing,
  • la gestion des budgets, des ressources humaines, de projets sont d’autres exemples de solutions SaaS de très bonne qualité très utilisées.
    Les craintes, légitimes, des dirigeants vis-à-vis du Cloud viennent en priorité de leur non-connaissance du sujet. Mais il suffit de quelques explications pour transformer cette crainte en… enthousiasme !

Les messages clefs

Les solutions fonctionnent, se mettent en œuvre rapidement, sont en permanence à jour. Je réduis mes coûts immédiatement, et fortement, en remplaçant des budgets d’investissement par des budgets de fonctionnement. Le Cloud Computing me permet de promouvoir une culture collaborative, car tout se passe sur Internet et les collaborateurs de l’entreprise peuvent tout partager, quel que soit l’endroit où ils se trouvent ou leur fonction.

Des enjeux pour les PME aujourd’hui

Les grands acteurs du Cloud Computing sont des entreprises jeunes, nées dans le Cloud et qui n’ont pas à défendre des solutions anciennes. Amazon, Google, Salesforce, SuccessFactors… font partie de ces nouveaux leaders. En utilisant ces solutions, une PME accède immédiatement aux « meilleures » solutions du monde. Le Cloud permet, pour la première fois, aux PME de disposer d’une informatique meilleure et moins chère que les grandes entreprises !

La sauvegarde des données 

Sécurité et confidentialité des données sont les deux questions qui reviennent le plus souvent. Tous les acteurs du Cloud, Amazon, Salesforce, Google, prennent très au sérieux cette question de la confidentialité. Il faut aussi bien comprendre que toute faille qui serait découverte dans ce domaine serait 100 fois plus dommageable pour le fournisseur du Cloud que pour le client concerné. En effet, la perte de confiance serait immédiate !

Le stockage des données

Personne, chez les fournisseurs du Cloud, n’a accès aux données des clients. Les vrais risques viennent des utilisateurs internes. Les fournisseurs avec qui travaille Revevol, proposent tous des SLA (Service Level Agreement) qui sont au minimum de 99,9 % pour tout ce qui concerne les performances et l’accès aux solutions. Des contrats très détaillés précisent les obligations des fournisseurs de Cloud Computing. Ceci ne veut pas dire qu’il n’y aura jamais de problèmes de sécurité car nous savons tous que la sécurité parfaite n’existe pas. Les entreprises restent propriétaires de leurs données et peuvent, à tout moment, décider de les récupérer.

Et la mobilité dans tout ça…

La mobilité fait partie intégrante du Cloud Computing. Une autre devise du Cloud est : « Anywhere, Anytime, Anydevice » ou accès en tout lieu, à toute heure depuis n’importe quel objet mobile. C’est un avantage majeur des applications SaaS : elles sont dans les « nuages », donc accessibles en permanence.

Le coût

Les solutions Cloud/SaaS, industrielles, ont des coûts très bas. Ceci permet aussi aux entreprises de remplacer leurs budgets d’investissement par des coûts de fonctionnement. Tout est facturé, non pas par poste, mais par personne. Je peux accéder à ma messagerie depuis plusieurs outils différents, je ne paierai qu’une fois. Pour réussir la migration sur le Cloud computing, il faut faire simple au départ, choisir une solution à la fois. Il existe aujourd’hui deux points d’entrée du Cloud computing pour démarrer :

  • Bureautique : Google Apps permet, pour 40 € par an et par personne, d’avoir accès à une messagerie avec 25 Go, l’agenda électronique, le traitement de texte, tableur, présentation, création d’Intranet… Revevol a publié un livre blanc sur les avantages de Google Apps ; il est disponible sur le site : http://revevol.fr/,
  • CRM, pour la gestion commerciale : Salesforce.com est le leader incontesté dans ce domaine, avec plus de 80 000 entreprises déjà équipées, dans le monde entier, mais il existe aussi d’autres solutions CRM telles que Ines et Nelis, deux sociétés françaises.

Le Cloud Computing et le SaaS, ce sont aujourd’hui les seules solutions informatiques qui permettent à une PME d’accroître sa compétitivité et sa rentabilité !

Les composantes majeures du Cloud Computing

Les infrastructures informatiques Cloud, qui se définissent par trois éléments clefs :

  • des serveurs, qui hébergent les applications, sont dans de gigantesques centres de calcul construits par Amazon, Google, Microsoft… Google a plus de 2 millions de serveurs dans 40 centres de calcul répartis sur plusieurs continents. L’entreprise n’a plus besoin d’installer des serveurs chez elle.
  • un navigateur moderne, Chrome, Firefox, Internet Explorer 9 ou Safari. Toutes les applications Cloud sont accessibles depuis un navigateur, ce qui permet d’utiliser aussi bien un PC qu’un Macintosh, un Smartphone ou une tablette.
    Des réseaux haut débit, (vitesse > 1 Mbit/s). De plus en plus, ce seront des réseaux mobiles 3G, 4G ou Wifi.

Les applications en mode SaaS, définies par trois idées clefs :

  • ces applications fonctionnent en mode « multi-tenant », ou multilocataires en Français. La même application est utilisée par des milliers ou des millions de clients ; on est donc certain de sa qualité et de sa fiabilité.
  • on ne paye ni licence logicielle ni contrat de maintenance, mais un « service » qui est facturé par mois et par personne. Google Apps, l’application SaaS la plus répandue dans le monde coûte 40 euros/an/personne.
  • les entreprises disposent en permanence de la dernière version du logiciel.

Article par LOUIS NAUGÈS | CO-FONDATEUR & CHAIRMAN | REVEVOL INTERNATIONAL

Gestion des contributeurs : la reconnaissance et la communication

Pour que l’Innovation Participative fonctionne, il ne faut pas oublier de témoigner de la reconnaissance et la communication à l’auteur d’une idée innovante.

La reconnaissance par les RH

Les marques de témoignages de reconnaissance envers les contributeurs de la démarche d’Innovation Participative doivent être prises en charge par les responsables des ressources humaines de l’entreprise. La politique RH de la société doit montrer de cette façon sa cohérence avec la volonté de promouvoir l’Innovation Participative au sein de l’entreprise. Ainsi :

  • Innovation Participative doit être prise en compte dans la définition de toutes les fonctions, et en particulier dans celles du management de proximité.
  • Les managers doivent être sensibilisés et/ou formés à leur rôle en matière d’Innovation Participative.
  • L’encadrement doit prendre en charge sa fonction de manager des idées de son équipe.
  • L’évaluation de tous les collaborateurs, selon leur capacité à innover et/ou à promouvoir l’innovation, doit figurer dans l’entretien avec la hiérarchie.
  • L’engagement dans la démarche d’Innovation Participative doit s’appliquer à la reconnaissance professionnelle des salariés (ex. : promotion…).
  • Des moyens d’apprentissage doivent permettre de développer la démarche d’Innovation Participative.

Il est recommandé que :

  • le processus d’Innovation Participative soit présenté en détail aux nouveaux embauchés ;
  • la diversité des recrutements soit encouragée pour favoriser la créativité/innovation ;
  • des enquêtes de satisfaction du personnel (opérationnel et encadrement) vis-à-vis de la démarche Innovation Participative soient réalisées régulièrement ;
  • l’Innovation Participative soit abordée avec les partenaires sociaux ;
  • des opportunités de développement culturel, et d’informations économiques et techniques soient données aux membres du personnel ;
  • les membres du personnel soient encouragés à s’ouvrir sur l’extérieur afin de mieux connaître l’environnement de leur entreprise.

Reconnaissance par la communication interne

Le ou les documents de présentation de l’organisation doivent intégrer l’Innovation Participative (Rapport annuel, plaquette de présentation…). Ainsi, il est également recommandé que des rubriques spécifiques existent dans les supports de communication de l’entreprise pour valoriser la démarche d’Innovation Participative et ses résultats (intranet, journaux internes…). Pour que la communication sur les innovations soit efficace, il est recommandé de mettre en place un site intranet d’informations dédié à l’innovation au sein de l’entreprise. Dans les démarches les plus avancées, l’entreprise peut mettre en place un benchmark interne permettant aux services d’évaluer l’état de leur démarche.

Un système de récompense est généralement utilisé pour féliciter les meilleures idées et les meilleurs contributeurs lors d’un événement créé à cette occasion. Ainsi, les responsables de l’Innovation peuvent être reconnus chaque année dans le cadre du trophée qui peut récompenser le plus actif dans l’année. Les auteurs d’une idée d’innovation peuvent également être récompensés lors de trophées, forum… Cette reconnaissance peut se prolonger dans l’intranet de l’entreprise. Les innovations réalisées et engendrées par la démarche peuvent être réutilisées au profit de la communication sur l’Innovation ou d’autres types de communication.

La reconnaissance de l’auteur

Pour que l’auteur d’une idée se sente valorisé, il est nécessaire qu’il soit pris en considération tout au long du processus de l’innovation (cohérence des moyens, écoute, respect des délais, qualité de la réponse…), et ce jusqu’à la fin de la mise en place de son innovation : l’auteur est informé des succès ultérieurs de son innovation.

Les principaux modes de reconnaissance des contributeurs sont honorifique (ex. : magazine interne, cérémonie et remise de trophées, « diplômes » intervention en réunion, valorisation devant leurs pairs, leur famille…), non pécuniaire (ex. : repas, visites techniques ou voyages d’étude) et financière (ex. : prime et gratification, intéressement, chèques cadeaux).

La reconnaissance par la communication externe

Pour que l’Innovation Participative fonctionne, il est nécessaire qu’une forte communication soit mise en place autour d’elle. Cette communication sera un plus, tant pour l’image de marque en externe, que pour la mise en commun des innovations en interne.

Pour communiquer en externe, l’entreprise doit participer à des événements orientés vers l’innovation et prévoir des actions pour valoriser la démarche d’Innovation Participative au sein de l’entreprise (ex. : journée de l’innovation ou forum programmé au moins une fois par an, témoignages d’innovations, de meilleures pratiques et succès stories sont faits périodiquement…). Dans les démarches les plus avancées, l’Innovation Participative peut être valorisée dans les supports de communication externe de l’entreprise (communiqués de presse, site Internet institutionnel, journaux à destination des clients…). Cela sera d’autant plus profitable à l’entreprise pour les idées citoyennes issues de l’Innovation Participative (sécurité, développement durable) qui peuvent être communiquées à l’extérieur.

Christophe Laval, Président Fondateur de VPHR (Vision Performance Humain Reconnaissance), auteur de « Plaidoyer pour la reconnaissance au travail ».

L’Innovation Participative est une pratique peu répandue dans les organisations. Elle constitue pourtant une opportunité fantastique de créer du sens au sein de la collectivité de travail en permettant aux salariés de se sentir impliqués et utiles. Elle constitue l’une des formes les plus concrètes de reconnaissance, mais malheureusement peu d’entreprises ont un programme structuré dont l’efficacité résiste à l’usure du temps.

Pour y arriver, il est fondamental d’associer le management de proximité et de lui faire jouer son rôle d’animateur. Il faut également reconnaître les idées exceptionnelles, impliquer ceux qui les ont eues dans leur mise en place opérationnelle et chiffrer leur impact. Enfin, je constate que la reconnaissance non monétaire de l’Innovation a souvent été un gage de pérennité et d’efficacité, bien plus qu’une incitation financière.

L’exemple de la poste

Depuis plusieurs années maintenant, La Poste s’est préparée à une baisse de son activité historique du Courrier. Elle a lancé, il y a 2 ans, un projet stratégique dénommé « Réinventons le Courrier » à horizon 2015.

Les enjeux

La démarche vise à générer une différenciation d’offre et de services créatrice de valeur et de croissance rentable, améliorer et satisfaire l’environnement actuel et à venir, et à contribuer à la réussite de la stratégie 2015 Réinventons le Courrier (marqueur Innovation).

La méthode 

Le dispositif a été annoncé par Nicolas Routier, Directeur Général du Courrier, en janvier 2010, en amont du Stratégie Tour du Courrier (qui a pour but d’échanger sur la stratégie et de diffuser plus largement le goût pour l’innovation). Il s’agit d’une démarche ouverte et collaborative, par/pour l’ensemble des acteurs du Courrier. Dans les grandes lignes;

  • Une démarche spontanée a été privilégiée.
  • Un module « BIP » a été mis en place sur l’intranet de la Direction de la Qualité et de l’Innovation (DQI) et à partir de l’Intranet de l’entité Courrier de La Poste, permettant d’émettre des idées.
  • Toutes les idées émises sont recensées (archivage informatique et horodatage), qualifiées par la DQI (contrôle de documentation), classées chaque mois (autour de 3 thèmes : développement, performance et vie au travail), examinées (en fonction de l’impact sur le client, l’entreprise La Poste et le personnel, facilité de mise en œuvre, gain ou économie qu’elle apporte, caractère innovant de l’idée) et cotées à 3 niveaux : l’établissement (local), la direction régionale et le siège.
  • Les idées peuvent être consultées par mots-clés, commentées et évaluées par l’ensemble des collaborateurs.
  • Les résultats sont communiqués aux postiers sur le site intranet, à travers la démultiplication des challenges et par la contribution à la mise en œuvre.
  • Les pratiques ou idées éprouvées localement sont étudiées en vue de leur généralisation.

L’encadrement

La DQI assure la continuité de la démarche, l’étroite association des 3 niveaux de cotation et l’alimentation des 17 programmes de la stratégie du Courrier « 2015 Réinventons le Courrier ». Elle est responsable, par son coté transverse, de l’interface entre les innovateurs et les métiers.

La reconnaissance

Les modes de reconnaissance utilisés dans la démarche « BIP » sont :

  • Financiers (ex. : gratification, chèque cadeau, etc.)
  • Honorifiques (ex. : trophée, diplôme, etc.)
  • Non pécuniaires (ex. : repas avec un « Patron du Siège », visite technique (Interne/Externe), etc.)
  • Professionnels (ex. : liés à la carrière, etc.)
    Chaque niveau d’experts est libre de définir le niveau de récompense pour chaque idée.

La communication

Une communication mensuelle est diffusée auprès du personnel sur la remontée des bonnes idées et les résultats obtenus. Cette communication est faite également lors des moments-clé du Groupe (réunion des dirigeants, rencontres lors de déplacements dirigeants sur le terrain…). Une communication interne en entreprise est aussi privilégiée et des innovateurs sont mis en avant dans les organes internes (au niveau local, régional, national), par exemple dans le journal « Facteurs ! » édité à 93 000 exemplaires.

Les résultats

Nombre de :

  • BIP : 4 779 en 15 mois.
  • mises en œuvre : 2 299, soit 48 %.
  • BIP distinguées par les experts du siège au total : 634.
  • BIP récompensées au total : 178.
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Article par PIERRE AGULLO | DIRECTEUR DE LA QUALITÉ ET DE L’INNOVATION | DIRECTION COURRIER DE LA POSTE

Faites aider vos salariés pour leurs achats immobiliers

Les services d’Action Logement (ex :1 % Logement) se sont fortement développés ces dernières années : prêt pour acheter son logement, aide à la mobilité professionnelle, avance du dépôt de garantie mais aussi conseils en financement et aides au montage du dossier des achats immobiliers.

Vos salariés connaissent des difficultés pour acheter un logement

Le cours de l’immobilier est en hausse et vos salariés ont donc de plus en plus de mal à se lancer dans l’accession immobilière. Hausse des taux d’intérêt, disparition du crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt immobilier et du PASS-FONCIER, nouveau prêt à taux zéro renforcé… : des termes techniques derrière lesquels se cachent des réglementations bien spécifiques et qui semblent très complexes aux yeux de vos salariés.

Vous versez chaque année votre participation Action Logement…

La Participation des employeurs à « l’effort de construction » (PEEC) a été mise en place en 1953 et cherchait à résoudre la crise du logement de l’après-guerre. Elle est plus connue sous le nom de « 1 % Logement » ou « 1 % patronal ».
Obligatoire pour les entreprises privées non agricoles d’au moins 20 salariés, elle permet à tout salarié des entreprises privées de cette taille d’obtenir grâce à son employeur, un prêt pour acheter sa résidence principale ou déménager suite à une mobilité professionnelle auprès d’un organisme Action Logement.

En plus du prêt, informez vos salariés qu’ils peuvent bénéficier de conseils gratuits

Monter un dossier de financement pour acheter un logement est loin d’être la chose la plus simple à effectuer… Et la complexité des démarches rebute bien souvent les candidats à l’accession immobilière. Mais si vous dirigez une entreprise de plus de 10 salariés, vous devez savoir que, en plus du prêt, vous pouvez permettre à vos salariés de profiter de conseils gratuits.

Pour accompagner vos salariés dans leur projet de financement, la plupart des organismes dits « Comité Interprofessionnel du Logement » mettent en effet gratuitement à leur disposition de véritables experts pour les aider à montrer leur projet de financement.

Ils permettent ainsi à vos salariés de profiter des connaissances financières, techniques et juridiques de spécialistes pour gérer en toute sécurité les projets de financement de vos salariés.

Où le salarié peut-il trouver ces conseils ?

La plupart des organismes dit Comité Interprofessionnel du Logement (CIL), chargé de recueillir les fonds, d’en assurer la gestion et de conseiller les salariés, pratiquent ces conseils. Il existe une vingtaine de CIL regroupés au sein de l’UESL.

Le montant de cette cotisation

A l’origine, les entreprises concernées par cette cotisation devaient verser 1 % de leur masse salariale au financement de la résidence principale des salariés. Désormais, ce sont les entreprises de plus de 20 salariés qui le sont.
L’expression « 1 % Logement » n’est plus valable depuis 1992, le taux de participation étant à 0,45 % des rémunérations brutes versées au cours de l’année précédente.

Les opérations concernées par le prêt acquisition Action logement ?

  • achat d’un terrain à bâtir
  • achat ou construction d’un logement neuf
  • acquisition dans logement ancien sans travaux.

Exemple : Les services de SOLENDI

Ainsi SOLENDI propose :

  • de mettre à la disposition de vos salariés des experts,
  • de les accompagner de manière personnalisée et adaptée,
  • de rechercher des meilleurs prêts pour vos salariés,
  • de leur donner des outils de simulations en ligne (étude de financement, simulation d’emprunt),
  • un service totalement offert.

Interview de Dominique Medina, responsable intermédiation bancaire et immobilière

Comment se différencie SOLENDI des autres CIL ?

Solendi a su écouter les demandes des salariés des entreprises en créant en 1994 une cellule de conseil en financement qui leur est totalement dédiée. Pour preuve, au cours des deux dernières années, nous avons répondu à plus de 21 000 demandes de conseils pour accompagner des salariés dans le projet de toute leur vie : l’acquisition de leur résidence principale. Nous assurons l’interface entre notre service de prêts accessions, nos partenaires bancaires et le notaire, afin de leur simplifier les démarches administratives. Les salariés n’ont donc plus qu’un seul interlocuteur pour mettre en place leur projet et se sentent ainsi rassurés. De plus, cet accompagnement est totalement offert et s’inscrit dans la continuité des services mis à disposition des entreprises.

Pouvez-vous donner un exemple ?

Un couple de 42 ans avec 2 enfants souhaitait acquérir le logement qu’ils occupaient à Chennevieres (94) et dont le loyer était de 650 euros. Nous avons pu, grâce à notre partenaire bancaire, optimiser au mieux leur financement, en leur permettant de devenir propriétaire avec des échéances de 850 euros par mois, en y incluant le prêt accession. Cette famille a pu acquérir ce logement en respectant le délai imparti dans leur compromis de vente, et tout cela en ayant un interlocuteur unique.

En route pour préserver la planète !

Sylvie Roland, directrice marketing de National/Citer, nous présente la nouvelle offre exclusive de location de véhicules électriques.

Êtes-vous les premiers sur le marché français à proposer une telle offre ?

Nous ne sommes pas les premiers à l’annoncer, mais par contre nous sommes les premiers à le faire réellement ! Nos concurrents ne proposeront des voitures électriques qu’à partir de 2012 pour la plupart.

Vous venez de lancer la location dans vos agences parisiennes de véhicules électriques ?

En effet, nous proposons depuis peu la location de véhicules électriques de Citroën C-Zero sur Paris, puis bientôt dans les grandes agglomérations françaises. Nous aurons bientôt 250 véhicules disponibles pour une location à partir de 35 € la demi-journée, et pour 80 € la journée entière.

Est-ce une offre qui peut intéresser les professionnels ?

Tout à fait. Silencieuse, facilement maniable et écologique, elle est idéale pour les courts déplacements urbains des professionnels. D’ailleurs de nombreuses entreprises éco-responsables nous ont déjà contactés pour faire bénéficier leurs collaborateurs de cette offre.

A qui s’adresse cette offre ?

Nos Citroën C-ZEro sont idéales pour des courts déplacements urbains. Elle s’adresse à tous ceux qui se sentent concernés par les démarches de développement durable. L’autonomie du véhicule est de 120 km et vous pouvez même mettre la climatisation ! Les voitures électriques étant encore un peu chères à l’achat, leur location représente une excellente alternative.

L’autonomie moindre de la voiture électrique par rapport au véhicule thermique ne représente pas un frein à l’utilisation ?

Je ne pense pas car l’autonomie est tout de même de 120 km, ce qui permet par exemple de faire un Paris-Roissy aller-retour sans problèmes. Mais il est sûr que cette voiture n’est pas adaptée aux longs trajets. De plus le rechargement de la voiture est accessible à tous, avec une simple prise électrique 16A traditionnelle ou dans la plupart des parkings ou garages. Le rechargement complet dure 6 heures. L’utilisateur qui louerait la voiture deux jours peut par exemple la recharger pendant la nuit.

Lancer la location de véhicules électriques : un coup de pub ?

Non car cette volonté de développer des offres éco-responsables ne date pas d’hier dans l’entreprise ! La volonté de protéger la planète fait partie des valeurs fondamentales de National/Citer. D’ailleurs 60 % de notre flotte émet désormais moins de 120 g de CO2 ! D’autre part, saviez-vous que nous avions déjà tenté de proposer la location de voitures électriques en 1996 ? Malheureusement à cette époque-là le marché n’était pas encore prêt à recevoir une telle offre, les clients avaient trop peur de tomber en panne. Ça a donc été un vrai flop ! Mais maintenant les véhicules électriques sont plus performants, les infrastructures de rechargement des voitures se sont développées et les conducteurs sont mieux informés. Aujourd’hui la demande est réelle. 

L’entreprise s’engage-t-elle autrement ?

Nous avons, depuis quelques années, réalisé un partenariat avec le programme Action Carbone de l’association de Yann Arthus Bertrand, Good Planet. Nous sommes engagés dans ce programme à tous les niveaux de l’entreprise. Déjà nous reversons régulièrement de l’argent à l’association pour compenser nos émissions de Carbone au siège de l’entreprise. Puis nous proposons à chacun de nos clients de rajouter à leurs frais de location 1,50 €, en nous nous engageons à doubler cette somme et à la reverser au programme Action carbone.

Est-ce que cette démarche de développement durable se ressent également dans la gestion quotidienne de l’entreprise ?

Depuis longtemps nous sommes passés aux ampoules basse consommation et nous trions les déchets dans l’entreprise. De plus, toutes nos brochures sont imprimées sur du papier recyclé. Et quelques unes de nos agences sont passées au nettoyage à sec.

Vous sentez-vous concurrencé par les Autolib qui vont arriver dans Paris ?

Pas vraiment car nous ne proposons pas exactement le même type d’offres. Toutefois, c’est quelque chose que nous allons regarder avec attention car il s’agit d’une offre subventionnée, et il ne faudrait pas que cela constitue une concurrence déloyale…

L’entreprise National / Citer

Citer est la filiale de location de véhicules de Citroën et franchisée du réseau National Car Rental, présent dans 85 pays, sur 3 200 agences. Nous disposons ainsi d’un parc de 260 000 véhicules de location. Malgré la crise qui a durement touché le secteur, nous continuons notre progression grâce à notre grande segmentation des offres. Depuis toujours, l’entreprise joue le jeu de l’innovation avec une constante volonté d’avancer vers des le développement d’offres éco-responsables.

Découvrer le potentiel de vos salariés

Interview de Muriel Garcia, Présidente de l’association Innov’acteurs.

Qu’est-ce que l’Innovation Participative ?

Dans Innovation Participative nous avons deux mots :

  • le mot innovation qui suggère une posture de d’éveil, de curiosité, d’audace et de prise de risque ;
  • le mot participatif qui invite à un mode de management privilégiant l’écoute et le dialogue, la prise d’initiative et le droit à l’erreur.

Ces notions induisent d’ores et déjà un essentiel du management des idées : tout collaborateur a du potentiel, il doit être en mesure de pouvoir l’exprimer au travers notamment d’un dispositif d’Innovation Participative. Par définition, l’Innovation Participative est une démarche de management structurée visant à stimuler et à faciliter l’émission, la mise en œuvre et la diffusion d’idées par l’ensemble du personnel. Avec les membres de l’association INNOV’ACTEURS, association que je préside, nous avons élaboré un outil d’aide à la mise en place de l’Innovation Participative : le référentiel INNOV’ACTEURS. Ce référentiel met en évidence les leviers d’actions pour réussir la mise en place de la démarche IP.

A quoi peut-elle servir dans une entreprise ?

Elle répond à des enjeux de performance économique et sociale. De ce point de vue ma posture personnelle consiste à affirmer que c’est la performance sociale qui génère la performance économique. La raison d’être de l’Innovation Participative est bien de créer les conditions favorables à l’expression des salariés, expression constructive et organisée, afin qu’ils soient des contributeurs, impliqués, actifs et producteurs d’idées nouvelles au service de l’intérêt général de l’entreprise et de sa croissance. Les gains économiques se mesurent plus facilement que les gains immatériels (la motivation au travail, le présentéisme…). A noter que pour le secteur industriel les gains financiers se mesurent en millions d’euros.

L’Innovation Participative améliore-t-elle les rapports avec la hiérarchie pour les salariés ?

Elle y contribue implicitement et directement dès lors qu’elle instaure une relation de confiance entre le managé et le manager, une forme de générosité et de bienveillance envers la capacité d’autonomie et d’initiative du collaborateur, capacité à générer et à recevoir leurs idées sans a priori et aussi capacité à s’engager, à les mettre en œuvre dès lors qu’elles sont évaluées objectivement pertinentes et bénéfiques à l’entreprise.
Chez Innov’acteur nos valeurs sont humanisme, ouverture, échange d’utilité et diversité en incarnation de ce que représente et véhicule le management des idées. En toute cohérence cela renvoie au rôle du manager, rôle de développeur de compétences confiant en la capacité d’autonomie et de prise d’initiative du collaborateur.

Comment savoir si la mise en place d’une démarche d’Innovation Participative serait adaptée pour mon entreprise ?

Je n’ai pas de réponse formatée sur le sujet. En revanche, elle induit un type de management participatif fondé sur la considération des personnes et une capacité d’écoute bienveillante et de prise en compte des propositions des collaborateurs qu’elles soient spontanées et ou orchestrées. La question initiale reste bien pour quoi faire et pour quelle utilité ? Tant que je n’ai pas pris le temps nécessaire pour y répondre, je construirais inévitablement une usine à gaz sans âme et sans résultat significatif.

Quelle est la différence entre l’Innovation Participative et la R&D dans une entreprise ?

La frontière est de moins en moins opportune dans un contexte où les stratégies d’alliance et de coopération sont de plus en plus pratiquées : une entreprise innovante, c’est l’ensemble des salariés au sein de l’entreprise qui doit être mobilisé chacun apportant sa compétence et son talent au service du projet d’entreprise.

De fait, la crise, financière et sociale a provoqué inévitablement des opportunités pour l’innovation de rupture et à l’ère du collaboratif, de la co-construction, de l’open innovation, du fonctionnement en réseau et en alliance, comment peut-on imaginer de préserver le cloisonnement dans l’entreprise et les baronnies : l’Innovation des salariés d’un côté, l’Innovation R&D de l’autre, un petit client au milieu ? L’Innovation est un tout et c’est un état d’esprit qui doit transpirer dans l’ensemble de l’entreprise et pas uniquement pour un secteur de celle-ci ou pour une partie de ses acteurs !

A quel type d’entreprise cette démarche s’adresse-t-elle ? Est-ce qu’elle peut être mise en place dans une petite entreprise ?

Toute sans exception, la philosophie, l’état d’esprit et le raisonnement reste le même quelles que soient la taille et la structure de l’entreprise. En revanche et à l’identique du management de projet, plus la taille de l’entreprise est grande, plus son organisation est complexe, plus le nombre d’acteurs est important, plus il convient de structurer et formaliser le projet.

Si je reprends le référentiel d’INNOV’ACTEURS la logique des questions à se poser pour réussir reste la même ; au nombre de trente, elles pourraient se résumer à :

  • pourquoi et pour quoi je souhaite moi dirigeant d’entreprise, avec mon staff, mettre en place l’IP chez moi ? Faire des économies, améliorer les conditions de travail, associer à la conception de la stratégie, traiter les dysfonctionnements, etc. ?
  • Quel dispositif je mets en place, comment je l’anime et avec qui (leviers processus, idée spontanée et provoquée) ?
  • Qui j’associe en interne et en externe (fournisseurs, client), pour quel rôle ou responsabilité ?
  • Comment je valorise et reconnais la performance de mes collaborateurs ; dois-je les former à la créativité, aux méthodes de résolution de problème, à l’animation de groupe…?
  • Comment je communique sur le sujet tant en interne qu’en externe…

En passant en revue l’ensemble des questions et en structurant le projet je me donne les moyens de réussir sachant qu’en tant que dirigeant mon rôle se doit d’être exemplaire et je dois encourager, porter et accompagner par ma présence, mon discours, mes actes le projet IP de mon entreprise.

Comment l’Innovation Participative est-elle née ?

Historiquement, les premières manifestations de l’Innovation Participative apparaissent dans les années 80 avec la boîte à idées. Assez peu organisée, sporadique, il s’agit d’une démarche spontanée qui émerge d’abord dans cercles de qualité. Puis au fil des années 90 et au début des années 2000, l’approche évolue, les outils de gestion des idées apparaissent. On formalise les délais, la traçabilité, on utilise des scénarios de résolution de problème. à l’époque, l’Innovation Participative est quantitative et verticale. Elle s’inscrit plutôt dans le monde industriel, largement pilotée par le domaine de la qualité.

Progressivement a émergé un « univers de l’innovation » : une communauté de parties prenantes internes et externes. L’Innovation au sens large concerne maintenant aussi bien l’Innovation incrémentale que l’Innovation de rupture et elle peut être portée par la R&D ou le marketing, mais aussi par tout salarié quand il s’agit d’améliorer les procédés. Jusqu’ici, la collaboration était dissociée.

Aujourd’hui, c’est l’interaction de cet ensemble qui fait qu’une entreprise pourra être décrétée innovante. Grâce aux nouvelles technologies, tous les secteurs d’activité de l’entreprise sont touchés et l’Innovation Participative se concentre maintenant sur le qualitatif. Elle mise sur la créativité, en lien avec la stratégie, dans une logique de bulle ouverte et dynamique. L’Innovation Participative est de plus en plus perçue comme un moyen de faire entrer l’humain dans l’entreprise mais aussi de redonner du sens à l’action. On n’est plus dans la seule recherche d’innovation mais dans la construction d’un état d’esprit global d’entreprise innovante.

Les chiffres-clés

L’Observatoire du Management de l’Innovation 2009 de Bearing Point révèlent que 75 % des entreprises du panel de l’étude, déclarent s’être dotées de dispositifs de management de l’Innovation salariés, quelle qu’en soit l’appellation (Innovation Participative, Innovation salariés, management des idées …). Trois ans en arrière, rien ne transpirait sur le sujet. Exemple : en 2010, Le  groupe La Poste, signataire en 2008 de la charte d’engagement IP d’INNOV’ACTEURS affiche 10 107 idées : 60 % sont produites par La Banque Postale avec un taux d’application de 72 %.