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A quelle heure prendre vos décisions importantes ?

Si depuis longtemps, il est plus ou moins avéré qu’effectuer certaines tâches le matin était plus productif, une chercheuse de Harvard a analysé des millions de tests d’écoliers qui nous révèlent des résultats intéressants. Notamment que les performances diminuent au fur à mesure que la journée avance. Les performances seraient donc optimales le matin. Zoom sur les raisons de prendre vos décisions importantes le matin. 

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Cet adage n’est pas un leurre pour imposer aux autres un rythme. Plusieurs études américaines prouvent qu’il vaut mieux se décider le matin. Ainsi, le journaliste Daniel Pink, dans son ouvrage Le bon moment, a compilé près de 700 études pour connaître le secret du meilleur moment. Elles montrent l’influence du temps qui passe sur nos capacités de réflexion, d’analyse et de décision. Résultat, nous serions « bien plus optimistes, énergiques et donc à même de prendre de bonnes décisions en début de journée et en fin de journée ». En fait, nous sommes liés à un rythme chronobiologique.

Des résultats en hôpital qui confirme 

Selon un excellent article « Pourquoi vous ne devez surtout pas prendre de décision à 15 heures » réalisé par Nicolas Dugay et Erika King Soon, l’hôpital de Duke en Caroline du Nord aurait analysé 90000 procédures chirurgicales. Et les résultats sont éloquents. La probabilité d’avoir un problème lors d’une opération serait de 1% à 9h contre 4,2% entre 15h et 16h. De la même manière, un préjudice grave passerait de 0,3% à 8h contre 1% à 15 heures. Ainsi le risque d’erreurs serait plus élevé au fur et à mesure que l’heure avance. Confirmation sur « un panel de 1000 coloscopies a démontré que chaque heure passée dans la journée réduit de 5% le nombre de polypes détectés ». 

Une organisation à adapter en fonction de l’heure ?

Finalement, ce qu’on apprend de cette étude, c’est tout simplement qu’il faudrait placer les matières analytiques le matin. Notamment la prise de décision, ce qui réduirait par trois voire par quatre le risque d’erreur. Les matières comme la comptabilité seraient donc davantage à situer le matin alors que les tâches plus « créatives » devraient se situer davantage l’après-midi. Pourquoi ? Le matin notre vigilance serait finalement renforcée. En fait, nous nous concentrons plus sur les détails, ce qui est contraire à la créativité à l’inverse. Au final, toutes les tâches qui vous demandent de la concentration devrait être programmées le matin, notamment celles qui exigent de la rigueur. Or, celles qui demandent une certaine liberté, sont à programmer l’après-midi ou en fin de journée. 

L’importance de la sieste en entreprise

Si vous avez de nombreuses tâches qui s’enchaînent et que vous devez fortement vous concentrer, mieux vaut donc mettre en place la sieste. Selon de nombreuses études elle permet d’augmenter la concentration. Elle pourrait donc se révéler une bonne pratique pour réduire le nombre d’erreurs notamment si vous devez enchaîner les tâches analytiques. Ainsi, si vous devez prendre des décisions importantes l’après-midi, une sieste de quelques dizaines de minutes pourraient vous aider à aller dans le bon sens ou du moins à être plus vigilant. 

Mettre en place la sieste au travail 

Une fois tout ceci dit et l’emploi du temps réorganisé, il ne vous suffira pas de dire à vos collaborateurs de faire la sieste pour qu’ils commencent à s’exécuter même si 80% des Français ressentent de la fatigue en plein milieu de la journée et qu’une immense majorité considère qu’elle a un impact sur le travail et qu’une micro-sieste de 20 minutes, selon la Nasa, augmenterait la productivité de 35%. Pour commencer, la mise en place, vous pouvez faire appel à des programmes de sensibilisation, comme Nap&Up qui propose également l’aménagement d’espaces de micro-sieste dans des cocons. L’avantage de ce type de service est d’abord l’isolation visuelle. En effet, vos collaborateurs auront peut-être du mal dans un premier temps à faire la sieste devant les autres. Vous pouvez ainsi soit créer une salle de sieste soit faire appel à certaines solutions comme celles-ci qui déplient un cocon en 5 minutes. 

Vous avez encore des doutes ?

Si vous vous demandez s’il s’agit toujours d’une bonne idée, sachez que vous n’êtes pas le seul à vous être penché sur la question. Des entreprises comme Orange ont mis en place des cellules spéciales. En effet, la sieste permettrait non seulement de produire plus, comme nous l’avons vu plus haut, mais également de déstresser et de renforcer le bien-être et la bonne humeur dans votre entreprise. Elle permettrait également de protéger la santé de vos salariés puisqu’elle stabilise le rythme cardiaque. Si on parle de sieste, nous ne parlons pas de faire une nuit au travail, rassurez-vous, vingt minutes suffisent pour récupérer la forme. D’ailleurs, passer un certain délai, il vous sera difficile de vous réveiller. Si vos salariés hésitent encore à faire la sieste devant tout le monde, un bon moyen reste d’investir dans des sièges comme le fait Google. 

Vie pro/perso : pourquoi la frontière s’efface ?

On peut se demander ce qui fait que plus les années avancent, plus la frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle semble s’estomper. S’il y a quelques années, l’ensemble des salariés parlaient d’une séparation vie pro/perso quasi stricte et il ne fallait pas les déranger en dehors des horaires de travail, la donne semble avoir profondément changée en quelques années. Zoom sur les raisons qui font que le changement a eu lieu et se poursuit inexorablement.

Avec Internet, de nombreuses habitudes ont été remises en question. Pourtant les changements se sont fait progressivement et se sont imposés sans que nous nous rendions compte de l’impact sur notre vie personnelle. Même les rituels de politesse qui protégeaient la vie privée sont devenus obsolètes.

Le premier pas : l’arrivée des téléphones portables

Le premier phénomène qui a fait en sorte que la frontière s’est estompée réside dans l’arrivée des téléphones portables. Ils étaient, dans un premier temps, éteints le soir sauf quelques cadres qui les gardaient allumés pour gérer des urgences. Il ne s’agissait donc plus de joindre les collaborateurs sur un numéro qui avait une destination personnelle et professionnelle mais bien dans le cadre de ce dernier. Petit à petit le numéro de téléphone portable s’est imposé sur les curriculum vitae, d’autant plus que pour les jeunes générations, elles n’avaient pas de ligne personnelle. De plus, nombre de personnes n’ont pas hésité à transmettre leur numéro de portable à leur manager. D’ailleurs, il n’est plus devenu rare de les joindre sur leur téléphone portable personnel, ce qui a généré une première confusion entre vie privée et vie professionnelle.

La seconde grande étape : les emails

Pour notre rédaction, une seconde étape a été franchie par l’utilisation des emails qui permettaient de joindre un collaborateur sans le déranger en laissant des messages sur une boîte email professionnelle qu’ils ne consultaient au début qu’au travail. La généralisation des emails et le fait de regrouper tous les emails vers une boîte de destination unique a entraîné une certaine confusion entre tous les emails qui relevaient du personnel et ceux qui relevaient du professionnel. Certains d’ailleurs ont vite remis une barrière afin de garder une distinction et de faire en sorte d’assurer leur tranquillité pendant leur temps privé.

La troisième transformation : les smartphones et internet en force

Phénomène qui a largement accéléré la disparition de la frontière : l’arrivée des smartphones qui a permis de pouvoir consulter ses emails professionnels à tout moment de la journée, le jour comme le soir et même dans la nuit avancée. Afin de ne pas avoir traité une multitude d’emails, les salariés, et notamment tous ceux qui évoluent avec des outils informatiques, se sont mis sans s’en rendre compte à les utiliser en dehors de leurs heures de travail. A l’inverse, l’arrivée d’internet dans toutes les entreprises a engendré une utilisation de plus en plus poussée des ordinateurs de bureaux à des fins personnelles. La confusion s’est alors accélérée et il est devenu courant d’utiliser dans sa vie personnelle son accès à internet via smartphone pour des raisons personnelles autant que professionnelles, un peu tout le temps.

Le complément : les réseaux sociaux

Pour parachever cette confusion, les réseaux sociaux se sont développés et ont complètement brouillé les cartes avec des contacts autant personnels que professionnels sur les réseaux sociaux non professionnels. Si certains ont distingué leurs comptes, beaucoup ne l’ont pas fait, déjà pour ne pas avoir à naviguer entre deux comptes ensuite parce qu’il peut s’avérer compliqué de refuser quelqu’un avec qui vous vous entendez bien à titre professionnel sur ce type de réseau, sauf à lui dire que vous ne le considérez pas comme un « ami », et donc afin de ne pas lui déplaire, vous allez devenir son ami. A ce moment précis, la distinction entre vie privée et professionnelle s’est encore plus effacée. 

Le nouveau phénomène : la flexibilité

Phénomène qui devrait et est en train encore plus de repousser cette frontière : celui qui arrange tout le monde c’est-à-dire la flexibilité. Autrefois, les entreprises évoluaient dans un cadre horaire assez fixe et il y avait d’un côté les horaires de bureau et de l’autre ceux où l’on était à la maison. Si dans certains métiers cela est toujours le cas, il faut constater qu’aujourd’hui cette ancienne pratique tend à disparaître. 

Pourquoi ? A titre privé, il pouvait toujours être compliqué de devoir justifier chacune de ses absences ou retards pour des raisons personnelles. Notamment pour un enfant malade ou encore pour le fait de devoir attendre le plombier ou un colis. La possibilité de travailler de chez soi sans que le travail n’en soit affecté a permet d’éviter de bloquer inutilement ces heures et de les « perdre ». 

De la même manière, le management par objectifs a pris le pas subrepticement, tout simplement car les managers et dirigeants n’allaient pas passer leur temps derrière leurs salariés à vérifier ce qu’ils faisaient pendant leurs heures de travail et inversement. La confusion s’est renforcée et les tribunaux y ont d’une certaine manière contribuée en admettant l’utilisation justifiée de moyens de l’entreprise comme internet pendant les heures de travail. La séparation est alors devenue tout simplement impossible à faire avec des salariés autorisés à surfer pendant leurs heures de travail et des entreprises ayant la possibilité de contacter au moins par email leurs salariés à tout heure. 

Et l’avenir ?

En toute probabilité deux mouvements de fond devraient littéralement s’opposer dans les années à venir avec d’une part des personnes qui vont souhaiter une séparation stricte et mettront en place de véritables règles pour éviter l’intrusion d’une vie dans l’autre alors que de l’autre côté certains vont amplifier le phénomène afin d’avoir la flexibilité la plus forte possible. Il existe en effet des adeptes pour les deux méthodes et il sera donc difficile de faire le tri et de trouver un compromis entre ceux qui souhaitent rapidement pouvoir passer de l’un à l’autre et ceux qui souhaitent une distinction stricte. 

Ces petits réflexes qui diminuent fortement le stress

Être dirigeant est l’un des métiers les plus stressants du monde comme le montre chaque année bon nombre d’études. Les burn-out sont fréquents et la gestion du stress doit être maîtrisée. Or, de nombreux petits réflexes simples empêchent de faire monter le stress. Zoom sur ceux que vous devez absolument adopter si vous ne voulez pas finir comme une boule de nerf.

Nous rencontrons de multiples raisons de stresser. Alors le réflexe essentiel est de prendre du recul. Prendre du recul, c’est certes un conseil pertinent mais comment faire. Il faut en premier lieu déjà éliminer les stress inutiles et donc réfléchir aux situations qui vous mettent dans un stress que vous communiquez en plus  à votre environnent et que vous pourriez parfaitement supprimer par de nouveaux réflexes.

Anticiper les ruptures de matériel de bureau

Cela peut paraître bête mais tous les jours sont fait de petites contrariétés. Cartouche d’encre qui arrive à la fin, ramette de papier qui se termine, agrafe en nombre insuffisant… Autant de petites choses qui peuvent vous énerver et qui pourtant ne coûte pas grand-chose à l’entreprise. Pour ne pas vous retrouver dans cette situation, une astuce simple, celle de prendre un stock d’avance que vous mettez dans un endroit bien précis.

Si la commande peut se faire rapidement et que le matériel ne se consomme pas trop rapidement, une seule recharge vous suffit ! Si la consommation est plutôt rapide, adaptez le nombre d’exemplaires au rythme de vos commandes générales (notamment pour mutualiser les frais de ports). Pour faire simple, notez tout ce qui est présent dans votre stock et à chaque fois que vous entamez un paquet ou une recharge, notez-le sur papier qui vous servira à faire votre prochaine commande. Vous ne manquerez ainsi jamais de rien et surtout vous ne les oublierez plus, ce qui évitera d’encombrer votre mémoire. Une petite astuce qui vous empêchera de vous retrouver au moment où vous devez absolument faire la commande et qu’elle doive arriver rapidement. Cette astuce s’applique aussi pour les produits de la maison. 

La to do List : un essentiel pour diminuer son stress.

Si tout le monde conçoit la to do List comme un outil anti-procrastination, qui fait gagner du temps à éviter de rechercher ce que vous devez faire ou encore qui peut servir à bien chronométrer sa journée, c’est avant tout d’un outil antistress. Grâce à elle, vous vous garantissez de ne rien oublier et surtout vous pouvez avancer sans réfléchir à l’urgence des tâches une fois que vous l’avez établie. Vous vous contentez de suivre votre plan de détail. Clairement, elle met en déroute le stress et vous permet si vous l’avez établi avec des battements de vous rassurer sur l’avancée de vos tâches dans une journée. Au fur et à mesure que vous l’accomplissez votre stress diminue donc autant en profiter pour la mettre en place si vous ne l’avez pas fait ! 

Les objets anti-stress à avoir

Qu’on parle de musique anti-stress, de balles… , cela ne coûte rien d’en avoir une à portée de main dans votre bureau. Rien ne vous empêche d’évacuer ainsi votre stress. Disponibles dès 1 euro, vous ne pourrez pas dire que vous vous êtes ruiné pour les acquérir. De plus, ils durent dans la majorité des cas très longtemps. N’hésitez pas à passer 5 minutes à faire une commande et à en disposer un peu partout dans vos bureaux ou à la maison si vous travaillez de chez vous. 

Le réflexe de la relativisation

Tout chef d’entreprise connaît l’impact d’une mauvaise nouvelle surtout quand elle touche une commande client. Le stress généré par une réclamation ou encore par une commande annulée représente l’une des pires épreuves au début de l’aventure même si avec le temps, on s’y habitue. Dans le cadre de grands contrats, ce stress peut d’ailleurs continuer tout au long de l’aventure. N’avez-vous jamais remarqué comment une erreur d’un salarié (ou de vous d’ailleurs) qui engendre une perte de profit, de contrat ou une réclamation peut vous mettre dans un état de stress incroyable ? Et bien écoutez bien le conseil suivant ?

Lorsque cette mauvaise nouvelle arrive, posez vous trois secondes et demandez-vous si c’est la fin du monde ou s’il y a mort d’homme. Si vous avez déjà réagi spontanément ce que font la plupart des êtres humains, vous ferez mieux la prochaine fois. Une chose simple à constater : même si l’erreur  met en difficultés votre boite, ce n’est pas la fin du monde, vous vous relèverez. Alors un seul mot : relativisez ! 

Vous mettre au sport et bien vous nourrir

Eh oui ! C’est peut-être un conseil simple que l’on répète tout le temps mais il est pour autant l’un des plus efficaces pour ne pas vous noyer dans le stress. On ne répètera jamais assez que le sport génère des hormones du plaisir et que vous aurez tendance à moins être stressé. Arrêtez de reporter le fait de le mettre dans votre emploi du temps et mettez-vous-y vraiment. A défaut de faire du sport, oubliez tous les aliments qui demandent beaucoup de travail à votre corps et le mettent dans un état de stress. Un conseil que nous répétons plus que souvent et qui est pourtant l’un des plus durs à assimiler. 

Faites entrer des tâches dans vos habitudes

On ne sait pas pourquoi mais certaines tâches nous rebutent de manière intrinsèque. Le premier réflexe est de les identifier. Rien de plus simple : c’est celle que vous avez toujours tendance à reporter au lendemain ou à mettre en dernier. Une fois identifiée, l’idéal reste de … les déléguer. Autant vous débarrasser de ce que vous n’aimez pas car tous les goûts sont dans la nature et ce que vous détestez d’autres l’adorent. Il vous suffit donc d’identifier la bonne personne pour déléguer. A défaut de le pouvoir, sachez la faire entrer dans vos habitudes.

Mais quelle différence me direz-vous ? Une habitude se fait de manière quasi automatique, sans réfléchir. Plus vous avez l’habitude d’exécuter une tâche, moins vous aurez l’impression de peiner à la faire. Prenons l’exemple de vous brosser les dents. On vous l’a tellement répété quand vous étiez petit que vous le faites quasiment machinalement en vous levant. Il en est de même pour toutes les tâches qui vous ennuient ou vous stressent. A force de les réaliser, vous n’y penserez plus. A noter qu’en général, on peut prendre 3-4 nouvelles habitudes tous les 6 mois même si certains sites parlent de 8 semaines. 

Arrêtez de procrastiner !

C’est l’un des plus mauvais réflexes de tout le monde. Plus vous procrastinez plus vous stressez alors autant arrêtez tout de suite … de ne rien faire. Lancez-vous immédiatement dans une tâche que vous n’aimez pas et terminez-là. Plus vous patienterez, plus vous la mettrez de côté et plus elle risque de vous engendrez des complications qui vous feront perdre du temps. Ce n’est souvent pas le top de la réjouissance mais au moins vous diminuerez considérablement votre stress. Et puis, une tâche que l’on ne veut pas faire une fois accomplie, c’est la satisfaction assurée quand elle est terminée ! 

Prenez cinq minutes pour prendre l’air

Quand on se sent stressé, il suffit juste parfois d’aller faire un tour et de regarder au loin pour se sentir mieux. Déjà vous faites respirer votre cerveau et vous augmenter votre productivité pour l’avenir. N’hésitez donc à prendre le temps pour gagner du temps. Ensuite, essayez de vous rendre au maximum dans des espaces verts. La connexion avec la nature aurait un effet apaisant hors du commun suivant de nombreuses études. Alors pour vous déstressez n’hésitez pas à aller voir dame nature ne serait-ce qu’en vous rendant 10 minutes dans un parc ou en vous asseyant près d’un arbre, de préférence au calme, loin des klaxons et des bruits de la ville. Regardez votre plante verte et attachez-vous aux différents détails, comme le font les passionnés de bonsaïs. 

Et si vous redonniez vie à une vieille marque ?

Plus encore que de créer son entreprise de A à Z, reprendre une vieille marque est un challenge qui peut attirer. Mais quels sont les enjeux ? On compte plusieurs grandes réussites, jusqu’à Kusmi Tea (le « thé des tsars », créé en 1867), le nouveau-ancien thé qui fait fureur sur les Champs Elysées, Le Coq Sportif avec Yannick Noah, Nintendo… Mais la reprise d’une marque à l’arrêt peut aussi s’avérer être un nid à ennuis.

La tendance est de revenir aux valeurs dans cette période de bouleversements. Si vous souhaitez redonner vie à une ancienne marque, il faudra en amont réaliser un véritable brainstorming de vos souvenirs et de ceux de votre entourage des marques disparues. Puis ensuite analyser leur potentiel dans le monde actuel et chercher des pistes pour leur redonner vie.

Une vieille marque qui dort peut devenir la poule aux œufs d’or.

Tout d’abord, et si elle n’est pas complètement oubliée du grand public, elle jouit déjà d’une certaine « clientèle ». Ce qui va alléger l’acquisition client, et facilitera la diffusion de la marque. Elle dispose souvent d’un fort capital sympathie du fait de son âge, et du sentiment de nostalgie qu’elle peut susciter. Le public ressent moins de méfiance, à partir du moment où le nom lui évoque déjà quelque chose. De plus, son ancienneté est, toujours aux yeux du grand public, un gage fort de fiabilité et de qualité. Cette forme de « noblesse » est aussi un grand atout pour reconstruire une image de marque soignée qui fera la différence. Par exemple, la mention « Depuis 1825 » apporte déjà un plus au packaging du produit.
A notre époque où l’on revient de plus en plus vers des produits traditionnels, voie « vintage », qui revendiquent un savoir-faire et une esthétique des année 50 (sans oublier le « made in France »), reprendre une ancienne firme française peut être judicieux si l’on soigne le positionnement de la marque.

Le positionnement à étudier avec des yeux neufs

L’étude de marché

Même si la longévité du produit peut rassurer le client, il ne faut pas épargner l’étude de marché, et se poser avant tout plusieurs questions. Y a-t-il toujours une demande ? Le produit est-il aujourd’hui désuet ? Le marché n’est-il pas trop bouché ? Ou trusté de manière trop importante par un concurrent ?
Selon une étude du Domoscope Unilever, un français sur deux a un lien affectif avec des marques anciennes, parce que celles-ci lui rappellent son enfance. Une des premières choses est donc évidemment d’utiliser le capital affectif de la marque. Pour cela, il faut replonger totalement dans l’histoire de la firme, repérer les fondamentaux esthétiques, historiques et anecdotiques qui ont participé au succès passé. On pourra ensuite recréer une culture de la marque, qui s’appliquera sur la qualité du produit, sur son lien avec la culture du pays, et sur la fiabilité de l’entreprise. Il s’agit de montrer que le « poids » du produit a une influence sur le management, et tout le fonctionnement interne de la société.

L’évolution du secteur ?

Au niveau du positionnement, l’entrepreneur se doit d’étudier l’évolution du secteur en question pour savoir s’il vaut mieux reprendre les arguments traditionnels de la marque, ou s’orienter vers un autre marché. Il faudra de toute manière trouver une nouvelle dialectique qui fera le lien entre l’ancienneté du produit et l’époque actuelle (ainsi la marque Banania a dû abandonner son slogan « Y’a bon… » de son soldat sénégalais). La marque de dentifrice Email Diamant a, elle, fait le choix de ne presque pas « bouger » : elle revendique toujours la blancheur des dents, continue d’utiliser l’image du chanteur d’opéra, et ses couleurs historiques (inhabituelles pour un dentifrice) : rouge et jaune.

Il en va de même pour le « look » du produit. Sans empiéter les fondamentaux esthétiques de la marque, il s’agit de moderniser le design, pour attirer une large classe d’âge, et montrer que le produit s’ancre parfaitement dans sa (nouvelle) époque. Le meilleur exemple est Coca Cola, qui conserve sans presque y toucher sa phénoménale image de marque, mais qui évolue tout le temps (notamment sur le design des bouteilles, et non de l’étiquette).

Quelques exemples pour redonner vie aux anciennes marques

La marque K-Way

Créée par Léon-Paul Duhamel en 1965, s’est fait connaître par ses coupe-vent en nylon. Elle est désormais la propriété d’un Italien depuis 2004, nommé BasicNet, mais qui a su s’inspirer des anciens modèles pour produire des maillots de bain et des anoraks. Pourtant, toujours fabriqués avec les mêmes couleurs unies et les grosses fermetures éclairs des anciens K-Way, ils ont été transformés en vêtements haut de gamme.

Nintendo

La fondation de Nintendo remonte à 1889. L’entreprise n’a cessé de se diversifier. Nintendo fabriquait des cartes à jouer, puis s’est adaptée aux différents besoins du marché pour ne pas faire faillite. En 1983, Nintendo sortit sa première console de jeu, la NES et on connait la suite. Une présence mondiale !

Le Coq sportif

1882, Romilly-sur-Seine dans l’Aube…Dans son atelier de bonneterie, un passionné de sport, Émile Camuset, décide de confectionner des maillots jersey pour ses amis cyclistes, footballeurs et rugbymen.130 ans plus tard, le coq sportif est connu et reconnu pour son savoir-faire en matière de vêtements, de chaussures et d’accessoires de sport. En 1983, c’est revêtu d’un polo à ses couleurs que Yannick Noah remporta Roland-Garros. Mais la marque reprend des couleurs en 2005, quand l’homme d’affaires Robert Louis-Dreyfus la racheta et en modernisa les produits. Noah père et fils, le rugbyman Frédéric Michalak et le coureur Sébastien Loeb en sont aujourd’hui les ambassadeurs.

A vous de faire renaitre une veille marque dont Dynamique se fera un plaisir de raconter l’histoire !

Réagir à la problématique de la surinformation

L’information ne cesse de passer en boucle dans les différents médias. On finit par devenir obsessionnel et à lire 10 fois la même information issue de la même source, énoncée par des médias différents, de manière pratiquement identique mais dont le titre a pour objectif de retenir notre attention et nous contraint à aller lire ce que l’on vient de lire dans un autre article afin de ne pas perdre une miette de l’information. Comment réagir à la problématique de la surinformation ?

Le monde a changé… Oui. les salariés possèdent tous un portable qui vibre et qui leur rappelle certes les clients mais surtout il les relie à leur vie personnelle. La peur devient le binôme d’un stress et il va donc falloir apprendre à contrôler son omniprésence.

Il existe une sorte de peur de perdre les informations essentielles.

Finalement, au lieu de s’occuper de tâches essentielles, à la fin de la journée, on ressent une sorte de vide. C’est d’autant plus obsessionnel que les informations sont liées aussi bien à notre vie professionnelle que personnelle. Notamment le télétravail, le chômage partiel, les devoirs des enfants, les vacances, la rémunération…et bien sûr le spectre de la maladie qui vous attend d’un instant à l’autre. 

La digitalisation des rapports a entraîné de nouvelles problématiques autant en interne qu’en externe. Parmi elles : l’excès d’informations reçues. Il n’est plus rare que vos salariés soient débordés et qu’ils ne sachent plus comment réagir. N’hésitez pas à leur donner les bons réflexes.

Mettre des barrières anti-spams

Pour éviter la surcharge d’informations, de nombreuses messageries ont développé des logiciels anti-spams qui se révèlent de plus en plus efficaces. N’hésitez pas également à suggérer à vos salariés que, lorsqu’ils reçoivent un spam, ils peuvent le signaler comme tel ou envoyer une réponse indiquant qu’ils ne souhaitent plus être abonnés à telle ou telle newsletters ou à demander à sortir de leur base de données. Leur nombre d’emails intrusifs devrait rapidement diminuer.

Le contrôle des sites 

Certaines entreprises ont longtemps mis en place des systèmes de contrôle des sites évitant ainsi la tentation pour les salariés de se connecter à certains sites. Cette mesure s’avère aujourd’hui relativement inefficace au vu de la mobilité et de l’accès à internet. 

S’organiser : une bonne pratique

Inutile pour vous ou vos salariés d’être sans arrêt connecté à votre boîte email. Il est tentant de penser que vous pourriez rater l’affaire du siècle en n’étant pas réactif immédiatement. Mais à force d’aller consulter votre boîte email sans discernement, il est fortement probable que votre productivité diminue. Fixez-vous des plages horaires pendant lesquelles vous regardez vos emails afin de ne pas être perturbé à chaque réception. Désactivez les notifications afin de ne pas être déconcentré dans votre travail.

Comment faire une cure anti-digital ou digital detox

Pour mieux vous reconnecter avec les autres, dormir ou encore prendre du temps pour vous, voici quelques conseils si vous souhaitez prendre une pause avec le digital.

Planifier une période OFF

Si vous vous sentez trop connecté avec votre téléphone ou votre ordinateur, le mieux reste de planifier votre période « off ». Vous pouvez déterminer à l’avance la période (un ou plusieurs jours) pendant laquelle vous ne serez pas disponible. L’avantage évident est que vous pourrez anticiper et donc prévoir la réponse en cas d’absence. 

Informer vos interlocuteurs

Vous pouvez bien entendu mettre un message automatique d’absence. Cependant, le plus simple reste d’informer vos interlocuteurs afin que ceux qui s’attendent à vous trouver disponible ne soient pas surpris. Informez-les que pendant une période donnée vous ne pourrez pas leur répondre.

Décider de ne pas les utiliser

C’est sûrement plus facile à dire qu’à faire mais pendant votre pause digitale, vous ne devez pas toucher à vos objets connectés. Mettez-les loin de votre vue afin de ne pas céder à la tentation de le prendre dans vos mains ! Vous devez profiter de ce moment au maximum et donc faire disparaître ce qui pourrait vous rappeler votre vie numérique.

Comment fonctionnent les promotions de bienvenue des casinos en ligne

Vous savez que le monde du digital regorge d’opportunités de toucher des récompenses en utilisant un service. C’est le cas des casinos en ligne, qui ont trouvé l’astuce d’attirer les nouveaux utilisateurs en proposant des bonus de bienvenue alléchants. Nous allons lever le voile sur le fonctionnement réel des bonus offerts par ces plateformes qui mettent en avant des collections de jeux d’argent à des milliers de joueurs dans le monde.

Des conditions définies par les casinos

Lors de notre enquête dynamique, nous avons d’abord pu remarquer que les promotions offertes à l’inscription peuvent afficher toujours des conditions uniques: sans aucune condition de mise, dépôt minimum, retraits plafonnés, jeux éligibles, tout est possible.

En réalité, les acteurs du marché doivent absolument établir des règles pour que leur promotion fonctionne parfaitement, sans mettre en danger leur trésorerie. Nous avons remarqué que d’un casino à l’autre, les montants offerts peuvent être plus ou moins intéressants en fonction des « Termes et conditions » appliquées.

L’une des principales conditions appliquées sur les promotions de bienvenue que les joueurs doivent regarder, ce sont les conditions de mise. Appelée également « Wager » par les puristes, cette règle définit le nombre de fois où vous devez miser le montant offert pour pouvoir le transformer en argent réel. Quand certains opérateurs généreux proposent de miser seulement une fois le montant, certains demandent de le miser jusqu’à 60 fois, pour se protéger d’éventuels retraits massifs des joueurs.

Des promotions offertes sous différentes formes

Afin de mieux comprendre le fonctionnement des bonus de bienvenue chez les différents casinos existants, nous avons évidemment pris le temps de les essayer un à un. Un constat est plutôt clair : ceux-ci sont offerts sous des formes bien différentes d’un site à l’autre. Il est important de le comprendre si vous êtes utilisateur de ces services digitaux.

Voici les principaux types de bonus offerts :

  • Free Spins : Appelés également « Tours gratuits » en français, ils sont offerts dès votre inscription moyennant un dépôt, pour que vous puissiez essayer une sélection de machine à sous sans payer plus ;
  • Boost de dépôt : Très fréquemment, les casinos en ligne proposent de booster le montant de votre premier versement par un pourcentage crédité dans un solde bonus. Souvent affiché à 100 %, vous pouvez souvent doubler votre dépôt et avoir plus de cartouches pour essayer l’interface ;
  • Roue de la Fortune : C’est un type de promotion de bienvenue que nous avons pu retrouver chez beaucoup de plateformes de la nouvelle génération. Celles-ci vous offrent quelques spins pour tourner une « Roue de la Fortune » et pour gagner différents lots.

Vous devriez donc le comprendre facilement le fonctionnement des bonus diffère totalement d’un site à l’autre, et même d’une promotion à l’autre. Il est fortement recommandé de toujours lire attentivement les « CGV » de chaque offre à laquelle vous souhaitez participer pour ne jamais rencontrer de mauvaise surprise.

Nous avons pu constater que les bonus les plus généreux sont souvent ceux qui attirent le moins le regard. Si un montant offert paraît trop beau pour être vrai, c’est qu’il n’est peut-être pas si intéressant que cela. 

Les erreurs à éviter lors d’un rendez-vous commercial

Un rendez-vous commercial ne s’improvise pas. Il ne suffit pas de venir avec votre argumentaire bien huilé pour que tout se déroule comme vous le souhaitez. Pour optimiser et réussir celui-ci certains impairs sont à ne pas commettre. Zoom sur les erreurs que vous pourriez commettre même sans vous en rendre compte. 

S’il existe tant de formations pour les commerciaux, c’est dire combien ce métier est complexe. Il demande de développer des qualités mais aussi de connaître les pièges que l’on peut contourner avec des conseils pertinents et de plus adaptés à la personnalité du commercial.

Ne pas avoir pris d’informations sur le client

Cela peut paraître une vérité de la Palice mais savoir ce que le client fait demeure une base. Vous devez au moins bien cerner l’activité de l’entreprise et la concurrence. Vous pouvez vous informer sur quelques réalisations afin de pouvoir en discuter éventuellement avec le client. Avoir une bonne connaissance du client est également essentiel notamment sur le poste qu’il occupe et sur sa capacité à décider ou non de faire appel à vous ou non. Plus vous connaissez celui-ci et mieux votre vente se déroulera. Dans l’idéal vous devez avoir vos notes sur votre première prise de contact afin de savoir ce qui l’intéresse tout particulièrement dans votre offre. Si vous faites de la prospection pure, toute information peut servir même celles qui semblent anodines. 

Venir en tenue négligée

Soyons simple, votre apparence sera la première chose que verra votre client et il se fera une opinion sur vous au premier regard. Il ne s’agit pas de venir comme le jeune premier de la classe mais bien d’avoir une tenue correcte et impeccable ainsi et surtout d’avoir tout le matériel nécessaire à votre disposition comme des échantillons, des exemples ou encore votre carte de visite. Si les oublis arrivent, vous devez le moins possible faire en sorte que cela soit le cas. Votre professionnalisme est avant tout représenté par ce type de matériel que vous avez sur vous. N’oubliez pas votre bloc-notes ou votre stylo par exemple, cela rend toujours mal à l’aise de devoir en demander à un client. 

Parler plus que d’écouter.

Un rendez-vous commercial ne se résume pas à raconter votre baratin quand bien même il est pertinent. Il s’agit d’abord de comprendre ce que le client recherche et donc … de l’écouter. Quand bien même, il vous demande de lui présenter votre offre, vous devez au maximum essayer de savoir ses besoins, ce qu’il utilise actuellement ou encore ce qu’il apprécierait particulièrement dans votre offre.

Et pour cela, pas de secrets : vous devez le faire parler un maximum et être à l’écoute de ce qu’il a à vous dire. Votre maîtrise de votre argumentaire servira à mettre en exergue les points fondamentaux de sa demande et qui l’inciteront à faire appel ou non à votre offre. N’hésitez pas à prendre des notes, à demander des précisions notamment si vous n’avez pas bien compris. Il n’y a pas de honte à avoir mal entendu, cela montrera à votre interlocuteur que vous êtes réellement attentif.

Oublier de reformuler.

Une fois que votre client vous a dit ce qu’il désirerait, une étape de la vente consiste à reformuler sa demande en pointant ses différentes exigences. Vous pouvez ainsi vérifier que tous les éléments qui permettent d’avoir un « oui » sont présents. Vous pouvez ainsi reformuler par une phrase du type : « donc si j’ai bien compris, un produit qui vous apporterait X, Y et Z vous permettrait d’être satisfait ? ». Il s’agit d’une étape importante afin de voir que vous n’avez rien oublié et que le produit que vous allez proposer correspond exactement à ces attentes. Il s’agit d’ailleurs d’une des grandes difficultés de l’exercice puisque vous devez restructurer votre argumentaire pour qu’il soit au maximum en adéquation avec les désidératas du client. Rien ne sert d’insister sur la couleur rouge de votre produit si cela ne lui importe pas. 

Le prix : une notion à ne pas fuir

Un des moments gênants de la vente réside dans l’évocation du prix. Dire un prix d’emblée n’a aucun sens car le prix dépend de ce que vous apportez notamment par rapport à la concurrence. D’ailleurs l’objectif « c’est cher » est toujours relatif à ce que vous vendez. Il est clair que vous ne paierez pas le même prix pour une montre de marque que pour une contrefaçon donc évidemment si vous ne regardez que le fait qu’elle montre l’heure, deux montres ont basiquement la même fonction. Votre prix se justifie donc toujours et vous ne devez pas en avoir honte. 

Ne pas donner l’étape suivante

Une fois l’ensemble de l’argumentaire bien restructuré et tous les points vus avec le client, la question qui est en suspend est « quelle est la suite ? ». Vous devez savoir quels sont vos futurs actions à mettre en œuvre pendant que vous êtes sur place. Si vous devez envoyer des documents comme un devis ou une brochure, vous devez vous informer également sur la suite du processus afin de faire d’éventuelles relances ou encore de pouvoir contacter le décideur. Il ne s’agit pas juste de vous dire que c’est le client qui reviendra vers vous. Sauf cas exceptionnel, cela relèvera de vos tâches.

Tout inscrire dans votre CRM et fournir les éléments demandés.

Le moindre détail de votre conversation doit figurer dans votre CRM. Si la personne vous a signifié qu’elle était fan d’équitation notez-le. Toutes les informations peuvent vous être utiles par exemple pour faire des invitations ou tout simplement entamer la conversation. Il vaut mieux tout noter pour être sûr de ne rien oublier même si vous possédez une excellente mémoire car vous risquez de rencontrer bon nombre de personnes entretemps donc autant vous assurer d’avoir bien tout mémoriser. Surtout si vous vous êtes engagé à faire quelque chose, faites-le et rapidement ! Plus vous êtes réactif, plus la personne le sera pour vous. Si vous mettez une semaine à envoyer la documentation promise ou les devis, il ne faudra pas vous attendre à ce que la réponse soit immédiate et puis vous pourriez bien être hors délai ou laisser le temps à votre client de se trouver un autre fournisseur. 

Jours fériés de mai : la hantise ou l’aubaine des entrepreneurs ?


Jours fériés de mai 2024, un cru exceptionnel ! Héritage de notre histoire et de notre tradition religieuse, les jours fériés abondent en mai : fête du travail (le 1er mai), armistice 1945 (le 8 mai), ascension (le 9 mai) et lundi de Pentecôte (le 20 mai). Lorsque ceux-ci tombent à proximité d’un week-end, ils donnent lieu à une tradition bien française, le pont. Pour les entrepreneurs, c’est soit le casse-tête incontournable, soit la divine aubaine.

Les ponts du mois de mai semblent bienvenus pour les salariés mais aussi dans le secteur du tourisme. Et pourtant dans ce contexte morose, ils vont apporter une bouffée d’air frais et redonner l’espoir.

Un cru 2024 exceptionnel

Cette année, la mécanique calendaire réduit à 19 jours ouvrés, 12 jours non ouvrés, dont 4 jours fériés non ouvrés par les Français en mai. Cette situation exceptionnelle ne manque pas de ranimer le débat entre partisans et opposants de ces jours chômés. Ce serpent de mer, typiquement français, tend à opposer productivité et art de vivre à la française. L’entrepreneuriat est au cœur de ce débat. Néanmoins, tous les entrepreneurs ne sont pas perdants, loin de là ! Le bonheur des uns fait le malheur des autres !

Les heureux : tourisme, loisirs et bricolage

Les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, des loisirs, de certaines formes de distribution, ne peuvent que se réjouir de cette avalanche de week-ends à rallonge. Pour peu que le soleil soit au rendez-vous, les Français ne manqueront pas de garnir les terrasses de cafés, les salles de restaurants, les chambres d’hôtels, d’arpenter les sites touristiques et de dévaliser les rayons des enseignes de bricolage. Pour ces secteurs, ce mois de mai est synonyme de chiffre d’affaires !

Les malheureux : les entrepreneurs des secteurs de production

Gagner des marchés dans une économie mondialisée, et donc fortement concurrentielle, ne se fait pas sans compétitivité. Que l’on appartienne au CAC40, que l’on soit une PME ou une TPE, cette réalité économique s’impose à tous. Nombre d’entreprises, soucieuses de répondre de manière personnalisée à leurs clients, travaillent désormais en flux tendu. Dans ce contexte, honorer une commande, sans stock préalable, nécessite un maintien des cadences de production. Pour ces entrepreneurs, l’approche du mois de mai est vécue avec hantise. L’accumulation de jours chômés anéantit la productivité et brouille l’image de l’entreprise française à l’étranger. Celles qui luttent contre des concurrents pour qui le mois de mai n’est que le cinquième mois de l’année, sont les grands perdants de cette spécificité française.

Un problème réel cependant à relativiser

Selon les calculs de l’INSEE, les jours fériés coûtent 0,1% de point de croissance à la France. L’impact en termes d’image est non quantifiable même s’il n’est pas négligeable. Il convient cependant de relativiser le problème lorsqu’on l’aborde à l’échelle annuelle. En termes de nombre de jours fériés par an, avec ses 11 jours, la France se situe en milieu du peloton européen : entre les 8 du Royaume-Uni et les 15 de la Slovaquie. Notre principale partenaire, l’Allemagne, se situe à 9, tandis que nos voisins espagnols sont à 14 ! Si cela peut vous consoler au Japon le mois de mai est appelé le « Golden Week ». Eh oui ces travailleurs infatigables en profitent pour visiter leur famille, apporter les incontournables cadeaux, utiliser les transports, visiter les sites touristiques…bref, ils font marcher l’économie comme les Français et peut-être choisiront-ils la France pour dépenser toutes leurs économies !

Parce qu’on ne refait ni l’histoire ni les saintes écritures, gageons que le mois de mai en France restera encore longtemps celui du muguet avant d’être celui des records de production. Ce constat fait, il est permis d’espérer qu’un dialogue social intelligent, dans les secteurs les plus impactés, puisse à l’avenir offrir des solutions négociées et acceptables par tous. En attendant, il reste, à ceux qui le peuvent, le plaisir de rejoindre une terrasse ou une bonne table de restaurant pour refaire le monde… économique !

Comment fonctionne les as de l’organisation

Certaines personnes arrivent à abattre des tonnes considérables de travail dans une journée. On se demande comment ils font pour gérer autant de choses dans une journée. Comment font ces as de l’organisation pour arriver à réaliser autant de choses en une journée sans pour autant s’épuiser ? Zoom sur quelques astuces pour vous aussi produire beaucoup plus et ne pas vous y perdre. 

Les as de l’organisation ne possèdent pas tous une qualité innée d’organisation. Nombreux sont ceux qui développent une organisation performante pour dépasser leurs limites et contrer leurs mauvaises tendances. Ils sont à la recherche d’un savoir-faire qui va remplacer leur stress par de la sérénité.

Un planning bien établi

Tout d’abord les as de l’organisation ont souvent un emploi du temps préétabli qu’ils éditent parfois sous la forme de to do list. Ils ont donc une vision claire de ce qu’ils doivent faire et peuvent la consulter pour se la remémorer au besoin et éviter de tergiverser à se demander ce qu’ils ont oublié d’effectuer. Ainsi, ils la mettent régulièrement à jour et suivent l’avancée des tâches avec rigueur. Ils ont donc souvent organisé en amont le planning des tâches et ne se contentent pas de les prendre au fur et à mesure qu’elles leur parviennent. Tout simplement parce qu’ils les optimisent en fonction des autres.

Pour prendre un exemple : celui du serveur. Les serveurs bien organisés dans leur tête ne traitent pas les commandes une à une et optimisent leur trajet. Ainsi, ils vont parfois attendre d’avoir deux commandes prêtes dans un secteur pour s’y déplacer ou de devoir débarrasser une table avoisinante pour aller prendre la commande d’une autre. La capacité à regrouper les tâches qui vont ensemble et à les regrouper est essentielle pour une bonne organisation. 

Une capacité à restructurer rapidement ses tâches

De la même manière, si la to do list est présente, elle fait souvent l’objet d’une réorganisation ultra-rapide de la part de ceux qui maîtrisent leur organisation. Un élément imprévu et même un retard peuvent s’intégrer rapidement dans la planification. Parfois, le programme est totalement chamboulé et c’est la capacité à anticiper les imprévus, notamment en laissant des périodes de battement qui va permettre de bien s’organiser. Certains n’hésitent pas à laisser des temps morts dans leur planning ou à rajouter des délais pour gérer tout ce qui ne passerait pas comme prévu. Si vous voulez devenir un as de l’organisation, il va donc falloir apprendre à vous organiser certes mais surtout à vous réorganiser et à inclure des tâches rapidement dans des espaces non programmés de votre emploi du temps. 

Ils savent temporiser

Les as de l’organisation le savent : on ne peut pas systématiquement exécuter tout de suite tout et il faut parfois savoir temporiser certaines tâches non prioritaires pour les traiter simultanément avec d’autres pour être performant. La capacité à dire « pas tout de suite » est évidemment une des qualités de ceux pour qui l’organisation est essentielle. Si certains veulent absolument se montrer réactifs, ils agissent parfois sans prendre en compte qu’ils risquent de perdre davantage de temps à répondre immédiatement à une tâche qu’en la temporisant. Rien ne sert de courir à celui qui est bien organisé ! Pour cela, vous devrez développer une sensibilité sur l’urgence d’une tâche et savoir vous affirmer parfois quand vous ne pouvez en inclure une dans votre organisation. 

Ils ne procrastinent pas

Cela peut paraître évident mais la capacité à bien s’organiser est intimement liée à votre capacité à ne pas procrastiner. A défaut, vous allez vite bouleverser sans cesse votre planification. Plusieurs méthodes existent pour ne pas procrastiner comme le fait de toujours commencer une tâche même partiellement et d’aller d’étape en étape ou d’éviter tout facteur de distraction qui pourrait vous inciter à ne pas vous lancer dans une tâche comme votre téléphone qui ne cesse de sonner et qui vous déconcentre toutes les trois minutes. Savoir maîtriser sa « flemme » est essentiel pour rester organisé et savoir avancer.

Une personne organisée et qui ne procrastine pas peut parfois produire plus du triple d’une autre. Autant dire qu’elle pourrait travailler un jour sur trois pour le même rendu ! Bien entendu, pour arriver à ne pas procrastiner, il faudra trouver les techniques qui marchent sur vous. Certaines sont présentes dans des articles du site Dynamique alors n’hésitez pas à aller les rechercher notamment grâce au moteur de recherche. 

Elles savent dédier du temps à l’organisation

Les as de l’organisation le sont d’abord parce qu’ils passent du temps à s’organiser. Souvent, dans la précipitation, nous avons tendance à vouloir enchaîner les tâches et nous négligeons de nombreux détails que les as de l’organisation, eux, ne laissent pas en plan. Tout simplement pour ne pas avoir à revenir parfois juste pour traiter ce qui ne l’a pas été. Il suffit parfois de quelques secondes ou minutes pour ne pas se créer des tâches supplémentaires qui vous dissuaderont de les finir.

Par exemple, si vous avez traité une partie de la matinée votre comptabilité, rien ne vous empêche de bien ranger le tout là où tout à sa place avant de passer à la tâche suivante. A défaut, vous pourriez bien vous retrouver au fur et à mesure de la journée avec une montagne sur votre bureau qui vous demandera beaucoup d’énergie à ranger. Réfléchir en amont pour réorganiser les tâches qui vont ensemble comme nous l’avons vu plus haut peut permettre également de gagner beaucoup de temps. Autrement vous pouvez au moins établir une liste le matin avant de commencer votre journée ou en fin de journée avant de rentrer chez vous. 

Elles savent déléguer 

Un as de l’organisation sait ce qui va lui faire perdre énormément de temps et n’hésite pas à déléguer des tâches chronophages alors que d’autres pourraient s’en charger. Imaginons qu’une personne soit en prospection et doive aller voir un client dans le secteur où vous avez à récupérer un colis et bien ce qui sera source de gain de temps sera sûrement que vous pensiez à demander à votre collègue de le prendre quitte à le soulager d’une partie de son travail afin que les deux personnes gagnent du temps. Chacun sera content d’éviter des pertes de temps et rendra service à l’autre. Une question de savoir-être également avec les autres. 

Elles mettent en place des habitudes

Qu’on le veuille ou non, s’organiser et produire de manière intense tout une journée demande énormément d’efforts. Pour diminuer vos efforts, il vous suffit d’en intégrer certains dans vos habitudes afin que votre cerveau traite automatiquement certaines tâches sans que vous n’ayez même eu besoin d’y penser. Par exemple, si vous êtes habitué à poser vos clefs au même endroit, vous devriez les poser à chaque fois au même endroit ce qui vous évitera de les chercher d’une part et ne vous demandera aucun effort d’autre part et de vous stresser inutilement. Il en va de même pour toutes les tâches professionnelles qui peuvent être d’une certaine manière automatisées par votre cerveau. Vous n’aurez alors de sensation d’effort que quand vous effectuerez volontairement une tâche qui ne rentre pas dans ce cadre. 

La gratuité (freemium) tue-t-elle le business ?

Dans ce monde du numérique et de l’intelligence artificielle, nombre d’entreprises profitent du freemium pour se faire connaître et proposer leurs services (formation, logiciels, jeux…) et nous voyons fleurir les publicités de toutes sortes. Celles-ci s’imposent parfois parce que vous étiez à la recherche par exemple d’un logiciel pour nettoyer votre ordinateur et pour vous appâter les entreprises multiplient les propositions.

Il est vrai que depuis quelques années, le modèle freemium séduit de plus en plus d’utilisateurs, et oblige les entreprises à s’adapter en conséquence. Proposer des services gratuits ou des versions d’essai semble être devenu un élément incontournable pour toute stratégie commerciale concernant un produit numérique. Une question se pose alors : le modèle freemium est-il un atout ou une menace pour le business ?

Le principe du modèle freemium

Ce modèle économique a été théorisé en 2006 par Fred Wilson, un homme d’affaires américain : le principe est de réunir un service gratuit (« free ») et un service haut de gamme payant (« premium »), le premier servant d’appel d’air pour le second. La gratuité agit comme une offre publicitaire qui permet de gagner facilement des parts de marché, en redirigeant ensuite une partie de la clientèle vers un service payant. Ce business model peut sembler déséquilibré, mais il fonctionne de manière efficace avec une minorité d’utilisateurs premium qui « financent » le service pour une majorité d’utilisateurs gratuits. Les entreprises du numérique ont adopté ce système en masse : on peut citer Skype qui compte 300 millions d’utilisateurs actifs mensuels, le réseau professionnel LinkedIn dont un quart des revenus provient d’abonnements premium ou encore la société française Gameloft spécialisée dans les jeux vidéo pour mobiles basés sur ce principe.

Les avantages pour les entreprises

Ce système s’avère très répandu sur Internet : il s’agit en effet d’un business model qui a tout compris de l’esprit du web, en proposant d’offrir avant de vendre. Pour les entreprises traditionnelles, il peut donner ainsi l’impression de tuer le business, puisqu’il va à l’encontre des principes économiques standards. Il tire sa force des spécificités du web, et notamment du fait que les coûts de productions et de distribution y sont très faibles.

Des sociétés comme Deezer ou Spotify ont constitué une grande part de leur clientèle sur le modèle freemium, qui leur a permis de devenir leaders sur le marché. La plupart des plateformes de création de sites et des services sur le cloud utilisent ce concept avec succès. Depuis plusieurs années, de grands titres de la presse, tant en France qu’à l’étranger (Le Monde, l’Equipe, le Washington Post, le New York Times, etc.) ont également repris ce modèle pour leur version numérique.

Les limites du système

La principale limite de ce business model est très simple : le freemium est un système lié uniquement à l’économie numérique. En raison de l’importance des coûts, il est impossible de l’adapter pour des produits physiques. Il s’agit aussi d’un modèle qui ne convient pas à tous les produits. Celui-ci doit être à la fois attractif dans sa version gratuite mais proposer des ajouts suffisamment intéressants dans sa version premium pour convaincre les utilisateurs.

On estime que le taux de conversion moyen est inférieur à 5 %, il est donc nécessaire que le marché soit très important pour que le système soit rentable. Il paraît donc réducteur d’affirmer que le freemium a tué le business. On peut considérer plus largement que c’est Internet qui a révolutionné les chaînes de valeur traditionnelles, en proposant de nombreux services totalement gratuits. Le freemium apparaît ainsi comme un business model pertinent adapté à une nouvelle réalité économique.