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La reprise : une solution pour étoffer le mid-market à la française

Le marché de la reprise d’entreprise représente un volume de 600 000 entreprises qui vont changer de main dans les 10 ans à venir (source OSEO / INSEE), soit une moyenne de 60 000 transmissions par an. La reprise est l’occasion de mener des réformes au sein de l’entreprise et de la faire grandir.

Un mid-market trop inexistant en France

Ce qui manque à la France ? Un mid-market, ces « grosses PME » ou « Entreprises de Taille Intermédiaire » (ETI) – implanté et ambitieux. Aujourd’hui, il n’existe qu’environ 24 000 entreprises de ce type, dont l’effectif est compris entre 100 et 2 000 salariés. Contrairement au Mittelstand allemand ou aux medium-size companies américaines, ce statut est mal identifié en France. Une initiative est en cours pour mieux les valoriser, avec la mise en place de mesures concrètes adossées à la volonté d’en augmenter le nombre.

Le terme ETI désigne aujourd’hui les entreprises qui ont entre 250 et 4 999 salariés et qui génèrent un chiffre d’affaires compris entre 0,5 et 1,5 milliard d’euros. Au-delà du débat sur la catégorisation, ce qui importe reste ce dont sont capables ces entreprises. Les grandes PME se distinguent des grands groupes par leur agilité et leur capacité à s’étendre tout azimut tant en France qu’à l’international grâce à leur réactivité et à leur profil innovant, des qualités plus qu’utiles pour rester compétitif en situation économique tendue.

La cause principale de l’échec d’une reprise

On  constate un taux d’échec significatif avec 30 % de faillites au bout des 5 à 7 ans suivant la reprise. Cet échec réside dans le fait que, trop souvent, la reprise est réduite à un seul acte transactionnel alors que celui-ci doit en fait être un point de départ pour faire grandir l’entreprise et la faire changer de stade.

Réussir une reprise

Reprendre, c’est parvenir à créer de la valeur et mettre de l’intelligence dans l’offre existante. Le dirigeant peut être amené à repenser le modèle économique de l’entreprise et le management des hommes, sa vocation, son organisation, à redéfinir le marché et la clientèle, etc. Les réformes peuvent donc prendre des formes différentes.

L’objectif du repreneur devenu dirigeant est bien d’imprimer sa propre vision, en fonction de ses compétences et de son expérience. Ces réformes à l’intérieur des entreprises sont nécessaires pour créer le mid-market français et développer une économie toujours plus forte, plus ambitieuse et donc plus compétitive. Il est donc grand temps de mieux valoriser ces entreprises et de les accompagner dans leurs différentes phases de développement. La reprise d’entreprise entendue sous l’angle de la croissance externe peut être un moteur pour réussir une mutation nécessaire à la France.

Les exemples

L’exemple réussi d’un membre de l’Institut Sage, Marc Hoffer, est en ce sens significatif : après 6 rachats, son entreprise d’intérim de niche, Nextim, compte aujourd’hui plus de 1 500 salariés. C’est aussi le modèle de développement de Sage, qui est passé en France du statut de PME (722 salariés en 1997, 80 millions d’euros de chiffre d’affaires) à celui d’ETI (2 455 salariés aujourd’hui, 300 millions d’euros de chiffre d’affaires).

De la même manière, il y a quelques jours, nous avons eu le plaisir de décerner le Trophée de la reprise du Club des Cédants et Repreneurs d’Affaires (CRA) – dont l’Institut Sage est partenaire- à Olivier Riom, repreneur de Volutique & Jugeur. Il s’agissait surtout de récompenser une gestion sans faille de l’après-reprise.

En effet, Olivier Riom a choisi de réformer son entreprise en menant des actions significatives de développement et en instaurant une politique salariale motivante pour le personnel. Résultat : trois ans plus tard, il a doublé les effectifs, le chiffre d’affaires et les bénéfices de Volutique & Jugeur avec 110 collaborateurs et 10,8 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cet exemple montre que la reprise d’entreprise est l’occasion – quasi nécessaire – de déployer une politique de réformes innovantes, qu’elles soient technologiques ou non, au bénéfice du développement de l’entreprise.

Article par Damien LOUVET – Institut Sage

Une règle d’or : garder le contact avec ses clients

La première des règles pour avoir un réseau professionnel efficace est, simplement, de renforcer les liens avec ses relations existantes, et tout particulièrement avec ses clients. Un client représente un remarquable potentiel de développement des ventes : il peut accroître sa demande auprès de votre entreprise et vous mettre en contact avec d’autres prospects. Alors, comment s’y prendre pour entretenir le lien avec lui ? Quelques conseils pour développer vos ventes en améliorant la relation avec vos clients actuels.

Favorisez les occasions de contacts.

Bien souvent, deux rencontres brèves sont plus efficaces qu’un long rendez-vous. Ces échanges renforcent votre relation et multiplient les occasions d’être présent dans l’esprit de votre client. Définissez à l’avance l’objectif de vos rencontres et pensez à la manière dont vous pouvez être utile à le client.

Privilégiez la régularité.

Créez des rendez-vous avec lui ; faites en sorte qu’il s’attende à avoir de vos nouvelles. Si, par exemple, vous lui avez donné l’habitude d’un contact au début de chaque trimestre, il comptera sur votre appel ou votre visite. Et si vous ne prenez pas contact avec lui, il se peut bien que ce soit lui qui le fasse.

Stimulez le rendez-vous suivant.

Avant de conclure une rencontre ou un appel téléphonique, fixez le prochain rendez-vous. Annoncez-lui une date où vous lui donnerez de vos nouvelles. Dites par exemple : « je vous ferai parvenir un courriel avec les informations… » (Et si vous pouvez y intégrer des éléments qui dépassent la relation client-fournisseur, vous marquerez encore des points !) Mais si vous prenez cet engagement, il faudra vous y tenir. Il y va de votre crédibilité et de votre professionnalisme.

Soyez proactif.

Ceci est particulièrement vrai avec un client important. S’il a l’impression que vous ne vous occupez pas de lui, il risque d’aller voir ailleurs. En gardant un contact régulier, vous augmentez sensiblement vos chances de fidélisation.

Partagez votre réseau.

Proposez à votre client de découvrir vos propres réseaux et invitez-le à des rencontres de networking auxquelles vous participez. Un bon moyen de garder le contact sans se positionner comme demandeur.

Tenez-vous-en à votre plan.

Si un client reprend lui-même contact avec vous, quelle qu’en soit la raison, ne changez pas pour cela votre stratégie vis-à-vis de lui. L’initiative n’étant pas venue de vous, elle ne doit donc pas être mise au bénéfice de votre action.

Aritcle Par Marc-William ATTIÉ – Directeur France de BNI

Demandeur d’emploi et formation : créer une société

Interview de Chrystel Tacher, conseillère pour l’emploi au Pôle emploi de Rennes.

Qui peut bénéficier des formations sur la création d’entreprise proposées par Pôle emploi ? Quels types de formations sont proposés ?

Tout demandeur d’emploi faisant état d’un projet de création d’entreprise lors de son inscription ou de son suivi ultérieur. Il est clairement identifié et inscrit dans un « parcours » de suivi particulier. Les clefs d’entrée de ce parcours sont des ateliers qui permettent de travailler la question de façon crescendo. Ainsi, le thème « créer son entreprise : pourquoi pas ? » aborde la simple idée de création. Celui sur « organiser son projet de création ou de reprise d’entreprise » permet déjà de valider son projet. En l’occurrence, il vous aide à vérifier les points de vigilance tels que la charge de travail, l’étude de marché, les comptes prévisionnels.

Plus en amont, la prestation EPCRE (évaluation préalable à la création ou reprise d’entreprise), consiste à s’assurer de la faisabilité de son projet. Ceci est réalisé par le biais d’heures de conseils auprès de spécialistes locaux reconnus de la création d’entreprise.

Les formations sont-elles les mêmes sur tout le territoire ou sont-elles spécifiques à un bassin d’emploi ?

Ces prestations Pôle emploi sont totalement harmonisées au niveau national. Elles sont accessibles gratuitement à tout demandeur d’emploi, à la suite d’un échange avec un conseiller lors de son inscription ou de son suivi. Elles viennent compléter une documentation présente dans chaque site Pôle emploi : les guides Pôle emploi sur la création, le kit de la création de l’APCE, un lien avec ce site et les principales formations sur ce thème (Afpa, Boutiques de gestion, Chambres consulaires…).

De plus, dans certains bassins d’emplois, les jeunes demandeurs d’emploi peuvent être orientés vers le programme Adie CréaJeunes. Il les aide à créer leur entreprise. En l’occurence, Il s’agit d’un parcours de formation, d’accompagnement et de financement. Il est personnalisé et adapté aux besoins des jeunes âgés de 18 à 30 ans et issus des quartiers sensibles.

Travaillez-vous avec d’autres acteurs de la formation ?

Dans ce contexte global d’encouragement à la création d’entreprise, Pôle emploi se positionne comme un acteur pivot. Son rôle est d’aider les demandeurs d’emploi à mettre en œuvre des projets sécurisés dans de bonnes conditions. Cela passe forcément par une bonne connaissance du terrain et une collaboration étroite avec les partenaires de la création, véritables relais pour les demandeurs d’emploi créateurs.

Par exemple, sur le bassin de Rennes, plusieurs actions ont été développées depuis 2009 : un atelier spécifique propose une vision précise de la création et de ses acteurs au niveau local, la participation à des groupes de travail permet une reconnaissance mutuelle des services et spécificités de chacun avec les consulaires, associations, institutionnels…

Le moral ? Une question d’équilibre !

Interview d’Augustin Paluel-Marmont, co-fondateur de la marque Michel et Augustin.

Comment arrivez-vous à garder la motivation ?

La clé réside dans la gestion de l’envie car on ne peut réussir que lorsqu’on a envie de faire. Si je ne fais que des tâches récurrentes, j’ai tendance à me lasser vite, alors je me régénère tout le temps en étant dans une dynamique de création. A la Bananeraie (ndlr : les locaux de Michel et Augustin), nous avons la chance d’être constamment en phase de création, d’avoir toujours des idées nouvelles pour nos produits ou des évènements de communication. Ensuite, ce qui préserve ma motivation c’est la joie de travailler avec une équipe motivée. Dans cette boîte il n’y a pas que deux locomotives, Michel et moi, chacun représente une locomotive pour l’entreprise.

Cet état d’esprit positif est naturel en vous ou bien vous l’avez développé ?

Un peu des deux je pense. Par nature je suis quelqu’un qui a plutôt la patate ! Mais après c’est une question de décisions : soit on se plaint toute la journée et on voit le verre à moitié vide, soit on se force à être positif et à voir le verre à moitié plein. Personnellement, je me force à voir tout de manière positive. Par exemple, on parle souvent de la thématique de « l’échec » en entrepreneuriat. Moi je parle jamais d’échecs, mais plutôt d’enseignements qui me permettent de toujours progresser. Il faut faire attention car l’auto-dépression arrive vite ! J’ai remarqué que les personnes qui réussissent dans la vie sont positives, ont du bon sens, une grande énergie et une capacité à bien s’entourer.
Ensuite, il existe un secret pour rester positif : faire du sport. Le meilleur remède pour voir la vie en rose c’est de faire du sport ! Je cours trois fois par semaine minimum, cela m’aide à garder un bon équilibre de vie.

Comment réussir à tenir sur la longueur ?

Je pense que tout dans la vie est une question d’équilibre. Certains entrepreneurs ne vivent que pour leur boîte pendant 30 ans mais, à côté de cela ont une vie privée assez chaotique. Moi j’ai différents pôles dans ma vie : mon travail, ma femme, mes enfants, le sport et j’essaie d’équilibrer tout cela. Nous avons sans doute beaucoup trop travaillé au départ pour créer l’entreprise. Physiquement nous avons tout donné et nous nous sommes épuisés. L’été dernier j’ai fait le choix de prendre sept semaines de vacances pour enfin faire un vrai break et me régénérer, revenir avec les batteries pleines. Certes il faut beaucoup travailler pour créer sa boîte, mais il ne faut pas le faire de manière excessive, au détriment de son équilibre de vie. Enfin je pense que le seul moyen de tenir sur la longueur est de préserver son capital santé.

Comment faites-vous pour transformer les coups durs en « enseignement » ?

Lorsqu’il y a des difficultés, le fait d’être associé à mon ami Michel m’aide énormément. Savoir que l’on est deux pour prendre des décisions est très rassurant. Et quand l’un de nous deux ne va pas bien, l’autre est toujours là pour l’épauler. Autre chose, je ne parle jamais d’ « échec » : le fait de ne pas utiliser ce mot représente déjà une démarche positive ! Parler plutôt d’ « enseignement » est tout de suite plus constructif.

Comment arrivez-vous à trouver un équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle ?

Mes agendas sont assez chargés, mais j’arrive à les respecter ! Je me suis fixé la règle de ne jamais annuler les trois sessions de sport que je me programme chaque semaine à l’heure du déjeuner. Même si l’on me propose un rendez-vous important, si j’ai prévu d’aller courir ce jour là, je demande à caler le rendez-vous un autre jour. Il faut se fixer des règles pour bien fonctionner et surtout les suivre. Je ne supprime jamais ce moment de sport car je sais que j’en ai besoin pour mon équilibre. J’ai également décidé de ne plus sortir le samedi soir pour pouvoir me coucher à 22 h et ainsi avoir la patate le dimanche matin, me ressourcer et bien attaquer la nouvelle semaine. Pour avoir le moral, il faut apprendre à bien gérer son capital énergie.

La formation, l’atout forme de votre entreprise

Par Emmanuelle Maufrais, déléguée territoriale Paris et directrice adjointe de l’AGEFOS PME Ile de France, témoigne sur les points à connaître pour réussir la formation de vos salariés.

La formation en entreprise

Permettre à vos salariés d’adapter leurs compétences à l’évolution de leur poste de travail, leur offrir la possibilité de se perfectionner. Ils peuvent ainsi devenir plus performants ou encore évoluer au sein de l’entreprise. Ce sont autant de bonnes raisons de vous pencher sur la formation de vos équipes. Tout ceci concoure à renforcer la motivation et donc la performance globale de l’entreprise. Celles qui l’ont compris disposent à coup sûr d’un avantage concurrentiel. Voici l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur le sujet afin de mettre toutes les chances de votre côté et de booster vos performances.

L’enjeu managérial à ne pas oublier

Le second enjeu est managérial. Il s’agit d’un outil de motivation dans la mesure où le collaborateur va se perfectionner (sur son métier ou sur un autre) et pourra ainsi évoluer professionnellement. Dans cette optique, la formation garantit l’employabilité du salarié et favorise son développement personnel. A un moment où la démographie est en passe de modifier le paysage de l’emploi, les entreprises doivent se préparer à fidéliser leurs salariés.

Les ingrédients d’une politique de formation réussie

Deux points importants sont à retenir. Tout d’abord il faut anticiper avant que le besoin ne se manifeste. Car l’ensemble du processus prend du temps, le temps du stage, celui de la pratique et celui de l’intégration des compétences. Mais également, pour être efficace, la formation doit se baser sur un mode gagnant-gagnant. L’entreprise et le collaborateur doivent s’investir.

Aujourd’hui, les actions ne sont plus décidées à l’initiative exclusive de l’entreprise ; le collaborateur a les moyens d’être pro actif. Plusieurs dispositifs comme le DIF ou la VAE lui permettent de faire des choix en fonction de sa situation et de ses objectifs personnels.

Qu’apporte la nouvelle loi ?

La nouvelle loi relative à la formation professionnelle du 24 novembre 2009 ouvre de nombreuses possibilités. Elle vise à améliorer l’accès à la formation des salariés des TPE PME. Tout est mis en œuvre pour rendre l’individu acteur de son parcours professionnel. Pour réussir ce défi, il faut se faire accompagner par des experts dont c’est le métier et qui aident les entreprises à optimiser leurs ressources et à aller chercher les financements dont elles ont besoin. C’est le rôle quotidien de l’AGEFOS PME.

Comment optimiser son ISF grâce à la loi TEPA ?

La loi TEPA, loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, abrégée « loi TEPA » et surnommée « paquet fiscal » par ses détracteurs, est une loi française destinée à accroître l’activité économique et l’emploi.

Le fonctionnement de loi TEPA

En effet, cette loi permet aux nombreux redevables de l’ISF (seuil à 790 000 euros) d’optimiser leur déclaration de patrimoine à rendre au fisc (le 15 juin). Pour en profiter, il s’agit de placer son argent dans une PME, les sommes étant purement et simplement déduites de l’impôt, et ce jusqu’à 50 000 euros. Les clients des cabinets de gestion de patrimoine sont très demandeurs, qu’ils paient peu ou beaucoup d’ISF. Plutôt que de verser ces sommes à l’état, de nombreux redevables préfèrent logiquement les investir dans une PME.

Concrètement, le principe consiste à déduire de l’ISF 75 % des sommes investies directement dans une PME ou dans une holding. Si l’argent est mis dans des fonds d’investissement de proximité (FIP) qui ont été créés pour servir d’intermédiaires entre les contribuables et les chefs d’entreprise, la déduction est de 50 %.

Les sociétés concernées

Seules les sociétés de moins de 250 salariés et réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires sont prises en compte. Leurs patrons seront sans doute ravis de voir affluer des capitaux frais, d’autant que le dispositif fiscal oblige à engager ces fonds pour cinq ans minimum.

Aujourd’hui l’investissement dans sa propre PME reste possible (cette possibilité, à l’origine expressément exclue dans le premier projet de loi, a été rajoutée aux cours des débats parlementaires), interdire les « allers-retours » opportunistes en exposant le redevable de l’ISF qui opte pour cette option à une reprise de l’avantage fiscal en cas de réduction de capital ou de distribution de dividendes dans un délai de « n » mois ou années suivant l’investissement au capital de sa PME.

En 2008, cette mesure a permis à 73 200 contribuables d’injecter 1,1 milliards d’euros dans le capital des PME.

Article par Aymeric BINET – Financière Guizot

Les femmes et le monde de la finance

Sandra LE GRAND, nous confie pour ce numéro de Dynamique Entrepreneuriale, les clés pour financer son entreprise ainsi que les comportements à adopter dans le monde de la finance lorsqu’on est une femme entrepreneure.

Le démarrage ou phase d’amorçage

Les femmes entrepreneures peuvent d’abord solliciter leurs ami(e)s pour faire appel à la Love Money. Ceux-ci peuvent ainsi, à travers elles, vivre l’aventure de la création d’entreprise ! Lors de cette phase, l’entrepreneure peut faire appel aux banques ou réseaux de Business Angels.

Il est conseillé aux femmes créatrices d’entreprises de s’adresser aux réseaux féminins de Business Angels tels que Femmes Business Angels. Si les investisseurs y sont des femmes, les projets qu’elles soutiennent peuvent être cependant portés par des hommes. On observe tout de même une affinité particulière de ces réseaux vis-à-vis des projets de femmes. Il existe également un fonds, France Active, qui peut se porter garant sur les prêts des projets mis en place par des femmes.

Les autres organismes utiles

D’autres réseaux tels que le Réseau Entreprendre peuvent aider les entrepreneures dans le lancement de leur projet. Il est également possible de se tourner vers des organismes publics et institutionnels comme Oséo, les Chambres de commerce et d’industrie ou les Chambres des métiers. Le gouvernement met en place des initiatives visant à encourager les créations d’entreprises.

Des avantages fiscaux sont octroyés aux financeurs dans le cadre du plan de relance (loi TEPA, Holding ISF…) ou la dotation de fonds spécifiques à Oséo qui se charge de la redistribution des sommes aux PME (aide à la création, aide au développement innovation, aide et co-garantie de prêt bancaire.). Ces différentes mesures peuvent aider les entrepreneures à financer leur projet. Les entrepreneures peuvent enfin postuler à l’accompagnement au sein d’incubateurs destinés aux femmes créatrices, tels que Paris Pionnières.

La phase de croissance

Seulement 13 % des femmes franchissent le seuil de croissance contre 87 % des hommes, alors qu’aux états-Unis elles sont aussi nombreuses que leurs homologues masculins à poursuivre leur croissance. D’un point de vue financier, le fait d’être une femme ne constitue pas un handicap pour le développement de l’entreprise. Il est même reconnu qu’une femme gère mieux les budgets, respecte mieux son Business Plan que certains hommes : elle gère souvent le budget familial et applique donc la même rigueur à leur entreprise.

Dans cette phase de croissance les acteurs principaux sont encore et toujours les banques auprès de qui vous sollicitez prêts, crédits, autorisations de découvert. Certains organismes et mécanismes d’accompagnement peuvent également contribuer au développement du besoin en fonds de roulement (ex. Factor, affacturage, Dailly, recouvrement, nantissement de stocks…).

Les défis du financement de l’entreprise

Une femme décidée à développer la société qu’elle a créée doit nécessairement trouver des moyens financiers supplémentaires. Faire appel à une banque c’est accepter de s’endetter, ce qui implique un certain nombre de garanties indispensables, donc des risques (hypothèques, garanties personnelles…). Dans ce cas, le fait de ne pas « diluer » son capital constitue un avantage.

En revanche, si les besoins en financement deviennent plus importants et que la fondatrice de la société décide d’ouvrir son capital, elle peut alors faire appel aux Capitaux Risque qui proposeront d’investir quelques centaines de milliers d’euros, voire quelques millions d’euros en contrepartie d’un pourcentage du capital. Les entrepreneures peuvent faire ainsi appel aux FCPR (Fonds Commun de placement à Risque), FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) bénéficiant pour ces derniers d’aides fiscales.

L’intérêt pour une femme de se trouver dans cette situation de développement fort de son entreprise réside dans l’accroissement de sa visibilité. Peu nombreuses dans la course à la croissance, elles auront ainsi toutes les chances de se faire remarquer. Les capitaux risqueurs peuvent parfois même éprouver une certaine fierté à gérer le dossier d’une femme entrepreneure.

Un comportement à adopter

Bien entendu, toute femme chef d’entreprise doit s’investir dans les réseaux destinés aux femmes entrepreneures, et notamment ceux du monde de la finance afin de multiplier les échanges lors de réunions, de cocktails Networking… et de toucher directement les acteurs clés de ce marché (ex. Trophées du Private Equity Magazine, Journées d’échange partenaires des Clubs d’Entrepreneurs, Agregator, CroissancePlus, et plus spécifiquement pour les femmes : European Professionnal Network).

L’arme essentielle dans Le monde de la finance reste une excellente communication très claire dans l’expression des besoins et de l’utilisation des ressources demandées. Enfin, sourire et séduction peuvent seulement être le « petit bonus » dans un univers d’hommes !

D’une manière générale, on peut affirmer que face à une femme qui inspire une forte détermination, avec une vraie volonté de réussir, la confiance du banquier pourrait être  plus facilement accordée. Une femme peut également faire davantage preuve d’ambition contrôlée – mesurée et chiffrée – et de  transparence dans sa capacité à réaliser un Business Plan, partager le suivi des tableaux de bord, échanger sur les solutions à apporter à des situations parfois difficiles avec peut être moins de « complexes » qu’un homme. Preuve aussi qu’investir dans les femmes requiert une attention particulière pour le monde de la finance, un fonds d’investissement dédié aux femmes vient de se créer : « Women Equity Program » : www.women-equity.org

Gérer une personnalité difficile dans son équipe

Une personne pose problème dans un groupe lorsqu’elle s’obstine à toujours adopter le même comportement sans donner le sentiment de vouloir, ou de pouvoir, prendre conscience des conséquences dommageables de ce comportement sur la marche du groupe. Elle sort alors de ce qui est considéré comme étant la norme pour entrer dans le domaine de l’irrationalité. Cette personnalité va alors être considérée comme «difficile» et recevoir éventuellement un des «diagnostics» qui sont empruntés à la large palette des termes utilisés en psychiatrie.

Une souffrance réelle

La souffrance psychique existe, dans certains cas elle prend la forme d’une maladie. Il est même possible de considérer que nos conditions de vie en général, et le contexte professionnel en particulier, contribuent à son développement. Les conséquences du stress au travail sont multiples, elles peuvent être à l’origine de certaines pathologies et surtout exacerber les manifestations d’une fragilité préexistante qui, jusque là, n’avaient pas émergé.

Une collaboration médicale qui peut s’avérer importante

Le premier problème que posent ces personnes est d’évaluer l’éventualité de la pertinence d’une prise en charge médicale. C’est ici que la collaboration du médecin du travail reste précieuse, car il est seul à même de donner un avis éclairé et de négocier, avec l’intéressé(e), le fait d’accepter de sauter le pas et de s’adresser à un spécialiste, ce qui est souvent difficile.

Une prise en charge pas tout le temps efficace

Cependant, dans la plupart des cas, cette prise en charge médicale — médicaments et/ou psychothérapie — ne réglera pas, au moins à court terme, les problèmes que posent ces personnes. C’est dire l’importance d’une «gestion» de ces situations dans le contexte professionnel. Cette gestion peut se faire par deux niveaux d’analyse qui permettent de mieux comprendre, au-delà d’une simple compréhension médicale, la persistance de ces situations.

L’effet Pygmalion

À partir du moment où, dans un groupe, un individu reçoit un qualificatif spécifique, ici sous la forme d’un «diagnostic» souvent lourdement chargé de sens, se met en route ce qu’on appelle l’effet Pygmalion. Cet effet, décrit dans le domaine de la pédagogie, pour la première fois en 1968 aux États-Unis par R. Rosenthal, peut s’étendre à d’autres contextes.

Ainsi, de nombreuses expérimentations ont démontré que les différents membres d’une équipe tendent à maintenir un individu dans son statut dans la mesure où ils ne retiennent, provenant de cet individu, que les informations qui les confortent dans leurs croyances. Autrement dit, nous avons tous tendance à garder nos croyances en ne retenant de la réalité que les faits qui les confirment.

Par paresse, par complaisance face à la loi du plus grand nombre ou par soumission à l’autorité, les situations ont ainsi tendance à se maintenir et les «diagnostics» restent collés à la personne, quelle que soit l’évolution de son comportement.

Le rôle des managers

Les managers ont ici une tâche importance, car ils sont responsables du maintien ou de la remise en question du statut attribué à une personne, dans leurs équipes, même pour des raisons tout à fait légitimes qui relèvent, comme nous l’avons vu, de leur équilibre psychique. Ils doivent déployer une grande vigilance quant aux conséquences de l’effet Pygmalion et être attentifs à tout ce qui risque d’enfermer un individu dans une position qui est tout autant problématique pour lui que pour l’ensemble du groupe.

Dans certains cas, la meilleure façon de régler la question d’une personnalité difficile consiste, tout simplement, à la déplacer dans un autre contexte, par exemple une autre équipe, où elle n’aura pas à subir les conséquences d’un enfermement de ce type et des préjugés de chacun. C’est ainsi que notre entourage détermine, dans une certaine mesure, ce que nous sommes, par la persistance d’un regard qui ne parvient pas à évoluer.

La persistance des comportements

À un tout autre niveau, l’analyse attentive des interactions que mène une personnalité difficile avec son entourage, permet de comprendre qu’elle y trouve une forme de pouvoir qui explique également la persistance de ces mêmes comportements. Autrement dit, pourquoi changerait-elle sa façon d’agir dans la mesure où cette façon d’agir lui procure un certain ascendant sur les autres ? Bien évidemment, rien n’est clairement intentionnel dans ce calcul, car la souffrance est également présente.

Cependant, analyser en termes de pouvoir le comportement de ces personnalités peut permettre d’éviter leur simple stigmatisation et de leur attribuer certaines compétences. Il est dès lors possible d’envisager de mettre sur la table ce qu’il en est des «techniques» qu’elles utilisent pour exercer leur pouvoir et de négocier avec elles. Cela représente un des enjeux les plus importants dans toute structure professionnelle, à savoir une forme d’emprise autre que celle qui s’attache directement à leur comportement.

Là encore, les managers ont à gérer ces personnes non pas seulement en réaction aux problèmes qu’elles posent, ce qui aboutit à leur exclusion plus ou moins manifeste, mais également en fonction de ce qu’elles apportent paradoxalement au groupe, c’est-à-dire des modes d’interaction qui sortent des sentiers battus.

Article par Jacques-Antoine MALAREWICZ

Le choix du statut de votre entreprise

Démarrer une nouvelle activité nécessite déjà de choisir le statut que vous allez donner à votre entreprise. Vous devez donc réfléchir à sa forme juridique de départ quitte à faire évoluer ensuite ce statut si c’est possible. De votre choix dépendront aussi les obligations légales et charges auxquelles vous devrez faire face.

Les questions à se poser avant de choisir la forme juridique 

  • Quel est le cœur de mon métier ?
  • Mon activité est-elle et restera-t-elle individuelle ?
  • Ai-je prévu d’embaucher des collaborateurs ?
  • Vais-je impliquer des membres de ma famille ?
  • Si il y en a, est-ce que je connais bien mes associés ?
  • Quel va être leur contribution : impliqués dans l’entreprise ou seulement actionnaire ?

AE : Auto Entrepreneur

Principaux avantages

  • Démarrage quasi immédiat et déclarations administratives très simples. Possibilité d’exercer cette activité conjointement à une activité de salarié, retraité, étudiant.
  • Pas d’immatriculation au registre du commerce ou répertoire des métiers
  • Moins coûteux au départ. Pas de cotisation à la contribution économique territoriale (remplaçante de la taxe professionnelle depuis début 2010)
  • Pas de cotisations obligatoires car indexées sur le CA annuel
  • Paiement libératoire de l’impôt et charges sociales trimestrielles
  • Prélèvement des cotisations à la source
  • Deux régimes fiscaux possibles : régime « normal » de la micro entreprise ou versement fiscal libératoire plus avantageux*
  • Droits de retraite de base et complémentaire
  • Pas de TVA, vos factures en TTC

Principaux inconvénients

  • Pas de déduction de TVA sur vos achats
  • CA annuel plafonné pour conserver ce statut
  • Pas de cotisation Assedic : pas d’assurance chômage en cas de cessation
  • Un seul trimestre annuel de retraite comptabilisé annuellement si CA trop bas
  • Exonération de taxe professionnelle limitée à trois ans
  • Pas de représentation au niveau des chambres professionnelles
  • Crédibilité de l’activité limitée pour travailler avec certaines entreprises
  • Responsabilité sur vos biens propres en cas de mauvaise gestion ou d’abus*
  • Il est conseillé de vous rapprocher de l’administration fiscale car cette disposition est liée à plusieurs conditions et notamment le niveau de déclaration des revenus de l’année précédente.

Nota : Il est fortement conseillé que vous rencontriez un notaire pour protéger vos biens.

EI : Entreprise Individuelle

Principaux avantages

  • Pas de statut à rédiger
  • Pas de Capital social nécessaire au départ
  • Démarches administratives réduites
  • Activité commerciale ou civile*
  • Pas d’obligation de publication des comptes
  • Le bénéfice de l’entreprise constitue la rémunération du dirigeant
  • Activité non soumise à la TVA
  • Frais de comptabilité et gestion peu élevés
  • Affiliation au régime des travailleurs indépendants

Principaux inconvénients

Niveau de CA annuel limité

  • En cas de faillite les biens personnels peuvent être engagés
  • Exploitant indéfiniment et solidairement responsable de ses dettes
  • Prenez contact avec les services fiscaux pour déterminer votre choix en fonction de votre ou vos activités

EURL : Entreprise Unipersonnelle ou Uninominale à Responsabilité Limitée

Principaux avantages

  • Possibilité de recourir à des modèles types de statut*
  • Responsabilité de l’associé unique limitée au montant de ses apports en capital
  • Possibilité d’évolution du capital dans le temps
  • Capital utilisable pour l’activité
  • Possibilité de remboursement des frais antérieurs
  • Transformation rapide et simple en SARL si intégration de nouveaux associés
  • Possibilité d’avoir du personnel salarié
  • Deux possibilités fiscales : impôt unique sur le revenu ou impôt sur les sociétés
  • Assujettie à TVA donc déduction de la TVA sur achats
  • Affiliation au régime des travailleurs indépendants comme l’entrepreneur individuel (EI)
  • La gérance de l’entreprise peut être déléguée à un tiers qui pourra alors recevoir selon vos accords un salaire.
  • Le centre de formalités des entreprises (CFE) ou le greffe du tribunal de commerce remet gratuitement ce modèle de statuts types au fondateur de la société.

Attention : avant d’adopter ces statuts-types devra examiner s’ils répondent à sa situation particulière : projets de développement et objectifs. La prudence commande de demander conseil à un professionnel (Avocat, Notaire, Expert-comptable). Les collaborateurs des CCIA se tiennent également à votre disposition (chambre de commerce et d’industrie)

Principaux inconvénients

  • 20 % des apports en espèces sont versés obligatoirement au moment de la constitution, le solde devant être libéré dans les 5 ans.
  • Siège social à fixer à une adresse précise (domicile durée indéterminée si propriétaire, cinq ans maxi si locataire – centre de domiciliation à partir de 30 euros par an – dans une autre entreprise)
  • Nécessité d’enregistrer et publier les statuts
  • Responsabilité sur ses apports mais élargie aux emprunts contractés et éventuelles fautes de gestion constatées.
  • Assemblée générale à organiser et à en rédiger le compte rendu
  • Cotisations sociales minimum exigibles quel que soit le CA et la rentabilité de l’entreprise
  • Cotisation à la contribution économique territoriale
  • Gérant redevable des charges sociales même si la société ne les paye pas
  • Obligation de fournir des comptes en fin d’année
  • Responsabilité unique devant la loi même si délégation de la gérance à un tiers
  • Comptabilité plus importante et coûts liés
  • Pas de cotisation Assedic : pas d’assurance chômage
  • Bénéfice de l’activité soumis à l’impôt sur le revenu (en BIC ou BNC selon l’activité) et non sous le régime des sociétés comme en SARL*
  • Pas de possibilité de passer de ce modèle à celui d’auto entrepreneur ou EI si activité faible
  • Pas toujours considérée comme crédible par les partenaires commerciaux, sous-traitants, financiers et prestataires car reposant sur une unique personne ( implication dans l’activité et potentiel financier).
  • Il est néanmoins possible d’opter pour l’IS (impôt sur les sociétés). Mais attention, cette option est irrévocable et oblige à établir une liasse fiscale qu’il est préférable de confier à un expert-comptable.

Nota

Les apports en nature de toutes sortes de biens tels que des immeubles, meubles corporels, créances, fonds de commerce, brevets… peuvent être intégrés au capital. Dans une EURL comme dans une SARL, les futurs associés peuvent décider à l’unanimité que le recours à un commissaire aux apports n’est pas obligatoire lorsque la valeur d’aucun apport en nature n’excède 7.500 euros et la valeur totale de l’ensemble des apports en nature non soumis à l’évaluation d’un commissaire aux apports n’excède pas la moitié du capital. Dans ce cas, ils prennent l’entière responsabilité de cette évaluation.

SARL : Société à Responsabilités Limitées

Principaux avantages 

  • La responsabilité des associés est limitée à leurs apports en capital.
  • Ce capital peut évoluer dans le temps*
  • Le capital est utilisable pour l’activité dès son immatriculation au RCS
  • Le fait d’avoir des associés est en général considéré comme un avantage surtout si les actionnaires sont impliqués réellement et pas seulement financièrement dans l’entreprise
  • Les frais antérieurs à la constitution peuvent être remboursés
  • Transformation rapide et simple en SARL si intégration de nouveaux associés
  • Possibilité de Co Gérance
  • La rémunération du gérant est fiscalement considérée comme un salaire
  • Possibilité d’avoir du personnel salarié
  • Aides possibles à la création : voir chambre de commerce notamment
  • Régime imposition sur les sociétés
  • Responsabilités limitées à la hauteur du capital sauf faute de gestion grave

Principaux inconvénients 

  • Rédaction de statuts bien adaptés à l’entreprise
  • Frais de constitution et publication d’annonces
  • Nécessité de tenir une assemblée générale au moins une fois par an et pour toute décision stratégique
  • Comptabilité plus importante et coûts liés
  • Pas de cotisation Assedic : pas d’assurance chômage
  • Bénéfice de l’activité soumis à l’impôt sur les sociétés
  • Production d’un bilan et enregistrement des comptes obligatoire
  • Si modification de statuts, cessions de parts, convoquez les associés
  • Responsabilité étendue du ou des co-gérants en cas de faute de gestion
  • Beaucoup plus de formalisme

Attention : ne pas prévoir un capital social suffisant au départ peut être considéré comme une faute de gestion.

SA : Société Anonyme

Principaux avantages

  • Responsabilité des associés et des actionnaires à l’égard des dettes sociales limitée au montant de leurs apports dans le capital.
  • Actions facilement négociables et cessibles
  • Facilité pour les actionnaires d’entrer ou quitter la société sans payer de droits d’enregistrement
  • Facilité d’augmentation de capital
  • Rémunération du PDG et des autres dirigeants déductible de l’IS
  • Bénéfices soumis à l’IS
  • PDG et DG : statut de salarié et donc affiliés au régime général excepté le chômage.
  • Gage supplémentaire de crédibilité auprès des clients et encore souvent des organismes bancaires
  • Un dimensionnement qui rassure les investisseurs

Principaux inconvénients

  • Au moins sept actionnaires au départ.
  • Un gros capital de départ : minimum de 37 000 euros, libérable (à payer) pour moitié lors de la création, et le reste sur cinq ans.
  • Des formalités de constitution importantes et assez coûteuses
  • Des coûts juridiques plus importants
  • Une nécessité de tenue d’assemblée générale
  • Des actionnaires qui nomment les administrateurs (3 minimums), et un conseil d’administration qui désigne parmi ses membres le dirigeant (président directeur général) et un ou plusieurs directeurs généraux.
  • Un fonctionnement assez lourd
  • Bien souvent la nécessité d’avoir recours à un commissaire aux comptes même si ce n’est plus obligatoire depuis peu
  • En cas de faute de gestion : responsabilité des administrateurs prise en compte
  • Si dividendes distribués : imposition sur le revenu de chacun des actionnaires qui disposent cependant d’un avoir fiscal.

SAS Société par actions simplifiées ou SASU si unipersonnelle

Principaux avantages

  • Depuis le 1er janvier 2009 possibilité de créer une SAS avec seulement un euro
  • Même si pas de fonds importants possibilité de création
  • Possibilité de constituer une SAS qu’avec un seul associé
  • Souplesse contractuelle : les associés déterminent librement dans les statuts les règles d’organisation de la société et de transmission des actions
  • Libération partielle ou complète du capital
  • Rémunération des dirigeants pas soumise à publicité
  • Nomination d’un commissaire au compte facultative au départ*
  • Responsabilité des actionnaires limitée aux apports.
  • Structure évolutive facilitant le partenariat
  • Crédibilité vis à vis des partenaires (banquiers, clients, fournisseurs)
  • Possibilité de consentir des options de souscription ou d’achat d’actions aux dirigeants et/ou aux salariés de la société.

Principaux inconvénients

  • Frais et formalisme de constitution
  • Obligation d’être très rigoureux dans la rédaction des statuts.
  • Risques engendrés si capital faible
  • Crédibilité supérieure si capital important auprès des clients et partenaires financiers
  • La mention SAS doit être précisée dans tous les actes soumis aux tiers
  • Nomination d’un président obligatoire (qui peut être une personne morale)
  • Nomination d’un commissaire obligatoire si  à la clôture de l’exercice le total du bilan est supérieur à 1M d’Euros ou le CA HT supérieur à 2M d’Euros mais aussi si la SAS est contrôlée par une ou plusieurs sociétés ou si un des associés ayant plus de 10 % du capital l’exige par référé.
  • Droits d’enregistrement : les cessions d’actions sont assujetties à un droit de 3 % plafonné à 5 000 euros (à la charge de l’acquéreur).
  • Responsabilité civile du chef d’entreprise (notamment en cas de fautes de gestion).

La création de SAS ou la création d’une SASU au capital social d’un euro ne doit donc être envisagée que si elle est appuyée par d’autres ressources financières stables (comptes courants bloqués pendant une certaine durée…), d’un business plan montrant que les ressources initiales affectées au projet (capital, comptes courants, prêts) sont suffisantes pour permettre le développement de l’activité et supporter des difficultés passagères. , le dirigeant peut être tenu personnellement pour responsable en cas d’échec du projet.

SNC

La Société en Nom Collectif est une société de personnes dans laquelle les associés ont tous la qualité de commerçant.

Principaux avantages :

  • pas de capital minimum de départ
  • pas d’obligation de libération immédiate

Principaux inconvénients :

  • responsabilité de l’entrepreneur indéfinie et solidaire sur ses biens personnels

Tout comme l’EI, la SNC est imposable à l’IR. Les associés se réunissent au minimum une fois par an en
Assemblée Générale et les décisions importantes sont toujours prises à l’unanimité.

Article par Philippe ZOURABICHVILI

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