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Cyril Courtonne : INOCHI

Sa première boîte, Cyril Courtonne l’a montée quand il avait 12 ans ! Il raconte comment il avait imaginé, à l’occasion du 1er mai, un système d’achat de muguet à un voisin puis de vente par ses camarades de classe, incluant un pourcentage pour se constituer de l’argent de poche…

Une création dans un autre secteur

Bien loin du muguet, Cyril Courtonne a aujourd’hui créé Inochi, une société spécialisée dans la conception de stratégies et de supports de communication destinés à Internet. Ingénieur de formation, il a repris des études à Grenoble école de Management (GEM). Ceci, avant de travailler dans la branche marketing de grands groupes. « Je voulais apprendre la méthodologie de ces grandes entreprises, en prendre le meilleur, et la réinjecter dans ma propre structure », se souvient Cyril.

Une réussite en 3 ans

Une fois qu’il s’est senti prêt pour créer une entreprise et qu’il a trouvé le secteur qui l’intéressait, Internet, il n’a pas hésité à se lancer. Lors de sa création, il a eu la chance de bénéficier du soutien de son premier client. Celui-ci lui a notamment prêté un local et ouvert son réseau. Trois ans après s’être lancé, Cyril embauche aujourd’hui 2 personnes et 3 free-lances en moyenne. L’entreprise de Cyril est promise à une longue carrière. Son nom, Inochi, signifie « force de vie » en japonais, c’est peut-être cela leur secret ?

Rachid Bakhalq HAL’SHOP

Grand amateur de gastronomie, Rachid Bakhalq a longtemps été frustré. Frustré de ne pas pouvoir manger les bœufs bourguignons, petits sautés de volaille à la crème et autres choucroutes, qu’il ne pouvait trouver en version halal.

Pensant à tous les gourmands qui se nourrissent halal, il a décidé de créer Hal’shop, un magasin alimentaire de proximité halal. L’ouverture du premier magasin sur la ville de Nanterre est imminente.

Le parcours jusqu’à la création

Acheteur de profession, puis commercial, Rachid a acquis par son parcours les différentes compétences qui lui permettent aujourd’hui de développer son entreprise. Seul aux commandes du projet, il s’associe des bonnes compétences et ose frapper aux portes pour demander de l’aide. Après avoir fait la formation « créateur d’entreprise » proposée par la CCIP, il a intégré l’ incubateur d’Advancia afin de bénéficier d’un environnement qui le pousse à se challenger et à aller plus loin dans son projet. Depuis quelques mois, il bénéficie d’un nouvel accompagnement. En effet, il est arrivé à séduire les Business Angels par son projet.

Un travail conséquent en amont

Travailleur acharné, Rachid Bakhalq a déjà parcouru plus de 10 000 km pour dénicher les meilleurs produits pour ces futurs consommateurs et vérifier que ceux-ci sont réellement halal. Aujourd’hui il ouvre son premier magasin en propre afin de tester le business model et l’adapter à la réalité des attentes des consommateurs. Par la suite il décidera de la stratégie à adopter pour développer l’entreprise. Son but ? Créer une chaîne de magasins de proximité, en propre ou en franchise.

La volonté d’un entrepreneur déterminé peut tout réaliser… Grâce à Rachid, les gourmets pourront désormais déguster du foie gras certifié halal !

Mon échec ? Mon meilleur atout !

« Je vous préviens, j’ai fait deux dépôts de bilans. » C’est ainsi que Pascale Joly parle à ses prospects et comble son agenda de rendez-vous clients ! Son échec entrepreneurial représente aujourd’hui sa plus grande force et la clé de son succès.

Une entreprise « florissante »

Pascale Joly a démarré un peu par hasard dans le domaine de la fleur. Elle y a gravi les échelons, jusqu’à créer sa propre entreprise de gros en fleurs et plantes. Cette autodidacte, qui n’avait alors aucune compétence en direction ou management d’entreprise, n’avait d’ailleurs pas réalisé d’études de marché et s’en remettait à sa connaissance du secteur pour se lancer.

Malgré cela, l’énergie et la volonté de Pascale ont réussi à mener l’entreprise vers le succès. L’entreprise a rapidement grossi jusqu’à atteindre les 25 collaborateurs dans un bâtiment de 2000 m². à cette période l’entreprise se développait de manière croissante et atteignait les 3 millions de CA.

Les raisons d’un échec

En janvier 2007, elle dépose le bilan des deux structures qu’elle avait créées. Pascale se retrouve alors obligée d’hypothéquer sa maison mais elle se sent enfin libérée de cette charge dans laquelle elle s’épuisait !

Ces dépôts de bilans, Pascale les attribue d’abord au fait de n’avoir pas réussi à gérer le succès de l’entreprise. Cette femme de terrain, alors plus tournée vers l’opérationnel que vers l’aspect stratégique, n’avait pas su prendre le recul nécessaire pour assurer le développement de son entreprise.

Départ pour une deuxième vie…

Pascale choisit alors de se tourner vers une nouvelle création dans le cadre d’une franchise. à la tête de sa société, elle avait souffert de la solitude du chef d’entreprise. Elle découvre alors Action Coach, une entreprise internationale qui souhaitait ouvrir des franchises en France.

Les recruteurs sont directs avec Pascale : « grâce à cette expérience de dépôts de bilans, vous avez le profil parfait pour réussir en tant que coach ». Et ils n’avaient pas tort… Après avoir effectué une formation spécialisée, Pascale est devenue leur meilleure représentante en France et elle culmine parmi les 50 premiers du réseau au niveau mondial ! Ses clients choisissent d’ailleurs de travailler avec elle en raison de son expérience.

Cette nouvelle création ne s’est pas faite sans difficultés. Il a fallu dépasser les barrières que lui imposaient les banques pour ouvrir un compte et ne pas écouter les moqueries. Mais son caractère positif et combatif lui a donné la force de rebondir.

Elle s’épanouit totalement dans cette nouvelle entreprise dont elle aborde la gestion d’une manière plus sereine. Elle le dit : cet échec lui aura offert la meilleure des formations possible en management d’entreprise. Grâce à cela, elle a appris à relativiser davantage et à prendre le recul nécessaire. Aujourd’hui Pascale est heureuse et fière de son parcours !

Le financement public à l’innovation soutient les PME françaises !

Dans le cadre des dernières lois de finances et face au contexte économique difficile, le gouvernement a fait évoluer le Crédit Impôt Recherche (CIR) en faveur des entreprises innovantes et a consenti à réaliser d’importants investissements. Avec un budget global représentant plus de 4 milliards d’euros, de plus en plus d’entreprises souhaitent prétendre au CIR pour soutenir leurs activités de Recherche et Développement (R&D).

Le Crédit Impôt Recherche évolue au bénéfice des entreprises

Créé en 1983 et régulièrement remanié depuis 2004, le CIR permet aux entreprises d’obtenir un financement partiel des travaux de R&D pouvant aller jusqu’à 50 % des dépenses réalisées. Ceci, sous forme de remboursement ou de réduction d’impôts sur les sociétés.

Depuis la réforme de 2008, le mode de calcul du CIR est devenu plus simple et plus avantageux. En effet, il ne s’appuie plus que sur le volume des dépenses annuelles en R&D réalisées par les entreprises, plutôt que sur leur accroissement.

Les conditions de remboursement ont, elles aussi, été fortement améliorées dans le cadre du plan de relance. Le gouvernement s’est engagé à restituer à toutes les entreprises qui n’utilisent pas le CIR pour payer leur impôt sur les sociétés, les créances dues au titre des années antérieures (CIR déclarés en 2005, 2006 et 2007) et à rembourser immédiatement le CIR de l’année 2008.

Des mesures qui portent leurs fruits !

Une récente enquête menée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet d’avoir une première évaluation sur l’impact de la réforme du CIR. D’après cette enquête, 83 % des entreprises interrogées n’utilisaient pas encore le CIR. Elles déclarent désormais être incitées à y recourir depuis la mise en place des nouvelles mesures. (8 000 entreprises interrogées, pendant la période de septembre/octobre 2008, échantillon final exploitable de plus de 700 entreprises, dont les deux tiers ont moins de 100 salariés).

Par ailleurs, l’enquête montre que le montant moyen du CIR est de plus en plus important, représentant près de 252 000 euros en moyenne par bénéficiaire pour l’exercice 2007.

En terme de montant, Sogedev estime d’après un échantillon de son portefeuille client que la nouvelle réforme du CIR permet aux entreprises auditées d’obtenir un CIR 2008 supérieur de 33% par rapport au montant théorique du CIR 2008 si la réforme n’était pas en place.  Ces aides ont majoritairement permis aux PME de maintenir, voire d’augmenter leur activité de R&. Et, par conséquent, de continuer à se développer malgré l’environnement actuel peu favorable.

Article par Charles-Edouard DE CAZALET & Thomas GROSS – Sogedev

Logiciel de Gestion Commerciale : l’outil indispensable pour développer son business !

Différents outils sont disponibles afin de piloter l’activité commerciale. Aujourd’hui toute entreprise se doit, pour assurer sa pérennité, d’informatiser sa gestion commerciale. Recourir à des solutions de gestion, c’est organiser, contrôler, prendre les mesures nécessaires pour rectifier certaines décisions et ouvrir de nouvelles perspectives d’évolution.

Le système de gestion informatisé va permettre :

  • la gestion des tiers (prospects, clients, fournisseurs, salariés)
  • la gestion des documents (devis, bons de commandes, bons de livraisons, factures, avoirs financiers…)
  • la gestion des spécificités de l’activité de l’entreprise (négoce, fabrication, prestations de services…)
  • la gestion des achats
  • la gestion des livraisons
  • la gestion du ou des stocks
  • l’archivage des documents

La gestion commerciale informatisée regroupe toutes les phases de l’activité : de la prospection du service après vente. Outre la mise en place d’une organisation structurée, elle permet également de générer un gain de temps et d’éviter les erreurs dues aux éventuelles ressaisies.

Le choix du logiciel de gestion commerciale

Il existe de nombreux logiciels de gestion commerciale d’éditeurs différents. Le choix se fait avant tout en fonction de l’activité de l’entreprise et selon le budget disponible.
C’est pourquoi il faut effectuer une étude précise des caractéristiques et des enjeux de l’entreprise.

Le logiciel de gestion commerciale et les bénéfices

L’implémentation d’un logiciel de gestion commerciale optimise l’organisation commerciale de l’entreprise et génère un gain de temps synonyme de rentabilité. Le retour sur investissement est en effet considérable et conduit l’entreprise vers une démarche qualité en améliorant les « process » de travail. Le logiciel de gestion commerciale met l’accent sur la qualité de traitement de l’information. Les analyses générées par les informations contenues dans le logiciel permettent ainsi de prendre les bonnes décisions au bon moment.

Les différentes solutions de gestion commerciale présentes sur le marché

Les éditeurs Sage, Cegid, Ciel, Ebp… proposent une offre répondant aux attentes des entreprises de structure et d’activité très diversifiées : du logiciel de gestion commerciale d’entrée de gamme au progiciel dont les fonctionnalités étendues intègrent les fonctions de pilotage de l’activité (Sage Edition Pilotée).

Article par Carole BERNARD – IG Conseils

Formation professionnelle continue, une réforme pleine d’opportunités pour les PME

La nouvelle loi relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie a été adoptée le 24 novembre dernier. Dynamique entrepreneuriale fait le point avec AGEFOS PME Ile-de-France, OPCA interprofessionnel et interbranches qui conseille au quotidien 45 000 entreprises franciliennes et les assiste dans le développement de leurs compétences et de leur compétitivité.

Les grandes lignes

Les grandes lignes de la loi concernent le développement et l’adaptation des compétences des salariés et des demandeurs d’emploi afin de :

  • développer les qualifications tout au long de la vie,
  • sécuriser les parcours professionnels et ainsi faciliter les transitions entre les diverses situations auxquelles un individu peut être confronté au cours de sa vie professionnelle.

L’enjeu

L’enjeu s’avère majeur et l’évolution nécessaire pour les entreprises et leurs salariés. Des résultats concrets sont attendus puisque l’objectif est de former 500 000 salariés et 200 000 demandeurs d’emploi supplémentaires. Cette réforme prend donc tout son sens dans le contexte économique que nous traversons actuellement.

La réforme en 14 points clés

Cette réforme très dense impacte un certain nombre de dispositifs déjà vigueur. Elle en crée de nouveaux. Voici en synthèse l’essentiel de ce qu’il faut en retenir.

  • Simplification du plan de formation avec le passage de 3 à 2 catégories d’actions : adaptation au poste de travail et évolution ou maintien dans l’emploi ; développement des compétences.
  • Création d’un congé spécifique pour la participation au jury de VAE (Validation des acquis de l’expérience) dont les dépenses peuvent être prises en charge par les OPCA.
  • Prise en charge par les OPCA de la rémunération d’un salarié remplaçant un salarié en formation (expérimentation pour les entreprises de moins de 10 salariés).
  • Obligation d’effectuer un entretien professionnel pour le salarié dans l’année qui suit son 45ème anniversaire (pour les entreprises d’au moins 50 salariés).
  • Maintien de la contribution formation légale avec une part reversée chaque année par les OPCA au FPSPP – Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels – pour former les demandeurs d’emploi et les salariés peu qualifiés.
  • Possibilité pour les salariés de réaliser un CIF (Congé individuel de formation) hors temps de travail sans accord de l’employeur.
  • Mise en place de la portabilité du DIF (Droit individuel à la formation) qui permet à un salarié, en cas de rupture du contrat de travail, de convertir en somme d’argent le solde d’heures DIF pour réaliser une formation.
  • Inscription dans la loi du passeport orientation et formation.
  • Création du bilan d’étape professionnel destiné à déterminer, avec l’employeur, les objectifs de formation du salarié.
  • Élargissement à des publics en difficulté d’insertion pour l’accès à la période de professionnalisation et au contrat de professionnalisation.
  • Possibilité dans certains cas de rupture du contrat de professionnalisation de poursuivre le financement des actions de formation.
  • Possibilité de prise en charge des dépenses de tutorat externe par les OPCA.
  • Création de la POE – Préparation Opérationnelle à l’Emploi. Celle-ci permet à un demandeur d’emploi de bénéficier d’une formation nécessaire. Ceci afin d’accéder à un emploi relatif à une offre déposée auprès de Pôle emploi.
  • Extension et prolongation du CTP – Contrat de Transition Professionnelle.

Lexique

CIF : Congé Individuel de Formation
CRP : Convention de Reclassement Personnalisé
CTP : Contrat de Transition Professionnelle
CUI : Contrat Unique d’Insertion
DIF : Droit Individuel à la Formation
FPSPP : Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels
OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé
POE : Préparation Opérationnelle à l’Emploi
VAE : Valorisation des Acquis de l’Expérience

Entretien avec Yves Georgelin, directeur AGEFOS PME Ile-de-France

Quelles sont les ambitions de cette réforme ?

L’ambition affichée des partenaires sociaux est d’améliorer le système de formation professionnelle dans son ensemble. Ainsi, les mesures décidées ont notamment pour objectifs d’orienter les fonds vers les publics les plus éloignés de l’emploi, de développer la formation dans les TPE-PME, de promouvoir l’alternance pour optimiser l’insertion des jeunes. Elles doivent en outre contribuer à rendre l’individu acteur de son parcours professionnel mais aussi à renforcer l’évaluation et la qualité de l’offre de formation. Cet ensemble doit contribuer à développer l’accès à l’emploi.

Quels vont être les impacts majeurs pour les PME ?

Cette loi apporte un certain nombre de modifications qui auront un impact sur la pratique de la formation professionnelle dans les entreprises. Deux types de conséquences les concernent directement : les dispositifs de formation évoluent (DIF, POE, CTP,…) et, même si les taux de contributions ne changent pas, la loi instaure un prélèvement de 13 %, pour 2010, sur ces contributions qui sera ensuite reversé au FPSPP ( Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels).

Quels sont vos conseils aux dirigeants pour tirer partie des nouvelles mesures ?

Le développement et l’adaptation des compétences sont au cœur de l’innovation et de la compétitivité des entreprises. Je leur conseille donc de saisir l’opportunité de l’évolution des textes pour optimiser la gestion des emplois et des compétences dans leur entreprise. Sur le terrain AGEFOS PME les accompagne dans cette dynamique.

Où placer son argent en 2010 ?

Interview d’Aymeric Binet, fondateur de la Financière Guizot, cabinet de gestion de patrimoine.

A quoi faut-il s’attendre en termes de rendements et d’évolution des différents actifs ?

Les marchés financiers vont être encore très volatils durant les mois à venir. Des incertitudes pèsent sur 2010 : chômage, déficit budgétaire, reprise de la consommation et du commerce mondial.

Quels placements à court terme conseillez-vous pour 2010 ?

Pour gagner de l’argent en 2010, il faudra prendre des risques. Avant la crise, les placements sans risques tels que les Sicav monétaires ou les comptes à terme rapportaient 4 %. Il convient de vérifier le montant des sommes placées sur ces investissements par habitudes des rendements du passé. Conseil : ne laisser que l’argent nécessaire sur ces placements et de leur préférer d’autres placements sans risques.

Faites le plein des livrets réglementés, non fiscalisés et totalement disponibles, comme le Livret A, le LDD, le Livret jeune ou le Livret d’épargne populaire (LEP) pour les personnes peu imposées. Il faut aussi profiter des offres des super-livrets (de type Orange).

Et à moyen terme (3-5 ans) ?

Ma devise : il faut prendre des risques uniquement si l’on a du temps devant soi. Pour les plus prudents, un contrat d’assurance-vie libellé en euro fera l’affaire. Pour un épargnant souhaitant prendre des risques mesurés, des investissements progressifs mensuels sur un contrat d’assurance-vie multisupport (plusieurs supports d’investissements possibles) mais aussi multi-gestionnaire (proposer dans chaque catégorie de fonds, plusieurs maisons de gestion) pour pouvoir profiter de toutes les opportunités du marché.

Que conseiller aux épargnants qui ont plus de temps devant eux (horizon de placement de plus de 8 ans) ?

Je conseille deux options. Pour les marchés financiers il faut  s’intéresser aux actions.  Pour cela, mieux vaut lisser son investissement (ndlr : placer chaque mois une somme) pour éviter un retournement brutal.  Le choix doit se faire entre un PEA et un contrat d’assurance-vie. Ce sont, sur le long terme, les meilleures enveloppes fiscales. En dehors des placements financiers, il faut se tourner vers l’immobilier locatif, et surtout à crédit, car la baisse des taux d’intérêt rend les opérations extrêmement avantageuses.

L’immobilier locatif présente une double protection contre l’inflation. Emprunter à un taux fixe attractif sur une longue durée permet, dans le cas d’une remontée de l’inflation, de rembourser avec de l’argent bon marché.  De plus, le loyer encaissé est indexé sur l’inflation. Le dispositif Scellier, qui favorise les contribuables à la recherche de revenus pour compléter leur retraite, permet de faire le choix entre l’ancien et le neuf. Ce dispositif a dynamisé le marché immobilier en 2009, et sera encore très actif en 2010 grâce à son avantage fiscal qui va baisser en 2011.

Relations publiques et médias : la carte séduction des femmes entrepreneurs

Sandra Le Grand est fondatrice et présidente-directrice générale de Canalce, premier prestataire de services auprès des comités d’entreprise et de leurs salariés. Forte de son expérience, elle nous livre ses conseils pour utiliser la communication médias et hors médias, et nous montre comment elle a accompagné ainsi la croissance de son entreprise.

Le réseau, toujours le réseau

Le réseau draine de nombreuses opportunités de business mais c’est aussi le premier pilier de la construction d’une image forte et dynamique pour son entreprise. être une femme est une chance pour intégrer les clubs de dirigeants (ex. Croissance Plus) et d’entrepreneurs (ex. Réseau Entreprendre) qui cherchent à atteindre la parité. Ambitionnez de vous faire élire aux comités directoires lorsque, par exemple, vous n’êtes que deux candidates au milieu de nombreux candidats ! Cultiver son réseau professionnel « métier » peut aussi être une arme permettant un partage fructueux d’expériences et de pratiques.

Une « success story » au féminin : une expérience riche à partager sur des plateaux

Développer une image et une notoriété, c’est d’abord partager son expérience de femme entrepreneur en participant aux tables rondes, conférences et évènements autour de la création d’entreprise. Intervenir dans les réseaux France Angel, les Journées de l’Entrepreneur, les Salons de la micro-entreprise et des entrepreneurs permet ainsi de développer une image positive et dynamique de son entreprise. Ceci contribue également à renforcer votre image positive de « supporteur de l’entrepreneuriat ».

Osez également réaliser des interventions dans les institutions publiques comme le Sénat, les grandes écoles (Sciences Po, HEC Entrepreneurs, Advancia, ESSEC…) où évoluent peut-être vos futurs collaborateurs et partenaires ! Ces interventions sont autant de bonnes occasions de témoigner d’une expérience concrète réussie et de faire la promotion de son entreprise. Vous pouvez directement aider les jeunes entrepreneurs en animant des séances de coaching dans le cadre de réseaux tels que le IME (Institut du Mentorat Entrepreneurial), ou encore parrainer des promotions au sein des grandes écoles. Plus vous intervenez, et plus vous avez d’occasions d’être invitée aux manifestations et évènements marquants du cercle de l’entrepreneuriat et de l’entreprise.

Une participation aux concours et trophées

Prenez le temps de concourir aux nombreux trophées sur la diversité ou l’innovation en entreprise : les BFM Awards, le Concours national d’aide à la création d’entreprises innovantes organisé par OSEO, le Prix de l’Entrepreneur d’Ernst and Young ou le FAST 50 de DELOITTE… Toutes ces interventions sont basées sur le volontariat et demandent bien sûr une grande disponibilité. Vous devez pouvoir dégager des plages horaires dédiées à cela, en plus du temps de travail effectif en entreprise. Ces évènements ont le plus souvent lieu le matin au petit déjeuner, à midi ou le soir en cocktail/soirées. Si elles prennent un certain temps, elles ne sont pas pour autant superflues. Les retombées à moyen terme de ces interventions sont certaines et bénéfiques pour l’entreprise.

De plus, elles vous assurent une présence sur tous les supports liés à la manifestation (invitations, programmes..), ce qui représente un facteur supplémentaire de promotion de l’image de votre entreprise. Pas facile alors de conjuguer vie familiale et vie professionnelle. Une recette pour préserver sa vie privée ? Réservez tous vos week-ends à votre famille, sans jamais déroger à cette règle. L’équilibre entre ces deux domaines de votre vie se préserve ainsi.

Médias : créer l’évènement et s’armer de patience

Les médias ? Une voie difficile à emprunter mais qui en vaut la peine ! En effet, les retombées sont immédiates et quantifiables. Pour attirer l’attention des journalistes, sans cesse sollicités, il faut savoir créer l’évènement, mettre en valeur la nouveauté et raconter une histoire captivante. La presse féminine, économique et business saura apprécier la volonté d’une femme d’affaires. à chaque fait marquant pour l’entreprise le lancement, les premiers gros contrats, les acquisitions, les anniversaires, un nouveau site internet est envoyé un communiqué de presse illustré.

Mais le plus important est de relancer régulièrement les journalistes afin d’obtenir un rendez-vous et de présenter l’intérêt de la diffusion de son actualité. Il convient de rester prudent puisque le journaliste maîtrise totalement le contenu de sa rédaction : lui laisser des supports (CP, plaquette, dossier presse…) permet d’éviter les mauvaises surprises.

Entretenir des relations suivies avec les journalistes est nécessaire pour espérer apparaître dans les médias : patience et pugnacité sont de mise ! Que ce soit en développant les relations publiques ou les contacts avec les médias, la femme entrepreneur ne doit compter ni son investissement personnel, ni son temps pour pouvoir récolter les bénéfices de son engagement. Mais il ne faut pas oublier qu’une « success story » au féminin est un atout majeur pour attirer l’attention et obtenir davantage de visibilité pour l’entreprise.

Article par Sandra LE GRAND

La location longue durée de véhicules : une nouvelle solution pour votre entreprise

En France, la location longue durée de véhicules n’est pas très répandue. Seulement 20 % des sociétés y ont aujourd’hui recours malgré les nombreux avantages que présente cette solution !

La location longue durée

Des véhicules de toute marque et de tout modèle peuvent être loués. Ceci, pour une durée allant de 12 à 60 mois. N’importe quel véhicule de moins de 3 tonnes peut être loué ainsi (motos et utilitaires compris).

Les avantages de la location de véhicules

Ne pas avoir à mobiliser du cash, au détriment de l’activité de la société : voici l’avantage principal qui convaincre des chefs d’entreprise de choisir la location longue durée.

Autre point positif : la gestion de la vie du véhicule est entièrement prise en charge par la société de location, ce qui libère l’entreprise d’une charge conséquente.

Un autre avantage apprécié des clients pour ce type de location : la souplesse des contrats selon l’utilisation du véhicule par le client. En effet, le locataire d’un véhicule peut être amené au cours d’une période à utiliser sa voiture davantage. Dans ce cas, le loueur modifie temporairement le contrat initial afin de coller aux besoins du client. Grâce à la location longue durée, l’entreprise peut avoir une visibilité totale sur son budget « véhicules ». Cette solution permet de ne pas se retrouver avec de mauvaises surprises à la fin du mois !

Les coûts de la location longue durée

Trois paramètres peuvent faire varier le prix de la location : le type de véhicule, la durée de location et le kilométrage qu’il est prévu de faire avec le véhicule. Au fur et à mesure du temps, une voiture perd de sa valeur. Les mensualités que devra payer le locataire du véhicule sont calculées en fonction de la valeur résiduelle du véhicule.

Si la valeur du véhicule varie, cela va se traduire soit par une augmentation du kilométrage alloué, soit par un allongement de la durée de location. Une personne qui fait peu de kilomètres a donc intérêt à prolonger son contrat. A l’inverse, quelqu’un qui roule beaucoup devra plutôt choisir de bénéficier de kilomètres supplémentaires. En cas de panne ou de révision nécessaire du véhicule la prise en charge est totale. Il suffit pour cela de se rendre dans un centre d’entretien de la marque du véhicule et de présenter la carte du réseau de location.

Article par David VELAY – Elat

Financer la création d’entreprise, un combat de proximité !

La création d’entreprise n’obéit pas aux mêmes lois financières que la très grande entreprise solidement établie. De la même façon qu’il existe deux formes de patronat (le patronat-propriétaire des PME et le patronat-manager de la Grande Entreprise), de même qu’il existe deux managements, celui de proximité (relations interpersonnelles, importance des éléments sensoriels, contacts directs avec la clientèle) et celui à distance (contrôle budgétaire, reporting, audit, étude de marché), il existe aussi deux logiques financières totalement différentes.

Des liens de proximité nécessaires pour les PME

Dans les PME, la proximité est prescrite. Combien de fois voit-on des projets insuffisamment dotés en fonds propres ? Et combien de fois peut-on entendre conseiller aux porteurs de projet de chercher ici un oncle d’Amérique, là de riches amis ou encore de précieux membres de la famille pour combler cette insuffisance ? C’est la théorie des trois ‘C’ : les cousins, les copains ou les cinglés ! Ces liens de proximité consolident la confiance et l’accélération des décisions. Mohamad Yunus, prix Nobel de la paix et fondateur de la Grameen Bank (Grameen signifie ‘village’ en bengali) n’a rien fait d’autre que de sublimer ces relations de proximité dans la micro-finance. Les Fonds d’Investissements de Proximité vont en ce sens également.

Des liens à cultiver : une question de survie

Les porteurs de projets doivent cultiver leurs liens avec leurs apporteurs de fonds, avec leurs capitaux-risqueurs et aussi avec leurs banquiers car de nombreux travaux attestent que la proximité est facteur d’efficacité, de confiance, de rapidité et de flexibilité. Tout ce dont peut rêver le créateur en phase de création. Mais cette quête de proximité est un combat quotidien tant il est aisé de constater que tout est fait aujourd’hui par les banques et la finance moderne pour détruire ces relations de proximité (fonds de pension, titrisation, rotation des chefs d’agence, comité d’engagement, credit scoring…). Préserver une finance de proximité n’est pas qu’une condition de survie ou d’efficacité pour les PME, c’est aussi promouvoir une société plus humaine, plus sensible et plus durable.

Une logique différente dans la grande entreprise

A l’inverse, la finance de la grande entreprise est régie par un grand principe : celui de la séparation/distanciation. Une simple lecture des rapports Viénot et Bouton nous apprend que lorsque l’entreprise est cotée en bourse, il est souhaitable qu’elle dissocie son conseil d’administration en deux entités distinctes : le directoire et le conseil de surveillance. Il est aussi conseillé de faire appel à des administrateurs indépendants qui ne doivent avoir « aucun lien de proximité » avec l’entreprise. Dans la grande entreprise la proximité est proscrite !

Article par Olivier Torres