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Ludovic Jonard : Atelier Ludale

Ludovic Jonard est un entrepreneur qui a la tête dans les airs avec les pieds sur terre… Il commercialise aujourd’hui une prestation exclusive dédiée à la communication évènementielle : le premier cinéma volant, projeté sur un ballon dirigeable radiocommandé qui s’illumine la nuit pour devenir un écran.

Les débuts de son parcours

Architecte de formation, Ludovic a exercé cette profession avant de se réorienter vers l’univers du ballon dirigeable sur lequel il avait travaillé durant ses études. Pour apprendre son nouveau métier de chef d’entreprise, il a intégré l’incubateur de l’école Advancia. Continuant à réaliser des prestations d’architecture pour financer son projet, il a fait appel à différents experts pour développer le concept du Vidéodrone©. Ludovic commercialise ses prestations évènementielles depuis un an et a réussi à convaincre déjà quelques prestigieux clients avec son projet un peu fou.

Les perspectives d’avenir

Son entreprise, il souhaite la revendre d’ici 5 ans pour financer un second projet qui lui tient à cœur : la conception de dirigeables qui serviront à voyager. Pour réaliser un jour son rêve, il a choisi de développer aujourd’hui l’activité la plus rentable autour des ballons dirigeables afin de générer les fonds nécessaires à la réussite du second projet. L’atelier Ludale est la première étape d’un long voyage entrepreneurial, un long voyage que Ludovic fera à bord de ses ballons dirigeables.

Marie-José Filhol : Nice dog confort

Un yorkshire sur une moto avec un casque et des lunettes… Voilà ce qui a provoqué chez Marie-José Filhol le déclic pour trouver son idée de création !

Une idée pour le moins originale

En effet, c’est en croisant dans la rue un petit chien habillé en motard que Marie-José s’est décidée à créer son entreprise spécialisée dans la conception de lits et sofas en bois massif personnalisés pour animaux de compagnie. Si une offre importante existe pour les chiens au niveau vestimentaire, le marché des lits étudiés pour leur confort est quasiment inexistant. Et pourtant, les chiens dorment plus de la moitié du temps…

Un travail d’un an sur le concept

Entrepreneuse dans l’âme, Marie-José a toujours rêvé de créer sa propre entreprise. Alors, quand l’idée de business lui est venue, elle a voulu faire les choses bien. Elle a travaillé un an sur son idée avant de quitter son emploi, puis a effectué des formations à la création d’entreprise. En juin 2009 elle se lance et crée seule Nice Dog confort.

La problématique du choix du statut

Prévoyant de créer son entreprise au statut de SARL, elle a été obligée de se rabattre sur celui d’auto-entrepreneur, faute de moyens financiers. Les financeurs ont eu un peu peur d’investir dans un projet nouveau, et préféré attendre qu’elle fasse ses preuves. Marie-José prévoit déjà de transformer son entreprise en SARL dès que celle-ci aura bien démarré, d’ici deux ans.

Parfois Marie-José se décourage face à la lourde tâche de développer une entreprise, mais ce challenge l’enthousiasme et son énergie lui a déjà permis de séduire plusieurs clients. Qui a dit qu’être entrepreneur c’est une vie de chien ?

Corinne Mathieu : Coach & Co

Quand réorientation rime avec création… Corinne Mathieu a entamé sa vie professionnelle en tant que psychologue du travail et participé à l’ouverture d’un centres de bilans de compétences. 

Une envie de devenir coach

Elle a ainsi accompagné plus de 400 managers d’entreprise dans la conduite de leurs équipes. Ces expériences l’ont naturellement amenée à se réorienter vers un nouveau travail, celui de coach professionnel et à créer son entreprise pour l’exercer. Avant de se lancer, Corinne a effectué une formation de coach professionnel ainsi qu’un master de coaching d’entreprise. Elle a également multiplié ses participations à des conférences sur des thématiques commerciales afin d’apprendre les bases pour réussir à convaincre ses premiers clients.

Un départ avec un nouveau statut

L’existence du statut d’auto-entrepreneur a très largement facilité les démarches de Corinne pour la création de son entreprise. La création en elle-même a été assez simple, mais ce qui constitue, selon elle, la véritable difficulté est la recherche des clients. Pour cela elle s’est investie dans divers réseaux sociaux et a réactivé son réseau personnel. Elle se fait également accompagner de professionnels pour réussir à booster ses compétences commerciales.

Aujourd’hui en situation de demande d’emploi, elle souhaite pouvoir vivre bientôt de son activité. à force de persévérance, elle y arrivera !

Comment faire une étude de marché ?

L’étude de marché est bien souvent un véritable casse-tête lorsqu’on crée son entreprise. Elle est néanmoins indispensable pour obtenir un prêt par exemple. Quels sont les principes pour réaliser facilement son étude ?

Pourquoi faire une étude de marché .

Il ne faut pas perdre à l’esprit que l’étude doit permettre :

  • D’identifier les grandes tendances du marché et son potentiel.
  • D’analyser la demande (typologie de clientèle, besoins, attente)
  • De connaître les concurrents et concurrents potentiels (leur offre)
  • D’analyser l’environnement (ses évolutions éventuelles)

Bien qu’il n’existe pas de manière figée de faire une étude de marché puisqu’elle s’adapte aux résultats du terrain, voici un exemple de méthodologie.

Étape 1 – Commencer par se demander ce que l’on veut savoir exactement

Avant de se lancer dans la réalisation d’une étude de marché, il faut définir ce que l’on cherche. Récolter des informations et les mettre sur papier n’a pas d’intérêt en soi… que voulez vous savoir exactement ?

  • Appréhender les acteurs (clients, fournisseurs, partenaires, concurrents)
  • Savoir s’il existe une demande, connaître cette demande et adapter votre projet
  • Recueillir des chiffres (CA de vos futurs concurrents, prix de revient et de vente, …)
  • Recueillir des informations factuelles qui vous aideront à cerner le marché que vous visez et à vous assurer que vous serez en mesure de réaliser des profits dans ce marché.

Étape 2 – Glaner des informations

Les informations sur un marché sont précieuses. Certaines sont accessibles gratuitement, tandis que d’autres sont payantes. Il est généralement rentable d’investir pour obtenir les informations payantes : cela peut par exemple éviter de faire fausse route. Beaucoup d’informations sont accessibles facilement via Internet :

  • L’INSEE permet d’obtenir des informations précises sur la démographie du marché, le nombre d’habitants aux alentours, le revenu moyen, les tranches d’âge.
  • Google Maps vous permet de savoir où sont localisés vos concurrents ainsi que les bons emplacements pour s’implanter.
  • Infogreffe vous renseigne sur le CA des concurrents. Cela vous permet notamment de savoir s’ils arrivent à gagner de l’argent.
  • Pages Jaunes pour l’étude « in vivo » des concurrents : combien y a-t-il de concurrents dans un secteur donné ? Comment s’y prennent-ils pour attirer le chaland vers eux ? Quels sont leurs spécialisations

La recherche d’information peut aussi par d’autres méthodes :

  • L’utilisation d’un questionnaire (approche quantitative) afin d’étudier « in vivo » les clients potentiels : ce qu’ils sont prêts à payer et ce qu’ils veulent exactement. Attention à ne donner vos questionnaires qu’aux personnes qui pourraient effectivement être intéressées.
  • En réalisant des entretiens (approche qualitative)

Étape 3 – Synthèse et analyse des informations

Tout d’abord, il ne faut pas oublier qu’une bonne analyse ou synthèse passe par une vérification de l’information. Partir d’une information inexacte peut fausser totalement l’étude de marché. Il est donc conseillé de vérifier la fiabilité des sources avant de se lancer. L’analyse doit se répartir en 4 grandes catégories.

Les grandes tendances du marché et son potentiel.

Pour commencer les informations recueillis doivent permettre de savoir la taille du marché en termes de ventes que de valeur de ventes. Il s’agit également de savoir le nombre de consommateurs ainsi que leur potentiel : Est-ce qu’ils augmentent ou baissent ? Il s’agit de savoir également la tendance du marché : est-ce que le nombre de client potentiel augmente ou diminue…

Analyser la demande (typologie de clientèle, besoins, attente)

Une fois les grandes tendances étudiées, il s’agit de mieux comprendre le consommateur : la fréquence de consommation, ses habitudes d’achat (lieux, canaux), ses motivations d’achat, ses besoins et attentes… Il faut essayer de comprendre les raisons pour lequel le consommateur achète ou n’achète pas un produit. Il peut ainsi être sensible au prix, à la qualité, à la méthode de distribution, à l’accessibilité du produit, aux caractéristiques du produit. Ainsi, il s’agit d’identifier des segments de clients en les répartissant par critères : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, modes et styles de consommation…

Connaître les concurrents et concurrents potentiels (leur offre)

Il s’agit de connaître les concurrents sur le marché mais également leur offre et les caractéristiques de cette offre : prix, distribution, caractéristique du produit… Il faut également savoir l’image des entreprises et marques présentes sur le marché, les leaders… Enfin, il s’agit d’identifier les entrants potentiels du marchés ou ceux qui peuvent apporter des produits de substitution à celui que vous comptez offrir.

Analyser l’environnement (ses évolutions éventuelles)

L’environnement change. Il peut changer de plusieurs manières : juridiquement, politiquement, technologiquement,… Il s’agit de savoir les éléments qui peuvent influencer sur la conduite de l’entreprise :

  • la législation : nationale / européenne / internationale, le rôle des pouvoirs publics, rôle des groupes et organismes professionnels, loi en cours (ex : dérégulation d’un marché) …
  • l’innovation : fréquences des évolutions technologiques, nouvelles technologies qui pourraient menacer l’implantation du produit ou la favoriser…

Étape 4 – Rédiger le rapport

Une fois l’analyse terminée, il s’agit de rédiger le rapport. Celui-ci aura pour but d’identifier les opportunités et les risques du marché. Il permettra notamment d’établir des matrices stratégiques telles que PESTEL, ou SWOT si besoin. Par ailleurs, il permettra de définir les contraintes du marché dans laquelle l’entreprise évoluera mais peut être surtout de déterminer les facteurs clés de succès de la future entreprise.

Nota : cet article rédigé pour Dynamique Entrepreneuriale par Gautier Girard a subi quelques adaptations et compléments sur la version internet par l’équipe de Dynamique entrepreneurial.

Article par Gautier GIRARD

Vérifier que l’idée vous corresponde

Interview de Laurent Edel, coach pour entrepreneurs et auteur de « Gagner sa vie en se faisant plaisir »

Comment trouver une idée qui nous correspond vraiment ?

Je pense qu’il faut déjà commencer par classer ses idées : celles qui correspondent à nos rêves, celles en adéquation avec nos compétences, celles qui sont dans l’ère du temps, celles qui correspondent aux opportunités locales ou encore celles qui relèvent de nos aspirations profondes, nos valeurs.

Ensuite, il ne faut pas essayer de trouver une idée de création qui correspond à tous ces critères car cela est quasiment impossible. Tenter de trouver une idée de business « parfaite » est un objectif inatteignable. Cela revient à se mettre des bâtons dans les roues, voire à s’empêcher simplement d’avoir une idée de création.

En plus de nous correspondre en tous points, cette idée devrait être rentable, ne nécessiter que peu d’investissements et n’être pas trop risquée. On est dans le domaine du conte de fée là ! Vouloir trouver l’idée de création parfaite, c’est comme attendre le prince charmant… On l’attend un an, deux ans, dix ans, puis au final toute sa vie !

Alors comment faire concrètement ?

Je conseillerais aux porteurs de projet de se confronter à la réalité, au terrain. Pour reprendre la métaphore du prince charmant, on ne tombe pas sur la bonne personne au premier essai, mais il est indispensable d’essayer pour savoir si c’est la bonne personne. Avant de trouver la personne idéale, les gens vivent généralement d’autres relations et il est rare de se marier avec l’amoureux qu’on avait à douze ans !

La recherche d’une idée de business idéale se fait de la même manière, en testant des idées qui nous correspondent moins bien et en rectifiant au fur et à mesure. Il arrive ainsi fréquemment que l’entreprise qui nous correspond vraiment n’ait rien à voir avec l’idée de départ.

Le secret : tester son idée sur le terrain ?

Oui, il est indispensable de prendre son produit sous le bras et d’aller voir s’il plaît aux gens. Le mieux est de ne pas trop attendre pour essayer : une création d’entreprise, c’est du concret ! Certaines personnes collectionnent les idées de business et vivent cela comme le loto en se disant « un jour je trouverai l’idée ! ».

Je pense qu’il ne sert à rien de trop s’attarder sur la réalisation du business plan mais qu’il faut tester concrètement son concept. Arrêter de se cacher derrière ses tableaux Excel et ses conseillers à la création est effrayant mais il est obligatoire de se confronter aux clients.

L’idée de création qui nous correspond peut donc ne pas être la première idée que l’on teste ?

Personnellement je ne vois pas de différences entre apprendre à faire du vélo et créer une entreprise ! Dans les deux cas, on passe forcément par des moments où l’on tombe avant d’y arriver. Changer de projet, l’adapter, avoir des déceptions, des surprises… tout cela est normal. Le seul risque est de ne pas essayer par peur de se tromper.

Les outils pour trouver son idée

L’envie de trouver une idée de création, une véritable opportunité d’affaire : ce sont là les terrains de chasse de l’association Eveilleco, créée à l’initiative du Réseau des Boutiques de Gestion pour travailler sur l’entreprenariat. De nombreux outils développés par Eveilleco font appel à la créativité. Ils cherchent à aider l’entrepreneur à définir son idée de création d’entreprise.

BALISE : la pédagogie de l’exemple

Insuffler l’envie de créer en montrant des parcours d’entrepreneurs « exemplaires », c’est le défi du progiciel Balise. Cet outil est destiné au partage d’expériences de création d’entreprises. Gouverné par la pédagogie de l’exemple, il veut montrer, pour inciter et rendre vivant, le parcours d’un homme ou d’une femme qui nous ressemble.

Des centaines d’entrepreneurs y témoignent de leurs vécus, sans langue de bois. Chacun peut ainsi se projeter selon ses motivations ou ses activités de prédilection. Le déclic peut aussi arriver au détour d’une errance parmi les parcours proposés : une idée mène à une autre idée, à laquelle on n’aurait jamais pensé. C’est là que tout commence…

Des encouragements à entreprendre : un peu d’histoire

Il y a presque trente ans, le Premier Ministre encourageait les français à créer leur entreprise. Depuis lors, notre pays n’a cessé de rechercher les moyens d’y parvenir. Des associations pionnières ont inventé l’accompagnement, le financement, le test d’activité et le suivi pour rendre accessible au plus grand nombre la possibilité de créer son activité. Malgré cela, la création d’entreprise semble se refuser à bien des catégories sociales. Ainsi, les femmes créent deux fois moins que les hommes et les jeunes en sont majoritairement exclus. De même, les hommes mariés créent moins que les célibataires….

Par ailleurs, la grande majorité des créations d’activités actuelles semble être motivée par la nécessité économique. En effet, malgré la forte augmentation du nombre de créations (+ 33 % entre 2002 et 2006), 67 % des nouveaux entrepreneurs créent pour s’assurer un emploi, 40 % des créateurs sont des chômeurs et les faillites ont augmenté de plus de 5 %. De plus, même parmi les personnes ayant émis l’envie de créer leur entreprise, 45 % n’ont pas de projet précis*. Travailler sur l’émergence de projets de création d’entreprise, c’est agir non seulement sur la quantité des candidats à la création d’entreprise, mais aussi sur la qualité des projets.

La naissance de l’outil Balise®

En 1993, un groupe de personnes issues de l’entreprise a entamé une réflexion sur ce thème. Depuis 1996, des structures (Boutiques de Gestion, Maisons de l’emploi, autres associations…) s’engagent à développer la création d’entreprise sur leurs territoires en sensibilisant les populations et les acteurs locaux et en créant des points d’accueil de proximité. Les chargés d’accueil dans ces structures utilisent l’outil Balise®. Ils réalisent un travail avec les publics en amont du processus d’accompagnement à la création d’entreprise.

Ses apports

Balise® est une base de données contenant :

  • des exemples de parcours d’entrepreneurs : plus de 700 fiches et une trentaine de vidéos ;
  • plus de 400 fiches techniques présentant des dispositifs d’appui à la création d’entreprise ;
  • une quarantaine de mini-guides pour la création d’entreprise.

Le principe de fonctionnement de cet outil est la pédagogie de l’exemple. Les personnes construisent leur propre projet de création en observant et en analysant ce que d’autres individus ont fait dans des situations similaires, avec des envies et des motivations communes.

Ce schéma d’identification et d’accès à des projets riches et exemplaires donne des idées, rassure, stimule, permet une bonne orientation et met en avant le parcours de la création. La pédagogie utilisée avec Balise met la personne au cœur de la démarche. Le projet va être formulé par la prise en compte de l’individu, de ses motivations et de ses envies.

Par Diane de Mareschal – Association Balise

« Cartes en Main », le photolanguage conçu pour les idées de création d’entreprise

Son objectif : permettre au participant, sous la conduite d’un animateur, de vivre un temps d’expression personnelle pour la création de sa propre activité. Pourquoi l’image ? Parce qu’elle est symbolique et permet l’expression de mots-clés forts et impliquant émotionnellement et parce qu’elle est accessible à tous. Parmi les règles d’utilisation, celle appelée « J’aurais voulu » permet d’identifier ses envies, ses motivations,… et de les transformer en des pistes possibles de création.

D’clic Création, la créativité dans votre poche (www.dclic-creation.fr)

D’Clic Création est une application IPhone gratuite. Elle permet :

  • d’accéder à des centaines d’idées de création d’entreprise à partir d’une motivation ou d’un domaine d’activité
  • de consulter un annuaire regroupant toutes les informations utiles à ceux qui veulent se lancer : accompagnement, financement, aides mobilisables, concours, fédérations…
  • de connaître les coordonnées des structures d’accompagnement ( points Balise, Boutiques de Gestion, Couveuses d’entreprises )

Idées de création d’entreprise : Surfons sur les tendances !

Les ingrédients pour trouver une idée de création d’entreprise ? Il n’existe malheureusement aucune recette miracle pour trouver la bonne idée, il suffit souvent de regarder simplement autour de soi, d’être à l’écoute de son environnement, de voyager et de trouver une idée qui nous plaît d’abord personnellement.

Dans nos passions, notre entourage familial et professionnel, les idées de création résultent souvent d’un simple constat, d’une sensation de manque, d’un besoin, d’une gêne, d’une évolution de son environnement…

Vos atouts pour vous lancer

Peu importe que votre idée soit sortie d’une discussion, d’un pari entre amis ou de votre imaginaire, les principaux réflexes à adopter seront de vous renseigner sur le secteur d’activité. Pour gagner en crédibilité, n’oubliez pas qu’un projet d’entreprise se réfléchit personnellement et de manière cohérente avec votre profil (diplômes, expériences, compétences…).

Le rapport Homme/Projet a d’ailleurs été le premier critère de sélection lors de notre 2e Concours National de la Création d’Entreprise qui s’est déroulé du 5 janvier au 5 avril 2010 (Consulter les résultats sur www.leportaildelacreation.fr).

Les idées de création surfent sur les tendances

Depuis quelques temps, nous constatons que les jeunes entreprises apportent une touche de modernité aux formules existantes en y injectant une touche « tendance ».

La quasi-totalité des business ont été rajeunis, par exemple par une touche écologique. (ex : Articles en coton Bio) Il est donc important de connaître tous les secteurs tendances du moment et de les intégrer dans vos idées. Parmi les plus en vogue, les énergies renouvelables et les impacts sur la planète, le Bioéthique et équitable, les nouvelles technologies et services e-commerce.

De plus en plus d’entreprises intègrent également les services à la personne et de bien-être avec coaching & santé (ex : Salon de relaxation rapide) et la mode du low cost, avec recyclage, occasion et location (ex : location de vélo longue durée) pour sensibiliser davantage les investisseurs et futurs clients.

Vérifier son idée

Attention de ne pas partir tête baissée dans un projet, si vous apportez une nouveauté, vous devrez étudier votre impact sur vos futurs clients et la nouvelle place sur le marché. À l’inverse, vous devrez étudier la réelle utilité du projet. Pour vous aider, vous pouvez établir un devis gratuit en ligne pour une étude de marché personnalisée.

Article par Nicolas KELLER – Directeur de Creatests

Les nouveaux business selon les experts-comptables

Le Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables mène depuis 2003 un travail de veille prospective sur les « new biz » : les créneaux porteurs, les marchés émergents, les nouvelles idées de business, les innovations, les signaux dans l’air du temps, etc. Il s’agit d’un service d’information gratuit pour les porteurs de projet, les entrepreneurs, auto-entrepreneurs, les business angels, etc.

Février 2010 : sortie du Parcours « AIR DU TEMPS »

Le Parcours Tendances est un répertoire de 100 lieux, proposé par l’Ordre des Experts-comptables, pour humer l’air du temps à Paris. Destiné aux créateurs d’entreprise, auto-entrepreneurs, développeurs sensibles à « l’air du temps », le Parcours Tendances s’adresse à tous ceux qui souhaitent :

  • assurer une veille des tendances,
  • découvrir les derniers lieux innovants (corners, boutiques, show-rooms, concept-stores, lieux inspirants, flagships, hôtels, restaurants, etc),
  • comprendre les changements de modes de vie dans la jungle urbaine
  • et identifier ainsi de nouvelles opportunités de business. à télécharger également sur le Blog Marchés du futur.

Deuxième semestre 2010: nouvelle édition de l’étude des Marchés du futur

La crise durable actuelle offre de nombreuses possibilités de penser différemment et de réinventer les activités traditionnelles en brisant les codes. C’est la capacité à innover qui sera la qualité primordiale des entrepreneurs du futur. Autrement dit, ceux qui veulent tirer leur épingle du jeu. Cela signifie qu’il faudra, pour se différencier, sortir des sentiers battus et savoir surprendre le consommateur avec du décalage.

Aussi, pour identifier les perspectives de nouveaux business pour la période 2010/2015, l’Ordre des Experts-Comptables va lancer un nouveau brainstorming avec les meilleurs tendances du moment.

Comment l’arrivée de la génération Y peut changer les marchés ? Comment l’évolution de nos modes de vie et de nos valeurs, vont faire évoluer nos façons de consommer ? Que peut-on retirer des signaux faibles que l’on peut observer dans la rue ? Comment les consommateurs vont agir entre quête de sens et pression sur le pouvoir d’achat ?… Affaire à suivre !

Article par Jean-Marc EYSSAUTIER

Le stage en entreprise : droits et obligations de l’employeur

En premier lieu, une convention de stage en entreprise doit obligatoirement être signée entre l’établissement d’enseignement, l’entreprise d’accueil et le stagiaire.

Stagiaires visés par la réforme

Sont concernés tout élève ou étudiant préparant un diplôme de l’enseignement supérieur effectuant un stage d’initiation, de formation ou de complément de formation professionnelle. Ne sont donc pas visés par cette réglementation :

  • les visites, séquences d’observation et stages des mineurs de moins de 16 ans
  • les stages de formation continue (pour lesquels les modalités de conclusion d’une convention de stage sont prévues par d’autres dispositions législatives)
  • les tests ou stages préalables à l’embauche

Durée du stage

La durée du stage ne peut excéder 6 mois, renouvellement compris (à la différence d’un stage intégré à un cursus pédagogique). Attention, cette durée s’entend d’une durée calendaire, peu importe le nombre d’heures effectué dans le mois par le stagiaire.

Gratification

Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 30 novembre 2009, le versement d’une gratification est imposé pour les stages d’une durée supérieure à deux mois (et non plus trois). Là encore, cette durée est calendaire et est indépendante du nombre d’heures effectuées par le stagiaire. Le montant de la gratification peut être fixé par une convention de branche ou un accord professionnel étendu. A défaut, il est fixé par décret à 12,5 % du plafond horaire de la sécurité sociale et ce dès le 1er jour du stage (soit, en 2010, 417,09 euros pour 35 heures par semaine).

Franchise de cotisations et contributions sociales

Que le stage soit obligatoire ou non, les sommes versées aux stagiaires ne donnent pas lieu à assujettissement dans la limite de 12,5 % du plafond horaire de la sécurité sociale par heure de stage effectuée. Ainsi, pour 2010, une gratification au plus égale à 417,09 euros par mois pour un stage à temps complet sera exonérée de toutes cotisations et contributions patronales et salariales de sécurité sociale. Au-delà de ce seuil, elles sont calculées sur le différentiel entre le montant de la gratification et la franchise.

Cette gratification est due sans préjudice du remboursement des frais engagés pour effectuer le stage et des avantages offerts. Il s’agit notamment de la restauration, l’hébergement et le transport (attribution de titres restaurants, prise en charge d’une partie du titre de transport etc.).

Protection contre les accidents de travail et les maladies professionnelles

Désormais, tous les stagiaires bénéficient d’une protection contre le risque accidents du travail/maladies professionnelles. Ils sont rattachés au régime général de la sécurité sociale : le paiement de la cotisation pèse sur l’établissement d’enseignement si la gratification est inférieure ou égale au montant de la franchise de cotisation. A défaut sur l’employeur dans le cas inverse.

Un risque pour l’employeur : la requalification du stage en contrat de travail.

Aucun stage ne peut être conclu pour :

  • remplacer un salarié absent,
  • exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent,
  • faire face à un accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise
  • ou occuper un emploi saisonnier.

A défaut, la convention de stage peut être requalifiée en contrat de travail. Dans un tel cas, l’employeur s’expose au paiement des cotisations sociales sur les gratifications versées en cas de contrôle URSSAF. En en cas de contentieux diligenté par le stagiaire, l’employeur s’expose à une condamnation du Conseil de prud’hommes pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et travail dissimulé.

Aides à l’embauche de stagiaires

Une aide à l’embauche a été instaurée pour les stagiaires par décret du 15 juin 2009. Cette aide est ouverte aux employeurs embauchant jusqu’au 30 juin 2010 un ou plusieurs jeunes. Ils doivent avoir fait auprès d’eux un stage d’au moins 2 mois et ayant débuté entre le 1er mai 2008 et au plus tard le 30 septembre 2009.

Une aide conditionnée

Le bénéfice de cette aide est subordonné aux conditions suivantes :

  • l’embauche ne doit pas être consécutive à un licenciement économique intervenu dans les 6 mois qui précèdent sur le poste pourvu par le recrutement.
  • l’employeur doit être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement à l’égard des organismes de recouvrement des cotisations et des contributions de sécurité sociale ou d’assurance chômage
  • le contrat à durée indéterminée peut être à temps plein ou à temps partiel (à condition qu’il soit égal ou supérieur à un mi-temps).
  • l’embauche ne doit pas se réaliser sous forme d’un contrat aidé.

Le fonctionne de l’aide

L’aide est versée en deux fois : la première moitié dans le mois suivant la date de réception du dossier, et le solde dès lors que le contrat de travail a été maintenu pendant au minimum 6 mois. Plutôt que de prendre le risque d’une requalification, coûteuse, en contrat de travail, cette aide à l’embauche, à l’image de celles instaurées pour les jeunes de moins de 26 ans ou les apprentis, doit inciter les employeurs à régulariser le statut de leurs stagiaires qui, après quelques mois, exercent parfois une véritable prestation de travail…

La démarche d’extension à l’international des PME

Comment aider nos PME à franchir le pas au moment où la crise a pour effet de recentrer les énergies sur ce qui fonctionne (le marché domestique) en raison des problèmes de trésorerie ?

Les PME en font-elles assez en termes d’extension à l’international ?

Force est de constater que la balance commerciale française (différence entre exportations et importations) est largement déficitaire. Accuser l’euro fort n’est pas pertinent au regard de ce que font d’autres pays dans ce domaine, au premier rang desquels l’Allemagne, « champion » dans ce domaine. Tout ne dépend pas que des PME : leurs dirigeants doivent pouvoir compter sur les leviers existants mais malheureusement pas assez actifs.

Accompagner les PME dans leur démarche internationale Il en va d’abord de la responsabilité des grands groupes et des pôles de compétitivité dont l’une des missions est justement d’accompagner les PME et les structures plus petites au-delà de nos frontières. Or, ces pôles de compétitivité n’atteindront pas cet objectif si les grands groupes ne s’y intègrent pas fortement. Il est donc de la responsabilité de ces derniers de s’engager dans la durée et de drainer derrière eux les PME afin de construire un tissu solide et stimulant.

L’enjeu : PME et grands groupes ensemble

L’enjeu est de créer des écosystèmes autour des grands groupes pour que les PME soient davantage sécurisées dans leur développement international. C’est d’ailleurs l’objet du Pacte PME, l’association des grands groupes engagés dans une démarche d’accompagnement des PME à l’international, dont l’action et les premiers succès pourraient permettre à certaines PME de sortir par le haut du marasme dans lequel la crise les a plongées.

Autres sources utiles : Ubifrance, l’agence française pour le développement international des entreprises, et les autres organismes de ce type dont l’une des missions est de préparer le terrain via des analyses de marché et des solutions de benchmark produits/services/concurrents. L’international sera d’autant plus un débouché que l’offre de la PME revêtira des éléments forts en termes de différenciation sur le marché.

S’internationaliser de chez soi

Mais l’approche de l’international peut également être très sédentaire : la construction d’un réseau de partenaires pour la distribution de produits ou de services permet de dépasser les écarts culturels, d’us et coutumes, de droit ou de pratiques commerciales tout en réduisant significativement les coûts. Elle doit s’accompagner de la formation complète des salariés, au-delà des aspects linguistiques, pour leur permettre de maîtriser autant les processus de l’entreprise que ceux du pays d’accueil. La PME doit pouvoir miser sur tous ces aspects pour se décloisonner et s’ouvrir à la conquête de nouveaux marchés dans une logique d’efforts partagés. C’est à cette condition, et à cette condition seulement, que la France rattrapera son retard en la matière.

Article par Damien LOUVET – Délégué Général de l’Institut Sage