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Faire parler de soi dans les médias, mode d’emploi

Pour exister dans un contexte de concurrence accrue, il est une arme d’une efficacité redoutable : les relations presses !

Avant, c’était relativement compliqué, avec de nombreuses barrières à l’entrée. Pas simple pour un dirigeant de TPE/PME de tirer son épingle du jeu sans faire appel à un professionnel. Mais Internet et les réseaux sociaux ont chamboulé tout ça : désormais, les journalistes sont à portée de clic. Il ne s’agit plus tant d’une affaire de moyens (même si ça aide, c’est sûr) que d’être malin.

Et les entrepreneurs ont de sérieux atouts, habitués qu’ils sont à devoir se débrouiller ! La preuve ? Le Slip Français, La Machine du Voisin, Qapa, Yoopies, Addmefor, Le Vélo Voyageur… ces toutes petites boîtes misent sur système D et parviennent à briller sous les feux de la rampe. Les entrepreneurs ont donc clairement une carte à jouer.

Quelques conseils pour tirer son épingle du jeu :

N’oubliez pas que le journaliste est comme vous. Enfin presque…

Un entrepreneur ne commercialiserait jamais un produit ou un service s’il n’est pas sûr qu’il existe un marché. Idem pour le journaliste dont le but est plus que jamais d’attirer et de fidéliser des lecteurs/auditeurs/téléspectateurs. Moralité : pour savoir si votre information présente un intérêt pour la presse, demandez-vous si une information de cette nature vous intéresserait en tant que lecteur.

Suivez les journalistes qui couvrent votre secteur sur Twitter

Une enquête réalisée par l’agence Gootenberg révèle que près de 70 % des journalistes seraient présents sur Twitter. Une aubaine pour vous car ça vous permet de suivre en temps réel leurs articles. Vous pourrez ainsi vous tenir au courant des dernières nouveautés et être en mesure de cerner les sujets/angles susceptibles de faire mouche avec tel ou tel contact. Utile pour personnaliser les mails que vous leur envoyez !

Misez sur les médias participatifs

Les sites internet de médias doivent produire toujours plus de contenus pour attirer les lecteurs mais dans le même temps les équipes rédactionnelles se rétrécissent. La parade mise en place par un grand nombre d’entre eux ? Le recours aux contributions d’experts extérieurs à la rédaction ! Le Huffington Post, le Cercle les Echos, Express Yourself, Le plus du Nouvel Obs ou Dynamique Entrepreneuriale par exemple 🙂
En vous exprimant sur ces sites, vous devenez en plus visible pour d’autres médias.

Pensez aux sites d’appels à témoins

Help a Reporter Out ou Flack List aux Etats-Unis ; Vox Forte (@VoxForte) ou Dwpub (@RS_fr) en France, relaient les demandes de journalistes à la recherche d’un profil particulier de personne à interviewer. À essayer d’urgence !

Ces conseils et bien d’autres sont développés dans « Médiatiser sa boite » qui vient de paraître aux éditions Ellipses.

Le Réseau Social Virtuel au service de la RSE

A première vue, la Réseau Social Virtuel paraît bien éloigné des préoccupations de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) : et pourtant, l’utilisation de ces plateformes sociales au sein des entreprises et au-delà avec l’ensemble des partenaires permet de nouvelles méthodes de travail, d’organisation et d’échanges qui sont fondamentales pour diffuser la RSE dans notre société ! L’entreprise ne vit plus seule à part dans le désert : elle est en lien avec tout son Ecosystème, un système ouvert et connecté et le Réseau social lui permet de faire vivre sa RSE…

Un vocabulaire complexe…

Réseaux Sociaux, Facebook, Twitter, Google plus, Hellocoton, Social media, Community management, Viadéo, Linked-in, Hashtag, Live Tweet, Réseau Social d’Entreprise…Comment concrètement peut-on s’y retrouver ? Il faut déjà bien savoir de quoi on parle, on trouve de tout sur ce sujet quand on navigue sur Internet….Alors prudence.

Un chamboulement des modèles classiques

Le Réseau Social Virtuel fait sauter les verrous classiques…« Le confort classique du salarié à son poste, avec son téléphone et ses dossiers personnels, misant très souvent sur de la rétention d’information pour se différencier, est chamboulé : celui qui possède le pouvoir aujourd’hui est celui qui partage l’information et qui est acteur d’un réseau social et non plus celui qui dispose d’un seul pouvoir hiérarchique » précise Florence Rollin, consultante RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise). D’ailleurs, tous les travaux en sciences sociales le confirment…Précédemment, la compétition commerciale se gagnait sur la non divulgation des informations ! Elle se gagne aujourd’hui sur la coopération et la co-construction avec ses Parties Prenantes ! Allons voir comment…

Commencer par définir le périmètre

Il faut déjà comprendre qu’il existe deux grands types de réseaux sociaux :

Le réseau social ouvert qui nous relie à toute la Terre avec 4 types de fonctionnalités différentes : « conversationnel » type Facebook, « annuaire enrichi » type Viadéo ou Linked-in qui identifie nos compétences, la « capitalisation » de savoirs type Wikipédia, et la « socialisation » type réseau professionnel par branche métier ou par thème.

le Réseau Social d’Entreprise : le RSE, à ne pas confondre avec la RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise). Il n’est pas ouvert à tout le monde, l’Entreprise décide de son échelle d’ouverture en fonction du degré d’information qu’elle souhaite communiquer : le RSE utilise les 4 fonctionnalités citées ci-dessus en fonction de ses choix stratégiques et de ses enjeux.

Le Réseau Social d’Entreprise (le RSE)

Ce RSE peut agir à trois niveaux :

  • au niveau des clients : Il permet tout d’abord d’interagir virtuellement entre les salariés et les clients : à travers la création d’espaces dédiés, les salariés peuvent recueillir le besoin du client en direct et mettre en place de réels processus organisationnels de co-création et d’innovation : les clients devenant-même des vrais ambassadeurs de la marque !
  • au niveau des salariés : le RSE en interne permet de savoir où trouver l’information et comment la partager au service de l’atteinte d’objectifs communs. Le Réseau social virtuel fait sauter les barrières et invite certaines personnes à mieux se connaître : Isabelle Vanwaelscappel de la société 3ème Monde qui accompagne les organisations dans la mise en place de leur réseau social l’affirme « Même dans certaines entreprises PME de 100 personnes, certains salariés ne se connaissent pas physiquement…le RSE invite à sauter le pas, à faire connaissance et le travail collaboratif est beaucoup plus productif ». Cela peut paraître étonnant et à l’inverse des modalités classiques d’entrées en contact mais c’est de fait cela qui se passe….
  • au niveau des savoirs : le RSE sert à capitaliser le Knowledge management, autrement dit la « mémoire vive » de l’entreprise : tout est tracé et conservé, le formel et les connaissances tacites…

Les outils de RSE permettent donc de mobiliser l’ensemble de l’écosystème de l’entreprise au service du tryptique de la RSE : l’environnement, le social et l’économique. Et comme le précise très bien Isabelle Vanwaelscappel « Ces outils sont au service de la RSE quand ils sont utilisés correctement ».

Au-delà des avantages économiques qui paraissent évidents, le RSE permet donc d’agir au niveau social : rénovation du dialogue social, mobilisation et implication des collaborateurs autour de projets concrets, fluidification des échanges, reconnaissance et capitalisation des compétences et des savoirs, valorisation des interactions entre pairs : « on favorise la confiance en partageant le même niveau d’informations, la dynamique RH est propulsée par ce RSE et la liste est longue des nombreux avantages sociaux » rajoute passionnée Isabelle Vanwaelscappel. Tout est beaucoup mieux tracé, les boîtes mails se désengorgent, et les gens sont globalement moins stressés…Autre avantage auquel on n’aurait pas forcément pensé : le « lien intergénérationnel » se créé entre seniors et juniors, le RSE servant de tiers intermédiaire : le junior apprend les gestes métiers et le senior apprend à diffuser son savoir à travers les outils du RSE. On facilite aussi grâce à ce système l’intégration de nouveaux collaborateurs.

  • au niveau environnemental, le RSE permet évidemment de réduire certains impacts : travailler dans des espaces virtuels permet de s’aguerrir du temps et de l’espace et de diminuer les déplacements. Cela permet surtout de diminuer la volumétrie des données : au lieu qu’un mail soit démultiplié sans cesse, la documentation est disposée à un seul endroit : « l’effet rebond » de l’usage des mails est ainsi bien souvent supprimé, les usagers ne ressentant plus le besoin d’imprimer leurs emails, rassurés qu’ils sont de pouvoir retrouver facilement leur information et leurs documents…

Chaque démarche est bottom-up et va donc totalement dans le sens de la RSE qui vise à développer de tels systèmes ascendants : l’ère du Top-down est de toute façon aujourd’hui révolue, même si un squelette hiérarchique est absolument nécessaire. Mais cette remise en question des pouvoirs suscite des vagues de peurs chez les managers. D’ailleurs, cela a été confirmé par l’étude IBM Social Business STudy (Novembre 2012), seuls 22 % des managers sont prêts à avoir un RSE dans leur entreprise. Les freins sont réels : toujours ces éternelles résistances au changement ! Les coachs ont de l’avenir devant eux…

C’est pourquoi la société 3ème Monde, qui propose une solution Gravity3, un RSE fruit de leur expérience adapté au métier, déploie une démarche très opérationnelle bottum-up qui vise à lever ces freins : Isabelle Vanwaelscappel précise « comme toute démarche de Responsabilité Sociétale, la volonté stratégique de l’entreprise ne suffit pas, il nous faut mobiliser progressivement des groupes de collaborateurs autour des outils pour essaimer progressivement le RSE dans l’entreprise et adapter notre approche aux objectifs de l’entreprise ».

En résumé, le RSE est une démarche économique globale au service d’une meilleure performance RH et environnementale : de la RSE dans sa splendeur ! Mais au-delà du RSE, le réseau social ouvert comme les médias sociaux peuvent jouer un rôle capital pour la diffusion et l’implémentation de la RSE dans les entreprises.

Les médias sociaux comme levier de performance stratégique de la RSE

Aujourd’hui, la marque de l’employeur est devenue globale et sociale. En effet, les jeunes diplômés sont tous présents sur les réseaux sociaux et très attentifs à la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise. Les consommateurs étant aussi de plus en plus prêts à boycotter les marques qui ne sont pas responsables : il n’y a qu’à voir à quelle vitesse un souci sur la qualité ou la sécurité d’un produit peut faire le tour de la planète…

Laissons parler les chiffres : 2,3 milliards de personnes sont connectées à Internet. 1,5 milliards sont connectées sur les réseaux sociaux http://www.youtube.com/watch/?v=eRclTr3BXSI). Les organisations de toute taille passent en moyenne plus de 6 heures par semaine sur les réseaux sociaux (http://pinterest.com/pin/281543698477583/). Les entreprises diffusent leurs initiatives RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) sur Facebook, Twitter, et You tube….

Les tendances sont là : une communication RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) ponctuelle déconnectée de ce qui se dit sur la toile n’est plus possible. Les consommateurs préfèreront des entreprises dont la démarche RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) est transparente et visible.

A travers les médias sociaux, les marques peuvent donc jouer le rôle de la transparence et prouver la solidité de leur engagement. C’est pourquoi l’entreprise Comeen créée il y a deux ans par Pierre-Yves Sanchis propose d’aider les entreprises à écouter le web pour mieux identifier les réponses en matière de RSE qu’elles peuvent apporter. Ecoutons Pierre-Yves Sanchis, DG de Comeen, nous parler de tous les services proposés par Comeen : « Nous aidons les entreprises à façonner l’ADN des sociétés sur le web, nous organisons des think-tank pour les organisations souhaitant améliorer leur performance sociétale ou encore, de la veille en e-RSE ou du story telling ». Le story telling est l’art de faire passer un message en racontant une histoire : cela permet de vulgariser et de mettre à portée les messages auprès du grand public plutôt que de faire une communication descendante à destination de quelques experts (via les rapports RSE notamment) : « Le story telling nourrit la marque et la rend plus visible » rajoute Pierre-Yves Sanchis.

Comeen propose aussi des baromètres d’influence sociétale pour aider les entreprises à mieux connaître leur image et leur influence sociétale sur le web. « En écoutant le web, les marques peuvent mieux comprendre quels sont les sujets brûlants, et identifier là où elles risquent de se faire épingler » affirme Pierre-Yves Sanchis. Les entreprises peuvent ainsi trouver dans les réseaux sociaux un excellent moyen de revoir leur stratégie et leur positionnement en matière de RSE.

Pour exemple, Comeen a récemment organisé une rencontre réelle entre les influenceurs du net et la direction d’Orange : 20 blogueurs ont ainsi pu s’exprimer sur la RSE et la marque : « les profils des blogueurs sont hétérogènes et identifiés en fonction du degré d’affinité de la marque et de leur proximité géographique, Orange a pu ainsi s’inspirer des idées innovantes des blogueurs pour mieux identifier son positionnement RSE, ses axes stratégiques futurs et sa communication, les blogueurs ont quant à eux échangé entre pairs et sont montés en compétences sur d’autres expertises» clame haut et fort Pierre Yves Sanchis : du gagnant-gagnant…

Comeen anime aussi un média e-rse qui révèle les bonnes pratiques en matière de communication digitale et de

RSE : un site inspirant qui compile les articles du web sur le sujet.

Les médias sociaux permettent donc clairement d’alimenter intelligemment la veille stratégique, technique et concurrentielle d’une entreprise : ce point est essentiel pour une démarche intelligente et innovante, la bonne gestion de l’information étant un capital immatériel au service de la RSE !

Le Réseau social au service de nouveaux modèles économiques et organisationnels

Le Réseau social est aussi au service du déploiement de nouveaux modèles économiques qui seront demain le fer de lance de développement de la plupart des entreprises : l’économie collaborative et de partage en tout premier lieu qui vise à partager des services entre particuliers et consommateurs. Les gens seront interconnectés : partage de données, autosatisfaction des besoins, apprentissage autonome : on le voit aujourd’hui avec le partage des déplacements, des logements et de services en tout genre.

Quant au management organisationnel, l’entreprise de demain sera collaborative, plus horizontale, moins hiérarchisée, plus informelle et réactive. L’entreprise sera managée par « projet ». Et dans ce cadre, le Réseau social a toute sa place et promeut même de tels systèmes organisationnels !

Un ROI (retour sur investissement) certain pour les entreprises et pourtant…

Le ROI des réseaux sociaux est réel, et peut atteindre jusqu’à 75 % : le taux de conversion étant le rapport entre le nombre de conversions (généralement une vente) et le nombre total de clics (http://pinterest.com/pin/281543698677669/).

Il est dit aussi dans une étude IBM que les réseaux sociaux occuperont d’ici les 5 prochaines années la 2nde place dans le développement commercial des entreprises.

Une étude ATOS de 2012 démontre qu’avec la mise en place d’un RSE, les mails sont diminués de moitié, et que chaque collaborateur gagne un quart d’heure au minimum par jour de temps de recherche : fascinant, non ? Nul doute qu’il Il y a une corrélation nette entre le RSE et l’amélioration des marges.

Malgré tout, selon une étude récente IBM 2012 Global Study, seulement 16 % des 1700 chefs d’entreprises interrogés considèrent que la place des réseaux sociaux relève de la stratégie. Et plus on monte dans la hiérarchie, moins on trouve de Directeurs connectés ! Incompréhensible pour la génération Y. Les entreprises à l’ancienne qui n’ont même pas encore de site internet devraient quand même se poser de sérieuses questions !

Et pourtant, l’entreprise de demain sera responsable, connectée et durable. Selon le REED (Réseau Entreprises Développement Durable), « Les entreprises durables sont des entreprises résilientes, qui créent de la valeur économique, des écosystèmes en bonne santé et des communautés solides. Elles survivent aux crises externes car elles sont intimement liées à des systèmes économiques, sociaux et environnementaux sains ».

Or, ces entreprises durables sont nécessairement connectées au web et aux réseaux sociaux. Comment nier la cohérence et convergence de ces deux principes ?

Des risques de dérives et des contradictions à dépasser

Evidemment, comme tout nouveau système, il faut rester vigilant : tout le monde n’a pas accès aujourd’hui à ces réseaux et il est capital de maintenir les systèmes classiques au risque de créer des inégalités et des exclusions qui iront à l’encontre de la RSE ! Les systèmes doivent être utilisés de façon intelligente et complémentaire : l’arrivée du mail n’a pas fait disparaître le téléphone ! Attention aussi à ne pas exclure tous ceux qui ne savent pas se marketer ou networker : savoir se mettre en valeur sur la toile n’est pas chose facile… des formations et des accompagnements seront nécessaires au risque d’abandonner un bon nombre d’usagers sur la route…

Il faut veiller aussi à l’éthique des comportements : ceux qui reçoivent sans donner seront vite catalogués, du moins espérons-le. Quant à la protection de la vie privée et à la confidentialité, l’exigence de transparence de la RSE ne doit pas aboutir à des mises à nu incongrues et dénigrantes ; espérons que des règles éthiques seront s’imposer et que la régulation collective de la communauté jouera son rôle.

Quant aux aspects environnementaux, soyons vigilants, et ne nous voilons pas la face : selon la Commissions Européenne, les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) représentent 2% des émissions de GES mondiales ; c’est autant que celles du transport aérien planétaire. En 2008, les TIC représentaient 13,5% de la consommation électrique en France…alors veillons à ne pas déplacer les problèmes…

Enfin un dernier point qui paraît fondamental : le temps… Il faut quand même savoir que beaucoup d’articles ne sont pas lus. Comment faire qu’une meilleure organisation par le RSE fasse justement gagner ce temps précieux nécessaire à la lecture de toutes ces nouvelles informations et connaissances qui diffusent sur le net ou dans l’entreprise ?

Et l’entrepreneur ?

Les petites structures en Freelance sont d’autant plus concernées par le sujet qu’elles doivent multiplier leur visibilité et crédibiliser leur métier. Un entrepreneur à son compte ne peut pas faire trop d’investissements et doit utiliser la force de frappe de l’immatériel pour avancer ! Et les réseaux sociaux sont un excellent moyen de le promouvoir au-devant de la scène…

Prenons le cas de Florence Rollin, une ancienne consultante commerciale du bâtiment, passionnée par la RSE, qui a souhaité se lancer en tant qu’indépendante en alignant son modèle stratégique et commercial sur les principes et valeurs clefs de la RSE notamment par l’utilisation des réseaux sociaux. En créant son propre blog de veille stratégique elle recense l’ensemble des articles touchant de près ou de loin aux sujets RSE, bâtiments et énergie et twitter, scoop-it, linked-in etc. n’ont plus de secret pour elle. Vivant en partie sur ses fonds propres, sa démarche collaborative est pour l’instant gracieuse et satisfait profondément un certain sentiment de redevabilité vis-à-vis d’aides publiques qu’elle perçoit. « Redistribuer » son indemnité au service de l’intérêt général en offrant sa veille sectorielle est une noble façon de pratiquer la RSE tout simplement au service du collectif. D’autant plus qu’elle agit de façon très éthique et à bon escient : point de question d’harcèlement commercial et de diffusion à tout va, comme le font certains internautes en se connectant à des milliers de comptes dans une logique avant tout quantitative à des fins mercantiles ! Florence, quant à elle qualifie ses contacts, identifie les intérêts mutuels, définit des paramètres éthiques, et témoigne ainsi d’un business responsable ! Elle exploite à 200 % les voies du web dans une logique gagnant-gagnant : agréger de la connaissance et de la matière grise pour la réinjecter dans son réseau : de la RSE dans sa splendeur !

Convaincue que sa casquette de community manager par l’animation de son réseau virtuel la rendra très vite incontournable sur le sujet, le très bon référencement naturel de son blog D’Dline 2020 atteste déjà de sa persévérance au travers de quelques mots clefs tels que « Conseil – RSE – Bâtiment ». Gageons que cet investissement immatériel dans les médias sociaux lui apportera très vite de fructueuses missions de conseil en RSE à la hauteur de ses compétences.

Mais l’apprentissage des Réseaux sociaux requiert du temps et bien souvent de la pédagogie : un « nouveau métier » est en passe très certainement de voir le jour… qui amène d’ailleurs Florence Rollin sur le terrain de la formation aux réseaux sociaux et à la RSE dans un prochain MBA DD à l’ISG !

Réseau Social et RSE : que des convergences…

Intelligence collective, transparence, partage, diminution du stress, co-construction et dialogue avec les Parties Prenantes, transversalité… Le Réseau Social Virtuel et la RSE touchent toutes les fonctions de l’entreprise et visent la construction d’une réelle coopération et le développement d’une culture commune. Deux sujets très larges qui finalement demandent des recherches sur les réseaux sociaux…à vous de twitter et de bloguer… Alors, qu’attendez-vous pour surfer ?

Le Capital Social : un capital essentiel pour l’entreprise !

Lors d’une création d’entreprise la question est souvent posée, pour ceux qui veulent adopter une forme sociétale, du montant du capital social de l’entité à créer. Depuis les lois DUTREIL le capital minimum d’une société de type SAS ou SARL ou dérivées, a été fixé à 1 euros. Mais est-ce bien là le bon montant ? Si sur un plan psychologique, le ministre considérait que cet euro symbolique était libérateur de l’initiative d’entreprendre. Tous les conseils d’entreprises vous diront que ce principe est illusoire ! En effet le capital d’une société se doit de correspondre à plusieurs réalités.

Capital social d’une entreprise : quelles caractéristiques ?

Le capital social est le point commun de toute société. Élément constitutif obligatoire lors de la rédaction des statuts, le capital social est composé d’apports en numéraire (sommes d’argent) et/ou d’apports en nature (biens autres que de l’argent) mis à disposition de la société par les associés ou actionnaires lors de sa création. En échange de ces apports, les associés reçoivent des parts sociales, les actionnaires des actions.

Le capital social doit répondre à 3 obligations :

  • être non fictif : l’associé se doit de jouir d’un droit incontestable sur le bien qu’il apporte au capital
  • être fixe : à l’exception des sociétés bénéficiant d’un capital variable, le capital d’une société ne saurait évoluer sans modification des statuts de la société
  • être intangible : un associé ne peut récupérer son apport au capital social avant la dissolution de la société.

Par ailleurs, selon la forme juridique de votre société, un montant minimal de son capital social peut être exigé. C’est notamment le cas pour la société anonyme et la société en commandite par actions, dont le montant du capital social est de 37 000 € minimum.Les sociétés à capital variable

Toute société, à l’exception de la société anonyme et des sociétés coopératives, peut opter, lors de la rédaction de ses statuts pour une clause de variabilité de son capital. Elle peut alors faire varier sans formalisme son capital social, à la hausse ou à la baisse, en respectant les limites d’un capital minimal et maximal, à indiquer dans les statuts.

Comment déposer le capital social de votre entreprise ?

Par Bercy Infos, le 12/02/2019 – Formalités administratives

Le dépôt de capital social est une étape obligatoire lors de la création d’une entreprise. Mais qu’est-ce que le capital social d’une société ? À quoi sert-il ? Comment et auprès de qui le déposer ? Toutes nos réponses !

Capital social d’une entreprise : de quoi parle-t-on ?

Le capital social c’est la valeur d’origine de l’entreprise, représentée par des sommes d’argents (apport numéraire, parts sociales, actions d’autres sociétés, etc.) et/ou des biens (immeubles, fonds de commerce, marques, brevets, etc.) mis à sa disposition soit par ses associés, soit par ses actionnaires.

En contrepartie de leur participation, ces derniers reçoivent des parts sociales ou des actions.

À savoir

Tous les « apports » ne peuvent pas être considérés comme du capital social. Par exemple, les apports dits « en industrie », comme les connaissances techniques ou professionnelles, le savoir-faire non brevetable, l’expérience, l’activité, les relations qu’une personne met au service de la société, etc…sont exclus du capital social. Principalement parce que l’estimation de leur valeur est complexe et que les tiers ne peuvent donc pas les utiliser comme garantie de leurs créances sur la société.

Pour en savoir plus sur la distinction entre le capital social et les autres types d’apports (actif social, actif net social, capitaux propres, patrimoine social, etc.), vous pouvez consulter le site infogreffe.fr.

Capital social d’une entreprise : à quoi ça sert ?

Le capital social est un élément indispensable et obligatoire de la création d’une société, mais son utilité perdure dans le temps. Concrètement, le capital social sert principalement :

  • de base ou de clé de répartition des pouvoirs au sein de la société : ainsi, le droit de vote de chaque associé ou actionnaire aux assemblées générales ainsi que le montant du bénéfice à percevoir sous forme de dividende, sont fixés en proportion du montant du capital social détenu. À noter cependant que cette règle n’est pas intangible et qu’une distribution différente des pouvoirs et des droits peut être prévue dans les statuts de la société
  • de mode spécifique de financement : il peut par exemple servir à compenser les pertes temporaires d’une société sans fonds propres suffisants, ou éviter au moins provisoirement sa cessation des paiements.

Dans une moindre mesure, pour les créanciers de la société, le montant du capital social représente une garantie sur leur créance ainsi qu’un voyant de contrôle de la santé financière de la société.

Capital social d’une entreprise : auprès de qui le déposer ?

Le dépôt consiste en une remise d’une somme d’argent sur un compte bloqué. Les fonds doivent être déposés et encaissés auprès d’un dépositaire qui peut être :

  • une banque
  • la Caisse des dépôts et consignations (CDC)
  • un notaire.

Dépôt du capital social : les pièces à fournir

Pour effectuer un dépôt de capital, il est nécessaire de fournir les informations suivantes au dépositaire :

  •  la demande de dépôt conforme au modèle proposé
  •  les statuts
  •  le règlement du dépôt accompagné d’une attestation indiquant la provenance des fonds
  • la pièce d’identité du déposant et des autres créanciers de l’entreprise
  •  la liste des souscripteurs l’adresse de la société et du représentant de la société.

Capital social d’une entreprise : quels apports minimum ?

Le montant minimum du capital social est de :

  • 1 € pour une SARL, SAS, SASU, SNC ou EURL (capital minimum libre)
  • 37 000 € pour une société anonyme (SA)
  • 18 500  € pour une coopérative de forme SA

Il n’est pas obligatoire de verser la totalité du capital social lors de la création de la société. Le versement peut être échelonné dans le temps (le reste du capital doit cependant être versé dans les 5 ans) avec un minimum fixé à :

  • 20 % pour les SARL
  • 50 % pour les SA et les SAS

Le dépôt de capital social s’opère par la remise de fonds (apport en numéraire) qui sauf indication contraire, peut prendre la forme :

  • d’un chèque de banque émis par un établissement bancaire domicilié en France
  • d’un virement bancaire
  • d’espèces

À savoir

Le dépôt des apports en numéraires doit intervenir avant la signature des statuts de la société.

Capital social d’une entreprise : comment est-il notifié ?

Le capital social n’est pas figé, et peut évoluer par la suite. Pour autant, lors de la création de la société, son montant doit :

  • être inscrit à l’actif de la société
  • être déclaré lors de l’immatriculation de la société au Registre du commerce et des sociétés (RCS)
  • être mentionné dans les statuts
  • apparaître à la suite de la dénomination sociale et de la mention de la forme juridique de la société, sur tous les documents destinés à des tiers, notamment : les courriers, les devis, les factures, les annonces, les publications diverses, les mentions légales du site internet, etc.

Capital social d’une entreprise : comment débloquer les fonds ?

Après le dépôt du capital social effectué et l’immatriculation de la société réalisée, les fonds peuvent être débloqués. Pour cela, le ou les gérants doivent présenter l’extrait Kbis (extrait constatant l’immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés).

Les fonds peuvent alors être virés sur un compte courant ouvert au nom de la société et le ou les gérants peuvent donc en disposer librement pour les besoins de la société.

Sur le plan économique

Lorsque le créateur est en phase d’élaboration de son projet, il prépare un plan d’affaires qui se traduit par un compte de résultat prévisionnel pluriannuel, et une prévision de trésorerie y attachée. Ces deux éléments vont mettre en exergue, le fonds de roulement nécessaire au cycle d’exploitation, et le besoin en fonds de roulement immédiat pour assurer le passage des premiers mois. Car, il faut toujours se rappeler que la trésorerie de l’entreprise, nerf de la guerre entrepreneuriale, lors d’une création, est d’abord une trésorerie négative, tant il faut assumer le règlement de fournisseurs, de salariés, de l’état et des organismes sociaux, avant que d’avoir encaissé des sommes en provenance des clients. Un axiome existe, dans les grands équilibres comptables, qui est le suivant : « Fonds de Roulement – Besoin en Fonds de Roulement = Trésorerie +/- » En conséquence à la création d’une entreprise, par le capital social, il faut prévoir cette trésorerie qui constituera l’engagement irréversible du créateur dans son entreprise.

Sur le plan de la confiance

L’absence de capital social vis-à-vis des tiers est un point négatif. L’entreprise « ne fait pas sérieuse » si elle sous-capitalisée. La valeur minimum du capital social est fonction, aussi, de l’activité prévue pour l’entreprise. Il est clair qu’une entreprise de services en matière de conseil aura un besoin de fonds de roulement différent de l’entreprise à vocation industrielle travaillant avec la grande distribution. Il s’agira donc d’adapter le curseur vis-à-vis d’un montant de capital social qui rassure, et donne de la « crédibilité »

Sur le plan financier

Le capital social (et lors de la vie sociale de l’entreprise – les capitaux propres- [Capital social + réserves + ou – report à nouveau]) est ausculté par les financiers de l’entreprise qu’ils soient banquiers ou investisseurs. Par exemple le ratio d’endettement rapporté aux capitaux propres, sera facteur déclencheur ou non soit d’un financement d’investissements, soit de la possibilité de mettre en place une facilité de caisse. Sur un autre plan, les banques contraintes par les règles de Bâle 2 puis bientôt de Bâle 3, ont désormais des impératifs de s’assurer que la hauteur des capitaux propres de l’entreprise emprunteuse, correspond à une hauteur suffisante permettant ainsi de ne pas déclencher une présomption de risque à venir.

Sur le plan juridique

La vie d’une entreprise n’est pas toujours un long fleuve tranquille, et des épisodes de déficits peuvent intervenir. La hauteur du capital social peut permettre d’éviter de constater que les capitaux propres soient devenus inférieurs à la moitié de celui-ci. Outre les formalités juridiques que cela procure, ce fait entraîne immédiatement une information au greffe du tribunal de commerce et en conséquence, a, des répercussions sur les rapports avec l’ensemble des tiers de l’entreprise.

À quel moment le capital doit-il être déposé ?

Le capital social doit être déposé dans une banque, à la caisse des dépôts et consignation ou chez un notaire, avant l’immatriculation de votre société et même avant la signature des statuts. La somme déposée sera bloquée jusqu’à l’obtention de votre Kbis. Sur présentation du kbis, preuve d’immatriculation au greffe du tribunal de commerce de votre entreprise, la banque ouvrira un compte au nom de votre société et vous aurez ainsi accès à cette somme. Sachez que si vous avez des difficultés à trouver une banque, vous pouvez toujours vous rendre à la caisse des dépôts et consignations.

Selon les formes juridiques, les exigences ne sont pas les mêmes :

  • pour la SCI, aucune preuve de dépôt n’est exigée par le tribunal de commerce lors de l’immatriculation ;
  • pour l’EURL et la SARL, il convient de fournir au dossier une attestation de dépôt des fonds de la banque, du notaire ou de la caisse des dépôts et consignation. À défaut, il faut indiquer dans les statuts, les coordonnées précises de la banque ;
  • pour la SASU et la SAS, il faudra obligatoirement fournir une attestation de dépôt des fonds.

Attention, la date du dépôt des fonds devra être antérieure à la date de signature des statuts.

Peut-on facilement modifier son capital ?

Une fois votre société immatriculée, si vous souhaitez modifier le capital, il faudra procéder à un dossier complet :

  • la rédaction d’un procès-verbal de réduction ou d’augmentation de capital ;
  • une modification des statuts ;
  • une annonce légale dans un journal habilité ;
  • une formalité au tribunal de commerce.

À noter qu’il existe la possibilité d’opter pour un capital variable. Ce mécanisme est peu fréquent et adapté à certaines situations bien particulières. Il permet de fixer un capital minimum et un capital maximum. Entre ces deux montants, le capital pourra varier de manière plus flexible.

Capital social : pourquoi le modifier ?

La modification du capital social peut poursuivre plusieurs objectifs.

Son augmentation peut viser à consolider financièrement une entreprise rencontrant des difficultés, afin de rembourser des dettes par exemple. On procède alors à une recapitalisation.

La modification du capital social peut aussi faire suite à l’arrivée d’un nouvel associé, qui intègre la société et fournit un apport au capital afin de se voir attribuer des parts sociales.

Renforcer le capital social de votre société peut permettre de renforcer sa crédibilité et constitue une plus-value à mettre en avant dans sa communication.

Enfin, vous pouvez aussi souhaiter réduire le capital social de votre entreprise, notamment afin d’optimiser sa gestion financière.

Modification du capital social : quelles démarches effectuer ?

Les démarches à effectuer afin de modifier le capital social de votre entreprise varient en fonction de la nature de la modification (augmentation ou réduction) et les caractéristiques de l’apport (en numéraire ou en nature).

Ce qu’il faut faire pour réduire le capital social ou l’augmenter en numéraire

  1. Tenir une assemblée générale extraordinaire décidant de la réduction ou de l’augmentation du capital social
  2. Publier un avis de modification dans un journal d’annonces légales
  3. Faire enregistrer le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire auprès d’un service de la publicité foncière de votre département
  4. Faire inscrire les modifications au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe du tribunal de commerce en adressant:
    • les statuts actualisés de votre entreprise
    • le cerfa n°11682*04 complété
    • le procès-verbal de l’assemblée général extraordinaire

Ce qu’il faut faire pour augmenter en nature le capital social

  1. Faire évaluer l’apport en nature par un commissaire aux apports*, désigné à l’unanimité des associés ou actionnaires, ou à défaut d’accord, par le Président du tribunal de commerce
  2. Déposer au greffe du tribunal de commerce le rapport du commissaire aux apports
  3. Tenir une assemblée générale extraordinaire, 8 jours après le dépôt au greffe du tribunal de commerce, afin de décider de l’augmentation du capital social
  4. Publier un avis de modification dans un journal d’annonces légales
  5. Faire enregistrer le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire auprès d’un service de la publicité foncière de votre département
  6. Faire inscrire les modifications au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe du tribunal de commerce en adressant:
    • Les statuts actualisés de votre entreprise
    • le cerfa n°11682*04 complété
    • le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire

* Les associés d’une société à responsabilité limitée (SARL) peuvent décider à l’unanimité de ne pas recourir à un commissaire aux apports lorsque la valeur de chaque apport en nature est inférieure à 30 000 € et que le montant total des apports en nature n’excède pas 50 % du capital social.

A la création de l’entreprise, il ne faut pas négliger de constituer un véritable capital social pour l’entreprise que l’on crée. Dans la vie de l’entreprise, il faut savoir conforter les capitaux propres, et parfois pratiquer des augmentations de capital. Il est à noter que sur ce dernier point quelques incitations fiscales demeurent. N’hésitez pas à consulter votre expert-comptable et votre avocat, ensemble ils sauront vous orienter sur la bonne voie.

Des images accessibles à tous !

L’accessibilité n’est pas forcément très technique et très compliquée ! Les conseils de cet article vous permettront de faire un premier pas dans l’accessibilité ! Pour vous aider à améliorer l’accessibilité de votre site, prenons l’exemple des images et quelques bonnes pratiques.

Comment peut-on percevoir des images quand on ne voit pas ?

Effectivement ceci paraît compliqué pour ceux qui voient correctement ! Une personne aveugle utilise une aide technique qui s’appelle un lecteur d’écran. Ce logiciel retranscrit par synthèse vocale (et/ou sur un afficheur braille) ce qui est affiché sur l’écran d’un ordinateur et permet d’interagir avec le système d’exploitation et les autres logiciels. 

Dans le cas d’une image, le lecteur d’écran va donc retranscrire le nom du fichier image ainsi qu’un court texte qui est nommé « alternative textuelle » de l’image (attribut « alt » en termes techniques). Ce champ est proposé par défaut par les CMS (système de gestion de contenu), comme par exemple WordPress ou Joomla, lors de l’insertion d’images.

L’alternative textuelle n’est pas réservée à l’usage des lecteurs d’écran

Parfois votre navigateur ne peut pas afficher les images. C’est le cas si le débit internet est trop faible ou si vous avez choisi de ne pas afficher les images pour gagner du temps. Il en est de même sur votre tablette ou votre mobile.

Qu’allez-vous voir à la place des images ? Rien si l’alternative textuelle est inexistante !

Les différents types d’images

Il y a cependant plusieurs types d’images à considérer :

• Les images porteuses d’information : o images porteuses de sens : sans elles il n’est pas possible de comprendre la page correctement.
o images-liens : elles sont essentielles à la navigation, par exemple, la traditionnelle icône représentant une silhouette de maison et suggérant un lien vers votre page d’accueil
o textes en image : par exemple le slogan de votre entreprise, transformé en image

• Les images de décoration : o images qui n’apportent pas d’information : elles ne sont pas nécessaires à la compréhension.

Voyons maintenant comment traiter ces différents types d’images.

Quelques bonnes pratiques pour rendre des images accessibles

1. Utilisez un nom de fichier pertinent : plutôt que IMG28312.jpg qui n’est pas très parlant. Préférez un nom du type « logo.jpg » si l’image est celle de votre logo. Le lecteur d’écran cité plus haut énoncera donc un titre que l’utilisateur pourra comprendre, et qui le renseignera sur le contenu de l’image.

2. Evitez de remplir le champ « title », inutile et redondant la plupart du temps. Les CMS proposent ce champ quand vous insérez des images sur votre site.

3. Vérifiez que chaque image a un attribut « alt » et que celui-ci :

a. est vide pour les images de décoration (alt= » »)

b. est rempli pour les images porteuses d’information. Dans le cas de l’image-lien représentant l’accueil de votre site, l’alternative textuelle sera « accueil» (alt= »Accueil »)

Voilà, c’est plutôt simple, non ? Comme quoi l’accessibilité ce n’est pas forcément très technique et très compliqué ! Il ne vous reste plus qu’à vérifier les images de votre site et vous aurez fait un premier pas dans l’accessibilité !

Soyez acteur de l’avenir du Crowdfunding en Europe

Le Crowdfunding est en train de modifier la façon de penser la finance. A quoi ressemblera le Crowdfunding dans quelques années? Dans une publication sur l’avenir de Crowdfunding en Europe, des experts et des responsables de plates-formes européennes de Crowdfunding tentent d’y répondre. Chacun, chacune d’entre vous peut soutenir la discussion autour du Crowdfunding en partageant la publication jointe à cet article.

De nombreuses plates-formes internet de Crowdfunding opérationnelles

En Europe, à ce jour, nombreuses plates-formes internet de Crowdfunding sont opérationnelles et ont permis à des porteurs de projets créatifs, sociaux ou entrepreneuriaux, de lever, dans leur ensemble, des centaines de millions d’euros sous diverses formes : dons ou souscription avec contreparties en nature ou financières dites « rewards » ou « production », fonds propres avec prises de participation dans le capital d’une entreprise, ou sous forme de prêts rémunérés, ou non rémunérés.

Le marché devrait continuer à croître de manière exponentielle, permettant au Crowdfunding de devenir une réelle alternative au financement de projets, et de contribuer ainsi à l’amélioration de l’accès au capital pour les entreprises et porteurs de projets.

Nouvelle Publication : « Visions de l’avenir du Crowdfunding en Europe »

Afin de vulgariser le Crowdfunding, également dénommé financement participatif, et d’approfondir la réflexion sur le sujet, un nouveau rapport vient de paraître.

Dans cette publication, quatre spécialistes du Crowdfunding en Europe, Daniela Castrataro, Fabien Risterucci, Gijsbert Koren et Karsten Wenzlaff, exposent leur vision quant à la croissance de cette industrie naissante, la nécessité d’une réglementation au niveau supranational, le champ des possibles du Civic Crowdfunding et l’intérêt du partage de données. Des responsables de plates-formes européennes de Crowdfunding et des experts présentent également leur vision.

Cet ouvrage fait suite à deux conférences européennes sur le crowdfunding: Crowdfunding Day (Amsterdam 15 Avril 2013) et The Future of Crowdfunding (Berlin, 17 avril 2013), et a été rendu possible avec l’appui d’Epirot Ludvik Nekaj (organisateur de Crowdsourcing Week), Wolfgang Gumpelmaier (Gumpelmedia/ikosom), Nina Passerelli (étudiante) et toutes les plates-formes de crowdfunding, les experts qui ont bien voulu partager leur vision.

Soutenez la discussion autour du Crowdfunding en partageant la publication, consultable gratuitement en ligne.

Consulter le document Visions on the Future of Crowdfunding in Europe

Eliminez 100 fautes d’orthographe de vos e-mails

Certaines fautes d’orthographe font dresser les cheveux sur la tête de vos destinataires. Il est pourtant facile d’éliminer ces 100 fautes d’orthographe qui exaspèrent certains au point qu’ils perdent confiance en vous. Inutile, après la lecture de cet article, de vous cacher derrière, « je l’ai écrit rapidement », « c’est à cause des sms »…

Les 10 fautes de verbes courants

1. Je me permet → je me permets
2. Je vous joints → je vous joins
3. Je garanti → je garantis
4. J’envoies → j’envoie
5. je résout et il résout → je résous, il résoud
6. Je craints → je crains
7. Il exclue → il exclut
8. Il convaint → il convainc
9. J’appele, nous appellons → j’appelle, nous appelons10. Je rejete, nous rejettons → je rejette, nous rejetons

Les 3 accords des participes passés

  • Ont été + un verbe en er→ écrivez ont été + é + accord avec le sujet qui répond à la question qui est-ce qui
  • Quand deux verbes se suivent (en dehors avoir être et quelques verbes d’état) le deuxième verbe se met à l’infinitif
  • Les terminaisons des participes passés que l’on rencontre tous les jours
  • Permis, construit, mis, omis, admis, conclu, exclu, prévu, déduit, introduit, réduit, joint, rejoint,

Les 15 confusions verbe et nom

Un accueil →il accueille, un appui →il appuie, un attribut →il attribue, un concours→ il concourt, un recours →il recourt, un entretien →il entretient, un envoi →il envoie, un emploi →il emploie, un soutien→ il soutient, un travail →il travaille, un conseil →il conseille, un défi → il défie, un détail →il détaille, un maintien →il maintient, un souci →il se soucie

Les 10 mots toujours avec un s au singulier comme au pluriel

Ailleurs, en suspens, un héros, plusieurs, certes, volontiers, un relais, un recours, un préavis, aux dépens de

Les 6 mots jamais avec un s

au singulier bien sûr
un délai, un écho, un exclu, malgré, parmi, un souci

Les 7 mots inséparables du y

Anonyme, une hypothèque, une hypothèse, un prototype, un pseudonyme, un symptôme, un synonyme

Les 7 mots inséparables du h

Une adhésion, l’appréhension, la cohabitation, l’éthique, exhaustif, pléthore, rédhibitoire

Les 7 traits d’union 

au-dessous-de, au-dessus de, au-devant de, c’est-à-dire, ci-contre, par-dessous, par-dessus, peut-être(à ne pas confondre avec il peut être)

Les 10 mots à l’écriture subtile

un acompte, un concurrent, confidentiel, développer, un dilemme, en définitive, intéressant, intéresser, intérêt, rémunérer

Les 10 mots complexes qui aiment multiplier les complexités pour mieux installer les fautes dans vos écrits

à bon escient, distinct, fascicule, scinder, scission, succinct, susciter, susceptible, un plébiscite, un schéma

Les 8 mots masculins qu’on prend pour le féminin

un alvéole, un antidote, un aparté, un armistice, un autographe, un en-tête, un intervalle, un paraphe,

Les 8 mots féminins  que l’on peut confondre avec le masculin

une agrafe, une avant-garde, une autoroute, une échappatoire, une éphéméride, une enzyme, une sentinelle, une volte-face

et un test pour améliorer votre orthographe

1 Cochez les auxiliaires correctement écrits :

 1 – que nous ayions

 2 – que nous ayons

 3 – que vous ayiez

 4 – que vous ayez

 5 – que nous soyions

 6 – que nous soyons

 7 – que vous soyiez

 8- que vous soyez

2 Complétez par l’auxiliaire correct :

Il faut qu’il…… avant demain à Paris.

 a – soit 

 b – sois 

 c – soi

3 Complétez par l’auxiliaire correct :

Il faut qu’elle…… un magasin à Paris.

 a – ait  

 b – est 

 c – ai

 d – aie

4 Cochez les verbes correctement orthographiés au présent de l’indicatif :

 1 – je rappelles 

 2 – j’amoncelles 

 3 – je rejete

 5 – vous appelez

 4 – j’étiquette

 6 – nous rappelons 

 7 – nous rejetons 

 8 – nous renouvellons

 9 – j’admet 

 10 – je soumet

 11 – je transcrits

 12 – je ressents

 13 – je construits

 14 – j’induits

 15 – je vous envoies

 16- j’inscrits

 17 – j’offres

 18 – je me permet

 19- j’acquières

 20 – je fuits

 21 – je soutients

 22- j’écrits

 23 – je consents

 24- je parcourts

 25 – j’attends

 26 – je joints

 27  – je vaus

 28 – je contraints

 29 – nous ometons

 30 – j’enfreins

 31 – je convains

 32 – il restreind 

 33 – je conclus

 34 – il contraind

 35 – j’exclus

 36 – j’inclu

 37 – il convainc

 38 – je comprend

 39 – je remets

 40- je garanti

 41 – je veux 

 42 – je transmet

 43 – je feints

 44 – j’interompts 

 45 – il corrompt

 46- il répant

 47 – je résous

 48 – vous faisez

 49 – je recquière

 50 – il résoud

5 Cochez les verbes correctement orthographiés au futur de l’indicatif :

 1 – tu conclueras

 2 – tu concluras

 3 – tu avoueras

 4 – tu avouras

 5 – tu plieras 

 6- tu pliras 

 7 – tu feras

 8 – tu fairas

 9 – j’assoierai 

 10 – j’assoirai 

 11- j’envoirrai

 12 – j’enverrai

 13 – je sursoierai 

 14 – je sursoirai 

 15 – je prévoirai

 16 – je préverrai

6 Cochez les verbes correctement écrits au passé simple :

 1 – ils omettèrent 

 2 – ils omirent 

 3 – ils nuisirent

 4 – ils nuirent

 5 – ils soutinrent

 6 – ils soutenirent 

 7 – ils écrirent

 8 – ils écrivirent 

 9 – ils convainquèrent

 10 – ils convainquirent

 11 – Ils vivèrent 

 12  – Ils vécurent 

 13 – Ils finirent 

 14 – Ils finissèrent 

 15 – Ils inscrivirent

 16  – Ils inscrivèrent 

 17 – je résolus 

 18 – je résolvai

7 Cochez les verbes correctement orthographiés au conditionnel présent :

 1 – tu concluerais 

 2 – tu conclurais

  3 – tu avouerais

 4 – tu avourais

 5 – tu plierais

 6 – tu plirais

  7 – tu fairais

 8 – tu ferais

 9 – j’assoierais 

 10 – j’assoirais

  11 – j’envoirrais 

 12 – j’enverrais

 13 – je surseoirais 

 14 – je sursoirais

  15 – je prévoierais

 16 – je prévoirais

8 Cochez les phrases mal orthographiées au subjonctif présent :

 1 – Nous avons peur qu’ils ne signent pas le contrat.

 2 – Il souhaite que vous appuyiez notre dossier.

 3 – Il a peur qu’il aie une maladie infectieuse.

 4 – Nous redoutons qu’il croie ses paroles.

 5 – Il faut qu’il acquiert des diplômes pour obtenir ce poste.

 6 – Le directeur désire que vous étudiez ce projet.

 7 – Il est préférable que j’ai un rendez-vous avec lui avant d’aller le rencontrer.

 8 – Voulez-vous que je revois les dossiers.

 9 – J’aimerais qu’il envoie ce mail avant demain.

 10 – Il est impératif que je m’asseoie à mon bureau pour finir ce travail.

 11  – Il est nécessaire que nous recueillions les résultats avant demain.

 12- Il souhaite que je sursois cette décision.

 13 – Il faut qu’elle s’en tienne à son idée.

 14 – Il faut qu’il voie

 15 – Il faut qu’il voit

 16 – Il faut qu’il vut

 17- Il faut qu’il vit

 18 – Il faut que je croye ses paroles.

 19 – Il faut que je crois ses paroles.

 20 – Il faut que je croie ses paroles.

Résultats des tests

1 :  2 – 4 – 6 – 8

2 :  a 

3 : a

4 : Il aurait fallu écrire : 1 – je rappelle ; 2- j’amoncelle ; 3- je rejette 8 – nous renouvelons ;9 – j’admets ; 10 – je soumets ; 11- je transcris ;12 – je ressens ; 13 – je construis ; 14  – j’induis ; 15  – je vous envoie ; 16  – j’inscris ; 17 – j’offre ;  18 -je me permets ;  19  j’acquiers ; 19  20 je fuis ; 21 – je soutiens 22 – j’écris ; 23 je consens 24  – je parcours  26  – je joins ; 27 – je vaux ;  28 – je contrains ; 29 – nous omettons ; 31 je convaincs ; 32 – il restreint ; 34 – il contraint ; 36  – j’inclus ; 38  – je comprends ; 40  – je garantis ; 42  – je transmets  43 – je feins 44 – j’interromps  ; 46 – il répand;  48- vous faites (pas d’accent circonflexe) 49 – je requiers ; – 50 – il résout.

5 : 2 – 3 – 5 – 7- 10 – 12 -13 – 16

6 : 2 – 3 – 5 -8 -10 -12 – 13-15 -15-17

7 :  2 – 3 – 5 – 8 – 10 – 12 – 13 – 16

8 : 

3 – il aurait fallu écrire : il a peur qu’il ait.

5 – il aurait fallu écrire : il faut qu’il acquière des diplômes.

6- il aurait fallu écrire : le directeur désire que vous étudiiez.

7- Il aurait fallu écrire : que j’aie ;

 8-  il aurait fallu écrire : que je revoie ; 

10  – il aurait fallu écrire :   que je m’assoie ;

 12 – il aurait fallu écrire : que je sursoie

14  – il aurait fallu écrire : qu’il voie

20  – il aurait fallu écrire :  Il faut que je croie ses paroles 

Pour aller plus loin : en poche orthographe – un fascicule en 48 pages qui vous donne toutes les clefs www.lextenso-editions.fr

Quels types de sauvegarde pour protéger vos données

Très simple à effectuer mais cependant beaucoup négligé, le service de sauvegarde permet d’avoir des traces datées des données. Il permet de se prémunir contre toute modification ou suppression accidentelle de celle-ci. Elle doit être programmée et effectuée de manière périodique. Dans l’idéal faites-la sur un site distant afin de prévenir une catastrophe naturelle ou un vol.

La sauvegarde copie

Tout est sauvegardé sans distinction et le bit d’archivage n’est pas remis à zéro ce qui veut dire que les fichiers ne sont pas déclarés comme sauvegardés pour le système.

La sauvegarde complète

Dans ce cas, tous les fichiers sont sauvegardés sans distinction et le bit d’archivage est remis à zéro.

La sauvegarde incrémentale

Toutes les données modifiées et ajoutées depuis la dernière sauvegarde (complète ou incrémentale) sont prises en compte. Ainsi, dans le cas d’une planification hebdomadaire débutant le lundi par une sauvegarde complète, la bande du mercredi sauvegardera les fichiers modifiés depuis le mardi. La restauration nécessitera potentiellement plusieurs bandes si les données ont été modifiées à des jours différents.

La sauvegarde différentielle

Toutes les données modifiées et ajoutées depuis la dernière sauvegarde complète sont prises en compte. Dans le cas d’une planification hebdomadaire débutant le lundi par une sauvegarde complète, la bande du mercredi sauvegardera les fichiers modifiés depuis la complète du lundi sans tenir compte de celle du mardi. La restauration nécessitera au plus la dernière bande et la complète.

La sauvegarde de recyclage

Les bandes sont effacées et réutilisées. Il va falloir avoir plusieurs jeux de sauvegarde recyclés à des moments différents pour s’assurer que tout n’est pas effacé en même temps et garantir un historique constant.

L’innovation : origine, financement et impact sur l’avenir – Part 1

L’innovation est un mot de plus en plus galvaudé par le marketing politique. Celui-ci promet plus de moyens pour la recherche universitaire tout en continuant à accorder son crédit d’impôts recherche à l’industrie…L’innovation semble être la nouvelle arme contre la crise mais quelle est l’origine de cette fameuse « innovation » révolutionnaire tant attendue et son résultat réel sur l’économie ?

Sur les bancs de nos universités et écoles d’ingénieurs ?

L’adage du Général de Gaulle sur le sujet serait-il encore d’actualité : « des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche. » ?

Repartons de la définition première de l’innovation qui est une rupture radicale de l’utilisation d’un produit ou d’un service. Cette explication s’accompagne obligatoirement d’un esprit de créativité et d’entreprise corroborant parfaitement le raccourci fait par nos politiques. « Innovation = Start-up = Compétitivité = Emploi = Croissance = …. »

Donner plus de moyens à la recherche académique devrait faire émerger un nombre certain d’innovations dont le transfert vers l’industrie serait palpable dans nos vies quotidiennes …De ce principe nous devrions voir les prochaines sociétés du CAC40 prendre vie dans des laboratoires universitaires à l’instar de Google sorti tout droit des couloirs de Stanford, Palo Alto en Californie.

Pourquoi ce manque d’engouement pour la recherche ?

Ce doux rêve ne verra très certainement jamais le jour, non pas par faute de moyens, puisqu’ils sont mis à disposition par le gouvernement, mais tout simplement par manque d’engouement pour la recherche de la part de nos étudiants.

Il suffit de regarder le prestige et le respect que nous accordons à nos chercheurs pour comprendre rapidement que nos esprits créatifs et brillants ne suivront pas le chemin de la recherche…pourquoi ?
Le simple coup d‘œil sur le salaire d’embauche entre un ingénieur et un chercheur en dit long sur la reconnaissance de nos industries sur la valeur accordée à ces longues études. Ce peu d’intérêt se traduit tout autant par le nombre anecdotique de contrats passés entre l’industrie et la recherche, offrant ainsi l’un des meilleurs rapports qualité-prix pour de la R&D innovante.

Enfin une prise de conscience

Cette prise de conscience a été actée par les universités qui ont fait un pas considérable en suivant l’exemple des universités américaines ayant toutes depuis des années, un département dédié à la valorisation de la propriété intellectuelle produite dans les laboratoires …d’où les SATT (sociétés d’accélération du transfert de technologies) en France.

Changer les grilles salariales

Tant que les grilles salariales de nos entreprises françaises ne changeront pas de politique vis-à-vis de ces hommes et femmes qui investissent du temps et de l’énergie pour acquérir plus de connaissances que la moyenne, l’innovation ne sortira pas en grande majorité de nos universités.

Ce changement de mentalité ne pourra prendre forme que lorsque la hiérarchie des salaires sera respectée en fonction des années d’études passées tout comme aux Etats-Unis, ou moins loin, chez nos voisins Allemands, où le Docteur (PhD) est le mieux rémunéré dans l’industrie.

Donc si nous ne pouvons compter sur le « Sacerdoce » de ceux et celles qui prennent malgré tout le chemin de la recherche, d’où l’innovation viendra-t-elle en France ? De nos industries ?

Suite le mois prochain dans Part 2 – La R&D de nos industries.

Ces villes où il fait bon d’investir

Le classement 2013 de L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services, met en avant les métropoles les plus « business friendly » et les villes où il fait bon d’investir. Trois domaines à l’honneur : infrastructures, écosystème et éducation… Un palmarès exclusif établi par L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services. 

Lyon, en tête de file

En misant sur l’attractivité, Lyon prend la tête du classement 2013 exclusif – établi par L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services – des 120 agglomérations françaises de plus de 70 000 habitants où il fait bon entreprendre. Un résultat qui n’est pas un hasard. En effet,  dès le premier trimestre 2013, on note un bond de 66 % dans la commercialisation des bureaux, un pas de géant au vu de l’année précédente. Ce fait tient de trois grosses réalisations effectuées par Sanofi, la SNCF, et Alstom. « La pluralité de quartiers d’affaires permet aux entreprises d’avoir un vrai choix, précise Benoît de Fougeroux, directeur régional de BNP Paribas Real Estate. Mais attention au risque de pénurie : un seul immeuble neuf sera livré intra-muros en 2014″.  La société Amaris, connue pour son conseil en organisation et ingénierie et qui réalise en France le quart de ses 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, à fait de lyon sa tête de réseau :  » Nous avons choisi la Part-Dieu parce que c’est bien situé. On est connecté à Paris par le TGV et à de nombreuses villes européennes par le hub d’easyJet « .

Selon son directeur, Jean-François Thunet, « L’agglomération de Lyon est un vivier de compétences », avec de nombreuses écoles d’ingénieurs et de commerce. « Dans nos autres bureaux européens, il n’existe pas une telle richesse », assure-t-il. 

Le nombre création d’entreprises s’inscrivent dans la même embellie. En comptant les quelque 14 810 entreprises créées en 2012, le grand Lyon sort du rang et en dehors de Paris et Lille,  laisse loin derrière les autres agglomérations françaises. Pas étonnant de voir de nouvelles pépinières écore. Par exemple,  Rives numériques et Vaise. La première héberge neuf startup – des développeurs de logiciels – et peut en accueillir neuf autres et la deuxième une autre dans le cadre du pôle régional de l’image et des loisirs numériques Pixel, doublée d’un espace de coworking.

Marseille, des infrastructures qui font la différence

La dauphin du classement 2013 exclusif, Marseille, se distingue  pour la qualité de ses infrastructures. Voila qui en étonnera les provinciaux. C’est vrai qu’il y a encore des soucis  sur l’engorgement quotidien des autoroutes, l’harmonisation des transports collectifs de l’aire métropolitaine, l’achèvement de la rocade L2 de contournement de la ville ;  mais il faut reconnaître aussi que de nombreux efforts sont faits.

Par exemple, la réalisation du tunnel de la Joliette a renforcé la fluidité du trafic autour du projet Euroméditerranée ou encore le prolongement du métro et le futur « bus à haut niveau de service » qui  rapprocheront du centre-ville les zones d’activité des quartiers nord.  D’ailleurs l’aéroport de Marseille-Provence a séduit 1 million de passagers supplémentaires en 2012 pour atteindre un record de 8,3 millions de passagers. Réseau ferré de France investit par ailleurs des dizaines de millions d’euros pour la modernisation des voies.Enfin, le Grand Port maritime de Marseille (85 millions de tonnes) rattrape son retard dans le traitement des conteneurs (+ 12 % en 2012), grâce à une fiabilité restaurée.

Pour voir le classement complet, cliquez ici

Comment réussir la reprise d’une entreprise après une vie au service des grands groupes ?

Beaucoup de repreneurs, au sortir de grands groupes, calibrent la volumétrie de leur projet de reprise sur leurs responsabilités passées, en termes de chiffres d’affaires (« je n’ai jamais dirigé de BU de moins de 50 M€ »), ou en termes d’effectif (« j’ai toujours eu à manager des équipes de plus de 100 personnes). Bien sûr, ces « high potentials » ne sont pas faits pour reprendre une TPE. Pour autant, un travail de deuil est nécessaire à ces repreneurs-séniors. En effet, la position de dirigeants de haut-vol les a amené à être « locataires » de postes prestigieux, et les incite tout naturellement à envisager une reprise en « propriétaire » de cibles de mêmes dimensions, et, osons le dire, de même standing. C’est faire peu de cas des réalités du marché de la reprise.

Quelles sont les difficultés qui les attendent ?

  • La raréfaction des cibles potentielles dès lors que l’on s’intéresse à des sociétés de plus de 10M€ de CA.
  • L’intermédiation quasi-systématique de ces dossiers par des cabinets privilégiant bien souvent les offres d’acheteurs stratégiques (sorties industrielles).
  • La nécessité d’être adoubé par des fonds d’investissement indispensables au montage financier. Pour le dire vite, et compte tenu de l’exigence de ces fonds, beaucoup de candidats et peu d’élus (moins d’une centaine par an, toutes activités confondues).

Quels sont les choix qui sont à leur portée ?

Quand bien même le repreneur ferait parti des « happy few », ne se retrouverait-il pas dans une position de repreneur-locataire ayant pour propriétaire…le fonds d’investissement ? Évitons tout manichéisme, cette configuration peut convenir à certains repreneurs, pour peu qu’ils aient clairement fait le choix entre un « grand chez les autres plutôt qu’un petit chez soi ».

Il existe une position intermédiaire consistant pour le repreneur à choisir pour partenaire financier un fonds d’investissement minoritaire. Cette option, pour peu qu’il dispose d’un apport en fonds propres suffisant (apport >500k€), peut permettre aux repreneurs d’envisager des cibles de 5 à 10 M€ de CA, ce qui présente un grand nombre d’avantages :

  • Conserver une position majoritaire dans l’opération.
  • Eviter la forte concurrence de repreneurs personnes physiques qui convoitent le plus souvent des cibles inférieures à 5M€ de CA.
  • Eviter la compétition avec les fonds majoritaires et les groupes en se positionnant au dessous de leur « radars » (CA > 10M€).