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Les avantages à faire appel à une centrale de référencement

Vous avez probablement assez souvent entendu parler dans ces dernières années de telle ou telle centrale de référencement sans trop de détails sur ce nouveau concept. On la confond généralement avec la centrale d’achat. Cet article se propose de présenter le principe d’une centrale avec ses avantages majeurs.

On parle donc d’un organisme ou d’une compagnie qui sélectionne des fournisseurs et négocie pour le compte de ses membres adhérents*. A l’opposé de la centrale d’achat, la centrale de référencement n’effectue pas directement les achats pour ses membres, son objectif essentiel est d’obtenir de meilleures conditions commerciales grâce aux volumes obtenus par le regroupement de toutes les entités faisant partie de la centrale.

Qui sont les adhérents ?

Les membres peuvent être par exemple des PME, des TPE, des grands groupes, des franchises, des associations ou des clubs d’entreprises, etc. Ceux-ci ont toutes libertés pour commander ou pas chez des fournisseurs référencés, car une centrale de référencement ne les oblige pas à s’engager sur des volumes.

Quel est le profil d’une centrale de référencement?

Les centrales de référencement sont habituellement spécialisées sur un domaine d’activité : par exemple, les services généraux, l’informatique, la papeterie, la logistique, les loisirs, les services aux entreprises, la santé, etc. mais elles peuvent aussi bien couvrir plusieurs domaines connexes.

Qui rémunère la centrale ?

Elle est une entreprise indépendante de ses membres et joue essentiellement le rôle d’intermédiaire, qui rapproche le fournisseur de l’acheteur. Cette structure peut être rémunérée par les deux : d’une partie, par les fournisseurs en fonction du chiffre d’affaires qu’ils réalisent avec les membres et, d’une autre partie, par les membres sous la forme des taxes d’adhésion. 

Quels avantages à devenir fournisseur référencé ?

Un fournisseur qui signe un accord cadre avec une centrale de référencement, dont le nombre d’adhérents peut varier de quelques dizaines à quelques bonnes centaines, a l’occasion d’augmenter de façon dramatique son chiffre d’affaires, car usuellement un, maximum deux, fournisseurs sont référencés par type de produit ou par famille de produits. 

Les avantages en quelques mots : Augmentation de la pénétration du marché ; Plus de ventes ; Plus de visibilité ; Meilleure planification ; Renforcement des partenairiats ; Aide ; Promotion.

Quels avantages à devenir membre adhérent ?

Une compagnie qui signe un contrat d’adhésion bénéficie tout au long de l’année d’accords-cadres déjà négociés avec une sélection stricte de fournisseurs. Les avantages sont similaires à ceux des grands groupes. Et tout cela sans engagements de volumes avec les fournisseurs. Car la mutualisation des achats de tous les membres donne la force de négociation de la centrale. La puissance économique des membres accroit, car le regroupement de plusieurs entreprises au sein ou autour d’une structure d’achat unique constitue souvent un moyen efficace d’accroître sa rentabilité.

Les avantages en quelques mots : Economies saisissables; Plus d’efficacité ; Meilleure qualité des prestations ; Approche méthodique ; Gain de temps ; Partage et échange.
* http://www.definitions-marketing.com/Definition-Centrale-de-referencement

10 coups de communication ratés

Si l’on retient régulièrement des publicités ou coups de communication bien pensés qui font le buzz, le contraire existe aussi. A force de vouloir marquer et retenir le client, il y a des ratés : erreur, impertinence, mauvais goût, … Au mieux, c’est un coup dans l’eau, mais au pire, c’est un « bad buzz ».

1-Février 2012 / Samsung
Le tennisman espagnol David Ferrer (aujourd’hui 4ème mondial) tente de faire la promotion du nouveau smartphone de Samsung, le GalaxyS4. Dans ce sens, il poste un tweet disant :
« Je suis très content avec mon nouveau #GalaxyS4, j’ai configuré le S Health de mon nouveau #GalaxyS4 pour m’aider dans les entrainements ». Petit soucis, le tweet du sportif était suivi de la mention : « Via Twitter for iPhone »…

2-Juin 2012 / Babybel
La marque de fromage lance pour l’été une nouvelle campagne, en offrant dans les filets de Mini Babybel des tampons encreurs. Un des 4 tampons différents clame le slogan « Des vacances de malade mental ». Une expression qui choque les internautes sur Facebook, et soulève l’Unapei (union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales). Le Président de Bel s’excuse, mais l’association veut faire retirer les produits des rayons, et appelle au boycott.

3-Septembre 2012 / Nokia
Pour la promotion de son tout dernier Nokia Lumia 920, la firme met en avant la technologie PureView dont est équipé le capteur photo et vidéo de l’appareil. Dans cette optique, Nokia réalise une publicité laissant à penser que la vidéo ait été tournée par un smartphone. Malheureusement pour le constructeur finlandais, on peut apercevoir dans un reflet un caméraman tournant avec du matériel professionnel… Un énorme badbuzz pour la marque, déclenché une nouvelle fois grâce à la viralité d’internet.

4-Décembre 2012 / Décathlon
Un Décathlon des Vosges sort une vidéo sur Youtube, un libdub reprenant le tube « Call me maybe ». On y voit les vendeurs du magasin chanter et danser pour promouvoir les articles Décathlon à l’approche de Noël. Problème : la vidéo est vue comme « grotesque », ou aurait « touché le fond » pour les internautes. Une vague de moqueries s’abat sur Twitter, néanmoins contrôlée par le community manager de la marque qui a eu les bons réflexes : être réactif, et répondre gentiment avec humour, en assumant la vidéo.

5-Février 2013 / Findus
Un des plus gros scandales médiatiques de l’année en France: la marque de surgelés Findus retrouve des traces de viande de cheval dans plusieurs de ses plats estampillés 100% pur boeuf. L’information devient virale et circule extrêmement rapidement sur le net, qui parodie indéfiniment l’événement. Le scandale finit par toucher l’ensemble du marché, où toutes les marques sont remises en cause.

6-Mai 2013 / Abercrombie&Fitch
Le public apprend que la marque de vêtement retire de ses rayons les grandes tailles. De vives réactions fleurissent sur Facebook, et l’on parle de « discrimination anti-gros ». Pire, le PDG de la firme assume cette mesure, en ne voulant que des clients « cools et attirants ». Une pétition finit par tourner sur le réseau social, et une bloggeuse réalise une série de photos parodiant les pubs de la marque, titrées « Attractive&Fat » (séduisant et gros).

7-Juillet 2013 / Le Léon
La marque française Le Léon est spécialisée dans les pulls 100% cachemire, brodés d’une inscription originale. Mais le modèle « Chômeur » a, semble t’il, été trop loin car la marque a du retirer le modèle après des centaines de messages d’insulte.

8-Octobre 2013 / Caisse d’épargne
La banque à l’écureuil a voulu joué de la viralité des réseaux sociaux en postant sur Twitter une photo « décalée » : un écureuil coincé par ses testicules. Le post était accompagné de la mention «Parce que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres, la GAV de la Caisse d’épargne prend aussi en charge les séquelles temporaires ». Raté ! Des centaines de messages de protestation ont forcé la suppression du tweet.

9-Septembre 2013 / Barilla
« Créer chaque jour votre histoire d’amour ». Le slogan des pâtes Barilla est mis à mal par les déclarations de son président. Guido Barilla annonce à une radio italienne ne pas vouloir réaliser de « publicité avec des homosexuels », en ajoutant « si les gays ne sont pas d’accord, ils peuvent toujours manger les pâtes d’un autre fabricant ». Le tollé sur les médias sociaux est quasi-immédiat et appelle au boycott. Ce « barillagayte » force le PDG à s’excuser sur Twitter, et préciser qu’il respectait « toutes les personnes sans distinction ».

10-Mars 2014 / Stabylo
La marque de surligneur lance une nouvelle gamme de stylos pour femme, avec comme slogan « Enfin un BOSS pour nous, les Femmes ». L’objet, décrit comme à la « silhouette élancée », aux « courbes adoucies » et au « toucher de velours » fait le buzz. Il sera de plus vendu en magasin par lot dans un filet résille ! Twitter -décidément le terrain de jeu des badbuzz– s’époumone, et se moque de la marque. Particulièrement les femmes : « Avant, je ne pouvais pas surligner convenablement. Mais ça, c’était avant le #stabilo crée pour nous, les femmes » (exemple de tweet).

Kevolis : quand se laver les dents devient un plaisir

Après avoir remporté le 1er prix du MEDEF, l’équipe du projet Kevolis sort lauréate du concours Zee entrepreneurs.

La construction de l’équipe

Les membres de l’équipe Kevolis sont tous issus de l’école de biologie industrielle. Ces étudiants en 4ème année de leur formation d’ingénieur suivent un cours de marketing dans le cadre duquel ils doivent créer un projet d’entreprise. De là se forme une équipe de 12 jeunes gens et un projet appelé « Kevolis ».

Quand l’expérience parle…

L’idée du projet Kevolis part d’un constat simple : tout comme les adultes, les enfants n’aiment pas se laver les dents. Combien de fois avons-nous entendu « va te brosser les dents ! » Se laver les dents représente clairement pour les enfants une corvée. À cette épreuve du quotidien, nos 12 étudiants apportent une solution ludique et efficace : il s’agit d’un dentifrice qui change de couleur et de goût en fonction du temps. Plus longtemps l’enfant se brosse les dents, plus la couleur bleue et le goût se confirment.

Un projet à long terme

Nos lauréats de Zee entrepreneurs participent à plusieurs concours pour acquérir davantage de visibilité, pour recevoir les conseils de professionnels. Ils ne sont qu’étudiants et le domaine de l’entrepreneuriat est tout nouveau pour eux. Ils souhaitent acquérir une vision plus large de leur projet. Actuellement accompagnés par la pépinière de Neuville, la plupart de ces jeunes personnes veulent au plus vite créer leur entreprise et développer le produit dès que des fonds seront levés. Sur 12, seuls 5 membres continueront l’aventure Kevolis.

Questions

Quels sont les 3 mots qui caractérisent votre équipe ?

« cohésion » parce que nous nous sommes toujours bien entendus ; « dynamisme » parce que nous ne nous sommes jamais arrêtés ; « créativité » parce que le monde de l’enfance nécessite un renouvellement permanent.

Pourquoi avez-vous ciblé le monde de l’enfance ?

Aujourd’hui, beaucoup de marques s’adressent aux enfants mais les petits problèmes du quotidien ne sont pas résolus. Aider les enfants sous forme de jeu pour les gestes difficiles chaque jour comme se laver, se brosser les dents, les poux, etc. Nous ambitionnons de créer plein de petits objets marrants pour apporter une solution ludique et éducative aux enfants.

« Entreprendre » : était-ce votre souhait initial ?

Avant ce projet, non, pas du tout. Toutefois, une fois le projet commencé, pour un bon nombre d’entre nous, l’entrepreneuriat est devenu une évidence…

[Start-up] Bien-être et beauté grâce à l’application Crème et Ciseaux

Réserver un rendez-vous chez le coiffeur ou dans un institut, tout en bénéficiant de réductions, c’est l’idée de la start-up Crème et Ciseaux. La Fourchette, l’application de réservation de table en restaurant qui jouit d’une forte popularité depuis sa création, a été le modèle de la start-up, à la seule différence que l’application Crème et Ciseaux est destinée au secteur de la beauté et du bien-être.

Crème et Ciseaux, pour suivre son modèle, développe ses services par le biais d’une application mobile et d’un site internet. Jonathan Comte, le cofondateur de la société, a expliqué au magazine l’Express : « L’utilisateur nous fait part de ses besoins, et nous lui présentons nos partenaires. Les recherches peuvent être effectuées en fonction de la géolocalisation, du prix, et des promotions en cours ». Autre différence avec La Fourchette, la plateforme permet de réserver, mais ne propose pas de payer les prestations. Les paiements se font directement dans les salons ou les instituts.

24h/24 et 7j/7

La valeur ajoutée de cette application se trouve essentiellement sur la disponibilité permanente de cette dernière. En effet, les utilisateurs peuvent réserver leur rendez-vous à n’importe quel moment de la journée. D’ordinaire, pour obtenir un rendez-vous dans un institut par exemple, il fallait appeler aux moments où ils étaient ouverts ou alors il fallait y aller sans rendez-vous avec le risque d’attendre, parfois très longtemps.

Bien que le principal modèle de la start-up soit La Fourchette, l’idée a vu le jour en observant le développement d’offres de réservation en ligne que l’on peut déjà trouver dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration ou encore du transport. « Il n’y avait pas de concurrents en France sur ce marché, alors nous avons décidé d’y aller », poursuitJonathan Comte.

Deux types de revenus pour la start-up

Pour se rémunérer, la start-up a deux modèles économiques. Premièrement, à chaque réservation, Crème et Ciseaux touche une commission. Deuxièmement, la jeune entreprise s’est également lancée dans le développement d’applications et la gestion d’offres de fidélisation des clients pour de grands groupes. « Nous discutons d’ailleurs en ce moment-même avec une grande chaine de salons de coiffure » précise le cofondateur.

Paradoxalement, c’est cette deuxième activité qui génère le plus de revenus à l’entreprise et qui permet entre autre de financer le développement de l’application.

Se développer à l’étranger

La jeune start-up est pleine d’ambition et souhaiterait se développer à l’international d’ici à 2016. Les deux premiers marchés internationaux qu’elle vise, sont pour l’instant, l’Allemagne et l’Espagne, « Ce sont des grands marchés où la concurrence n’est pas encore implantée » confie Jonathan Comte.

Des écrits professionnels de qualité avec TextMaster

Cette agence web de rédaction-traduction-correction de textes envisage de devenir l’un des leaders mondiaux de son marché. Et la start-up n’est sans doute pas loin de son but puisqu’elle compte déjà plus de 5000 clients à travers le monde après seulement deux ans et demi de création…

Une entreprise à fort potentiel

C’est le fondateur du site web Fotolia qui donne naissance au projet de TextMaster. Son idée est alors de répliquer le modèle à succès de Fotolia sur le marché de la photo au marché du texte, dix fois plus grand. « Nous avons voulu proposer une solution simple et rapide pour la rédaction et la traduction de contenus sur internet » explique Thibault Lougnon, CEO de l’entreprise. Arrivé en 2013, cet ancien directeur associé de Chausson Finance, société spécialisée dans le conseil en levée de fonds, est aussi un enfant de l’entrepreneuriat. « J’ai créé ma première entreprise à 19 ans, puis piqué par le virus, j’en ai monté d’autres, j’en ai cofondées, reprises ou j’ai investi dans certaines. »

TextMaster a eu la chance d’être financée très tôt par une levée de fonds de 1,6 M€, moins d’un an après son lancement. « C’est toujours plus délicat de convaincre des investisseurs quand une société est aussi jeune », précise Thibault. « L’important dans ce cas est d’attester du potentiel du marché et de la traction commerciale. Le marché de la traduction représente 40 milliards d’euros dans le monde, ce qui est significatif et la croissance de notre chiffre d’affaires était également conséquente. Le volume du chiffre d’affaires en tant que tel n’a pas tant d’importance, c’est surtout sa tendance et sa croissance qui sont fondamentales. La qualité de l’équipe et sa crédibilité font le plus souvent la différence».

Une internationalisation rapide

Aucun faux-pas pour la start-up ? « On connait toujours des difficultés dans une entreprise », affirme le directeur général. La particularité de TextMaster est de s’être internationalisée dès ses premiers jours. C’est un choix de positionnement : une start-up peut choisir de s’imposer d’abord sur son marché domestique avant de dupliquer son modèle dans le monde ou mettre l’international au cœur de son ADN dès le début. « Nous avons aujourd’hui des clients dans 50 pays mais c’est une véritable difficulté d’intégrer la dimension mondiale dès ses débuts. Celle-ci s’ajoute aux difficultés et aux contraintes classiques d’une entreprise en plein lancement ». D’autant que cette internationalisation engendre des contraintes juridiques, différentes d’un pays à un autre et le management à distance est d’autant plus délicat qu’il y a six ou huit heures de décalage horaire.

Un avenir prometteur

TextMaster permet à ses clients, les entreprises, de commander en un clic des services de traduction et de rédaction professionnelle. L’innovation par rapport à une agence dite classique est la capacité de commander directement en ligne. Habituellement les clients doivent appeler une agence, envoyer les documents qu’ils souhaitent traduire par exemple, puis l’agence établit un devis qui doit être validé. « Avec TextMaster, votre commande est prise en compte instantanément et le prix donné en temps réel. Le service est par ailleurs ouvert 24h/24, 7j/7 » ajoute Thibault. Le service propose également une API, un système qui permet d’intégrer les services proposées par l’agence web directement dans les back-offices de leurs clients. Par exemple, un site e-commerce va pouvoir automatiser la traduction intégrale de ses contenus en cliquant sur un simple bouton. Le prix est donné en temps réel et les traductions réalisées en quelques heures ou quelques jours selon le volume.

Une processus simple

Le client fait une demande en ligne et la société assure la réalisation de la prestation par des professionnels qualifiés. Les contenus peuvent être de toute taille et TextMaster peut faire intervenir 50 traducteurs pour un même projet si cela est nécessaire. « Cela nous permet de nous adresser à des besoins très simples ou au contraire très pointus ». Et l’agence web ne s’arrête pas là puisqu’elle intègre des plug-ins à sa technologie. « Nous nous sommes associés à des services comme WordPress ou Microsoft Office. Le client peut ainsi accéder directement aux services de TextMaster depuis la dernière version de Word ». Le succès est au rendez-vous mais l’entreprise vise toujours plus loin.

Aujourd’hui « notre ambition est d’atteindre un portefeuille de plusieurs centaines de milliers de clients » assure le CEO. TextMaster triple sa croissance chaque année et cette tendance devrait continuer. La start-up a pour ambition de devenir un leader du marché de la rédaction et de la traduction en ligne d’ici deux ou trois ans.

3 questions à Thibault Lougnon, CEO de TextMaster

Quelle entreprise a pu vous inspirer dans votre parcours ?

J’ai beaucoup de respect pour Criteo, une entreprise B to B qui a longtemps cherché et persévéré avant de trouver le bon modèle avec la croissance et le succès exemplaires qu’on leur connaît aujourd’hui. Une preuve de plus que nous avons les moyens en Europe de bâtir des leaders mondiaux technologiques.
Je puise également beaucoup d’inspiration chez les entrepreneurs que j’ai pu rencontrer dans ma vie professionnelle, notamment chez Chausson Finance, qui m’ont imprégné de leurs visions, optimisme et convictions.

N’est-il pas impossible ou presque d’entreprendre à 19 ans ?

Non, c’est une question de maturité et de priorité. C’est toujours difficile d’entreprendre, quel que soit l’âge. A 30 ans, ce sont les enfants, à cinquante, la peur du chômage, etc. A 19 ans, la principale problématique est le manque d’expérience, de réseau, et la solitude qui en résulte. Le rythme était également intense, j’allais à l’école la journée comme tout le monde et quand je rentrais à la maison je devais m’occuper de mon entreprise jusqu’à 2h du matin.

Vous êtes CEO de TextMaster mais avez-vous un nouveau projet de création d’entreprise ?

C’est pour l’instant ce qui occupe toutes mes pensées mais l’avenir sera forcément également tourné vers l’entrepreneuriat.
Dans le monde de l’entrepreneuriat on peut avoir différentes phases de vie, redevenir salarié avant de créer à nouveau. On peut aussi ne pas concevoir le travail autrement. Je vois avant tout l’entrepreneuriat comme une philosophie qui ne se résume pas forcément à construire une entreprise. On peut aussi être entrepreneur dans l’humanitaire, dans le monde associatif, le sport, etc. Il faut avant tout vouloir faire bouger les choses, croire en soi et être ambitieux. De la même manière entreprendre, ne se limite pas à fonder une entreprise. Investisseur, fondateur, associé ou repreneur, tous les chemins mènent à Rome.

Vers la fin du CDI ?

Risque d’une mauvaise embauche, nouvelles méthodes de travail, externalisation, développement de nouveau statut permettant de travailler, … Voguons-nous vers la fin du contrat à durée indéterminée (CDI) ?

L’emploi en CDI est de plus en plus impopulaire chez les TPE et PME comme en témoigne les augmentations récentes du nombre de CDD. De nouvelles alternatives se développent et le marché du travail change. Effet d’une période de fragilité économique ou réel changement des mentalités ?

La prolifération du CDD

Les petites (et grosses !) entreprises se dirigent vers des contrats à courte durée, qui nécessitent moins de visibilité sur les ventes futures. Les contrats de travail temporaire sont de plus en plus nombreux – surtout chez les jeunes. Selon une étude de l’INSEE, plus de la moitié des salariés de moins de 24 ans sont en CDD, en intérim ou en alternance. Contrairement à 18% d’entre eux en 1982. Des chiffres qui pourraient s’amplifier au regard de la conjoncture actuelle. Les aides mis en place pour faire face au chômage, ont aussi baissé. A la fin des années 90, ils étaient plus de 800 000 bénéficiaires, contre les 300 000 recensés il y a 2 ans.

Les contrats en CDI baissent ainsi au profit, majoritairement, du CDD. Les statistiques le prouvent. D’après la caisse nationale de l’URSSAF, les CDI ont chuté de 12% de 2012 à 2013. Aujourd’hui, les CDD représentent 81,7% des embauches (contre 71.3 il y a 10 ans). Ils se multiplient donc logiquement, mais raccourcissent : +2,6% pour les CDD de plus d’un mois ; +6,5% pour les CDD de moins d’un mois.

L’influence des nouveaux outils et méthodes de travail

Les nouveaux outils liés à Internet replacent cette problématique au goût du jour. La dématérialisation de l’information et du partage, qui conduisent à la décentralisation du travail en général et à l’autonomie du travailleur, changent la donne. Grâce à des solutions Cloud (Google Drive), aux e-mails et intranet, à Skype, et à la numérisation en général ; la majorité des travailleurs peuvent œuvrer de chez eux, avec comme seul outil un ordinateur et une connexion internet. Dès lors, il est plus facile pour un employeur d’externaliser, et de faire travailler à distance des free-lance.

La frilosité des entreprises à employer un CDI

Dès lors, comment expliquer davantage ces chiffres, et la frilosité des entreprises ? Déjà par les points faibles du CDI :
• L’employé, du fait de la sécurité de celui-ci, peut être tenté de diminuer son implication, ou bien de s’installer dans une routine, ce qui nuira à sa productivité.
• Le contrat est aussi peu flexible. Il est très complexe pour un employeur de licencier son salarié ou de diminuer ses heures de travail lorsque l’activité diminue.
• Les salariés partant en congés sont extrêmement difficiles à remplacer dans les PME qui disposent de peu d’effectif et d’une charge de travail élevé.
• il subsiste un véritable risque – en période de crise économique – à engager un CDI, étant donné les difficultés du recrutement (et du licenciement).
De nombreuses PME ou TPE remettent en cause la flexibilité du code du travail, peu adapté à la taille de leur structure. Les attaques aux prudhommes, qui semblent s’être banalisées, effraient aussi les dirigeants qui évitent d’employer.

Les alternatives privilégiées

Pour éviter le CDI, les employeurs se tournent vers d’autres statuts, comme celui d’auto-entrepreneur, qui n’offrent pas de garanties (avec une sécurité de l’emploi moins absolue) au travailleur. Pourquoi ? D’abord car ce dernier s’implique, en général, plus dans son travail puisqu’il peut voir sa mission s’achever à tout moment. Depuis sa mise en place en 2009, initialement pour faciliter la prise de risque en France, on compte aujourd’hui près d’un million d’auto-entrepreneurs actifs. Ce qui en fait une solution très populaire. Le statut revient à un régime simplifié d’entreprise, qui vous exempte de charges sociales et fiscales quand il n’y a pas de CA dégagé. Ce statut offre à une personne la possibilité de se « mettre à son compte » tout en travaillant pour une entreprise qui n’aurait pas à l’employer.

Dans la même lignée que celle de l’auto-entrepreneuriat, le partage salarial permet à une personne de proposer ses services – ou de tester son entreprise – sans créer de société. La loi de modernisation du marché du travail le définit comme « un ensemble de relations contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l’entreprise de portage. Il garantit les droits de la personne portée sur son apport de clientèle. » Le porté (qui a le statut de cadre) effectue une prestation pour un client, qui verse ses honoraires à une société de partage. Cette dernière les redistribue au porté, en déduisant les cotisations sociales et une commission. Cette alternative concerne plus des missions bien définies qu’une période indéterminée.

Le CDD reste l’alternative la plus prisée par les petites entreprises. De durée déterminée, le risque professionnel est moins grand pour l’employeur (même s’il est plus couteux) et permet toujours de proposer un CDI à la fin de la durée convenue…

Modizy lance sa technologie de marketplace dans l’aventure B-to-B

A l’origine du site spécialisé dans le shopping ludique et personnalisé, trois jeunes hommes qui vont s’entourer d’expert(e)s dans le milieu de la mode pour donner corps à leur projet. Aujourd’hui, l’équipe agrandie commercialise en marque blanche sa technologie et son système de marketplace.

« La manière dont nous nous sommes rencontrés tous les trois est assez folle. Une histoire de destin » confie Benoit Feron, l’un des cofondateurs du personal shopper en ligne, Modizy.com. Un destin qui a de l’humour et qui a fait basculer trois jeunes néophytes de la mode dans le monde des créateurs et de l’e-shopping. 

Les débuts d’une « fashion » aventure

A l’origine, une envie commune relie Benoit Feron et Luc Falempin : créer quelque chose qui leur soit propre. Les deux jeunes hommes se rencontrent pour la première fois dans le MBA spécialisé en e-marketing et e-business à l’Institut Léonard De Vinci. Chacun de leur côté et sans s’en parler, ils se connectent sur la plateforme en ligne Teamizy pour trouver « l’associé idéal ». Ils tombent tous les deux sur le profil de Florian Poullin, ingénieur en télécommunication qui travaille à développer une technologie d’intelligence artificielle, avec qui ils commencent à échanger. « Luc et moi, nous étions dans le même MBA mais nous ne nous étions pas concertés. C’est Florian qui nous a mis devant le fait accompli et a fait le lien entre nos désirs entrepreneuriaux » explique Benoit avant de lancer : « C’est une rencontre improbable ! » 

Tous les trois créent en mars 2012 Modizy qu’ils lancent début juin de la même année. Le site est une plateforme de social shopping ludique qui s’appuie sur une technologie comparative via un algorithme de recommandation. Le but est de personnaliser l’offre et l’acte d’achat sur le site en proposant aux internautes des vêtements, des accessoires ou des chaussures en lien avec leurs goûts et leur budget. Pour ce faire, la plateforme utilise un système de « J’aime/J’aime pas » plutôt gagnant. « Ces deux boutons comptabilisent 3,5 millions de clics depuis le lancement de la marketplace Modizy.com en octobre dernier » note Benoit Feron. 

Une plateforme B to C arrivée à maturité 

Les co-fondateurs fédèrent autour de leur projet 300 blogueuzes dont les actions sont récompensées par un système de crédits shopping versés sur leur compte Modizy mais aussi des invitations privées à des événements et des cadeaux. « Les blogueuzes inscrites sur le site sont partie prenante de notre stratégie. Elles assurent à la fois un relai commercial et une expertise » explique Benoit Feron. « C’est un échange de bons procédés. Les blogueuzes peuvent dupliquer leur article sur Modizy et restent totalement indépendantes ».

En septembre 2012, la plateforme organise une levée de fonds de 70 000 euros. Les fondateurs utilisent l’argent pour intégrer à leur équipe un ingénieur, Quentin Pyanet, qui occupe aujourd’hui la position de Lead Developer. Pendant douze mois, ils travaillent ensemble à modifier le business model initial, fondé sur un système d’affiliation et un catalogue d’articles et de marque assez volumineux, et faire de Modizy.com une place de marché intelligente. « Pivoter de business model est complexe. Il a fallu remettre à plat l’ensemble de la stratégie et repenser l’acquisition-trafic » indique Benoit. « Un travail laborieux ». Le nouveau business model est effectif en octobre 2013. Depuis 150 marques et 9000 produits sont présents sur la marketplace. Par ailleurs, la plateforme en profite pour refondre son design et faire peau neuve. Le trafic mensuel de Modizy.com tourne autour de 150 000 vues uniques par mois. 

Lancement d’une offre B to B

En juin 2013, la start-up organise une deuxième levée de fonds à hauteur de 310 000 euros auprès d’investisseurs et d’entreprises du web séduits par la stratégie adoptée par Modizy. « Nous n’avons jamais eu de mal à faire de levée de fonds. Nous avons même choisi parmi différentes offres » assure le co-fondateur. « Plus que l’argent, nous recherchions un accompagnement et une équipe d’investisseurs présents et de bons conseils dans les domaines de la mode et de la technologie. » L’équipe s’agrandit, de nouveaux talents sont recrutés.

Derrière Modizy, se cache un nouveau projet : commercialiser en marque blanche la technologie de la place de marché en offre B to B, sous la marque Iceberg Marketplace dont les modules peuvent être utilisés par n’importe quel site média ou e-commerce. « Quand nous avons développé notre place de marché, nous nous sommes rendus compte que les solutions n’étaient pas adaptées. Nous avons donc construit notre technologie en API pour faciliter la vie à beaucoup de gens ». 

L’équipe de Modizy, composée actuellement de 9 personnes, lance ce mois-ci, le site dédié au B to B (www.iceberg-marketplace.com). C’est à présent sur la commercialisation en marque-blanche de la technologie qu’elle axe ses efforts. Les fondateurs communiquent lors de salons professionnels et d’événements de la fashion sphère « sans toutefois centrer l’offre uniquement sur la mode ». Ils visent l’international avec un outil accessible en plusieurs langues. 

3 questions à Benoit Feron, co-fondateur de Modizy.com

• Pourquoi avoir choisi de lancer votre start-up dans la mode? 

A nos débuts, nous nous sommes confrontés à un choix. Internet a démultiplié les offres dans tous les domaines, la mode notamment. Mais nous nous sommes dit qu’il s’agissait déjà d’un secteur « évangélisé » avec une demande et une offre en forte croissance. Nous avons proposé d’améliorer le tunnel de conversion.

• Comment considérez-vous le fait d’être un homme dans le milieu de la mode ? 

C’est certain, travailler dans le milieu de la mode est clairement plus sympa que le BTP. L’univers de la mode est plus glamour, plus sexy et être un homme est plutôt une force. Pourtant, à nos débuts, cela n’a pas toujours été des plus évidents. Voir trois hommes arriver n’est pas commun – surtout que nous n’y connaissions strictement rien ! Nous nous sommes jetés à l’eau pour gagner en crédibilité et démarcher des jeunes créateurs et des marques. 

• Si vous étiez créateur de mode, quel accessoire aimeriez-vous créer ?

Je serais créateur de chaussures. De belles chaussures finissent un look en général et donnent une apparence consciencieuse. Elles sont l’accessoire à soigner par excellence.

Carmen Square Habitat, Daniel Hiribarren : la fusion du 1er groupe immobilier du Pays Basque

L’ambition est de mise chez Carmen Immobilier, et cela semble payer ! Daniel Hiribarren, son dirigeant, a récemment accepté une association avec Square Habitat. Une opportunité qui se révèle prometteuse, et dont les effets bénéfiques pour l’entreprise se font déjà sentir …

De la création d’une petite entreprise à la naissance d’un leader

Carmen Immobilier, une entreprise au départ familiale dont le dirigeant Daniel Hiribarren tire le nom de sa mère Carmen prend vie en 1991. Difficile de concilier entreprise et vie de famille. C’est le constat que fait Daniel Hiribarren. Il décide de continuer l’aventure seul et démontre alors ses capacités d’autodidacte.

Cette entreprise se définit comme un groupe immobilier spécialisé dans la transaction immobilière : son cœur de métier et unique activité jusqu’en 1995. La société n’a, en effet, jusqu’à lors, qu’un seul fournisseur : un promoteur bordelais. Conscient que le fait de travailler avec un unique fournisseur est un pari risqué, Daniel Hiribarren décide d’ouvrir une agence immobilière à Hendaye et élargit son offre de biens à la vente. Au fil des années, le réseau va grandir passant d’une agence en 1991 à 22 agences en 2011 tout en diversifiant ses activités : la promotion immobilière en 1998, la création du catalogue Carmen Immobilier en 2003, l’ouverture d’une 1ère agence Koté Palais (immobilier de prestige) en 2007 et d’une seconde en 2012, la gestion locative à l’année, la location saisonnière, la gestion syndic, mais encore la création de la société Poplidays avec le lancement en 2011 de POPLIDAYS.COM, site spécialisé dans la location saisonnière avec une offre de biens gérés par des professionnels de l’immobilier, …

A part ses avocats, Carmen Immobilier n’a pas été conseillée par des structures spécifiques. On note le cabinet Thèmis, ainsi que la société KPMG comme experts comptables. En termes de financement, on ne relève pas non plus de financement particulier en raison d’apports d’actifs réalisés au sein d’une société commune.

Le 1er janvier 2014, le groupe s’associe avec Square Habitat Pays Basque pour donner naissance à une nouvelle enseigne : Carmen Square Habitat qui allie le savoir-faire des deux entités et devient ainsi le leader incontournable sur le marché immobilier de la Côte Basque, toutes activités confondues. Les deux entités continuent néanmoins d’exister de façon dissociée en dehors des frontières du Pays Basque. Le réseau Square Habitat existe en effet de façon indépendante sur l’ensemble du territoire national. L’enseigne CARMEN IMMOBILIER quant à elle poursuit son développement dans le sud des Landes avec 5 nouvelles agences sur les communes de Labenne, Vieux-Boucau, Capbreton et Hossegor.

Un développement plus que profitable

Grâce à cette association, le réseau passe alors de 22 agences à 32 agences exactement sur les secteurs de Bayonne, Biarritz, Anglet, Saint-Jean-de-Luz, et bien sûr Hendaye avec un portefeuille de 18 000 lots en gestion syndic, 4000 lots en gestion locative et une offre de plus de 1500 biens à la vente. Les deux entités continuent néanmoins de vivre en dehors du Pays Basque, sur le plan national.

Regroupant tous les métiers de l’immobilier, le groupe puise sa force dans sa diversification et ses nombreuses synergies. Le développement est inscrit dans sa politique commerciale. C’est d’ailleurs ce qui fait sa valeur ajoutée. L’objectif principal : améliorer l’image du groupe, accroître sa notoriété et augmenter ses contacts.

• Quel conseil pourriez-vous donner à de futurs ou jeunes entrepreneurs ?

« On apprend tous les jours. Quand on m’a demandé : Est-ce que tu veux vendre des appartements ? J’ai dit oui mais j’avais tout à apprendre et, à force de travail et de dynamisme, on est arrivé à développer une entreprise qui réunit aujourd’hui à peu près 200 personnes. »

• Selon vous, qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?

« Nous communiquons beaucoup et sommes particulièrement au fait de toutes les nouvelles technologies. En 1995, nous étions la première agence au Pays Basque à avoir notre site internet. On est omniprésent sur le web. Notre budget de communication est d’ailleurs un peu au-dessus de la norme : 750 000 euros. »

• Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de cette association ?

« Les difficultés sont surtout présentes au niveau des ressources humaines. Les changements dus à ce rapprochement sont perturbants pour les salariés, que ce soit dans l’une ou l’autre des entités. Etant en sous-effectifs, il a fallu, par ailleurs, recruter de manière importante (17 collaborateurs de plus, 12 en passe d’être recrutés). »

En quoi internet influence-t-il les entreprises, aujourd’hui ?

Depuis les années 2000, Internet influence de plus en plus nos entreprises. Communication externe, interne, recherche d’informations, emails des salariés, business modèles entièrement basé dessus… Les entreprises semblent ne plus pouvoir se passer d’internet. Pourtant (seulement) 52% des entreprises de moins de 50 salariés seraient équipées selon le « Baromètre e-Commerce des Petites Entreprises », publié en septembre 2013 et réalisé par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1005 entreprises.

Un outil de visibilité

Il s’agit de l’une des raisons majeures d’internet dans nos entreprises. Selon ce baromètre, 71% des PME estiment qu’il est « indispensable pour un commerce » de posséder un site vitrine et 51% d’avoir un site marchand. Mais pourquoi ? La présence sur internet permet d’être visible auprès de ses clients et de leur donner accès à votre catalogue de produits / services ainsi qu’à vos coordonnées. Depuis 2010, le temps passé par les consommateurs sur ce média est devenu supérieur au temps consacré à la télévision, la France s’illustrant même parmi les premiers pays dans ce cas. On comprend que les entreprises désirent de plus en plus y être présentes. 

Communiquer

Le média internet s’inscrit totalement dans le paysage des médias utilisés par les Français. Communiquer par l’intermédiaire d’emailings dédiés, de publicité, de campagne Adwords est désormais une pratique classique pour les entreprises qui n’hésitent pas à y consacrer une partie de leur budget communication. Ces dernières demeurent conscientes que la présence sur internet ne suffit pas pour être visible et reconnu. Des médias comme la télévision ou la presse influent largement sur la décision des consommateurs et la notoriété/crédibilité de la marque et sont largement repris et copiés… par le web.

Fédérer une communauté

Internet par l’intermédiaire des réseaux sociaux est devenu un véritable outil de gestion de communauté. La présence sur Twitter, Facebook (…) est devenue courante pour les entreprises qui souhaitent communiquer vers celle-ci. Elle représente un véritable centre de coûts pour les entreprises qui ont du s’adapter à la gestion de cet outil mais aussi maitriser leur e-réputation.

Un outil de vente

On l’aura remarqué, les sites internet des entreprises deviennent de plus en plus des sites e-commerce permettant de vendre son produit/service. L’hésitation initiale des consommateurs à insérer leur carte bleue a fait place à une confiance contrôlée. Des outils de sécurisation comme Paypal sont apparus. Les places de marchés telles que Priceminister sont également devenues pour certains un canal de vente.

Source d’information

Internet sert à communiquer vers l’extérieur, certes, mais aussi à se sourcer pour l’intérieur. Il permet de rechercher un fournisseur mais aussi de le comparer en termes de prix. Mais ce n’est pas tout, Internet sert à prendre les avis d’autres consommateurs et à s’informer sur la concurrence, les innovations … Une véritable source d’information pour les entreprises. En France, ce ne sont pas loin de 70% des internautes qui utilisent le Web pour rechercher des informations ou se divertir.

Communiquer en interne

La mise en place du web dans les entreprises pour communiquer avec ses équipes via internet est devenue courante. Gtalk, Skype, Msn … Autant de programmes devenus classiques sur les ordinateurs des entreprises. Plus encore, l’email représente, aujourd’hui, un outil classique de communication interne. Il sert non seulement à transmettre des pièces mais aussi des informations essentielles.

Un outil de travail

Les logiciels de gestion interne deviennent de plus en plus connectés à internet. Logiciel de comptabilité, partage des informations, emails … y sont désormais tous reliés. Les coupures d’internet deviennent de vrais fléaux pour les entreprises qui peuvent se retrouver paralysées en cas d’absence de connexion internet. 

Vous l’aurez bien compris, Internet s’inscrit désormais dans le paysage des médias. Des contraintes doivent être prises en compte par les entreprises qui souhaitent l’utiliser : gestion de la e-réputation, animation de la communauté, faille dans la sécurité, paralysie interne possible… Des nouveaux enjeux pour un nouveau mode de fonctionnement.

[Financement] Comment et faut-il réguler le « Crowdfunding » ?

Nécessaire et efficace pour certains, social pour d’autres, le phénomène du Crowdfunding, fait l’unanimité. La France comptait 672 plateformes de Crowdfunding en 2013. Face à ce développement irrésistible, le développement du Crowdfunding (financement participatif) nécessite peut-être une certaine forme de régulation.

Comment interpréter les raisons de cet engouement ?

L’émergence de ce phénomène coïncide avec la démocratisation des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) qui permettent désormais aux individus d’interagir à moindre frais. Il faut dire également que l’augmentation considérable des coûts de transaction liée à l’accroissement de l’offre avait rendu désuètes certaines formes de transaction comme les enchères ou le troc. Cela a encouragé la professionnalisation et la prépondérance d’autres formes de transactions. 

Des coûts de transaction réduits

Grâce aux NTIC, la réduction considérable des coûts de transaction a régénéré d’anciennes formes de transactions et le retour aux sources du marché. Dans le cas du Crowdfunding, la possibilité de faire un appel massif de fonds auprès des internautes ne coûte presque rien par rapport au retour démultiplié de petits montants.

Le développement d’une structure

Ce phénomène de financement participatif dont le développement a commencé après 2005, est en train de se structurer. Son succès est incontestable : en témoignent le taux de croissance colossal et une collecte au niveau mondial estimée à 5,4 milliards de dollars pour 2013, contre 2,7 en 2012. Il faut envisager la possibilité qu’un marché de millions de petits investisseurs pourrait donner naissance à un nouvel ordre économique puis à un nouvel ordre social. Ne sommes-nous pas en marche vers une manière de se distinguer du type de capitalisme aujourd’hui dominant ?

L’autorégulation peut-elle suffire ?

Le développement massif des plateformes de Crowdfunding nécessite peut-être une certaine forme de régulation pour protéger d’une part les internautes épargnants des plateformes contre les escroqueries dont ils risquent d’être victimes et d’autre part les bénéficiaires actuels du système qui craignent toute nouvelle forme de concurrence. Mais une autorégulation peut-elle suffire ? Tandis que la voie de la réglementation par le législateur a été empruntée dans le monde entier, les acteurs du financement participatif demandent un assouplissement du cadre de financement aux entreprises, jugé totalement inadapté, courant ainsi le risque de verser dans l’excès inverse.