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DzMob, Djamel Zahal : le domaine des applications mobiles comme pont entre l’Algérie et la France

Après des études en informatique, Djamel Zahal a lancé sa boîte d’abord en Algérie, puis depuis quelques mois à Paris avec une ambition prometteuse. 

Quand on lui demande d’où vient le nom de sa société, DzMob, Djamel Zahal sourit avant d’expliquer : « Ce ne sont pas mes initiales. Dz est le code internet qui signifie Algérie. Je souhaitais que l’implantation géographique de la société soit marquée dans le nom. Quant à « mob », ça signifie mobile. » Djamel Zahal lance sa start-up en novembre 2012, de l’autre côté de la Méditerranée. Un de ses buts premiers est de « créer du sens » et mettre sur pied un projet collectif et de répondre à la demande croissante.

Des journaux algériens comme premiers clients

Après une alternance d’ingénieur d’études et de développement au sein de BNP Paribas à Paris, Djamel Zahal finit ses études en 2011. Il a de l’énergie. Beaucoup d’énergie. Et aspire à monter un projet personnel qui catalysera son dynamisme. Grâce à des apports personnels et sans aide extérieure, il crée sa boîte entouré de deux développeurs.

DzMob (aventique.paris) est spécialisée dans le développement de sites, d’applications mobiles et tablettes sur iPhone, iPad, Android, Windows Phone et Windows 8. Sa structure, Djamel Zahal, l’établit à Blida, une ville à 45 kilomètres d’Alger. L’idée initiale est de s’attaquer au marché des applications mobiles en Algérie et de proposer une offre nearshore pour le marché français. L’équipe travaille avec des journaux comme Le Buteur, premier journal sportif algérien, El Khabar, premier journal arabophone algérien et une structure d’insertion de Seine-et-Marne.

Un bureau commercial à Paris

A la fin 2013, Djamel Zahal crée un bureau à Paris qui centralise la partie commerciale. En Algérie, l’équipe est constituée de quatre développeurs mobile et web, d’un designer et d’un chargé administratif. Cette stratégie, Djamel Zahal l’explique par une demande plus importante en France mais aussi par une exigence élevée. « En Algérie, l’intérêt pour le marché des applications mobiles commence tout juste avec l’arrivée de la 3G en décembre dernier. En France, le mobile est déjà crucial pour le business des entreprises ».

Pour travailler avec son équipe et assurer la gestion des projets, Djamel Zahal se rend en Algérie fréquemment. Il assure le contact continu avec son équipe via des outils de suivi en temps réel comme trello, mais aussi par skype et par email.

Avant de lancer le développement de l’application mobile, le designer présente des maquettes au client pour validation. Durant la partie développement, les avancées sont soumises toutes les deux semaines pour validation, afin d’éviter les mauvaises surprises à l’arrivée. « Nous automatisons également les tests et nous les livrons avec l’application pour certifier son bon fonctionnement » déclare Djamel.

Des emplois en perspective

Si elle semble à présent rodée, l’organisation a été l’une des principales difficultés auxquelles s’est confrontée DzMob. « Au départ, j’étais à la fois dans le développement et le côté commercial. Avec le temps, j’ai dû me désengager de la partie informatique des projets » confie le créateur de la société. « Nous n’étions pas nombreux mais ce n’était pas la bonne organisation ». 

A l’avenir, et après avoir travaillé avec MyLittleParis, TradingSat, le magazine Programmez, Solvay, en marque blanche dans le secteur bancaire, et en ce moment avec le site d’e-commerce Monpetitbikini, Djamel Zahal espère voir croître le nombre de clients et de projets. Le fondateur qui rêve de créer de nombreux emplois en Algérie et en France se donne l’objectif de s’entourer dans les deux ans d’une équipe de vingt développeurs.

3 questions à Djamel Zahal, fondateur de DzMob

Vous avez fait des études d’informatique. A présent, vous vous occupez de la partie commerciale et de la gestion de projet… Ce n’est pas un grand écart ?

Je crois sérieusement que le meilleur commercial, ce n’est pas celui qui sort d’une école de commerce, mais celui qui sait de quoi il parle. Quand je rencontre des clients, je leur parle concrètement et les conseille. La technique me permet d’être à l’aise avec l’ensemble des problématiques et de rassurer les clients.

Selon vous, que signifie être entrepreneur ? 

C’est créer un projet collectif, monter une équipe, l’impliquer, créer du sens et apporter de la valeur. J’aime, au quotidien, conseiller, apporter des réponses et aider chacun de nos clients dans leur business.

Pourquoi lancer son entreprise entre l’Algérie et la France ? 

Parce que j’aime les deux pays à la fois! J’ai vécu dans les deux, j’y ai travaillé et je crois énormément à notre modèle gagnant-gagnant.

Que faire en cas de problème avec l’Urssaf ?

Les témoignages de litige avec l’Urssaf ou le RSI sont pléthores sur le web. Ces problèmes avec les garants de la protection sociale peuvent coûter cher aux indépendants, avec des conséquences lourdes comme le dépôt de bilan de certains entrepreneurs ou des droits de retraites non pris en compte. Que faire en cas de litige avec l’Urssaf ? 

Tout d’abord différencions trois sortes de litiges qui vont nécessiter chacune des procédures particulières : le contentieux général, le litige concernant la santé de l’assuré et le contentieux technique. Ces litiges relèvent tous du Code de la Sécurité sociale. 

Le contentieux général : la commission de recours amiable

Une première phase a lieu lorsque le travailleur indépendant reçoit de la part de son organisme de protection sociale des demandes de cotisation erronées. Une correspondance s’engage pour que la voie amiable soit utilisée, des coups de fil sont passés afin de remédier aux différends. Dans la meilleure des situations, cela s’apparente à un problème en surface que les agents sauront facilement résoudre. Dans le cas contraire, l’affaire risque de se détériorer et devra être portée devant les tribunaux en cas de notification de mise en demeure. 

La commission de recours amiable (CRA) est la première étape. Il ne s’agit pas d’un tribunal mais d’un organisme administratif. Il arbitre entre les problèmes de contentieux généraux concernant l’affiliation, les cotisations, le versement des prestations… Le délai pour saisir la commission est de deux mois. Après quoi, la décision sera entérinée et considérée comme valide. Il faut tout de même se dépêcher car certaines contestations spécifiques nécessitent une réponse dans le mois qui suit. 

Pour saisir la commission, une lettre suffit. Cependant, l’envoyer par recommandé avec accusé de réception est plus que conseillé afin de conserver une trace de l’envoi. La lettre doit être motivée et complétée par les pièces justificatives du litige. La commission est visée de répondre dans un délai d’un mois après réception du recommandé. Au-delà, sans réponse de l’organisme, la demande est déboutée. 

Le contentieux général : le tribunal des affaires de Sécurité sociale

Après cette première étape et toujours en cas de litige, la voie contentieuse s’engage au sein du tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass). Tout comme pour la CRA, le tribunal peut être saisi par lettre sous forme de recommandé. Cette demande n’est effective que dans les deux mois après la décision de la commission de recours amiable. 

Le tribunal, présidé par un magistrat professionnel et assisté d’un assesseur représentant des travailleurs indépendants, est considéré comme compétent selon la Loi. La procédure du Tass est gratuite. Le demandeur peut se présenter à l’audience seul ou accompagner d’un avocat, il peut aussi se faire représenter ou assister par d’autres personnes comme son conjoint ou un représentant syndical. 

S’il le juge nécessaire, le Tass peut ordonner un complément d’instruction ou une expertise judiciaire selon les articles R.142-21 du Code de la Sécurité sociale. Il ne statue qu’après avoir essayer d’arranger les deux parties. 

Le Tass adresse ses conclusions par lettre dans les quinze jours qui suivent. En cas de contestation, les parties peuvent faire appel de sa décision dans un délai d’un mois. L’affaire peut être portée devant la Cour de cassation le cas échéant. 

L’expertise médicale

Faire appel à l’expertise d’un médecin est obligatoire dans le cas où la contestation porte sur une décision d‘ordre médical (arrêt de travail, transport médical, prise en charge thérapeutique…). Elle peut être demandée par l’assuré ou par la caisse primaire d’assurance maladie dans un délai d’un mois après l’arrêt litigieux. Si c’est l’assuré qui en fait la demande, il a le choix entre déposer sa demande directement sur place contre récépissé ou envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Il doit donner le détail de sa contestation, communiquer le nom et l’adresse de son médecin traitant. Le tout dans un délai d’un mois après le début du litige. 

Le médecin expert est nommé par le médecin traitant et le médecin conseil de la caisse. On lui adresse un protocole qui notifie sa mission. A sa réception et dans les cinq jours qui suivent, il convie l’assuré pour une expertise médicale et alerte le médecin traitant et le médecin conseil de la date si ceux-ci veulent également se présenter. 

Dans les deux jours suivants, le médecin notifient les résultats de l’examen. Il rédige un rapport complet dans un délai d’un mois qu’il adresse ensuite à la caisse. La caisse communique la décision de l’expert à l’assuré dans un délai de deux semaines. Ses conclusions prévalent. Néanmoins, si l’expertise est contestée, le demandeur peut faire appel à la commission de recours amiable ou au tribunal du contentieux de l’incapacité. 

Le contentieux technique

Le contentieux technique porte notamment sur les litiges après des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Selon l’article L. 143-1 du Code de la Sécurité sociale, le tribunal du contentieux de l’incapacité (TCI) arbitre sur l’état et le degré d’invalidité, l’inaptitude au travail entre 60 et 65 ans, l’état et le taux d’incapacité permanente partielle (IPP) à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. 

Ce tribunal concerne seulement les salariés et dans ce cas, les travailleurs indépendants rattachés au régime général de la Sécurité sociale des salariés.

En cas de litige concernant l’incapacité permanente de travailler, l’assuré peut faire appel en premier lieu à la CRA. Si la commission ne répond pas favorablement à sa demande, il peut recourir au TCI. 

La démarche à suivre est la même que précédemment. L’assuré doit adresser une demande par lettre recommandée avec avis de réception au TCI dans un délai de deux mois. L’adresse est inscrite sur la notification de décision qu’il a reçue. Il doit également mentionner le nom du médecin qu’il a choisi le cas échéant pour participer à l’audience – les frais étant à sa charge. Le demandeur doit être présent ce jour-là. Le tribunal tente de concilier les parties et peut demander des expertises supplémentaires en présence des autres médecins qui composent le TCI.

Après que le tribunal ait jugé entre les parties et fait part de ses observations, le demandeur peut faire appel dans un délai d’un mois, de la décision si celle-ci est contestée, devant la Cnitaat (Cour nationale de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail). En cas de nouvelle contestation, la demande de l’assuré peut être portée devant la Cour de cassation.

Télécharger des lettres types

– Lettre type de demande d’affiliation à l’URSAFF
– Lettre type de saisine de la commission amiable de l’URSAFF
– Lettre type de demande de délais de paiement des cotisations à l’URSAFF

DRIVApp pilote l’ère du shopping numérique

L’explosion des smartphones met sur un piédestal le consommateur des temps modernes. Émanant de ce constat, Bernard Lucas donne naissance à DRIVApp. De là, émerge alors une nouvelle aventure entrepreneuriale au parfum innovant qui semble au goût du jour.

Associé à Henri-Paul Carzola, Bernard Lucas, co-fondateur et CEO de DRIVApp se place comme un entrepreneur ambitieux qui ose s’attaquer à un marché encore instable mais, selon lui, plus que prometteur …

Un concept innovant

DRIVApp c’est avant tout une mission : « Aider les entreprises du commerce spécialisé à piloter l’expérience shopping de leurs clients ». L’entreprise se spécialise dans la création d’applications digitales génériques, les solutions marketing partageables et l’animation de communautés d’utilisateurs. Ce développement dans le m-commerce se fait via des applications smartphones : « MCApp » ou « MyCompagnyApp » dédiées au marché du retail. Cette solution a pour but la fidélisation des clients tout en les conduisant vers les magasins à l’aide de ces différentes fonctionnalités. Plus généralement, ces applications permettent aux enseignes d’améliorer leur marketing auprès de leur clientèle. DRIVApp lancera aussi prochainement une autre application du nom de « MyFamousShopping », application gratuite de géolocalisation de produits au grand public.

DRIVApp c’est donc aussi bien la communication promotionnelle et la géolocalisation, la personnalisation des échanges et l’écoute du réseau, l’animation de la communauté et l’analyse de ses attentes, le ciblage des promotions et la mesure du trafic, ainsi que l’étude des comportements et la gestion d’évènements.

Il s’agit de mettre à disposition des marques les outils nécessaires pour créer une relation avec les mobinautes (utilisateurs d’internet par le biais d’un téléphone mobile).

DRIVApp et sa stratégie digitale

Pour ce qui est de la stratégie, on note principalement 3 points sur lesquels la stratégie de DRIVApp s’articule.
L’image de marque en est l’une des composantes. Face au défi lancé par les générations actuelles, Bernard Lucas, dirigeant de DRIVApp fait un constat : les consommateurs sont connectés quasiment en permanence sur leur smartphone. Les grandes marques, les enseignes de mode ont conscience du fait que détenir leur propre application tend à développer leur visibilité et leur notoriété en renvoyant une image plus actuelle et plus dynamique. Et cela, le dirigeant le sait.

De là, une stratégie marketing adaptée émerge. Des tableaux d’analyse exposent les comportements d’achats des consommateurs et permettent ainsi de mieux les comprendre. Tout un système de notification est également mis en place. Des questionnaires permettent même d’écouter les recommandations de la clientèle.

Le prix découle d’une certaine souplesse d’adaptation, avec un coût de développement initial quasiment nul.
En un mot, toute la stratégie repose sur le fait de générer du trafic en magasin, mais aussi d’améliorer le marketing des enseignes de mode à destination du grand public. Plus précisément, tout ceci dans l’idée de générer du trafic en magasin, personnaliser la relation client, capter de nouveaux clients, diminuer les stocks, et surtout, augmenter le chiffre d’affaires (CA) et la marge.

Des ambitions à la hausse

Ciblant les industriels du retail, sur le marché de l’équipement de la personne, ces nouveaux modèles de communication et d’échange avec la clientèle sont mis à l’honneur.

« Pour ce qui est du développement, ayant financé notre projet à l’aide de fonds propres, nous sommes aujourd’hui en cours de recherche de fonds (aide d’état et investisseur industriel) », dévoile le dirigeant de DRIVApp.

Bernard Lucas, vois grand puisqu’il projette de devenir le leader des assistants shopping mobile en Europe grâce à la création d’applications digitales génériques et de solutions marketing partageables.

3 questions à Bernard Lucas, dirigeant de DRIVApp

• Quelles sont les difficultés rencontrées dans le développement du projet et comment les avez-vous dépassées ?

« Des difficultés, il y en a tous les jours et c’est difficile d’en faire la liste. C’est le chemin à suivre : se tromper et recommencer sans arrêt. Il faut juste essayer d’avoir l’erreur précoce et de trouver rapidement une alternative pour continuer à avancer. De toute façon, seul le caractère et la volonté d’entreprendre apporteront des solutions. »

• Avez-vous adopté une stratégie de développement particulière ?

« Oui, une stratégie en plusieurs phases (appli de marque puis galerie marchande) et plusieurs marchés (par secteur, International) pour actionner le bon levier au bon moment tout en gardant une vision globale du projet qui permet de s’adapter rapidement », confie le dirigeant.

• Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné et que vous donneriez à votre tour à des jeunes ou futurs entrepreneurs pour développer une entreprise ?

« Meilleur conseil reçu : fais comme tu le sens ! Que je complèterai personnellement par : suis ton idée mais n’oublie pas de te remettre en question pour éventuellement y apporter des changements de cap. »

La vision de Seventure Partners et d’Isabelle de Crémoux

Nommé récemment comme Président du directoire du fonds d’investissement Seventure Partners à 44 ans, Isabelle de Crémoux se confie sur son parcours et le financement en France.

Un parcours international

Aboutissement d’une carrière impressionnante et déjà bien remplie, Isabelle de Crémoux est le nouveau président de Seventure Partners, un des plus importants acteurs du financement en Europe. Née dans une famille d’entrepreneurs, c’est maintenant la dirigeante qui donne ses conseils aux créateurs d’entreprise.

A sortie de l’Ecole Centrale Paris, Isabelle se tourne vers de l’audit financier chez Arthur Andersen aux Etats-Unis. La jeune femme rejoint ensuite l’industrie pharmaceutique en gagnant les rangs de Pfizer France et Europe. Elle ne quittera plus le monde des « sciences de la vie », et passera 10 ans à « vendre des molécules et des entreprises », notamment chez les Laboratoires Fournier/Abott en tant que directeur adjoint du business development.

Isabelle est finalement appelée chez Seventure en 2001 pour y ouvrir le département Sciences de la vie. Sa mission est de créer une équipe, constituer un portefeuille d’entreprise et développer le groupe. Il faut croire que ces travaux sont menés à bien puisqu’en octobre 2011, elle se voit confier la direction générale de l’ensemble, dont le secteur numérique.

Isabelle de Crémoux confesse ne pas bien connaitre le monde des fonds d’investissement avant l’aventure avec Seventure Partners. Issue d’une famille entrepreneuse, fondatrice de La Roche Posay, la jeune dirigeante a cependant toujours été charmée par l’entrepreneuriat, et attirée par le challenge. Aujourd’hui, Isabelle travaille chez Seventure depuis 13 ans, et les difficultés quotidiennes sont nombreuses. « Les journées n’ont que 24h et l’on aimerait bien qu’elles durent le double ! »

Seventure et le financement en France

Quel est le travail d’un directeur de fonds d’investissement ? 

La vie d’un fonds d’investissements, c’est à la fois de lever des fonds, donc de trouver des clients, et les convaincre qu’ils ont raison d’investir ; et en même temps d’être constamment à l’affut des bonnes opportunités pour dénicher des pépites et entrer dans leur capital. C’est donc un métier à multiples facettes, qui est extrêmement prenant.

Vers quels projets se tourne votre groupe ?

Nous avons deux domaines sectoriels d’intérêts : l’économie du numérique, et les sciences de la vie. Ce qui fait deux équipes qui cherchent les start-up et PME dans ces domaines. Dans l’économie du numérique, on investit en France et en Allemagne, avec des entreprises dans le secteur du web, du software ou du hardware. Pour les sciences de la vie, nous avons des équipes basées à Genève, Bâle, Paris et Londres, mais « chassons » dans toute l’Europe ! Ce qui regroupe les domaines des bio-tech (médicaments), des méd-tech (implants chirurgicaux, imagerie médicale), et la nutrition ou la flore intestinale.

Quand intervenez-vous ?

Etant donné qu’on est déjà spécialisé sectoriellement, on intervient de l’amorçage jusqu’au petit capital développement, de O jusqu’à 50 millions de CA. C’est donc très large comme stade de maturité.

Vous retenez une réussite en particulier ? D’ailleurs, comment se répartit votre action en Europe ?

Il est impossible de n’en citer qu’une seule ! Et puis, les critères de sélection ne sont pas les mêmes. Mais je retiens tout de même Tradoria et Retailo en Allemagne, et de belles réussites en France, telles que OPI, BiancaMed et Vistaprint pour le secteur digital. Quant à la répartition, Seventure est historiquement né en France, donc nous faisons près de 20% Outre-Rhin, et le reste ici. Pour les sciences de la vie, nous faisons environ la moitié des deals en France, et l’autre à l’étranger.

Vous êtes là depuis 2001. L’éclosion du web a-t-elle multiplié le nombre de demandes pour le secteur numérique ?

Oui ! En numérique, on reçoit entre 1200 et 1300 dossiers par an. Nous sommes très sélectifs, et en retenons entre 10 et 15.

Comment la sélection se passe t’elle ?

Pour le premier tri rapide, il y a des critères de base à respecter, comme ne pas avoir de portefeuille de société concurrente. On ne veut pas non plus des filiales de grands groupes mais des sociétés indépendantes, et surtout innovantes ! Nous investissons dans l’innovation avant tout. Après, on élimine 30% des dossiers restants à la lecture du business plan sur d’autres critères : si le niveau d’innovation ou de marché est assez important, si la société apporte suffisamment au marché, ou si elle n’arrive pas trop tard, etc. Nous recevons les 70% restants en rendez-vous, et en éliminons la moitié sur des critères liés, cette fois, à l’équipe et aux capacités d’exécution.

Y’a-t-il une équipe parfaite pour monter une société ?

Dans ce métier, on apprend que le projet parfait n’existe pas. Notre travail est plutôt de mesurer l’écart entre le projet que l’on voit et le projet parfait. A nous de prendre ensuite le risque, et de compléter l’équipe. L’idéal reste une équipe dirigeante pas trop nombreuse, qui dispose des compétences techniques, managériales, stratégiques, avec des qualités de « deal-maker ».

Les clichés sur la frilosité des banques et des investisseurs dans notre pays… Quelle est votre position ? 

Il y a un paradoxe. Les entrepreneurs trouvent qu’il n’y a pas assez d’investisseurs et qu’ils ne prennent pas assez de risques ; et si vous écoutez les investisseurs, ils vous diront qu’ils ont de l’argent mais ne trouvent pas assez de start-up et PME assez séduisants pour les financer ! Alors il y a forcément un problème de communication ! Je pense qu’il y a de l’argent, mais je conviens d’une certaine frilosité –conjoncturelle du moins- liée à l’incertitude économique mondiale. Par contre, je trouve que les belles histoires se font toujours financer.

Seventure Partners existe depuis 1997. Le monde de l’investissement a beaucoup changé en 17 ans ?

Oui, pour plein de raisons. C’est un monde qui s’est beaucoup professionnalisé. Les équipes d’investissement ont gagné en niveau d’expérience, en courbe de compétences. Les fonds sont plus gros et les équipes moins nombreuses. Avec internet, on a vu beaucoup de petites équipes d’investissement éclore, avec de petits fonds. Puis, il y a eu une concentration bénéfique. D’un autre côté, de nombreuses équipes françaises se sont aussi internationalisées, ce qui nous a fait quitter un système un peu trop « franco-français ». Quant à nous, nous avons réalisé notre 1er deal à l’étranger en 2005, et installé notre 1er bureau hors de l’hexagone en 2008.

Les erreurs récurrentes pendant un pitch et vos conseils ?

Très souvent, l’erreur est de croire que les investisseurs ont le dossier en tête, et de faire une présentation trop précise, trop technique, sans rappeler les enjeux. Les entrepreneurs français ont aussi –et c’est un cliché vrai- le défaut de sous-estimer. Ils parlent parfois plus des défauts que des qualités… Ayez confiance en vous et en votre projet ! Mais relativisons : une des grandes qualités des français est qu’ils sont agréables, dynamiques et drôles ! On est tout de suite beaucoup plus attentif. Un dernier conseil : absolument respecter le timing !

Votre plus grande fierté professionnelle ?

C’est notre joli parcours de croissance. A notre échelle, on a eu une trajectoire de start-up. On a levé progressivement des fonds, on s’est progressivement internationalisé, jusqu’à la consécration en 2013 avec l’arrivée de grands groupes industriels. Seventure est un peu lui aussi une success story !

Babyloan, le site de micro crédit qui change votre vie

Arnaud Poissonnier se destinait à devenir architecte mais « trop nul à l’école » il a trouvé sa place comme banquier. Petit, le fondateur de Babyloan était déjà empli d’empathie pour son prochain… Une nature humaine pour un projet à taille humaine.

Babyloan, des rebonds de hasard

Le parcours d’Arnaud Poissonnier n’est pas étranger à ce qu’il effectue aujourd’hui avec succès. Le fondateur de Babyloan à découvert tout à fait par hasard le microcrédit dans le cadre d’un partenariat de compétences entre la banque où il travaillait et l’ONG française ACTED : c’était en 2005, lors d’un voyage au Tadjikistan où Arnaud. P s’est découvert une passion.
Lassé par son travail à la banque à la fin de l’année 2005, notre ex-banquier travaille durant une année chez ACTED pour les aider à développer leurs activités de microcrédit. C’est à ce moment qu’en tombant par hasard sur un article de journal qu’Arnaud Poissonnier a découvert le 1er site américain de financement de projets solidaires, Kiva.
Lorsqu’il découvre Kiva, notre futur entrepreneur propose à ACTED de créer un site de microcrédit similaire en France. C’est à partir de ce moment-là que tout a commencé.

L’accouchement de Babyloan n’aura pas été sans douleur

Les premières difficultés rencontrées concernent la montée en puissance un peu plus lente que la courbe prévue. Lorsque les français désirent se montrer généreux, ils donnent de l’argent à la Crois Rouge, à médecins sans frontières, etc. mais ils maltraitent les petits acteurs. Au début, lorsqu’ils sont peu connus, ils sont contraints de toujours se créer une notoriété… Aujourd’hui, Babyloan est une marque. Mais tout cela prend du temps et beaucoup d’énergie. De plus, depuis 2 ans, Arnaud. P ressent la crise par la baisse de générosité du grand public. Même si Babyloan ne fait pas les frais de cette crise et au contraire poursuit sa croissance, le fondateur n’est pas dupe : « on sent que ça tire la langue ».
Enfin, comme Babyloan ne gagne pas encore d’argent, l’entreprise sociale a dû lever plusieurs fois des fonds pour financer son développement. 800.000 € ont ainsi été levés en mars 2014, une somme qui permettra une refonte totale du site web de Babyloan et son lancement dans de nouveaux pays.

Le méga site de micro crédit

Babyloan est l’univers des sites de financement participatif parmi lesquels se distingue par une spécialisation dans le micro crédit. Le fonctionnement est simple : les internautes viennent sur le site, découvrent un tas de projets de micro-entrepreneurs, des bénéficiaires de microcrédit. L’internaute choisit le projet qu’il souhaite parrainer et avec sa carte bleue, ouvre un compte sur le système pour prêter tout ou une partie de la somme nécessaire à ce petit projet.
C’est ce qu’on appelle l’économie informelle, les petits artisans, la petite épicerie du coin, etc. tout un tas de petits métiers d’autosubsistance qui permettent aux gens de survivre, à tel point que la taille moyenne d’un projet s’élève à 400€, ce qui est tout petit. En France, c’est un tout petit peu différent. 20% de la production de prêts solidaires de Babyloan concernent les petites activités de services à la personne, etc. Il s’agit généralement de chômeurs en fin de droit, des exclus du système bancaire qui veulent créer leur petite activité.

Questions

« Babyloan », c’est original : D’où vient ce nom ?

Tout d’abord de l’anglais Baby Loan, un « bébé crédit » qui est un jeu de mots autour de la ville de Babylone. De plus, c’est un nom commercial absolument magnifique et je suis d’autant plus immodeste que nous l’avons trouvé tout à fait par hasard sachant que trois mois avant le lancement du site nous n’avions pas de nom. Un jour, la fille avec qui j’ai lancé le site m’appelle et à ce moment-là, elle écoutait les Babylon Circus. Et là, c’est devenu clair. Nous avons déposé le nom le lendemain sans problème.
C’est grâce aux Babylon Circus qui sont juste un groupe de rock qu’on a opté pour ce nom empli de sens. Du coup, nous avons appelé les Babylon Circus pour les remercier et aujourd’hui, ils sont devenus prêteurs sur Babyloan.

Quels sont les trois mots par lesquels vous vous caractériseriez en tant qu’entrepreneur ?

« Un peu fou » parce qu’i faut l’être pour partir dans un boulot pareil parce que c’est un boulot de malade.
« Hyper créatif » parce que lorsque nous sommes sur un projet nouveau, un site nouveau, un marketing nouveau, etc.…il faut tout inventer tandis qu’on ne connaît rien.
« Ténacité » parce qu’il faut en avoir. On aurait pu mourir 10 fois mais je n’ai jamais lâché l’affaire.

Comment avez-vous fait financièrement pour lancer Babyloan ?

Aucun apport personnel. Comme j’ai été banquier pendant 12 ans, j’avais un bon carnet d’adresses. Alors avec ma belle idée et mon beau power point je me suis rendu auprès de toutes mes relations en présentant mon projet. Au départ, on a amorcé avec de petits capitaux et avec l’aide de la BRED et de l’ONG ACTED. Depuis, nous faisons un tour de table tous les ans et nous réunissons de nouveaux actionnaires. Aujourd’hui, le capital de Babyloan en compte plus de 150.

[Start-up] Chef d’entreprise à 12 ans

« Mo’s Bows », c’est le nom de l’entreprise du très jeune entrepreneur Moziah Bridges. A ses 9 ans, ce jeune Américain se lance dans la création de nœuds papillon originaux. Trois ans plus tard, la société affiche un chiffre d’affaires de 90 000 dollars et attire les critiques élogieuses, notamment de la part d’Oprah Winfrey.

La prochaine success-story américaine ?

Après Steve Jobs ou encore John Rockefeller, on trouvera probablement Moziah Bridges à la liste des noms d’entrepreneurs américains à succès. La particularité de ce garçon ne repose pas tellement sur la société qu’il a créée mais surtout sur son âge. A 12 ans, Moziah Bridges est déjà un jeune businessman précoce à la tête de Mo’s Bows, petite société qui jouit déjà de la prospérité.

A l’époque, le jeune Moziah avait neuf ans, et comme beaucoup de garçons de son âge, il a des idoles tels que Justin Bieber ou encore les Jonas Brothers, dont le style vestimentaire a été pour lui une source d’inspiration. Il aime leur façon de s’habiller et leur look, notamment lorsqu’ils portent de jolis nœuds papillon. Mais en voulant acheter les mêmes modèles que ses idoles, le jeune garçon s’aperçoit avec déception que dans les commerces, il ne trouverait que des nœuds papillon «unis et moches», comme il l’a raconté au Huffington Post américain. «J’ai dit ‘Maman, je ne porterai pas ça à mon cou. Les vrais hommes portent leurs propres créations!’», raconte-t-il encore.

C’est sa grand-mère, couturière depuis plus de cinquante ans qui lui apprend à coudre et lui fournit ses premières chutes de tissus bariolés. Au début de l’aventure, Moziah commence par coudre sur la machine de sa grand-mère, puis il s’achète finalement sa propre machine à coudre qui lui permettra en quelques semaines seulement de proposer une trentaine de créations originales.

Face au succès que rencontrent les nœuds papillon du jeune entrepreneur auprès de ses camarades, Moziah Bridges se retrouve à la tête de Mo’s Bows à seulement douze ans.

Petit garçon mais grandes ambitions

Deux ans après la création de l’entreprise, Mo’s Bows affiche un chiffre d’affaires de 90 000 dollars soit plus de 65 000 euros. Aujourd’hui, le site internet met en ligne une vingtaine de modèles de nœuds papillon qui rencontrent un franc-succès. Plusieurs enseignes de prêt-à-porter masculin haut de gamme ont envoyé des commandes à Mo’s Bows.

La société compte désormais trois couturiers : Moziah, sa mère et une première employée recrutée il y a quelques semaines seulement.

Les crédits d’impôt adaptés aux jeunes entreprises innovantes

Essentiels à la mise en place de projets innovants, des aides fiscales ont été mises en place par l’Etat, dans le but de motiver les efforts de recherche, de développement, d’innovation et de prospection commerciale des entreprises

Crédit d’Impôt Recherche (CIR)

Le CIR désigne une mesure fiscale destinée à soutenir les activités de recherche et de développement (R&D). Les entreprises bénéficiaires de ce crédit peuvent ainsi, sous certaines conditions déterminées par la loi et les règlements, déduire leurs dépenses de R&D de leur impôt. Le crédit d’impôt recherche s’adresse à toutes les entreprises industrielles, commerciales, artisanales ou agricoles, que soit leur statut juridique, leur taille ou leur secteur d’activité. Ces entreprises doivent également être soumises à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou à l’impôt sur les sociétés (IS) et étant imposées au régime du bénéfice réel, normal ou simplifié, de plein droit ou sur option.

Les entreprises jouissant du statut de jeune entreprise innovante (JEI) ne sont pas exclues du champs du CIR mais seules certaines activités peuvent en bénéficier. Il s’agit de toutes les activités de recherche fondamentale, de recherche appliquée, de développement expérimental, quel que soit le domaine d’application sans oublier d’inclure les prototypes et les installations pilote.

Dans un tel cadre, la startup doit démontrer la création ou l’évolution originale d’un produit, d’un procédé, d’un programme ou d’un équipement. Les améliorations mobilisées ne devront certainement pas se contenter de figurer de simples utilisations de l’état des techniques existantes.

Une correspondance doit s’établir entre les dépenses éligibles et les opérations de recherche localisées sur le territoire de l’espace économique européen. Il s’agit essentiellement dotations aux amortissements fiscalement déductibles, de dépenses de personnel concernant les chercheurs et les techniciens de recherche, de dépenses de fonctionnement, de dépenses de recherche externalisées. Le taux du CIR s’élève à 30% du montant des dépenses jusqu’à 100 millions d’euros et à 5% au-delà de cette somme.

Le CIR est imputé sur l’IR/sur l’IS que doivent les startups en fonction des dépenses de R&D éligibles engagées. Un formulaire doit être complété par la startup et joint à sa déclaration de résultats auprès de l’administration fiscale. Retrouvez l’imprimé cerfa 2069-A-SD sur www.impots.gouv.fr). Votre demande de CIR obtient une réponse de l’administration fiscale dans un délai maximum de 3 mois.

Pour certaines entreprises, le remboursement de la créance du CIR peut avoir lieu immédiatement. C’est le cas des startups innovantes (les entreprises créées il y a moins de 4 ans, les JEI, les entreprises sous procédure collective, les entreprises de moins de 250 salariés réalisation un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou un bilan de 43 millions d’euros au plus).

Le Crédit d’Impôt Innovation (CII)

Le CII est une nouvelle mesure qui vise à compléter le CIR, sans pour autant appliquer les mêmes taux et plafond que ce dernier. Les bénéficiaires sont les mêmes que ceux du CIR. Ce crédit d’impôt innovation concerne les activités correspondant aux opérations de conception de prototypes de nouveaux produits et d’installations pilote de nouveaux produits. Attention car contrairement au CIR, les dépenses de recherche ne sont pas retenues pour le CII.

Si l’entreprise réalise des dépenses éligibles à la fois au titre du CIR et du CII, elle doit répartir, parmi les prototypes et les installations pilote, ce qui relève de la recherche et ce qui se caractérise par l’innovation de l’opération.

Avec l’approximation de la détermination des dépenses éligibles pour le CIR ou le CII, prévoyez des difficultés de répartition. Les dépenses concernées se constituent de dotations aux amortissements fiscalement déductibles, directement affectées aux opérations de conception de prototypes ou installations pilote de nouveaux produits, de frais de personnel affecté à la réalisation des opérations de conception, de fonctionnement pour les opérations susvisées, de délégation externe, de prise de brevets, de certificats d’obtention végétale, de dépôt de dessins et de défense de vos brevets et dessins.

Le taux du CII correspond à 20% des dépenses engagées par l’entreprise, plafonnées à 400 000 euros. Les modalités d’imputation ou de remboursement du CII sont similaires à celles du CIR.

Le Crédit d’Impôt pour dépenses de prospection commerciale

Les petites et moyennes entreprises (PME) qui relèvent du régime réel d’imposition peuvent bénéficier d’un autre crédit d’impôt pour dépenses de prospection commerciale, dans le but d’exporter leurs produits et services. Ce crédit d’impôt s’adresse aux entreprises qui d’une part recrutent une personne ou ont recours à un volontaire international en entreprise (VIE) affecté au développement des exportations, d’autre part disposent d’un effectif de moins de 250 salariés durant une période de 24 mois qui suit le recrutement de la personne ou du VIE ci-avant visé et enfin ont un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou bilan de 43 millions d’euros maximum pendant une période de 24 mois ultérieurement au recrutement de la personne ou du VIE visé. Les activités concernées par le crédit d’impôt pour dépenses de prospection commerciale se situent dans le développement des exportations. Les dépenses éligibles doivent être déductibles du résultat imposable de l’entreprise. Il s’agit en pratique des frais et indemnités de déplacement et d’hébergement affectés à l’exportation des produits et services, des dépenses de participation à des salons et foires d’exposition ou de promotion des produits et services, en vue d’une exportation des dépenses engagées en vue d’obtenir des informations sur le marché et les clients, des indemnités versées au VIE, des dépenses liées aux activités de conseil des acteurs spécialisés du commerce international. 

Le taux du crédit d’impôt pour prospection commerciale est égal à 50% du montant des dépenses engagées, plafonné à 40 000 euros, pour la période des 24 mois qui suivent le recrutement de la personne ou du VIE visé ci-avant. Les modalités d’imputation ou de remboursement du crédit d’impôt pour prospection commerciale sont identiques à celles du CIR et du CII.

De quels moyens de communication disposent les PME pour se faire connaître ?

Quels que soient les supports de communication utilisés, doivent faire connaître leurs produits/services et leur entreprise en matérialisant le positionnement de l’entreprise, à savoir l’image que veut donner l’entreprise d’elle-même et de son offre à ses clients, ses concurrents et ses partenaires. Une bonne communication dépend de plusieurs facteurs comme la cible visée, la simplicité et la répétition du message, les objectifs mesurables fixés et le choix de supports communicationnels efficaces pour atteindre la cible déterminée. En matière de support, il importe de distinguer la communication « média » et la communication « hors média ».

La communication « média »

Dans la mesure où le coût de la communication « média » demeure élevé et le retour sur l’investissement se montre souvent long, les PME utilisent rarement ce type de communication. Mais quels sont les différents supports de communication « média » et en quoi cette dernière consiste-t-elle ?

a) La presse 

Nationale, régionale ou spécialisée, la presse permet de cibler et d’atteindre de façon précise un large champ de consommateurs. Le problème réside dans le fait que le tarif reste élevé pour des PME et dans la nécessité pour l’efficacité de la communication d’être répété. À titre d’exemple, une page en noir et blanc dans Le Figaro coûte 42 000 euros.

b) La radio

Ce support de communication permet de toucher de nombreuses personnes au même moment et dans des lieux différents mais aussi de cibler l’audience suivant les stations de radio et les heures de diffusion. Pour les Pme, le problème reste le coût fort onéreux de la location d’un espace. En plus, l’absence d’image de ce média n’apporte pas de visibilité et votre entreprise sera plus difficile à mémoriser. Pour vous soumettre une idée du coût, le montant de 30 secondes à 8h30 sur RTL s’élève à 6,1 K€.

c) L’affichage

L’affichage reste particulièrement adaptée à l’organisation d’événements dans la mesure où l’affichage délivre votre message à un grand nombre de consommateurs potentiels de manière locale ou nationale. Vous possédez une large gamme de supports parmi lesquels les bus, le métro, les arrêts de bus, etc. Néanmoins, l’affichage ne permet pas de cibler de manière précise votre clientèle et relève donc d’une mesure d’audience peu fiable. En plus d’être soumis à de nombreuses réglementations, sachez que l’affichage coûte cher. 825 abribus à Paris durant 7 jours coûtent 42,5 K€.

d) Le cinéma

Le cinéma a un impact considérable vu que la clientèle est souvent attentive et intellectuellement plus réceptive dans un périmètre géographique qui permet de viser loin. Attention, ce média est le plus cher. 1 minute de publicité diffusée dans 359 salles parisiennes reviennent à 45,7 K€.

e) La télévision

Ce moyen de communication est aujourd’hui plus accessible aux PME. Ces dernières années, le paysage audiovisuel français a nettement changé avec l’arrivée de chaînes supplémentaires via la TNT ainsi que la concurrence d’internet. Le développement de télévisions locales bénéficie d’une large diffusion par les fournisseurs d’accès à internet et les « webtv » sont accessibles à partir de tout ordinateur connecté à internet. Pour vous donner un ordre de prix, sachez que 30 seconde en semaine à 20h30 sur TF1 coûtent 45,7 k€.

La communication « hors média »

De toute évidence, devant son coût moins onéreux, la communication « hors média » est la plus utilisée par les PME. Elle permet de cibler plus précisément les clients au moyen d’outils adaptés. Ainsi, le retour sur investissement est donc plus rapide. Toutefois, il ne faut jamais omettre les inconvénients que supporte toute chose.

a) La promotion

Elle permet de donner une image dynamique avec un retour rapide sur investissement. Vous pouvez également vous constituer une base de données de clients importante. La difficulté réside dans votre capacité à être créatif et très organisé pour gérer le retour des clients.

b) Marketing direct

Avec ce moyen de communication, le message s’adresse directement au consommateur et appelle une réponse. Ce procédé ne doit pas être négligé par les PME car les actions de communication directe permettent de n’atteindre que la personne ciblée et intéressée, ce qui optimise les retombées commerciales. Le marketing direct constitue un moyen efficace de se créer un fichier de personnes motivées par les produits et services proposés par les entreprises. Ce moyen de communication peut être utilisé pour vendre des produits, proposer des services, susciter une participation à un congrès ou à une manifestation. Enfin, le retour sur l’investissement est rapide.

c) Relations presse et relations publiques

Les relations presse désignent un des outils de communication qui vise l’optimisation de ses échanges avec les journalistes. Elles se manifestent par la réalisation de techniques basées sur l’échange d’informations entre une entreprise attendant une garantie sur la promotion de ses produits, de ses expertises. Les relations presse prennent différentes formes, notamment pour l’organisation de rencontres, de déjeuners ou petits déjeuners de presse dans le but de susciter des articles. Quant aux relations publiques, elles consistent en l’organisation de visite d’usine, de chantier, de table ronde, de colloque, de journée porte ouverte, de défilé, etc.

De nombreux domaines permettent d’exploiter ces techniques principalement fondées sur l’information qu’il ne faut pas être confondre avec la publicité. La condition incontournable pour une bonne relation avec la presse est d’annoncer quelque chose susceptible de motiver un public déterminé. Plus le produit est original, la technologie innovante, l’approche d’un marché différente et plus les retombées risquent d’être spectaculaires. Une bonne technique pour se rendre compte de l’intérêt d’un journaliste à vous écouter est de vous demander si vous auriez envie de lire, de regarder ou d’entendre ce que vous racontez. Si la réponse est négative, il faut alors vous demander comment vous pourriez raconter la même chose de manière intéressante.

Il n’est pas nécessaire de disposer de gros moyens mais il est indispensable de capter intelligemment l’attention et l’intérêt des journalistes et décideurs. Pour cela, vous devez trouvez une argumentation permettant de chercher un angle d’attaque stratégique de communication.

– Comment entretenir de bonnes relations avec la presse ?

Vous devez toujours vous mettre à la place de vos interlocuteurs dans le but de leur donner les meilleures raisons de vous écouter. Pour y parvenir, étudiez scrupuleusement leur centre d’intérêt puis agissez en conséquence. Si vous voulez qu’un journaliste écrive un article au sujet de votre entreprise, vous devez lui donner de bonnes raisons d’accepter, lui fournir des informations concernant son champs d’intervention Pour plus d’efficacité, préparez vos entrevues avec les journalistes pour être clair et concis car ces derniers ont souvent peu de temps à vous consacrer. Enfin, restez naturel.
Respectez la qualité des informations transmises tant sur le fond que sur la forme. Vous devez donner un maximum d’informations en structurant les choses correctement : ne soyez pas brouillon ! Si vous joignez des photos, soyez attentifs à l’excellence de leur qualité, en noir et blanc dans la plupart des cas et légendées.

Ne négligez pas le suivi. Il est inutile d’envoyer des communiqués si vous perdez le contact. N’oubliez pas que vous êtes loin d’être seul. Chaque journaliste reçoit des dizaines, voire des centaines de communiqués et de dossiers chaque semaine. À vous de vous distinguer des autres ! Dans la mesure où les conférences de presse sont assez lourdes à organiser, adressez vous à des professionnels (attachés de presse, etc.) pour éviter de vous retrouver devant une salle presque vide.

Une conférence de presse doit être envisagée comme un événement. Enfin, si vous vous engagez dans cette démarche, pensez à en mesurer clairement les avantages et les risques. S’il est certain que la presse représente un excellent moyen pour se faire connaître avec un bon rapport qualité/prix, mais le problème reste l’absence de maitrise sur les retombées de l’information.

– Comment faire un dossier de presse ?

Soignez le dossier de presse car c’est un outil de travail dont le journaliste se servira immédiatement ou qui le conservera. Vous devez l’enrichir d’informations. Le journaliste y puisera la matière pour le contenu de son article. Pour cela, vous devez rappeler d’une part « l’histoire de l’entreprise » (sa création, ses hommes, son chiffre d’affaires, ses produits, ses succès, etc.) et d’autre part certains chiffres clés du marché ainsi que les grands événements intervenus. Exposez les faits en présentant l’événement qui justifie l’envoi du dossier. Le style du dossier doit être simple et direct pour transmettre l’information. N’hésitez pas à utiliser le principe du sommaire, de la pagination et des annexes. Si vous souhaitez intéresser les journalistes, vous devez trouver une manière originale et intelligente d’annoncer les choses, Une « forme » amusante ou « solide », suivant le ton que vous voulez donner au message. Le dossier doit être parfaitement présenté et les photos (s’il y en a) de très bonne qualité.

– Comment faire un communiqué de presse ?

En quelques lignes, vous devez « concentrer l’information », de manière motivante pour la cible visée. Vous pouvez exploiter plusieurs communiqués de presse pour le même événement en utilisant chaque fois « un angle différent » selon la cible de journalistes retenus.

d) L’événementiel

Il permet de se constituer une base de données importante, de vous démarquer par une image dynamique et surtout de vous adresser directement aux consommateurs, aux acheteurs, et aux prescripteurs. Ce moyen de communication est idéal pour lancer une nouvelle marque avec peu de moyens financiers. Mais l’événementiel demeure coûteux et le retour sur investissement n’est pas automatique.

e) Le parrainage (mécénat/sponsoring)

Il importe de ne pas vous tromper dans le choix du représentant de votre marque car s’il se révèle mauvais, votre marque peut fortement en pâtir.

f) Internet et les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux offrent la possibilité aux internautes de communiquer entre eux, de partager des informations, des photos, des vidéos, etc. Facebook et Twitter sont aujourd’hui les réseaux sociaux les plus populaires et génèrent des audiences gigantesques. En France, près de 10 millions de français se connectent chaque jour à Facebook. L’usage par les internautes des réseaux sociaux justifie d’utiliser ce canal pour se développer sur Internet, qui rend possible d’innover dans les formes de communication. Vous pouvez ainsi utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir votre entreprise, votre marque ou vos produits, trouver de nouveaux clients en fédérant une communauté de prospects intéressés par vos produits, vos services, votre expertise, etc. Vous devez fidéliser vos clients en les agrégeant dans cette communauté et en établissant une conversation avec eux à travers les réseaux sociaux.

La communication via les réseaux sociaux bénéficie d’audiences très importantes de ces supports, permettant de toucher une quantité très importante de personnes. Les réseaux sociaux offrent aux entreprises un espace gratuit pour établir des conversations avec les internautes intéressés par la marque ou le secteur. Tandis que les espaces publicitaires sont limités en termes d’espaces disponibles et coûteux à acheter, les réseaux sociaux permettent de déployer une véritable stratégie de contenus et de construire une relation durable avec les internautes.

Facebook

Mieux vaut commencer par Facebook si vous souhaitez vous lancer sur les réseaux sociaux. Créez une page (et non pas un compte réservé aux individus) sur Facebook. Définissez ensuite ce que vous souhaitez exprimer sur cette page et quels types de contenus vous voulez mettre en avant. Afin d’en optimiser l’usage et de la rendre attractive pour les internautes, employez votre page comme un outil connu et reconnu en la partageant avec vos amis, en l’étendant à d’autres supports de communication ou en rassemblant autour de vos contenus une communauté de personnes susceptibles d’être intéressées. Parlez de votre page Facebook autour de vous pour susciter de la curiosité et n’hésitez pas à la mentionner dans vos documents de communication (comme par exemple, votre site Internet). Faites de votre page un outil participatif : collectez des photos et des vidéos, interagissez avec ceux qui vous suivent, remerciez-les, guidez-les, conseillez-les, etc. Actualisez votre page de manière régulière, partagez des liens, indiquez vos coordonnées complètes, publiez des billets d’actualité fréquemment, proposez des offres réservées aux membres, etc. Faites connaître votre entreprise et développez sa notoriété en communiquant sur vos produits, en postant des informations utiles, en organisant des ventes flash, en créant des sondages, etc. Élaborez un calendrier avec les thèmes que vous voulez aborder et les messages que vous souhaitez transmettre. Vous avez bien évidement toute la liberté de bousculer ce calendrier pour réagir à un événement ou évoquer votre actualité. Toutefois, mieux vaut avoir planifié vos interventions pour éviter le syndrome de la page blanche.

Votre objectif premier doit viser la multiplication du nombre de membres de votre page, c’est-à-dire de personnes qui ont cliqué sur le bouton « J’aime » à propos de votre contenu. Plus de membres adhèrent, plus vos contenus apparaîtront sur leur page et plus l’objectif de votre communication sera renforcée. Attention à éviter quelques pièges propres aux réseaux sociaux comme Facebook. Il s’agit avant tout de lieux « privés » sur lesquels les internautes se rendent pour échanger avec leurs amis et trouver des contenus attrayants. Les études sur ce sujet montrent qu’ils ne sont pas intéressés par des contenus purement commerciaux. Le « push produit » pur et simple a peu d’impact dans cet environnement. Vous devez donc éviter une approche trop commerciale dans vos contenus diffusés sur les réseaux sociaux et privilégier des contenus intéressants pour les internautes.

Les espaces publicitaires

Il existe plusieurs sortes d’espaces publicitaires que vous pouvez acheter sur internet comme les bannières, les pavés vidéos, etc. Tous fonctionnent suivant le même principe : ils sont diffusés sur des sites fréquentés par des internautes et visent à diffuser un message commercial en plus des contenus du site. L’achat d’espaces publicitaires comme les bannières est souvent appelé par l’expression anglaise « display ». L’achat d’espaces publicitaires vous permet d’attirer de nouveaux clients pour vos produits et vos services grâce à la diffusion d’un message publicitaire et de développer ou renforcer votre notoriété, votre image de marque auprès de votre clientèle.

L’achat d’espaces publicitaires s’apparente beaucoup, dans ces principes et dans son fonctionnement, à la publicité traditionnelle dans la presse ou par affichage. Il permet donc à votre marque de gagner en notoriété et de faire passer des messages publicitaires élaborés à des clients potentiels. Mais la principale limite du « display » réside dans la difficulté à attirer l’attention d’une personne pour la conduire à lire le message. La mémorisation d’un message et sa traduction sont loin d’être automatiques concernant les comportements d’achats. Pour finir, les tickets d’entrée sont relativement élevés par rapport à d’autres canaux, atteignant plusieurs milliers d’euros.

Pour acheter de l’espace, vous devez vous adresser à une régie publicitaire. La majorité des sites qui diffusent des bannières disposent d’une régie intégrée ou externe. C’est avec la régie publicitaire que vous négociez le montant à payer pour une parution sur le site visé. Les principales variables concernent le nombre d’impressions (nombre de fois où votre annonce va apparaître lors d’une consultation par les internautes), le prix. Par ailleurs, certaines régies proposent également de la tarification au clic.

Une fois l’espace acheté, vous devez réaliser les bannières correspondantes (ou bien la vidéo s’il s’agit d’une publicité vidéo). En cas de difficulté, sachez que certaines régies disposent en interne de compétences pour réaliser ces bannières. Vous pouvez également vous adresser à un graphiste ou à une agence de communication pour réaliser ces bannières. Dans ce cas, vous devez préciser les formats nécessaires par la régie et inclure le coût des déclinaisons par format dans votre budget.

Pour optimiser l’impact de votre publicité, vous devez choisir un support pertinent pour sa diffusion. Vous devez donc réfléchir à votre cible et aux personnes que vous voulez toucher.

Les sites locaux

Si vous recherchez avant tout une notoriété locale, les sites des journaux locaux sont une destination assez évidente, que vous pouvez compléter avec des blogs ou des sites moins fréquentés qui traitent de votre région. Vous pouvez également cibler par affinité : sites féminins si vous recherchez une clientèle féminine, etc. Dans tous les cas, renseignez-vous en détail sur la fréquentation des sites et la qualité de cette dernière. N’hésitez surtout pas à comparer et à faire jouer la concurrence.

SEO

L’achat de liens sponsorisés sur les moteurs de recherche, également appelé « search marketing » constitue un des moyens privilégiés de se faire connaître sur Internet. Les liens sponsorisés permettent de générer du trafic qualifié sur son site en orientant des prospects vers des formulaires de contact sur votre site et de faire la publicité de vos produits ou services pour les vendre ensuite sur un site e-commerce.

Le référencement payant peut constituer un levier marketing très intéressant compte tenu de l’importance du volume de recherches réalisé en France chaque mois : plus de 5 milliards de requêtes sont ainsi enregistrées. Les liens sponsorisés permettent de toucher les consommateurs de façon très ciblée et lorsqu’ils recherchent des informations et des éléments pour la préparation de leur achat. De toutes les façons, devant la rémunération à la performance proposée par les moteurs de recherche, les liens sponsorisés présentent un rapport efficacité-prix excellent par rapport à d’autres formes de publicité.

Le principe de fonctionnement des liens sponsorisés est identique pour les principaux moteurs. Vous devez déterminer les mots-clés que les internautes vont chercher. Vous pouvez acheter ces mots-clés à travers un mécanisme d’enchères en déterminant quel est le coût par clic que vous envisagez de payer. Une fois cette étape réalisée, vous apparaissez dans les zones dédiées aux liens commerciaux sur les moteurs de recherche dès qu’un internaute a tapé l’un de vos mots-clés. Tous les grands moteurs de recherche proposent des interfaces qui vous permettent de gérer directement vos campagnes de liens sponsorisés. Pour vous y connecter, vous pouvez vous rendre à l’adresse https://adwords.google.fr pour Google. Ces interfaces nécessitent votre inscription et la saisie de vos coordonnées de Carte Bleue. Vous pouvez ensuite créer vos contenus en choisissant des mots-clés, en rédigeant vos annonces et en plaçant des enchères sur les mots qui vous intéressent. Vous pouvez également choisir de faire appel à un prestataire qui gérera vos campagnes en fonction de vos objectifs. Des honoraires de gestion seront alors à ajouter au coût d’achat des mots-clés auprès des moteurs de recherche.

Le référencement payant constitue un outil efficace pour mettre en avant vos offres et trouver de nouveaux clients. Pour cela, il faut que vous ayez une approche très empirique et que vous n’hésitiez pas à tester certaines options. Par exemple, vous pouvez rédiger plusieurs modèles d’annonces pour voir quelle est celle sur laquelle les internautes cliquent le plus.

Soyez également attentif à la liste des mots-clés sur lesquels vous vous êtes positionnés. Faites évoluer régulièrement cette liste en supprimant les mots-clés qui n’ont pas de bonnes performances et en introduisant de nouveaux mots pour les tester.

Enfin, dans vos annonces, soyez bref et percutant pour inciter les internautes à cliquer sur votre annonce. N’hésitez pas à placer une promotion spéciale ou un « bon plan » dans l’annonce. Attention à la longueur des textes, car l’espace est très limité !

L’e-mailing

L’e-mailing est un canal très utilisé pour communiquer sur Internet. Il peut être utilisé en prospection, pour attirer des internautes vers un site vitrine ou vers un site e-commerce et pour se constituer une base de clients utilisable pour pusher des messages ; l’e-mailing peut s’employer pour fidéliser vos clients à travers l’usage de newsletters et d’e-mailings sur votre base de données. L’e-mailing permet de cibler de façon précise les messages que vous souhaitez transmettre en sélectionnant des bases de données appropriées. Par rapport à un mailing papier, l’e-mailing présente l’avantage d’être beaucoup moins cher. Mais pour une bonne comparaison entre les deux options, vous devez garder à l’esprit que tout le monde n’ouvre pas forcément ses e-mails. Les taux d’ouverture varient entre 10% et 30% suivant la cible et l’heure d’envoi de l’emailing.

Pour commencer, reprenez le message de l’e-mailing que vous souhaitez communiquer. Ce message doit comporter des éléments de texte et quelques images pour l’enrichir. Prévoyez également un renvoi vers votre site où l’internaute trouvera davantage d’informations sur vos produits et/ou vos services. Choisissez ensuite une liste d’adresses sur laquelle vous souhaitez envoyer votre message. Pour des envois en grand nombre, passez par un routeur qui se chargera d’envoyer le mail au lieu de fonctionner avec votre boîte mail habituelle. Passer par un routeur garantit à votre mail d’être considéré comme un spam par les fournisseurs d’accès.

Une fois votre mail envoyé, vous devez suivre le taux d’ouverture, c’est-à-dire le pourcentage des destinataires qui ont effectivement ouvert l’e-mail envoyé, le taux de clic, c’est-à-dire le nombre de personnes qui ont cliqué sur les liens contenus dans le mail pour aller sur votre site et sur le taux de réactivité correspondant au nombre de « cliqueurs » divisés par le nombre d’ouvreurs.

Plus les ouvertures sont nombreuses, plus le volume de clics risque d’être important et réciproquement. En revanche, si peu de personnes ouvrent votre email mais que ces dernières sont nombreuses à cliquer, cela signifie que votre message sensibilise et retient l’attention de vos destinataires.
Apprenez que de très nombreux prestataires louent des fichiers pour réaliser des opérations d’e-mailing. Ces listes proposent des adresses en fonction de la localisation des destinataires et de certains de leurs critères comme l’âge, les caractéristiques socio-démographiques, etc. fondamental de bien se renseigner sur le mode de collecte de ces adresses. Vérifiez que tous les destinataires ont explicitement accepté de recevoir des messages de la part du prestataire qui vous loue les bases.

Pour rendre l’e-mailing efficace, soignez particulièrement l’objet du mail dans la mesure où c’est lui qui va inciter le destinataire à ouvrir votre mail – ou pas. Soyez explicite et insistez sur l’offre ou sur la promotion que vous proposez. N’hésitez pas à tester deux objets possibles sur une petite quantité d’adresses avant de généraliser l’envoi avec l’objet le plus efficace.

Comment supprimer définitivement son compte Facebook

Supprimer son compte Facebook, c’est simple. En revanche, le supprimer définitivement, c’est beaucoup moins facile. Grâce à un clic, le réseau social permet en effet de placer votre compte « stand by » » mais il conserve vos données. Il existe plusieurs manœuvres à effectuer sur votre compte pour effacer toutes les informations et tirer un trait définitif et irrévocable sur votre compte Facebook. Attention d’être certain de votre choix car nul retour en arrière ne sera plus possible.

Pourquoi supprimer son compte Facebook ?

Il y a plusieurs raisons à votre volonté de supprimer définitivement votre compte Facebook : Peut-être y passez-vous beaucoup trop de temps au point que cela est devenu une addiction ; ou bien certaines personnes avec lesquelles vous avez rompu le contact continuent à regarder tout ce que vous effectuez et se renseignent par la médiation des comptes de vos amis communs ; ou encore vous possédez un compte Facebook mais vous ne l’utilisez jamais ; il se peut également que vous vous soyez lassé du réseau social et que vous n’y trouviez plus d’intérêt… parce que vos contacts ne postent rien d’intéressant à votre goût ; mais encore, vous avez pris conscience du regard très avisé de Facebook sur votre vie privée ; enfin, peut-être êtes vous du genre à refuser de donner du grain à moudre aux annonceurs publicitaires ! Quelle qu’elle soit, vous avez mille et une raisons de vouloir supprimer votre compte Facebook.

Désactivez votre compte

Désactiver votre compte Facebook consiste à le mettre en d’une certaine manière hors service temporairement. Aux yeux des autres, votre compte n’est alors plus actif mais attention, Facebook n’efface pas pour autant toutes vos données. Par cette opération, vous avez la possibilité de revenir sur votre décision. Cette démarche peut s’avérer utile et efficace si vous souhaitez vous déconnecter momentanément de votre vie numérique ou si vous n’êtes pas certain(e) de vouloir vous détacher définitivement de votre compte et de toutes les données qu’il contient. Qu’ils s’agisse de bons ou de mauvais rappels à votre mémoire, votre compte Facebook reflète un témoignage de vos années écoulées depuis son ouverture. Certains souvenirs peuvent vous êtes précieux. 
Pour désactiver votre compte, cliquez sur « paramètres » puis sur « sécurité » dans la colonne de gauche et enfin cliquez sur le lien tout en bas de la page. Lors de cette étape, Facebook vous demande les raisons de votre choix puis la confirmation de votre décision. Une fois cette étape passée, votre compte est désactivé. Vous avez opté pour la désactivation de votre profil et le retrait de votre nom, de votre photo et de la plupart des documents, images, vidéos, etc. que vous avez publiée sur Facebook. Toutefois, sachez que certaines informations demeurent visibles, comme votre nom dans une liste d’amis et dans les messages que vous avez envoyés. Si vous regrettez votre geste et changez d’avis, vous pouvez réactiver votre compte à tout moment en vous connectant avec votre adresse électronique et votre mot de passe.

La suppression définitive et irrévocable

Si vous supprimez votre compte Facebook, c’est que vous avez bien réfléchi car votre décision est irréversible. Un soupçon de sagesse vous pousserait à sauvegarder toutes les données de votre compte. Pour effectuer cette opération, cliquez sur « paramètres » puis, tout en bas de la page, cliquez sur le lien « télécharger une copie de vos données sur Facebook ». Parmi les choix proposés, sélectionnez « créer votre archive ». Un mail vous est alors envoyé sur votre boîte mail afin que vous puissiez procéder au téléchargement. Attention, la validité de ce lien ne dure que quelques jours. 
Concernant la suppression elle-même, vous devez cliquer sur « sécurité » puis en bas de la page de cliquer sur « désactiver ». Après avoir répondu aux questions demandées, votre compte sera désactivé durant 15 jours. Passé ce délai, il sera définitivement supprimé. Rappelez-vous que vous ne pourrez ni réactiver votre compte ni récupérer son contenu ou ses informations. Vous voilà prévenu : la suppression de votre compte ne connaît pas de réversibilité. Alors un conseil, faites le bon choix !

MG Mobile met le doigt dans le mille

Ces dix dernières années, le marché du mobile a connu un essor fulgurant, ce qui n’a pas échappé à Mickaël Haddad et Guillaume Dupuis qui, en 2013, fondent l’agence de marketing mobile : MG Mobile.

De l’ingénierie au marketing

Tous deux n’en sont pas à leur début dans le milieu du mobile. Suite à un passage dans plusieurs start-up et agences de marketing mobile notamment rachetées par de grands groupes comme Microsoft ou Hi-media, ces deux chefs d’entreprise ont évolué avec la tendance du mobile et en ont appris tous les rouages. C’est alors qu’ils travaillaient encore dans la même entreprise, que les deux hommes ont commencé à échanger sur leurs intérêts communs et leur volonté d’entreprendre. Une association des plus logiques puisque chacun se complète : Mickaël Haddad, ingénieur en informatique, présente un profil technique, tandis que Guillaume Dupuis a la fibre marketing. Au fil de leurs expériences, les deux hommes voient dans le secteur du marketing mobile un potentiel suffisamment important, pour qu’ils décident de voler de leurs propres ailes.

Un large éventail d’offres

Crée en mai 2013, l’offre de services de MG Mobile consiste à développer, promotionner, fidéliser et mesurer l’audience digitale de leurs clients. Dans un premier temps, ils répondent à tout type de mission de développement axé vers le mobile : création de site internet en responsive design, création de site mobile dédié et développement d’applications mobile iphone et Android. L’entreprise va plus loin encore et met en place des solutions de marketing mobile. Mickaël Haddad et Guillaume Dupuis accompagnent les marques en organisant des opérations de marketing de promotion par SMS et par QR code. Forts de leur expertise, les deux entrepreneurs voient grand. Dans la continuité de leur stratégie commerciale, ils se positionnent aussi sur les réseaux sociaux, qui constituent aujourd’hui une part importante du marketing mobile et de la promotion de produits.

Un pari risqué, mais encadré

Au delà d’être une entreprise, MG Mobile c’est aussi le projet de deux anciens salariés qui ont pris le parti de s’auto-financer et de s’engager dans cette aventure avec précaution. Soucieux du moindre détail, les deux hommes n’hésitent pas à s’entourer et à s’armer de bons conseils pour faire leurs débuts. Bien qu’ils n’aient pas connu de difficultés particulières pour s’établir, il n’en reste pas moins que le premier frein de l’entrepreneuriat est d’acquérir une légitimité sur le marché que l’on convoite.

Présents sur des réseaux comme Linkedin, Twitter ou même Viadeo, les deux hommes mettent leurs connaissances en la matière afin de s’imposer sur le marché du mobile. Pour la stratégie commerciale, ils mettent à profit leur réseau professionnel qu’ils ont su se constituer au fil de leurs précédentes expériences : « Il ne faut pas rester dans son bureau, le plus important est d’aller à la rencontre des gens et de connaître leurs besoins. » Leur activité engage peut-être des données virtuelles, mais le caractère humain de leur initiative n’en reste pas moins réel.

3 questions à Mickaël Haddad et Guillaume Dupuis :

Vous évoluez actuellement dans des espaces de co-working. Est-ce que, en tant que jeunes entrepreneurs, cet environnement a influencé votre fonctionnement ?

Lorsque l’on entreprend il est évident qu’il est nécessaire d’avoir de bons locaux. Le co-working est intéressant dans la mesure où nous côtoyons d’autres entrepreneurs avec lesquels nous pouvons échanger sur les bonnes pratiques, ce qui ne peut être que bénéfique pour notre business. C’est intéressant et c’est une très bonne expérience. Au stade où nous en sommes dans notre entreprise, le co-working est parfait, parce que nous ne voulons pas être isoler. Avant d’être chez Dojocrea nous étions centrés sur nous-mêmes et nous interagissions moins avec les autres. Le coworking nous a mené à rencontrer et élargir notre cercle de connaissances grâce aux soirées networking, chose que nous ne faisions pas. Nous avons discuté avec d’autres entrepreneurs et c’est vraiment intéressant de voir comment ils réagissent face à notre discours. Le co-working nous a permis d’affiner notre discours sans pour autant changer notre ligne directrice.

Avez-vous un entrepreneur modèle ?

Nous nous inspirons de notre passif en tant que salariés pour manager et évoluer, mais nous n’avons pas d’entrepreneur à succès que nous pourrions spécifiquement qualifier de « modèle ». Nous utilisons ce que nous avons appris et vu de nos précédentes expériences pour nous renouveler aujourd’hui et pour créer une expérience professionnelle et entrepreneuriale propres à notre projet.

Quelle est votre définition de l’entrepreneuriat ?

L’entrepreneuriat rime avec indépendance et responsabilité, nous prenons nos propres choix stratégiques. C’est aussi commencer de zéro et construire des services qui apportent de la valeur ajoutée au marché. Toutefois, il faut savoir prendre de la hauteur sur notre travail et s’interroger sur ses choix afin de ne pas dériver des perspectives initialement prévues pour son projet.