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Choisir son nom de domaine

Le nom de domaine est devenu l’identité de l’entreprise sur Internet, allant même jusqu’à devenir sa raison sociale. Dans ce contexte, le choix d’un nom de domaine est devenu stratégique, et peut grandement influencer en positif comme en négatif, la visibilité de la marque ou de l’entreprise sur Internet.

Au moment de choisir un nom de domaine, il est important de se poser un certain nombre de questions : ce nom de domaine doit-il être le reflet de ma raison sociale ou doit-il m’aider à me positionner sur un secteur d’activité ? Quel est mon périmètre géographique : national ou international ? Quels seront les usages faits de mon site : présentation, blog, forum, communauté… ? Le nom de domaine choisi correspond-il à une marque déposée, en suis-je le titulaire ? Dois-je le déposer en tant que marque ? Le nom est déjà pris, que faire ?

Près de 200 millions de noms de domaines ont déjà été déposés. Choisir son nom de domaine devient par conséquent un exercice difficile, et vous devrez souvent faire des compromis. Si vous êtes face à une problématique de notoriété de votre raison sociale ou marque, alors privilégiez le nom de domaine correspondant. Si vous êtes sur un secteur d’activité déjà encombré où il vous sera difficile d’exister en tant que marque, alors privilégiez des associations de mots-clés pertinents sur votre activité pour former votre nom de domaine. Pour tout nom composé, préférez l’utilisation de tirets en guise de séparateurs entre les mots, car ainsi les moteurs de recherche les identifieront plus aisément.

Choisir son extension

Vient ensuite le choix de l’extension de domaine. Près de 100 millions de .com ont déjà été déposés ; le choix est donc restreint mais reste incontournable si vous êtes un acteur global. Si vous êtes sur un territoire géographique précis et que votre terrain de chasse reste local, alors privilégiez les extensions locales en fonction de votre présence (France .fr, Europe .eu, Espagne .es …). Certaines extensions ciblées vous permettent aussi de positionner naturellement votre site : .net vous identifie comme un site communautaire, .mobi comme un site optimisé pour la lecture sur appareil mobile, .org comme une organisation non lucrative…

Le nom de domaine tant souhaité est malheureusement déjà pris. Que faire ?

Plusieurs cas de figure se présentent alors et les recours différents en fonction de l’extension désirée :

  • le site correspondant à ce nom de domaine est une simple page sur laquelle de nombreux liens commerciaux apparaissent. Il y a fort à parier que le nom de domaine soit alors à vendre, et la page le mentionne le plus souvent. Vous devrez alors vous rapprocher du propriétaire pour lui racheter ce domaine et négocier son prix.
  • En tapant ce nom de domaine dans la barre d’adresse de votre navigateur, vous constatez qu’aucune page n’est affichée, cela ne veut pas dire que le nom de domaine est disponible. Consulter les bases Whois vous permettra de le savoir rapidement. S’il n’est pas disponible, les 2 scénarios précédents sont valables.
  • Le site correspondant est un vrai site avec une réelle activité. Il est peu probable que vous arriviez à racheter ce domaine à un prix raisonnable car l’activité de son propriétaire actuel en dépend.
  • Vous l’aurez donc compris, si vous souhaitez exploiter commercialement un nom de domaine, il convient de protéger la marque correspondante en la déposant aussi auprès de l’INPI. Dans bien des cas, la titularité d’un nom de domaine et le dépôt de marque vont de pair, mais sont totalement indépendants.

Néanmoins :

  • S’il exploite une marque postérieure à la votre, pour peu que vous l’ayez déposée à l’INPI, vous pouvez lancer une procédure pour récupérer le nom de domaine. La procédure sera plus simple sur un .fr que sur un .com, car le .fr est plus protecteur vis à vis des détenteurs de marque, alors que le .com n’est régi que par une règle : premier arrivé, premier servi.
  • S’il n’exploite aucune marque et que vous oui, alors vous pouvez aussi lancer une procédure.

Article par ERIC SANSONNY | SENIOR MARKETING MANAGER – PRODUCT MARKETING | AMEN

Optimisez vos ventes avec Google Adwords

La puissance des liens sponsorisés a largement été démontrée en termes de trafic et de conversions. Cependant, une campagne mal gérée peut engloutir rapidement un budget conséquent, sans produire de résultats satisfaisants. L’interface Google Adwords évolue constamment. Il est primordial de maîtriser toutes les nouvelles fonctionnalités. JVWEB nous explique les fonctionnalités Google Adwords et comment optimiser ses campagnes de liens sponsorisé

Quality score

Avant toute chose, il est important de rappeler cette notion de Quality Score sur Google Ads. Google a souhaité privilégier les annonceurs dont les annonces sont les plus souvent cliquées, quitte à stabiliser ou même réduire le coût des clics facturés. En améliorant le taux de clic de vos annonces, vous influencez le Quality Score. Il s’agit d’une note calculée par Google à chaque affichage de vos annonces, et pour chaque mot clé. Cette note, allant de 1/10 à 10/10 détermine le prix réellement payé pour chaque clic. Avec un meilleur Quality Score que vos concurrents, et pour une position d’affichage identique, vous bénéficiez d’un CPC (coût au clic) plus bas. La maîtrise de ce Quality Score permet une baisse des CPC et donc jusqu’à 30 % de clics supplémentaires pour le même budge

Extensions d’annonces « Adsite links »

Lorsque vos annonces payantes s’affichent sur Google Adwords, vous devez vous assurer qu’elles génèrent un maximum de clics, afin de les transformer sur votre site en conversions (ventes, leads). Différentes techniques consistent à dynamiser ce taux de clics en rédigeant des annonces orientées prix, produit ou service. Désormais, vos annonces peuvent intégrer de multiples extensions afin de les rendre plus accrocheuses.

Activez les extensions de liens multiples (AdSiteLinks) afin de proposer d’autres liens cliquables. Lors de l’une des campagnes d’Yves Rocher, le taux de clics a bondi après avoir ajouté jusqu’à quatre liens annexes dans les annonces. Il a été choisi de communiquer très clairement sur des opérations spéciales à forte valeur ajoutée, comme « Découvrez les soldes jusqu’à -50 % » ou bien « Idées cadeaux pour Noël ».

Extensions d’annonces « Products »

Plus récemment, d’autres extensions d’annonces ont été proposées par Google Adwords. Les sites de vente en ligne peuvent désormais intégrer des photos de leurs produits dans leurs annonces Adwords. Les internautes peuvent ouvrir une « box » présente sous l’annonce, afin de visualiser en moyenne quatre produits correspondant au mot-clé recherché.

Topdecomeuble.com bénéficie ainsi d’une mise en valeur très efficace de son catalogue de produits. Les clics sont plus nombreux, et les ventes suivent. Dernière extension d’annonces en date : les avis de consommateurs. Google récupère les avis de consommateurs sur les différents comparateurs et affiche un score moyen à l’aide d’étoiles présentes dans l’annonce Adwords. Il est ainsi recommander d’accepter la publication de vos avis consommateurs publiés sur les comparateurs de prix.

Extensions d’annonces « Click to call »

Toujours dans l’optique de stimuler le taux de clics des annonces, il est possible d’activer l’option click to call dans les annonces diffusées sur les Smartphones. Prenons l’exemple d’un bureau de change situé sur Paris. Un client souhaitait capter tous les touristes recherchant un bureau de change. Il a été mis en ligne des campagnes géo localisées sur Paris, dans différentes langues (italien, espagnol, anglais…), avec la mention « click to call ». En cliquant sur la mention « click to call », les internautes sont automatiquement mis en relation téléphonique avec le client qui leur indique le taux de change et son adresse physique. Le client a vu bondir la fréquentation de sa boutique de plus de 20 % durant l’été 2010 vs 2009. Chaque clic est facturé à l’annonceur avec le système habituel d’enchères.

Exclusion de mots-clés

Une fois vos annonces optimisées, vous devez vous assurer qu’elles ne diffusent pas sur des mots-clés non pertinents. Car dans ce cas, votre taux de clics ne pourrait progresser. Les mots-clés non pertinents sont bien souvent « photo », « vidéo », « dimensions » ou « avis conso ».

Ces mots-clés sont recherchés par les internautes lorsqu’ils souhaitent obtenir des informations complémentaires sur un produit. Ils ne sont pas toujours dans une phase d’achat. Il est déconseillé de diffuser des annonces sur ces mots-clés. Préservez votre taux de clics et optimisez votre taux de transformation en les interdisant.

Article par JONATHANVIDOR| PDG | JVWEB

Price Minister : les secrets du site

Le fondateur du site PriceMinister.com, Pierre Kosciusko-Morizet, vous confie ses astuces tirées de son expérience pour booster votre site Internet ! PriceMinister.com compte aujourd’hui 2 millions de visiteurs par jour !

Quelle est la problématique du référencement ?

Chez Price Minister, notre offre est très vaste et, dans beaucoup de cas, nous sommes les seuls à proposer le produit. Nous arrivons donc souvent de se positionner en tête des moteur de recherche et nous n’avons pas beaucoup à user de ruses techniques pour améliorer notre position sur Google… Mais, dans la plupart des cas, le référencement apporte une grande part du trafic sur un site Internet et reste un apporteur d’affaires important. Beaucoup de sites obtiennent même 80 % de leur trafic grâce à Google ! À moins d’avoir un modèle vraiment à part, il faut prendre en compte le référencement.

Mais se faire une bonne place sur Google va être de plus en plus compliqué aux côtés d’acteurs du business très pointus, intelligents et efficaces, à l’échelle mondiale. La concurrence est rude ! Ces acteurs multiplient leurs efforts dans le SIO (présence dans les moteurs de recherche) ce qui rend l’objectif de se retrouver en haut de la page de résultats de plus en plus difficile. La seule solution : devenir meilleur que ses concurrents.

Quels sont les grands enjeux lorsqu’on créé un site Internet ?

D’abord le site devra permettre de conserver les clients satisfaits en proposant un service clair et efficace. Ensuite le site aura pour fonction d’attirer de nouveaux clients à des coûts assez bas. Enfin, grâce au site l’entreprise devrait pouvoir être pérenne, en équilibrant les coûts et les revenus pour que le business soit rentable.

Mais le web évolue vite et, de plus en plus, les enjeux d’un site web seront d’apporter la mobilité et la localisation à l’internaute qui est désormais connecté 24h/24. Lorsqu’on bâtit son site, il faut prendre en compte le fait que l’on consomme Internet différemment sur un smartphone et sur un écran d’ordinateur.

Aujourd’hui la question de la mobilité est cruciale, car la quantité d’internautes qui « emmènent Internet partout avec eux » augmente sans cesse. Il faut donc maintenant penser son positionnement web en termes de « temps réel » et concevoir des services utiles partout, tout le temps. Là où se trouve la difficulté c’est que tout reste à inventer.

Comment optimiser son site pour augmenter les ventes ?

Je crois que le prix reste le driver principal de la réalisation d’une vente. Si on n’a pas le bon prix, on ne peut pas faire parti de la course. Par contre, le client est sensible à l’accès à des photos ou des vidéos des produits, même si ce ne sont pas celles-ci qui déclencheront réellement la vente.

L’arrivée de PME sur l’e-commerce va-t-elle changer la donne ?

Les PME vont révolutionner Internet ! La France est encore très en retard dans le secteur du e-commerce, car beaucoup de société ne vendent pas leurs produits sur le web. Pire : certaines entreprises n’ont pas de site Internet. L’arrivée des PME sur le web va totalement changer la donne.

Les 3 clés du succès de Price Minister

Nous répondons aux besoins des internautes, mais d’une manière innovante. Nous maximisons trois éléments : le choix, le prix et le service, soit les trois piliers de la distribution. Le choix, parce que la mise en vente des objets est gratuite, ce qui permet d’avoir beaucoup de produits à proposer. Le prix, parce que le grand nombre d’objets en ventes créé une concurrence forte entre les vendeurs qui, pour se démarquer, baissent les prix. Enfin le service, car nous garantissons le produit à l’acheteur et le paiement au vendeur.

Nous avons eu la chance d’être dans le bon timing. Nous arrivions juste après l’éclatement de la bulle Internet, avec peu ou pas de concurrents. Ceci nous a donné du temps pour nous développer et la possibilité de nous focaliser sur l’expérience client et sur le développement de la qualité du service. Si nous avions lancé Price Minister un an plus tôt, nous aurions rencontré plus de difficulté et la nécessité de lutter contre beaucoup de projets concurrents.

Nous avons eu la chance d’avoir une très bonne équipe, notamment au niveau des co-fondateurs, qui étaient excellents chacun dans leur métier. Grâce à cette équipe, nous avons pu être une des premières sociétés à vraiment aborder le e-commerce comme quelque chose de très sérieux .

Les 5 conseils de Pierre Kosciusko-Morizet pour optimiser votre site web

1. Avoir une identité forte.

On pense parfois, à tort, qu’il faut jouer la carte de la simplicité et du graphisme épuré dans la conception des sites. Mais l’internaute ne cherche pas forcément l’uniformité sur le web. Pour le site de Price Minister nous sommes partis sur l’idée inverse : nous souhaitions montrer la diversité et l’opulence de notre choix. La tendance avant était de ressembler à Google, et maintenant il est bien vu de faire penser à Facebook. Mais, au-delà des tendances, je pense que l’important est de concevoir un site qui traduise le mieux possible l’esprit du service que l’on propose. L’objectif est que l’internaute puisse comprendre et utiliser rapidement ce service. Dans le cas d’un site e-commerce, il doit par exemple pouvoir acheter son produit en un minimum de clics.

2/ Faire du b testing de manière systématique.

Il faut veiller dans ce cas à réaliser un bon formulaire de test, afin de pouvoir faire remonter le maximum de points d’amélioration. Pour des sites e-commerce cette phase de test est déterminante. Elle permet également d’être plus humble en mesurant ce qui est vrai ou pas dans notre vision du site.

3/ Dès le départ construire son site de manière à ce qu’il soit bien référencé.

Il existe des règles assez simple à mettre en place, telles que rendre ses pages accessible à Google ou avoir une url unique pour du contenu unique. Il vaut toujours mieux intégrer ces paramètres au départ car, si on le fait ensuite, cela risque de coûter beaucoup plus cher.

4/ Choisir des technologies pour lesquelles il y a beaucoup de développeurs disponibles.

Cela permet de pouvoir étoffer rapidement son site. Vouloir mettre en place des technologies qui font « branché » complique souvent les choses.

5/ Piloter l’aspect technologique du site en interne.

Une autre solution est de faire bâtir la technologie du site par un prestataire puis de la reprendre en interne par la suite. Il ne faut pas oublier que la technologie reste le cœur d’un site Internet.

Créer son cahier des charges

Vous avez un projet Internet, des idées prometteuses, et envisagez de le confier à une agence web ou de le faire vous-même. Comment faire pour exposer clairement toutes vos idées, et vous assurer que le prestataire ou vos collaborateurs puisse disposer de toutes les informations pour bien comprendre votre projet ? C’est tout l’intérêt de crée un cahier des charges.

Plus votre projet est complexe et innovant, plus le cahier des charges est important. Dans le web, pour une hypothèse donnée, il peut exister dix manières différentes de réaliser un projet, avec un résultat final qui peut être significativement différent, bien que répondant à la demande initiale. Il est parfois difficile au porteur de projet d’exprimer ses idées, tout comme il peut l’être au prestataire de les comprendre. Dès lors qu’un projet apporte son lot de spécificités, le cahier des charges devient une absolue nécessité, pour favoriser les échanges et la compréhension et vous assurer et analyser un projet au final qui réponde bien à vos attentes.

A quoi sert le cahier des charges

La rédaction d’un cahier des charges permets de :

  • Vous immerger dans votre projet et vous interroger sur les moyens d’atteindre vos objectifs. Faites vos propres recherches, affinez vos idées, et mettez-les en forme dans un document.
  • Exprimer vos attentes et besoins, dans un langage simple et compréhensible par tous. Cela permet à l’agence web ou vos collaborateurs de comprendre plus facilement vos souhaits, et d’analyser les moyens d’y arriver, et les travaux qui en découlent.
  • Présenter globalement votre projet : qui vous êtes, la société, vos objectifs… Mieux vos interlocuteurs vous connaissent, mieux ils sauront vous conseiller.
  • Définir clairement le fonctionnement souhaité de votre site Internet : considérations graphiques, nombre de pages, arborescence, description des fonctionnalités, structure, informations affichées, navigation, technologies, développement d’applications spécifiques, contraintes techniques, attentes en terme de référencement, autres prestations attendues…
  • Fixer le périmètre de la prestation. Le cahier des charges peut faire office de document contractuel afin de vous assurer que la prestation fournie réponde correctement à votre demande.
  • Exprimer votre besoin et la prestation attendue dans le cadre d’un appel d’offre lancé auprès de plusieurs prestataires.

La rédaction d’un cahier des charges est un exercice utile, mais pas toujours simple. Tout est question de mesure : un site de présentation en 5 pages ne requiert pas un cahier des charges très fourni. Au contraire, un projet spécifique, novateur, voir complexe, pourra demander plusieurs semaines de recherche et de travail pour le rédiger sérieusement. Dans tous les cas, après avoir rédigé la première version de votre cahier des charges, demandez conseil et faites appel à l’expérience de votre prestataire pour vous aider à affiner votre projet et à adapter votre cahier des charges.

Nos conseils

Prenez le temps de faire vos recherches, consulter les sites existants, il y a probablement des idées bonnes à prendre dans des projets similaires.

Dans le cas d’un projet commercial, un bon cahier des charges va avec une bonne étude de marché. Gardez en mémoire les moyens d’atteindre vos objectifs et les fonctionnalités qui en découleront sur le site.

Ne cherchez pas à définir les moyens techniques de mise en œuvre si vous n’en avez pas la connaissance. Utilisez des phrases simples dans votre cahier des charges, et laissez à votre prestataire le soin de vous proposer les meilleurs choix techniques pour mettre en œuvre vos idées.

Si vos idées sont précises, exprimez-les. Au contraire, si vos idées ne sont pas arrêtées, vous pouvez faire le choix de laisser plus de marge à votre prestataire, qui pourra alors devenir force de proposition. Dans ce cas, mettez dans le cahier des charges ce dont vous êtes sûr. Toutefois, vous devez poser un minimum d’idées et ne pouvez pas tout simplement dire « je veux un site comme EBay ou Facebook ».

Aritcle par SÉBASTIEN MEUNIER | CHEF DE PROJET | CLIKEO

Interview de Gilles Rebibo, Fondateur de bijoux et d’or

Interview de Gilles Rebibo, Fondateur de bijoux et d’or

Comment êtes-vous arrivé dans le secteur de l’or et des bijoux ?

Je suis devenu commercial dans la bijouterie un peu par hasard. J’ai ensuite suivi une formation de gemmologie pour me perfectionner avant de monter trois bijouteries. On me dit souvent que j’ai de la chance d’être à la tête d’une affaire qui se transmet de père en fils. à cela je réponds « oui, mais là le père c’est moi ! ». Car en effet je n’ai pas du tout grandi dans ce milieu.

Comment êtes-vous arrivé à la création de votre premier point de vente d’achat/vente d’or et de bijoux ?

Il y a 13 ans j’ai tout perdu. J’ai déposé le bilan des 3 bijouteries alors que je divorçais. à 40 ans, il ne me restait plus rien, sauf peut-être des dettes ! Je voulais passer à autre chose mais l’envie de revenir au métier du bijou était trop forte, je n’y pouvais rien. J’ai alors trouvé une vieille petite boutique à louer dans un quartier pauvre de Paris. Les gens me disaient qu’avec cet emplacement j’étais sûr de ne pas m’en sortir ! Mais il s’est trouvé que ma petite affaire d’achat/vente de bijoux et d’or a décollé très vite. Ce succès m’a remis le pied à l’étrier et j’ai repris confiance en moi. à ce moment là, j’ai décidé de trouver une meilleure adresse pour installer la point de vente.

Avez-vous connu des difficultés dans le lancement de votre activité ?

J’ai beaucoup ramé ! Au démarrage, il n’y avait pas de clients et j’ai dû me battre pour me faire connaître et gagner la confiance dans le quartier. Les jours où la boutique était fermée, j’organisais des ventes aux enchères pour gagner un peu d’argent. Pendant des années, j’ai considérablement réduit mon train de vie. Tout l’argent que mon entreprise gagnait, je l’investissais dans son développement. Lorsqu’on crée une boîte, il faut accepter au début de travailler plus et d’être moins bien servi que son personnel.

Pourquoi avoir fait le choix de la franchise après avoir ouvert plusieurs magasins en propre ?

Ma stratégie de départ a été de créer des points de vente en propre, mais avec des noms différents et une communication particulière à chacun. J’ai en quelque sorte choisi de mettre mes 4 premiers points de vente en concurrence afin que le client finisse de toute façon chez moi ! J’ai maintenant décidé de continuer à développer l’entreprise sous forme de franchise car cela ne se fait absolument pas dans mon métier et j’ai le goût du challenge ! Pour ces franchises, je souhaite pouvoir communiquer de manière globale et j’ai donc fait le choix de créer une marque unique.

Sur quoi vous basez-vous pour recruter votre personnel et notamment vos franchisés ?

Ce qui me sauve dans ce métier d’argent c’est que, profondément, je suis un humaniste. Et cela se traduit dans mes recrutements. Ce n’est pas le cursus de la personne mais plutôt ses qualités humaines qui m’intéressent. Au final aucun de mes salariés n’est issu du secteur de la bijouterie : une ex-coiffeuse, une ex-secrétaire, un jeune qui travaillait chez Mac Do et même mon ancienne femme de ménage, voilà le profil de quelques un de mes responsables de points de vente ! Après une formation, ils sont tout à fait opérationnels et gèrent très bien leurs affaires.

Quel est votre moteur ?

Je ne fais pas cela pour l’argent car ce n’est pas cela qui me fait vibrer. Effectivement si mes points de vente génèrent de l’argent c’est le signe que cela réussit. Mais pour ma part, si j’ai ma moto, mon jean et mon sandwich à midi, tout va bien ! Ce qui me fait plaisir c’est le challenge que représente le fait de développer mon entreprise.

Quel est le secret de votre réussite ?

La plupart de ceux qui se lancent dans la négoce d’or gèrent leur affaire comme des artisans. Moi je gère mon affaire en chef d’entreprise, avec une stratégie de développement, des actions de communication, du personnel… Mes concurrents ne font pas le choix de réinvestir les marges qu’ils se font, alors que moi j’utilise mes bénéfices pour renforcer la sécurité dans les magasins par exemple. Après il est vrai que je suis sur un marché qui s’est ouvert très rapidement avec la crise. Les gens ont perdu de l’argent en bourse et l’immobilier est très cher. Ils choisissent alors d’investir dans l’or, seule valeur sûre.

Comment réussissez-vous à prendre du recul par rapport à votre intense vie professionnelle ?

J’ai ma méthode ! Dans ma vie, j’ai un fonctionnement à « tiroir » : ma vie professionnelle, ma vie personnelle, ma vie associative… Cela me permet, s’il y a des problèmes quelque part, de ne pas tomber, car les tiroirs ne se mélangent pas. Et puis je fais 3 heures de sport par semaine, ce qui m’aide beaucoup à décompresser. Je m’impose une très grande rigueur par rapport à cela : même si un gros client souhaite me voir, je ne raterai pas mon rendez-vous à la salle de sport ! Je fais également partie d’une association philosophique où nous débattons des faits de société. Nous nous battons pour défendre les valeurs républicaines dans des pays où la situation est difficile. Prendre de mon temps pour m’engager de cette façon et me plonger dans la philosophie est essentiel pour moi. Enfin j’ai également une vie personnelle riche auprès de mon amie.

Vous faites des millions de CA, quelle est aujourd’hui votre plus grande fierté ?

Ma grande fierté n’est pas mon chiffre d’affaires, c’est de me dire que, 13 ans après avoir déposé 3 bilans et tout perdu, j’ai réussi à remonter la pente et j’emploie 14 personnes qui gagnent très bien leur vie. Lorsqu’on dépose un bilan on se sent nul et on subit le jugement des gens. Aujourd’hui je peux prouver que l’être humain possède au fond de sa vie une grande force et qu’avec de la détermination il peut accomplir des miracles !

Les 5 conseils

  1. Être besogneux : Les entrepreneurs ont souvent l’impression d’avoir trouvé l’idée géniale alors qu’à la limite ce n’est pas cela qui est important. Ce qui compte c’est de travailler.
  2. Être pragmatique : Il ne faut pas rêver dans le business. J’ai toujours été plus pessimiste qu’optimiste avec mon entreprise. Il faut toujours avoir les pieds sur terre. Quand je monte un nouveau point de vente, je ne m’intéresse pas aux prévisionnels, j’essaie simplement de définir mon point mort et la marge nécessaire pour m’en sortir.
  3. Être bien entouré : Mais être entouré par de vrais professionnels et pas par des théoriciens, par des gens qui savent ce que c’est d’aller taper à la porte d’une banque.
  4. Avoir un équilibre personnel : car c’est ce qui va vous donner la force d’affronter tous les challenges.
  5. Ne pas écouter ce que les autres vous disent et avoir le secret du projet : Il faut tenter de se protéger des diverses influences. Lorsque j’ai ouvert mon point de vente du Marais, tout le monde me disait que j’étais fou de m’installer dans ce quartier. Aujourd’hui c’est mon magasin qui fait le meilleur CA. Heureusement que je n’avais parlé à personne de mon projet à l’époque !

Interview de Catherine Barba, Fondatrice de Cashstore et Malinéa

Rencontre avec Catherine Barba, fondatrice de Cashstore et Malinéa

L’envie de créer votre entreprise : une vocation depuis toujours ?

Non, mais je réalise que si j’avais eu la chance en école de commerce d’aller plus souvent en cours et surtout de pouvoir y rencontrer des entrepreneurs, j’aurai tout de suite attrapé le virus de la création d’entreprise ! J’ai ressenti très tôt cette envie de liberté, ce besoin d’avoir une prise sur les choses et l’envie d’entreprendre. Alors je me suis lancée dès que l’opportunité s’est présentée.

Comment êtes-vous tombée dans le monde du web ?

Tout juste diplômée, j’ai été recrutée dans une agence de média planning. Le web commençait alors à peine à arriver en France. La directrice de l’agence a repéré que j’étais débrouillarde et a décidé de me confier le développement de la partie Internet de leur offre. Je suis donc tombée dans le web par hasard, par une rencontre. Mais les belles aventures se font toujours grâce à des rencontres fortuites.

Comment avez-vous trouvé l’idée de votre entreprise ?

J’ai créé ma société en 2004, dans le domaine de l’e-commerce que je connaissais bien car j’y travaillais déjà depuis plusieurs années. Je cherchais un service qui puisse, d’un côté donner envie aux clients de consommer davantage en ligne et, de l’autre, de permettre aux sites e-marchands d’augmenter leur trafic. Le levier universel que j’ai trouvé c’est l’argent, le cash. En m’inspirant d’un concept qui fonctionnait bien aux états-Unis et qui me semblait porteur, j’ai lancé une galerie marchande en ligne basée sur le système du cashback.

Etait-ce un plus de maîtriser parfaitement votre secteur d’activité ?

Oui, bien sûr. Cela me permettait surtout d’avoir le réseau nécessaire pour aller plus vite dans le développement de mon entreprise. Mais je suis persuadée qu’aujourd’hui on peut très bien réussir en ne connaissant rien dans le secteur dans lequel on entreprend. Au contraire, le fait que le secteur dans lequel on entreprend soit une passion peut se révéler être un handicap. Il est parfois dur de prendre les bonnes orientations en toute objectivité.

Est-ce que vous avez connu des difficultés dans la création de cette entreprise ?

Non, il n’y a pas eu de difficultés majeures. Je ne suis pas un bon exemple car j’ai eu la chance de pouvoir m’auto-financer. Et puis j’étais dans une phase de construction personnelle où je n’avais pas peur de l’échec. Mais je me rends compte aujourd’hui que j’étais dans l’inconscience totale car il faut être complètement fou pour créer une boîte !

Quel était le cœur de métier de votre entreprise initiale, Cashstore ?

Le principe est simple : quand vous passez par cette galerie avant de faire votre achat sur un site e-commerce, vous gagnez de l’argent qui vous est reversé en cash. Quand le client passe par la galerie pour passer commande sur un des 1 200 sites e-commerce qui y sont référencés, le site reverse une commission à Cashstore.

Mais vous avez rapidement fait évoluer le concept de départ ?

Je me suis rendue compte qu’il y avait une faille dans le modèle économique de Cashstore : une commission était reversée lorsque le client achetait sur le site e-commerce. Or le trafic généré sur nos sites partenaires ne se traduisait que très peu en achat. Pourquoi ? Parce que les sites marchands n’étaient pas assez incitatifs à l’achat. J’ai donc eu l’idée de lancer Malinea, un complément d’activité à l’entreprise qui était un service d’audit des sites pour améliorer leur efficacité. Cette diversification n’était absolument pas prévue dans le business plan initial. Et ce qui est drôle c’est que cette nouvelle activité est petit à petit devenue le cœur de métier de l’entreprise. Nous sommes aujourd’hui l’offre la plus complète du marché sur le secteur, intégrant la formation aux enjeux du web et l’accompagnement des marques dans leur basculement vers le e-commerce.

Vous êtes sur un domaine qui évolue lui-même très rapidement, comment faites-vous pour rester à la pointe ?

J’ai les antennes en alerte et je suis toujours à l’affût de ce qui peut être utile à mon secteur. Je suis inscrite à de nombreuses alertes Google qui me tiennent informée de ce qui se fait dans mon secteur. Et puis je parle, j’échange beaucoup avec les gens de mon métier. Je leur demande ce qu’ils ont repéré de malin. En fait, je suis toujours en veille sur mon secteur.

Je crois que vous vous intéressez à la R&D dans votre secteur également ?

Oui, et c’est pour cela qu’avec des entreprises partenaires nous avons monté un labo dédié aux innovations dans le domaine de la vente en ligne, le Lab e-commerce. Nous avons un observatoire qui recense toutes les innovations qui sont en train d’émerger dans le but d’améliorer et simplifier le fonctionnement des sites de commerce en ligne. Nous sélectionnons les innovations qui nous paraissent judicieuses et les testons sur la plateforme de R&D de Vente Privée. Les informations sur ces innovations animeront ensuite le blog du Lab e-commerce.

Pourquoi avez-vous fait le choix de vendre Cashstore en novembre 2010 ?

En prenant un peu de recul, je me suis aperçue qu’au sein de mon entreprise se développaient deux entités très différentes, Cashstore et Malinea. Je ne pouvais continuer à financer les deux. J’allais soit étouffer les deux, soit ne pas leur permettre de se développer aussi rapidement qu’elles le pouvaient. Un audit de l’entreprise m’a convaincue de passer à l’action. Quelques mois plus tard j’ai trouvé un acquéreur.

Vous et votre mari avez créé au même moment votre entreprise. De plus vous veniez tout juste d’avoir un bébé. N’était-ce pas dur à gérer tout cela ?

Je dirais même que c’était n’importe quoi ! En fait ça a été un concours de circonstances malheureux, un très mauvais timing. Car lorsqu’on crée une entreprise, on a besoin d’être très soutenu par son conjoint. Et là, personne ne soutenait l’autre. Nous étions tous les deux très seuls et du coup nous en voulions un peu à l’autre de ne pas être là. Et en plus il y avait l’arrivée de notre bébé, ce qui est déjà en soit quelque chose de totalement accaparant. J’avais l’impression d’avoir d’un seul coup des triplés ! Ça a été une expérience difficile, mais nous avons eu de la chance car cela aurait pu compromettre des choses beaucoup plus importantes que le travail. Un conseil : quand vous décidez de créer une boite, assurez-vous que votre conjoint n’a pas la même idée et vérifiez que vous n’êtes pas enceinte !

Vous êtes sur de nombreux projets en même temps, comment faites-vous pour garder la santé et le mental au top ?

Je crois que j’ai la chance d’être quelqu’un de profondément optimiste et positif. Mais j’ai aussi besoin de prendre régulièrement du recul, parce que tout cela n’est au final que du travail ! Si une chose me contrarie dans mon entreprise, je m’énerve 10 minutes, puis je me demande « qu’est-ce qui compte vraiment ? ». Il est vrai également que j’ai une énergie folle, ce qui est épuisant pour tout mon entourage, y compris pour mes collaborateurs !

Vous êtes engagée dans des associations pour soutenir les jeunes de banlieue notamment. Pourquoi cet engagement ?

Si je m’engage, c’est parce que l’idée de transmission est très importante pour moi. Quand on a de la chance dans la vie, je trouve cela normal d’en donner un peu aux autres. En plus ça fait énormément de bien. Je m’investis dans deux associations qui me tiennent à cœur. Dans « Nos quartiers ont du talent », j’aide des jeunes de banlieue à reprendre confiance face au marché de l’emploi.

Avec 100 000 entrepreneurs, je me rends dans des salles de classe de banlieue pour dire aux jeunes que c’est possible d’entreprendre et pour transmettre ainsi un message positif d’espoir. J’adore faire ça, même si à chaque fois j’en ressors assez désespérée par les jeunes que j’ai vus et dont le comportement souvent irrespectueux ou désabusé porte à croire qu’ils auront du mal à s’en sortir. J’essaie de leur transmettre l’idée que, pour s’en sortir et ne pas courir ensuite toute sa vie derrière des petits salaires, il faut travailler dur !

Comment vous ressourcez-vous ?

Je pars en Corse voir l’horizon, la mer, des paysages qui me ramènent à l’essentiel. Et je me ressource chaque jour grâce à ma foi aussi. Cela fait partie de ma vie : le matin je « redescends en moi » afin de me recentrer sur ce qui est important et de trouver mon équilibre. Certains peuvent appeler ça de la méditation ou de la contemplation. Il y a une phrase de Christian Lamontagne qui résume cela parfaitement : « Plus il sera facile de se perdre dans un déluge d’informations, plus il deviendra essentiel d’être en contact profond avec soi-même. » J’ai chaque jour une myriade de choses à faire, mais le soir je me reconnecte à moi-même et je m’apaise. Je pense que sans ça on peut facilement craquer ou se mettre à boire trop par exemple.

Vous avez été invitée le 8 mars à l’Elysée pour la journée de la femme ? Quel message avez-vous transmis au président ?

Je n’ai jamais été gênée par le fait d’être une femme dans mon travail, je n’avais donc pas de revendications à ce sujet. Mais par contre j’ai profité de cette occasion pour alerter le président sur le retard de le France dans le domaine du e-commerce. Nous sommes les 17e dans ce secteur selon le classement de l’OCDE. Nous sommes aujourd’hui au niveau de l’Estonie ! Il faut rapidement entreprendre des actions. J’ai peut-être réussi à faire passer le message car je suis de nouveau invitée à l’Elysée pour en discuter !

Les 5 conseils

  1. Souvenez-vous que la vie est courte et qu’il faut se faire plaisir. Donc si vous n’êtes pas bien dans votre poste actuel, faites quelque chose !
  2. Soyez ambitieux. Mon modèle c’est le fondateur de Vente Privée, Jacques-Antoine Granjon qui fait déjà 1 milliard d’euros de CA et qui ne cache pas son ambition d’en faire 10. Cela parait démesuré mais c’est simplement ambitieux.
  3. Ne restez pas tout seul. On est déjà très seul quand on dirige une boîte, alors si on l’est également au capital, ce n’est pas possible. L’association, c’est la clé du succès !
  4. Soyez curieux. Il faut avoir ses antennes en alerte car c’est ce qui va nourrir vos opportunités de business.
  5. Ayez de l’empathie envers vos clients. Mettez-vous toujours à leur place afin de répondre au mieux à leurs besoins.

Comment choisir votre agence web ?

Vous cherchez l’agence web idéale pour votre projet de site Internet. Mais comment faire le tri parmi les nombreuses webagencies qui, toutes, promettent monts et merveilles, et finalement choisir le partenaire idéal ?

Pour trouver la bonne agence web celle qui réalisera votre site, commencez par travailler un peu afin d’identifier précisément votre besoin : Pourquoi ce site ? Quels seront son métier, son objectif, sa cible ? à quel type d’internaute sera-t-il destiné ? Plus précisément, définissez votre cahier des charges fonctionnel : les fonctions et le service que doit rendre le site, en imaginant les parcours utilisateur. Une agence web va vous apporter un regard expert, un savoir-faire technique et une compétence en communication qui sont irremplaçables pour un site Internet professionnel.

La sélection sur Internet

Le site Internet de chaque agence est votre premier indicateur. Attention, vous ne cherchez pas l’agence qui se présente le mieux mais celle qui fera votre site. Le discours de l’agence : au-delà des banalités d’usage, traduit-il un positionnement proche de vos attentes ? La présentation est-elle claire ? La navigation sur le site est-elle simple et fluide ? Bref, vous sentez-vous bien sur ce site ? Les références de l’agence web : connectez-vous sur les sites.

À travers la diversité des exemples, vous devez repérer une capacité à s’adapter à l’univers, à la clientèle et aux besoins techniques des projets traités, aussi différents soient-ils. Une ou plusieurs références dans un domaine proche du votre retiendront bien sûr votre attention. Allez plus loin que le graphisme, et plus loin que la page d’accueil : une grande quantité d’information doit être bien structurée, dotée d’une navigation aisée ; un site de e-commerce doit permettre un achat rapide, aisé et sécurisé ; les contenus riches (vidéo ou animation) doivent charger vite, être diffusés de façon fluide.

Un site Internet est d’abord un outil informatique mis au service de l’internaute, et celui-ci n’est ni patient ni indulgent.

Un premier contact

Téléphonez aux agences. L’accueil doit être convivial et professionnel. Quelqu’un doit s’intéresser à votre projet et poser de bonnes questions. Quand c’est le cas, rencontrez cette agence. Retenez-en trois, pas plus.

La présentation de l’agence

Dès les premiers instants, l’agence doit vous expliquer qui elle est, quelles sont ses ressources et comment elle travaille, présenter ses références, vous dire en quoi votre projet l’intéresse… Certains points précis doivent être présents dans son discours : les technologies utilisées et pourquoi ; l’interface de gestion du site recommandée ; la capacité d’évolution de la solution envisagée ; l’action en faveur du référencement naturel (un point essentiel, oublié à ce stade par beaucoup d’agences) ; les méthodes et outils de gestion de projet…

Le brief

À votre tour, donnez à l’agence tous les éléments pour qu’elle puisse formuler sa proposition : l’entreprise, sa vocation, son positionnement ; votre projet, son univers de référence, la concurrence, les objectifs, les atouts, les faiblesses… et une fourchette de budget. Commentez, expliquez, décrivez, et restez disponible pour apporter des précisions.

La présentation du projet par l’agence

L’agence vous présentera son projet en détail, conception, outils et technologies, en concluant par la maquette. On doit y voir tous les points importants. Pour du e-commerce, la présentation d’un parcours utilisateur est souhaitable. Pour tout projet, la démarche pour faciliter le référencement sur les moteurs de recherche doit être mentionnée. Les personnes chargées du futur projet répondront à vos questions, elles présenteront l’ensemble du planning proposé et les étapes de validation.

Le choix

Si vous avez suivi tout notre processus, vous avez trois propositions de qualité ! Comparez chaque point des propositions, tant techniques que graphiques. Soyez attentifs aux engagements de faisabilité et de timing. Vérifiez que vous pensez pouvoir bien travailler avec l’équipe qui vous sera dédiée. Des propositions difficiles à départager ? Ne vous fiez pas trop au devis pour trancher. Ces devis sont-ils tous comparables ? Certains, plus chers, comprennent peut-être des prestations que d’autres n’intègrent pas. Et le prix, certes essentiel, ne fait pas tout. Pour un écart peu significatif, dommage d’éliminer cette agence tant en phase avec vous ! À qualité apparemment égale, c’est en fin de compte votre relation avec l’agence qui fera le succès de votre projet.

Le coût d’un site Internet par une agence

Un point essentiel. Malheureusement, impossible de définir une échelle de prix précise dans ces lignes. Les budgets sont définis selon les coûts des différentes compétences, multipliées par le temps passé, auxquels s’ajoutent différents frais techniques. Des pages HTML coûteront moins cher qu’un site en Flash. Un catalogue produit doté de vidéos sera plus onéreux s’il permet l’achat en ligne… Au-delà de la complexité de la solution mise en œuvre, c’est aussi la nature de l’agence, son mode de fonctionnement, son positionnement, qui font et expliquent les différences. S’il n’y a pas de « tarifs », il y a tout de même des bases de budget que nous vous indiquons ci-dessous. Attention, il ne s’agit bien que d’indications moyennes HT

  • Un site de présentation d’entreprise avec un catalogue produit : 8 à 12 000 euros ;
  • le même avec process de vente en ligne : 10 à 15 000 euros ;
  • site de e-commerce : environ 17 000 euros ;
  • site + campagne sérieuse de référencement naturel et payant : à partir de 20 000 euros.

Les solutions Low Cost

L’avantage des solutions Low Cost : le prix. Elles peuvent vous permettre d‘obtenir un résultat très correct et au style professionnel pour une somme plus que raisonnable. Ces solutions ont aussi leur inconvénient : un produit formaté. Il correspond à un type précis : e-commerce, réseau social… Fonctionnalités, interface d’administration et rubriquage sont dédiés à cette vocation. Ce n’est donc pas le produit qui s’adaptera à votre projet, mais votre projet qui devra entrer dans un cadre rigoureux.

En fait, l’inconvénient majeur est l’absence de conseils professionnels pour vous aider : c’est comme ça qu’on fait du low cost ! Il est probable que vous devrez tout de même vous aider de quelqu’un, un indépendant par exemple. En utilisant des technologies open source, il parviendra, si tout va bien et aussi avec du temps, à un résultat proche de ce que vous souhaitiez. En somme, l’alternative est simple : avec une agence web, de la compétence, du sur mesure et du service ; avec le low cost, un budget extrêmement modeste et… pas de soutien. À vous de choisir !

Article par JACQUES MESSAGER | DIRECTEUR GÉNÉRAL | AGENCE CLARK FRANCE

Les outils incontournables de Google

Inutile aujourd’hui d’espérer se faire connaître des clients internautes si on boude Google ! Pour permettre aux entreprises de booster leur influence sur la toile, le moteur de recherche propose des solutions. Petit tour d’horizon de ces outils incontournables de Google.

AdWords

L’outil AdWords permet aux entreprises de faire se connaître au moyen de liens commerciaux, clairement identifiés. Google AdWords présente trois avantages principaux pour les annonceurs ; tout d’abord, les entreprises ne payent que lorsque leur annonce est cliquée, et donc plébiscitée, par les internautes sur Google. À cela s’ajoute la flexibilité : l’interruption, la modification ou l’adaptation d’une campagne ne demandent que quelques clics et sont mises en œuvre instantanément. Enfin, l’outil est accessible à tous : le prix payé pour chaque clic est notamment fonction de la qualité et de la pertinence de l’annonce. Concrètement, il est donc possible pour de très petites structures de se faire connaitre sur des mots clés ciblés sans débourser de sommes démesurées, simplement parce qu’elles apportent la meilleure réponse à la requête de l’internaute.

AdSense

Google AdSense est un programme gratuit permettant aux éditeurs de sites web de générer des revenus en diffusant des annonces ciblées sur les pages de leurs sites et/ou applications mobiles. Le réseau Google AdSense se compose de l’ensemble des sites partenaires qui ont choisi d’héberger sur leurs pages des annonces publicitaires Google. Il permet ainsi aux annonceurs de toucher les internautes pendant leur navigation sur Internet et aux éditeurs de sites de capitaliser sur leur trafic puisque les revenus générés par ces annonces sont partagés avec eux. Grâce au programme AdSense, les éditeurs Internet peuvent également mettre le moteur de recherche Google à la disposition de leurs visiteurs, et percevoir des revenus en échange de la diffusion d’annonces Google sur les pages de résultats de recherche

Analytics

Google Analytics est un outil gratuit qui offre à tous les webmasters un outil d’analyse statistique leur offrant des rapports détaillés sur le trafic et les circuits de navigation des internautes sur leurs sites. Sur la base de ces informations, les entreprises peuvent optimiser la structure et le design de leurs sites afin de mieux aiguiller les internautes vers les informations qu’elles souhaitent mettre en avant. C’est pour elles un moyen de mieux capitaliser sur leur trafic et d’optimiser le ROI de leurs campagnes publicitaires en ligne.

À propos de Pagerank

PageRank n’est pas un outil : il s’agit de l’un des indicateurs de pertinence des sites web utilisés par le moteur de recherche de Google. Cette technologie, reposant à l’origine sur le nombre de liens pointant vers un site (BackLinks), a été développée il y a plus de 10 ans. De même que l’ensemble des critères visant à évaluer la popularité de votre site, elle est régulièrement retravaillée et mise à jour par les équipes de Google.

Google docs

Google Documents est un service en ligne qui permet de créer des documents de traitement de texte, des feuilles de calcul, des présentations et des formulaires accessibles de façon sécurisée partout et à tout moment. Tous les internautes disposant d’un compte Google peuvent ainsi créer et modifier des documents sur leur ordinateur professionnel, sur leur téléphone mobile, sur une tablette ou sur leur ordinateur personnel via leur compte Google. Ces documents peuvent être partagés et modifiés en temps réel avec plusieurs collaborateurs pour faciliter le travail en équipe : plusieurs personnes peuvent consulter et modifier en même temps le même document à partir de différents supports. De plus, le service « formulaire » permet en quelques clics de créer un questionnaire adressé par e-mail aux clients, collaborateurs ou partenaires. Les réponses sont rassemblées en temps réel dans un tableau en ligne, accessible par le créateur du questionnaire dans les Google Docs

Optimisateur de sites

Le moteur de recherche de Google repose sur un algorithme complexe, dont les critères exacts demeurent confidentiels afin de limiter les actions de spamming ou de contournement et le référencement de sites non pertinents.  À ce titre, personne n’est à même de vous promettre durablement une première place dans le référencement du moteur de recherche, sauf si votre site est de loin le seul et unique pertinent sur une requête.
À propos du référencement naturel, les agences ne connaissent pas
l’algorithme mais ont uniquement quelques indicateurs. Aucune agence ne
peut vous garantir la première place sur Google en tout cas durablement.

Déclarer son site internet

Tout webmaster peut s’identifier gratuitement auprès de Google comme administrateur du site web dont il gère les contenus, en utilisant l’interface des « outils pour webmaster » (http://www.google.com/webmasters/ tools/?hl=fr). Cette identification ouvre accès à une série d’informations, telles par exemple qu’une liste requêtes ayant le plus fréquemment débouché sur l’affichage du site de l’entreprise, ou de celles ayant généré des clics vers ce site. Elle permettra aussi au webmaster de prendre connaissance, s’il y a lieu, des éventuels problèmes rencontrés par les robots de Google dans le cadre de l’indexation de son site – que ce soit du fait de logiciels malveillants, de problèmes d’architecture interne, etc

Article par CLÉMENT WOLF | CORPORATE COMMUNICATIONS & PUBLIC AFFAIRS | GOOGLE

Formalités et déclarations de la cession

Lors de toute opération de reprise d’entreprise, que ce soit un fonds de commerce ou une société, des droits d’enregistrement doivent être payés à l’administration fiscale. Zoom sur les formalités et déclarations de la cession.

C’est généralement à votre conseil, avocat ou notaire, de veiller à ce que ces droits soit bien acquittés, leurs coûts, non négligeables doivent être impérativement anticipés dans le montage financier de l’opération, afin d’éviter toute mauvaise surprise !

Cas du fonds de commerce

L’acte de cession du fonds de commerce doit être enregistré auprès du bureau de l’enregistrement du service des impôts des entreprises du lieu de situation du fonds, dans le délai d’un mois qui court à partir de la date de l’acte de cession, ou de la date d’entrée en possession du fonds, si celle-ci est antérieure à la date de l’acte. Il doit être déposé au service des impôts de la situation du fonds (lorsque l’opération est constatée par un acte sous seing privé) ou de la résidence du notaire (lorsque l’opération est constatée par un acte notarié).

Les parties doivent donc remplir en triple exemplaire les imprimés n°2672 (de déclaration de mutation de fonds de commerce ou de clientèle) et n°2676 (relatif à l’état du matériel et des marchandises neuves) disponibles auprès des services des impôts des entreprises ou sur le site www.impots.gouv.fr. En pratique, l’enregistrement de la cession, dont le délai est d’un mois, est réduit à quinze jours puisque la vente doit être publiée dans le journal d’annonces légales dans les quinze jours de sa date.

Les conséquences de l’acquisition d’un fond de commerce

L’acquisition d’un fonds de commerce entraîne pour l’acheteur (sauf clause contraire) le versement de droits d’enregistrement, acquittés lors de la présentation de l’acte à la formalité. Ils s’élèvent à 3 % du prix de vente du fonds, augmenté des charges, pour la fraction du prix comprise entre 23 000 et 200 000 € et à 5 % pour la fraction du prix supérieure à 200 000 €. Les cessions inférieures à 23 000 €, pour lesquelles les taux de 3 et 5 % ne s’appliquent pas, entraînent le versement d’un seul droit fixe de 25 €.

Dans le cadre de l’aménagement du territoire, l’implantation sur certaines zones spécifiques peut donner lieu à des allégements fiscaux, notamment des droits d’enregistrement (les fonds de commerce et de clientèle acquis doivent être situés dans des zones de redynamisation urbaine, dans des zones franches urbaines ou dans des zones de revitalisation rurale).

Pour une liste des communes concernées, vous pouvez consulter les plans des zones à la délégation interministérielle à la ville (DIV), 194, avenue du Président-Wilson, à Saint-Denis-la-Plaine ou consulter le site Internet de la DIV : http://i.ville.gouv.fr.

Cas du rachat de parts sociales ou d’actions

L’acquéreur est assujetti aux droits d’enregistrement de 3 % sur le prix de rachat des parts sociales d’une SARL (abattement possible) ou d’actions de SA (dans la limite de 5 000 € dans ce cas).

Article par PASSER LE RELAIS

Entreprendre en solo ou avec un associé

Interview de Xavier Cazard, directeur associé de l’agence Entrecom, auteur du livre « Bien choisir son associé ».

Quels sont les avantages d’entreprendre avec un associé ?

Ils sont multiples, mais tout dépend de ses objectifs. Entreprendre avec un associé peut être de nature capitalistique, lorsque des personnes s’associent pour augmenter les capitaux de l’entreprise. Elle peut également être de nature opérationnelle si elle consiste à rassembler les expertises nécessaires à la mise en place d’un projet. Ce type d’association est très courant. Dans ce cas, l’avantage sera par exemple de pouvoir rassembler un profil de type ingénieur ou créatif avec une expertise entrepreneuriale. Car aujourd’hui pour monter et piloter une entreprise il faut aussi bien connaître le domaine juridique que le marketing ou la comptabilité. Si en plus il faut maîtriser la vente, par exemple, cela fait beaucoup de qualités nécessaires qu’un seul homme n’a pas forcément ! Autre avantage à l’association : la possibilité de ne pas être seul à porter un projet d’entreprise, de pouvoir partager et rebondir avec quelqu’un. 

Quels sont les différents types d’association dans une entreprise ?

Il faut savoir que 30 % des entreprises sont créées par des associés. Parmi ces 30 % on trouve des association purement capitalistiques, avec des partenaires dormants, des fonds, des associations de moyens, comme les cabinets d’architectes, d’avocats, de médecins, qui ne sont pas dans une logique d’entreprise, des associations familiales, lorsqu’un couple créé son commerce par exemple, et enfin des associations de création d’entreprise, avec des personnes qui vont partager un projet commun.

Et quels sont les avantages d’entreprendre en solo ?

L’avantage est qu’on est seul maître à bord. Parmi les avantages d’entreprendre en solo on trouve beaucoup de personnes qui ont un caractère assez fort et qui aiment moins le travail en mode collaboratif. On réalise son propre projet en ayant l’entier contrôle des décisions stratégiques. L’autre avantage est bien sûr que lorsqu’on est seul au capital, on n’a pas à partager ses dividendes ! C’est une toute autre vision de l’entrepreneuriat.

Est-ce plus dur de se motiver quand on entreprend en solo ?

Il n’y a pas de règles, tout dépend de la personnalité de l’entrepreneur. Mais lorsqu’on n’est pas seul pour diriger l’entreprise, si on a un petit coup de mou, l’autre est là pour continuer à insuffler de l’énergie et l’envie d’avancer dans l’entreprise. Il faut savoir que, dans l’association, ce n’est pas 1+1=2 mais 1+1=3. Les forces se démultiplient grâce à l’association.

Comment faire face aux coups durs quand on entreprend seul ?

Concrètement, sur un plan technique, il existe des produits d’assurance conçus pour se protéger de cela. Les assurances hommes clé permettent, quand le fondateur ou le manager de l’entreprise est défaillant, de pouvoir compenser financièrement le préjudice causé à l’entreprise par la défaillance de cette personne. 

Comment faire le choix entre entreprendre en solo et entreprendre avec associés ?

Cela dépend vraiment des gens. Pour certains il sera plus facile d’entreprendre avec des associés, tandis que pour d’autres, cela sera inconcevable. Comme pour le choix de se marier ou de rester célibataire, chacun doit trouver la disposition qui lui convient. La première chose est d’essayer de sonder ses propres motivations. Mais parfois la question ne se pose même pas, lorsque l’association se fait pour le bien d’un projet par exemple.

Comment trouver son futur associé ? 

Soit le projet à la base est construit à deux, donc la question ne se pose pas, soit on a un projet qui nécessiterait l’entrée d’un associé pour qu’il se développe. Dans ce cas là, la première question à se poser est le type d’associé dont on a besoin. Serait-ce un associé directeur général ? Un associé qui puise accomplir quels types de tâches ?… Ces questions vont déterminer le profil d’associé qui nous correspond. Il existe des tests qui permettent de faire le point sur ses propres points forts et points faibles. Ces tests permettent ensuite d’établir le profil de l’associé recherché à travers la recherche de complémentarité dans l’équipe. Ensuite, pour trouver la bonne personne il faut déjà commencer par sonder ses réseaux personnels et professionnels. 

Comment répartir les tâches entre associés pour exploiter au mieux les potentialités de chacun ?

Selon la taille et la maturité du projet, l’organisation va être différente. Dans un projet balbutiant, tout le monde est au four et au moulin, et ce n’est que plus tard que se mettront en place des domaines, des territoires pour chaque associé. Il existe des grandes typologies d’association dans une entreprise : le chasseur et l’éleveur, celui qui est dehors et celui qui est dedans, celui qui s’occupe de la comptabilité et de l’administration et celui qui gère le commercial… L’important est que chaque associé trouve sa place dans le projet. Il faut également bien définir la gouvernance de l’entreprise entre les associés. Il y a d’une part le pilotage de l’entreprise au quotidien et le pilotage des enjeux de la stratégie d’entreprise. 

Que faire en cas de conflit majeur entre les deux associés ?

Les gros moments de conflits vont être la distribution des dividendes, la défaillance d’un associé, la vente de l’entreprise, les embauches, etc. Mais, en général, avant d’arriver à un conflit majeur, il faut commencer par essayer de le prévenir. Pour cela, il y a ce qu’on appelle le pacte d’associés, un document qui se situe au-delà du contrat et qui va lier les associés. Ce document va permettre de passer en revue tous les blocages potentiels et les types de solutions à trouver dans chacune de ces situations potentielles. Réaliser ce contrat est un peu comme l’établissement d’un contrat de mariage chez le notaire. 

Un conseil pour ceux qui souhaitent se lancer dans la création d’une entreprise avec un associé ?

Il faut essayer d’être constamment dans une logique de dialogue assez forte. L’important est également de bien définir à l’avance les décisions qui peuvent être prises seul et celles qui doivent être prises à deux.

Fréderique Munier et Nicolas Rohr, co-fondateurs associés de la marque de tennis Faguo

L’avantage de créer à deux c’est que si l’un se met à ressentir des doutes, l’autre est là pour l’éclairer ! L’association permet aussi de se tirer l’un l’autre vers le haut. Lorsque l’un des deux obtient un bon résultat, cela motive l’autre à donner aussi le meilleur de lui-même. Enfin, cela permet d’avoir toujours en face de soi une personne qui puisse jouer le rôle de l’avocat du diable !

Pour nous, l’association est clairement un plus, qui nous permet de garder la tête froide, tout en garantissant une vision à 360° de l’entreprise. Notre jeune âge et notre manque d’expérience aurait réellement constitué une faiblesse si chacun de nous deux avait entreprit seul ! Pour qu’une association fonctionne bien, il faut bien définir les domaines de compétences de chacun. Pour chaque décision il faut déterminer son importance et le temps qu’on passera à la communiquer à l’autre afin de déterminer si cela est vraiment nécessaire d’en parler. 

Jérôme Mauduit, fondateur en solo d’Open2Europe.

Avec un projet bien précis en tête, fondé sur mes compétences et ma propre expérience, j’ai choisi de créer seul mon entreprise. Entouré de personnes compétentes et qualifiées, je n’ai pas ressenti le besoin de m’associer. Être seul à la tête de mon entreprise est une position très confortable car j’ai ainsi une grande liberté dans les prises de décision. Cette flexibilité me permet d’être réactif et de m’adapter rapidement aux fluctuations du marché.

Lors de la création, je n’ai pas ressenti de difficultés majeures par rapport au fait d’avoir créé seul. En revanche, quand l’entreprise grossit de manière importante, cela devient plus délicat. L’entreprise est aujourd’hui un groupe international et je commence à ressentir le besoin de m’entourer, de partager les responsabilités. D’ailleurs, j’envisage de faire rentrer mes proches collaborateurs au capital. Même si j’ai pris l’habitude de travailler seul, je ne serais pas contre le fait de monter une entreprise avec des associés. Si les associés ont des expertises complémentaires nécessaires au développement du projet, alors oui, cette association aurait un sens.