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La devise de Weeleo : « ne pas perdre au change »

Raphaël Dardek et Lyrod Levy, c’est d’abord une histoire d’amitié qui dure depuis qu’ils sont âgés de 14 ans. Leur mission au sein de Weeleo ? Le premier se charge du marketing et de la gestion de projet et le second s’occupe de la communication et du business développement.

Une expérience pauvre en change et riche en idées

Cela remonte aux années estudiantines de Raphaël. D qui se trouve en Corée du Sud pour un échange universitaire. Le visage du jeune français vire du « blanc au jaune » lorsque sa caution de chambre universitaire lui est rendue en espèces. Pour des wons coréens, la caution représente un montant d’environ 800 euros. Lors de son retour en France, Raphaël. D se rend dans une banque internationale qui refuse tout simplement d’accepter la devise coréenne. Après avoir « visité » plusieurs bureaux de change dans Paris, le jeune homme finit par avoir gain de cause…mais seulement de « cause » car Raphaël perd 20% du montant initial, soit environ 100 euros, une somme non négligeable pour un étudiant !

Les voyages forment la jeunesse et Weeleo vous apporte l’allégresse

Nos deux associés partent du constat que voyager à l’étranger implique de passer par des bureaux de change et que ce passage obligé (avant l’arrivée de Weeleo) compte une perte de 3% à 25% de la somme de départ, avec les frais et les commissions inclus. Heureusement, Weeleo a pour objectif de palier ces difficultés : il s’agit de la première plateforme de mise en relation de particuliers dans le but d’échanger des devises de main à main, au taux du jour et gratuitement. Ce service d’échange de devises n’existait pas avant la naissance de la start-up et aujourd’hui, son existence semble évidente. La création de cette plateforme permet désormais de combler ces frustrations dont les voyageurs sont si souvent victimes. À cet avantage s’ajoutent la rencontre d’une ou plusieurs personnes, des conseils et des recommandations pour vos sorties, vos visites, etc…

Weeleo…allo, oui ?!!

Malgré leurs différences, les deux jeunes entrepreneurs ont tous deux des profils commerciaux. Or, nécessitant des profils techniques, Raphaël. D et Lyrod. L prennent conscience de la difficulté à trouver des personnes répondant à ces critères et qui plus est, acceptant de travailler durant deux ans sans être payées. Finalement, l’un des deux retrouve par hasard des camarades du collège, tout juste sortis de leur école d’ingénieur. Adrien Thibodaux et Adrien Chometon rejoignent l’aventure. Au début, il n’est pas simple d’adopter une stratégie efficace dans la mesure où des personnes dispersées dans le monde s’adressent à eux sans qu’aucun échange ne soit envisageable. Avec l’application crée il y a peu de temps, Weeleo se développe sur deux devises, à savoir l’Euro et la Livre Sterling. En 5 semaines, Weeleo a échangé plus de 32000 euros. Peu à peu, les deux jeunes gens augmentent le nombre de devises et celui des villes concernées. Les efforts des deux leaders ne sont pas vains : ils négocient actuellement une levée de fonds auprès de fonds d’investissement et de Business Angels. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter un bon voyage à Weeleo !

Questions :

Quels sont les trois mots qui caractérisent votre associé ?

Raphaël : « Lyrod est très enthousiaste, sociable et curieux ».
Lyrod : « Raphaël est curieux, structuré et… barbu ! »

Avez-vous déjà passé des concours ?

Oui, plusieurs mais pour le moment, nous ne nous y intéressons pas par manque de temps. Nous avons été sélectionnés puis avons remporté le concours BDO. Grâce au fait de devenir lauréat, nous avons reçu un an d’accompagnement pour des sujets dont nous n’avons pas envie de nous occuper en tant que start-up comme la comptabilité, la gestion, etc. Gagner ce concours nous a permis d’obtenir une aide pour lever des fonds par la mise en contact avec des investisseurs. Enfin, nous avons bénéficié d’ateliers mensuels sur la propriété intellectuelle.

Dans 6 mois, l’aventure de Weeleo s’achève : que décidez-vous ?

Tout dépend de la manière dont cela se termine… Dans une start-up, il y a beaucoup de chose à accomplir. Par conséquent, nous trouverons un moyen de pivoter et de remanier le projet pour faire un demi-tour et se réorienter sur autre chose. Ou bien nous pourrons laisser la structure ouverte au profit des voyageurs et effectuer autre chose à côté. Nous pouvons également nous lancer sur un autre projet… Tout est envisageable.

Absoluliss : une histoire de famille

Quelle femme n’a pas un jour rêvé d’avoir des cheveux dignes d’une campagne de publicité des plus grandes marques de cosmétiques ? Isabelle et Marie-Angèle Muraccioli ne dérogent pas à cette règle et sont conscientes qu’il est difficile de trouver dans le commerce des produits capillaires efficaces et adaptés à tous types de femmes. Soucieuses de changer la donne, les deux sœurs parisiennes aux cheveux indomptables, décident en 2011 de s’associer et de lancer leur propre marque de cosmétiques : Absoluliss.

Un voyage qui va tout changer

Absoluliss c’est avant tout une entreprise familiale. C’est à la suite d’un voyage au Brésil que Marie-Angèle découvre les effets stupéfiants du lissage brésilien, à la suite de quoi elle décide, avec sa soeur, de tester plusieurs produits. Les résultats sont bluffant et aucun des produits déjà disponibles sur le marché français n’égalent la découverte. Conquises, elles se penchent alors sur les formules de production de cette technique de coiffure et se rendent dans des laboratoires locaux. Le potentiel de la commercialisation du produit est criant : les deux sœurs entrepreneuses prennent alors le taureau par les cornes et s’associent !

Une complémentarité efficace

Issus de parcours scolaires significativement différents, elles apprennent naturellement à mettre en musique leurs compétences afin de développer un business model solide. Marie-Angèle Muraccioli titulaire d’un master en marketing de l’ICSV Paris, tandis qu’Isabelle est titulaire d’une maitrise d’économie et d’un MBA d’HEC. Ces différences n’empêchent pas les deux associées d’avoir la même vision et de trouver très vite un business model qui leur correspond. La principale difficulté repose sur les nombreuses réglementations qu’implique le monde de la cosmétologie. Il leur faut un an pour effectuer, en collaboration avec un laboratoire français, tous les tests nécessaires, leur permettant d’obtenir un produit efficace composé d’ingrédients haut de gamme tels la kératine naturelle, l’huile d’argan et la fleur d’immortelle biologique Corse.

La naissance du site internet

En 2011, elles créent en parallèle, avec l’aide d’une équipe de prestataires, leur site internet et leur e-shop qui deviennent le cœur de leur chiffre d’affaires et via lequel elles proposent leur kit de lissage brésilien à faire soi-même. Tout se met en place assez rapidement, toutefois la principale problématique de leur activité reste l’acquisition de nouvelles clientes. Face à des grands noms déjà bien établis tels que L’Oréal ou même Kérastase, Isabelle et Marie-Angèle Muraccioli sont conscientes que pour s’imposer, elles doivent redoubler d’efforts et trouver des stratagèmes innovants. Pari réussi puisque début 2011, elles font la différence et lancent le premier kit de lissage brésilien du marché entièrement fabriqué en France.

Des égéries pas comme les autres

Leur écosystème numérique se concentre essentiellement sur le célèbre site d’hébergement vidéos : Youtube. Bien qu’elles soient aussi présentes sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, c’est surtout sur Youtube qu’elles génèrent le plus d’intérêt. Leur stratégie marketing est de faire appel à des égéries, mais cette fois-ci sur la toile. Pour ce faire, elles sélectionnent de jeunes « youtubeuses », suivies parfois par des centaines ou des milliers d’internautes, qui essayent les produits de la marque, donnent leur avis et mettent en ligne des tutoriels. Cette spontanéité qu’offre cette stratégie, permet aux deux chefs d’entreprise d’atteindre un public plus large, qui suit jour après jour l’évolution de la gamme de produits qu’elles commercialisent. L’objectif de la marque est de fidéliser un public féminin vaste, mais surtout cosmopolite, en proposant un produit simple d’utilisation et efficace, sans pour autant oublier les petites bourses. Qui a dit qu’il fallait souffrir pour être belle ?

3 questions à Isabelle et Marie-Angèle Muraccioli :

Avez-vous rencontré des difficultés particulières lorsque vous avez créé Absoluliss ?

Le plus difficile n’a pas été de créer un site internet avec un e-shop. Tout cela s’est fait assez rapidement. Par contre, 8 mois après la mise en ligne de ce dernier, nous avons rencontré des difficultés puisque quelqu’un s’est amusé à nous pirater et à voler tous nos codes. Cette même personne a reproduit, à quelques détails près, notre site et à commercialiser les mêmes produits. En plus de cela, le hacker a pris le temps de dénigrer notre marque sur les plus grands forums, ce qui a clairement ralenti notre développement. On a ainsi connu une perte de 50 % de notre chiffre d’affaires. Nous avons aussi dépensé une vraie fortune en frais de justice et les poursuites ont pris un certain temps. C’est très éprouvant de faire face à ce genre de situation, aussi bien physiquement que psychologiquement, mais il ne faut surtout pas baisser les bras.

Quelle est votre définition de l’entrepreneur ?

Il ne faut pas avoir peur, c’est quand même difficile et risqué l’entrepreneuriat : il faut avoir les reins solides et y croire ! C’est un environnement beaucoup moins stable. Il ne faut pas écouter tout le monde et savoir faire le tri. L’entrepreneur à plusieurs rôles et doit jongler avec énormément de responsabilités et de facteurs. Il faut apprendre à s’associer avec les bonnes personnes et savoir s’entourer. Il ne faut pas rester seul, c’est d’ailleurs pour cela – outre les aspects économiques – qu’on a choisi d’être dans un espace de co-working comme DOJOCREA. En effet, il faut absolument se créer un réseau solide, et cette situation s’y prête parfaitement.

Si vous deviez reprendre à zéro, la création de votre entreprise, que changeriez-vous ?

On ne changerait rien ! Les erreurs font partie de l’apprentissage. Par exemple, on n’aurait jamais pensé que nos produits auraient plus séduit les particuliers que les professionnels. On a pris une direction que l’on n’avait pas du tout envisagée au début. Même s’il y a des évènements que l’on aurait préféré éviter, je pense notamment au plagiat de notre site internet. On se doit de s’adapter en toutes circonstances et cela fait partie des rouages de l’entrepreneuriat.

SendinBlue surfe sur la vague de la relation client

Portrait et entretien exclusif d’Armand Thiberge. La start-up spécialisée dans la gestion de campagnes d’emailing et de SMS développe une solution internet qui s’appuie sur les besoins des clients. SendinBlue s’est enrichie d’un apprentissage au cas par cas que son fondateur a mûri entre l’Inde et la France.

Fraîchement arrivé en Inde dans le cadre d’un VIE (Volontariat International en Entreprise) après sa formation à l’école Polytechnique, en 2007, Armand Thiberge a le coup de foudre pour l’entrepreneuriat. « C’était presque plus fort que moi. Je ne tenais pas en place. Je n’avais qu’une seule idée en tête : monter ma boîte ». S’il ne connait pas fondamentalement la raison ni le type d’entreprise qu’il veut créer, Armand Thiberge le sait : il a la fibre entrepreneuriale. « C’est peut-être une histoire de caractère, l’envie de faire ce qui me paraît juste ». 

« Etre entrepreneur, un travail de fourmi »

Avec ses quatre associés spécialisés en informatique, il crée une agence web dont il finance le lancement grâce à ses deux derniers salaires. Armand Thiberge fait ses gammes dans l’entrepreneuriat au contact des clients. D’ailleurs, un an après le lancement de l’aventure et quelques associés en plus et en moins, il repart en France pour se rapprocher de ses clients et prendre contact avec eux « de visu ». « Cette première étape a été jalonnée de choses très belles et de passages à vide. Il m’a fallu beaucoup d’abnégation surtout dans un pays différent où je ne connaissais pas grand-chose » se remémore Armand Thiberge. « Etre entrepreneur, c’est un travail de fourmi dont la vision est d’améliorer les choses.»

Un besoin grandissant en outil marketing

Au fur et à mesure de l’avancée du projet et à force d’apprentissage et d’analyse auprès de ses clients, Armand Thiberge se rend compte d’un besoin grandissant en outil marketing. C’est à partir de cette considération que la solution internet MailinBlue voit le jour en septembre 2012. L’équipe change de cap et se spécialise dans le routage emailing. Aujourd’hui, l’entreprise compte 30 salariés en Inde pour la partie technique et développement et 8 salariés en France pour l’aspect support et marketing. Trois levées de fonds ont lieu en 2009, 2012 et 2013. La dernière permet à la start-up de collecter un million d’euros auprès de Caloga, partenaire emailing des annonceurs. « Une levée de fonds est un témoignage concret que l’idée et le service plaisent » confie Armand Thiberge.

A cette occasion, l’entreprise change de nom et devient SendinBlue. Une modification délicate tant l’identité de l’entreprise doit rester claire pour les clients. Mais une modification nécessaire au vue du développement de la start-up qui affiche une croissance mensuelle de 30%. SendinBlue est une solution innovante de campagne emailing, d’envoi de SMS et de newsletters en self-service pour les entreprises. L’ergonomie de l’outil permet une prise en main intuitive et est adaptée aux différents supports. SendinBlue gère à la fois des emails marketing, promotionnels et transactionnels comme les bases de données de contacts ou le suivi des résultats.

Une solution qui s’exporte

La plateforme se vante d’être accessible à tous avec des tarifs d’abonnements s’échelonnant d’un service gratuit à 1449 euros par mois suivant le nombre de mails envoyés. Parmi les 15 000 utilisateurs : des grands comptes comme PriceMinister ou M6 Boutique mais aussi des TPE, des PME, des associations, ou des e-commerçants. L’ambition de la start-up française ne s’arrête pas aux frontières de l’hexagone. En tête des pays déjà utilisateurs de la solution à l’étranger : les Etats-Unis, l’Amérique latine et le Royaume-Uni. Si 80% de la clientèle est française, la plateforme d’emailing et de SMS prépare ce mois-ci sa sortie dans les langues portugaise et italienne.

Pour la suite, « l’avenir est ouvert » assure Armand Thiberge. Le fondateur de SendinBlue affirme son ambition de continuer à gagner des parts de marché et de concurrencer les grosses entreprises du secteur de l’emailing. Pour autant, il le sait et le concède : «difficile de se projeter sur cinq ans. Dans un secteur aussi dynamique, on navigue à six mois ou un an ». D’autant plus que dans les campagnes marketing, l’ennemi a un nom et s’appelle : spam. « Les indésirables compliquent la manœuvre et donne ce côté anxiogène au secteur ». Armand Thiberge l’a bien compris. Derrière la couleur bleu de SendinBlue se cache aussi une partie de la stratégie de la start-up. Une couleur rassurante pour un outil qui se veut vecteur de sérénité et de confiance.

3 questions à Armand Thiberge, fondateur et président directeur général de SendinBlue

Quelle est la difficulté principale à laquelle se frotte un entrepreneur ? 

La solitude. C’est pourquoi il est primordial de bien s’entourer d’associés et d’investisseurs qui comprennent les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Quand on commence, les gens sont tout sourire. Ensuite viennent les désillusions. Il faut savoir persévérer, croire en soi, dans le produit et dans l’idée.

Faîtes-vous facilement confiance dans le milieu professionnel ?

Oui – parfois même trop souvent ! C’est la confiance qui motive les entrepreneurs à aller de l’avant. Sans un peu de feeling, il est difficile d’avancer, même si le business n’est pas une science exacte et qu’il est impossible de tout anticiper.

Avez-vous des difficultés à recruter ?

SendinBlue est une petite boîte. Nous n’avons pas la notoriété d’un gros groupe pour attirer les meilleurs. Mais nous valorisons la croissance, le dynamisme et la polyvalence de notre entreprise. Lors d’un entretien, tout est toujours très positif mais ce n’est qu’en collaborant que je sais si ça fonctionnera vraiment. Trouver les bonnes personnes est difficile. Depuis le début, j’ai un ratio d’un sur deux en général.

Comment utiliser le selfie en entreprise ?

Le selfie consiste à réaliser un autoportrait avec un appareil photographique numérique, un téléphone mobile ou une webcam. Cette pratique est devenue un outil de communication ou de reconnaissance sociale omniprésent sur internet. Aucun lien apparent avec l’entreprise mais pourtant… 

Le placement de produit

Le selfie peut d’abord être utilisé comme moyen de placement de votre produit. L’idéal consiste à obtenir le soutien d’une ou plusieurs « stars » qui se prennent en photo avec lui. Vous pouvez également faire appel à des personnes influentes de votre domaine. On pense naturellement à Samsung qui a utilisé cette technique avec la photo la plus retweetée de l’Histoire (plus de 3,5 millions de tweets). Il s’agit du selfie de groupe prise par Bradley Cooper pendant les Oscars 2014 pour promouvoir son Galaxy Note 3. N’auriez-vous pas aimé que votre produit figure sur cette photo ? Cette photo devra avoir cependant quelques caractéristiques pour réussir à obtenir des records. François Jost, analyste des médias, distingue ainsi 4 critères pour parvenir à faire le buzz : une photo techniquement réussie, une image avec une grande communauté sympathique, une preuve que la star est un être humain et l’effet de participer à un record. 

Le concours de selfie avec votre produit

Vous pouvez utiliser le selfie pour communiquer sur votre produit. Comment ne pas penser à lancer un concours de selfies avec votre produit ? Vous êtes ainsi visible sur le réseau social (twitter, facebook…) de la personne concernée et pouvez atteindre sa communauté d’amis. Ils partagent à leur tour et vous pouvez la retwetter vous-même. L’utilisation du selfie peut avoir un impact non négligeable sur votre produit qui bénéficie du capital sympathie de la personne concernée et de son influence sur son réseau amical. Pour inciter à faire un selfie avec votre produit, n’hésitez pas à faire remporter des lots qui inciteront à nouveau le grand gagnant à se prendre en photo avec votre produit. Plusieurs possibilités pour déterminer le grand gagnant : tirage au sort, nombre de tweets… Vous avez l’embarras du choix.

Le selfie en interne

La première communauté qui peut être impactée ? Vous et vos salariés ! Pourquoi ne pas lancer un concours interne ou un challenge incitant vos salariés à se prendre en photo avec votre produit. Votre société n’en dégage qu’une image plus sympathique auprès de vos salariés et vous pouvez mêler travail et communication. Pour commencer, il faut vous prêter au jeu ! N’hésitez donc pas à lancer la mode dans votre entreprise en vous prenant en photo et à vous en faire le relai par l’intermédiaire de vos documents internes. Vous pouvez même lancer un concours interne à ce sujet en proposant par exemple un jour de congé supplémentaire à ceux qui participent à ce jeu ou à celui qui gagnera le concours de la meilleure photo selfie. 

Le selfie communication

Pourquoi ne pas créer un élément de communication comme une version géante de votre produit qui inciterait les personnes à se prendre en selfie avec lui ou trouver une idée originale qui incite les personnes à se prendre en photo avec votre marque. Dans le cas de Dynamique-mag, un magazine géant où chacun pourrait accoler son visage à la place d’une star, par exemple, pourrait être un moyen utile de faire participer ceux qui aiment se prendre en selfie (pas la meilleure idée certes mais il fallait en proposer une dans cet article). Votre créativité peut s’exprimer !

 Le selfie comme produit

Enfin vous pouvez penser à vous servir du selfie comme objet de votre entreprise. Monter une entreprise de conseil en selfie, prôner le selfie comme outil de fédération de communautés ou encore vous spécialiser dans le selfie comme outil de communication. Tout est possible ! Mais gare à l’effet de mode…

MediaTech Solutions : le feedback via smartphone

Hervé Cebula est ce que l’on pourrait appeler un « entrepreneur-né ». Le type d’homme qui peut se greffer à n’importe quel business, et tenir la barque. Après avoir trempé dans plusieurs secteurs, il est aujourd’hui à la tête de MediaTech Solutions ; produisant des logiciels de feedback management.

Wok&Pharmacies

Sorti diplômé d’une école de commerce, l’ESCP Europe, Hervé Cebula travaille de 1992 à 1999 dans le marketing de grande consommation. Il est notamment Assistant Brand Manager chez Procter&Gamble. Eté 1999, il ouvre une enseigne de restauration : WOK, une SARL qui importe pour la première fois en France la cuisine au wok, bien avant que cela ne devienne « tendance ». La société fonctionne très bien, mais, comme le dit Hervé Cebula lui-même : « Je n’étais pas restaurateur, je voulais être chef d’entreprise dans la restauration ». Et lorsque l’entrepreneur veut ouvrir un second point de vente, les banques ne le suivent pas malgré un bon nombre d’investisseurs réunis. « Les banques sont frileuses, j’ai (toujours) l’impression qu’elles ne prêtent qu’aux personnes qui ont de l’argent », s’indigne t’il. Il en résulte que 2 ans après l’ouverture, Hervé Cebula est contraint de vendre son entreprise.

Cette légère déroute ne semble pas trop l’affecter étant donné qu’il rencontre presque immédiatement après un pharmacien, ayant le projet de fédérer toutes les pharmacies du pays. Les deux hommes montent ensemble DirectLabo, qui devient très rapidement le 5ème groupement pharmaceutique français. Hervé y occupe le poste de directeur général pendant 7 ans. Mais en 2007, les co-fondateurs ne s’accordent plus sur les stratégies à adopter pour le développement de l’entreprise, et Hervé quitte DirectLabo.

Les mobiles et le feedback

Encore une fois, le créateur ne perd pas son temps. La même année, Hervé Cebula observe avec attention le marché de la téléphonie mobile : « Je me suis rendu compte que le téléphone portable, et surtout le smart-phone, était en train de devenir un outil indispensable, et qu’il allait y avoir un bouleversement énorme. J’avais loupé la vague des hardware dans les années 80’, celle des software dans les 90’, et la vague d’internet et des réseaux sociaux dans les années 2000… Je n’allais pas louper l’ère du mobile en 2010 ! »

ll en retire des conclusions concrètes. Avec internet, la population est devenue impatiente, et veut tout, tout de suite. Les gens sont beaucoup plus informés, et donc beaucoup plus exigeants. « Internet nous a rendu accros à l’instantanéité » résume le dirigeant. Les commerces sont concernés : les clients partagent de plus en plus leurs insatisfactions sur le web, via les forums, les réseaux sociaux, blogs ou SAV en ligne. Les grandes entreprises, qui brassent de nombreux clients, ne peuvent donc plus se permettre de mesurer la satisfaction client de manière périodique.

Conscient de cette réalité, Hervé Cebula monte MediaTech Solutions, un éditeur de logiciel dans le monde de la relation client. Cette solution BtoB, appelée « real time feedback management » mesure en temps réel la satisfaction client, en capturant immédiatement les feedbacks du client. La solution lui lance ensuite un sondage via son téléphone portable, par SMS, serveur vocal interactif, mail, etc… « Le portable, c’est l’outil personnel par excellence. Il nous permet de toucher le client au bon moment, sans que ça ne devienne intrusif. »

MediaTech Solutions

Avec du recul, Hervé Cebula reconnait les difficultés encontrées lors du lancement de MediaTech. La première est financière : devenir un éditeur de logiciels requière beaucoup de recherches en développement, et de solides techniciens. Il faut savoir bien les embaucher, bien les manager, et pouvoir bien les payer. Le dirigeant a alors été obligé de faire des levées de fonds. Mais le plus dur a été de découvrir une nouvelle branche, ce qui a fait perdre environ trois ans. Une erreur qu’assume qu’Hervé C. : « Le commercial BtoB grand compte, c’était un métier que je ne connaissais pas. Démarrer à chaque fois dans un monde nouveau demande du temps, et une courbe d’apprentissage. Hors, les choses vont maintenant de plus en plus vite sur un marché, il faut être rapide et réactif. »

MediaTech ne connait pas en France de solution tout à fait comparable, ce qui lui donne une concurrence seulement indirecte. Aujourd’hui, si la société a 7 ans, la solution en tant que telle n’en a que 3. Mais sa croissance est impressionnante. L’entreprise emploie une vingtaine de personnes, réalise près de 2 millions d’enquêtes chaque mois, vise 4 millions d’euros de CA pour l’an prochain ; mais surtout 15 millions pour 2018 ! « Même si on a pris du retard au début, nous vivons une super croissance. Notre produit est leader, et les équipes sont formidables. Ce qui me pousse à penser que j’ai bien fait de m’obstiner dans ce projet » conclut l’entrepreneur. La société se met de plus met à l’international cette année. Logique pour une boîte qui ressemble à son dirigeant…

Questions choisies :

Vous avez travaillé dans la restauration, le secteur pharmaceutique, et aujourd’hui dans l’édition de logiciels. Vous êtes l’archétype du véritable entrepreneur ?
Je suis surtout quelqu’un de très entreprenant. Donc aujourd’hui si je suis entrepreneur, ce n’est pas étonnant. Je suis né dans une famille d’entrepreneurs : je ne crois même pas qu’il y ait un salarié chez nous ! Cela m’a apporté une éducation et des valeurs particulières. Quand j’avais 15 ans, je donnais des cours pour me faire de l’argent de poche, puis j’ai créé un journal, une radio, et des voyages pour les étudiants, etc. J’ai toujours été un créateur dans l’âme. Même dans ma vie personnelle, je suis président dans l’associatif, mentor chez Le Camping (ndlr : un accélérateur de start-up), coach, etc. Je donne aussi des conférences et écrit des articles sur l’entrepreneuriat.

Le marketing, c’est le meilleur domaine pour se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Pour moi oui. Il me fallait une bonne école de marketing pour devenir un bon chef d’entreprise. Le marketing est toujours au centre des autres activités, c’est pour cela que j’ai choisi ces études, et même les jobs où j’ai postulé. Avec toujours en tête le but de devenir après un chef d’entreprise.

De quoi êtes-vous le plus fier ?
Du contentement de mes clients, et de leur fidélité. Ca représente un gage de pérennité de l’entreprise. La semaine dernière, un de mes gros clients m’a même félicité de la qualité de mes collaborateurs : ça m’a énormément fait plaisir.

[Management] De bonnes conditions de travail pour une meilleure productivité

Faciliter le bien-être des employés ne serait pas bénéfique que pour les employés eux-mêmes, mais aussi pour les entreprises. Une récente étude rapporte que, pour une entreprise, l’investissement que représente un programme de bien-être pour les salariés serait rentabilisé à neuf contre un. Parmi les bienfaits pour une entreprise, d’un tel programme, on peut retrouver une baisse globale de l’absentéisme, une meilleure productivité ainsi qu’un faible turnover qui coûte en général très cher aux entreprises.

SAS France fait figure d’exemple

L’éditeur mondial de logiciels d’aide à la décision, SAS France, fait figure d’exemple en la matière en ayant fait le choix de proposer à ses collaborateurs un lieu de travail optimal pour le bien-être de tous afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Ce n’est pas un hasard si c’est ce type d’entreprise qui joue le rôle de pionnier à ce sujet. En effet, dans ce secteur d’activité très concurrentiel, le marché exige des réponses très rapides qui sont en relation avec le big data.

Edouard Fourcade, président de SAS France confie au Figaro : «Les entreprises ont de plus en plus besoin de collecter des informations, comme par exemple les données en provenance des téléphones cellulaires. Elles ont besoin de trouver de l’intelligence, pour cibler de manière plus précise leurs clients, pour connaître leur profil et leur apporter les éléments d’informations et de sollicitation qui correspondent à leurs besoins propres», « En rendant la vie la plus aisée possible [à nos salariés], on espère contribuer au fait qu’ils vont se donner un peu plus avec joie et bonne humeur au travail quotidien ».

Les employés doivent être très réactifs et agiles dans cette entreprise, c’est pourquoi elle met un point d’honneur à offrir à ces derniers, des locaux d’une qualité incomparable. L’entreprise a donc installé ses salariés dans un château situé dans un parc de 25 hectares dans la région parisienne.

«L’objectif est de faire en sorte que nos collaborateurs donnent le meilleur d’eux-mêmes. Outre le cadre de vie, cela passe également par une très grande flexibilité dans le travail et le management. Donc, nous mettons à la disposition de notre personnel des outils de communication adéquats. En leur rendant la vie la plus aisée possible, on espère contribuer au fait qu’ils vont se donner un peu plus avec joie et bonne humeur au travail quotidien», ajoute le directeur de SAS France.

S’ajoute à cela, des moyens technologiques de pointe qui ont pour objectif de faciliter toutes les communications : systèmes de vidéoconférences sophistiqués, tablettes tactiles, smartphones et réseaux très haut débit.

Résultat, SAS France fait partie des entreprises où le travail est le plus agréable, en France. Au Etats-Unis, elle occupe la deuxième place des « Best Companies to work », juste derrière Google.

L’immatriculation de l’entreprise

Lorsque vous souhaitez créer votre entreprise, vous devez vous rendre au centre de formalités des entreprises. Les centres de formalités des entreprises s’adressent aux entreprises individuelles comme aux sociétés. Le centre de formalités dont dépend la création est différente suivant la nature de l’activité ou la forme juridique de l’entreprise.

Où s’adresser ?

S’il s’agit d’une activité/société commerciale ou industrielle n’ayant pas d’objet artisanal, vous devez vous rendre à la chambre de commerce et d’industrie. S’il est question d’une activité mixte artisanale et commerciale ou d’une société commerciale ayant un objet artisanal, adressez vous à la chambre des métiers. Les professions libérales dépendent de l’Urssaf, les sociétés d’exercice libéral ou les sociétés civiles immobilières, des greffes du tribunal de commerce et les activités agricoles de la chambre d’Agriculture.

Quels documents devez-vous fournir ?

Le centre de formalités des entreprises recueille les informations nécessaires puis les transmet aux organismes concernés. Pour réaliser cette mission, le créateur doit lui fournir différents documents parmi lesquels les imprimés administratifs PO, TNS et PO’ pour l’immatriculation d’une entreprise individuelle et MO et TNS pour une société, une copie de la carte nationale d’identité ou du passeport ou un extrait de naissance, un justificatif de domicile (facture EDF ou quittance de loyer), une attestation sur l’honneur de non-condamnation ou d’interdiction d’exercer.
Les sociétés doivent fournir également deux exemplaires originaux des statuts, deux exemplaires de l’acte de nomination des dirigeants et des commissaires aux comptes si ces nominations ne figurent pas dans les statuts et le journal d’annonces légales où figure l’avis de constitution.

Que se passe-t-il une fois votre dossier rempli ?

Une fois votre dossier validé, le centre procède à l’inscription de votre entreprise. Il se charge alors de la déclaration aux services des impôts, de l’affiliation à l’Urssaf, à Pôle Emploi et aux caisses générales de la sécurité sociale, de l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, de l’immatriculation à l’Insee pour attribution du numéro Siren, Siret et du code Naf, de la déclaration à l’inspection du travail et si des recrutements immédiats sont prévus, de la déclaration aux caisses retraite des salariés. Une fois accompli l’ensemble des formalités accomplies, l’entreprise reçoit son extrait K-bis, comparable à une carte d’identité, prouvant son existence. Lorsque le récépissé de dépôt de dossier vous est remis, vous pouvez entreprendre toutes vos démarches et justifier des formalités en cours. Attention, ce récépissé ne permet pas de démarrer l’activité mais il accorde par exemple le droit d’une déclaration à La Poste ou l’ouverture de lignes électriques ou téléphoniques.

Comment réussir dans la restauration rapide

Abordable, tendance et rentable, la restauration rapide est en pleine expansion, de quoi ouvrir l’appétit des créateurs d’entreprise. Avec un ticket d’entrée accessible (entre 70 000 et 80 000 euros pour une petite boutique), peu de contraintes en termes d’horaires et un marché porteur (une croissance de 4% en 2013), plus de 11 000 entrepreneurs tentent leur chance chaque année.

Préférez la qualité à l’originalité

Pour percer, vous devez impérativement répondre aux attentes de la clientèle. Installez de préférence votre sandwicherie près d’un lycée, un kiosque à pizza près d’un cinéma. Évitez de vous situer dans une zone de bureau. Il est inutile d’être hyper-tendance avec un concept dernier cri. Ce qui compte aujourd’hui, c’est la qualité et la variété de vos produits. De même qu’à la télévision ou sur internet, les consommateurs zappent rapidement. Évitez les concepts mono-produits qui lassent et proposez des plats différents tous les jours, si possible à toute heure de la journée pour rentabiliser au maximum l’activité. La cuise « faite maison », les produits biologiques ou provenant du terroir représentent aujourd’hui les tendances du secteur.

Trouvez un emplacement stratégique

L’emplacement est le critère essentiel pour un point de vente qui attire la clientèle. Ciblez des zones de passage, des rues piétonnes ou adjacentes aux grandes artères commerciales. La zone géographique d’influence est déterminante : 80% de votre clientèle se trouve dans un périmètre compris entre 5 et 6 minutes de marche. Il demeure évidemment que les meilleurs emplacements sont onéreux et monopolisés par les grandes enseignes de restauration. Pour cette raison, n’hésitez pas à faire du porte à porte et rencontrer les commerçants déjà installés pour leur demander s’ils sont vendeurs.

Réduisez le nombre de formules

La restauration rapide implique par principe un service rapide. Avec une pause déjeuner d’une durée moyenne de 31 minutes, les français veulent manger vite. Pour plus d’efficacité, évitez de concevoir des formules compliquées et favorisez 2 ou 3 menus faciles à comprendre par le client. Un choix de formules trop important réduit la cadence. En restauration rapide, un client doit pouvoir être servi en 1 minute et 30 secondes. C’est le laps de temps maximum entre le moment où il passe commande et le moment où il la réceptionne. Au niveau du prix, vous devez jouer serré car les marges dans le secteur sont peu élevés. L’idéal est de proposer un menu d’appel indexé sur le tarif des tickets restaurants (environ 7,50 euros). Vous avez la possibilité de compléter ce menu par des formules un peu plus chères. Toutefois, les prix de doivent rester stables : une augmentation de 1% de votre chiffre d’affaires entraîne automatiquement une perte de clientèle équivalente.

Fidélisez votre clientèle

La fidélisation est vitale en restauration rapide. Pour durer, vous devez savoir faire revenir le client. Avec l’habitude de les égarer, les cartes de fidélité aux dix coups de tampon n’ont plus aucun impact. Vous devez jouer sur l’immédiateté de la récompense en offrant une réduction ou un produit gratuit dès la prochaine visite. Le design, la décoration et l’ambiance représentent également des leviers mais c’est avant tout la qualité du service qui crée de la valeur. N’oubliez surtout pas les connections wifi car les gens qui déjeunent en vitesse veulent rester connectés. C’est une petite attention qui ne coûte pas cher mais qui fait revenir les plus pressés.

Reste à savoir combien de lieux de restauration rapide survivent. Le secteur est moins accessible qu’il n’y paraît et compte de nombreuses règles et contraintes quevous devez connaître.

Ces médias qui suivent les entrepreneurs

De nos jours, les médias sont omniprésents et prennent une place de plus en plus importante dans notre société. Le milieu de l’entrepreneuriat fait notamment partie intégrante de leur cœur de cible …

Les médias sont très friands de ce type de milieu. Du point de vue des entrepreneurs, faire parler d’eux et de leur société peut être perçu comme une véritable opportunité. Une opportunité qui présente parfois des limites. Pas forcément accessible à tous de prime abord, cela reste-il tout de même favorable à l’entreprise ?

Quand les médias s’en mêlent …

Le nombre d’articles sur le sujet de l’entrepreneuriat a considérablement augmenté. Bien qu’elle se fasse surtout sentir dans la presse régionale, cette progression concerne aussi la presse magazine. Sans parler des médias présents sur internet … La loi Dutreil est d’ailleurs mise en place dans le but de conférer plus de visibilité au monde de l’entrepreneuriat.

En termes de politique, une prise de conscience s’effectue quant à l’impact des propos et faits divulgués par les médias.

Le « made in médias »

Selon la ligne éditoriale, les médias utilisent différents systèmes de représentation de l’entrepreneuriat et, pour ainsi dire, de l’entrepreneur.

Les entrepreneurs pouvant être perçus comme créateurs d’emplois, les articles y étant consacrés sont souvent positifs, et ont une incidence effective sur l’entreprise. Dans l’entrepreneuriat, la création est notamment bien vue par les médias et par la politique car elle se veut souvent synonyme d’une alternative à la crise. D’autant plus que, d’une manière générale, les entrepreneurs apportent une contribution économique et sociale. On identifierait donc ainsi un vrai potentiel de croissance.

La presse insiste davantage sur la motivation des entrepreneurs mais aussi sur leurs parcours et leurs objectifs. Des chiffres ? 40% des articles soulignent un besoin d’indépendance et de liberté, 30% exposent le parcours professionnel, et 20% dévoile l’aspect relatif à la prise de risques.

L’intérêt pour les entrepreneurs

Dans le cas d’un discours en votre faveur et en faveur de votre entreprise, en tant qu’entrepreneur, vous avez tout intérêt à faire parle de vous au travers des médias.
Bien agencer, un article confère à votre entreprise une visibilité et peut ainsi lui donner une plus grande notoriété et une meilleure image.

Vous pouvez proposer quelque chose d’innovant, un nouveau concept. Cela peut être en lien avec la marque, un partenariat, le business model, … Toutefois, il n’en reste pas moins qu’il faut nuancer cette proposition. Par exemple, dans le cas d’un business model, il n’est pas toujours judicieux de dévoiler sa stratégie à ses concurrents, du moins dans un premier temps.

Certains n’hésitent d’ailleurs pas à provoquer les médias pour faire le buzz. Pas dépourvu de sens, ce pari osé est également risqué. Attention à ne pas vous laisser dépasser. Les outils médiatiques sont de plus en plus performants et rapides. Si vous laisser trainer une information volontairement sur le net par exemple, faite en sorte de ne pas changer d’avis et de ne pas le regretter. N’oubliez pas, le tout n’est pas simplement de vous faire connaître, c’est de vous faire connaître de manière positive.

L’intérêt spécifique aux médias de la presse

La presse constitue une certaine valeur ajoutée par rapport aux autres médias. Une information sur vous et votre entreprise, relayée par les médias constitue une source de crédibilité. C’est la preuve que vous avez réussi à susciter leur attention. Cela démontre une certaine qualité et fiabilité du produit ou service proposé par votre entreprise.

Plus le magazine ou le journal choisi est reconnu, dans le bon sens naturellement, et plus cela aura un impact. D’où l’importance de bien choisir son support presse. Pas facile pour autant de se voir accorder une place au sein de journaux ou magazine prestigieux, cela dépend de votre notoriété et/ou de l’originalité et de la pertinence de l’information que vous souhaitez mettre en valeur. Le jeu en vaut pourtant la chandelle. Si vous réussissez, vous vous imposez davantage et affirmez d’autant plus votre place dans le marché en présentant un avantage compétitif considérable (toucher des clients potentiels, décrocher des partenariats mais aussi des investisseurs, etc).

Les médias sociaux

En phase de croissance exponentielle, les médias sociaux voient leur plateforme se multiplier. Etant de nature publique, vous pouvez ainsi vous-même écrire sur ces réseaux sociaux. C’est un moyen de faire vous-même votre publicité. Semblable au community management, généralement fait par un tiers, consistant à animer et à fédérer des communautés sur internet pour le compte d’une société ou d’une marque. Vous gagnez ainsi en visibilité, et ce à moindre coût. Bien mené, l’investissement est rentabilisé. Les internautes peuvent partager votre information, ce qui tend d’autant plus à vous faire connaître. Tout ceci améliore votre réputation. Mais les internautes ont également la possibilité d’émettre des commentaires, aussi bien négatifs que positifs.

C’est aussi un moyen d’humaniser son image en quelque sorte. Sur les réseaux sociaux, l’entreprise démontre un engagement avec sa communauté. Cette méthode permet d’afficher l’efficacité du service client. Si par exemple un client est mécontent et le fait savoir sur les réseaux sociaux mais que vous y répondez de manière claire, intelligente et pertinente cela confère un aspect qualitatif et rassurant à vos clients et futurs clients.

Alors, les médias, servez-vous en mais à bon escient !

Utiliser une imprimante 3D : mythe ou réalité ?

L’imprimante 3D est un objet qui a le vent en poupe depuis quelques années et qui trace progressivement son chemin dans l’esprit du grand public. Certains croient lire en elle une nouvelle révolution industrielle. De quoi attiser bon nombre de fantasmes et les spéculations. 

Le potentiel créatif paraît illimité. L’impression en trois dimensions (3D), aussi connue sous le nom de fabrication additive, fonctionne par dépôt de fines couches de matières qui vont se solidifier pour obtenir un objet final réel. L’impression ne peut avoir lieu que par l’utilisation d’une imprimante spécifique dont la taille et le prix varient suivant le besoin de fabrication. 

Utilisation actuelle dans des domaines divers

La technologie de l’imprimante 3D ne date pas d’hier. La première imprimante 3D dont on attribue la paternité à Charles Hull remonte aux années 1980. Depuis, avant même l’explosion de la demande et la médiatisation du produit ces dernières années, l’impression est utilisée dans l’aéronautique pour réaliser des pièces complexes dans les moteurs d’avion que ce soit par Boeing ou son concurrent européen EADS. 

Récemment, la création de dix maisons construites en 24h à Shanghai grâce à cette technologie a beaucoup fait parler d’elle. La société WinSun Decoration Design Engineering Co a démontré sa capacité à réaliser des bâtisses de 200 m² en un temps record et pour une économie de main d’œuvre considérable (une maison coûterait 4800 dollars soit 3473 euros selon la société chinoise). Si ce ne sont que des prototypes dont la fiabilité n’a pas été testée, il n’en reste pas moins que l’utilisation de l’impression 3D, de cette envergure, ne peut laisser de marbre. Pour l’occasion, une imprimante spécifique aux mesures hors normes a été construite. D’autres projets et réflexions autour du bâtiment sont en cours notamment à Amsterdam et en Californie du Sud où des architectes et des universitaires repensent une nouvelle manière de créer l’habitat. 

L’impression tridimensionnelle pourrait bientôt être utilisée dans l’industrie automobile pour pallier la lenteur de l’innovation, soumise à la robotisation standardisée. D’autres applications plus étonnantes concernent le domaine de l’agroalimentaire où des recherches en biotechnologie et en impression de cellules et de tissus humains sont menées. Et dans le domaine de la santé, une équipe chirurgicale néerlandaise a implanté pour la première fois en mars dernier un crâne en plastique imprimé par la technologie 3D sur une jeune femme souffrant d’une maladie rare. Le secteur de la mode se lance aussi et des fabricants de chaussures de marque et de sport comme Puma ou Nike valident grâce à cette nouvelle technique les nouveaux designs de chaussures. 

Les recherches poussées laissent de plus en plus place à la créativité, preuve que la technologie de l’impression tridimensionnelle recèle des limites jamais atteintes jusqu’alors. IBM a fait la démonstration fin avril d’une impression 3D à échelle nanométrique. En s’associant avec National Geographic Kids, l’entreprise a pu reproduire la couverture d’un des magazines pour enfant sur une surface de seulement 11 x 14 micromètres, rapporte numerama.com. La technologie pourrait servir à la miniaturisation de processeurs ultra-rapides. La NASA envisage quant-à-elle très sérieusement d’utiliser la technologie dans l’espace. 

Vers de nouveaux business models ? 

Médiatisées grâce à ces utilisations et lors de salons notamment, ces machines séduisent de plus en plus le grand public et les entreprises de taille plus modestes que celles que nous venons de voir. Surtout le prix des imprimantes devient abordable pour les particuliers et les petites structures. Les premières peuvent être acquises pour 1500 euros environ (certaines, affichant des prix bien inférieurs pour les particuliers, commencent autour de 500 euros). Mais comptez jusqu’à 100 000 euros pour certaines utilisations ! Les logiciels de modélisation sont également de moins en moins chers et plus faciles à prendre en main. Toutefois, même si l’utilisation de l’imprimante se démocratise, savoir toucher à la modélisation est un pré-requis. La conception assistée par ordinateur est nécessaire pour modéliser l’objet que l’on veut créer. Une complexité qui refrène la plupart des entreprises et des professionnels à sauter le pas. 

Pour autant en arrive-t-on bientôt à une révolution industrielle comme au 19e siècle ? L’imprimante 3D va-t-elle révolutionner la manière de produire de nos entreprises ? Impossible encore de savoir si réellement la messe est dite ni si cette technologie va devenir un réflexe pour bon nombre d’entreprises en terme de production et de commercialisation. L’engouement pour des entreprises françaises pionnières dans la 3D comme Phenix Systems rachetée en novembre dernier par la firme américaine 3D Systems, numéro 2 mondial de l’impression 3D, ne laisse pas planer de doute sur le potentiel de croissance de la technologie. Pourtant depuis quelques semaines, les marchés financiers ne s’emballent plus autant pour le procédé technologique et les cours des grandes sociétés de l’impression 3D en bourse sont redescendus. En cause certainement la multiplication des acteurs due à la démocratisation de la machine et des cours redevenus « normaux » après une surévaluation excessive. 

Quoiqu’il en soit, l’imprimante tridimensionnelle redéfinit le rapport au prototype sans passer par des sous-traitants. Dans le livre L’impression 3D, Mathilde Berchon et Bertier Luyt mettent en avant le point que « dans l’industrie, l’impression 3D est susceptible de modifier en profondeur le prototypage et la fabrication des produits, en accélérant leur cycle de développement, en permettant la customisation de masse et en autorisant des formes de plus en plus précises et complexes. » 

L’impression 3D permet de réaliser rapidement des pièces et de les ajuster aux besoins de l’industrie et des petites structures. Pour les start-ups, la technologie repense de nouveaux business models. Son potentiel est plein de promesses et de défis pour l’avenir. L’impression 3D augmente le droit à l’erreur en perfectionnant les produits avant commercialisation. Elle pourrait aussi adapter la production à la proximité du lieu de distribution plutôt que produire en série, l’une de ses principales limites actuelles.