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Quels sont les moyens de paiement possible via smartphone ?

Avec l’avènement du paiement sur Internet et des nouvelles technologies, le paiement via smartphone est de plus en plus répandu et les applications dédiées se multiplient.

Une technologie innovante de paiement sans contact

Le paiement électronique bénéficie de technologies innovantes, notamment en matière de cryptographie et de signature électronique. Avec des millions d’utilisateurs de smartphones dans tout l’hexagone, les moyens de paiement se sont diversifiés. Le paiement sans contact se développe au fil des offres proposées par les opérateurs du numérique, et désormais, les plus grandes firmes disposent de leur propre technologie. Google, Microsoft, opérateur mobile, chacun utilise une technologie radio à courte portée ou Near Fields Communication (NFC). Le sans contact mobile profite en effet aux propriétaires de smartphones qui disposent d’une application gérant le NFC pour payer leurs achats. Ainsi, chez les commerçants participants, il suffit aux utilisateurs d’approcher leur smartphone du terminal pour effectuer leurs transactions.

Une offre diversifiée de services et de produits

Google Wallet, Cityzi, QR Code et bien d’autres moyens de paiement par smartphones existent désormais. Sites internet, banques, fast-foods, boutiques et autres services en ligne sont chaque année plus nombreux à proposer ce type de paiement électronique.

Google Wallet se veut ainsi comme un précurseur en matière de moyen de paiement. Transformant le smartphone en portefeuille électronique, l’application de la firme californienne permet de payer ses achats chez tous les commerçants équipés d’un terminal. Avec la possibilité de bloquer le système en cas de fraude depuis son interface, Google Wallet s’avère une solution pratique pour les consommateurs. Révolutionnant le monde du numérique, l’application de Google permet alors de recevoir des offres personnalisées grâce à la géolocalisation du smartphone, et même de recevoir instantanément toutes les offres et promotions des commerçants dans une zone géographique donnée.

Cityzi, dans la même optique de démocratisation du paiement par smartphone, regroupe les principaux opérateurs de téléphonie mobile français. Dans le cadre du déploiement du paiement électronique par smartphone, cette initiative française fait l’objet d’un partenariat privilégié avec de nombreuses banques telles que BNP Paribas, le CIC ou le Crédit Mutuel et aussi avec des partenaires de transports publics. Cette offre propose alors aux utilisateurs d’accéder à de nombreux avantages à l’instar de points de fidélité, bons de réduction, informations pratiques et autres services pratiques au quotidien.

Nouveauté plus qu’intéressante du géant outre-Atlantique Mastercard, qui offrira prochainement la possibilité de payer par selfie. Visant en priorité à éviter les risques de fraudes et de vols, ce système sans mot de passe permettra de régler en choisissant une empreinte de doigts ou la reconnaissance faciale.

Le renouveau du code-barres

Le QR Code, quant à lui, est disponible en priorité dans de grandes enseignes telle que Mac Donald’s, Starbucks, mais aussi dans de nombreux services publics. Il est ainsi possible désormais de payer ses amendes directement par smartphone par le biais d’un flashcode. Avec des possibilités quasi-infinies de paiement électronique, le QR Code dispose de nombreuses applications. Le Flash’N Pay est ainsi déployé dans de plus en plus d’hypermarchés, et des générateurs de QR Code permettent même aux commerçants et professionnels de générer eux-mêmes leurs propres QR Code pour un paiement par smartphone. Nul doute alors que cette technologie suscite bien des intérêts en termes de simplicité et de rapidité. Avec l’avantage à terme de remplacer le paiement sans contact, de nombreuses firmes dont Apple, proposent des systèmes de plus en plus sécurisés en totale indépendance d’un quelconque terminal. Une application comme Flashiz permet ainsi de scanner un produit puis d’alimenter son compte via sa carte de crédit.

6 start-up qui faciliteront vos vacances

Les vacances d’été sont généralement, celles où l’on part plus longtemps, il faut donc pouvoir gérer plusieurs choses: la sécurité de la maison, où trouver des billets d’avion à un prix raisonnable, comment faire quand on a un animal de compagnie et qu’on ne peut pas l’emmener, qu’y a-t-il comme activité, une fois plus place… 6 start-up ont décidé de vous faciliter la vie en y répondant à votre place pour vous permettre de passer des vacances sereines.

Weeleo

Qui dit voyage dit devises, ou plutôt échange de devises. Les bureaux de change sont certes nombreux, mais le véritable problème réside dans les commissions qui sont de plus en plus importantes chaque année. En effet, selon le bureau, elles peuvent facilement varier de 3 à 25 % ! Weeleo est une start-up qui pallie ce problème en permettant de mettre en relation des particuliers pour qu’ils puissent s’échanger leurs devises selon le taux du jour et sans aucun frais supplémentaire. Il vous suffira de créer votre profil, indiquer quelle devise vous recherchez, le montant, le lieu et l’heure de l’échange. Si un utilisateur correspond au profil que vous recherchez, il pourra vous contacter par téléphone ou messagerie instantanée pour ensuite vous retrouver et échanger l’argent en mains propres.

Dropcam

La principale peur des vacanciers est de rentrer chez soi et découvrir que la maison a été cambriolée. Pour éviter d’appeler le voisin tous les jours durant vos vacances afin qu’il vérifie si tout va bien, optez pour Dropcam. Cette petite caméra de surveillance est directement connectée à votre smartphone, peu importe où vous vous trouvez. Comme toutes les caméras de surveillance IP, elle enregistre le moindre mouvement dans la maison, elle peut détecter la fumée en cas d’incendie et elle peut communiquer avec une personne se trouvant en face d’elle.

Tripndrive

Nous n’avons pas tous une voiture avec chauffeur qui nous accueille à l’aéroport ou à la gare lorsque nous arrivons sur notre lieu de vacances. Tripndrive est une start-up qui se charge de mettre en relation des touristes qui viennent d’arriver en ville avec des personnes qui partent le même jour. Ces dernières pourront ainsi louer aux nouveaux arrivants leur voiture le temps du séjour. Cette start-up d’autopartage a déjà convaincu plus de 15 000 utilisateurs.

DogBuddy

L’autre souci des voyageurs, c’est leur animal de compagnie. Il n’est pas toujours facile de l’emmener avec soi comme il n’est pas non plus facile de le laisser seul dans un chenil. La solution s’est matérialisée grâce à DogBuddy. Ce service vous permettra de trouver facilement une famille d’accueil pour garder et chouchouter votre animal de compagnie, le temps de vos vacances. Bien entendu, une contribution financière est requise pour ce service.

TripConnexion

Ce service gratuit facilitera grandement la planification et l’organisation de votre voyage en se chargeant de trouver la meilleure agence, le meilleur guide ou encore les activités qui vous correspondent. Il vous suffit de faire une demande détaillée de votre projet de voyage et TripConnexion fera le reste en la transmettant à tous les acteurs touristiques pouvant y répondre. Par la suite, ces derniers vous contacteront directement. Sur TripConnexion, ce sont de petites structures proposant des voyages authentiques. Vous pourrez également accéder à l’annuaire du tourisme local et au magazine de voyage.

Darjeelin

Cette start-up est vite devenue la référence en ce qui concerne la recherche d’un billet d’avion aussi bien en partance de la France que partout ailleurs dans le monde. Avec Darjeelin, vous pouvez être sûr de trouver un billet au prix le plus correct grâce à une communauté de travel hackers et de light hackers.

Qui était Burt Shavitz ?

Reconnaissable par sa grande barbe, Burt Shavitz a rendu son dernier souffle lundi 6 juillet sur le territoire du Maine. C’est grâce à son mode de vie et sa personnalité pour le moins atypique que la marque de cosmétiques naturels Burt’s Bees doit son succès international. À la fois entrepreneur et apiculteur hippie, Burt Shavitz s’est éteint à 80 ans. Mais, qui était-il vraiment ?

Tour d’horizon sur son histoire

Ancien soldat américain et photojournaliste de la boîte Time-Life, Burt Shavitz fut le premier hippie à devenir  l’égérie de soins cosmétiques naturels. C’était un grand apiculteur qui menait la vie simple en pleine nature. La marque Burt’s Bees est le fruit de sa rencontre avec Roxanne Quimby en 1984. À l’époque, il vendait du miel au bord d’une route du Maine, où il  fait la connaissance d’une auto-stoppeuse qui deviendra son associée. Véritable business woman, Roxanne Quimby a tenté sa chance en concoctant des bougies et des baumes à lèvres avec la cire produite par les abeilles de Burt Shavitz. C’est  ensemble qu’il crée l’entreprise Burt’s Bees. Comme toutes marques de produits, il faut trouver le bon logo : Quimby n’a pas hésité une seule seconde à utiliser le visage de Shavitz comme logo de la firme Burt’s Bees.

La marque Burt’s Bees en quelques mots

Burt’s Bees est une marque américaine de cosmétiques naturels: baumes à lèvres, crèmes corporelles, pommades… Tous les produits commercialisés par la firme sont à base de cire d’abeilles et de miel. Shavitz a vendu sa part d’action à son associée en 1999 pour la somme de 130 000 dollars. La société a ensuite été rachetée par l’entreprise de produits d’entretien Clorox huit années après, pour la somme de 913 millions de dollars. Le bénéfice est évident du côté de Quimby. Elle avait empoché 173 000 dollars dont 4 000 qui ont été donnés à Shavitz. Avec ses nombreux millions de dollars de chiffre d’affaires, Burt’s Bees tient la première loge dans sa compétition. Le géant des produits d’entretien Clorox reste parmi les heureux propriétaires de la marque à l’heure actuelle.

La séparation des deux collaborateurs

Le duo Shavitz et Quimby a été brisé en 1994 puisque cette dernière a pris la décision de s’installer en Caroline du Nord. Chacun d’eux vit sa vie sans se reparler, mais la séparation reste douloureuse du côté de Burt Shavitz. Il avait fait l’objet de plusieurs interviews dans le but de faire connaître à son ancienne associée qu’il n’avait aucun regret. Outre cela, il a aussi fait entendre qu’il était totalement désintéressé de l’argent. Il avait même refusé la part du gâteau lors du rachat de sa marque effectué par Clorox. Pour Burt Shavitz, tout ce qui comptait, c’était son terrain de 16 hectares dans le Maine. L’apiculteur hippie y trouvait son bonheur et s’y sentait plus heureux que jamais. Il a su contempler la nature et profiter des bienfaits qu’elle offre. La vie de Burt Shavitz s’est achevée, mais il reste une légende dans l’univers du cosmétique naturel. Son visage et sa barbe continuent d’ailleurs à agrémenter les emballages des produits de la firme Burt’s Bees

Ces start-up qui rebondissent sur le Tour de France pour faire du business

La Grande Boucle vient à peine de commencer que déjà les enjeux économiques se font ressentir puisque plusieurs entreprises ont profité de l’événement international pour promouvoir leur produit. Quelles sont ces start-up qui profitent du Tour de France pour se faire connaître ?

Dimension Data et l’analyse du big data sur le Tour

Le partenariat a tout juste été signé avant que le départ de ce Tour de France 2015 soit donné, mais déjà les perspectives s’avèrent très intéressantes pour les coureurs comme pour les téléspectateurs. Ce même partenariat entre la start-up américaine Dimension Data et ASO (Amaury Sport Organisation) organisateur du Tour de France, porte plus précisément sur le big data de la compétition sportive. Ce qui est entendu par big data ? L’ensemble des données relatives à chaque coureur, à chaque équipe présente sur le Tour. Des données qui sont ensuite communiquées à tous les médias, les analystes, les téléspectateurs. C’est sur une véritable mine d’or que vient de s’asseoir la start-up américaine. À savoir également que le contrat signé se poursuit sur les 5 prochaines années.

Alltricks.com, partenaire du Tour de France

Pas de meilleur relais de croissance qu’une publicité sur le Tour de France pour un spécialiste du matériel de vélo en ligne, C’est ce dont va désormais profiter l’entreprise Alltricks, fondée par un ancien champion de VTT, Gary Anssens. Sur un marché estimé à plus de 1.3 milliard d’euros, le marché du cyclisme est en plein essor. Et c’est sur cette vague qu’entend surfer Alltricks grâce à son site de vente en ligne, fort de plus de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013. Alors pour accroître sa réputation, l’entreprise a pris la décision de devenir un partenaire de l’événement sportif. Nous aurons donc la chance de voir le logo du site internet lors de la diffusion en direct des étapes du Tour.

Les caméras GoPro sur la Grande Boucle

Ces petites caméras, qui ont fait le tour du monde et sont aujourd’hui connues de (presque) tous, viennent tout droit des USA. Cette start-up à l’origine des caméras GoPro, s’est offert un nouveau relais de croissance en nouant un partenariat avec le Tour de France. Désormais, certains coureurs choisis au hasard sont équipés d’une caméra, et ce, avant le départ de chaque étape. Une visibilité forte pour les petites caméras dédiées aux sports extrêmes sur un événement retransmis dans plus d’une centaine de pays différents.

Les pédales connectées Connected Cycle

Autre start-up innovante, mais française cette fois : les pédales connectées de Connected Cycle. Cette petite start-up amène une idée simple mais très intéressante : rendre accessible à tous les pratiquants de la Petite Reine tout un ensemble de données relatives à la puissance émise sur le vélo, la vitesse, le rythme des pédales, etc. Après avoir noué un partenariat avec d’autres épreuves sportives, la start-up entend se faire connaître davantage sur les routes du Tour. Affaire à suivre …

Quelles sont les prochaines innovations que va mettre en place Facebook ?

Toujours en quête d’innovation, le réseau social fort de 1,4 milliard d’utilisateurs envisage des avancées technologiques majeures pour les prochaines années. Mark Zuckerberg souhaite anticiper l’arrivée de supports novateurs et donner un nouveau souffle à la communication en ligne. Quelles sont ces prochaines innovations que Facebook cherche à mettre en place à l’avenir ?

La télépathie, mode de communication ultime

En juillet 2015, c’est lors d’une session de questions/réponses que Mark Zuckerberg a évoqué un moyen de communication qui a de quoi laisser perplexe : la télépathie. Si cette technologie semble être du ressort de la science-fiction, le fondateur de Facebook entend pourtant bien développer les activités du groupe dans cette voie. Un tel système de communication, fonctionnant de cerveau à cerveau, n’est pas si farfelu que cela. Des chercheurs de l’université de Washington ont en effet mis au point une première ébauche d’interface ordinateur-cerveau, permettant de transférer des ondes cérébrales vers un logiciel. Zuckerberg souhaite se positionner avec Facebook sur ce secteur innovant qu’il qualifie de « mode de communication ultime ». De nombreuses avancées en termes de communication humaine ont été réalisées ces dernières années et qui laissent à penser que partager ses goûts ou ses envies par la pensée, via une simple connexion internet, n’est plus quelque chose d’inaccessible.

L’ouverture aux plateformes de réalité virtuelle

Le positionnement de Facebook sur le marché de la réalité augmentée laisse entendre que des innovations sont à espérer dans ce domaine sur le réseau social. Mark Zuckerberg fait le pari de voir la vidéo prendre le pas sur la photo dans les échanges en ligne. Il envisage pour l’avenir les expériences immersives devenir une norme : un point de vue qui ne fait que renforcer les investissements antérieurs de la firme dont le rachat en 2014 de l’Oculus Rift pour deux milliards de dollars. Conçu par une start-up californienne, ce casque de réalité augmentée doit permettre à ses utilisateurs de vivre une expérience totale en vidéo qu’il sera ensuite possible de partager avec ses amis. Appliqué dans un premier temps au domaine du jeu vidéo, l’Oculus Rift est donc envisagé différemment par Zuckerberg pour le futur : il s’agirait de s’en servir comme une plateforme innovante en mesure de transmettre à n’importe qui, des expériences sensorielles complexes.

Une amélioration notable de l’intelligence artificielle

Enfin, le dernier grand défi évoqué récemment par Mark Zuckerberg semble d’axer les recherches du groupe sur le secteur de l’intelligence artificielle. En juin 2015, un laboratoire de Facebook a été installé à Paris pour développer de nouvelles technologies dans ce domaine qui seront à même d’enrichir l’utilisation du réseau social dans les années à venir. Composée de 45 membres, cette unité de recherche, baptisée Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), est l’un des grands enjeux de la compagnie pour le futur avec le développement du réseau internet au monde entier. L’idée est donc d’utiliser la technologie du « deep learning » pour développer des programmes de reconnaissance de voix, d’objets, d’images diverses, mais aussi de classification d’éléments ou de traduction automatique. Autant de technologies qui permettraient, à terme, de faire de Facebook, la plateforme numéro 1 en matière d’intelligence artificielle.

Les entrepreneurs mondiaux des 5 dernières années

Chaque année, les responsables du cabinet Ernst & Young remettent à un dirigeant le Prix de l’Entrepreneur Mondial de l’Année. Cette distinction, synonyme d’excellence, est l’occasion d’un fort éclairage médiatique sur les lauréats. Quels sont les cinq derniers entrepreneurs mondiaux de ce prix prestigieux ?

Lauréat en 2014 : Mohed Altrad

En France, le vainqueur le plus médiatisé a été Mohed Altrad, fondateur et PDG du géant du béton Altrad, le premier Français à se voir remettre le trophée. Le parcours de ce dirigeant hors norme, ayant grandi dans une tribu de Bédouins en Syrie, est aussi remarquable que sa réussite professionnelle. D’une simple PME d’échafaudages fondée à Montpellier en 1984, il a construit au gré de fusions opportunes une société leader, devenue le premier fournisseur européen de services aux industries du BTP.

Lauréat en 2013 : Hamdi Ulukaya

Pour l’année 2013, le prix est remis au chef d’entreprise Hamdi Ulukaya, fondateur et président de la marque Chobani spécialisée dans les yaourts grecs aux Etats-Unis. Il devance les 48 autres finalistes internationaux, obtenant ainsi la récompense d’un parcours singulier. Né dans une ferme laitière en Turquie, il crée en 2005 la première marque de yaourts grecs sur le marché américain. En seulement six ans, il devient l’un des leaders mondiaux du secteur avec un milliard de dollars de ventes annuelles. Une success story à la rapidité prodigieuse qui explique certainement cette victoire.

Lauréat en 2012 : James Mwangi

Le prix est attribué cette année-là au dirigeant kényan James Mwangi, Directeur général d’Equity Bank Limited. Cette société a connu un essor remarquable qui fait d’elle, la première banque d’Afrique Centrale et de l’Est en matière de nombre de clients. Gérant sept millions de comptes, l’entreprise a changé les habitudes sur le continent africain et constitue une évolution majeure en termes de prêts et de financements de projet. Une victoire à la dimension tant économique que sociale, qui donne un éclairage mérité aux entrepreneurs africains.

Lauréat en 2011 : Olivia Lum

Le prix est attribué cette année-là au dirigeant kényan James Mwangi, Directeur général d’Equity Bank Limited. Cette société a connu un essor remarquable qui fait d’elle, la première banque d’Afrique Centrale et de l’Est en matière de nombre de clients. Gérant sept millions de comptes, l’entreprise a changé les habitudes sur le continent africain et constitue une évolution majeure en termes de prêts et de financements de projet. Une victoire à la dimension tant économique que sociale, qui donne un éclairage mérité aux entrepreneurs africains.

En 2011, le prix a été attribué à Olivia Lum, la PDG du groupe singapourien Hyflux Limited qu’elle a fondé en 1989. La société occupe aujourd’hui l’un des premiers rangs mondiaux dans le secteur des prestataires en dessalement d’eau de mer. Avec son chiffre d’affaires de 450 millions de dollars, l’entreprise compte plus de 2 300 salariés répartis dans ses divers projets en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le président du jury a souligné les « immenses répercussions sociales et sanitaires » du travail de l’entreprise. Décerné depuis 1986, le Prix d’Entrepreneur mondial de l’année revient pour la première fois à une femme.

Lauréat en 2010 : Michael Spencer

Le PDG de la firme britannique ICAP, Michael Spencer, se voit, quant à lui, décerner le prix pour l’année 2010. Sa société de services financiers, créée en 1986, est reconnue comme l’une des plus novatrices et prospères au monde. Les chiffres clés du groupe sont faramineux : un volume de transaction quotidien évalué en billions et des bénéfices annuels dépassant les deux milliards de dollars. Considéré comme un pionnier du secteur, Michael Spencer est récompensé tant pour les innovations financières que technologiques du groupe ICAP, devenu sans conteste le plus grand courtier interprofessionnel au monde.

Qui est Mohed Altrad ?

Mohed Altrad, fondateur du groupe Altrad, l’un des leaders européens des échafaudages et des services aux industries du BTP, a reçu le 6 juin dernier le Prix Mondial de l’Entrepreneur de l’Année. Parti du désert syrien, il a su tracer son chemin vers la réussite en France. Il est le premier français à  avoir reçu cette prestigieuse reconnaissance.

Son parcours de la Syrie à la France

Mohed Altrad a été choisi parmi les 65 entrepreneurs de 53 pays différents qui concouraient au Prix Mondial de l’Entrepreneur de l’Année. Le cabinet Ernst & Young lui décerna ce prix pour sa réussite ainsi que « son courage et son audace au service de la création entrepreneuriale. »

Cet entrepreneur talentueux n’était, en effet, pas prédestiné à cette voie. La tribu bédouine à laquelle il appartient le destinait à devenir berger et non pas à être instruit.

Repéré par un instituteur, il arrive à faire ses études dans une ville proche. Il décide de réussir dans ce domaine et il y parvient. Ses excellents résultats lui donnent droit à une bourse d’études de son gouvernement pour partir étudier en France. Une fois sur place malgré la barrière de la langue et les difficultés d’intégration du début, il suit un parcours sans faute jusqu’à l’obtention d’un doctorat en informatique de l’Université de Montpellier.

Son exemplaire carrière entrepreneuriale

De 1975 à 1980, Mohed Altrad est ingénieur dans de grands groupes comme Alcatel et Thomson et part ensuite travailler pour une compagnie pétrolière à Abou Dhabi. 1984 sera l’année qui marquera officiellement le début de sa carrière entrepreneuriale avec sa première société informatique. En 1985, il fait un premier pas dans le secteur du bâtiment en rachetant un fabricant d’échafaudages en faillite. Cette société sera la première étape vers la création du groupe Altrad.

Ce sont ensuite plus de soixante acquisitions ainsi que des créations d’entreprise en Europe et dans le monde. Après trente années de dur labeur, le groupe devient numéro 1 Français du matériel tubulaire pour collectivités, le numéro 1 Européen des échafaudages et de la brouette, et le numéro 1 mondial de la bétonnière.

Le groupe compte 7 300 salariés et un chiffre d’affaires de 870 millions d’euros en 2014. L’ascension continue pour le groupe Altrad. En mars 2015, il rachète le groupe néerlandais Hertel et ses 70 filiales à travers le monde.

Cette acquisition va lui permettre de pratiquement doubler de taille avec une estimation d’un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros, pour fin 2015. Ce parcours exceptionnel lui a valu plusieurs distinctions en France: Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 6 septembre 2005 et devient Officier de la Légion d’honneur en septembre 2014.

Un entrepreneur qui a plusieurs cordes à son arc

Mohed Altrad est également l’auteur de trois essais et 4 romans publiés entre 1990 et 2012. Il écrit d’abord sur le milieu de l’entreprise avec « Stratégie de groupe » pour ensuite passer à la fiction. Ses romans « Badawi »et « Bédouin » publiés en 2002 sont inspirés de son pays et sa culture d’origine.

S’il est attaché à sa culture qu’il dépeint dans ses écrits, il est tout aussi reconnaissant envers la France devenue sa terre d’accueil.

En 2011, il décide de sauver le club de rugby de la ville Montpellier qui était en difficulté. Il investit 2,4 millions d’euros dans le club et procède à une restructuration de l’organisation. Il est devenu depuis le président du club.

Peut-on utiliser Tumblr à des fins professionnelles ?

Tumblr, c’est un réseau social et une plateforme de microblogging qui permet à ses utilisateurs de partager via leurs tumblelog des posts, des images, des citations, des discussions, de la musique ou des liens. En retour, ils peuvent consulter ceux de leurs connaissances ou ceux qui sont susceptibles de les intéresser. Actuellement, Tumblr est utilisé par les professionnels pour développer leurs business. Comment s’y prendre ?

Partage de nouveautés

Les enseignes ou les sites commerciaux peuvent diffuser sur leurs tumblelog les nouveautés concernant leurs produits ou leurs activités. Rapides et faciles, les contenus peuvent être créés à leur image. Cette mise à jour donne l’occasion à ces marques de fidéliser ses clients et d’en gagner de nouveau. Le système de bouche à oreille fonctionne également sur Tumblr, mais d’une autre manière. Les fans des tumblelog des sociétés peuvent partager les contenus qui les intéressent sur les blogs de leurs connaissances. Grâce à ce « chaînon », la publication passera d’un blog à un autre. Et comme les liens ou les pages venant de Tumblr peuvent aussi être repostés sur Facebook ou Twitter, ce marketing viral de l’enseigne s’étendra encore plus rapidement et efficacement.

Le Highlights et le Spotlight

Le service payant Highlights à 1 $ par post promu donne la possibilité aux enseignes de promouvoir à l’aide d’une icône particulière leurs publications. Cette option est surtout utile pour le lancement d’un produit, pour faire connaître un événement ou encore afin de partager un contenu visuel intéressant. Il y a aussi le Spotlight qui lui est payant et permet à son propriétaire d’être placé parmi les blogs les plus vus afin d’attirer encore plus de visiteurs.

La fonctionnalité Explore

Il est également possible de faire une veille sur Tumblr via l’onglet « Explore ». Les marques peuvent suivre les contenus qui ont été « tagués » et ont aussi la possibilité de s’abonner aux mises à jour des différents utilisateurs de Tumblr grâce aux flux RSS.

Le Bookmarklet, le Back-up et les photos HD

En plus de ceux-là, il permet aux professionnels d’utiliser le Bookmarklet pour faciliter le partage en un seul clic, grâce au marque-page qui s’insère sur tous les types de navigateurs. Le Back-up lui donne la possibilité aux utilisateurs de conserver leurs blogs sur le Mac. À part ces fonctionnalités, les enseignes peuvent aussi acheter des thèmes graphiques dits templates et de publier des photos HD.

Améliorer sa visibilité

Tumblr permet un bon référencement à ceux qui pratiquent l’e-commerce. Ceci grâce à la modification instantanée du contenu, celui de l’URL et le fait d’avoir un plan du site XML. Les blogueurs peuvent également obtenir un nom de domaine propre. Avec ce système, les blogueurs ont une meilleure visibilité de leurs contenus et cette visibilité accroît les chances du propriétaire du blog d’avoir plus de clients potentiels.

Outils statistiques

Afin de mener à bien leur campagne marketing, Tumblr met à la disposition des différentes enseignes plusieurs systèmes de suivis statistiques et de productivité. Ce sont le TumblrStats, pour obtenir des statistiques basics, The Followers Counter pour suivre les différents comptes de ses fans ou abonnés et afin d’installer un compteur sur son blog.

Tumblr est un moyen facile et rapide pour diffuser une campagne marketing et entretenir son e-réputation et cela grâce aux diverses fonctionnalités de la plateforme.

5 conseils pour lancer une campagne réussie sur Ulule

Ulule a participé, depuis sa création, à la naissance d’une multitude de projets innovateurs. Parmi les programmes proposés, tous ne se réalisent pas, surtout ceux insuffisamment préparés et accompagnés. Voici 5 conseils pour lancer une campagne réussie sur Ulule.

Ulule, depuis sa création fin 2010, met « le pied à l’étrier » à des porteurs de projets novateurs. Ces projets financés avec l’appui des internautes ne sont initiés que si le montant des dons, prévu pour leur réalisation, est atteint.

Ulule réunit, à ce jour, 771 293 membres appartenant à 162 pays. 14 955 projets lui ont été présentés dont 9 488 financés et mis en oeuvre. Ces 63 % de réussite montrent que bien tous les projets ne se réalisent pas même si ce résultat est motivant. Il faut donc prendre quelques précautions pour mettre toutes les chances de son côté.

1. Soigner sa présentation

Bien se présenter soi-même et expliquer clairement le but de la levée de fonds constitue le point fondamental de votre démarche. C’est la phase de séduction: n’hésitez pas à être original, détaillez votre projet, le texte doit être simple, fluide et exempt de fautes d’orthographe. Il est conseillé d’inclure des photographies et des vidéos de qualité, illustrant parfaitement le projet et son avancée. Attention ! vos photos et vos vidéos devront être percutantes, restées cohérentes et mettre en valeur votre projet.

2. Faire vivre sa campagne

Une page de présentation, même excellente ne suffit pas. Surtout les premiers mois, il faut rassurer les contributeurs déclarés et convaincre les hésitants en leur parlant encore et encore du projet et en les tenant au courant de son avancement. Pour cela tout est bon à utiliser, contacts téléphoniques, mails, newsletter, blogs, vidéo conférences, toutes les personnes que vous pouvez rencontrer lors de la phase de lancement.

3. Avoir une bonne stratégie

Présenter une campagne se fait en plusieurs étapes. Le mieux est de se référer à « la théorie des trois cercles ». Le premier cercle concerne la famille, les proches, les contacts professionnels et les éventuels clients qui par leur action de réseautage alimentent un deuxième cercle beaucoup plus important.

4. Ne pas se décourager

Les premiers et deuxièmes cercles ne génèrent qu’ un petit pourcentage du financement. Mais leur utilité est primordiale. C’est eux qui, indirectement, permettent au troisième cercle d’agir. Ce dernier est constitué par des personnes inconnues, des contributeurs plus importants qui n’interviennent qu’à partir du moment où le projet est en bon état d’avancement et de financement. Ce sont eux qui souvent engagent les sommes les plus importantes. Ils apportent fréquemment leur contribution peu de temps avant la fermeture des appels de fonds.

5. Rester en contact avec ses contributeurs

Il est important de continuer à communiquer avec ses contributeurs pour les remercier et les informer du devenir de l’entreprise. Il est conseillé pour cela de les faire bénéficier de certains avantages concernant les produits ou les services  que vous proposez. Satisfaits, ils seront les meilleurs ambassadeurs pour la bonne marche de l’entreprise à laquelle ils ont contribué et participeront activement à en assurer la pérennité.

Comment sensibiliser à l’entrepreneuriat féminin ?

En France, les femmes représentent 30 % des créations d’entreprise chaque année, un chiffre qui stagne depuis près d’une décennie. Menés par l’État et des associations, plusieurs projets visent à atteindre l’objectif de 40 % en 2017. Comment peut-on sensibiliser à l’entrepreneuriat féminin ?

Mener des actions en milieu scolaire

Les initiatives de sensibilisation en milieu scolaire et universitaire sont certainement les plus importantes, car elles sont plus aptes à changer durablement les mentalités des jeunes. La plus célèbre est sans conteste la semaine de sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin proposée au mois de mars depuis 2012. Le principe consiste à permettre aux jeunes âgés de 13 à 25 ans de découvrir des entreprises gérées par des femmes. En 2015, 350 entrepreneures ont participé à des visites en collège, lycée et université pour présenter leur société et défendre la liberté d’entreprise pour les femmes.

Donner des forums et des conférences pour sensibiliser à l’entrepreneuriat féminin

Afin de donner plus de poids à la cause de l’entrepreneuriat féminin, il est nécessaire d’organiser des réunions publiques susceptibles de toucher le plus grand nombre. Chaque année, le ministère de l’Éducation nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en partenariat avec des associations de soutien à la création d’entreprise comme Action’elles, la CGPME, Force Femmes, organise des conférences et des master class pour présenter le parcours de femmes qui ont réussi en fondant leur propre société. Des forums participatifs sont également organisés pour mieux faire connaître l’ensemble de leur activité aux jeunes.

Organiser des concours pour les entrepreneures

Pour encourager la création au féminin et sensibiliser le grand public sur la place des femmes dans le monde de l’entreprise, des concours sont organisés tous les ans pour récompenser les meilleures entrepreneures. Parmi les prix existants, certains récompensent les jeunes créatrices, les entrepreneures numériques, les entrepreneures dont l’activité s’inscrit dans une démarche écoresponsable ou encore celles travaillant dans les secteurs innovants. Ces concours donnent une visibilité réelle aux femmes qui entreprennent et sont en mesure d’encourager les plus jeunes à en faire de même.

Favoriser des rencontres avec des entrepreneures expérimentées

La sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin passe par l’organisation de rencontres entre des jeunes, des créatrices débutantes et des entrepreneures chevronnées sous la forme de visites périscolaires ou d’ateliers. C’est une méthode intéressante pour donner aux jeunes le goût d’entreprendre et guider efficacement les créatrices qui viennent de lancer leur activité. L’association Initiatives Plurielles organise notamment des visites en petits groupes au sein d’entreprises pour venir à la rencontre d’entrepreneures d’expérience. L’idée est de faire découvrir à des femmes cherchant encore leur voie qu’il est possible d’entreprendre, de créer et de s’accomplir dans ce domaine.

Utiliser des supports ludiques L’association

Les Pionnières est à l’origine d’une initiative originale celle de créer une bande dessinée racontant les success story de femmes entrepreneures. Cela semble un bon moyen de sensibiliser sur le rôle que jouent les femmes dans la création de projet. Cette initiative donne un autre regard sur le monde de l’entreprise et en particulier sur celui des start-up. En sensibilisant les jeunes à l’entrepreneuriat féminin, l’ambition est de créer des vocations nombreuses