Accueil Blog Page 930

Comment dissoudre une association ?

Tout au long de son existence, une association doit respecter certaines formalités. De la création jusqu’à sa dissolution, elle doit répondre à certaines conditions administratives. La loi prévoit trois cas de dissolution d’une association. Les motifs de dissolutions et les formalités diffèrent d’un cas à un autre.

Les différents cas de dissolution d’une association

La vie d’une association peut prendre fin de différentes façons :

– La dissolution volontaire

La vie d’une association peut prendre fin par décision des membres. La dissolution volontaire constitue le motif le plus fréquent générant la fin de la vie d’une association. Dans ce contexte, les membres ont l’obligation de respecter les conditions prévues par les statuts de l’association. Pour cela, ils doivent organiser une assemblée générale extraordinaire pour décider de la dissolution et de liquidation des biens. Dans la majorité des cas, les membres décident de mettre fin à l’association à la suite des difficultés financières structurelles.

– La dissolution statutaire

Les statuts de l’association peuvent prévoir la durée d’existence de cette personne morale. Cela concerne particulièrement les associations à durée déterminée qui se chargent de la réalisation d’un projet bien précis pendant une période donnée. A l’arrivée du terme, l’association prend fin automatiquement. Cependant, les membres peuvent éviter cette dissolution en procédant à la modification des statuts.

– La dissolution judiciaire

En principe, c’est le tribunal qui statue sur la dissolution judiciaire d’une association. Le juge prononce la dissolution judiciaire dans le cas où l’association commet des infractions pénales. Le non-respect des engagements des membres générant l’inexécution de leurs obligations et empêchant l’association de fonctionner régulièrement peut entrainer la dissolution judiciaire de celle-ci. Aussi l’autorité administrative peut dissoudre l’association si ses activités manifestent des caractères illicites.

Les formalités à suivre pour dissoudre une association

– La procédure en cas de dissolution volontaire

Si les membres de l’association décident de dissoudre l’association, ils doivent se réunir en assemblée générale extraordinaire. À la suite de celle-ci, ils devront rédiger un procès-verbal mentionnant les conditions liées à la dissolution de l’association, notamment la liquidation des biens. Ce n’est qu’après avoir effectué ces démarches qu’ils peuvent déposer le dossier de déclaration de dissolution auprès du Guichet unique des Associations ou à la sous-préfecture de la commune du siège social. Il appartient à l’administration d’envoyer la demande à la Direction des Journaux Officiels pour une publication afin que la dissolution puisse être imposable à tous.

– La dissolution judiciaire

Les autorités compétentes prononcent la dissolution judiciaire à la suite d’une demande d’une personne ayant un intérêt à agir. La décision reste à l’appréciation du juge. Il peut ne pas se prononcer en faveur du demandeur.

Ce qu’il faut savoir sur la liquidation des biens

Les biens associatifs doivent principalement servir à régler les dettes de l’association. Le dirigeant a l’obligation d’assurer que les dettes de l’association soient réglées pour éviter de mettre en jeu sa responsabilité personnelle. Les biens restants ne peuvent pas être partagés entre les membres ou dirigeants. Ils feront l’objet d’une donation à des associations opérant dans des activités similaires à celles de l’association dissoute.

[High Tech] Le billet du futur en expérimentation

Le billet du futur : simple et pratique

Début octobre, les usagers des trajets TER de la région Basse-Normandie expérimenteront le billet du futur proposé par SNCF. Ce système permet à tous les usagers dotés d’un Smartphone NFC d’acquérir leur billet de train avec leur téléphone portable. Ainsi, ils n’auront plus à présenter leur billet lors du contrôle. Le contrôleur y procèdera à partir de son Smartphone. D’ici début 2015, d’autres régions pourront profiter de ce nouveau programme à la fois très simple et très pratique. Elles concernent principalement l’Alsace, la Lorraine, l’Aquitaine, la Haute-Normandie et Midi-Pyrénées. Pour pouvoir profiter de cette offre, le client devra disposer de l’application SNCF TER NFC sur son Smartphone. Le contrôleur peut effectuer sa mission même si l’usager n’allume pas son Smartphone ou s’il se trouve sur une zone hors couverture. 

Orange et SNCF : une collaboration très performante

La mise en place de ce nouveau système de contrôle rentre dans le cadre de la dématérialisation du billet de train. SNCF cherche à proposer à ses usagers des offres de plus en plus performantes de sorte à satisfaire au maximum leurs besoins. Elle profite du fort développement de la technologie pour procurer à ses clients des services professionnels, innovants et personnalisés. Ce système favorise la mise en œuvre du programme de transport durable établi par l’État depuis quelques années. Ce programme consiste à inciter la population à faire usage des transports en commun lors de leur déplacement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. En collaborant avec Orange, opérateur très puissant tant au niveau européen qu’à l’international, elle peut incontestablement atteindre ses objectifs.

Comment protéger son entreprise des cambriolages ?

Les entreprises dotées de systèmes de protection de niveau élevé sont moins susceptibles de faire l’objet de cambriolage. Un maximum de gain et un minimum de risque, telle est la devise des cambrioleurs. Pour éviter d’intégrer la liste des entreprises victimes des cambriolages, m’idéal reste de mettre en place des dispositifs de protection adaptés.

La protection des abords extérieurs de l’entreprise

L’installation d’une clôture et d’un portail difficile d’accès pour que les délinquants ne puissent pas franchir la propriété de l’entreprise facilement est une des protections élémentaires. Les cambrioleurs utilisent parfois des véhicules pour faciliter leur déplacement et garantir la rapidité de l’opération. Afin de limiter le risque, il vaut mieux compléter ces dispositifs, de plots et de barrières pour rendre difficile l’accès des voitures. Installer un bon éclairage extérieur afin de compliquer l’approche des délinquants demeure une garantie supplémentaire. Certains établissements n’hésitent pas à opter pour des dispositifs plus performants en installant un système de vidéosurveillance ou des détecteurs périphériques pour signaler toute intrusion suspecte.

La protection technique des accès

La protection technique consiste à assurer que des intrus ne peuvent pas accéder à l’intérieur du local d’entreprise sans avoir à franchir un obstacle de type blindage de portes et fenêtres, serrures multipoints et de barreaudage, rideau métallique à lames perforées et portes vitrées résistantes et adaptées aux risques. Ces dispositifs de sécurité réduisent drastiquement les risques de cambriolage.

La protection des espaces intérieurs de la société

A l’extérieur comme à l’intérieur, vous pouvez installer des systèmes de vidéosurveillance. Les cambriolages ne se limitent pas à des entrées par effraction. Ils peuvent se manifester par un vol favorisé par la négligence des membres du personnel et des agents de sécurité. Pour éviter cette situation, réglementer l’accès à l’enceinte de l’entreprise par le biais des badges représente une solution de base. L’application d’une telle règlementation demeure incontournable dans les zones sensibles, notamment le réseau informatique, le coffre, le bureau d’études, les stocks… Aussi, le contrôle des flux financiers et des documents sensibles s’avère indispensable. Car, les délinquants ne visent pas seulement les biens et équipements matériels. Ils peuvent s’en prendre aux données informatiques de l’entreprise.

Ce qu’il faut savoir sur les protections électroniques

Étant donné la forte progression des cambriolages, des professionnels (en matière d’équipements de protection immobilière) mettent à la disposition des particuliers et entreprises divers produits leur permettant d’optimiser leur sécurité et celle de leurs biens. À savoir, des détecteurs sensibles aux chocs et aux ouvertures (fenêtres, portes et autres ouvertures permettant d’accéder à l’intérieur de l’établissement), des détecteurs d’intrusion couplés à ceux éclairage… Ces protections électroniques constituent des équipements professionnels et très sophistiqués. Leur installation requiert l’intervention d’un agent compétent pour garantir leur fiabilité et leur efficacité.

Différents conseils de prévention

Certes, l’installation de divers équipements de protection permet de réduire les risques de cambriolage, mais cela ne représente qu’une partie des moyens à la disposition de l’entreprise. La prudence et la vigilance constituent les principaux moyens permettant de limiter voire d’éviter les cambriolages. L’entreprise doit régulièrement procéder à l’évaluation des risques auxquels elle s’expose afin de déterminer les solutions adaptées. La coopération avec les forces de l’ordre s’avère indispensable.

Les nouveaux services que proposent les hébergeurs

Avec des millions de sites internet qui se créent tous les mois à travers le monde, les hébergeurs se bataillent pour attirer toujours plus d’utilisateurs. Dans la foule d’offres et de services existants, il n’est toutefois pas facile de s’y retrouver et de faire son choix. Focus sur les prestations proposées et les dernières nouveautés.

La déjà performante formule tout compris

La majorité des prestataires aujourd’hui ne se limite plus à proposer des offres d’hébergement proprement dites à leurs clients mais bien au contraire des solutions tout en un. Pour quelques euros par mois, il est facile de contracter un abonnement qui comprend entre autre l’espace de stockage, la réservation du nom de domaine et de son extension, le compte email associé, et bon nombre d’autres applications performantes pour créer un site design, sur la base d’architectures préexistantes adaptées à chaque type d’utilisation. Les solutions proposées intègrent également le partage direct des contenus au format adéquat sur les principaux réseaux sociaux, et ce en garantissant la sécurisation de vos données et l’assistance en cas de difficultés. Pour aller plus loin, certains réalisent même votre site. Il est maintenant plus nécessaire de faire appel à une agence spécialisée ou avoir des compétences techniques de développement web. La création d’un site Internet est devenue beaucoup plus simple et il est à portée de tous maintenant.

Les outils SEO

Un joli site internet ne sert à rien sans visiteur. Les hébergeurs l’ont bien compris et développent de plus en plus leurs outils SEO pour optimiser le référencement naturel dans les moteurs de recherche, d’autant plus avec les changements d’algorithme opérés par le géant Google régulièrement. Des outils toujours plus performants émergent, comme l’identification des erreurs de type liens brisés sur votre site et l’analyse de ce dernier pour en faire apparaître les mots clés pertinents selon leur classement dans les moteurs de recherche, le suivi de position de vos pages dans les moteurs de recherche, et les fameux tableaux de bord statistiques pour suivre et développer toute l’activité de votre site (nombre de visiteurs, temps passé par page, nombre de pages consultées, taux de conversion des liens, provenance des visiteurs…).Voir par exemple ce que propose Amen sur la partie référencement SEO : http://www.amen.fr/advertising/seo.html

Les nouveaux supports de consultation

La consultation des sites internet n’étant plus uniquement réalisée à partir d’un ordinateur, les hébergeurs se mettent à la page là encore et rivalisent de solutions pour que votre site soit facilement lisible depuis une tablette ou un smartphone. Ainsi, ils proposent de nouveaux services pour optimiser le graphisme de votre site en termes de résolutions d’affichage à l’écran adaptées aux différents supports, qui s’appliquent également aux sites déjà existants : on appelle cela le responsive design.

Les solutions e-commerce

Fini le passage presque obligé par le très célèbre Prestashop pour développer son commerce sur le web et qui peut rapidement se transformer en vrai casse-tête… les hébergeurs tirent aussi leur épingle du jeu dans ce domaine. Il est aujourd’hui possible pour un novice de créer et de gérer sa boutique en ligne, qu’il s’agisse de vendre des produits physiques ou dématérialisés. Là encore, les solutions proposées sont de plus en plus complètes : suivi des commandes, gestion des stocks, extraction des données web vers les logiciels adéquats comme Excel, modes de paiement sécurisé et de livraison multiples, suivi du fichier clients et accès personnalisé pour ces derniers par mot de passe, newsletter, classification des clients et intégration de programmes de fidélisation (promotions par type de clientèle)…

Les outils de travail au quotidien

L’un des gros volets de développement des hébergeurs concernent leurs offres destinées aux entreprises avec le déploiement des plateformes de travail collaboratif qui se sont largement démocratisées, avec entre autre le partage de documents et d’agendas en ligne, ou encore l’intégration de logiciels de traitement de texte, tableur et présentation par exemple.

Interview de Jérémie Mani, Cofondateur de Netino

Entretien exclusif avec Jérémie Mani, cofondateur de Netino, service de modération des commentaires d’internautes sur les sites Internet et pages de marques.

Netino n’est pas votre première expérience entrepreneuriale je crois ?

J’ai passé six mois dans une université du Michigan, dans le cadre d’un échange au cours de mes études à HEC. Nous étions en 1999 et aux états-Unis c’était la grosse explosion du web. Dans la rue, à la télé… on n’entendait parler que de boîtes en .com ! Et tous les étudiants à l’université travaillaient sur des projets de création de sites Internet. Dans ce contexte, je suis rentré en France et je me suis aperçu avec étonnement qu’il y avait au moins 2 ans de retard. Je me suis donc tout de suite dit qu’il y avait une vague à prendre. Donc, dès le début de l’année 2000, avec 4 camarades de promotion, nous avons lancé une société qui s’appelait Directinet.

A-t-elle connu du succès ?

Directinet s’était spécialisée dans la collecte de données marketing grâce aux lancements de loteries en ligne. Cela a été un peu difficile car la bulle Internet a explosé quelques temps seulement après que nous nous soyons lancés. à  l’époque, c’était presque honteux d’avoir un .com sur sa carte de visite ! Cela a pris trois ans avant que la société ne décolle vraiment. Nous avions levé des millions de francs qui nous permettaient de tenir, mais ce n’était pas toujours facile. Mais, ce qui nous a permis de vraiment exploser, c’est le vote de la loi sur l’Opt in en France. Cette loi imposait à tous les services marketing de collecte d’informations de ne plus pré-cocher la case « Je souhaite recevoir des informations commerciales » sur leurs formulaires. Il se trouve que, dès le départ, nous avions opté pour ce positionnement à contre-courant du marché, donc nous étions prêts pour ce revirement du marché. Nos concurrents ont dû repartir de zéro, ce qui nous a laissé le champ libre.

C’est un beau coup de chance !

On peut appeler cela un coup de chance, mais je parlerais plutôt d’instinct. Cette loi a été la récompense d’une éthique et la réussite d’une vision à long terme. Grâce à cela, nous nous sommes bien développés, avant de revendre en 2006 l’entreprise à un acteur anglais qui avait le même positionnement et qui souhaitait s’implanter en France. Nous sommes restés dirigeants jusqu’en 2009. à notre départ, la société pesait une grosse vingtaine de millions d’euros de chiffre d’affaires. C’était pour nous la fin d’une première aventure entrepreneuriale. Et nous avons cédé Directinet pour 33 millions d’euros, à nous partager entre les différents actionnaires. J’ai pris un petit congé sabbatique de quelques mois pour profiter un peu avant de me relancer.

Puis vous êtes revenu vers une nouvelle aventure entrepreneuriale ?

Oui, début 2010 j’ai ressenti l’envie de repartir sur un nouveau projet. J’ai rencontré le fondateur de Netino, une société positionnée sur la niche du web participatif et plus particulièrement de la modération des commentaires des internautes sur les sites web ou sur les pages des réseaux sociaux des marques. L’entreprise faisait encore un chiffre d’affaires de moins de 500 000 €. C’était une jolie TPE mais dont le potentiel était énorme. Le fondateur, qui a plutôt un profil de technicien informatique, cherchait une personnalité davantage commerciale, marketing pour s’associer. J’ai acheté 80 % du capital et j’ai commencé à développer l’entreprise avec lui. En 2012, nous avons levé 2 millions d’euros auprès d’un fonds d’investissement pour accélérer la croissance. Et aujourd’hui, nous sommes devenus l’acteur de référence sur notre marché.

Votre marché n’est pas très connu du grand public. Est-ce que cela vous dérange d’être « dans l’ombre » ?

Non, au contraire, j’aime beaucoup les marchés peu glamour ! Dans ma précédente expérience, l’activité de l’e-mail marketing était perçue par les gens comme du spam, pas très sexy. Donc toutes les start-ups préféraient se lancer sur des choses plus valorisantes comme l’e-pub ou l’e-commerce. Pour la modération c’est un peu pareil, nous sommes parfois perçus comme des censeurs. Au mieux, personne ne se rend compte de notre travail, car c’est justement le but, de nous faire les plus discrets possibles par rapport à l’internaute. J’aime beaucoup ces métiers de niches, ces métiers de l’ombre qui n’attirent pas beaucoup et dans lesquels il y a clairement moins de concurrence. Ces métiers moins connus sont vraiment passionnants !

Vos salariés sont dispersés dans le monde entier. Comment faites-vous pour manager des personnes que vous ne voyez jamais ?

Grâce à notre outil, nous pouvons savoir en permanence en temps réel tout ce qu’il se passe pour chacun de nos opérateurs. Quel message il a supprimé, comment il l’a traité… Puis nous sommes en contact permanent avec eux via Skype. C’est vraiment comme si nous travaillions ensemble, sans pouvoir simplement se serrer la main ! Nous essayons aussi de bien payer nos opérateurs pour qu’ils soient motivés à rester car la formation des nouveaux salariés est assez intense.

Netino était un projet déjà bien lancé. Cela ne vous a pas manqué de reprendre à zéro un projet ?

Oui et non. Nous sommes partis suffisamment petits pour que j’ai cette impression de monter un projet de A à Z. Et je suis tombé sur une telle opportunité que je ne pouvais pas refuser ! Et la première rencontre avec le fondateur de Netino a été pour nous comme un « coup de foudre professionnel », il y a tout de suite le courant qui est bien passé.

Comment avez-vous vécu le fait de rejoindre une petite start-up ?

Je quittais une société de 100 collaborateurs où j’avais mes secrétaires, mes assistantes, un certain confort… pour une petite structure qui n’était pas capable de me dégager un salaire immédiat. L’état d’esprit était complètement différent, je me remettais à sortir les poubelles le soir dans mon entreprise ! J’ai vécu cela comme une cure de rajeunissement !

Interview de Ning Li, Cofondateur de Made.com

Entretien exclusif avec Ning Li, cofondateur du site Internet de vente en ligne de meubles Made.com.

Vous avez un parcours assez atypique je crois, racontez-nous.

Je suis né dans un petit village en Chine, dans une famille modeste. Traditionnellement, les jeunes de ma région partent faire leurs études à l’étranger. Je suis donc arrivé en France à 16 ans, un peu par hasard, car j’avais rencontré en Chine le directeur d’une pension française qui a accepté de m’y accueillir. Cela a été le tournant de ma vie. C’était une très bonne école, mais je m’y suis vite ennuyé. Nous étions au fin fond de la Normandie et moi je voulais connaître la grande ville, Paris !

A 17 ans, je suis donc descendu à Paris, où j’ai tapé à la porte d’un épicier chinois très généreux qui a accepté de me loger contre du travail. Grâce à cela, j’ai pu intégrer une prépa, puis entrer à HEC. Là-bas, tous les étudiants rêvaient de faire carrière dans les banques d’affaires, dans lesquelles on peut très bien gagner sa vie. Comme je ne savais pas quoi faire, je me suis retrouvé « par défaut » à la banque Rothschild dans le secteur de la fusion-acquisition où je suis resté un an. Je me suis vite rendu compte que j’avais besoin de respirer, de créer des choses nouvelles, d’être dans la création… Alors j’ai démissionné.

Mais, suite à cela, vous n’avez pas tout de suite monté votre entreprise ?

Non, car je n’avais pas encore une idée très précise de ce que je voulais faire. J’étais très impressionné par le parcours de Marc Simoncini, le créateur de Meetic, qui venait d’introduire son entreprise en bourse. Alors je l’ai contacté directement et je lui ai proposé de m’embaucher pour gérer leur plan d’acquisition à l’international, en me payant un petit salaire, au lieu d’aller voir des banques d’affaires. Il m’a donné cette chance d’être à ses côtés en tant qu’assistant, il m’a emmené à toutes les réunions pour négocier les deal de transactions importantes. Ce travail a été pour moi une vraie formation au métier d’entrepreneur, et l’expérience a éveillé fortement en moi l’envie de me lancer.

C’est donc à ce moment-là que vous avez créé MyFab ?

Oui, je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». J’avais gardé contact avec un collègue de la banque Rothschild qui partageait avec moi cette envie d’entreprendre. Nous avons donc décidé de nous retrouver tous les week-ends pour brainstormer des idées de projets. Nous avions une foule d’idées que nous testions auprès de nos proches. Le concept qui a fini par émerger était un site e-commerce de vente flash sur le secteur de l’ameublement. Nous avions observé le succès des ventes privées sur Internet, qui ne s’appliquaient alors qu’au domaine du textile, et nous souhaitions l’appliquer à un nouveau secteur. Nous nous sommes donc lancés dans la création de MyFab en 2007. Nos bureaux étaient en France, et les produits que nous vendions venaient de Chine. Nous avons vite grandi, et le siège a été déplacé à Shanghai, tout en continuant à vendre avec succès sur le marché français, puis en Allemagne.

Mais à ce moment-là vous avez décidé de vous retirer de l’aventure. Pourquoi ?

J’avais 26 ans et je me retrouvais, avec mes associés, à la tête d’une équipe de 180 personnes. Je commençais à ne plus me sentir très à l’aise dans cette position et j’avais, de plus, très envie de voyager. J’ai saisi l’opportunité de céder mes parts de capital quand le groupe Kering (ex PPR) nous a proposé d’investir dans MyFab. J’ai donc revendu mes parts, j’ai pris mon sac-à-dos, et je suis parti à l’aventure ! Avec le recul, je me dis que j’ai pris la bonne décision car, quelques mois après, le marché s’est retourné, et MyFab a commencé à battre de l’aile. J’ai donc revendu au bon moment.

Vous avez donc quitté pour un temps votre vie d’entrepreneur ?

Je me suis inscrit à l’université de la Havane et j’ai voyagé un an à Cuba. Je suis ensuite revenu en Europe quelques jours pour un mariage, où j’ai rencontré Brent Hoberman, un investisseur avec lequel j’avais travaillé précédemment. Il m’a proposé alors de venir m’installer à Londres pour lancer avec lui un nouveau projet, dans le même secteur que MyFab, mais adapté au marché anglais. J’ai dit « oui » sur le champ car j’étais à la recherche d’un nouveau concept à lancer et que l’investisseur en question était l’un des piliers du business en Angleterre. Je savais qu’en me lançant tout seul dans la création d’une start-up, sans bénéficier d’un bon réseau, cela aurait été très difficile de réussir tout de suite à lever des fonds et à recruter des talents.

Vous vous êtes donc lancé dans la création de Made.com ?

Oui, mon investisseur m’a présenté Chloé Macintosh, une architecte française vivant à Londres et qui est devenue mon associée et la directrice artistique de l’entreprise. Et, pour s’occuper de la partie logistique, j’ai fait appel à Julien Callède, un ancien camarade d’HEC, encore un français, qui s’était spécialisé dans l’importation de meubles. L’équipe était créée. Il ne nous restait plus qu’à trouver le nom de l’entreprise !

Et alors, comment êtes-vous tombé sur Made.com ?

Pendant 6 mois nous avons cherché un nom. Sur un projet Internet, le nom est très important, c’est un peu comme la devanture d’une boutique. Nous avons pensé à Made, qui nous semblait parfait pour notre activité. ça se retenait bien, et ça nous permettait d’envisager des partenariats avec des designers reconnus en lançant des collections « Made by… ». Seul problème, le nom appartenait déjà à une société coréenne qui refusait de le vendre ! En plus c’était très dur car les dirigeants ne parlaient pas un mot d’anglais… J’étais à deux doigts de partir en Corée avec une valise de cash quand ils ont fini par accepter de nous le céder.

J’ai payé une fortune pour acquérir le nom, mais je pense que cela valait le coup, même si c’était un risque financier énorme à prendre. Nous avons enfin pu lancer le site Internet en mars 2010, après avoir fait une levée de fonds de 2,5 millions auprès de business angels entrepreneurs issus de notre réseau. Depuis, nous nous sommes développés très vite, et nous faisons aujourd’hui en Angleterre, et depuis un an en France également, un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de millions d’euros. En septembre 2013, nous venons également de nous lancer sur le marché italien, qui semble très réceptif à nos produits design.

3 conseils de Ning Li

  • Montez votre entreprise en Angleterre !

En Angleterre, la création d’entreprise est très peu taxée au démarrage et les start-ups peuvent plus facilement dénicher des talents venus du monde entier car il y a cette langue commune qui est l’anglais.

  • Travaillez bien votre réseau.

Il est très difficile pour une jeune start-up de réussir à lever des fonds si elle ne bénéficie pas d’un solide réseau. En Europe, l’investissement dans les entreprises est beaucoup affaire de réseau. Et, lorsqu’on vit sa première expérience entrepreneuriale et qu’on n’a pas encore pu prouver ses compétences, c’est très dur d’inspirer la confiance à des investisseurs.

  • Ne pas avoir peur des géants du marché.

Sur le secteur de l’ameublement nous avons face à nous le mastodonte Ikea, mais cela ne nous effraie pas du tout. Nous proposons une offre clairement alternative aux produits de ce géant, donc nous pouvons nous aussi trouver notre place sur l’énorme marché de l’ameublement.

Prolonger l’expérience produit : l’exemple de STABILO

Pour la rentrée, STABILO France a mis l’innovation et le digital au cœur de sa communication. Accompagné par l’agence Josiane, créée par Laurent Allias et Baptiste Thiery, la marque a créé l’expérience grâce à une application mobile : Stripe Me Up.

Le concept

L’idée est de prolonger l’expérience produit, le stylo-feutre Point 88, en permettant aux mobinautes de dessiner, d’écrire et de laisser leur trace selon leurs mouvements. Véritable  » feutre virtuel « , l’application Stripe Me Up (disponible sur IPhone et Android) offre à ses utilisateurs un nouveau moyen d’expression : le dessin augmenté.

Avec plus de 15.000 téléchargements en moins de 2 semaines, l’application est utilisée par les jeunes pour exprimer leur créativité urbaine. Ils  » stripent  » ainsi sur leurs moments de vie et dans leur environnement puis partagent leurs idées sur les réseaux sociaux.

Au-delà de l’application, la campagne s’articule également autour d’un site web (www.stripemeup.fr), d’une mécanique de gamification (un scooter, des iPad et des produits STABILO à la clef pour le premier qui atteint les 88 points), de cinq films et de cinq visuels. Un graffeur, un couple de breakdancers, un skateur, une danseuse et une roller-girl laissent ainsi leur propre trace dans leur environnement.

Une stratégie de communication originale et engageante

Il n’est pas commun pour une marque de prendre la parole autour d’une application mobile, surtout à un moment de l’année aussi important pour STABILO. En effet, la rentrée représente 50% des ventes de la marque. STABILO aurait tout à fait pu choisir des médias  » plus traditionnels  » pour communiquer. Elle a préféré être au plus proche de son public – jeune, urbain et connecté – et s’inscrire dans une nouvelle dynamique : celui de l’innovation et de la digitalisation.

Innover oui. Mais pas gratuitement. En effet, cette idée est le prolongement de l’expérience Produit : le Point 88. En le digitalisant, la marque qui existe depuis 150 ans renvoie le message suivant : nous devrons compter sur elle dans les années qui viennent.

Travail : les résolutions de la rentrée

Après les vacances, chaque salarié revient en force au travail avec le plein d’énergie. C’est le moment idéal pour faire le point et établir de nouvelles résolutions de la rentrée. Celles-ci permettent au salarié de redéfinir ses priorités, de revoir l’organisation de sa vie professionnelle et de fixer un nouveau cap à sa carrière. 

Reprendre le travail en douceur

Le soleil, la plage, la mer, les boissons rafraichissantes des îles tropicales ont réellement permis au salarié de se ressourcer et de regonfler son moral. Il peut repartir sur de bonnes bases et reprendre le travail en douceur. Il doit éviter de se précipiter même si d’importantes tâches l’attendent au bureau. Commencer à travailler le premier lundi de son retour peut générer un impact négatif au salarié et risque de faire disparaître l’énergie qu’il vient tout juste d’acquérir durant ses vacances. Pour décompresser, il peut s’arranger avec ses collègues en repoussant la reprise du travail et ne retournant au bureau que le mardi par exemple. 

Savoir prendre du recul

Pour atteindre les objectifs de l’entreprise, la contribution de chaque salarié s’avère indispensable. Mais à force de travailler sans relâche, les salariés risquent de finir par être débordés. Le surmenage et le stress s’en suivent. Le salarié doit apprendre à prendre du recul de temps à autres afin de décompresser. Cela garantit le succès de ses missions.

Faire du sport

Faire du sport est bon pour la santé. Cela permet au salarié de se détendre, d’évacuer le stress généré par son travail et de se sentir plus actif. Particulièrement pour les adultes, ils doivent procéder à un bilan de santé avant de reprendre le sport. La réalisation de ce bilan demeure indispensable pour les adultes de plus de 35 ans. Le salarié dispose de nombreuses alternatives en ce qui concerne le type de sport qu’il peut pratiquer : la danse, le golf, la natation, l’équitation, le tennis, les arts martiaux…   

Arrêter de fumer

À la différence du sport, le tabac nuit à la santé. Le nombre de décès causés par le tabac serait de plus de 70 000 par an en France. Le salarié peut contribuer à réduire les effets néfastes du tabac sur le pays en arrêtant de fumer. En même temps, il préserve sa santé de nombreuses maladies liées au tabac, telles que les cancers, l’excès de cholestérol, les troubles du rythme cardiaque ou encore la bronchite.

S’occuper des enfants

Parfois, le travail crée d’importants écarts entre le salarié et sa famille. À force de vouloir assurer ses engagements professionnels, il délaisse sa famille, notamment ses enfants. En rentrant de sa période de congé, le salarié peut essayer d’établir un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle et consacrer un peu plus de temps à ses enfants. Ainsi, il ne risque pas de rater les moments importants de la vie de ses enfants tels que les premiers pas ou la première rentrée des classes.

Elargir ses horizons

Pour assurer son développement personnel, le salarié doit élargir ses horizons. Dans ce contexte, il peut élargir ses connaissances en suivant des formations professionnelles spécialisées, en apprenant d’autres langues (l’anglais, l’espagnol, l’italien ou le japonais), … Dans le cadre de la stratégie de fidélisation du personnel, certaines entreprises n’hésitent pas à rembourser le coût des formations de leurs salariés à condition qu’elles se rapportent à leur activité.

Le business sur Internet

Internet a apporté de nombreuses révolutions dans d’innombrables domaines : le travail à domicile est l’un d’entre eux. Grâce à internet, de nouvelles idées de business sont apparues même s’il ne faut pas s’attendre à ce que le décollage soit facile.

Monter son site web

Des outils sont disponibles pour assister ceux qui ont décidé de s’emparer d’internet pour générer des revenus, servant un objectif bien défini de façon efficace. L’une des premières choses à faire lorsque l’on se lance sur internet est de créer son propre site Web, que ce soit pour héberger son profil, sont portfolio, sa structure e-commerce ou son panel de services. A moins d’être un expert en HTML, et CSS et en web-marketing, il faudra vous adresser à des experts : le coût initial s’avèrera peut-être plus élevé que ce que vous espériez, mais l’investissement s’avéra particulièrement rentable sur le long terme. Un outil comme Supergonomie vous permettra ensuite de tester les réactions des utilisateurs sur votre interface et d’améliorer l’ergonomie de votre site web.

Créer sa boutique en ligne

Si vous avez prévu de vendre vos créations, il vous faudra une boutique en ligne. eBay peut apparaître comme la solution la plus évidente, mais une fois la commission prélevée par la société prise en compte, le montant perçu s’avère en réalité bien moins élevé. D’où l’intérêt de créer votre propre boutique : un outil comme Prestashop vous simplifie considérablement la tâche. Cette application open-source a déjà séduit plus de 165 000 structures d’e-commerce. Vous serez ainsi chez vous et pourrez gérer votre commerce à votre guise.

Expédier ses produits

Si vous avez décidé de vendre des produits en ligne, il vous faudra les expédier. Les prix fluctuent de manière importante en fonction de l’adresse du destinataire, du prestataire choisi, du poids du colis et du mode de livraison.

Pour vous faciliter la tâche et vous faire économiser de l’argent, des comparateurs en ligne comme Envoimoinscher.com vous permettent de bénéficier de tarifs déjà négociés et de sélectionner le prestataire le moins cher en fonction de votre colis à envoyer. Le module Envoimoinscher.com peut être intégré à l’application Prestashop, et prend en compte tout type de colis, du pli d’un gramme à la palette d’une tonne, du colis express au colis international.

BeezUp, la start-up au service des e-commerçants

Entrepreneur dans l’âme, pour Michel Racat, créer sa boite est plus qu’une évidence, c’est sa vocation. En 2009, le dirigeant fonde alors BeezUp avec l’aide de ses associés. En phase avec l’ère du numérique, le concept affiche une philosophie qui se veut au service des e-commerçants.

Une volonté d’entreprendre

Le dirigeant et co-fondateur de BeezUp, Michel Racat, effectue un double parcours. Il suit une formation d’entrepreneur et, en parallèle, une formation d’étudiant au sein de l’Isep où il devient ingénieur en informatique et télécom.

Depuis l’âge de 15 ans, Michel Racat entretien son désir de devenir entrepreneur. Une volonté animée entre autres par sa culture familiale. « Avec un père entrepreneur, j’ai été baigné dans ce milieu relativement jeune. J’ai un père qui possède un restaurant dans Paris, cela fait 40 ans qu’il détient l’affaire. Cette culture familiale d’entreprendre est devenue naturelle pour moi. Il fallait que j’entreprenne, que je crée l’innovation. », confie le dirigeant de BeezUp.

Cette envie d’entreprendre se manifeste d’abord au travers de divers projets. Aidé par un ami, Michel Racat met en place des sites d’actualités sur les technologies de la mobilité, qu’ils adaptent en fonction de l’évolution du marché. Après cette aventure, il souhaite professionnaliser les choses. Il crée ainsi une boutique en ligne de distribution d’accessoires pour les appareils mobiles.

Ce n’est pas dans le domaine de la restauration que veut se lancer le dirigeant, mais bel et bien dans celui de l’informatique : « J’ai toujours été passionné par l’informatique, j’ai d’ailleurs eu mon premier ordinateur à l’âge de 8 ans. ». Pour lui, quand on sort d’une école d’ingénieur ou d’un type de parcours similaire, il est laissé de la place aux jeunes pour pouvoir innover. Et les investissements nécessaires pour démarrer s’avèrent plus faibles que pour des activités traditionnelles (pas de fonds de commerce à acheter,…). De ce fait, l’entreprise BeezUp se voit entièrement autofinancée.

BeezUp : l’idée née d’une solution

La principale difficulté dans le domaine informatique, particulièrement dans l’e-commerce, repose sur le fait que les concurrents se situent à la porte à côté. Pour un internaute, passer d’une boutique en ligne à une autre, « c’est un clic de plus ». Ce qui fait alors la différence, outre l’aspect marketing, c’est la vitrine. « Plus une vitrine est grande, plus des clients potentiels nous voient. », explique le co-fondateur. Ces vitrines se matérialisent par des espaces publicitaires, des places sur des comparateurs de prix, dans des bannières. Et c’est cette visibilité qui permet d’attirer plus d’acheteurs potentiels sur son site.

« En démarrant l’activité, quand on investissait 100 euros, on en gagnait 30, donc on en perdait 70. En améliorant la méthode, la façon dont on plaçait nos produits, la manière dont on choisissait les annonces qu’on allait mettre en avant, un an plus tard, quand on investissait 100 euros, on en gagnait 300. C’est cela qui a fait vivre et générer le chiffre d’affaires de la boutique. », dévoile Michel Racat. Etant des cybermarchands, ils ont souhaité mieux se référencer sur ces comparateurs afin d’augmenter leur rentabilité. C’est en cherchant à optimiser leur rentabilité qu’ils trouvent alors des méthodes qui, selon eux, pourraient servir au plus grand nombre.

De là est né le concept de BeezUp : aider des sites marchands à se référencer. Cette société a été créée pour fournir mais aussi pour bien gérer tous ces sites comparateurs de prix de façon centralisé.

La stratégie de communication

Pendant plusieurs années, ils travaillent beaucoup à se faire connaître. Au démarrage de l’entreprise, ils n’hésitent pas à se présenter à des salons dédiés aux entreprises, en particulier en Espagne, en Italie, en Allemagne ainsi qu’en France.

« Aujourd’hui, notre volonté c’est de proposer un service clé en main, le plus simple possible et qui réponde au besoin d’un plus grand nombre de marchands, de toutes petites boutiques à de très grandes. », affirme le dirigeant. Pour ce faire, leur politique s’articule autour du fait de travailler de la manière la plus transparente possible en affichant leurs tarifs en ligne, l’ensemble de leurs conditions et règles de fonctionnement.

Une offre gratuite permet d’ailleurs à des marchands de tester le principe. Suivant cette logique, la communication se fait en premier lieu sur les réseaux sociaux. Des experts en e-commerce, des personnes s’occupant de la veille, se posent la question de savoir comment améliorer le référencement. BeezUp communique également dans la presse (nouveautés technologiques, témoignages de clients,…).

L’entrepreneuriat : se heurter à la difficulté

Comme nous le confie Michel Racat : « Le développement d’une start-up, ce n’est certainement pas un long fleuve tranquille. Il y a des torrents, il y a des cascades, des montagnes à franchir. La difficulté c’est d’avoir tous les matins la même envie : que son entreprise réussisse ».
Et ce, pour le dirigeant, malgré les difficultés, malgré les portes fermées, que cela vienne des complexités administratives, de l’équipe qu’il faut trouver, du contexte de départ. Ou encore du fait de devoir apprendre, en tant que jeune diplômé à structurer une société, à mettre en place les différents services, les différentes procédures, en parallèle de l’apprentissage de son propre métier.

Une ambition internationale qui prend de l’envergure

Leur service est disponible dans plus de 20 pays. En termes de ventes opérationnelles, se distingue 5 pays : la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et l’Angleterre.

L’entreprise ouvre, fin d’année précédente, un bureau à Francfort lui permettant de gérer ses clients en Allemagne et en Pologne, à partir de l’Europe de l’Est. Pour le reste, leurs recherches, développements, et la majorité des ventes s’effectuent à Paris. Pour le dirigeant, « c’est l’équipe qui fait l’entreprise ». Il est donc important que l’équipe de la société passe du temps ensemble, qu’elle crée une dynamique. « On se bat tous les matins pour créer l’innovation, ce qui veut dire qu’on ne doit pas stagner, si on stagne, on va mourir. ». L’équipe se retrouve tous les jours au travail, ce qui lui permet de créer cette dynamique ensemble.

A long terme, leur objectif est de s’étendre davantage à l’international, notamment en direction des pays de l’Europe de l’Est, des pays nordiques, de l’Amérique du sud, de la Russie. Le fait de détenir des ingénieurs de qualité en France leur permet de posséder des produits de qualité, et leurs outils du web leur permettent de générer d’importants coûts, de faire de l’export et de créer de la valeur à l’international.

3 questions à Michel Racat, dirigeant et co-fondateur de BeezUp

Estimez-vous avoir eu des coups de chance ?

« Le jour où l’on a lancé le produit sur le salon e-commerce en 2009, on a postulé à un concours au Havre. Et on a remporté le prix de la solution digitale la plus innovante de l’année. Le fait d’avoir remporté ce prix constitue une vraie chance pour l’entreprise. »

Comment vous définiriez-vous en tant qu’entrepreneur ?

« Je suis un entrepreneur passionné, un entrepreneur dans l’âme, j’aime mon métier, et on peut le dire, je suis un peu geek. »

Le meilleur conseil que vous donneriez à de jeunes ou de futurs entrepreneurs ?

« Une entreprise est souvent limitée par ses dirigeants. Je pense que c’est surtout lié à la vision des dirigeants et à leur niveau à organiser leur structure. Je pense qu’il faut se remettre en question plutôt qu’accuser les autres. Et quand on réfléchit, on trouve des solutions. Au final, on découvre que la limite pour l’entreprise qui l’empêchait de réussir repose sur le fait que ses dirigeants n’avaient pas la maturité nécessaire pour identifier les solutions qu’ils pouvaient apporter.

L’échec d’une entreprise est très souvent lié à une incompétence ou à une erreur de ses dirigeants. Dans la conduite d’une entreprise, il faut toujours se relever. Le jour où on arrête de se relever, l’entreprise est morte. Il faut garder son envie de réussir malgré les échecs, ne pas se laisser abattre. Finalement, l’échec n’est qu’un enseignement pour réussir. Et je pense que l’objectif c’est de faire réussir nos entreprises. »