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Le top 10 des start-up spécialisées dans le tourisme

Le secteur du tourisme s’avère extrêmement dynamique en matière de nouvelles technologies. Chaque année, de nombreuses start-up se positionnent avec succès sur cette branche en plein essor. Quelles sont donc les dix start-up les plus intéressantes dans le domaine du tourisme ?

1. Simpki

Simpki est l’une des jeunes entreprises les plus prometteuses dans ce secteur d’activité. Doté d’une interface intuitive, ce site bénéficie d’un moteur de recherche performant permettant de trouver instantanément les meilleurs prix pour l’hébergement et le transport.

2. Make it Travel

Make it Travel donne la possibilité de réaliser des économies en vacances. Il s’agit d’un site de location d’affaires de voyage entre particuliers qui permet de trouver facilement le matériel de son choix. Son interface ergonomique et son concept malin sont à l’origine de son succès.

3. Bubble Globe

Cette start-up propose aux touristes de réserver en ligne des activités pour la ville de leur choix. Ils peuvent s’appuyer pour cela sur les informations données par des guides locaux qui recensent l’ensemble des activités touristiques, culturelles et artistiques pour chaque destination.

4. Vayable

Vayable est une entreprise spécialisée dans le e-tourisme particulièrement novatrice. Cette plateforme axée sur la découverte permet à des particuliers de réserver des séjours dans des villes du monde entier en compagnie d’un guide local. Un moyen original de découvrir des endroits sous un angle nouveau.

5. Hellotrip

Des études ont prouvé que le premier critère dans l’organisation des vacances en France demeure le prix. La start-up Hellotrip (anciennement Grapy) propose ainsi des recherches détaillées de lieux de vacances par le prisme du budget alloué. Le service permet de trouver aux prix les plus avantageux vols et hôtels pour toutes les destinations.

6. Kazaden

Cette entreprise est la première start-up française spécialisée dans le domaine du sport outdoor. Elle met en relation des touristes avec des professionnels de la mer et de la montagne et donne l’occasion de réserver des séjours sportifs partout en France. Elle organise également des séjours pour les entreprises.

7. TripnCo

Cette start-up française a fait le pari du voyage collaboratif en proposant aux particuliers d’entrer en contact avec des personnes partageant les mêmes projets et centres d’intérêt qu’eux. Le but de la plateforme est de permettre d’organiser des voyages en groupe et d’obtenir ainsi des offres avantageuses des tours-opérateurs.

8. Sépage

Sépage est une jeune société française travaillant dans le data marketing dédié au tourisme. Grâce à un algorithme complexe, elle exploite les données trouvées sur le web pour proposer des voyages ciblés aux internautes. Dotée d’un grand potentiel, elle a remporté récemment le Prix de l’innovation technologique.

9. Day Use

Cette entreprise française est une plateforme en ligne proposant des réservations de chambres d’hôtel à la journée. L’idée est d’accroître le taux de remplissage des hôtels très faible en journée et de fournir aux touristes présents, notamment pour affaires, des chambres à des tarifs très inférieurs aux prix du marché.

10. Travel-Wifi

Cette société propose aux touristes présents sur le territoire français de louer à la journée des boîtiers hotspot et des bornes 4G portables. Le principe est de permettre aux vacanciers de profiter d’un accès internet immédiat : vaste marché quand on sait que la France accueille 80 millions de visiteurs par an !

Les meilleurs acteurs du cloud

Le cloud est ce que l’on pourrait définir comme un « stockage dans les nuages » et qui propose aujourd’hui de nombreuses solutions innovantes et très intéressantes pour les entreprises de tous les secteurs. Les Trophées 2015 d’EuroCloud France récompense d’ailleurs les acteurs français dans le domaine du cloud. Quels sont les meilleurs acteurs dans ce domaine ? 

Opalexe et la dématérialisation des documents juridiques

Utilisé par plus de 36 cours d’appel et 166 tribunaux de grande instance, le service de dématérialisation de documents juridiques Opalexe fait aujourd’hui de nombreux émules, et ce, parmi les plus grandes institutions françaises. Fort d’un agrément donné par la Chancellerie et le Conseil National des Barreaux et conforme au code de procédure civile, ce service de stockage de données n’a pas fini de se développer. Il compte offrir de nouvelles possibilités aux entreprises désireuses de stocker leurs données et autres documents juridiques sur des serveurs parfaitement sécurisés.

Treeptik et son service de migration de cloud

Lza start-up Treeptik, aussi primée lors des Trophées EuroCloud France 2015, propose un service complexe au prime abord, mais qui s’avère très utile en vérité. Le cloud proposé, est basé sur une architecture dite en « containers », et offre un environnement à destination des entreprises entièrement configurées. Il vous sera donc tout à fait possible de cloner des applications, de gérer facilement vos sauvegardes de données, tout en évitant le recours à un développeur pour toutes les tâches d’infrastructure. Arnaud Lambert, fondateur et directeur général de Treeptik, résume simplement son offre comme un nouveau champ de possible entièrement en ligne offert aux entreprises pour la gestion de leurs tâches courantes.

Itelios, le e-commerce possible grâce au cloud

On aborde le cas d’une start-up qui a complètement bouleversé notre paysage économique en proposant des solutions de e-commerce, et ce, grâce au cloud. L’idée était simple : proposer des solutions « clés en main » aux entreprises désireuses d’héberger leur site de vente entièrement en ligne.

Dès 2010, Itelios se lance dans cette aventure avec un succès plutôt timide dans les premiers temps. En se rapprochant du géant américain Microsoft, l’entreprise a réussi à se faire connaître au fil du temps en signant des contrats de plus en plus importants. Aujourd’hui, Itelios œuvre aux côtés de géants de leur secteur, d’entreprises majeures comme Jennyfer, Dim, Picard et bien d’autres encore. Le succès est enfin là, l’entreprise est reconnue par tous les acteurs de l’économie comme le précurseur, le pionnier sur le secteur des sites de e-commerce réalisés grâce au cloud. Une réussite qui ne doit son origine qu’à la pugnacité et la volonté de son créateur, qui aujourd’hui, jouit d’une véritable réputation bien méritée.

CloudScreener, un comparateur de cloud efficace

Vous êtes à la recherche de la meilleure offre possible sur le marché du cloud ? Alors ne cherchez plus, CloudScreener est la start-up qui vous propose l’outil dont vous aviez envie. L’idée, qui a émergé en 2012 dans les têtes d’Anthony Sollinger et de Nicolas Drouet, était de mettre sur pied un comparateur performance/prix des différents services de cloud disponibles sur le marché. La start-up a été primée comme start-up de l’année 2015 par les Trophées de l’EuroCloud France.

Les avantages de Gmail Sponsored Promotions

Gmail reste toujours à la pointe pour toucher les consommateurs. Son format d’annonce publicitaire Gmail Sponsored Promotions (GSP) innove par son attractivité. Explications au service des conversions.

Un format adapté à l’usage des internautes et aux marques

La publicité se conçoit aujourd’hui directement sur le Net en fonction des besoins des internautes. Avec 20 % du temps passé pour les recherches, il est plus intéressant de s’intéresser à une communication directe avec l’internaute dans sa boîte Gmail.

Google Adwords permet de diffuser vos annonces au format enrichi directement dans la messagerie de vos clients et prospects ou dans l’onglet promotions. La facturation se fait au clic aussi appelé cost-per-click (CPC). Le montant payé par l’annonceur correspond au clic qui amène le visiteur sur le site depuis un moteur de recherche ou un éditeur de site.

La notoriété de la marque gagne en puissance et l’internaute est véritablement séduit par le produit. Les ventes sont plus faciles avec un encouragement au cycle de conversion : passer de client à prospect devient plus facile et renforce les relations existantes entre la marque et ses clients.

L’annonce teaser apparaît dans l’onglet « Promotions » ou sur la colonne de droite après l’ouverture d’un e-mail. L’annonce élargie peut s’ouvrir quand l’internaute clique sur le teaser. Une annonce élargie se compose d’un texte avec des images, des liens ou un formulaire, des vidéos et des extensions d’appels.

La précision pour s’adresser à une cible

Ce type de campagne facilite un affinage précis de vos cibles grâce aux mots-clés, à la géolocalisation et aux centres d’intérêt du client. Comme critère, on peut aussi utiliser la profession de l’utilisateur. Gmail devient ainsi un bon moyen de donner à votre site une visibilité optimum. Gmail Sponsored Promotions est adéquat pour mettre en place un plan de communication, être visible dans les moteurs de recherche et communiquer sur la toile et les réseaux sociaux.

Un choix de format large

La marque peut s’adresser aux internautes avec différents supports comme l’ordinateur, le mobile ou la tablette. Un éditeur WYSIWYG est fourni par Google Adwords  et permet de personnaliser ses formats. L’enrichissement est possible grâce aux codes HTML. Il est ainsi possible d’intégrer des vidéos, des jeux ou des questionnaires de satisfaction ou d’identification des intérêts de l’internaute. On peut choisir soit une image cliquable, soit une promotion de produit avec un descriptif ou une vitrine de produits. À chaque fois, c’est un prétexte pour inciter à l’action.

Une publicité bien visible

L’annonceur peut s’adresser à 400 millions d’utilisateurs Gmail. Les annonces dans Google sont souvent saturées de messages. Pour Gmail, le format est encore peu connu et peu utilisé. Du coup, il est plus remarqué. Attention, comme vous touchez beaucoup de monde, on peut vous accusez de spamming ou usage abusif d’un système de messagerie électronique. Il faudra alors faire attention à votre capping publicitaire c’est-à-dire la fixation d’un seuil limite d’affichage d’un même message auprès d’un même visiteur. Rien ne sert de matraquer l’internaute. Et de toute façon à la fin de la campagne, vous avez un reporting complet de l’action de communication.

Des applications qui surfent sur l’optimisation du temps d’attente en aéroport

Rien n’est plus fastidieux que perdre son temps à attendre dans un aéroport ; les minutes semblent une éternité et les journaux deviennent eux-mêmes ennuyeux au bout d’une ou deux heures. Heureusement, de plus en plus d’applications se développent pour transformer ce temps d’attente en une expérience utile. Quelles sont les meilleures applications pour passer agréablement le temps en attendant l’arrivée de son vol ?

Les applications pour se détendre

Si vous souhaitez vous relaxer dans un des salons (lounges) en aéroport, les applications LoungeBuddy ou AirTravel Pro sont incontournables. Elles vous permettront en effet de trouver la localisation exacte des salons dans plus de 500 aéroports, tout en vous informant sur les éventuels frais d’accès, certains étant gratuits, d’autres payants, tandis que quelques-uns sont exclusifs aux membres.
Quant à l’application Air Travel Pro, elle est spécifiquement dédiée à l’environnement des aéroports, vous informant de la situation des bars, des magasins de vêtements, des boutiques de journaux ou encore des restaurants.

Les applications pour préparer son voyage

Et si vous mettiez à profit ce temps d’attente pour trouver des informations et astuces sur votre lieu de villégiature ? L’application Google Maps, et notamment sa fonction « carte offline » permet de télécharger la carte de plusieurs régions et de noter à l’avance les endroits à visiter, vous pourrez ainsi facilement les retrouver même avec un GPS sans connexion.

Incontournable aux États-Unis, RoadTrippers vous permettra d’explorer des parcours en dehors des sentiers battus pour découvrir les coins perdus et les perles cachées du paysage américain. Tout est parfaitement catégorisé dans cette application qui se fonde sur les petites entreprises locales mettant en valeur leur environnement et leur culture, avec les rubriques suivantes : attractions, divertissements, hébergements, restaurants, histoires ou panoramas et routes pittoresques.

Les applications pour se sentir déjà en vol

Les passionnés d’aéronautique vous décriront l’application FlightRadar24 comme le meilleur passe-temps. En effet, elle vous permettra de suivre en direct la trajectoire d’un vol, avec de multiples informations relatives à l’avion, comme son modèle, son altitude, son heure de décollage. Cette application vous donnera un avant-goût des vacances.

De même, pour les férus d’avions, l’application iPlane.CIV est idéale pour consulter toutes les informations générales au sujet des différents modèles d’avions des compagnies aériennes. Vous pourrez ainsi connaître l’année de construction, les moteurs, la vitesse ou encore le nombre de place à bord.

La nouvelle application

GateGuru, quant à elle, vous permettra de suivre en temps réel l’information d’une centaine d’aéroports US et 120 aéroports internationaux : délais de vols, changements de porte d’embarquement, d’horaires, et même la météo, le tout avec une belle intégration des réseaux sociaux.

Les applications indispensables en cas de souci

En cas d’imprévus comme une perte de bagage, un retard de vol ou encore un mauvais service de la part de la ligne aérienne empruntée, AirHelp vous informera sur vos droits, vos recours ainsi que sur les potentielles compensations que vous pourriez demander.

Comment le groupe Casino de Jean-Charles Naouri pérennise sa croissance en Amérique du Sud ?

Le groupe Casino a décidé depuis le 30 juillet de réorganiser son activité en Amérique du Sud à la fois afin « d’optimiser la croissance future du Groupe » sur ce marché et de désendetter la maison mère du groupe Casino grâce à l’excédent de trésorerie des filiales d’Amérique Latine.

Pour ce faire, le groupe Casino a signé un accord portant sur la cession à Exito de 50% du capital de son holding en France et de 100% de sa filiale, Libertad, en Argentine. Exito pourra ainsi consolider par intégration globale toutes les activités du groupe Casino en Amérique Latine sur 4 pays : Brésil, Colombie, Argentine et Uruguay. Cette opération permettra à la firme de s’attaquer à une population de 280 millions d’habitants. Le but ? « Répondre à l’évolution des besoins des clients et de saisir des opportunités de consolidation régionale » selon le dernier communiqué de presse.

Les avantages d’un tel regroupement

Le groupe Casino pourra s’appuyer sur des sociétés leaders en Colombie, en Argentine et en Uruguay et profiter d’un chiffre d’affaires 2014 combiné d’environ 26.5Mds € mais surtout d’un EBITDA se portant à 2.0 Mds€. C’est également par la couverture offerte par le regroupement que l’opération semble intéressante. Les enseignes deviendront de natures variées et toucheront tous les types de clientèle par le biais d’hypermarchés, supermarchés, magasins de proximité, discount et distribution spécialisée…  Le groupe utilisera son réseau multicanal de 2500 magasins afin de développer le e-commerce.

Recentrage sur Exito

Le groupe Casino, qui détient une majorité du capital d’Exito (54.8%), en gardera ainsi le contrôle et pourrait même acquérir des actions de ses filiales Exito et GPA en fonction « des conditions du marché ». Cette dernière verra son conseil d’administration réorganisé afin que la nouvelle structure de détention soit représentative notamment par la nomination d’administrateurs d’Exito. La structure managériale ne devrait cependant pas être touchée selon les déclarations du Groupe.

La transaction en elle-même.

Cette transaction qui bénéficie de la bénédiction des trois conseils d’administration (groupe Casino, Éxito et GPA) devrait être réalisée pour une valeur estimée à 1,7 Md€, sur une base de 100 R$ par action, le groupe s’appuiera sur la forte génération de trésorerie par les filiales d’Amérique Latine pour la financer mais aussi sur un bilan d’Exito dont la dette post-opération devrait avoisiner le zéro.

Verdict attendu en fin août 2015…

5 portraits d’entrepreneurs les plus atypiques

Beaucoup d’entrepreneurs ont profité de leur création d’entreprise pour libérer leur talent et devenir un entrepreneur atypique. En voici cinq, chacun d’entre eux ont fait de leur différence, une force.

1. DIDIER ROCHE

Didier Roche, français, né à Chartres, perd la vue à l’âge de 6 ans. En 1995, il créé sa première entreprise spécialisée dans les services pour personnes aveugles ou souffrant d’handicap visuel. Depuis 2004, Didier Roche est le directeur général d’Ethic Investment, et créé des chaînes de restaurants dans le noir où les clients dînent dans l’obscurité, accompagnés par des personnes aveugles. En 2011, Didier Roche créé un institut de bien-être: un SPA dans le noir. Ethic Investment, véritable success story internationale doit beaucoup à son PDG, pour le moins atypique.

2. PHILIPPE BOSNET

À l’âge de 16 ans, ce parisien quitte brusquement l’école et l’appartement familiale avec aucune ambition ni projet. Après quelques années en tant que disquaire Jean-Philippe Bosnet s’essaye à l’immobilier. Cependant, il reste tirailler par l’envie d’entreprendre. Après avoir passé une journée à installer une ligne téléphonique aux PTT, en 1991, Jean-Philippe Bosnet crée Paritel, une société qui fournit des équipements de télécommunication aux PME et TPE. Il se développera par la suite et s’associera avec Siemens. En 1998, né ainsi le groupe Global Concept, opérateur de téléphonie fixe et mobile. Aujourd’hui, cet entrepreneur autodidacte est à la tête de plus de 700 salariés et de 40 agences dans toute la France.

3. CATHERINE TRIPON

Son premier engagement, Catherine Tripon le fait à l’âge de 13 ans, lorsqu’elle s’investit dans la campagne politique de Valéry Giscard d’Estaing. Elle ira jusqu’au Conseil général d’Ile-de-France. À côté de cela, elle suit une école de commerce qui lui permettra d’atteindre des postes à responsabilité dans la vente et le marketing. Elle s’engage également dans le milieu associatif et se retrouve à la tête de l’Autre Cercle: fédération d’associations contre les discriminations faites aux LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). En 2008, elle devient directrice adjointe de l’association et se consacre entièrement aux discriminations faites aux homosexuels.

4. AMADOU NGOM

Né au Sénégal, Amadou Ngom quitte son pays à 12 ans. Arrivé en France à l’âge de 15 ans, il obtient son bac puis une maîtrise de gestion et un DEA de finances. Amadou Ngom est alors recruté par une entreprise informatique où il occupe le poste de consultant informatique pendant un an. Après avoir acquis de l’expérience sur une des filiales informatiques, Amadou se lance dans la création d’entreprise : Des Systèmes et des Hommes. Aujourd’hui, Amadou Ngom conçoit et gère des dispositifs d’auto-formation en entreprise et emploie 110 personnes.

5. XAVIER NIEL

Xavier Niel est né en 1964 dans la banlieue parisienne. Bon élève, il obtient son bac et se dirige vers une prépa de mathématiques. Mais il quitte rapidement ses études et fait fortune en créant le minitel rose. En 1993, il fonde Worldnet, 1er dans l’accès fournisseur en France. En 2000, il revend la société. Entre-temps, il crée Free, fournisseur d’accès à internet. En 2002, Free lance le 1er pack tout compris à des prix défiants toute concurrence : 29,99 € par mois. Ce pack devient vite un véritable succès. Aujourd’hui, Xavier Niel est le principal dirigeant d’Iliad, société mère du fournisseur d’accès Free. En 2011, Xavier Niel a été classé 8ème grosse fortune de France.

Le trafic internet va tripler d’ici 2019. Quel impact pour les entreprises ?

L’utilisation d’internet est vouée à se développer à l’orée 2019 avec une utilisation pour 51 % de la population contre 39% actuellement. Une telle progression va demander une adaptation des entreprises dans différents domaines afin d’offrir à la population les prestations attendues. En atteignant les 2 zettaoctets, le nombre de données créées et traitées chaque jour va demander à la technologie de suivre.

La nécessité de multiplier et sécuriser les réseaux

Une telle évolution va aller de paire avec l’augmentation des utilisations des réseaux wifi. Pour parvenir à une utilisation massive, ils devront être plus performants que ceux proposés actuellement, qui ont tendance à saturer rapidement. Les fournisseurs de services internet ont donc peu de temps pour réfléchir à de nouvelles solutions pour rendre possible l’internet de demain.

Estimées à 67 % des connexions, la tâche est importante d’autant que les particuliers vont passer en moyenne de 2 à 3,2 appareils pour leur usage quotidien. Les vidéos qui sont devenues un moyen d’expression très apprécié vont passer à 80 % du trafic sur internet donc il va falloir donner les moyens aux utilisateurs d’accéder à un réseau de qualité pour pouvoir visionner tous les contenus souhaités.

Les objets connectés sont pressentis pour devenir un succès retentissant avec des appareils qui pourront être pilotés à distance. Cet aspect va demander une sécurisation des données supplémentaires, car le hacking est également en train de se développer, ouvrir une porte vers ses différents objets présente un risque majeur.

Les fabricants de systèmes de sécurité électronique ainsi que les fournisseurs d’accès ont d’ailleurs déjà commencé à imaginer de nouvelles façons de s’identifier pour faire disparaître les mots de passe trop vulnérables pour avantager des méthodes beaucoup plus avancées. Au cœur des entreprises, la visioconférence semble le mode de communication de demain avec 140 millions d’utilisateurs supplémentaires en 2019. Le marketing, le travail sur le relationnel vont devoir se transformer pour s’adapter à cette façon de collaborer avec ses partenaires. L’innovation sera plus rapide et permettra de rentrer dans une nouvelle ère.

Naissance de nouvelles pratiques professionnelles

La montée en puissance de l’outil internet va avoir des conséquences très intéressantes pour de nombreux secteurs d’activité. L’agriculture va pouvoir en tirer profit. La mise en place d’outils connectés pour ces professionnels va permettre de connaître le taux d’humidité, la température et ainsi s’adapter en conséquence.

Le but est de parvenir à gérer davantage son exploitation et réduire les pertes. La domotique va s’inviter dans tous les logements avec la possibilité de contrôler tous ses appareils, aussi bien la télévision que les appareils électroménagers. L’avantage du développement des objets connectés est que ce domaine pourra être utilisé au quotidien depuis son domicile ou à distance grâce à des commandes créées pour la circonstance.

La croissance la plus importante de l’utilisation de connexion internet, notamment en mode M2M, devrait se faire dans la santé avec une prévision de près de 9 millions de connexions quotidiennes. La rencontre entre la médecine et la technologie va permettre de mettre en place une nouvelle discipline complètement personnalisée.

Utilisant le code génétique de chacun pour développer les données importantes, les futurs appareils vont permettre de connaître et de comprendre certaines maladies et surtout d’y apporter une réponse adaptée. Les bracelets connectés pour connaître les effets secondaires d’un médicament sur une personne en particulier seront également une grande avancée.

Les nouvelles technologies détruisent-elles l’emploi ?

L’idée de voir la technologie détruire les emplois n’est pas neuve : elle remonte au début du XIXe siècle, avec le luddisme britannique. Avec la robotisation des tâches, cette peur refait surface comme en témoigne le sondage selon lequel 74 % des Français craignent que les nouvelles technologies ne détruisent leurs emplois. Mais peut-on établir un lien réel entre les innovations techniques et la montée du chômage ?

Un effet négatif à court terme

Avec des procédés automatisés, il devient possible de produire plus avec moins d’employés. La généralisation des machines dans un secteur entraîne de manière inévitable des renvois de personnel.

Il peut s’agir de licenciements massifs comme lors de la robotisation de l’industrie automobile dans les années 1980. Des innovations de produits peuvent également être source de destruction d’emplois : la généralisation des machines à laver a fait fortement diminuer le nombre d’employés de maison, tout comme les vendeurs de glace ont disparu avec l’arrivée des congélateurs.

En 2014, une étude du cabinet de conseil Roland Berger estime que trois millions d’emplois pourraient être supprimés en France d’ici 2025 avec la robotisation. Dans le bâtiment, l’industrie ou l’agriculture notamment, l’automatisation des tâches entraînerait de nombreux licenciements. Selon ce scénario, le taux de chômage pourrait alors s’élever à 18 %.

Un moteur d’emploi à long terme

Pour autant, le développement des nouvelles technologies peut se révéler, à long terme, créateur d’emploi. Cette hypothèse a été formulée par le sociologue et économiste français Alfred Sauvy avec sa théorie du déversement que l’on peut rapprocher du concept de destruction créatrice de Joseph Schumpeter.

Il considère que les progrès techniques, en améliorant la productivité, induisent sur la durée un transfert des emplois d’un secteur d’activité vers un autre. Ce processus a été visible en France lors de la Révolution industrielle. Avec la mécanisation des tâches agricoles, la part des salariés dans le secteur primaire est passée en un siècle et demi de 65 % à 3 %.

Dans le même temps, la population active a considérablement augmenté dans le secteur secondaire où de nouveaux emplois se sont créés. Depuis trente ans, la robotisation grandissante dans les domaines de l’industrie et de la construction a amené le processus à se reproduire : les emplois détruits dans le secteur secondaire se trouvent récréés dans le secteur tertiaire.

Des incertitudes en matière d’emploi pour l’avenir

Pour autant, la théorie du déversement n’est pas mécanique et n’implique pas forcément autant de créations d’emploi, que d’emplois détruits par les innovations techniques. Ce processus ne prend pas non plus en compte l’impossibilité pour certaines personnes licenciées de retrouver un emploi. L’économiste Jean Fourastié donne notamment l’exemple d’un ouvrier mis au chômage par la robotisation de son poste et qui aura bien du mal à se reconvertir dans le domaine informatique. Rien ne dit que la théorie du déversement pourra s’appliquer au modèle économique actuel. L’étude de Roland Berger évoquée précédemment envisage ainsi des licenciements dans quasiment tous les secteurs. On compterait trois millions de chômeurs supplémentaires, qu’il sera difficile de compenser.

8 start-up qui cartonnent au Royaume-Uni

De nombreuses start-up naissent au Royaume-Uni grâce à une fiscalité avantageuse et une main d’oeuvre moins chère. Voici 8 start-up sont installées au Royaume-Uni et qui cartonnent.

1. Infectious Media : vers un nouveau modèle de publicité en ligne

Cette start-up fondée en 2008 par Martin Kelly et Andy Cocker est celle qui affiche le plus fort taux de croissance au Royaume-Uni : plus de 9 000 %, l’année dernière d’après CNBC. Elle propose une plateforme pour acheter sous forme d’enchères des espaces publicitaires ciblés. Cela permet de disposer de fenêtres spécifiques sur des sites adaptés à l’activité ou au produit que l’on souhaite vendre. Avec 40 milliards de transactions générées et une présence dans 50 pays, la start-up grandit à une vitesse vertigineuse.

2. Sécuriser et optimiser les systèmes Windows avec Avecto 

Fondée par Mark Austin et Paul Kenyon, Avecto est spécialisée en cybersécurité et en optimisation des performances de Windows pour les entreprises. Son idée phare : retirer les privilèges administrateurs du système installés dans les bureaux d’une firme pour ses employés afin d’augmenter la performance des ordinateurs et d’y installer de nombreux programmes renforçant la sécurité. Avec 4,731 % de croissance, les logiciels d’Avecto sont déjà présents dans plusieurs millions de systèmes informatiques.

3. Alertme pour contrôler sa consommation énergétique

Lancée par Jonathan Hull, cette start-up propose un logiciel qui permet de surveiller et gérer à distance ou de chez soi la consommation en électricité et en gaz de son logement, afin de faire des économies d’énergie et d’alléger la facture énergétique des ménages britanniques. Elle a signé en 2012 un contrat avec British Gas, le plus gros fournisseur du Royaume Uni en gaz, afin de donner des conseils personnalisés à ses clients. Cela a contribué à sa croissance de 3,393 % de ses revenus l’année dernière.

4. Mobile Account Solutions : la solution téléphonique pour l’entreprise

Il s’agit pour cette start-up fondée par Danny Cox de proposer des conseils spécialisés pour les entreprises s’équipant en téléphonie mobile afin de réduire leurs coûts et de choisir autant les modèles que les abonnements qui leur convient. Forte de son succès, elle a déjà conseillé 3 000 entreprises au Royaume-Uni et affiche 3,332 % de croissance de ses revenus.

5. Lovestruck optimise les rencontres en ligne

Dans le monde déjà très compétitif des rencontres en ligne, Lovestruck (créée par Laurence Holloway et Brett Hardinga) a pu faire sa place en proposant à ses membres des suggestions de profils basées sur une analyse comportementale de chaque internaute. Avec plus de 100 000 membres à Londres, Lovestruck envisage de s’étendre à d’autres villes comme New York. Son revenu croît à plus de 2 600 % en 2014.

6. Monitise et les services bancaires par internet

La jeune start-up de Alastair Lukies a pu se saisir du marché des services bancaires sur téléphone mobile pour développer des solutions de logiciels permettant aux clients des banques britanniques de consulter leurs comptes, effectuer des virements et d’autres opérations, de manière sécurisée. Elle s’implante désormais dans le monde entier et génère 50 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel.

7. Sixteen South : l’animation sur mobile pour les enfants

Les dessins animés est un marché original que la société Sixteen South, créée par Colin Williams, conquiert rapidement. Elle a conçu un logiciel permettant de produire une grande quantité de dessins animés en 2D que l’on peut visionner sur mobile. Elle vend ses productions aux médias britanniques et affiche une croissance de 2,214 % de son chiffre d’affaires en 2014.

8. FreeAgent

C’est la start-up qui a le plus fort taux de croissance en Écosse (2 128 % en 2014). Fondée par Ed Molyneux, Olly Headey et Roan Lavery, elle propose des services de comptabilité et de gestion de la fiscalité en ligne grâce à une technologie basée sur le Cloud. Elle aide ainsi plus de 80 000 PME et TPE dans le monde et son chiffre d’affaires dépasse les 5 millions de dollars en 2014.

Quelles sont les différences entre un entrepreneur et une entrepreneure dans la gestion de la société ?

Entreprendre peut se concevoir différemment selon que l’on soit un homme ou une femme. Chacun des deux sexes a ses atouts et ses défauts quand on parle de gestion d’une société. En quoi l’entrepreneur et l’entrepreneure se distinguent-ils dans la gestion d’une société ?

Les préférences en entreprise

Il faut savoir que l’entrepreneur homme est réputé pour aimer les reprises d’entreprise plus que l’entrepreneur femme. Dans son métier d’entrepreneur, l’homme aura ainsi tendance à racheter une entreprise sur le marché et la femme préférera plutôt créer sa société avec un objet social qu’elle aura choisi.

Ces affinités propres expliquent le fait que les entrepreneurs affichent un meilleur chiffre d’affaires moyen. Il est de 4,9 millions d’euros contre 1,6 million d’euros chez la femme entrepreneure. En effet, une entreprise déjà créée donne des rendements plus rapides par rapport à une entreprise qui vient de voir le jour.

Les modèles de développement

L’homme entrepreneur a plus de propension à la structuration dans sa stratégie de développement entrepreneuriale. La femme entrepreneure se tournera plutôt vers la recherche de nouveaux partenariats. Par contre, elles sont moins favorables aux rachats d’entreprise. Les femmes se situent plus dans le secteur des services.

Les deux sexes se différencient aussi dans la gestion de leurs réseaux en tant que facteur de développement d’une entreprise. L’entrepreneur s’impliquera dans son réseau sans attendre un retour immédiat tandis que l’entrepreneure ne s’engage que pour une cible bien définie. Néanmoins, les deux ont un attrait moyen pour les réseaux dans leur stratégie de développement.

Enfin, si l’entrepreneure s’investit beaucoup dans l’opérationnel, l’entrepreneur a plus de capacité à déléguer ce qui n’est pas décisif pour l’entreprise. L’entrepreneur est donc un meilleur stratège. Il préférera par exemple diriger un conseil d’administration qui définit l’orientation future de l’entreprise plutôt qu’aller à un déjeuner d’affaires pour conclure un contrat quelconque. L’entrepreneur femme privilégiera la deuxième option.

La différence dans le style

L’homme et la femme ont également des approches différentes par rapport au pouvoir et au commandement. L’entrepreneur conceptualise le leadership de manière territoriale. Il voudra avoir l’ascendant sur son équipe et cherchera à démontrer son expertise. L’entrepreneuriat au féminin est plus pragmatique. La femme jugera sa capacité de leader par l’atteinte des résultats et par son habileté à gérer tous les dossiers.

Les risques

Ces approches sont toutes deux des qualités, mais pas sans risque pour les deux parties. Devant un travail à accomplir, l’entrepreneur donnera ses ordres et ses orientations. En adoptant cette position, il atteint rapidement le résultat, mais peut se heurter à la sensibilité de son équipe. Au contraire, l’entrepreneure femme, voulant à la fois un résultat, mais aussi l’adhésion du groupe, cherchera l’approbation de tous. Dans ce processus inclusif, mais plus lent, le résultat risque d’être retardé.

En définitive, les deux styles de management se valent. Si l’entrepreneur homme a son autorité naturelle et sa promptitude à prendre des décisions rapides pour être un leader, la femme entrepreneure met en avant sa capacité à tout gérer et à bien s’organiser tout en étant douée pour justifier chaque prise de décision.