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Entreprendre en région, oui mais pourquoi ?

Interview d’Antoine Colson, fondateur de parcours France sur les raisons et les méthodes pour s’implanter en région

Tu as monté un salon qui met en valeur les régions, qu’est-ce qui t’en a donné envie ?

J’aime ce qui se passe en région. Je trouve qu’il s’y déroule des choses riches et positives. Que ce soit dans les grandes villes ou même à la campagne, on trouve des initiatives et des projets très innovants ! Mais pour des tas de raison on a toujours le regard un peu trop porté sur Paris. Les médias, les politiques, nos gouvernants ne voient que par Paris ! C’est bien dommage. Parcours France, c’est le lieu de rendez-vous de celles et ceux qui veulent bouger et faire bouger les régions !

Entreprendre en région aujourd’hui est-il mieux qu’hier ?

Le niveau de concentration des entreprises en région parisienne peut rendre le développement de certains projets délicats notamment ceux liés à des problématiques tels que le marché de l’immobilier, le coût du travail qui est 40% plus cher qu’en province mais aussi au turnover des salariés. Aujourd’hui quand tu es en région avec la fibre (…), tu peux travailler comme à Paris. S’empiler tous les uns sur les autres au sein d’une capitale s’impose moins qu’avant. D’après l’INSEE 3 000 entreprises franciliennes se délocalisent chaque année en Province ! Même EADS a déménagé son siège de Paris à Toulouse l’année dernière !

Est-ce lié au développement des technologies et notamment d’internet ?

Tout à fait, même si historiquement la France est un pays centralisé, le développement des technologies concourt plutôt à une déconcentration et une décentralisation. La grande métropole est une invention des révolutions industrielles : on se concentrait pour produire dans des usines. Demain, avec le net, les emails, les téléconférences, l’impression 3D, les MOOC… rien n’imposera une telle concentration ! On passe pour moi à une nouvelle ère.

Que font-les régions pour aider ?

Cela passe par un accompagnement humain d’abord car autant à Paris on peut vite être dans l’anonymat, autant en région l’accompagnement individuel est privilégié.
Ensuite il y a des aides qu’elles soient financières, immobilières, pour le recrutement, des concours, des appels à projets, une mise en réseau.

Quelles sont les principales raisons pour aller en région ?

Pour moi, je dirais qu’aujourd’hui le coût du travail et de l’immobilier sont la première raison.
Ensuite, la proximité, que ce soit avec son banquier (qui a je ne sais combien de clients), l’administration ou n’importe quel acteur, peut être déterminante.
Il faut comprendre qu’en allant en région, tu n’es plus un anonyme parmi des millions. Ensuite, il y a des régions en plein booms, en pleine croissance et qui se développent… Certaines sont même en plein emploi ! Ouvrir un commerce lorsqu’il y a une croissance démographique peut représenter une belle opportunité. La concurrence est également moindre et souvent, on le constate dans la franchise, les franchisés les plus rentables sont ceux qui entreprennent en région. Je vois aussi les régions comme un territoire d’opportunité pour tester des concepts car cela coute très cher de lancer quelque chose d’innovant à Paris.

Quelle serait ta démarche si tu allais en région ?

D’abord, je regarderais les coûts opérationnels et le coût de la vie. La première chose est de faire des simulations économiques. Deuxième chose, j’irais vite voir les interlocuteurs locaux que ce soient des responsables auprès des consulaires ou des entrepreneurs. Je chercherais avant tous des bons contacts humains. Enfin je l’intègrerais dans un projet personnel. Cela doit coller avec sa vie et pas seulement sa vie d’entrepreneur.

Dans quel cas il est intéressant de se déplacer en région ?

D’abord quand on est en croissance. J’ai de nombreux exemples d’entreprises qui ont décidé d’aller en région et qui se sont aperçus que pour recruter, pour avoir une nouvelle capacité de production, il fallait délocaliser en région. Je pense qu’il ne faut pas le dissocier du projet de vie de l’entrepreneur car on peut aussi dire que je veux bouger ma boite car je veux et le soleil et la qualité de vie.
D’autre part, il ne faut pas oublier tous les indépendants qui sont d’ailleurs ceux qui bougent le plus. Il est assez facile pour eux de se déplacer et de profiter de cette opportunité.

Quelle est l’entreprise type qui se déplace ?

L’entreprise type est une entreprise de 5 ans, de moins de 10 salariés avec une proportion importante de freelance ou de télétravailleurs et plutôt dans les services.

Est-ce qu’il n’y a pas le risque d’y avoir un effet néfaste sur les équipes actuelles ?

Je pense que si le départ est bien pensé, ce n’est pas le cas. Il faut d’abord bien sonder ceux qui veulent partir en province et penser qu’on peut le faire progressivement.
Rien n’empêche d’ouvrir une succursale en région, la développer et faire que le mouvement ne soit pas brutal. Au lieu de tout plier du jour au lendemain, de faire en sorte de déplacer petit à petit l’effectif. Vous pouvez garder également un « pied à terre » à Paris en conservant certains de vos effectifs où il se passe quand même pas mal de chose.

On a souvent une appréhension au niveau des bassins d’emplois et des compétences ?

Si on compare le niveau de formation à Paris, Marseille, Lyon ou Lille, ils doivent être quasiment identiques. Cela n’est pas vraiment la question. D’autant plus si on considère que beaucoup de Parisiens veulent quitter la capitale. D’autre part, il faut prendre en compte que les gens seront davantage attachés à pouvoir travailler dans leur région. Le turnover sera donc moins fort.

Pourquoi avoir décidé d’établir un classement ?

Il est important de valoriser l’entrepreneuriat en région, partout en France, de montrer qu’il y a des spécificités, que des start-ups se montent aussi en province. Mais aussi parce que les régions se bougent pour attirer chez elles les entreprises de demain. On parle beaucoup des régions où il fait bon vivre. On parle beaucoup du soleil et de la qualité de vie mais, même si l’entrepreneur y est sensible, cela ne me semble pas l’unique critère de sélection. Des données comme l’infrastructure, la dynamique entrepreneuriale c’est-à dire à quel rythme se créent des entreprises, se déposent des brevets, l’intensité de l’innovation, ne sont pas forcément corrélées au soleil. Mais aussi les facilités pour l’entrepreneur avec des données comme les crédits bancaires accordés, le taux de survie et la jeunesse et l’environnement.

Finalement pourquoi les gens vont-ils venir au salon ?

Déjà parce vous avez l’opportunité de rencontrer 150 exposants, de toutes régions qui cherchent à attirer des entrepreneurs ou des entreprises avec des dispositifs, des aides, un accompagnement personnalisé… Des opportunités en tous genres sont proposées : des concepts de franchise, des ateliers sur l’innovation, le freelance en régions ou les startups, et plus de 10 000 commerces et entreprises à reprendre !

RDV sur Parcours France, le salon pour vivre et réaliser vos projets en régions (7ème édition)

Paris, Espace Champerret le 14 octobre (de 10h à 20h). Informations et entrées gratuites sur ParcoursFrance.com

Les 9 bureaux les plus dingues de la planète

Nul ne peut négliger les effets de la qualité de vie au travail sur la productivité de l’employé. L’environnement dans lequel celui-ci se trouve peut générer des impacts négatifs ou positifs sur son travail. L’espace, les infrastructures, les équipements contribuent à sa productivité. Les moyens mis à la disposition de l’employé deviennent un besoin. Pour satisfaire à ces besoins, certaines entreprises ont misé gros sur leurs locaux. Voici les 9 bureaux les plus dingues de la planète.

1. La salle de rédaction de la BBC

Siégeant à Londres, le groupe audiovisuel britannique BBC Broadcasting House qui emploie plus de 6 000 salariés dispose d’une vaste salle de rédaction. Un local de bureaux spacieux pousse les employés à être plus productifs. Confortable, bien équipée et sécurisée, la salle de rédaction de la BBC optimise le sens de créativité des rédacteurs.

2. Le siège social d’Autodesk

Œuvrant dans le domaine de la conception de logiciels, Autodesk, situé en Californie, facilite la tâche de ses employés qui profitent d’un local de bureau très original. L’originalité de ce local qui associe à la fois bureaux, laboratoires et ateliers peut constituer une source d’inspiration aux employés leur permettant de développer leur créativité de manière à répondre aux besoins de l’entreprise.

3. Les bureaux de la compagnie Drukta

Située en Belgique, la compagnie maritime Drukta noie systématiquement ses employés dans les activités de l’entreprise. Celle-ci utilise les containers de bateau comme local de bureau. Ce local demeure l’un des plus originaux et les plus décontractés dans le monde.

4. Le local de bureau de Heavybit à San Francisco

Transformer un ancien entrepôt en un local de bureau, l’entrepreneur de Heavybit ne manque pas d’idée. Composé de trois étages, le bâtiment assure un style contemporain inégalable. Il garde les caractéristiques d’un entrepôt tout en disposant des équipements nécessaires et en assurant une touche de modernité impeccable.

5. LF USA : confortablement agréable

Le local de bureau LF USA permet aux employés de la compagnie new-yorkaise de se sentir comme chez eux. Confortable et agréable, le bureau ressemble à un living nouvellement aménagé. Les employés y passeront surement des moments agréables et cla permettra sûrement de limiter le taux d’absentéisme.

6. LYCS : une architecture très originale

Bon nombre d’entreprises transforment d’anciens lieux de stockage en local de bureau. L’entreprise chinoise LYCS Architecture en fait partie. Le style de son local reflète la personnalité de l’entreprise et les caractéristiques de ses activités.

7. Le bâtiment aux 72 facettes en Inde

À Jaipur en Inde, le bâtiment aux 72 facettes est doté d’équipements lui permettant de lutter contre la chaleur, parfois insupportable. Ces équipements constituent des panneaux qui se transforment systématiquement en éléments de décorations très originaux pour le bâtiment.

8. Le bâtiment Dear Ginza à Tokyo

Spacieux, éclairé et très original, le bâtiment Dear Ginza à Tokyo incarne le local idéal pour assurer une meilleure productivité. Les murs sont tout blancs et dotés de plusieurs ouvertures de dimension variée avec un reflet bleu, la couleur de la sérénité et de l’ouverture vers d’autres horizons.

9. Les courbes de FKI en Corée de Sud

La lumière intense risque de nuire à la santé oculaire des employés. Le bâtiment FKI à Séoul en Corée du Sud a été conçu avec des dispositifs permettant de le protéger contre ces lumières intenses. Ces dispositifs prennent la forme de courbes qui planent à l’extérieur du bâtiment et procurent un design incomparable à celui-ci.

Comment arrêter son activité d’auto-entrepreneur ?

Difficultés économiques, départ en retraite, ou dépassement des seuils de chiffres d’affaires autorisés, on distingue un certain nombre de raisons pour lesquelles mettre fin à son auto-entreprise. Aussi, les formalités et les conséquences ne sont pas les mêmes. Tour d’horizon des différents cas de figure.

La cessation volontaire de l’auto-entreprise

En raison de difficultés à développer sa clientèle et à générer un chiffre d’affaires suffisant par exemple, l’auto-entrepreneur peut décider de lui-même de mettre un terme à son activité. Aussi, de la même façon qu’il est facile de créer son auto-entreprise, il est simple de l’arrêter. Pour ce faire, l’auto-entrepreneur doit déclarer la cessation de son activité auprès de son CFE (Centre de Formalités des Entreprises), et ce dans les délais impartis. Il peut soit procéder directement en ligne sur le site du CFE, ou en renvoyant par courrier le formulaire adéquat renseigné. De plus, l’auto-entrepreneur doit procéder à la déclaration de ses revenus d’activités réalisés entre le 1er janvier de l’année N et la date de cessation, sans oublier également de déclarer le chiffre d’affaires de sa dernière période d’activité (mois ou trimestre selon l’option choisie).Enfin, il est bon de savoir que si le professionnel souhaite par la suite créer une nouvelle auto-entreprise dont l’activité correspond au même code NAF que la précédente, il devra alors respecter un délai de carence.

La cessation involontaire de l’auto-entreprise

Plus communément appelée la radiation, la cessation de l’auto-entreprise indépendante de la volonté  du professionnel intervient dès lors que celui-ci a déclaré un chiffre d’affaires nul pendant une période consécutive de deux années.Dans ce cadre, l’auto-entrepreneur n’a aucune démarche particulière à réaliser, hormis s’assurer auprès du CFE que sa radiation du RM (Répertoire des Métiers) ou du RCS (Registre du Commerce et des Sociétés), selon l’organisme auprès duquel a été immatriculée son auto-entreprise, a bien été effectuée de manière automatique.Par ailleurs, si l’auto-entrepreneur radié souhaite créer une nouvelle structure avec la même activité, il ne pourra bénéficier du régime de l’auto-entrepreneur. Il en va de même que s’il souhaite poursuivre son activité avec la même entreprise, il passera alors sous le régime de la micro-entreprise.

La migration de l’auto-entreprise

La migration de l’auto-entreprise est une forme de cessation, plutôt de l’ordre de la transformation, et elle ne conduit pas à la fin de l’activité. Les auto-entrepreneurs sont majoritairement confrontés à cette situation dès lors que leur chiffre d’affaires dépasse ou se profile pour dépasser les seuils autorisés.

Pour pouvoir poursuivre son ce statut, l’auto-entrepreneur doit surveiller au plus près son chiffre d’affaires voir limiter son activité, auquel cas il doit alors changer de régime pour se développer, et opter en faveur de celui de la société ou de celui de l’entreprise individuelle au réel.

Cette modification vers un nouveau statut impacte grandement l’entreprise, notamment en termes de fiscalité et autres obligations légales. Il est ainsi fortement conseillé de prendre l’attache du CFE, ou d’un expert-comptable par exemple, afin de se faire accompagner dans cette démarche.

La cession et la vente de l’auto-entreprise

Enfin, la cession et la vente font partie des derniers grands cas de figure, bien qu’elles ne signifient pas en soi la fin de l’auto-entreprise. L’une de ces situations peut se présenter par exemple quand l’auto-entrepreneur décide de partir en retraite, et que si son activité fonctionne bien, son intérêt sera peut-être de vendre ou de céder tout ou partie de son fonds de commerce plutôt que de mettre un terme à celui-ci.

Dans ce cadre, l’auto-entrepreneur devra respecter un certain nombre de critères et remplir certaines obligations. S’agissant là encore de procédures complexes, l’auto-entrepreneur devra prendre conseil auprès d’un expert.

Pour plus d’informations, le site myAE.fr peut être consulté.

The Tourist in Paris : le bon plan des touristes à Paris, Interview de Bertrand de Volontat et Alexandre de Villeneuve

Bertrand de Volontat et Alexandre de Villeneuve sont deux associés qui n’ont reculé devant rien pour réaliser un projet qui leur tenaient à cœur, celui d’aider les étrangers à pleinement apprécier leur séjour à Paris, quel que soit leur profil.

Des études montrant l’inefficacité de l’accueil parisien sont diffusées et en grand nombre. Les touristes qui ne reviennent pas après avoir visité Paris sont légions et pourtant… les attractions ne manquent pas ! The Tourist in Paris, selon nos 2 associés français, se fixe l’objectif de pallier le déficit d’accueil des touristes étrangers mais aussi francophones en vacances, ou en week-end à Paris pour une expérience très parisienne. Et la diversité des populations visées est bien présente dès la première page du site Internet qui arbore sur un fond noir les drapeaux de plusieurs pays.

En quelques clics, vous avez accès à des articles quotidiens, des informations utiles et personnalisées en fonction de leur humeur telles que des événements actuels ou futurs, des propositions de sorties, de restaurants, appréciés des locaux et plus encore…
Mais le site ne cherche pas simplement à viser les touristes à Paris. Comme nous le confie Bertrand de Volontat : « Pour nous, il y a clairement 2 cibles : la première réside dans les personnes qui arrivent sur Paris sans s’être préparés. Il y a ensuite ceux qui préparent tout à l’avance. Si l’on prend l’exemple de ceux qui veulent aller dans un bon restaurant où il faut réserver 3 semaines à l’avance pour avoir une place, on les informe de cette nécessité. On travaille actuellement sur un parcours client simplifié au maximum ».

De l’avenir plein les poches

Si The Tourist in Paris respire l’ambition, ses objectifs principaux restent clairs et précis. Déjà, celui de devenir une plateforme centralisatrice du voyage à Paris. Mais ce n’est pas le seul : créer une plateforme e-commerce permettant de vendre des packages pour un voyage optimal et personnalisé suivant leur profil, développer une prise en charge des touristes et de les accompagner tout au long de leur voyage, dupliquer le modèle sur d’autres villes majeures à l’international telles que Londres ou Madrid, représentent quelques-unes des pistes explorées. Mais d’abord lancer un magazine hebdomadaire papier dès le premier trimestre 2015 en 10 langues et distribué gratuitement dans 100 localisations sur Paris. « Il est important que les visiteurs aient entre les mains une information concernante et renouvelée chaque semaine », conclut Bertrand de Volontat.

3 questions à Bertrand de Volontat 

Qui cibles-tu ?

Nous ciblons plutôt les touristes repeaters -ceux qui reviennent- haut de gamme. Nous visons moins ceux qui viennent en groupe même si on pourrait totalement travailler avec des agences de voyage dans l’avenir. Notre but est de pouvoir recommander des attractions qui plaisent aux Parisiens et demeurent accessibles.

Quel type d’informations allez-vous fournir ?

Notre but consiste à faire connaitre les bons plans originaux sans les copier. Nous refusons de fonctionner comme un agrégateur de sites tierces. Il reste essentiel de tester les endroits afin de créer notre propre réseau et de déterminer les bons ou les mauvais plans par nous-mêmes ou par nos testeurs, et les adresser ensuite aux bons profils de visiteurs et non à tous les lecteurs comme font certains sites ou magazines.

Comment vous êtes-vous connus avec votre associé ?

Nous sommes amis depuis 15 ans et on passe beaucoup de temps ensemble. L’idée doit bien avoir 2 ans et on s’est dit un jour en passant dans le métro « tiens ça manque d’un journal pour les touristes » mais on l’a mise en standby. Par la suite, j’ai trouvé trop bête de rester assis sur ma chaise et de ne pas me lancer, notamment à cause de mon métier (journaliste) qui me faisait rencontrer des entrepreneurs. J’ai rappelé Alexandre pour lui dire « on y va ». Nous nous sommes associés à Diane, une graphiste, et un an plus tard, le site est actif. Dès lors, tout s’enchaine : nous sommes invités au web summit de Dublin et nous sommes actuellement en train de lever des fonds dans le cadre d’un accélérateur. C’est un peu le semestre de l’accélération.

Licenciement : quelles procédures obligatoires ?

Les effets du licenciement sur la vie du salarié sont non négligeables. C’est la raison pour laquelle l’observation de certaines conditions demeure obligatoire pour l’employeur. Il doit motiver sa décision et respecter quelques procédures, qui varient selon le motif de licenciement. De ce fait, il vaut mieux connaître les différents types de licenciements avant de déterminer les procédures y afférentes.

Les différents types de licenciement

  • Le licenciement pour des raisons personnelles Il constitue un acte par lequel l’entreprise envisage de rompre sa relation avec le salarié pour des raisons liées à la personne même. Bien sûr, la décision doit être motivée. Entrent dans ce cadre : la faute personnelle du salarié, l’insuffisance professionnelle, certaines maladies, certains conflits entre collaborateurs, certains faits de la vie privée de l’employé. Les erreurs répétées et le manque de compétence constituent des motifs d’insuffisance professionnelle. Pour pouvoir constituer un motif de licenciement, la vie privée de l’employé doit influer de façon négative sur la vie de la société.
  • Le licenciement pour motif économique Le licenciement économique se fonde principalement et uniquement sur des motifs indépendants au salarié lui-même. Différentes raisons peuvent provoquer le licenciement économique. À savoir, la suppression ou la transformation d’emploi consécutif, le refus du salarié d’accepter une modification de son contrat de travail, la réorganisation de l’entreprise ou tout simplement sa fermeture. Pour constituer un motif valable, le licenciement en ce qui concerne les modifications apportées au contrat de travail du salarié doit porter sur des éléments essentiels dudit contrat. Aussi, elles doivent résulter des difficultés économiques ou des mutations technologiques. Toutefois, cela n’inclut pas les modifications apportées aux conditions de travail.

Les procédures de licenciement

Que le motif du licenciement soit personnel ou économique, l’employeur doit incontestablement respecter quelques procédures.

  • Procédure de licenciement pour motif personnel L’employeur doit satisfaire à trois principales conditions. Il doit s’entretenir avec le salarié. Pour cela, il doit établir une lettre de convocation qu’il remet à l’intéressé 5 jours avant l’entretien. Il doit préciser l’objet de l’entretien dans la lettre. Lors de l’entretien, les deux parties s’expliquent et fournissent des preuves sur la véracité de leurs arguments. Parfois, l’employeur peut retirer sa décision, car l’employé a su le convaincre de sa bonne foi. Toutefois, si les deux parties ne s’entendent pas, l’employeur peut confirmer sa décision en établissant une lettre de licenciement qu’il va envoyer au salarié. La lettre recommandée avec avis de réception doit mentionner les motifs de licenciement. À part cela, le respect des périodes de préavis s’avère indispensable.
  • Procédure de licenciement pour motif économique Il concerne le licenciement individuel et licenciement collectif. Pour le cas du licenciement individuel, l’employeur doit satisfaire à la procédure de convocation. Aussi, il doit envoyer la lettre de licenciement dans les 7 jours qui suivent l’entretien. La procédure de licenciement collectif varie selon l’effectif des salariés à licencier. Ainsi, pour un licenciement de moins de 9 salariés, l’entreprise doit consulter les représentants du personnel, convoquer les intéressés pour un entretien au préalable et envoyer une lettre de licenciement à chacun d’entre eux. Si l’entreprise doit licencier 10 salariés et plus, elle doit consulter le comité d’entreprise ou le délégué du personnel avant d’envoyer la lettre de licenciement motivée.

Openoox : une révolution en marche ?

L’idée peut paraître folle : améliorer la navigation de millions voir de milliards d’internautes en proposant une page de démarrage qui soit à la fois personnalisable, sociale, nomade, collaborative et intelligente grâce à un gestionnaire de favoris, un moteur de recherche et un réseau social à la fois.

A l’origine de cette idée deux fondateurs, Denys Chalumeau (co-fondateur des sites SeLoger, Promovacances, Billetréduc notamment et plus récemment, SeFaireAider.com) et Julien Danjon (Coach personnel en nouvelles technologies), qui constatent la difficulté a avoir une page de démarrage qui leur ressemble, facilement accessible et utilisable.

Le concept de la page

Le concept est pour le moins simple : proposer une page de démarrage alternative « plus riche, plus personnalisée et plus ergonomique ; celle dont tout le monde rêve, celle que tout le monde attend » comme nous le confie Denys Chalumeau. Pour améliorer l’expérience de navigation, la page propose la gestion des actions favorites en un seul clic et offre ainsi un gain de temps réel. Autre atout : elle est portable et vous permet de retrouver son contenu partout, où que l’on soit.

Exit la page blanche, bienvenue à la page personnalisée ! Ce constat n’a pas pour seule origine un manque mais elle part du constat de l’utilisation des smartphones où « chacun personnalise sa home page avec ses « Apps » qu’il veut utiliser d’un seul geste ». Si les moteurs de recherches proposent déjà des marques pages, l’innovation réside surtout dans le fait de pouvoir les retrouver sur un autre ordinateur que le sien et quel que soit le navigateur utilisé.

Mais « la dimension humaine est également prise en compte », comme nous le confie Denys Chalumeau puisque « aux résultats des moteurs de recherche (comme Google) s’ajoutent les résultats de la communauté qui permettent de découvrir des sites très utilisées par les internautes » et ceci sans rendre public ou privé sa sélection. Pour les fondateurs, une « révolution » est en marche et ceux qui l’essai ne peuvent plus tout simplement revenir en arrière.

Des améliorations encore à venir

Si les nouvelles fonctionnalités proposées donnent déjà l’eau à la bouche, d’autres sont à venir et notamment un import des favoris/marque-pages déjà utilisés sur son ordinateur, la présence de sous dossiers, un Genius qui proposerait des sites équivalents à ceux que vous préférez… Ces innovations ayant pour principale originale la communauté d’« Ooxers » et d’« Ooxovores » comme aiment les appeler les fondateurs.

Et le site démarre fort : déjà présent en anglais et français, il devrait rapidement être décliné en d’autres langues. Leur plus grand défi ? Faire connaître rapidement Openoox aux utilisateurs d’internet sur un produit à viralité faible et qui nécessite l’appui des médias. Nul ne doute que ces derniers essaieront la solution et commenceront à en parler…

Weezic invente la partition augmentée

Pour les amateurs, les débutants et les professeurs de musique, Weezic est une petite révolution digitale. La start-up qui existe depuis 2011 lance une nouvelle plateforme enrichie qui regroupe 500 morceaux à jouer, de véritables partitions augmentées qui aideront plus d’un novice à performer rapidement et de façon ludique ! 

Nicolas Arbogast raconte que dans l’équipe de Weezic, il est le moins musicien de tous. Lorsqu’il était enfant, il a pourtant bien appris le piano et le chant mais a très vite arrêté à l’adolescence. Un appel vers d’autres passions et surtout un manque apparent de motivation. Comment apprendre à jouer avec plaisir des morceaux alors qu’on étudie dans sa chambre avec pour seule compagnie un métronome ?

Cette observation, ils sont deux à le faire, quelques années plus tard. Gregory Dell’Era et Nicolas sont consultants en stratégie dans un cabinet conseil. Naît en eux une forte envie d’entreprendre et de créer quelque chose d’innovant.« Nous réfléchissions au secteur des nouvelles technologies et des technologies connectées » explique Nicolas. « C’est à ce moment que cela nous a sauté aux yeux ! La pratique musicale est un domaine déconnecté du monde qui nous entoure. C’est un secteur très peu digitalisé alors qu’aujourd’hui tout le monde peut apprendre les maths ludiquement sur Internet ! »

L’idée est donc mise sur la table : inventer une technologie qui permette de bénéficier d’outils stimulants pour apprendre à jouer de la musique. Le parcours est long. En 2010, les deux co-fondateurs de Weezic n’imaginent pas vers quels horizons va les conduire cette idée.

L’évolution de la solution musicale 

La société est créée en juillet 2011, et, jusqu’à aujourd’hui, les versions vont évoluer au fur et à mesure de la recherche et du développement, des rencontres organisées avec les musiciens et des feedbacks qu’ils reçoivent grâce à leur version bêta mise en ligne. Ils gagnent en maturité en participant à des concours et des incubateurs.

Le premier d’entre eux est le  » Tremplin Entreprises  » co-organisé par le Sénat et l’Essec. « Différentes entreprises se présentent à cette occasion, avec des expériences plus ou moins longues dans le domaine de l’entrepreneuriat. En ce qui nous concerne, le tremplin a marqué un véritable amorçage de notre projet qui en était encore à ses débuts ! » atteste Nicolas.

Cette première démonstration publique leur permet de rencontrer des investisseurs et des représentants d’institutions. Lauréats du concours, ils intègrent le réseau Paris Incubateurs au sein d’  » Agoranov  » pendant deux ans. Ils sont accompagnés pour leur financement par Bpifrance et reçoivent un certain nombre d’aides pour leur projet de recherche et de développement. En 2012, la start-up est lauréate des  » Grands prix de l’innovation  » de la Ville de Paris. Fin 2013, Weezic organise pour la première fois une levée de fonds auprès d’investisseurs rencontrés pour certains lors du premier concours, le Tremplin Entreprises.

La pratique de la musique grâce à une expérience augmentée

Toute l’équipe de Weezic est musicienne. C’est ce qui lui a permis de développer une technologie en interne fondée sur des algorithmes mathématiques avancés tout en y ajoutant une conscience profondément musicale.

Weezic (weezic.com) se base sur le constat que 90% des musiciens débutants travaillent seuls chez eux des morceaux qui sont souvent des œuvres musicales écrites pour êtres jouées par plusieurs musiciens. Leur solution ne concurrence pas les partitions traditionnelles mais propose une transition vers le digital.  » On vient en remplacement du papier. Nous travaillons avec des éditeurs de partitions.
« 
Le catalogue de la rentrée regroupe 500 morceaux à jouer dont le prix s’échelonne entre 2 euros l’unité et quelques dizaines d’euros pour certaines méthodes complètes d’apprentissage.

Outre le support digital sur lequel peuvent à présent s’appuyer les musiciens et les professeurs, la partition  » augmentée  » contient un accompagnement personnalisable, adaptable à la tonalité et au tempo, donc au niveau de l’étudiant-musicien. Grâce au simple micro de l’ordinateur ou de la tablette, la technologie est capable d’analyser ce qui est joué, de souligner les erreurs et de s’adapter.  » C’est un outil dynamique en temps réel ! «  assure le co-fondateur, enthousiaste.

L’expérience intègre également des vidéos pour s’inspirer du jeu des plus grands en suivant la partition animée.

3 questions à Nicolas Arbogast, co-fondateur de Weezic

• Si 3 mots pouvaient résumer l’entrepreneuriat, quels seraient-ils ? 

Aventure, équipe et engagement.

• Si je vous dis, « abandonner », que me répondez-vous ? 

C’est comme « impossible », ça n’est pas un mot français.

• Quel conseil donneriez-vous à un jeune prêt à se lancer ? 

D’y aller sans hésiter.

Je tiens toutefois à nuancer ces propos. Avant de me lancer dans l’aventure de Weezic, j’ai travaillé sur pas mal de projets. Si je ne les ai pas lancés, c’est parce que selon moi, il y avait trop de zones d’ombres. Je n’avais pas la certitude d’aller ensuite jusqu’au bout. Les doutes sont importants et il faut les regarder en face dès qu’ils se présentent. En revanche, avec Weezic, je n’ai jamais eu un moment de doute. L’aventure entrepreneuriale est une aventure à durée indéterminée, il vaut donc mieux s’assurer avant que c’est bien de cela que l’on a envie ! Par contre, une fois la décision prise, il faut y aller à fond !

Entreprise et alcool, comment gérer ?

La consommation d’alcool sur le lieu de travail concerne près de 16 % des salariés français. Cette situation génère d’énormes pertes pour les entreprises en termes de productivité. La loi et la jurisprudence prévoient des règles bien précises en ce qui concerne la consommation d’alcool au travail.

L’employé se doit d’assurer ses missions de sorte à garantir le développement de l’entreprise. Il doit être en état d’assumer son engagement et être sobre, lucide. L’employé ivre sur le lieu de travail risque de faire l’objet d’une sanction qui peut conduire à un licenciement. L’application de cette sanction se fonde sur le caractère dangereux de l’état de l’employé, et sur les conséquences néfastes de son comportement sur la sécurité et l’image de la société.

La consommation d’alcool sur le lieu de travail

En principe, l’employé peut consommer de l’alcool sur son lieu de travail sous respect de certaines conditions. La loi n’autorise que les boissons à faible teneur en alcool. Aussi, sa consommation ne doit en aucun cas compromettre les intérêts de l’entreprise, notamment la productivité de l’employé. L’introduction et la consommation d’alcool fort comme le whisky, la vodka ou encore la téquila demeurent prohibées. L’entreprise ne peut pas prévoir une interdiction absolue de la consommation d’alcool sur le lieu de travail, car même la Loi prévoit quelques dérogations.

La responsabilité de l’entreprise en cas d’accident d’un employé alcoolisé

Dans le cas où l’employé, sous l’emprise de l’alcool, est victime d’un accident sur le lieu de travail, il reste sous la responsabilité de l’entreprise. S’il subit un accident grave, son employeur peut faire l’objet d’une sanction pénale. Les motifs de l’engagement de sa responsabilité reposent sur son obligation de prévention et de sûreté vis-à-vis de son employé en état d’ébriété.

Le contrôle du taux d’alcoolémie au sein de l’entreprise

Pour limiter les abus générés par l’autorisation de la consommation d’alcool sur le lieu de travail, la loi permet à l’entreprise de réaliser un contrôle de taux d’alcoolémie. Le dirigeant peut établir un règlement intérieur dans lequel il insère les conditions liées à la consommation d’alcool au bureau. Ce dispositif doit impérativement inclure le contrôle de l’état d’ivresse de l’employé dans le cas où cela présente une menace pour lui-même, pour ses collaborateurs et pour l’entreprise. En principe, il peut tout à fait contester le résultat du test et procéder à une contre-expertise. Pour cela, il doit effectuer un autre test afin de vérifier la véracité du premier résultat.

Le cas de l’employé ivre au travail

L’employé en état d’ébriété peut constituer un danger pour l’entreprise et son personnel. L’employeur a l’obligation de préserver la sécurité de l’entreprise et celle des employés. Il doit empêcher le salarié ivre d’entrer ou de séjourner dans l’enceinte de l’entreprise. Mais il doit aussi garantir la sécurité du salarié ivre et l’empêcher, par exemple, de prendre le volant. L’entreprise peut tenter de l’isoler dans une pièce bien sécurisée jusqu’à ce qu’il reprenne conscience ou jusqu’à ce que les autorités ou les personnes compétentes pouvant le prendre en charge arrivent.

Comment dissoudre une association ?

Tout au long de son existence, une association doit respecter certaines formalités. De la création jusqu’à sa dissolution, elle doit répondre à certaines conditions administratives. La loi prévoit trois cas de dissolution d’une association. Les motifs de dissolutions et les formalités diffèrent d’un cas à un autre.

Les différents cas de dissolution d’une association

La vie d’une association peut prendre fin de différentes façons :

– La dissolution volontaire

La vie d’une association peut prendre fin par décision des membres. La dissolution volontaire constitue le motif le plus fréquent générant la fin de la vie d’une association. Dans ce contexte, les membres ont l’obligation de respecter les conditions prévues par les statuts de l’association. Pour cela, ils doivent organiser une assemblée générale extraordinaire pour décider de la dissolution et de liquidation des biens. Dans la majorité des cas, les membres décident de mettre fin à l’association à la suite des difficultés financières structurelles.

– La dissolution statutaire

Les statuts de l’association peuvent prévoir la durée d’existence de cette personne morale. Cela concerne particulièrement les associations à durée déterminée qui se chargent de la réalisation d’un projet bien précis pendant une période donnée. A l’arrivée du terme, l’association prend fin automatiquement. Cependant, les membres peuvent éviter cette dissolution en procédant à la modification des statuts.

– La dissolution judiciaire

En principe, c’est le tribunal qui statue sur la dissolution judiciaire d’une association. Le juge prononce la dissolution judiciaire dans le cas où l’association commet des infractions pénales. Le non-respect des engagements des membres générant l’inexécution de leurs obligations et empêchant l’association de fonctionner régulièrement peut entrainer la dissolution judiciaire de celle-ci. Aussi l’autorité administrative peut dissoudre l’association si ses activités manifestent des caractères illicites.

Les formalités à suivre pour dissoudre une association

– La procédure en cas de dissolution volontaire

Si les membres de l’association décident de dissoudre l’association, ils doivent se réunir en assemblée générale extraordinaire. À la suite de celle-ci, ils devront rédiger un procès-verbal mentionnant les conditions liées à la dissolution de l’association, notamment la liquidation des biens. Ce n’est qu’après avoir effectué ces démarches qu’ils peuvent déposer le dossier de déclaration de dissolution auprès du Guichet unique des Associations ou à la sous-préfecture de la commune du siège social. Il appartient à l’administration d’envoyer la demande à la Direction des Journaux Officiels pour une publication afin que la dissolution puisse être imposable à tous.

– La dissolution judiciaire

Les autorités compétentes prononcent la dissolution judiciaire à la suite d’une demande d’une personne ayant un intérêt à agir. La décision reste à l’appréciation du juge. Il peut ne pas se prononcer en faveur du demandeur.

Ce qu’il faut savoir sur la liquidation des biens

Les biens associatifs doivent principalement servir à régler les dettes de l’association. Le dirigeant a l’obligation d’assurer que les dettes de l’association soient réglées pour éviter de mettre en jeu sa responsabilité personnelle. Les biens restants ne peuvent pas être partagés entre les membres ou dirigeants. Ils feront l’objet d’une donation à des associations opérant dans des activités similaires à celles de l’association dissoute.

[High Tech] Le billet du futur en expérimentation

Le billet du futur : simple et pratique

Début octobre, les usagers des trajets TER de la région Basse-Normandie expérimenteront le billet du futur proposé par SNCF. Ce système permet à tous les usagers dotés d’un Smartphone NFC d’acquérir leur billet de train avec leur téléphone portable. Ainsi, ils n’auront plus à présenter leur billet lors du contrôle. Le contrôleur y procèdera à partir de son Smartphone. D’ici début 2015, d’autres régions pourront profiter de ce nouveau programme à la fois très simple et très pratique. Elles concernent principalement l’Alsace, la Lorraine, l’Aquitaine, la Haute-Normandie et Midi-Pyrénées. Pour pouvoir profiter de cette offre, le client devra disposer de l’application SNCF TER NFC sur son Smartphone. Le contrôleur peut effectuer sa mission même si l’usager n’allume pas son Smartphone ou s’il se trouve sur une zone hors couverture. 

Orange et SNCF : une collaboration très performante

La mise en place de ce nouveau système de contrôle rentre dans le cadre de la dématérialisation du billet de train. SNCF cherche à proposer à ses usagers des offres de plus en plus performantes de sorte à satisfaire au maximum leurs besoins. Elle profite du fort développement de la technologie pour procurer à ses clients des services professionnels, innovants et personnalisés. Ce système favorise la mise en œuvre du programme de transport durable établi par l’État depuis quelques années. Ce programme consiste à inciter la population à faire usage des transports en commun lors de leur déplacement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. En collaborant avec Orange, opérateur très puissant tant au niveau européen qu’à l’international, elle peut incontestablement atteindre ses objectifs.