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Interview de Lukasz Gadowski, Fondateur de Spreadshirt

Entretien exclusif avec Lukasz Gadowski, fondateur de Spreadshirt, l’entreprise allemande d’impression de tee-shirts à la demande qui cartonne à travers le monde.

Comment vous est venue l’idée de créer Spreadshirt et pourquoi avoir choisi ce secteur si particulier ?

Cette idée vient du temps où j’étais conseiller pédagogique. Pendant deux ans, j’ai interrogé un petit imprimeur de tee-shirts sur son développement stratégique et organisationnel et j’ai ainsi pu avoir un petit aperçu du marché de l’impression textile. L’idée de créer Spreadshirt m’est alors apparue : une boutique  gratuite et facile à mettre en place pour les opérateurs de sites Internet, qui permettrait d’offrir des produits uniques et de qualité.

Un an après le lancement, l’entreprise est déclarée « projet de commerce irréaliste » par un concours d’entrepreneuriat ! Cela ne vous a pas découragé ?

De nombreux business angels n’ont pas souhaité supporter le projet et toutes les banques contactées nous refusaient nos demandes de prêts. Tout ceci nous a retardés, mais nous n’avons malgré tout pas baissé les bras. Nous avons finalement créé Spreadshirt sans fonds extérieurs, uniquement avec la vente des tee-shirts, en autofinancement.

Pourquoi avoir pris un associé un an après la création de l’entreprise ?

Matthias Spiess a été l’un des tous premiers clients de Spreadshirt. Un jour, il m’a contacté pour m’informer du manque de sécurité sur le site Internet. Matthias a perçu le potentiel du concept et a mis à ma disposition les connaissances en informatique qui me faisaient défaut. C’est ainsi qu’il est devenu naturellement mon associé à la tête de l’entreprise.

Comment avez-vous abordé le développement à l’international ?

Le concept de Spreadshirt n’est pas spécialement conçu pour le marché allemand. Depuis le début, nous avions dans l’idée d’utiliser le potentiel international pour ensuite devenir une plateforme globale. Nous avons traduit le site petit à petit et essayé de pénétrer d’autres marchés. Dans l’univers online, une entreprise est dite « internationale » dès qu’elle propose un site dans une autre langue. Mais dans la réalité, ce n’est pas si simple de s’internationaliser… Au Japon par exemple, nous avons dû stopper notre activité environ un an après le lancement du site. Nous avons appris qu’avoir un site dans la langue locale n’était pas une garantie de réussite. Il faut également savoir traduire l’offre en fonction des spécificités culturelles du pays et avoir une véritable stratégie de pénétration sur place. Nous nous sommes donc concentrés sur certains marchés clés en Europe où nous avons travaillé avec des responsables commerciaux locaux. Aux états-Unis, nous sommes mêmes allés jusqu’à installer nos propres unités de production.

Pourquoi avoir racheté le célèbre site français laFraise en 2006 ?

En juin 2006, l’entreprise a pu bénéficier pour la première fois de fonds de capital risque. L’acquisition de laFraise est apparue comme un bon levier de croissance, notamment en France. Nous avons eu l’opportunité d’utiliser le savoir-faire du concours de design le plus prolifique d’Europe, ainsi que de l’expertise d’une vaste communauté. La popularité croissante de Spreadshirt devait en échange pouvoir renforcer l’internationalisation de laFraise.

Pour créer les logos successifs de l’entreprise, vous avez par deux fois fait appel à la communauté des clients : pourquoi ?

Le concept de l’entreprise repose sur la créativité de ses clients. Il était donc logique pour nous d’impliquer la communauté dans le choix de notre logo à travers des « Open Logo Project ». Notre seconde opération de crowdsourcing pour le design du logo a fait participer plus de 2 000 designers de 45 pays différents !

Spreadshirt a été nommée « Great Place to work » : que faites-vous de particulier pour le bien-être de vos salariés ?

Dès le lancement de l’entreprise, nous avons privilégié la création d’une atmosphère détendue et chaleureuse, ce que l’on appelle souvent « l’ambiance start-up ». à cette époque déjà, nous avions des terrasses et des consoles de jeux vidéo pour permettre aux employés de se détendre et de se remotiver. Aujourd’hui, plus de 450 personnes travaillent pour nous sur deux continents. Et pourtant, nous n’avons pas perdu cet esprit start-up : nous avons un « Feel Good Manager » (manager bien-être) qui organise des évènements en interne comme des sessions de cuisine pour le personnel. Nos employés doivent aimer aller travailler et s’amuser dans ce qu’ils font. C’est notre idée fixe !

Vous avez lancé « La journée du tee-shirt » : qu’est-ce que c’est ?

Il y a des jours fériés pour tout. Mais jusqu’alors, il n’existait pas de journée internationale du tee-shirt ! Parce que le tee-shirt est l’essence même de Spreadshirt, nous avons pensé en 2008 qu’il était urgent de mettre en place cette journée. L’idée derrière cet évènement était d’introduire un jour pour donner aux amateurs de tee-shirts du monde entier une raison de célébrer la plus versatile de toutes les pièces de leur garde-robe ! Ce jour a été fixé au 21 juin. Ces dernières années, la journée du tee-shirt a été célébrée à Berlin, Leipzig… New York et même Mykonos.

Etes-vous toujours à la tête de l’entreprise ?

Mon rôle chez Spreadshirt a évolué au cours des années. En 2007, j’ai cédé mon rôle de CEO et mes tâches opérationnelles. Quelques mois plus tard, j’ai été nommé Responsable du conseil de surveillance de l’entreprise. Depuis, je me concentre plutôt sur les aspects stratégiques du développement.

Avec le recul, quelles ont été les principales difficultés dans le lancement de votre projet ?

Lorsque nous avons lancé Spreadshirt, très peu de personnes percevaient le potentiel du e-commerce. Il existait un certain scepticisme quant au lancement de nouveautés liées au web et il était très difficile d’obtenir des aides financières pour de tels projets. Nous avons donc dû passer pas mal de temps à tenter de convaincre nos potentiels investisseurs. Avec du recul, il a peut-être été plus positif pour nous de lancer Spreadshirt sans l’aide d’investisseurs ou de banques : nous avons été entièrement libres de nos choix.

3 Conseils de Lukasz Gadowski

  • S’éloigner des sentiers battus

Lorsqu’on veut créer une entreprise, il faut sortir de tout ce qui a déjà été fait auparavant et proposer quelque chose d’original. C’est la clé pour sortir du lot et réussir.

  • Encourager ses équipes à oser

Nous incitons nos salariés à prendre des décisions et allons même jusqu’à leur demander explicitement de faire des erreurs ! La peur de se tromper, le fait de vouloir faire les choses parfaitement bien est un instinct très fort. Les employés ont donc naturellement tendance à ne pas trop oser pour facilement éviter les erreurs. En encourageant les salariés à oser, le taux d’innovation de l’entreprise croît naturellement.

  • Ne pas refaire les mêmes erreurs

Si nous demandons à nos équipes de faire des erreurs, nous leur conseillons tout de même de ne pas faire la même deux fois ! Ceux qui acceptent leurs erreurs et en parlent ouvertement avanceront davantage que les autres, car ils auront appris à ne pas retomber dans les mêmes pièges.

Entreprendre à Annecy

Le cadre de vie proposée par la ville d’Annecy est l’un des plus agréables de France ! En plein processus de rajeunissement, Annecy fait partie des villes où le nombre d’étudiants a le plus augmenté ces dernières années. 

Proche de la Suisse, elle profite du dynamisme Helvète et est au cœur d’une région où les fromages sauront ravir les palais des plus fins gourmets ! Annecy, c’est finalement le parfait équilibre entre paysages d’une beauté rare, dynamisme (porté en partie par deux pépinières d’entreprises qui vous accompagneront dans vos débuts d’activité), et rythme de vie moins stressant qu’au sein de nos grandes villes… Un choix à considérer avec attention si vous voulez vous lancer dans l’entrepreneuriat !

Nombre d’habitants : Près de 160 000

Nombre de sièges sociaux : Près de 15 000

Nombre de créations : Plus de 2 000

Pourquoi entreprendre

Depuis maintenant 15 ans, l’initiative « Grand Annecy » a pour objet de favoriser la création ou la reprise d’entreprises et le développement d’entreprises de moins de 3 ans par un financement couplé à un accompagnement post création. Par exemple, l’octroi d’un prêt d’honneur sans garantie et sans intérêt pourra vous donner le coup de pouce nécessaire pour consolider votre trésorerie… Et vous lancer à Annecy !
Annecy est la mieux classée en nombre de brevets par habitants (5ème nationale ex-aequo, avec 1,2 brevet pour 1000 habitants) et survie des entreprises après 5 ans (9ème national ex-aequo, avec 29% de defaillance)

Start-up innovante : Wingit (développement d’une application qui géolocalise ses utilisateurs pour leur fournir des informations sur tous les lieux de loisirs situés autour d’eux)

Entreprise emblématique : Mobalpa (qui accompagne tout projet de cuisine)

Les tendances de la navigation sur internet

Portables, téléphones, tablettes, netbooks… nos habitudes de navigation sur internet ont évolué avec l’arrivée de nouveaux supports informatiques, beaucoup plus compacts et plus faciles à transporter… L’ordinateur de bureau est-il déjà obsolète ? Tour d’horizon sur les tendances actuelles en matière de navigation sur le web. 

15 années d’évolutions significatives

Grand nombre d’entre nous ont vécu la plus garde partie de leur vie sans internet, et pourtant, cette technologie s’est bien installée et occupe une place confortable voire fondamentale dans nos existences. Les chiffres sont en effet éloquents. Aujourd’hui, 80% des foyers français sont équipés d’internet, principalement en haut débit, contre à peine 15% en 2000, et majoritairement depuis un micro-ordinateur. A l’échelle planétaire, la terre compte 2,4 milliards d’’internautes, soit 34% de la population mondiale.

L’arrivée d’internet sur les mobiles a changé la donne. La technologie a mis un peu de temps à se propager dans les foyers français (moins de 10% d’utilisateurs en 2007) mais elle se démocratise à grande vitesse avec 46% d’utilisateurs en 2012. Autres données au niveau mondial, les ventes de Smartphones ont dépassé celles des téléphones portables classiques en 2013, avec 968 millions d’unités vendus, ce qui représente ainsi 1,5 milliards d’utilisateurs, soit 21% de la population.

Le marché des tablettes n’est pas en reste puisque les estimations prévoyaient que leur vente dépasserait celles des PC de bureau dès 2013 et des ordinateurs portables en 2014. Du côté de l’hexagone, 1 foyer sur 10 était équipé de l’appareil en 2012.

Impacts sur la navigation internet

Si l’on pourrait croire que l’arrivée de nouveaux supports aurait des conséquences sur les pratiques en matière de navigation sur internet, les résultats sont en demi-teintes.

Premier constat, les internautes français restent en très large majorité fidèles à leur micro-ordinateur et la tendance mondiale est là même, avec environ 75% du trafic web généré par ce biais. Les mobiles quant à eux se placent juste derrière, enregistrant 15% du trafic, contre 10% environ pour les tablettes en troisième position, ces derniers chiffres étant par ailleurs à relativiser, les tablettes détrônant de temps à autre les téléphones.

Deuxième constat, il existe de très grandes disparités entre les utilisateurs français de PC et de mobiles. Les premiers adeptes de l’internet sur téléphone, appelés mobinautes, sont les 15-29 ans, suivis par les salariés appartenant à la catégorie cadre. Dans ce dernier cas, l’exercice d’une activité professionnelle est à mettre en corrélation : 63% des salariés sont dotés d’un ordinateur portable et 55% d’un Smartphone.

La principale raison évoquée par les mobinautes demeure dans la possibilité de se connecter hors du domicile. Les téléphones connectés sont particulièrement utilisés dans le cadre des loisirs pour communiquer sur les réseaux sociaux, envoyer des emails, jouer à des jeux, télécharger des images, de la musique et des films, ou encore lire. Etonnamment, les achats sur internet ne représentent que 10% des connections sur mobile et concernent pour la moitié des opérations de téléchargements payants. Côté professionnels, ces outils offrent plus de mobilité, et permettent ainsi de travailler dans les transports, lors de déplacements ou encore à domicile dans le cadre du télétravail par exemple.

Dernier constat, les internautes français sont loin d’avoir opérés le grand virage dans leurs habitudes de connexion, contrairement à d’autres pays comme la Corée ou la Chine où le téléphone est l’outil préféré pour surfer sur le web.

Une dernière donnée semble intéressante, sur la consommation d’internet en lui-même liée aux équipements mobiles et tablettes. Depuis 2012, des études ont fait apparaître la baisse de fréquentation des sites web au profit de l’utilisation des applications pour téléphones, ces dernières ayant enregistré une croissance à 3 chiffres en 2013, représentant ainsi 102 milliards de téléchargements.

Aujourd’hui, les hébergeurs proposent des solutions qui permettent en 3 clics de mettre en place un website qui est automatiquement adapté aux téléphones mobiles voir par exemple http://www.amen.fr/website/build-site-overview.html

Sources : Insee et portail gouvernemental Proxima mobile

Entreprendre à Montpellier

Possédant tous les atouts d’une grande ville avec le rythme plus paisible d’une métropole à taille humaine, Montpellier attire chaque année de nombreux étudiants, cadres et entrepreneurs… Avec son climat typiquement méditerranéen, ses plans d’urbanismes ambitieux et son magnifique arrière-pays, Montpellier dispose de nombreux attraits qui sauront peut-être faire pencher la balance en sa faveur si vous souhaitez entreprendre en région ! Soutenues par un investissement municipal important (près d’un milliard d’euros en 2012 !), les initiatives de long terme de la ville portent ses fruits et sauront vous offrir un cadre d’implantation dynamique pour votre projet d’entreprise. Pour preuve, le classement ECER-Banque Populaire a élu Montpellier 5ème ville française préférée des entrepreneurs en 2010 !

Nombre d’habitants : Près de 400 000

Nombre de sièges sociaux : Près de 40 000 

Nombre de créations : Près de 6 500

Pourquoi entreprendre 

Par son service « entreprendre à Montpellier », la préfecture du Languedoc Roussillon se hisse à la 6ème position de notre classement en mettant en avant ses atouts démographiques (ville la plus dynamique de France) et économiques. Cette ville participe activement à l’appel à projet « French Tech », grand mouvement de mobilisation collective lancé par le gouvernement pour booster les écosystèmes régionaux, accélérer la croissance des start-ups et renforcer l’attractivité de la France. En ce sens, un projet d’îlot numérique regroupant une pépinière, un hôtel d’entreprises, des formations, un espace de conférence, de démonstration et de rencontre au sein d’un espace de 70 000 m² est en cours… De quoi accueillir des entreprises de toutes tailles (jeunes entreprises innovantes, PME, grands groupes), chercheurs, étudiants et créatifs…
Montpellier est la mieux classée en nombre de créations d’entreprises par habitant (5ème nationale, avec 1,7 création pour 100 habitants), en nombre de cadres (7ème nationale, 9,7% de la population) ainsi qu’en nombre de création de marques par habitant (7ème nationale, avec 6,4 créations pour 1 000 habitants). 

Start-up innovante : Sticky Ads TV (régie leader de la vidéo premium sur le web avec 210 sites premium dans son portefeuille et 3 à 4 millions de publicités vidéos diffusées chaque jour)
Entreprise emblématique : Dyneff (entreprise spécialisée dans le secteur d’activité du commerce de gros (commerce interentreprises) de combustibles et de produits annexes)

Un site web pour s’y lancer : http://www.montpellier-agglo.com

Entreprendre à Nice

La deuxième ville de la région PACA se positionne en 5ème place de notre classement, avec ses trois quartiers d’affaires et son quatrième en devenir. Nice Méridia, projet de technopole urbaine ayant pour vocation de redynamiser l’ouest de la métropole azuréenne, aura comme enjeux l’accélération des processus du développement endogène (incubateurs, pépinières d’entreprises, hôtels d’entreprises, business center …). Une opportunité à ne pas me manquer si vous voulez profiter des charmes de la côte d’azur tout en lançant votre projet ! Votre projet pourra également profiter de l’accompagnement de la pépinière d’entreprise Nice côté d’azur. 

Nombre d’habitants : Près de 950 000 habitants

Nombre de sièges sociaux : Plus de 110 000

Nombre de créations : Plus de 17 000

Pourquoi entreprendre 

Nice fait partie du réseau « entreprendre PACA », qui a pour mission de contribuer à la réussite de nouveaux entrepreneurs significativement créateurs d’emplois et de richesses. De plus, le Centre Européen d’Entreprise et d’innovation y organise « La rentrée de la création et de la reprise d’entreprise », manifestation conçue sous la forme d’un speed networking de 15 min. Cet évènement permet aux futurs créateurs d’entreprise de récolter un maximum d’informations et de nouer des contacts qualifiés avec des experts de référence et les partenaires économiques de la Métropole Nice Côte d’Azur.

Nice est la mieux classée en nombre de création de marques par habitant (2ème nationale, 8,5 marques pour 1000 habitants), et en nombre d’artisans (2ème nationale, 3,9% de la population)

Start-up innovante : Full Performance (Moteur prédictif d’optimisation Web-Marketing multi-leviers rémunéré à la performance basé sur l’analyse comportementale à long terme des internautes)

Entreprise emblématique : Amadeus, la société informatique par laquelle vous réservez (forcément) vos billets d’avions sans le savoir !

Un site web pour s’y lancer : http://www.investincotedazur.com/fr/

Entreprendre à Bordeaux

La perle d’Aquitaine prend la 4ème place de notre classement des villes où il fait bon investir, avec une revalorisation récente de son centre historique (une partie de la ville a été classée en 2007 au patrimoine de l’Unesco) et son aire urbaine des plus attractives de France. La ville met à disposition de ses entrepreneurs trois pépinières ainsi qu’une couveuse d’entreprises pour vos projets d’entrepreneuriat, et un incubateur de startups si vous voulez vous lancer dans des projets innovants

Nombre d’habitants : Près de 850 000 habitants

Nombre de sièges sociaux : Près de 65 000 

Nombre de créations : Plus de 10 000

Pourquoi entreprendre 

Bordeaux fait partie du Réseau « entreprendre Aquitaine », qui a pour mission de contribuer à la réussite de nouveaux entrepreneurs significativement créateurs d’emplois et de richesses. Elle organise également « La semaine digitale », placée depuis sa création sous le signe de l’innovation pour tous. Cet évènement est l’occasion de mobiliser, de valoriser et de mettre en réseau les acteurs qui font vivre le Digital à Bordeaux, en France et au-delà. De plus, le projet « Bordeaux 2030 » dispose d’un axe visant à accueillir de nouvelles entreprises au sein de la ville et de sa région !
Bordeaux est la mieux classée en nombre de création de marques par habitant (4ème nationale, 8,4 marques pour 1000 habitants), et en termes d’évolution du nombre de crédit alloués (6ème nationale, avec une augmentation de 3,2%).

Start-up innovante : Concours Mania (qui permet aux marques de toucher leur cible par le jeu, en diffusant des campagnes digitales sur leur réseau et en réalisant des jeux marketing).

Entreprise emblématique : CDiscount (leader français du e-commerce)

Un site web pour s’y lancer : http://www.invest-in-bordeaux.fr/

Entreprendre à Toulouse

La ville rose est l’une de celles qui attire le plus les cadres parisiens… Et où la création d’entreprise est la plus porteuse ! Avec le quartier d’affaire Toulouse Euro-Sud-Ouest dont la construction est prévue pour 2016, et qui accueillera 500 000 m² de bureaux à long terme sera peut-être l’opportunité à saisir pour y installer votre projet… De plus, plus de 10 pépinières d’entreprises y sont présentes, qui sauront accompagner votre projet lors de la difficile phase de lancement et un incubateur régional vous aidera à concevoir et booster votre Startup !

Nombre d’habitants : Près de 900 000 habitants

Nombre de sièges sociaux : Plus de 65 000

Nombre de créations : Près de 11 000

Pourquoi entreprendre 

La ville de Toulouse fait partie du réseau « entreprendre Midi-Pyrénées », qui a pour mission de contribuer à la réussite de nouveaux entrepreneurs significativement créateurs d’emplois et de richesses. Y est également organisé le Salon Créactiv’ qui se positionne comme le salon de la création d’entreprise de Toulouse Métropole, et a pour objectif de faire le lien entre les créateurs d’entreprise en devenir et les principaux organismes locaux de la création d’entreprise.
Toulouse est la mieux classée en nombre de brevets par habitants (1ère nationale, 1,6 brevets pour 1000 habitants), et nombre de cadres (2ème nationale, 12,5% de la population).

Start-ups innovantes : Synox Group et Sigfox, sociétés pionnières dans l’Internet des Objets, qui proposent des services innovants dans les domaines de la mobilité, du collaboratif, du Machine to Machine et du Cloud…

Entreprise emblématique : Airbus !

Un site web pour s’y lancer : http://www.midipyrenees-expansion.fr/

Auto-entrepreneur, pourquoi exploiter la vente en ligne ?

La vente en ligne représente une grande part du marché de l’économie française. Selon les chiffres, 30,4 millions de Français sont adeptes du e-commerce. C’est un créneau à explorer pour de nombreux professionnels, notamment les auto-entrepreneurs. Mais pourquoi et comment exploiter la vente en ligne ?

Quelques règles régissent la vente en ligne

Voici un petit rappel de quelques règles simples en matière de vente en ligne, relatives à la loi sur le commerce électronique. Vos coordonnées doivent apparaître sur votre site de vente internet : nom, prénom, adresse postale, adresse électronique, numéro de téléphone professionnel, numéro d’inscription au RCS (registre du commerce et des sociétés), le prix des marchandises, les frais de livraison et les modalités de paiement et de livraison. Chaque commande d’une vente en ligne devra être exécutée dans un délai de 30 jours, et vous disposerez d’un droit de rétractation de 3 mois si le client ne respecte pas vos obligations.

Auto-entrepreneur et vente en ligne

La vente en ligne reste une opportunité de choix pour l’auto-entrepreneur car elle ne nécessite que très peu d’investissement au démarrage : une boutique en ligne, qui peut être gratuite ou louée clé en main mais personnalisable, ou vous pouvez également commencer par vendre sur un site tiers avant de mettre en place votre propre site web. Il vous faudra aussi un petit capital pour acheter vos produits et assurer les frais de livraison. Il est donc conseillé de n’avoir qu’un stock minimum de produits au commencement de votre aventure pour ne pas avoir à vous préoccuper d’un lieu de stockage.

Dans cette optique, en tant qu’auto-entrepreneur, plus minimes sont les charges, plus élevées sont les rémunérations. Les charges pourront donc être couvertes par le dispositif fiscal. De plus, au tout début de vos activités, si vous n’effectuez pas encore de ventes, vous n’aurez pas à payez de charges forfaitaires.

L’exploitation de la vente en ligne peut représenter un important levier pour la suite de vos activités. Pour ce faire, n’oubliez pas d’exploiter les réseaux sociaux ou un blog, où vous effectuerez une mise à jour régulière de vos produits. Jouez le côté marketing en proposant de bonnes affaires (quatre achetés, le cinquième gratuit par exemple), des bons de réduction ou des concours. Vous n’en aurez que plus de clientèle.

L’e-commerce vous assurera une visibilité maximum et des clients dans le monde entier. La vente en ligne, par rapport à la vente par correspondance, vous permet de présenter vos produits en image, ce qui est plus attirant pour la clientèle. N’oubliez pas non plus de rédiger des fiches-produits détaillés pour chaque article. Soyez tout de même très vigilants dans le calcul de vos frais de livraison, ainsi que dans les modalités et droits de rétractation.

Du côté administratif également, la gestion est largement simplifiée, pas besoin de comptable, il ne vous sera exigé que la tenue d’un livre d’achat et de vente. Comme il a été dit, s’il n’y a pas de ventes, il n’y a ni impôts ni charges également. Les impôts sont payés au trimestre suivant, ce qui permet d’avoir une bonne trésorerie prévisionnelle et d’avoir toujours à portée de main de quoi payer ses charges fixes.

N’hésitez surtout pas à aller en ligne pour voir les success stories des auto-entrepreneurs qui se sont lancés grâce à la vente en ligne, afin de vous inspirer de leur histoire pour démarrer votre activité.

Retraite : vous a-t-on déjà proposé d’en écrire le scénario ?

« En ce monde, rien n’est certain, à part la mort et les impôts », disait Benjamin Franklin. On connaît la chanson : à chaque nouvelle réforme « paramétrique » des retraites, les gouvernements promettent, en échange de sacrifices, le sauvetage de notre régime par répartition. Mais voilà : en vingt ans, la France s’est offert le luxe d’enchaîner cinq « réformes définitives ». Tel est le premier paradoxe français : loin de rassurer, ce changement permanent des règles s’avère anxiogène tant il donne l’impression que l’avenir de nos retraites est tout sauf assuré.

Réduire ses impôts et préparer sa retraite

Avec un système par répartition dont le financement n’est plus assuré et une pression fiscale qui s’accentue, préparer sa retraite devient une préoccupation majeure. Bien préparer sa retraite pour la vivre pleinement est le souhait de chacun. Pour cela, compter sur sa seule pension de retraite ne suffit pas. Savez-vous que la réglementation fiscale vous permet de réduire chaque année le montant de vos impôts tout en préparant votre retraite sereinement ? Pour cela, des solutions simples et défiscalisantes peuvent être mises en place, permettant de bénéficier d’un double avantage :

– Jusqu’à 45% d’économies d’impôts sur les sommes versées sur un contrat d’épargne retraite,

– Un complément de revenu à vie à la retraite.

Épargner le plus tôt possible

La préparation de la retraite est une démarche individuelle qui vise, avec l’aide d’un expert, à mettre en place une solution adaptée à sa situation. Il n’existe pas de solution miracle. C’est l’articulation de différents produits comprenant, entre autres, de l’assurance vie, de l’épargne de précaution, des solutions de retraites, qui optimisera cette préparation. Quoiqu’il en soit, il est primordial d’épargner le plus tôt possible car tous les dix ans, l’ « effort d’épargne » double. Ainsi, pour espérer toucher à la retraite la même chose qu’une personne de 35 ans, une personne de 45 ans devra épargner deux fois plus…

Entreprendre à Lyon

Lyon multiplie les initiatives pour encourager l’entrepreneuriat dans la région… Et ça paye ! Deuxième ville de notre classement, l’ancienne capitale des Gaules est la ville ou la défaillance au bout de 5 ans est la plus faible du pays et dispose d’un important réseau de pépinières qui accompagneront tout type de projet entrepreneurial.

Huit pépinières prêtes à accueillir vos projets (dont l’une spécialisée en textile), espaces de co-working qui se développent, villages d’entreprises et lieux d’accueil excellence dédiées aux activités innovantes… Tout projet saura trouver l’accompagnement qui lui correspond au sein de la capitale des Gaules. 

Nombre d’habitants : Plus d’1,5M habitants

Nombre de sièges sociaux : Près de 170 000

Nombre de créations : Près de 30 000

Pourquoi entreprendre

Lyon fait partie du Réseau « entreprendre Rhône », qui contribue à la réussite de nouveaux entrepreneurs significativement créateurs d’emplois et de richesses. Elle est aussi à l’initiative du programme « partenaire pour entreprendre », à destination des jeunes entreprises accompagnées dans le cadre de Lyon Ville de l’Entrepreneuriat. Dans le même ordre d’idée, elle se présente comme « Lyon ville de l’entrepreneuriat », qui accueille et accompagne tous les porteurs de projet (création, reprise ou transmission d’entreprise), quels que soient l’entreprise et le secteur d’activité concerné. Tout comme Marseille, la ville organise un « Start-up weekend », événement qui rassemble des personnes aux profils variés et qui possèdent la fibre entrepreneuriale. Cette ville fait également partie du réseau Créa-fil Rhône-Alpes, qui met à votre disposition un expert de la création d’entreprise qui vous informe et vous oriente vers les interlocuteurs les mieux adaptés à vos besoins.

Lyon est la mieux classée en nombre de défaillance au bout de 5 ans (1ère, 18%), en nombre de création de marques (1ère nationale, 8,8 pour 1000 habitants) et nombre de cadres (1ère nationale, 14,5% de la population). 

Start-up innovante : Digischool (édite des cours et des exercices en ligne visant à aider les étudiants)

Entreprise emblématique : Biomérieux (entreprise qui offre des solutions de diagnostic qui déterminent l’origine d’une maladie ou d’une contamination pour améliorer la santé des patients et assurer la sécurité des consommateurs).