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Ces exemples d’entreprises qui utilisent le marketing relationnel

Connaissez-vous la théorie du 20/80 de Vilfredo Pareto ? Cette dernière nous explique que 80% du chiffre d’affaires est réalisé par 20% des clients. Les marques ont tout intérêt à se concentrer sur cette clientèle de choix en créant une relation des plus personnalisées. Récolter des informations sur leurs habitudes de consommation et mettre en place des stratégies qui les valorisent devient l’objectif premier des marques. Voici quelques exemples de techniques employées par ces dernières.

Le marketing relationnel possède plusieurs noms : marketing direct, personnalisé, one-one… Ce dernier représente un ensemble d’actions marketing qui vont mettre en place une relation individuelle, continue et personnalisée avec chacun des clients d’une marque pour les fidéliser à long terme. Un concept de plus en plus employé par les entreprises.

Coca-cola, des produits personnalisés

La célèbre firme américaine spécialisée dans la production de boissons non-alcoolisées voit le jour en 1887. La marque doit son succès en premier temps à son marketing de masse, à travers la fameuse boisson Coca-Cola. Peu à peu, elle diversifie son offre et propose plusieurs gammes de Coca. Mais ces dernières années, la firme décide de personnaliser davantage sa relation avec ses clients en mettant en vente des bouteilles personnalisées avec un prénom. Le consommateur a la sensation d’être visé directement lorsqu’il choisit la bouteille où son nom est inscrit. Coca Cola a su valoriser son image de marque en rendant son produit unique. Ils décident d’aller encore plus loin en proposant en Argentine et au Mexique une campagne pour des prénoms écrits en braille afin que les consommateurs malvoyants ne soient pas exclus.

Facebook, le marketing nominatif

Le premier réseau social mondial souhaite instaurer une relation plus personnelle avec ses utilisateurs. Vous le remarquez sûrement, en haut de votre page d’actualité le site vous adresse des messages personnalisés « Bonjour Martin ! Merci d’être là, passez un bon moment sur Facebook aujourd’hui. » Les mailings commerciaux emploient cette pratique et sont de plus en plus prisés par les entreprises, qui peuvent de cette manière s’adresser directement au client par leur nom (grâce aux bases de données).

Pimkie, la célébration des clients

Le magasin de prêt-à-porter français vise les femmes et les jeunes filles en leur proposant une offre diversifiée. Pimkie décide de célébrer ses consommatrices et une des meilleures occasions pour le faire reste leur anniversaire. La marque décide d’envoyer à chaque cliente une carte leur souhaitant un bon anniversaire et une agréable journée, associé à cette dernière, un bon d’achat de sept euros à faire valoir sur l’ensemble de la collection. Un cadeau qui plait aux clientes et qui permet de les fidéliser d’avantage.

Starbucks, bien plus qu’un simple café

La chaine de café américaine Starbucks place le marketing relationnel au cœur de sa stratégie. Impossible de commander un café sans que votre nom ne soit inscrit sur le gobelet de ce dernier. L’idée montre que chez Starbucks, vous n’êtes pas un simple passager, vous êtes un client qui à toute son importance. L’enseigne privilégie sa relation avec ses consommateurs, en transformant ses points de vente en véritable lieu de vie (canapé, wifi, musique) pour inciter à y passer plus de temps que dans un café « ordinaire ». La marque a également mis en place une carte rechargeable pour consommer vos boissons. Ces dernières ont réussi à accumuler plus de 1,2 milliard de dollars. Un record pour des cartes rechargeables.

Vente privée, l’humanisation de la relation client

Les marques avaient tendance à écouler leurs fins de série auprès de grossistes soldeurs. Le site vente-privée a su se placer sur ce créneau en proposant chaque jour des produits et des services défiant toute concurrence. La marque a su installer un marketing relationnel avec ses clients en recrutant plus de 400 conseillers à leur disposition. Malgré son existence uniquement numérique, Vente-privée tient à « humaniser » sa relation avec ses clients en choisissant comme égérie une téléconseillère du nom de « Cécile de Rostand ». Cette dernière a pour but de créer un lien familier avec l’internaute pour favoriser ses achats. C’est également sous son nom que les annonces du site sont envoyées par mail. Un concept qui a permis à la marque d’être élue huit fois consécutivement « service client de l’année ».

Sephora, une fidélisation personnalisée

Pour l’enseigne de cosmétiques, le client est roi et doit être chouchouté. Mais pas question de s’occuper d’eux de la même manière. Chaque client possède un programme de fidélité qui correspond à des offres spécifiques établis en fonction de leurs achats. Ces programmes correspondent à trois étapes : la carte White pour les nouveaux clients, la carte Black pour ceux ayant effectués plus de quatre achats et la carte Gold pour les clients les plus fidèles. Le but de ces dernières étant de répondre précisément à leur besoin.

Air Canada, le divertissement comme stratégie marketing

La compagnie aérienne Air Canada a choisi, pour améliorer sa relation avec ses clients, l’originalité. Elle délaisse les programmes de fidélité habituels pour proposer un jeu sous forme d’application Smartphone. Le voyageur constitue son propre avatar et au fil de ses voyages, gagne des récompenses virtuelles. Les voyageurs les plus fidèles ont le privilège d’être mis en avant sur le site d’Air Canada. Un concept qui valorise l’image de la marque dans l’esprit des consommateurs.

Savoir dire « non » : ça s’apprend !

Peur de décevoir, crainte de l’autorité, peur de blesser, peur d’être jugé… Vous avez certainement tous affronté des situations où vous êtes incapables de dire « non ». Résulte de ce manque de courage un certain ressentiment envers ce collègue, ce manager vous ayant « forcé » à dire oui.

En réalité, la cause de cette incapacité à refuser une requête est largement liée à l’apprentissage des codes de la vie de groupe lors de notre enfance. Dans bien des cas, il est pourtant nécessaire de s’affirmer et d’aller outre son éducation.
Et s’il était facile d’éconduire un collègue vous demandant de travailler sur un dossier alors que vous avez déjà des priorités sur le feu ? Et si vous pouviez refuser sereinement de rendre un énième service à ce collègue peu scrupuleux ?
C’est possible, mais cela passe par un travail conséquent sur soi-même.
La première étape est de se poser des questions sur nos raisons à préférer sans le vouloir à choisir le « non » comme notre principal allié.

Alors la peur de quoi ?

  • d’entrer en conflit
  • de passer pour un égoïste
  • de déplaire ou de blesser
  • de montrer ses faiblesses
  • de devoir se justifier ou s’excuser
  • de culpabiliser
  • d’être rejeté qui est liée à notre besoin d’être aimé et accepté…

Mais aussi en raison de nos croyances issues de notre éducation

 et avec pour point de départ le devoir et la soumission : il faut ou il ne faut pas 

  • il faut faire plaisir aux autres
  • il faut être dévoué
  • il ne faut pas le contrarier
  • il ne faut pas lui faire de la peine
  • il faut penser aux autres et leur donner ce qu’ils veulent…
  • notre avis n’a pas d’importance ou ne compte pas…
  • c’est malvenu ou impoli de dire non…etc.

Mais aussi  en raison de notre manque de respect à l’égard de nous-même

Pour être aimé, on vendrait parfois son âme au diable :

  • on est persuadé de valoir moins que les autres
  • on a l’impression de ne pas être capable de dire non
  • on pense qu’on a pas le droit de refuser et dire non
    et tout simplement on souhaite parfois se montrer empathique, bienveillant et être aimé….

1 – Prenez le temps de la réflexion

Il arrive parfois que vous acceptiez une requête avant même de savoir ce qu’on veut vraiment de vous. Prenez le temps de la réflexion : « OK, très bien. Je regarde et je reviens vers toi d’ici 15 minutes ».

2 – Si c’est oui : mettez en valeur votre réponse

« J’ai réussi à me dégager du temps, c’est d’accord ». Surtout, tenez vos engagements. C’est en assumant ses responsabilités qu’une relation de confiance s’établira avec votre interlocuteur et qu’il vous sera plus facile de dire non une prochaine fois.

3 – Si c’est non : donnez les raisons objectives de ce refus

« Je travaille actuellement sur tel dossier, cela prend tout mon temps », donnez votre sentiment « cela m’ennuie… » avec le sourire et tentez si possible de trouver une solution alternative (reporter la deadline, suggérer le nom d’un collègue, restez joignable par téléphone…).

4 – Valorisez vos « oui » !

Utilisez ce « non » à bon escient et vous augmenterez votre estime personnelle, gagnerez du temps et forcerez le respect de vos collaborateurs.
A vouloir trop faire plaisir, on peut se faire du tort en tombant dans la spirale infinie des « oui ». Il est alors beaucoup plus difficile d’oser dire « non », vos collègues ou supérieurs hiérarchiques sachant bien qu’en vous sollicitant ils obtiendront gain de cause.
Cette posture n’est pas de la rébellion. Quand cela vous est possible n’hésitez pas à accepter une requête, l’important étant de trouver son propre équilibre.
Sachez cependant que plus vos « oui » seront rares et plus vous arriverez à les valoriser ! Refuser ce que vous ne voulez pas faire, c’est tout simplement une preuve de votre franchise qui donnera du relief à vos « oui ».
Ne pas oublier que crédibilité et respect des autres passent souvent par l’affirmation de soi !

Article par Benjamin Azancot

3 astuces pour booster votre capacité d’innovation

Quel est le point commun du succès d’Apple, d’Amazon et de Google ? Ces entreprises cultivent une culture de l’innovation qui leur permet de proposer des offres originales qui marqueront les esprits des consommateurs. Les entrepreneurs sont alors nombreux à réfléchir en termes d’innovation pour se démarquer de leurs concurrents. Mais comment booster sa capacité d’innovation ?

« Je n’ai pas de talent spécial. Je suis seulement passionnément curieux. »


Albert Einstein

Il s’agit en effet d’un potentiel que chacun d’entre nous possède comme le démontre des travaux neuroscientifiques révélés dans le livre « Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner » (le cerveau est en constante transformation, il est « plastique »). Si de grands entrepreneurs ont pu développer leur capacité à innover, alors nous aussi nous le pouvons.
Voici des astuces que vous pouvez appliquer dans votre quotidien d’entrepreneur pour qu’innover entre dans votre ADN.

Musclez votre curiosité

Innover repose en grande partie sur vos souvenirs, votre mémoire. Plus vos souvenirs et vos connaissances sont nombreux, plus votre « stock » d’idées sera important. Or la curiosité est votre outil principal pour remplir ce stock.
Pour aiguiser votre curiosité, rien de mieux que de vous fixer des petits challenges qui vous feront sortir de votre zone de confort. Voici quelques challenges que vous pouvez tester :
• Travaillez sur un sujet dont vous n’avez jamais entendu parler. Pour cela, allez dans une librairie ou dans une Fnac et piochez un livre, une revue ou un journal au hasard dans un rayon que vous n’avez pas encore exploité. Trouvez et notez un sujet dont vous n’avez jamais entendu parler. Faites un petit article sur ce thème nouveau pour vous que vous pourriez proposer à un webzine par exemple. Il s’agit d’une astuce inspirée des travaux de Claude Ananou, maître d’enseignement à HEC Montréal.
• Participez à des soirées de networking sans aucune attente. Cherchez juste à rencontrer de nouvelles personnes en posant des questions à des participants que vous ne connaissez pas. Intéressez-vous à eux sans attendre quoique ce soit de leur part. Vous pourrez par la suite vous essayer à des réunions de networking thématiques, sur des sujets auxquels vous n’êtes pas directement lié.
• Voyagez. C’est surement l’exercice le plus agréable et le plus puissant pour muscler votre curiosité. Le mieux serait de noter vos expériences dans un carnet ou à travers un blog afin d’augmenter votre stock d’idées.
• Lisez, lisez des livres d’auteurs du monde entier. Vous entrez dans des mondes qui solliciteront votre imagination mais aussi vous permettront de dépasser vos limites, vos préjugés et acquérir une autre vision du monde. Pour commencer, choisissez un auteur d’un pays dont vous n’avez jamais lu un seul livre…Mandela, vous avez lu ? Tolstoï, vous avez lu ? Cherchez les auteurs que vous avez déjà lus en Chine, au Japon, en Norvège … Quelle chance, vous avez, le monde est à vous !!!!
Ces astuces prennent du temps bien entendu, mais cet investissement est nécessaire afin de consolider cette base d’idées pour pouvoir innover.

Amusez-vous à assembler

Comme le disait Steve Jobs : l’innovation est la capacité à combiner des idées qui n’ont pas encore été assemblées auparavant. En innovation l’important n’est pas de réinventer la roue mais plutôt de créer des combinaisons de concepts ou d’idées.
Voici quelques astuces pour vous amuser à assembler et faire émerger de nouvelles idées ou concepts :

  • sélectionnez deux objets ou concepts que vous aimeriez améliorer (un stylo et un site internet par exemple). Ensuite cherchez à combiner ces deux éléments pour les améliorer. Avec l’exemple du stylo et du site internet, cela pourrait être d’y intégrer des illustrations du type « dessinés à la main » sur un site pour le rendre plus vivant et plus original.
  • piochez dans votre « stock d’idées » (que vous aurez complété grâce à votre curiosité) un concept au hasard et essayez de visualiser les combinaisons possibles avec un des éléments de votre environnement direct (ordinateur, bureau, logiciel,…)


Ces petits challenges vous permettront de vous entraîner à travailler comme Steve Jobs tout en ayant l’opportunité de créer des innovations.

Questionnez comme si vous interviewez

Le questionnement est un outil incontournable dans un processus d’innovation. Il permet de changer de point de vue sur une situation ou un problème et d’être plus créatif pour trouver des solutions.
Voici quelques astuces pour aiguiser votre sens du questionnement :

  • Questionnez une situation que vous devez améliorer avec la techniques du QQOQCCP : Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi. Cela vous permettra de mieux la comprendre et l’analyser.
  • Faites-vous interviewer : cet exercice vous permettra de progresser dans votre manière de vous exprimer tout en gagnant en visibilité. Pas besoin de chercher à passer à la télé pour cela, vous pouvez commencer petit avec des blogs thématiques par exemple, ou dédiés à l’entrepreneuriat comme Pourquoi-Entreprendre.fr.
  • Interviewez vos clients : questionnez vos clients pour mieux les connaître et partagez ces témoignages sur votre blog d’entreprise. Vous les valoriserez tout en récoltant des informations pour mieux comprendre leurs besoins. En plus vous animerez votre site et votre communauté en procédant ainsi.

Ces exercices sont à la fois utiles pour votre activité et stimulants pour vos soft skills (compétences douces, ou humaines).

ARticle par Jérome Hoarau

Découvrez le Business Model Canvas !

Un business model ou modèle d’affaires décrit le processus à travers lequel une structure génère, procure et capture de la valeur c’est-à-dire génère entre autres de l’argent. Si vous êtes à la recherche d’un outil facilitant la description, la définition, l’analyse et l’amélioration de votre modèle, alors, le Business Model Canvas bousculera littéralement vos habitudes et vous aidera incontestablement dans votre modélisation.

Voir le lien : http://www.businessmodelgeneration.com/canvas

Un business model en 9 blocs et sur une seule page

Le Business Model Canvas a été développé par le chercheur et entrepreneur Suisse, Alexander Osterwalder, dans le cadre d’une thèse de doctorat ; il est co-auteur du livre « Business Model Generation » et est reconnu par, les experts américains du lean start-up, Eric Ries, précurseur du « Product Development » et Steven Blank, inventeur du « Customer Development ».
Qui n’a pas rêvé de modéliser son produit sur une seule page ? Combien sommes-nous à écrire des quantités de lignes de business plan pour décrire notre solution et son marché ? Avec le business Model Canvas, vous analyserez la situation avec les 9 blocs suivants ;

1. Le segment client

Un produit sert un ou plusieurs segments d’un grand type de clientèle. Il faut se poser les questions déterminantes. Quel est le profil de la clientèle ? Est-ce un marché de masse ? De niche ? Quels sont leurs besoins ? Votre entreprise s’adresse-t-elle à différents profils clients ? Pour établir ce diagnostic, choisissez de réaliser une matrice pour chaque profil.

2. La proposition de valeur unique

La solution qui résout définitivement le problème du client ou répond de manière adéquate à son besoin. Il faut se poser les questions déterminantes. Pourquoi vos clients devraient-ils acheter mon produit ? A quels besoins ils répondent en consommant votre solution ? Pour chaque besoin, quels sont les produits/services proposés ? Quelle est ma valeur ajoutée par rapport à la concurrence ? Quels sont les facteurs qui vont déclencher chez vos client l’acte d’achat ?

3. Les canaux de distribution

Les circuits par lesquels on fournit le produit ou l’on apporte le service. Il faut se poser les questions déterminantes. Par quel canal je distribue mon produit/service ? Est-ce en ligne uniquement ? Quelle solution de livraison ?

4. Les relation clients

Le type de relation entretenue avec chaque segment de clientèle, la manière dont on répond à ses attentes. Il faut se poser les questions déterminantes. Comment fidéliser mes clients ? Par quelles actions ? Quels sont les outils mis en place ? Combien coûtent-ils ?

5.Les sources de revenus

Ce sont les revenus qui découlent de la proposition à la vente de votre solution au client. Il faut se poser les questions déterminantes. Comment je génère de la trésorerie ? Quels sont les prix établis ? En contrepartie, combien dépensez-vous pour chaque activité ? …

6. Les ressources clefs

Les ressources financières, matérielles, humaines déployées pour mettre votre solution à disposition.

7. Les activités clefs

Les activités récurrentes nécessaires au sein de votre entreprise pour mettre en œuvre la solution. Il faut se poser les questions déterminantes. Quelles sont les activités que je mets ou je dois mettre en œuvre ? Quelles sont les activités qui ont besoin d’être repensées ?

8. Les partenaires clefs

Les besoins en ressources externes, sous-traitance, fournisseurs, partenaires, sponsors … servant votre produit. Il faut se poser les questions déterminantes. Qui sont mes partenaires stratégiques ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque partenariat ?

9. La structure des coûts

C’est l’ensemble des coûts générés par la mise en place du modèle décrit. Il faut se poser les questions déterminantes. Quelles sont celles qui génèrent le plus de coûts. Quels sont les coûts prioritaires ? Les plus élevés ? Les moins élevés ?…

Challengez votre segmentation optimale

A chaque segment son problème. Commencez par étudier votre clientèle potentielle. Généralement, on la pense très large. Ici, il convient de segmenter au maximum de manière à extraire une liste fine de problématiques clients à adresser. Vous créerez ensuite un modèle pour chacun d’eux.
L’idéal est qu’avant de lancer votre produit ou service, vous recherchiez différentes alternatives post- création. Vous faites d’abord des simulations puis vous les testez auprès des segments, sur le terrain.
Un même produit peut générer plusieurs business modèles, ne serait-ce que dans la structure des revenus. Seront-ils de sources fixes ou variables, de type abonnement, location, vente ou encore de récurrence ponctuelle ou répétitive ?
Passer du temps avant le développement permet d’en gagner beaucoup après et ceci est valable pour tout type de produit ou service. Vous êtes en mode « crash-test », c’est le seul moyen de valider vos hypothèses. Modèle à la main, vous n’allez point par point valider que vous êtes sur la bonne voie.

Business plan viendra … ou ne viendra pas, après

Sur la base du constat de Steve Blank qu’« Aucun business plan ne survit au premier contact avec le client » ; si vous voulez gagner du temps ou si vous trouvez que le business plan est un véritable casse-tête chronophage, vous apprécierez de démarrer avec le Business Model Canvas ou son dérivé, le Lean Canvas.
Ensuite, une fois les simulations terminées, il sera toujours temps de rédiger votre business plan. Il vous suffira de sélectionner chaque bloc du business modèle, pour le développer en un chapitre cohérent et clair, assorti de chiffres découlant d’une réalité.

Article par Patricia Moerland

Ces campagnes publicitaires qui tournent au « bad buzz »

La publicité se révèle être un excellent moyen de communication pour les entreprises. Cette dernière marque les esprits, met en avant les produits et tente de valoriser la marque auprès des clients. Elle demeure le moyen majeur employé par les grandes entreprises. Mais certaines campagnes publicitaires n’ont pas eu les retombées escomptées par les marques. Voici des exemples de publicité qui ont tourné au « bad buzz ».

Dove, une publicité jugée discriminante

Début octobre dernier, la marque de produits cosmétiques Dove agitait la toile avec sa nouvelle publicité pour un de ses gels douche. Pour cause, une petite vidéo publicitaire publiée sur la page Facebook de la marque aux Etats-Unis, où l’on peut voir une femme noire enlever un t-shirt marron pour se transformer en une femme blanche et rousse qui enlève une nouvelle fois son t-shirt pour devenir une femme brune à la peau mate. Si l’objectif premier était de promouvoir un produit qui s’adapte à la diversité ethnique des clientes, le message n’aura pas été reçu de cette manière par les internautes. En cause ? Une version allégée de la publicité où on ne voit que la femme noire se transformant en femme blanche et de mauvaises indications. On peut lire de nombreux avis critiquant la marque « C’est vraiment honteux ! Quand les marques apprendront à respecter la peau noire ? Pour #dove c’est pas pour maintenant on dirait ! » ou encore « Donc, les personnes noires sont sales en fait ? C’est devenu tendance ce manque de respect vis-à-vis des Noirs. Écoeurée !! #boycott#dove ». Un bad buzz dont la marque se serait bien passée lorsqu’on sait qu’elle avait déjà  créée la polémique à travers d’autres campagnes publicitaires.

Gifi, une réelle idée de génie ?

L’été 2017 pouvait s’avérer porteur pour la marque de distribution qui souhaite mettre en avant ses jacuzzis. Elle décide de faire appel au présentateur Benjamin Castaldi et à la candidate de téléréalité Loanna.
Cette dernière avait à l’époque de l’émission « Loft Story », fait un énorme buzz pour sa baignade des plus torrides avec un ex-candidat dans le jacuzzi du Loft. La marque Gifi produit un spot qui met en scène Benjamin Castaldi demandant à Loana de rentrer dans le jacuzzi, une fois que cette dernière y trempe un pied, elle se transforme en jeune femme blonde et mince arborant un décolleté. Une séquence révoltante pour les internautes qui la qualifie de sexiste et grossophobe. Les commentaires fusent « Sexisme, grossophobie et vulgarité pour la pub de Gifi, Comment est-ce encore possible ? » ou encore  « La publicité de Benjamin Castaldi et Loana pour Gifi est d’une violence qui me laisse sans voix ». Pour le grand public la publicité humilie Loanna en insinuant qu’elle serait plus attirante avec des années et kilos en moins. Un faux pas à ne plus reproduire pour la marque.

Ikea embarrasse la Chine

La marque suédoise d’immobilier a conquis à de nombreuses reprises le cœur des français mais le mois dernier, celui de leurs consommateurs chinois leur à tourner le dos… La marque met en scène dans un de ses spots publicitaires une jeune femme qui dîne chez ses parents. Cette dernière se retourne vers sa mère et dit « Maman », elle  lui répond « Ne m’appelle pas maman si tu ne peux pas ramener un petit ami à la maison ». A cet instant, un jeune homme sonne à la porte avec un bouquet de fleurs. Les parents ravis, le font rentrer chez eux et décident pour l’impressionner de mettre en avant leurs produits Ikea. Un spot publicitaire qui dérange en Chine, où le fait de rester célibataire après 27 ans pour une femme demeure mal vu. Appelées les « leftovers women » (les femmes qui restent), elles ont tendance à subir des pressions de la part de leur famille pour se marier. Le public chinois a perçu Ikea qui encourageait cette tradition embarrassante. « C’est discriminant contre les femmes célibataires. Pas de petit ami, du coup les propres membres de votre famille vous tournent le dos, quel genre de valeurs cette pub transmet? » Demande un internaute. Malgré les justifications de la marque « Ce spot a tenté de montrer qu’Ikea peut aider ses clients à convertir facilement et à moindre coût un salon classique en un endroit de fête », cette dernière a été contrainte de présenter ses excuses et de retirer le spot publicitaire en question.

Nivea, un slogan qui fait polémique

La marque allemande de produits cosmétiques Nivea a également fait parler d’elle avec une publicité qui arbore un slogan jugé raciste : « White is Purity » (Le blanc est la pureté). Pour vendre son déodorant « invisible for Black and White », la marque utilise la photo d’une jeune femme de dos, portant un peignoir sur lequel est inscrit le fameux slogan, accompagnée d’un sous-texte qui enfonce le clou « Restez propre, restez lumineux, ne laissez rien gâcher sa ». Une publication publiée sur la page Facebook de Nivea, qui a énormément fait réagir les internautes. «  Mais qu’est-ce que c’est que ça? Honte, honte, honte à vous. Renvoyez votre responsable marketing et toute personne qui a approuvé cette publicité » ou encore « Mais enfin Nivea. C’est tellement raciste que je ne sais même pas par où commencer. Sans voix. Dans le futur, parlez des vêtements ou des produits et non des couleurs. » La marque a tenu à s’excuser auprès de ses consommateurs sur le site de la BBC, en expliquant que leur but n’était pas d’instaurer la confusion « Nous sommes profondément désolés que quiconque ait été choqué par ce post. Après avoir compris que ce post était trompeur, nous l’avons immédiatement retiré. »

La franchise, un taux de réussite assuré

La franchise est une collaboration entre deux entreprises indépendantes juridiquement et financièrement (le franchisé et le franchiseur). Elle permet à un porteur de projet d’entreprendre avec à la clef un taux de réussite certain et à un franchiseur de se développer grâce au développement de son enseigne.

Qu’est-ce que la franchise ?

La franchise est un accord par lequel une entreprise, le franchiseur, accorde à une autre entreprise, le franchisé, le droit de commercialiser des types de produits et/ou services, en échange d’une contrepartie financière. Les conditions de cet accord sont stipulées dans le contrat de franchise. Il est particulièrement intéressant de savoir qu’avec la franchise, 90 % des entreprises encore en activité après 5 ans !
Cependant, la franchise représente un investissement financier et personnel. Aussi, vant de se lancer dans sa recherche de franchiseur, l’entrepreneur doit se renseigner afin de bien saisir les avantages et exigences de la franchise. Il est nécessaire que le candidat à la franchise puisse avoir toutes les réponses à des questions telles que : quelle va être ma place dans le réseau ? Quel sera mon rôle ? Quels seront mes droits ainsi que mes obligations vis-à-vis du franchiseur ? Suis-je capable de travailler en réseau ? Tout le monde n’est pas fait pour être franchisé. La FFF organise régulièrement des séminaires visant à expliquer en détails ce que signifie être franchisé.

Déterminez le secteur dans lequel vous souhaitez entreprendre.

Il faut aimer ce que l’on fait, sinon on ne peut pas le faire bien. Le futur franchisé doit commencer sa recherche de franchiseur en se posant la question : dans quel secteur d’activité ai-je envie de me développer ? Ensuite, il faut espérer que le secteur qui intéresse le candidat soit en adéquation avec ses moyens financiers. Si l’entrepreneur dispose de 50 000 euros d’apport personnel, il aura du mal à construire un hôtel par exemple. Il faut savoir qu’un contrat de franchise dure en moyenne 6 ans et qu’il est statistiquement renouvelé 1.4 fois. La durée moyenne d’engagement en franchise est donc de 15 ans !

Visitez le Salon de la franchise.

Organisé une fois par an, le salon de la franchise offre la possibilité aux personnes désirant devenir franchisé de rencontrer les franchiseurs et des représentants de leurs franchisés. Sur ce salon, les futurs franchisés pourront également discuter avec des banquiers ainsi que des experts de la franchise et assister à des conférences. Après 4 jours de salon, le candidat est généralement en mesure de choisir son franchiseur et de monter son projet.
Afin de rencontrer physiquement les franchiseurs, vous pouvez vous rendre sur un salon de la franchise. Les deux principaux salons sont : Franchise Expo Paris et Top Franchise Méditerranée.
Le salon permet au candidat de se faire une idée du marché, des secteurs d’activité et des enseignes pouvant le séduire.

Renseignez-vous bien sur les enseignes qui vous intéressent.

Pour cela il existe de nombreuses sources d’informations : salon de la franchise, site web de la FFF ou de l’Observatoire de la Franchise, presse spécialisée… Sur le site de la FFF, le futur franchisé peut imprimer un questionnaire dont il peut s’inspirer pour interroger les franchiseurs afin d’obtenir toutes les informations dont il aura besoin. Enfin, il a également le droit de demander à l’enseigne de lui fournir un DIP (Document d’Informations Précontractuelles). Si le franchisé ne comprend pas tous les éléments de ce DIP ou bien s’il a des doutes, il peut s’adresser à son banquier ou son avocat. Ces experts clarifieront les informations délivrées par le franchiseur et le candidat sera sûr de prendre la bonne décision.

Rencontrez les franchiseurs.

Pour faire son choix, il est important de récolter les bonnes informations, mais il reste primordial d’aller à la rencontre des directeurs d’exploitation des enseignes visées. Le franchiseur assure au franchisé un accompagnement technique et commercial au montage du projet, à l’ouverture du point de vente et durant la durée du contrat. Cet accompagnement assure au franchisé un transfert du savoir-faire et de ses possibles évolutions. La franchise reste une affaire de relations humaines. La relation franchiseur-franchisé est basée sur la confiance. Pour créer ce lien de confiance, Internet ne suffit pas !

Placer santé et confort au cœur de sa vie d’entrepreneur

La citation de Jean Racine, dans les plaideurs « Qui veut voyager loin, ménage sa monture » semble fort approprié à la vie d’entrepreneur. La santé représente votre capital pour réussir et la préserver demeure votre objectif. Prenez le temps de penser à votre corps quelques instants grâce à nos cinq conseils pour améliorer votre bien-être.

1 – Pratiquer une activité physique

Il demeure essentiel de pratiquer une activité physique régulière. Si prendre un abonnement à la salle de sport vous paraît inutile, il existe des activités alternatives que vous pouvez pratiquer seul ou à plusieurs, chez vous ou au bureau. A titre d’exemple les activités fitness accompagnées d’un ballon de gymnastique, d’un tapis de yoga ou de petites haltères avec lesquels vous pourrez alterner stretching et musculation. Installez des équipements de sport tels que le vélo d’intérieur ou le tapis de course au sein de vos locaux d’entreprises peut s’avérer être un moyen efficace pour rassembler ses troupes autour d’une activité ludique. Vous trouverez ces équipements un peu partout, laurakent.fr offre également une très bonne sélection.

Vous acharnez dans le sport ne représente pas la meilleure manière de décompresser. Tachez de trouver le bon équilibre qui sera bénéfique pour votre santé. Contrôlez vos activités sportives  à l’aide d’appareils tels que le pulsomètre, l’oxymètre ou encore l’appareil électrocardiogramme pour pratiquer votre activité de manière simple et efficace. La prudence reste de mise. Si l’entrepreneur a tendance à foncer, il ne doit pas omettre de prendre exemple sur le sportif qui sait qu’il faut ménager son corps pour éviter de rester cloué au lit.

2 – Penser à se détendre

Un entrepreneur qui place le travail au cœur de ses occupations à tendance à ne pas consacrer assez de temps à la détente.  Une erreur ! Le fait de se détendre contribue à notre bien-être et forcément à notre santé. Utilisez certains produits tels que les huiles de massages qui relâcheront vos muscles et vos ligaments pour plus de sérénité. Prenez également des pauses au cours de votre journée pour relâcher la pression quotidienne.

Les sièges massant permettent de s’offrir un moment de détente grâce à ses effets relaxant et anti-stress et aide également à soulager le mal de dos. Ces derniers proposent différentes options et moyens d’action. Les déclinaisons de sièges massant existent sous forme de coussin massant ou encore de ceinture shiatsu. Une vraie panoplie qui permet de trouver l’accessoire dont vous aurez besoin.

3 – Préserver la santé de son dos

Si les massages, les ostéopathes et les kinésithérapeutes ont le vent en poupe c’est surement dû au fait qu’ils répondent à un réel besoin. En France le mal de dos représente la première cause de maladies du travail. La question se pose de comment soulager le mal de dos lorsqu’on passe la majorité de nos journées en positon assise (qui nous est néfaste) ? Prévenez les risques et équipez-vous d’un siège ou d’un oreiller ergonomique, d’un matelas à mémoire de forme et  d’un coussin chauffant. Ils permettront à votre colonne vertébrale de rester droite et alignée avec le cou et la tête. Pour soigner sa position assise sur le long terme et ainsi retrouver une position plus confortable qui soulage les douleurs dorsales. Le siège ergonomique vous aide à adopter la posture idéale et à corriger  le maintien de votre dos.

4 – Ne pas manquer de luminosité

L’hiver et son manque de lumière nous apparaissent souvent comme interminables. Les lampes de bureau de luminothérapie permettent de recréer un espace lumineux pour compenser le manque de clarté. Ces appareils ont fait leurs preuves dans les pays nordiques où les nuits sont plus longues qu’en France. La luminothérapie demeure un traitement qui en période hivernale ou dans les locaux où la lumière n’est guère abondante, permet d’exposer ses yeux à une source de lumière, proche de celle du soleil. Les séances de luminothérapie représentent une aide précieuse contre la dépression saisonnière. Il existe différents modèles de lampes de luminothérapies adaptés au budget de chacun.

5 – Préserver la qualité de l’air de ses locaux

L’intérieur d’une pièce s’avère polluée cinq fois plus qu’à l’extérieur. La qualité de l’air que vous respirez devient un enjeu primordial pour votre santé.
Pour vous aider à conserver une atmosphère saine et purifiée, il existe  différents modèles de purificateurs, humidificateurs et déshumidificateurs d’air. Design et discrets, ils s’intègrent facilement à votre décoration intérieure. De même pour certains d’entre eux, ils demeurent facile de les déplacer d’un lieu à un autre.

Des appareils qui restent accessibles et simples d’utilisation et aident à lutter contre la pollution intérieure. Ces purificateurs d’air voient leur capacité d’action renforcée grâce à l’utilisation de diverses technologies telles que l’ionisation, la photocatalyse, la filtration, ou encore la convection.

Vive la santé de l’entrepreneur !

La livraison, levier de l’acte d’achat sur un site e-commerce ?

5 conseils pour utiliser la livraison comme levier de conversion. A l’approche de Noël, à l’approche de la rentrée scolaire, à l’approche des vacances…. Les e-commerçants voient affluer les visiteurs. Si le prix du produit est un élément déterminant pour l’acte d’achat, la livraison reste un point clé de la satisfaction client. Près d’un français sur deux avoue d’ailleurs ressentir un certain stress lorsqu’il effectue des achats en ligne*, la livraison étant le deuxième point de vigilance après le prix.

Selon le cabinet Xerfi, Le marché du colis est en pleine croissance. En 2020, c’est plus d’un milliard d’envois seront acheminés grâce au développement de l’e-commerce et l’étude envisage même 470 millions de colis ordinaires envoyés en 2020, soit une croissance de 3,5 % par an. L’express colis léger, lui, devrait progresser de 6 %.
Les concurrents de livraison se multiplient et las acteurs déjà implantés sur le marché multiplient leurs offres plus alléchantes les unes que les autres. Les start-ups aux idées innovantes et des géants comme Amazon, Google, Uber ne cessent de se défier pour prendre la première place.
Le client devient roi et profite des améliorations de ce service qui était si poussiéreux : délais de livraison record, baisse du taux d’échec lors de la première présentation (en généralisant donc la livraison sur rendez-vous), développement des livraison hors domicile (points relais), traçabilité des envois et facilitation des retours.

Proposer un prix de livraison attractif est naturellement un facteur d’achat à prendre en compte mais ce n’est pas le seul critère. Des solutions simples existent pour déclencher la première commande et fidéliser les clients de votre e-boutique, grâce à la livraison.

1. Adopter une démarche de transparence

Vos clients ont besoin d’être informés, le plus tôt possible, sur le coût et le mode de livraison. Montrer clairement ce que l’on fait (et surtout faire ce que l’on dit) est donc crucial pour ne pas voir proliférer des paniers à l’abandon. Il est important de valoriser les coûts de la livraison le plus en amont possible du processus de commande, par exemple sur votre page d’accueil. N’hésitez pas à créer une page dédiée à la livraison où vos clients trouveront une réponse claire à leurs questions concernant les tarifs, les délais et les prestataires.
Pensez aussi à intégrer un suivi de livraison en ligne, pendant l’acheminement du colis. Les internautes sont particulièrement attentifs à cet aspect puisque 56% d’entre eux déplorent le manque d’informations quant au suivi de leur commande*.

2. Donner le choix entre plusieurs modes de livraison

9 Français sur 10 déplorent le manque de choix dans les solutions de livraison proposées par les e-commerçants*. C’est donc un point de différenciation important pour les secteurs d’activité les plus concurrentiels.
Proposez une offre large : livraison en point de proximité, livraison à domicile, livraison express… Le client aura ainsi la possibilité de faire son propre arbitrage entre le prix, le lieu et le délai d’acheminement. Certains services en ligne mettent  par exemple à la disposition des e-commerçants plusieurs offres de livraison, à des prix négociés avec les plus grands transporteurs (intégration facile et rapide via des modules Prestashop et Magento).

3. Faire appel à des transporteurs reconnus ou innovants

Votre site e-commerce sera inévitablement associé aux transporteurs que vous aurez sélectionnés. Choisir des transporteurs reconnus par tous ou innovants est évidemment un gage de qualité. Cela profitera à votre image de marque et votre capital confiance sera dans le même temps renforcé.

4. Mettre en place des offres spéciales

C’est un levier intéressant pour la satisfaction client, à condition d’être utilisé à bon escient et de ne pas être proposé à chaque fois. Offrir les frais de port sur un certain type de produit, pour une première commande et un mode de livraison particulier permet de stimuler les ventes à un coût maîtrisé. Cela permet d’attirer de nouveaux clients sur des produits d’appel. C’est également un très bon moyen d’augmenter le panier moyen, en offrant les frais de port à partir d’un certain prix d’achat.
En tout état de cause, il est fortement recommandé de ne pas faire de marge sur le prix du transport, voire même d’intégrer une partie de ce coût dans le prix de vente du produit.

5. Soigner l’emballage du colis prêt à la livraison et assurer le service client

Cela semble aller de soi mais nombreux sont les e-commerçants qui négligent cet aspect, sous prétexte de faire des économies. A chaque colis son emballage ! Ce dernier doit en effet être parfaitement exécuté et adapté au contenu.
Enfin, faciliter les retours des colis est un élément de réassurance qui permettra de fidéliser vos clients. La gestion du service après-vente n’est donc pas à négliger.

En conclusion, ne minimisez pas l’importance de la stratégie de frais de port dans la capacité de votre boutique en ligne à convertir un visiteur en client. Une politique de livraison bien maîtrisée et clairement mise en avant sur votre site e-commerce peut faire la différence et déclencher l’acte d’achat.
* Source : étude Ifop – Relais Colis, Septembre 2012

Article par Virginie Ducrot

Pourquoi s’implanter en zone franche ?

Afin de favoriser le développement économique des zones franches urbaines – territoires entrepreneurs (ZFU-TE), les entreprises qui s’y implantent et y embauchent une main-d’œuvre locale peuvent bénéficier d’exonération fiscales sous certaines conditions.

S’implanter en zone franche ?

Les entreprises peuvent être intéressées par les avantages fiscaux de l’implantation en zone Franche. L’exonération de charges sociales vise à dynamiser les zones d’activités délaissées par les entreprises en stimulant leurs implantations. Si les entreprises choisissent les zones franches, elles profitent d’un régime de faveur, elles ne peuvent s’y installer qu’à condition de trouver sur place les ressources nécessaires à leur développement.
Ces dernières années, on remarque que les entreprises commencent à s’installer dans les ZFU (Zones Franches Urbaines), ce qui traduit en réalité une hausse de l’attractivité de ces zones. Dans ces ZFU, les collectivités territoriales ou communautés d’agglomération mais également les entreprises privées ont développé de nombreux projets immobiliers.
Notons que l’installation de nouvelles entreprises sur les zones franches se développe de manière intensive surtout grâce au bouche à oreille et à l’émulation générée par la création de réseaux et clubs d’entrepreneurs. Il ne faut pas oublier de préciser que les entreprises qui s’installent en ZFU sont majoritairement des PME, des TPE, voire même parfois simplement une personne qui décide de créer son commerce de détail.

Quelles sont les démarches à effectuer pour bénéficier de l’exonération ?

Certaines démarches sont nécessaires. Techniquement, cela se traduit par une déclaration spécifique lors de l’embauche d’un salarié, en plus de la déclaration unique d’embauche, mais également par un certain nombre de déclarations préalables. Pour de plus amples informations, il suffit de vous adresser à la CCIP où des conseillers référents peuvent vous accompagner dans vos démarches, aux services économiques de la ville visée ou encore aux organismes référents tels que l’URSSAF et les différents services fiscaux. Ces derniers peuvent renseigner les chefs d’entreprises dans leurs démarches, les aider à remplir les documents nécessaires pour pouvoir bénéficier des exonérations fiscales et sociales. Rappelons que l’entreprise candidate à l’installation en zone franche doit obligatoirement embaucher un tiers de ses salariés issus de la ZFU pour en bénéficier.

Quelles sont les difficultés que rencontrent les entreprises désirant s’installer en ZFU ?

Si une entreprise ne parvient pas à s’installer, c’est en général parce qu’elle n’a pas pu trouver sur place les équipements structurels nécessaires à son activité, notamment en terme de transports ou de surfaces constructibles. Les zones franches doivent répondre aux besoins de l’entreprise et leur fournir un environnement favorable à leur développement économique. Si ces éléments lui font défaut, les entreprises ne s’y installeront pas.

La difficulté réside également au niveau du recrutement et ce, même dans des bassins d’emplois. La législation impose aux entreprises de faire appel à au moins un tiers de salariés issus de la ZFU dans laquelle elles souhaitent s’implanter. Cependant, aujourd’hui nous constatons que 100 000 postes demeurent encore non pourvus en Ile-de-France. Or, celle-ci concentre 10% des ZFU du pays. Ce déficit est lié au fait que les recruteurs s’intéressent naturellement plus aux compétences du candidat qu’à leur lieu de résidence. Ceci est d’autant plus vrai dans le cas de postes qui requièrent une haute qualification. La CCI s’engage régulièrement dans un travail actif pour faire évoluer cette situation.
Enfin, nombre d’entreprises intéressées par une installation en zone franche se découragent face à la masse de documents à fournir ainsi que de déclarations à produire pour profiter des exonérations.

Comment choisir une zone franche ?

La question à se poser est : quelle zone franche correspond le mieux à mes besoins ? On remarque que les chefs d’entreprise choisissent toujours une zone représentant une opportunité foncière ou immobilière pour leur société et adaptée à leurs besoins.
La CCIP a créé des fiches qui recensent les disponibilités foncières de chaque ZFU. Cette cartographie, mise à jour tous les 6 mois, permet aux entreprises de trouver les informations dont elles ont besoin avant de faire le choix de l’installation en ZFU.

Quels sont les interlocuteurs à l’échelle locale ?

Dans les villes concernées par les ZFU, nous encourageons la mise en place systématique d’un comité de pilotage en partenariat avec les villes ou les communautés d’agglomération pour avoir une réelle visibilité sur la Zone Franche Urbaine. En téléphonant à la CCI, vous pouvez aussi être mis en relation avec des conseillers qui vous seront attribués, soit par secteur de ZFU, soit par domaine d’activité.

Quelles sont les entreprises concernées ?

Les entreprises qui peuvent bénéficier de l’exonération, quel que soit leur statut juridique et leur régime d’imposition, installées en ZFU-TE avant le 31 décembre 2020 et ayant :

  • une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale ;
  • une implantation matérielle (un bureau, par exemple) et une activité effective (réalisation de prestations, par exemple) ;
  • 50 salariés au maximum ;
  • 10 millions d’euros de chiffres d’affaires maximum ;
  • un capital détenu à moins de 25 % par une entreprise de plus de 250 salariés.

Sont exclues d’exonérations, les activités suivantes :

  • construction automobile et navale ;
  • fabrication de fibres textiles ;
  • sidérurgie ;
  • transport routier ;
  • crédit-bail mobilier, location d’immeubles non professionnel ;
  • agriculture ;
  • construction-vente.

Quelles sont les  clauses d’embauche à respecter  ?

Pour bénéficier de l’exonération d’impôt sur les bénéfices, il faut qu’à la date de clôture de l’exercice ou de la période d’imposition concernée, l’entreprise remplisse l’une des 2 conditions suivantes :
• au moins 50 % des salariés en CDI ou en CDD d’au moins 12 mois résident dans une ZFU-TE ou dans un quartier prioritaire de la ville (QPV) de l’unité urbaine dans laquelle est située la ZFU-TE ;
• au moins 50 % des salariés embauchés en CDI ou en CDD d’au moins 12 mois depuis l’implantation de l’entreprise résident dans une ZFU-TE ou un QPV de l’unité urbaine dans laquelle est située la ZFU-TE.
Si l’entreprise transférée, reprise ou partie à une opération de concentration ou de restructuration a bénéficié de l’exonération applicable en ZFU-TE, elle continuera à en bénéficier pour la période restant à courir.
Le respect de l’une des deux conditions s’apprécie à partir du 2e salarié embauché.
Ainsi, une entreprise s’implantant dans une ZFU-TE et n’employant qu’un salarié qui ne réside pas dans une ZFU-TE peut bénéficier de l’exonération d’impôt. Mais une entreprise dans une ZFU-TE qui emploie 2 salariés bénéficie de l’exonération uniquement dans le cas où l’un des salariés réside dans une ZFU-TE ou dans un QPV de l’unité urbaine dans laquelle est située la ZFU-TE.

Attention !

Ces dispositions concernent uniquement les créations ou implantations en ZFU-TE depuis le 1er janvier 2015. Les entreprises bénéficiant actuellement du régime antérieur au 1er janvier 2015 le conservent jusqu’au terme du dispositif en 2020 (et au maximum jusqu’en 2028 pour les entreprises de 5 salariés au plus.)

Les entreprises implantées dans les ZFU-TE depuis le 1er janvier 2015 bénéficient d’une exonération d’impôt sur les bénéfices fixée à :

  • 100 % pendant les 5 premières années ;
  • 60 % pendant la 6e année ;
  • 40 % pendant la 7e année ;
  • 20 % pendant la 8e année.

Les bénéfices réalisés par des activités exercées hors d’une ZFU-TE sont exclus de l’exonération et soumis aux règles générales.
L’allègement fiscal ne peut dépasser 50 000 € par période de 12 mois.
Ce plafond est majoré de 5 000 € par nouveau salarié résidant dans le quartier et embauché à temps plein pendant au moins 6 mois.
Attention !
Pour les entreprises créées à partir du 1er janvier 2016, l’exonération d’impôt est subordonnée à la signature d’un contrat de ville prévu par la loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion sociale.

Le plan d’intéressement en 2017 : un excellent plan pour motiver vos salariés !

L’intéressement est une forme de rémunération facultative au même titre que la participation ou la distribution de primes. Ce dispositif est réglementé par une législation souple et présente des avantages intéressants pour l’entreprise et les salariés. C’est un moyen d’impliquer, de fidéliser le personnel et de communiquer sur les objectifs de l’entreprise.

L’intéressement est un dispositif d’épargne salariale que toute entreprise peut mettre en place par voie d’accord. Le salarié perçoit une prime dont le montant et les conditions de versement sont indiqués dans l’accord d’intéressement. Les sommes sont immédiatement disponibles, mais le salarié peut choisir de les placer sur un plan d’épargne salariale ou un compte épargne-temps.

L’intéressement est réglementé par un accord conclu avec les salariés ou leurs représentants et négocié avec le comité d’entreprise, à condition d’être ratifié par les 2/3 des salariés. Le texte doit expliciter le mode de calcul et de répartition adopté et faire figurer les informations suivantes : la période de validité de l’accord qui est de 3 ans minimum, les établissements concernés, les dates et modalités de versement, les modalités de gestion et de suivi des litiges, les clefs de répartition entre les bénéficiaires, etc.
Même si l’accord d’intéressement concerne principalement les salariés sous réserve qu’ils respectent une condition d’ancienneté qui ne peut excéder 3 mois, il n’exclut pas les chefs d’entreprise de 1 à 250 salariés et le conjoint du chef d’entreprise s’il a le statut de conjoint collaborateur ou conjoint associé. Les présidents, directeurs généraux et membres d’un directoire peuvent en bénéficier s’il s’agit de personnes morales.

Comment se calcule l’intéressement ?

Il s’effectue en fonction de critères choisis préalablement dans l’accord d’intéressement et qui s’établissent en fonction d’indicateurs relatifs aux résultats de l’entreprise. La distribution par tête s’effectue proportionnellement au temps de présence, au montant des salaires ou de façon uniforme. Toutefois, l’intéressement est soumis à un plafond : il ne doit pas excéder 20 % de la masse salariale brute de l’entreprise. De plus, la prime d’intéressement ne peut aller au-delà de la moitié du plafond annuel de la Sécurité Sociale par an et par bénéficiaire, soit 19 308 € en 2016 et 19 614 € en 2017.

La prime d’intéressement ne peut en aucun cas se substituer au salaire. Elle peut être directement disponible ou placée sur un plan d’épargne. Le salarié choisit d’y verser tout ou partie de sa prime et bénéficie alors des avantages du plan d’épargne choisi, en contrepartie d’un délai d’indisponibilité. Le plan d’épargne permet aux salariés de bénéficier d’un abondement à l’initiative du chef d’entreprise et d’un déblocage anticipé sans pour autant remettre en cause les exonérations. Le salarié peut ainsi, retirer son épargne dans les mêmes conditions que si elle avait été bloquée durant 5 ans sur le plan d’épargne.

Avantages du plan d’intéressement

Pour les entreprises :

  • Rémunération variable en fonction des capacités de l’entreprise
  • Exonération des charges patronales et de la taxe sur les salaires
  • Déductible de l’assiette de l’impôt sur le bénéfice imposable

Pour les salariés :

  • exonération des cotisations sociales
  • exonération de l’impôt sur le revenu soumis à conditions
  • revenus de placement et plus-values exonérés
  • soumis à CSG & CRDS et prélèvement social de 2 %
  • soumises à l’impôt sur le revenu sauf si vous les affectez à un PEE, un PEI ou un Perco dans les 15 jours de leur versement dans la limite de 19 308 € en 2016 (19 614 € en 2017).

Information essentielles

Il reçoit un livret d’épargne salariale qui lui présente les dispositifs d’épargne salariale mis en place au sein de l’entreprise.
À chaque versement lié à l’intéressement, le salarié une fiche, distincte du bulletin de paie. Cette fiche précise notamment le montant des droits qui lui sont attribués. En annexe, la fiche comporte une note pour rappeler les règles de calcul et de répartition prévues par l’accord d’intéressement.
Lorsque le salarié quitte l’entreprise, il reçoit un état récapitulatif de l’ensemble des sommes et des valeurs mobilières épargnées ou transférées. Ce document précise si les frais de tenue de compte-conservation sont pris en charge par l’entreprise ou par prélèvement sur les avoirs.

À savoir !

Si le salarié est bénéficiaire ou susceptible de bénéficier de l’accord d’intéressement après son départ de l’entreprise, il continue à être informé de ses droits.
Placement sur un plan d’épargne
Si le salarié ne demande pas le versement immédiat de la prime, elle automatiquement placée sur un PEE s’il existe, ou à défaut sur un PEG ou un PEI. Toutefois, il bénéficie d’un droit de rétractation jusqu’au 31 décembre 2017.
Il est aussi possible de choisir de placer tout ou partie des sommes reçues sur Perco s’il existe.
Les sommes sont placées au plus tard le dernier jour du 5e mois suivant la clôture de l’exercice. Ainsi, par exemple, au 31 mai 2016 si l’exercice est clos au 31 décembre 2015. Passé ce délai, un intérêt de retard vous est payé.