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TextMaster, la start-up de la traduction professionnelle en ligne devenue grande

Créée en 2011, TextMaster, le spécialiste des solutions de traduction en ligne s’impose aujourd’hui comme le leader européen. Avec 7 millions d’euros levés auprès d’investisseurs de premier plan, elle connaît depuis sa création une croissance annuelle moyenne de plus de 100%. La start-up qui monte compte aujourd’hui plus de 10 000 clients dans 110 pays. 

Parmi eux, des grandes entreprises, des sites Internet ou encore des PME, qui trouvent chez TextMaster à la fois une solution de traduction de qualité professionnelle, mais surtout une plateforme globale qui combine interface de gestion en ligne, technologies de traduction avancées et réseau de traducteurs experts.

Une équipe de choc à l’origine du projet TextMaster

TextMaster voit le jour en 2011, portée notamment par eFounders et Thibaud Elzière, fondateur de Fotolia, revendue 800 millions de dollars à Adobe en 2015. Le marché de la traduction représente 40 milliards d’euros dans le monde. C’est sous la houlette de Thibault Lougnon, ex associé de Chausson Finance et serial entrepreneur, qui investit et rejoint la société peu après sa création, que la société connaît un fort développement. La solution initialement axée autour des services de rédaction sur un modèle de marketplace, devient une solution en SaaS exclusivement dédiée à la traduction, associant expertise de traducteurs spécialisés et intelligence artificielle dans l’aide à la traduction.

« La réussite de TextMaster tient à l’association du talent humain de traducteurs experts à une vraie solution technologique dans l’automatisation des flux de traduction et l’aide à la traduction. Pour nos clients, le ROI se manifeste en économies directes sur les coûts de traduction, mais également dans l’agilité à traduire rapidement et simplement tous leurs contenus, avec le minimum d’intervention humaine de leur part » souligne Thibault Lougnon, CEO de TextMaster.

Permettre aux entreprises d’industrialiser leur développement international

Si TextMaster connaît un pareil succès, c’est que son offre et son positionnement sont en totale rupture technologique avec les solutions existantes. La société s’adresse avant tout à des acteurs globaux aux fortes ambitions internationales et les accompagne dans la localisation de leurs contenus. Face à des volumes souvent significatifs, les agences de traduction classiques ne sont ni compétitives, ni outillées technologiquement pour accompagner des clients dont les traductions peuvent représenter plusieurs millions de mots. C’est la capacité de TextMaster à véritablement industrialiser la gestion de traductions en volume, tout en maintenant une qualité irréprochable, qui a fait le succès de TextMaster.

Des intégrations avec les principales solutions du marché

Dans cette même philosophie d’automatisation des flux, TextMaster a développé une large gamme de connecteurs externes permettant aux utilisateurs de commander leurs contenus directement à TextMaster depuis leur interface habituelle de travail. La société a ainsi conclu une trentaine d’intégrations avec les principales solutions du marché comme WordPress, Magento ou encore SalesForce. Les clients peuvent également implémenter les solutions de TextMaster en API si leur back-office est une solution propriétaire.

Un réseau de traducteurs reconnu comme l’un des meilleurs au monde

L’innovation ne serait évidemment rien sans la qualité. La société annonce un taux de satisfaction client de plus de 98%, chiffre particulièrement impressionnant dans le domaine des services. A l’origine de cette satisfaction, c’est avant tout le recrutement et la formation des traducteurs qui sont mis en avant par la société, mais aussi la capacité de TextMaster à associer le meilleur traducteur à chaque projet, grâce à l’intelligence artificielle et la connaissance intime de son réseau de traducteurs.

Un modèle tarifaire transparent

A contrario des solutions existantes qui nécessitaient la réalisation d’un devis personnalisé, et des tarifs relativement opaques, TextMaster permet la réalisation d’un devis de traduction en ligne en seulement quelques clics. Il suffit de sélectionner son type de document, ses langues et le tour est joué. Particulièrement impressionnant ! L’interface de gestion, très intuitive, permet ensuite de sélectionner d’éventuelles options complémentaires, telles qu’une commande urgente, et de spécifier ses délais. Mais comment faisions-nous avant ?

Une ambition européenne

TextMaster poursuit son développement sur l’ensemble des pays européens, jugés les plus prometteurs. Si la société adresse aujourd’hui l’ensemble des marchés de manière organique, elle réfléchit à des opportunités de croissance externe pour accélérer plus encore son développement à l’international. Une nouvelle étape excitante qui s’ouvre pour la start-up devenue grande !

Se servir de l’Information Technology pour repenser le recrutement

À 35 ans, Matthieu Le Clech a cofondé Pragmatan, avec l’aide de son associé, Tan-Huy Nguyen. Autofinancés afin de « rester libres », ils revoient le concept même du recrutement.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Pur Auto-didacte. À mes 20 ans, j’étais technicien help-desk puis j’ai évolué en tant que consultant mobilité, commercial en ESN puis ingénieur d’affaires chez un éditeur de logiciel pendant quatre ans. C’est à la suite de cette expérience que j’ai co-fondé Pragmatan, en 2013, avec mon associé Tan-Huy Nguyen.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi (anecdote, déclic) ?

Nous avons créé Pragmatan en mars 2013. Nos expériences passées ont mis en avant différentes problématiques liées au recrutement dans l’IT (Information Technology). Notre envie d’entreprendre et notre bagage en ESN nous a poussé à nous engager dans cette voie et à envisager le recrutement d’une manière nouvelle. Nous nous sommes donc spécialisés dans le recrutement IT sous deux formes. Premièrement, le recrutement au succès (profil technique et commercial) pour les éditeurs de logiciel, les ESN et les intégrateurs. Deuxièmement, une partie prestation de services avec de la délégation de recruteurs chez nos clients (ESN, éditeurs de logiciels et intégrateurs).

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

Date de création : 19 Mars 2013

Nombre de salariés : 35

CA : 320K€ en 2015, 800K€ en 2016. Les prévisions pour 2017 se situeront entre 1,5M et 2M€.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Pour moi, l’entrepreneuriat c’est le dépassement de soi, la capacité à innover et une adaptabilité constante.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

La première difficulté que nous avons rencontrée, et pas des moindres, a été de se faire connaître. Comme toute entreprise qui se crée, il est difficile de se faire sa place. Mais ce n’est pas tout… Une fois que vous avez un nom, il faut faire ses preuves auprès des clients pour leur permettre de vous faire confiance.

J’ai pu acquérir une méthodologie et une rigueur sans précédent. Ces qualités m’ont permis de mettre le client au cœur de notre business model, ce qui constitue une véritable satisfaction.

Comment vous êtes-vous financé ?

Nous avons choisi l’autofinancement pour être libres dans nos choix stratégiques.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Exercer un métier qui vous passionne est souvent accaparant. J’accorde beaucoup de temps et d’énergie dans mes tâches professionnelles. Le peu de temps que j’accorde pour le reste, j’essaie d’en faire des moments privilégiés. Ma famille m’apporte beaucoup de réconfort et le sport (foot) me permet de relâcher la pression. Ce sont deux facteurs à ne pas négliger, c’est un conseil.

Avez-vous une anecdote à partager ?

La façon dont nous avons monté Pragmatan n’est pas anodine. J’ai rencontré Tan dans le cadre du travail et nous sommes restés en contact. Concernant la création de l’entreprise, je lui ai juste envoyé un texto en lui proposant de créer un business avec moi, la réponse a été sans appel. Je garderais toujours à l’esprit le premier jour de création de l’entreprise. Nous nous sommes retrouvés chez Tan, on ne savait pas du tout par où commencer, c’était déstabilisant et mémorable à la fois.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Ne jamais lâcher et bien dormir ! (rire)

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Nous espérons un gros développement de l’activité de délégation de recruteurs et également de l’activité cabinet de recrutement. Si cela se passe comme nous espérons, nous aurons entre 40 et 60 salariés d’ici un an. En ce qui concerne l’international, nous avons des clients qui demandent un accompagnement à Londres et aux USA. Un jour, nous pourrions nous développer dans ces pays. En attendant, nous préférons nous concentrer sur la France. Nous ne voulons pas nous éparpiller de manière inconsciente.

Effectuer des levées de fonds n’est pas d’actualité mais nous ne fermons pas la porte aux opportunités !

Vous pouvez visiter son site internet sur : www.pragmatan.com

L’homme qui cultive sa fibre entrepreneuriale avec talent

Christophe Auvray, c’est l’aventurier-entrepreneur. Les péripéties ne lui font pas peur et il a appris à développer audace, prudence et sagesse pour garder son indépendance. Portrait.

Quel est votre parcours avant la création de votre entreprise ?

Depuis 30 ans, je suis multi-entrepreneur et j’ai vécu d’incroyables aventures.

Diplômé de l’ESSEC en 1984, je suis entré chez IBM, une société extrêmement performante à l’époque, attiré par le formidable développement de l’informatique. J’y ai appris le métier d’Ingénieur commercial « Grands Comptes ». Au bout de trois ans, ayant acquis l’expérience et la connaissance nécessaire du marché, j’ai lancé ma propre société dans la location de grands systèmes informatiques.

À cette période, les besoins informatiques des entreprises explosaient et les opportunités commerciales étaient florissantes. J’étais principalement sollicité par mes anciens clients du secteur bancaire. Au-delà de ce paradoxe, ils aspiraient à un financement souple de leurs investissements informatiques, pratique peu répandue à l’époque.
Lorsque j’ai créé cette première structure LOCFI en 1987, j’avais 26 ans, ma femme était étudiante et nous avions déjà deux jeunes enfants. À l’époque, pas internet, pas de Smartphone, pas de Business Angels … Autant dire que le challenge était réel !

Qu’avez-vous fait ensuite ?

Pour financer les gros contrats de location, je me suis rapproché d’une société, Computel, qui fédérait un réseau de loueurs sur la France entière. C’était une véritable aventure qui s’est développée très vite avec une équipe engagée et dynamique, ce qui m’a permis d’acquérir, entre erreurs et coups de génie, tous les bons réflexes. Dans la foulée, j’ai racheté deux autres sociétés me permettant de financer d’autres équipements informatiques.

En 1995, les constructeurs informatiques ont repris leur marché en main développant une offre agressive de financement. J’ai décidé opportunément de vendre les deux dernières sociétés acquises, mais les difficultés financières de mon partenaire, Computel, ont entraîné la faillite de ma première société alors qu’elle était largement bénéficiaire. J’ai alors décidé de me tourner vers l’international en intégrant une société anglaise de services informatiques pour salles de marché en tant que Responsable pour la France. Deux ans après, j’ai pris un poste de Directeur financier pour l’Europe du sud d’une filiale de Fujitsu, qui fabriquait des grands systèmes informatiques.

Malgré l’intérêt du poste, des déplacements en Europe et dans la Silicon Valley, l’appel de l’entrepreneuriat a été le plus fort. En 1999, j’ai décidé de créer la société DFI Lease, toujours dans le financement technologique mais en m’associant à un acteur dynamique du marché, le Groupe DFI. En tant que DG et actionnaire, j’ai développé l’activité de 0 à 15 millions d’euros grâce à des solutions innovantes, ce qui nous a permis de surmonter allègrement l’explosion de la bulle internet en 2001 !

Que s’est-il passé ensuite ?

Arrivant à la limite de ce business model et sentant arriver la crise de 2009, j’ai organisé la cession de l’entreprise à un concurrent sous LBO qui s’est conclue une semaine avant la faillite de la banque Lehmann Brother. Je suis resté un an pour accompagner la fusion. En 2001, en parallèle de mon activité au sein de D.F.I. Lease, j’avais créé PLIOS une société de consulting avec laquelle j’ai aidé le Groupe D.F.I. à se réorganiser.

PLIOS est toujours opérationnelle à ce jour et c’est grâce à cette structure que j’interviens auprès de dirigeants d’entreprise. Ma mission est de les accompagner dans toutes les phases de la vie d’une entreprise (création, développement, transformation, gestion de trésorerie, rachat/cession) sous forme de missions de conseil ou de management de transition.

C’est ainsi qu’entre 2013 et 2015, j’ai été Président d’une FinTech HLF (plateforme de web leasing innovante) au développement fulgurant (115 M€ de chiffre d’affaires en cinq ans). J’ai accompagné à cette occasion le rachat de HLF par un fonds d’investissement. Toujours à la recherche de nouvelles opportunités, j’ai créé l’an passé, une société immobilière ChambrApart, qui achète et rénove des appartements pour la colocation de jeunes actifs en région parisienne.

Profil multi casquettes vous êtes intervenus sur deux créneaux : informatique et financement. Pourquoi ces secteurs ? Pourquoi l‘entrepreneuriat ?

L’informatique demeure un secteur en permanente ébullition, on ne s’y ennuie jamais, la réalité dépasse toujours l’imagination. Mais il faut rester dans le mouvement et comprendre les évolutions. Ce côté nouveauté, innovation, stimulation implique de prendre des risques ; on peut rater une opportunité mais on peut surfer sur la vague suivante. Lorsqu’on arrive à rebondir à chaque fois, c’est la plus géniale des aventures.

Le financement reste un domaine à la fois normé et permettant une grande créativité pour trouver des solutions évolutives à des problématiques d’investissements technologiques.

Aujourd’hui, j’interviens dans d’autres secteurs comme la distribution, l’immobilier ou le service aux entreprises. J’y apporte mon expérience digitale, mes réflexes d’agilité et d’organisation, que d’autres secteurs découvrent. Le monde informatique est intéressant car on est passé du matériel/logiciels aux services/solutions fusionnant aujourd’hui avec la téléphonie, les réseaux, la bureautique et ce, dans tous les secteurs économiques (banques, industrie, santé…) tout en intégrant sans cesse de nouvelles technologies (objets connectés…). Depuis l’apparition du Smartphone, le digital est en train de bouleverser complètement nos modes de vie et de travail passant de la possession à l’usage, le tout à portée de main, partout.

Quelle différence avec l’entrepreneuriat ?

L’entrepreneuriat, c’est pareil mais avec la dimension humaine en plus. Quand on créé, on est petit, avec peu de moyens mais ambitieux, curieux, malin, rapide. Il faut aussi être prudent et humble. Des belles boites s’étant développées rapidement, se sont « plantées » en un rien de temps. On peut aussi faire de mauvaises rencontres dans le monde des affaires, c’est pourquoi il est essentiel de bien s’entourer et d’être soutenu par ses proches (c’est mon cas).

J’aime créer, développer une activité, avec l’excitation du challenge, l’aventure, une équipe de talents multiples fédérés autour d’un projet. Au fil des expériences, j’ai tissé des liens étroits avec un réseau d’experts. Nous entretenons des relations humaines riches et sincères basées sur la valeur ajoutée et le respect mutuel.

Cet aspect entrepreneurial vous l’avez en vous ou vous l’avez développé ?

Mon grand-père était entrepreneur et j’ai souvent passé du temps avec lui. Je pense qu’il m’a inspiré et m’a beaucoup apporté à l’époque. Je crois aussi que l’entrepreneuriat se cultive. À l’ESSEC, par exemple, j’ai très vite rejoint la Junior Entreprise où j’ai réalisé de nombreuses missions, dont une en 1983, à l’Agence pour la Création d’Entreprise (devenue l’Agence France Entrepreneur). J’ai rapidement voulu être à mon compte, c’est certainement aussi une histoire de tempérament.

J’aime souvent dire qu’un entrepreneur, c’est à la fois un aventurier, un sportif de haut niveau et un chef d’orchestre. Vaste programme !

Quelle est l’activité de PLIOS aujourd’hui ?

PLIOS est une société créée en 2001, à la fois en réponse à une opportunité et aussi pour me permettre de rebondir rapidement si besoin. À l’époque, nous étions en pleine explosion de la bulle internet et je pressentais qu’il était opportun d’assurer ses arrières.

De par mon réseau et mon expérience, j’ai été de plus en plus sollicité par des dirigeants d’entreprise pour des prestations et j’y ai vu le potentiel de développement en Conseil et en Management de transition. Quelle que soit la taille de l’entreprise ou le secteur, le dirigeant a besoin dans les moments importants de partager ses préoccupations en confiance, de trouver des solutions à des situations complexes et dans des délais courts. Les principales demandes de mes clients portent sur le Business développement, la gestion de trésorerie, le financement ou la croissance externe.

Comment voyez-vous le futur pour vous ou pour PLIOS ?

Je réfléchis actuellement à formaliser et à transmettre mon expérience en m’appuyant sur la digitalisation des contenus (comme créer une chaîne YouTube ou un ensemble tutoriel de vidéos en ligne) pour aider les entrepreneurs ou les dirigeants de TPE à réussir leur aventure entrepreneuriale.

Le monde évolue vite. Il existe aujourd’hui des moyens techniques et technologiques innovants qui permettent de communiquer facilement. C’est une époque incroyablement créative et agile de ce point de vue. Les modèles économiques traditionnels sont challengés par cette transformation numérique et j’ai toujours envie de faire partie de cette passionnante aventure.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise?

J’ai toujours développé des structures souples, avec peu de salariés, mais avec un écosystème riche et performant. Par exemple, avec DFI Lease, autour de quelques salariés, nous animions plusieurs dizaines de prescripteurs et prestataires pour réaliser 15 millions de CA. Chez HLF, nous réalisions 115 M€ de CA avec 10 salariés et plusieurs dizaines d’apporteurs d’affaires, financiers, développeurs… Chez PLIOS, pas de salariés, mais de nombreux partenariats : management de transition avec Fham+, prescripteurs (dont Club Dynamique !), web marketing, comptable, juristes… J’ai ainsi développé un modèle agile et collaboratif avec un minimum de charges fixes permettant de s’adapter à chaque mission et … d’absorber facilement les aléas du business.

Comment vous êtes-vous financé ?

Pour ma première entreprise, en empruntant le quart du capital (société anonyme). Puis, j’ai découvert que le financement d’équipements, en se refinançant auprès des banques, générerait ses propres ressources financières (BFR négatif pour les spécialistes !) : pour faire simple, plus je signe d’affaires, plus cela génère de trésorerie. Le rêve de tout entrepreneur !

Depuis, j’insiste toujours auprès de mes clients sur l’autonomie financière et l’utilisation prudente et maîtrisée du financement externe (emprunt, levée de fonds…). Un bon entrepreneur doit apprendre à devenir un bon gestionnaire : générer un maximum de cash et le dépenser à bon escient avec un ROI (retour sur investissement) bien calculé. C’est la base de l’indépendance et de la pérennité.

Aujourd’hui, tout le monde veut lever des fonds. Un véritable écosystème existe mais je trouve cela potentiellement dangereux car on peut perdre son indépendance et se retrouver très vite dehors en cas de difficultés. Il faut inclure la gestion du cash dans le business model dès le départ et avoir une véritable stratégie de financement pour contrôler la vitesse de développement et la perte progressive de contrôle au fil des levées de fonds.

J’ai eu des expériences entrepreneuriales parfois violentes : liquidation de ma 1ère boite à cause des difficultés financières de mon principal partenaire, conseillé par un mandataire judiciaire Ad Hoc malhonnête ; conflit avec des actionnaires qui ne respectaient plus les accords signés.

Ces expériences m’ont appris à être prudent et à m’entourer d’experts compétents et dévoués, ce qui m’a permis de toujours rebondir rapidement.

Qu’est-ce que vous retenez de vos expériences entrepreneuriales ?

L’essentiel, d’abord l’humain : travailler dans la durée avec des collaborateurs de confiance pour un projet ambitieux est un réel plaisir. À l’inverse, il faut se séparer très vite des personnes incompétentes, négatives ou malhonnêtes.

Ensuite, développer la capacité de trouver des solutions, s’adapter rapidement ou rebondir pour respecter ses engagements.

Surmonter ensemble les difficultés, célébrer collectivement les succès pour rester soudés dans une énergie positive.

Être à l’écoute des autres et surtout des plus jeunes : je prends beaucoup de plaisir à échanger avec mes enfants qui ont une trentaine d’années ainsi qu’avec les jeunes entrepreneurs. Ce sont eux qui ont les clés du futur.

Enfin, savoir conjuguer vie personnelle et professionnelle. Vivre ses passions et savoir travailler efficacement plutôt que travailler beaucoup. Je joue depuis dix ans dans un groupe de reprises pop-rock JAGH. Nous animons des soirées professionnelles ou privées pour apporter de la joie, de la bonne humeur et faire danser notre public. C’est un groupe composé de dirigeants d’entreprise et nous y gagnons beaucoup en énergie et en équilibre. Cet équilibre de vie est fondamental.

Le vrai challenge pour un entrepreneur, c’est de tenir dans la durée.

Vous pouvez visiter son site internet : www.plios.fr

10 outils pour diriger efficacement son entreprise

Gérer son entreprise relève parfois d’un travail de titan et il peut sembler difficile d’être présent sur tous les fronts. Heureusement, il existe des outils informatiques pour vous épauler tout au long de cette aventure. Qu’il s’agisse de comptabilité, de partage des tâches ou de communication, voici une dizaine de sites conçus pour gérer les différents aspects de votre société.

Simplifier sa comptabilité

L’application Fizen constitue une solution en ligne rapide et fiable pour gérer sa comptabilité. Conçu pour les TPE (artisans, entrepreneurs et professions libérales) et soutenu par les Experts Comptables, Fizen est un logiciel français qui synchronise automatiquement les données de l’entreprise auprès de plus de 230 banques et automatise les opérations comptables. Cette automatisation permet d’avoir accès en temps réel aux tableaux de bord (suivi du Chiffre d’Affaires, répartition des dépenses, indicateurs de performance,…), une aide précieuse dans le pilotage de son activité. Fizen donne également la possibilité à ses utilisateurs d’éditer eux-mêmes leurs devis et factures, et d’enregistrer leurs notes de frais et dépenses professionnelles via une simple photo. Toujours dans le domaine de la gestion financière, le site guide-tns fournit en un clic une estimation de vos cotisations sociales et fiscales via des simulateurs adaptés. Auto-entrepreneurs, professions libérales ou même retraitées, ce site estime un maximum de données, notamment en rapport avec les PME.

Bien organiser son projet

Diriger une société demande un minimum de compétences en termes de gestion de finances et de projets. Il demeure indispensable d’avoir une vision nette de l’organisation de votre entreprise. Plusieurs logiciels ont pour but de vous y aider. En matière de gestion de projet, il existe Wimi et Todoist. Ce site français se présente sous la forme d’un organiseur de tâches, accessible sur un maximum de terminaux, smartphone, tablette… Avec son design épuré, il permet de partager des données avec d’autres utilisateurs, qui peuvent collaborer en même temps sur un projet peu importe leur position géographique. Todoist divise les tâches en sous-tâches et les projets en sous-projets pour faire apparaître un ordre de priorités et des niveaux de difficulté. Il rappelle également les dates récurrentes et synchronise les données en temps réel sur tous les comptes affiliés à l’entreprise. L’outil de gestion de projet Wimi permet, lui aussi, d’établir une échelle de priorités dans les tâches à remplir et propose d’autres services, comme des systèmes de videoconférence ou le partage d’écrans et de documents.

Gérer la vente et les paiements en ligne

PayPal n’est pas le seul service de paiement en ligne. D’autres outils efficaces et rapides à mettre en œuvre sont également disponibles. Le site Be2Bill présente une méthode en quatre points afin de garantir un paiement sécurisé pour ses clients à tout site de vente en ligne. Il peut ainsi faire bénéficier au vendeur un taux de conversion jusqu’à 10% supérieur aux autres solutions de paiement en ligne, d’après l’agence de testing AB Tasty.

Certaines plateformes permettent de se positionner sur de grands sites de e-commerce pour acquérir une bonne visibilité. L’entreprise française Lengow offre une solution permettant d’optimiser la visibilité et la rentabilité des sites marchands , que ce soit sur les comparateurs de prix, les places de marché, les plateformes d’affiliation, les sites de retargeting et de liens sponsorisés ou encore les blogs et réseaux sociaux. Cette plateforme référence les produits d’une entreprise sur de multiples sites de e-commerce tels que eBay ou Amazon.

Entretenir son réseau

Il va de soi que les salariés et les clients d’une entreprise doivent être mis au courant de chaque actualité les concernant. Pour prévenir tout le monde rapidement et entretenir votre réseau professionnel, il existe des logiciels d’emailing comme Netitmail. Cet outil permet d’importer ses contacts et établit des listes à partir de données de profiling. Le site met à disposition des exemples et modèles de message type, il suffit de les sélectionner et le site envoie des mails dotés d’une structure personnalisée.

Un réseau social propre à l’entreprise peut également s’avérer extrêmement pratique pour communiquer sur ses actualités avec les parties concernées. Pour les PME et les grands comptes, le logiciel SeeMy développe des réseaux sociaux d’entreprise ainsi que des systèmes d’Intranet. Afin de maintenir le contact avec les membres d’une société, cet outil se révèle d’une grande aide. L’Oréal, la RATP ou la mutuelle AG2R la mondiale ont, à titre d’exemple, recours aux services de cette entreprise pour leur réseau interne.

Toutes les entreprises organisent des événements pour maintenir et renforcer leur réseau. Afin de gagner du temps, plusieurs sites proposent d’en créer et de les diffuser, comme par exemple Weezevent. Cette application met en place une billetterie en ligne pour tous les organisateurs. Il suffit de créer un compte utilisateur et de renseigner la nature de l’événement ainsi que le nombre de participants. La plateforme crée des « mini-sites d’événement » pour lesquels il suffit de partager le lien.

Soigner sa visibilité rapidement

Le site internet d’une entreprise souvent sa principale vitrine. Perfectionner son site web ne semble pas forcément une priorité mais il reste toutefois primordial de le rendre attrayant, pratique et visible. L’application SEM Visu permet d’améliorer la stratégie de référencement naturel (le rang auquel il apparaîtra sur un moteur de recherche, ndlr) d’un site suite à une analyse de marché. Il s’agit d’un outil de veille concurrentielle, qui propose des mots-clés adaptés en fonction de ceux utilisés par les autres sociétés dans un domaine précis. Par ailleurs, l’Académie du Digital dispense une formation intitulée Social Media Pro pour apprendre à générer plus de trafic sur votre site internet. Cet outil donne les clés pour élaborer une stratégie de marketing digital.

L’entrepreneur au profil de développeur

ROLAND DEBOST, dont le crédo est d’être accélérateur de croissance, a fait du développement de PME son challenge personnel. Qu’il s’agisse de doubler voire tripler le CA, financer cette croissance, recruter ou développer à l’international, les enjeux des sociétés qu’il accompagne constituent son propre défi. 

Vous dites avoir 57 ans « officiellement », qu’est-ce que cela signifie ?

J’ai 57 ans officiellement, mais en fait, j’ai 30 ans. 30 ans, cela correspond au temps que j’ai consacré à créer et à développer des entreprises en France pour des groupes anglo-saxons ou aux États-Unis pour des boites françaises, en tant que dirigeant. C’est seulement en 2008 que j’ai commencé à exercer mon métier actuel, qui est de partager cette expérience en aidant d’autres entrepreneurs à développer leur patrimoine professionnel. Je leur évite de commettre les erreurs de stratégie que j’ai pu faire quand j’étais à leur place.

Quelle est votre fonction ?

Wikane est une franchise. Le franchiseur détient la marque et nous apporte un certain nombre de services de formation, de marketing, de communication. Je fais donc partie du réseau avec une quarantaine d’indépendants. En Ile-de-France, je travaille avec mes clients et prospects pour aider leur entreprise, tous secteurs confondus. Je suis attaché à l’image d’« accélérateur de croissance » – ou de leveur de freins à la croissance – qui aide d’autres entrepreneurs à choisir et déployer la meilleure stratégie. Cela implique un certain nombre de leviers, c’est-à-dire du marketing, du commerce, de l’organisation et puis le nerf de la guerre, le financement.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours scolaire ?

Je suis ingénieur en mécanique, diplômé en 1983. De toute évidence, rien de commun avec ce que je fais aujourd’hui. J’ai commencé à implanter des sociétés de services techniques, c’est-à-dire du SAV, pour ensuite m’investir davantage dans l’organisation que dans la partie technique. J’ai complété mes compétences par un DESS marketing (en 1995), bien éloigné de ma formation d’origine mais plus utile pour diriger des structures en développement.

… et donc professionnellement, votre parcours pendant 30 ans ?

J’ai créé et développé des entreprises pour le compte de multinationales anglo-saxonnes :
Voici le premier exemple. En 1989, je suis mandaté par le groupe anglais DELARUE, 1ER imprimeur mondial privé de billets, afin de mettre en place une structure de service sur toute la France, pour des automates spécialement conçus pour la Banque de France. Lorsque j’arrive dans cette société, il y a une quinzaine de techniciens, et trois millions de francs de chiffre d’affaires. Je la dirige pendant onze ans et l’amène à 100 millions de chiffre d’affaires avec une forte rentabilité. Le cœur de mon action est de développer, de recruter, de former, d’organiser et d’aller signer des nouveaux marchés. Je fais à la fois du développement organique et de la croissance externe. J’ai racheté deux sociétés car passer de trois millions à 100 millions ne peut dépendre seulement d’un développement organique : je dois dire que mes études de marketing se sont révélées indispensables.

Quel est le 2ème exemple ?

Voici le 2ème exemple. Onze ans plus tard, je commence à m’ennuyer car j’ai épuisé mes leviers de croissance. En 2002, l’un de mes clients – en l’occurrence SECURICOR G4S – me propose de créer une société d’installation de systèmes de sécurité en France : ils en ont besoin pour leur couverture internationale et les marchés qu’ils ont signés avec les ambassades des États-Unis. Il faut une société en France qui réalise de la vidéosurveillance et du contrôle d’accès. Ils me proposent de les rejoindre. Je rachète donc une société, la dirige et la développe de 2002 à 2007. Cette société perdait de l’argent avec 7 millions de CA et plus de 90 salariés. Six ans après, elle atteint 22 millions d’euros avec 200 salariés et devient rentable. À la fin de cette aventure, je suis aussi administrateur du syndicat professionnel. J’ai, comme vous pouvez le constater, un parcours de développeur.

Quelle est la différence entre votre début de parcours et Wikane aujourd’hui ?

Je transmets aujourd’hui tout ce que j’ai appris hier sur le terrain : Wikane est un réseau qui accompagne depuis 25 ans exclusivement les patrons de TPE et PME. Nous apportons au dirigeant d’entreprise un éclairage complémentaire à sa propre expertise : si je l’exprime de manière un peu triviale, « quand j’interviens chez un fabricant de boulons, je ne vais pas lui apprendre à fabriquer des boulons ». C’est lui l’expert !

Par contre, mon apport se situe au niveau de sa stratégie, son positionnement, sa capacité à se diversifier ou vendre à l’international ; un challenge qu’il n’avait osé relever seul parce qu’il ne se sentait pas la compétence ou l’envergure. C’est là que WIKANE intervient et va l’aider à franchir le « plafond de verre » en voyant plus loin et plus grand. Pour Wikane, la stratégie en PME s’appuie sur 4 leviers : le marketing (quels produits sur quels marchés), le commerce (comment je les vends), l’organisation (comment je produis) et puis le financement, évidemment.

Quelles sont vos passions dans la vie et quel est votre caractère ?

L’entrepreneur prend des claques et doit se relever, donner l’exemple et « voir la bouteille à moitié pleine » pour poursuivre son chemin. Je suis un battant, gagnant et sportif. Je joue au squash ou au golf une fois par semaine. Si l’on veut développer des sociétés, il faut cette mentalité de gagnant. J’anime aussi des conférences et prépare des cours de stratégie pour business schools.

Je suis toujours investi à 100% dans les engagements que je prends : en parallèle à Wikane, j’ai une petite société qui fabrique des coques de Smartphones logotées, en licence de marque. D’ailleurs, nous venons de signer la licence Ryder Cup, le fameux tournoi de golf mondial … J’ai joins le golf et les affaires, la boucle est bouclée !

Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté chez Wikane ?

Arriver à rencontrer l’entrepreneur qui a un problème de stratégie et qui parfois ne le sait pas ou qui ne veut pas le voir, et arriver à discuter en face à face de son projet. Pour créer cet échange, la rencontre se révèle être une difficulté propre à la région parisienne. On rencontre bien sûr des problèmes de financement car les banques restent frileuses pour financer nos entreprises. Il est difficile de concevoir un business plan qui correspond à leurs critères. Mon rôle est celui d’interprète : faire se comprendre l’entrepreneur et le banquier, deux populations qui ne parlent pas la même langue.

Votre principale satisfaction ?

Lorsqu’une boite que vous accompagnez depuis deux ans et qui faisait 1 million euros de chiffre d’affaires va atteindre 3 millions, qu’elle avait seulement 4 salariés et qu’elle est en train de recruter son 10ème salarié, augmenter sa rentabilité s’avère une vraie satisfaction. Constater que la société a franchi un cap, qu’elle a grandi, qu’elle a encore du potentiel et qu’elle est enfin bien valorisée, ça, c’est une réelle satisfaction !

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance ?

Souvent, l’entrepreneur se lance tout seul avec une idée. Il arrive face à des investisseurs qui sont prêts à investir sur un projet avec une équipe mais pas sur un homme-orchestre. Le « one-man-show » n’est guère rassurant : si l’entrepreneur a un souci de santé, … sa boite se retrouve à l’arrêt. Au-delà des tableaux prévisionnels, il faut une belle histoire à raconter et viser grand, et ne pas être le roi de son quartier mais avoir une vision internationale car les marchés n’ont plus de limites géographiques, surtout dans l’économie numérique.

Qu’est-ce que représente, pour vous, l’entrepreneuriat ? La contrainte, la liberté ?

L’entrepreneuriat, c’est les deux : c’est un mode de pensée, se remettre en cause tous les jours, savoir s’entourer par des personnes meilleures que soi dans leur domaine car on ne peut pas être bon partout, savoir être à l’écoute de son marché. Être entrepreneur, c’est aussi de grosses amplitudes horaires et être prêt à risquer ses propres économies : on peut difficilement lever des fonds si on n’a pas pris le risque soi-même. Certes, aujourd’hui, les medias parlent souvent des levées de fonds spectaculaires mais le message qu’ils transmettent est incomplet : l’exemple de Frédéric Mazzella de BlaBlaCar, qui ne s’est pas versé de salaire pendant plusieurs années avant la phase qu’on connaît, montre le chemin de croix. C’est son acharnement qui a incité les investisseurs à y croire aussi… et ils sont nombreux dans ce cas.

Vous pouvez visiter son site internet sur : www.wikane.com

Comment la Nasa contribue à votre entreprise ?

Vous le saviez peut-être, mais l’agence spatiale aéronautique américaine développe sans cesse des technologies qui tombent aux mains du grand public. Depuis les appareils dentaires jusqu’aux perches à selfies, beaucoup d’objets de la vie quotidienne proviennent des laboratoires de la Nasa. Ces outils sont présents jusque dans les entreprises, voyons maintenant quels sont ceux que vous utilisez chaque jour dans la votre !

Les satellites, mais encore ?

Lorsque l’on évoque les données spatiales, les satellites viennent naturellement à l’esprit. Effectivement, ces dispositifs en orbite autour de la Terre permettent le fonctionnement des téléphones portables, du GPS et d’une foule de technologies connectées. Mais la Nasa s’illustre aussi par les technologies qu’elles développent pour exploiter ces données et assurer la protection des outils ou des astronautes dans l’espace. Un tissu ultra absorbant réutilisé dans les couches pour bébés, une caméra ultra rapide destinée aux essais en parachute convertie en caméra de crash test pour les voitures, beaucoup de ces outils américains ont trouvé une seconde utilité auprès du grand public. De nombreux secteurs professionnels recourent aujourd’hui à des technologies mises au point par les célèbres laboratoires américains, de l’archéologie à la chirurgie en passant par le bâtiment !

Quelles technologies de la Nasa dans les secteurs autour de nous ?

Dans le digital, l’archéologie, le médical, les outils mis au point par la Nasa sont nombreux à connaître une deuxième utilisation. A titre d’exemple, l’imagerie laser, aussi appelée LIDAR, permet d’évaluer certaines distances. Cette technologie s’avère également utilisée dans la conception de cartes HD ou même pour la détection d’objets enterrés. Les entreprises du bâtiment, de leur côté, ne sont pas sans savoir que le matériau qui isolera les maisons du futur pourrait bien venir de l’espace ! Cette substance, qui ressemble naturellement à un tas de glaçons gélatineux, constitue un parfait isolant une fois solidifiée. Nommée aérogel de silice, cette matière s’employait à l’origine pour les scaphandriers et modules lunaires des missions Apollo. Les caméras utilisées pour mener les crash test ont également vu le jour au sein de la Nasa et servaient, au départ, à enregistrer les données lors d’atterrissage en parachute. Beaucoup de secteurs font donc appel à ces technologies sans forcément le savoir. Les produits mis au point par l’agence spatiale aéronautique américaine s’infiltrent d’ailleurs bien plus loin que simplement dans certains secteurs économiques. Ses technologies s’immiscent jusque dans notre quotidien.

La Nasa dans le quotidien

Les créations de la Nasa s’étendent jusque dans la sphère privée. Pas seulement à travers les Smartphones et autres produits High Tech, mais aussi par le biais d’autres objets anodins. Les broches transparentes des appareils dentaires sont, par exemple, conçues en alumine polycristalline, substance destinée à protéger les antennes des missiles à guidage thermique. Les matelas à mémoire de forme aussi sortent tout droit des laboratoires de l’agence américaine, qui les a pensés pour les sièges des navettes spatiales. Cette mousse viscoélastique assure un atterrissage en douceur et retrouve sa forme initiale après une compression équivalente à 10% de son volume. Dans la catégorie insolite, la marque de cosmétiques japonaise Shiseido a même sorti un parfum élaboré à partir d’une rose poussant dans une navette spatiale : « rose en apesanteur ». La Nasa semble donc avoir conquis beaucoup d’objets de la vie quotidienne, et l’organisme américain a libéré il y a peu 56 de ses brevets pour stimuler l’innovation. Sa conquête de la Terre n’est donc pas terminée et cette nouvelle étape lui permettrait, parait-il, de se concentrer sur un éventuel voyage sur Mars…

La libération de certains brevets pour susciter l’intérêt

Dans le but d’aider à la modernisation de la société, la Nasa vient de rendre 56 de ses brevets libres de droits. Ceux-ci, accessibles sur une page dédiée, ont tous subi une évaluation de la part d’un comité de laboratoire pour établir leur utilité et leur potentiel. Daniel Lockney, directeur de ce programme d’échanges de technologies, explique cette démarche : « En rendant ces technologies disponibles dans le domaine public, nous allons favoriser une nouvelle ère pour l’esprit d’entreprise… et encourager les industriels à explorer de nouvelles voies pour commercialiser les technologies de la Nasa. » Rendre ces brevets accessibles à tous présente donc un double intérêt et profite à la fois aux entreprises comme à l’agence américaine. L’objectif consiste à « apporter sur Terre les technologies de l’espace » mais celles-ci ne sont accessibles gratuitement qu’aux entreprises ayant l’intention de les commercialiser. Space X et Boeing, par exemple, devront prévoir un budget si elles souhaitent utiliser ces technologies. Celles-ci, tournées aussi bien vers la Terre que vers l’espace, devrait permettre à la Nasa de focaliser ses efforts sur un voyage vers la planète Mars.

Objectif Mars pour la Nasa

Rien ne semble l’arrêter, c’est bien connu ! L’agence spatiale aéronautique américaine a lancé en 2017 un énorme projet pour rendre la planète rouge habitable. Son nouvel objectif pour 2050 consiste à y installer un gigantesque bouclier magnétique pour rendre l’atmosphère respirable. Ce dispositif, constitué d’un circuit électrique de forte puissance, protègerait la planète Mars des trop forts rayons du Soleil.De l’eau, voire de la vie, pourraient bien apparaître selon les calculs des scientifiques. Les chercheurs projettent donc de tester cette idée en laboratoire très prochainement. Il y a 3,5 milliards d’années, Mars ressemblait beaucoup à la Terre, la Nasa semble croire à un renouveau mais propose tout de même des solutions radicales, notamment pour y faire revenir l’eau. Le fondateur du projet Space X, Elon Musk, suggère de faire fondre les énormes masses de glace présentes sur la planète rouge à l’aide de bombes nucléaires… Une façon très « terrienne » de conquérir un nouveau territoire, mais l’absence d’atmosphère sur Mars n’empêcherait-elle pas les ondes radioactives émises de se dissiper ? Ne serait-il pas un peu dommage d’envoyer des colonies d’humains dans un endroit aussi toxique que Tchernobyl ? Plusieurs questions restent donc en suspens pour le moment, auxquelles les scientifiques tentent par tous les moyens de répondre.

L’éthique comme raison d’être entrepreneur

Interview de David Biasio, cet entrepreneur dans le conseil en Système d’information qui considère que l’éthique doit être au centre de l’entreprise.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Je suis né en Allemagne, puis j’ai vécu au Nigeria avant d’arriver en France pour ma scolarité. J’ai effectué mes études de commerce au sein du groupe NEOMA Business School en suivant un double diplôme franco-allemand (Reims Management School& ESB Reutlingen) avant d’intégrer le groupe Devoteam en tant qu’ingénieur d’affaires. Aussi, j’ai participé à la croissance du groupe Devoteam en m’occupant du secteur de l’énergie et en évoluant vers des fonctions de directeur commercial / d’agence. J’ai ensuite occupé des fonctions de Global Account Manager chez SUN Microsystems (Oracle) avant de rejoindre Devoteam à nouveau en tant que Directeur de Business Unit et membre du comité de direction.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi (anecdote, déclic) ?

En 2012, je décide de créer Ethic Technology, cabinet de conseil IT dont les équipes sont principalement constituées des meilleurs entrepreneurs indépendants du marché sélectionnés, référencés et affiliés au sein du « Réseau Ethic ».

Ma volonté, depuis le départ, est de mettre en pratique au quotidien mes valeurs éthiques à savoir : la vérité, la transparence, la prise de responsabilité, un modèle économique équitable tout en s’adaptant à l’évolution du marché du conseil.

Pour y arriver, il m’a fallu construire un nouveau modèle d’organisation basé sur le réseau et qui prend en compte les aspirations actuelles des consultants du marché :

  • choisir ses missions, ses clients, ses formations, construire son parcours.
  • s’accomplir en tant qu’entrepreneur.
  • faire partie d’un réseau sérieux qui les accompagne sur
    les dimensions technologiques, RH & commerciales.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

L’entreprise a été créée en 2012 et elle est gérée depuis fin 2014 par deux Directeurs Associés.

Nous n’avons pas de salariés mais nous nous appuyons sur un réseau d’entrepreneurs indépendants tant en interne (en commerce, ressources humaines, droit et communication) qu’en externe, à travers notre réseau de consultants.

CA 2016 : 1 800 000 €

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’opportunité de prendre son destin en mains et de construire son avenir.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

Concernant les difficultés rencontrées :

  •  la solitude du début : j’avais trouvé des actionnaires mais je cherchais un associé (qui m’a rejoint fin 2014).
  •  le développement commercial : je venais d’une fonction de management avec tout le back office associé, période pendant laquelle j’avais délaissé et  délégué la relation client.

Les principales satisfactions sont venues de l’aide et de la bienveillance dont j’ai pu bénéficier de par mon réseau, qui m’a accordé sa confiance pour m’aider à lancer l’activité et remporter rapidement les premiers contrats.

Comment vous êtes-vous financé ?

Le cabinet s’autofinance depuis le début de l’aventure.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Harmonieusement. C’est l’une des autres principales satisfactions car je gère mon temps et mes priorités comme je l’entends. J’arrive à consacrer du temps à ma famille et mes activités extra-professionnelles facilement.

Avez-vous une anecdote à partager ?

J’ai failli rater mon premier contrat avec une grande banque publique car, à quelques heures près, je n’avais pas encore mon numéro de SIRET….

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

De commencer par un projet sur lequel il est légitime et pour lequel il peut capitaliser sur son expérience.

Etre ambitieux tout en étant réaliste et ne pas oublier qu’il faut être rentable, c’est le meilleur moyen d’attirer des capitaux si nécessaires.

L’importance de l’exécution, avoir de bonnes idées ne sert à rien, c’est les mettre en œuvre qui compte et personne ne peut le faire à votre place.

J’aime bien le proverbe chinois qui dit : « Derrière une montagne, il y a une autre montagne. »

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Imposer notre cabinet comme un label de qualité tant pour nos clients sur le niveau des prestations fournies que pour nos consultants partenaires afin qu’ils soient fiers d’appartenir à notre réseau.

Poursuivre pour l’instant notre développement en France afin de rapidement financer le renforcement de nos équipes en structure.

Nous ne pensons pas effectuer une levée de fonds pour notre activité de consulting, nous réfléchissons par contre à d’autres activités annexes qui pourraient nécessiter plus de capital.

Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Jusqu’à présent, j’ai privilégié deux axes :

  •  le suivi de mes relations personnelles & professionnelles.
  •  notre réseau de consultants (apports d’affaire, mises en
    relation,…).

Sauf que je souhaite dépasser mes limites et développer notre entreprise, c’est pourquoi j’ai choisi de m’investir davantage dans :

  •  l’association des anciens de Neoma Business School.
  •  adhérer à un club d’entrepreneurs qui partage ma vision.

Vous pouvez visiter son site internet sur : www.ethic-technology.com

Le Fundtruck

Descriptif de l’événement

Le Fundtruck est un concours de startups qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat, l’innovation et la prise d’initiative. Il a lieu non seulement à Paris mais aussi en régions dans les villes de Lille, Nantes et Bordeaux. 5 startups dans chaque ville se déplacent à bord du camion de l’investissement, le Fundtruck, afin de présenter leur projet et leurs perspectives de développement devant un jury et le grand public. Le jury est composé de fonds d’investissements, de business angels, d’accompagnateurs de startups et de personnalités publiques et politiques de leur écosystème. Le concours a pour objectif de donner des opportunités aux startups de trouver des financements tout en gagnant en visibilité. Ils peuvent, à travers ce concours, faire connaitre leur projet dans leur région et rencontrer des acteurs clés qui pourraient devenir décisionnaires dans leur développement futur.

Dates, horaires et lieux de l’événement

Nantes le 8 juin 2017

Etape Centrale Nantes à 10h : 1 rue de la Noë, Nantes
Etape Place du Commerce à 12h30 : Place du commerce, Nantes
Etape Web2Day à 15h : Place de l’Ecluse, Nantes
Etape CCI Nantes à 17h : 16 quai Ernest Renaud, Nantes

Bordeaux le 13 juin 2017

Etape Unitec à 9h45 : 162 Avenue du Docteur Albert Schweitzer, Pessac
Etape Conseil Régional à 12h : 14 rue François de Sourdis, Bordeaux
Etape Darwin à 14h30 : 87 quai de queyries, Bordeaux
Etape Pey Berland à 17h : Place Pey Berland, Bordeaux

Paris le 14 juin 2017

Etape Business France à 9h30 : 77 Boulevard Saint-Jacques, Paris
Etape Engie à 12h : 2 place Samuel de Champlain Faubourg de l’Arche, Paris La Défense
Etape République à 14h30 : Place de la République, Paris
Etape PWC à 17h : 63 rue de Villiers, Neuilly sur Seine

Lille le 14 septembre 2017

Etape Euratechnologies à 9h30 : 165 Avenue de Bretagne, Lille
Etape Eurasanté à 12h : 310 Avenue Eugène Avinée
Etape Plaine Images à 14h30 : 99A Boulevard Constantin Descat, Tourcoing
Etape CCI Lille à 17h : Place du Théâtre, Lille

A qui s’adresse cet événement ?

Aux entrepreneurs innovants en recherche de financement entre 100 000 et 5 Millions d’euros, aux fonds d’investissements, aux business angels, aux accompagnateurs de startups, aux personnalités politiques et publiques et au grand public.

Frais de participation

Aucun

Site internet

https://www.fundtruck.com

https://fundtruck.com

https://fundtruck.com

Lien d’inscription

https://fundtruck.com/candidater

L’homme que rien n’arrête : la création d’entreprise pour mode de vie

Interview de Jérôme Blanchon, un entrepreneur qui ne ménage pas ses efforts, définit sa stratégie en citant Vidal Sasson : “le seul endroit où le succès arrive avant le travail… c’est dans le dictionnaire ! »

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai fait mes études à l’ISG dont je suis sorti major en 1981 puis au CNAM en 85 (TFCE). Je me suis lancé dans un parcours professionnel atypique. En 1981, je suis chef de produit chez Célair (filiale du groupe CITN) mais en 1983 : je donne ma démission et rachète Célair avec un associé. En 1986, je démissionne et je revends mes parts et deviens Directeur MKG/Ventes du groupe Reprotechnique (400 personnes). 1987, je crée Golf First (événements golfiques) dont je suis co-gérant. Dès 1989, je crée Overdrive (département Com’ Opérationnelle). En 1993, je suis PDG-Fondateur de Overdrive et vends Golf First. En 2009, je vends Overdrive au groupe Initiatives et Développements dont je prends la DG de la filiale conseil, LoyalTouch, 1er groupe de fidélisation européen. Puis en 2011, c’est la faillite frauduleuse du groupe I & D. Alors je crée Bizdev Conseil.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’en ai créé dix ! Dans le vin (Les nouveaux Sommeliers et vinsurvin), le conseil (Overdrive et Bizdev Conseil), la conduite de changement (B&B Partners Consulting), l’événement (Golf First), l’attente téléphonique (Studio Ne Quittez Pas), l’art (St’art), l’industrie (Célair)… entre 1981 et 2009. La raison ? J’aime bien agir immédiatement et pour cela, il faut être patron !

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

Bizdev a un chiffre d’affaires peu élevé à l’heure actuelle car je ne m’en suis pas occupé pendant 4 ans, étant mobilisé sur d’autres projets. Je relance l’activité depuis à peine un an donc les chiffres ne sont pas très significatifs mais l’agence existe depuis 2012 et j’en suis pour l’instant le seul employé.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Un mode de vie ! J’ai été professeur de création d’entreprise à l’ISG pendant 4 ans (élu meilleur prof de l’année), j’ai toujours créé des petites structures (une par idée, toujours !) et j’ai été salarié, malheureux pendant un an (Groupe Reprotechnique) et enchanté pendant 18 mois (LoyalTouch). L’entrepreneuriat n’est donc pas une fin en soi, c’est le management qui en est une.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

Les difficultés : La solitude, bien sûr ! Il est indispensable d’échanger avec d’autres pour éviter deux écueils : devenir idiot et prendre de mauvaises décisions (les deux sont liés…) mais aussi la gestion du temps : il est très compliqué de gérer le temps consacré à produire, développer, réfléchir, s’occuper de soi et des siens, dormir… mais surtout les finances : gérer en bon père de famille est un oxymore !

Les satisfactions : Faire vivre une équipe… c’est fantastique ! Avoir du personnel et se dire que c’est grâce à vous qu’une dizaine de personnes gagnent leur vie, envisagent l’avenir sereinement et sont contentes de venir au travail. Gagner des budgets difficiles… aussi ! Transformer un projet en réalité… aussi !

Comment vous
êtes-vous financé ?

Par moi-même. Le conseil n’a pas besoin de beaucoup de fonds.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Je n’ai qu’une vie, et elle est les deux, je ne les ai jamais dissociées : je suis marié et j’ai, trois enfants (23, 21 et 21 ans) ! Femme et enfants ont vécu avec moi les joies (à fond !) et les peines (minimisées autant que possible) de l’entrepreneuriat. On gagnait de l’argent, on dînait chez Dab, on n’en gagnait pas, on ne partait pas en vacances et on mangeait des pâtes… Jusqu’à ce qu’on en gagne ! Et globalement, on a bien vécu.

Mais je suis aussi musicien (piano, guitare et un peu saxo) et je m’adonne au sport : ski, tennis, cheval, jogging et surtout golf (champion de France Senior, hcp : 1).

Avez-vous une anecdote à partager ?

J’en ai mille ! Mais la plus belle, c’est le jour où j’ai présenté un projet qui représentait un an de CA à Samsung. Au moment de la présentation de la créa, le client a éclaté de rire (notre propal était un peu culotée) et m’a dit “Vous m’avez fait rire… vous avez gagné !“ et moi, j’ai pleuré ! Quel imbécile !

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Vidal Sasson disait : “le seul endroit où le succès arrive avant le travail… c’est dans le dictionnaire !“ Je partage à mille pour cent ce point de vue.

De foncer. Il faut réfléchir, bien évidemment, avant de se lancer mais je ne connais personne qui, après une longue réflexion, se soit lancé. Si c’était à refaire, je ne suis pas sûr que j’irais… !

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Rien de tout ça ! Je veux gagner 5-6 clients avec lesquels je vais établir une vraie relation de conseil et d’accompagnement dans leur stratégie commerciale et de communication et auprès desquels je m’investirai pour avoir une vraie réussite !

Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Je m’y prends mal… Je suis un mauvais chasseur et pourtant un excellent commercial. J’utilise donc un peu mon réseau perso, je “fais“ du LinkedIn, du mailing… Idéalement, il faudrait que je trouve, soit un prestataire qui me prendrait des rendez-vous et je me charge du reste, soit des apporteurs d’affaires et, ne le dites à personne, mais c’est un peu pour ça que j’ai rejoint le Club Dynamique ! Je fais aussi intervenir des prospecteurs.

Quelles formations à l’entrepreneuriat ?

Si la voie entrepreneuriale constitue pour certains une vocation, d’autres l’empruntent en guise de reconversion. Monter sa boîte représente un défi pour de nombreux porteurs de projets et des outils ainsi que des formations existent pour les guider dans leurs démarches. Que vous soyez jeune ou expérimenté, voici le détail des formations disponibles pour devenir l’entrepreneur de demain !

BTS et DUT, des formations post-bac professionnalisantes

Devenir entrepreneur, ça s’apprend … en partie ! S’il s’agit d’un projet ancré en vous depuis votre plus tendre enfance, certaines formations, accessibles dès l’obtention du baccalauréat, existent et vous guideront dans la construction d’une entreprise. Dispensés dans des écoles de commerce ou de management ou même dans des lycées, les BTS constituent un premier niveau d’apprentissage. Diplômes de niveau Bac +2, leurs spécialités sont variées et confèrent une bonne connaissance pratique de l’entreprise, comme le BTS Management des Unités Commerciales (MUC) ou le BTS Négociation et relation client (NRC). Dans les IUT (Instituts universitaires technologiques), les DUT (Diplômes universitaires technologiques) constituent des formations rapides de deux ans dans des domaines comme la gestion des entreprises et administrations (DUT GEA) ou la gestion administrative et commerciale des organisations (DUT GACO). Ces deux types de cursus confrontent les étudiants au terrain au travers de nombreux stages. Cette dimension pratique constitue un réel avantage mais il existe aussi des licences et parcours universitaires tournés vers la création d’entreprise.

Des cursus universitaires pour aller plus loin

Les universités dispensent des formations spécialisées dans les secteurs de la gestion ou des administrations.La licence AES (Administration économique et sociale), pluridisciplinaire, permet aux étudiants d’acquérir de solides bases en droit, économie, gestion, informatique ou encore statistique. D’autre part, la licence professionnelle entrepreneuriat, proposée par 22 établissements en France, se valide en alternance ou en contrat de professionnalisation et vise à mettre en pratique les outils théoriques au cours de stages et d’immersion en entreprise. Accessible à partir d’un niveau bac +2, cette licence s’avère de plus en plus demandée. Si un niveau bac +3 ne vous paraît pas suffisant, il demeure possible de compléter votre parcours avec un master spécialisé dans une école.

Les écoles privées pour réaliser son master

Il existe une foule d’écoles de management, de commerce et de Business schools reconnues qui proposent des masters spécialisés dans le domaine de l’entrepreneuriat. Accessibles à partir d’un bac + 2, ces diplômes sont localisés un peu partout dans l’Hexagone. L’école de management dédiée aux entrepreneurs IFAG est installée dans seize campus français et dispense un bachelor management cursus entrepreneur. A Nantes, Audencia reste une référence parmi les écoles de commerce et dispose de formations accessibles après une prépa de deux ans. Ses masters en marketing, finance ou stratégie confèrent de solides connaissances dans un domaine particulier de l’entreprise. Dans la capitale, les écoles comme Novancia ou l’ESSEC comptent des programmes de master 1 et 2 spécialisés en entrepreneuriat et demeurent très célèbres pour la qualité de leurs formations. La célèbre plateforme d’écoute musicale Deezer a d’ailleurs vu le jour au cours d’un projet d’étudiant de cette dernière institution. Plus au Sud, l’EM Lyon et son master spécialisé « entreprendre »et l’école de management de Grenoble constituent également de très bonnes références dans ce domaine. Les frais d’inscriptions dans ces établissements coûtent entre 8 000 et 20 500 euros l’année. Un gros investissement qui peut en valoir la peine car les enseignants sont tous des professionnels et la sélectivité à l’entrée garantit de plus petits effectifs d’élèves et donc plus de suivi de la part des professeurs.

Les incubateurs : l’avantage supplémentaire des établissements supérieurs

Du fait de leur plus petite taille, les écoles payantes présentent l’avantage pour les élèves d’être encadrés par de vrais professionnels qui leur accordent plus d’attention. Mais la qualité de l’enseignement ne constitue pas le seul intérêt de ces structures : l’intégration d’incubateurs d’entreprises directement dans les établissements permet de lancer son entreprise de façon plus rapide et sécurisée. On en compte plus d’une centaine répartis dans les universités et écoles françaises, qui coachent et accompagnent les étudiants porteurs de projets entrepreneuriaux. Mis en contact avec des professionnels, ceux-ci bénéficient à leur sortie d’un suivi et d’une aide financière. A titre d’exemple, l’incubateur de l’EM Lyon dénombrait 1000 élèves à sa création et a vu 700 projets réussir. Pour ne pas les laisser livrés à eux-mêmes, les établissements entretiennent le contact avec ces étudiants via des clubs ou des partenariats avec des entreprises du réseau de l’école. Si ces différents parcours scolaires semblent encourageants et adaptés à des profils divers, tous les entrepreneurs ne possèdent pas une vocation dès leur jeunesse et se lancent dans la voie entrepreneuriale au cours de leur carrière. Avec leur bagage d’expérience professionnelle, ceux-ci ne disposent pas forcément des bases fondamentales dans les multiples domaines qui entrent en jeu dans la création d’une société.

Entreprendre après une carrière : quelles bases nécessaires ?

Plusieurs entrepreneurs créent leur boîte suite à une première expérience professionnelle. La connaissance pratique du terrain constitue évidemment un vrai plus, mais monter une entreprise réclame une foule de compétences qu’il convient d’acquérir au moment de sa reconversion. Il existe des programmes de formation en ligne comme les MOOC (en français CLOT, cours en ligne ouvert à tous, ndlr). Ces cours en ligne accessibles à tous permettent d’obtenir une solide maîtrise de certaines bases comme la comptabilité d’une société ou la conception d’un site web. Pour construire son entreprise il faut savoir rédiger un contrat, établir un tableau de bord, un business plan, connaître sa responsabilité juridique et son statut. Les sites du ministère renseignent sur les démarches administratives à remplir mais les connaissances basiques du fonctionnement d’une entreprise demeurent primordiales.