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Quelles entreprises jouent avec Roland-Garros ?

Le 22 mai dernier a débuté le célèbre tournoi de tennis, à Paris. Cette compétition mondialement reconnue accueille, jusqu’au 11 juin, des milliers de spectateurs et des joueurs venus des quatre coins du monde. Roland-Garros, comme chaque année, a donc fait appel à l’inventivité de jeunes pousses pour couvrir l’événement de diverses manières…

Mojjo, la radio qui résume les matchs pour la télévision

Cette start-up voit le jour en 2014 sur l’idée de trois ingénieurs : Emmanuel Witvoet, Charles Chevalier et Julien Vernay. Tous trois partent d’un questionnement simple : pourrait-on définir des statistiques pour un joueur précis ? La jeune pousse commence alors à développer des algorithmes à partir de l’observation des matchs. Mojjo utilise pour cela des caméras, placées sur les deux principaux courts de Roland-Garros, qui comptabilisent notamment les aces, les breaks, les lobs et prennent en compte la clameur du public. Avec ces données, la technologie concocte un résumé du match ne durant que trois minutes ou une vidéo de vingt minutes composée des images les plus marquantes. Emmanuel Witvoet, l’un des cofondateurs, indique qu’ « un match comprend 70 % de temps morts et peut se résumer en 45 minutes ». Repérée par France Télévisions, la firme négocie en actuellement un contrat avec le tournoi de Wimbledon, qu’elle souhaiterait couvrir sans passer par un annonceur (comme cela est le cas pour Roland-Garros, ndlr). Mojjo prépare également une levée de fonds d’un million d’euros, qu’elle espère boucler avant la fin de l’année pour s’étendre à l’international.

MobileR2D2 supervise les intérimaires sur le terrain

La start-up MobileR2D2 s’inscrit dans le développement d’applications, qu’elle réalise à travers une plateforme. Fondée en 2015 à Montpellier, elle a, depuis lors, investi deux millions d’euros dans sa R&D (Recherche et Développement, ndlr) et compte aujourd’hui quelques grands noms tels que La Compagnie du Lit ou Albin Michel, en plus de RolandGarros, parmi ses clients. La jeune start-up a entièrement conçu un programme pour gérer tous les intérimaires travaillant sur l’événement. Celui-ci s’occupe, en partie, de la formation des salariés dans le but d’assurer un service exemplaire. La cofondatrice de la firme, Emmanuelle Cott, explique : « Cet outil, une sorte de « compagnon mobile », intègre des modules de formation, qui leur ont permis de se mettre à niveau avant le tournoi. Pendant l’évènement, ils pourront aussi renseigner et orienter les visiteurs, faire remonter les temps d’attente, recevoir les consignes de sécurité en temps réel, etc. » Elle complète : « Grâce à notre plateforme, l’appli a été développée en un jour, est profilée pour chaque utilisateur, qui peut l’actualiser en temps réel. En principe, un outil aussi complexe aurait demandé des temps de développement beaucoup plus longs. »

Top Seed : le jeu mobile dédié aux fans de Roland-Garros

Mis au point par la start-up française Gaminho, Top Seed – Tennis Manager s’adresse autant aux passionnés de tennis qu’aux mordus de gestion. Le jeu se présente sous la forme d’une application mobile iOS et Android gratuite et insiste sur ces deux aspects du sport que sont les performances physiques et la gestion « très rarement mis en avant, ou alors de manière annexe dans les jeux de tennis classique », selon Fabien Cambournac, cofondateur de la jeune pousse. Top Seed démarre avec un joueur de 16 ans, débutant et accompagné d’une équipe de bas niveau qu’il faut faire progresser pour débloquer l’aide de « dizaines d’experts de plus en plus renommés ». L’utilisateur se trouve alors confronté à plusieurs situations stratégiques, comme celle d’engager un expert pour s’améliorer tout en choisissant les salaires à attribuer en fonction des demandes et des gains. Lancé à l’occasion de l’Open d’Australie il y a deux ans, le jeu se sert de RolandGarros pour se faire connaître du public français.

MyTennisCoach et MyRG accompagnent les fans jusqu’au bout !

Pour continuer dans le domaine des applications mobiles reliées à l’événement, MyRG a été développée spécialement pour Roland-Garros. Pensée pour les fans venus encourager leurs sportifs préférés à la compétition, celle-ci a sans doute provoqué la naissance de l’appli MyRG. Polyvalent, ce programme sert à guider les spectateurs tout au long de la journée ainsi qu’à leur permettre de se faire livrer des repas dans les guérites situées à l’entrée. L’application MyTennisCoach, quant à elle, sert à repérer les professeurs de tennis les plus proches de chez soi. Lancée en 2016 par Mathieu Richomme, passionné par ce sport, la firme se présente comme une plateforme de mise en relation de coachs personnels de tennis avec des élèves intéressés. Le fondateur ajoute : « Le joueur peut comparer rapidement les disponibilités, les terrains, les avis et les prix. Jusqu’à présent cette information n’était pas disponible en ligne, ce qui ne facilitait pas la pratique du tennis. »

Pimpmyteam organise la communication de l’événement

Cette jeune société de e-commerce et de communication compte désormais le célèbre tournoi de tennis parmi ses clients tels que Guerlain ou Bouygues Télécom. Créée à Lille en 2012, cette entreprise pleine d’ambition se charge notamment de la fabrication et de la commercialisation de produits dérivés. Pourvue d’une gamme de plus de 35 000 produits personnalisables, pimpmyteam propose à ses clients de réaliser des goodies au travers de trois sites particuliers. Elle couvre le tournoi de Roland-Garros et fournit les t-shirts et casquettes, en passant par les serviettes-éponges ou encore les sacs de shopping réutilisables.

Communication interne : l’exemple du Japon

Le pays du soleil levant se classe parmi les cinq plus grandes puissances mondiales depuis plus de 30 ans. Ce pays à la productivité exceptionnelle demeure célèbre pour sa très forte culture d’entreprise et son modèle de management particulier. Avec une communication interne très intense, les sociétés japonaises s’assurent de la motivation de leurs salariés. Zoom sur cette approche de la communication interne japonaise.

Une très forte culture historique de l’entreprise

A la fin de la seconde guerre mondiale, le Japon est en ruines.La population meurt de faim, Hiroshima et Nagasaki ont subi les bombardements atomiques américains. Le pays décide alors de se relever et de devenir une grande puissance industrielle mondiale pour retrouver son honneur, exploit qu’il va accomplir en un temps record. En à peine trente ans, ce pays ravagé par la guerre rejoint la Triade grâce à son pari de l’industrialisation et des nouvelles technologies. La pays du soleil levant mise sur sa productivité qu’il développe et cultive intensément. Parties du constat qu’un employé travaille plus et mieux s’il se sent encouragé et estimé, les entreprises japonaises se dotent de leur propre culture. Elles mettent au point des rites et des systèmes pour booster les travailleurs et leur donner envie de se donner corps et âme à leur tâche. Une méthode qui fonctionne plutôt bien vu le classement des entreprises nippones et leur faible taux de suicide : seulement 81 dus au surmenage chaque année.Ces firmes mettent en place une communication interne intense et organisée faite de codes et de rituels pour permettre un plus grand dévouement de leurs salariés et assurer une meilleure productivité.

Une communication interne organisée

La communication d’entreprise s’organise selon plusieurs principes. D’abord, la multiplication des émetteurs : il s’agit pour l’entreprise de communiquer à un maximum de cibles, quitte à être redondante. Ensuite, la multiplication des récepteurs à l’inverse, qui implique de s’adresser au plus de cibles possibles et l’adoption de structures de communication simples. A titre d’exemple, la société Recruit se sert des technologies de messagerie pour donner la possibilité à tous les salariés de dialoguer avec le PDG mais aussi entre eux, conformément au principe de transparence. Dans cette même entreprise parait le journal « La Mouette », diffusé à un maximum de membres du personnel et présentant des informations, critiques ou opinions de salariés sans filtre. Les firmes nippones encouragent donc leurs employés à s’exprimer pour faire régner la confiance, il convient cependant de rappeler que ceux-ci sont triés sur le volet et sélectionnés que si ils répondent aux attentes de « l’esprit maison ».

Une identité propre à chaque entreprise

Au pays du soleil levant, chaque entreprise invite ses salariés à s’investir moralement et physiquement. Les sociétés instaurent leurs propres codes et se créent un univers très défini. Appelé « esprit maison », ce concept confère une dimension affective à la société qui vise à établir une connexion émotionnelle entre elle et les salariés. Cette culture d’entreprise extrêmement forte constitue un des fondements des firmes nippones et se présente sous la forme de codes et de rituels mis au point par chacune d’elles. Elles imposent des uniformes, insignes, inscrivent des slogans et devises spécifiques sur les murs ainsi que d’autres signes distinctifs afin de se créer une identité visuelle.Elles proposent aussi des activités pour immerger l’employé dans la culture de sa société. Tous les matins se tient la réunion d’accueil « choreishiki » pour distribuer les consignes et les tâches, accompagnées de discours moralisateur rappelant les valeurs de l’entreprise. Des hymnes à la gloire de la firme sont également entonnés quotidiennement pour remonter le moral des salariés et les booster, au même titre que des séances de gymnastique de groupe sont prévues pour réunir tous les membres de la société et renforcer la cohésion de groupe. Celle-ci se construit aussi en invoquant les perspectives d’avenir de l’entreprise que les entreprises ne manquent pas de rappeler.

Des perspectives d’avenir pour préserver la concentration

Au cours des réunions matinales, les objectifs de la société sont fréquemment cités, tout comme les précédents records de productivité à battre. Ces perspectives, énoncées dans le plan d’entreprise, représentent des lignes directrices que tout employé doit connaître sur le bout des doigts. Elles sont rappelées au cours de réunions de services, d’ateliers de travail… et servent à motiver les salariés et à leur inculquer une vision grandiose et suprême de la compagnie. A titre d’exemple, la firme Canon indique dans son préambule : « la mission d’entreprise de Canon consiste à contribuer à un monde meilleur. Nous sommes convaincus que le monde ne fait qu’un, et qu’aucune nation ne peut réellement réussir aux dépens d’une autre. Nous nous engageons à conduire nos affaires dans cet esprit, et à encourager une perspective globale partout où cela est possible. »

Le modèle J de communication

Ces multiples encouragements et cette immersion dans la culture de l’entreprise s’accompagnent d’un mode de communication radicalement différent de l’occidental. Les informations ne circulent pas de façon verticale mais horizontale. Aussi dénommé « coordination horizontale », le modèle J propre au Japon consiste à organiser une société de façon à privilégier le partage de connaissances et d’informations. Celles-ci sont transmises oralement afin d’être mises par écrit et de circuler plus rapidement. Pour instaurer un climat de respect et de compréhension mutuelle, la rotation des postes s’avère très efficace : les ingénieurs, par exemple, alternent les fonctions techniques et de production, ce qui évite la petite guerre classique entre les deux. Le modèle J permet donc une entente, une compréhension et une entraide mutuelles, de par le partage d’expérience et d’informations qu’il induit.

Ces coups de com qui ont fait cartonner des entreprises

Qu’ils soient drôles, choquants, authentiques ou actuels, de nombreux « coups de com » ont permis à des entreprises de redorer leur image et de décoller. Certaines campagnes de publicité demeurent célèbres, d’autres sont restées plus discrètes mais ont terriblement bien fonctionné… Petit tour d’horizon de ces stratégies qui ont fait s’envoler les chiffres des entreprises.

La publicité : valeur sûre pour promouvoir son entreprise

Marquer les esprits avec un spot de 30 secondes ? Difficile mais pas impossible ! Plusieurs entreprises ont réussi ce coup de maître : Toyota, Aerie, McDonald’s… Les publicités existent dans le but de mettre en valeur une entreprise ou un produit et certaines y parviennent très bien. Le marché publicitaire représentait 13,3 milliards d’euros en 2016 et les investissements des annonceurs avaient augmenté d’1,5 point. A titre d’exemple, la marque Toyota décide, en 2012, de reconquérir le marché français en utilisant une vaste campagne de communication basée sur la présence de son usine à Valenciennes et mettre en avant le « made in France ». Cette stratégie se révèle gagnante : les ventes de la nouvelle Yaris grimpent de 64% suite à la campagne de publicité menée par la firme. Celle-ci attaque sur tous les fronts : magazines, réseaux sociaux, spots télévisuels…

Une stratégie pluri-média.

Toutes les publicités semblent se décliner de multiples façons. Chaque spot télévisuel s’accompagne désormais d’une fenêtre pop-up apparaissant sur des sites internet. De nos jours, la dimension pluri-médias entre en compte dans la stratégie marketing de toutes les maques : impossible de se faire connaître à travers une unique annonce radio ! Celle-ci doit s’accompagner au minimum d’une campagne sur les réseaux sociaux pour garantir une bonne visibilité à la marque. Cette stratégie a un nom : il s’agit de « stratégie cross canal ». Elle consiste à prendre en compte tous les canaux de distribution parvenant jusqu’au consommateur pour les relier et créer ainsi une campagne publicitaire cohérente et multicanale, c’est-à-dire présente dans plusieurs médias. Les entreprises de l’industrie agroalimentaire s’illustrent particulièrement dans ce domaine. Présentes sur tous les écrans, ces marques ont bien compris l’importance de se montrer dans tous les types de médias.

Des pubs qui relancent les marques dans l’agroalimentaire

En 2012, l’agence Marcel met au point la « Contrexpérience », destinée à promouvoir la marque d’eau minérale Contrex. Cette campagne publicitaire prend place à la radio, à la télévision et sur Internet. Montrant des femmes qui pédalent pour accélérer le striptease d’un hologramme, le spot confère une image drôle et moderne à la firme, dont les chiffres décollent de 16%. Toujours dans le secteur de l’alimentation, les fruits intégrés dans le menu enfants des restaurants McDonlad’s mis en scène dans les spots TV touchent le public et les commandes de ces fruits augmentent de 20%. La chaîne de supermarchés Intermarché s’est également illustrée avec ses « fruits et légumes moches », qui ont conquis les consommateurs à travers des spots TV et des vidéos devenues virales. L’industrie agroalimentaire n’est toutefois pas la seule à élaborer des stratégies efficaces, les marques de vêtements s’avèrent, elles aussi, particulièrement douées.

Ces campagnes qui réussissent à l’industrie textile

Les publicités pour les collants Dim et leurs musiques dansantes restent bien souvent dans la tête, stratégie agaçante sur le moment mais qui profite largement à la marque ! La nouvelle technologie de vêtements amincissants « rien qu’en les portant » lancée en 2012 a fait un tabac : l’entreprise propose des slips et collants qui font mincir sans que celle qui les porte n’ait à faire le moindre effort. Le slogan « Vivez, vous mincissez ! » résume le concept ultra accrocheur, qui permet à la firme de gagner 10% de part de marchés.
Dans la catégorie « rien à cacher », la marque Aerie frappe fort : ce vendeur de lingerie met sur pied une campagne de photos publicitaires non retouchées. Les vergetures et plis du ventre des mannequins sont affichés, ce qui se révèle très apprécié et vaut à la marque d’augmenter ses bénéfices de 20%. « Le vrai toi est sexy » affirme Aerie, qui présente des femmes aux mensurations diverses et s’assure ainsi de toucher toutes les consommatrices potentielles. Les campagnes de pub qui fonctionnent semblent donc toutes posséder quelques points communs : l’humour, l’utilisation de plusieurs médias, l’authenticité… d’autres se servent aussi de l’actualité pour faire passer un message.

Ces campagnes qui surfent sur les présidentielles et l’actualité

Pendant les élections de 2012, certaines marques ont utilisé cette actualité de premier plan pour se mettre en valeur. Un jeune entrepreneur a eu l’idée, à l’époque, de retoucher les affiches de campagne des candidats pour promouvoir sa marque de… slips « made in France » ! Des images très amusantes présentent les candidats avec des slogans modifiés tels que « le changement de slip, c’est maintenant » ou encore « le choix du slip ». Cette idée audacieuse s’est avérée payante car quelque 4 000 slips ont été vendus dans les sept mois qui ont suivi. Quelques années plus tard, suite à l’affaire Julie Gayet, le site de rencontre be2.fr a également élaboré une campagne très drôle basée sur leslogan « chère Valérie, le changement, c’est maintenant ». L’actualité sert donc les marques qui la détournent pour faire valoir leur image, mais ce procédé se révèle aussi efficace pour des associations, qui connaissent une vraie renommée au travers de campagnes marquantes ou amusantes.

Quand les associations tirent leur épingle du jeu

Les associations recourent à la publicité au même titre que les entreprises. Certaines emploient l’humour, d’autres, des images choquantes… L’association de lutte contre le sida Aides demeure célèbre pour ses campagnes de communication. En 2014, son slogan « pas de préservatif, pas de sexe » marque les esprits avec ses spots présentant des couples nus épluchant très lentement et silencieusement des haricots, faute de préservatif. Pendant les présidentielles de 2012, elle détourne également les affiches des candidats en accompagnant leur photo d’un préservatif et d’une phrase d’accroche modifiée : « Voici deux moyens d’arrêter le sida. L’un a fait ses preuves. L’autre devra les faire en 2012. » Le SAMU social de Paris a, lui aussi, en 2012, lancé une campagne de sensibilisation au nombre croissant de femmes sans abris pour maintenir son centre d’hébergement ouvert. Devant la mobilisation suscitée sur les réseaux sociaux, les pouvoirs publics ont débloqué les fonds nécessaires et le centre demeure ouvert.

Mettre en place une stratégie de communication digitale

Dans le domaine de l’entreprise, le virtuel prend doucement le pas sur le réel. Avec l’explosion des réseaux sociaux et d’internet, les sociétés adoptent un fonctionnement de plus en plus hybride pour allier ces deux univers indépendants et indispensables. La stratégie de communication digitale constitue une passerelle entre eux et permet notamment d’utiliser le virtuel pour optimiser le réel. Voyons un peu les détails de l’organisation de ce type de stratégie.

Pourquoi adopter une stratégie digitale ?

Internet constitue une véritable vitrine d’exposition, un lieu de promotion et de notoriété. Rarissimes sont les entreprises de grande taille à ne pas disposer de site web. Cet outil se révèle très utile pour développer sa communication et son marketing, ce qui constitue, aujourd’hui, l’objectif principal de la stratégie digitale. Cette technique vise à étendre la stratégie marketing d’une entreprise jusqu’au web à travers une utilisation optimale des nouvelles technologies de l’information et de la communication. La stratégie digitale consiste à intégrer les nouveaux éléments de communication induits par le web. Avant de se lancer dans toute démarche, il convient de faire un point sur les attentes de votre société afin de définir la façon dont une stratégie digitale pourrait la servir.

Deux versants de la communication digitale

Afin de mettre au point la stratégie virtuelle la plus efficace et adaptée possible, il convient de définir vos attentes vis-à-vis du web. Des interrogations comme « que souhaitez vous faire de votre marque ? » ou « que peut nous permettre internet ? » permettent d’orienter votre stratégie marketing vers une démarche virtuelle complémentaire. Le positionnement de la société s’avère aussi déterminant : s’agit-il d’un pure player (tout en ligne), ou d’un magasin physique ? Il faut définir l’objectif de votre démarche : faire acheter sur le site ou faire venir le consommateur en magasin ? La communication digitale doit s’adapter à la forme de l’entreprise, elle peut tout à fait servir à favoriser un canal de vente. Dans le cas d’un service payant en ligne, la stratégie employée doit amener le visiteur à acheter en ligne et garantir, entre autres, un mode de paiement sécurisé.
Toutes ces considérations devaient vous amener progressivement à définir votre identité numérique. Vous avez mis en lumière votre ligne de conduite générale et vos canaux publicitaires principaux, il s’agit maintenant de mettre au point votre ligne éditoriale, votre charte graphique ainsi que vos nouveaux canaux d’expressions (réseaux sociaux, blogs) sur internet. Une fois cette identité numérique précisée, un peu de veille concurrentielle s’impose afin de vous assurer que vous ne reproduisez pas la stratégie digitale d’un adversaire et de vous démarquer !

Le benchmarking pour faire la différence

Le benchmarking consiste à observer et analyser les stratégies des concurrents pour identifier les meilleures pratiques et les adapter à votre propre entreprise. Cette méthode se déroule en quatre phases : la veille, l’observation, l’analyse et l’adaptation. Basez-vous sur des sociétés ayant les mêmes cibles et déterminez les éléments stratégiques qui font qu’elles marchent. Regardez le comportement des consommateurs et analysez toutes ces données pour en faire ressortir une stratégie adaptée à votre fonctionnement comme au leur. Cette étape permet également de décrypter les tendances du marché. Tout consiste à adapter une stratégie gagnante à votre propre entreprise en vous inspirant de celle des autres sans les copier pour autant. Pour adapter une méthode qui marche à votre société, recentrez-vous sur votre identité numérique et apportez-y les éléments du succès que vous venez de déceler !

Adapter sa stratégie digitale à son entreprise

Votre identité et vos attentes numériques sont prêtes. Vous venez de déterminer les clés du succès d’une stratégie digitale, il ne vous reste plus qu’à les adapter à votre projet ! Lors de cette étape, il vous faut décider des détails qui confèreront une identité singulière à l’entreprise : le ton adopté sur les plateformes, réseaux sociaux et blogs, ainsi que la charte d’expression sur les médias qui délimite le degré de proximité avec les clients. Ce moment est également consacré à l’élaboration de la charte graphique, qui décrit les couleurs, logos et typographies utilisées sur vos réseaux, ainsi qu’au graphisme qui vous identifiera sur toutes les plateformes personnalisables, depuis votre blog jusqu’aux vidéos YouTube. Les supports publicitaires et les canaux employés, qu’il s’agisse de réseaux sociaux type Google +, de Facebook ou de blogs personnalisés, se déterminent aussi lors de cette phase. Ces détails constituent le fondement même de la stratégie digitale. Maintenant que votre méthode est rodée, il faut lancer votre campagne de promotion pour mettre tous ces outils théoriques à l’épreuve !

Lancer sa stratégie digitale sur le terrain

La visibilité représente le plus gros atout qu’internet puisse vous offrir et la base de la stratégie de marketing digital, il convient donc de l’optimiser. Pour ce faire, commencez par améliorer le référencement de votre site. Afin de lui garantir une bonne visibilité, réalisez des contenus de qualité, régulièrement mis à jour avec le plus de mot-clé possible. En plus du site de l’entreprise, un blog professionnel peut s’avérer un plus. Ce format permet de maintenir un bon contact avec les consommateurs grâce au format plus personnel du blog. Utiliser les réseaux sociaux pour diffuser massivement ces contenus au plus grand nombre constitue l’une des techniques phare de la communication digitale. Soyez présents sur les réseaux sociaux, environ 83% des français y sont inscrits et ils y passent 1h29 par jour en moyenne ! Ces outils gratuits s’avèrent d’une grande aide, si toutefois vous préférez recourir à des moyens de diffusion payants comme Google adwords ou display, rien ne vous empêche de les tester et de calculer le meilleur ROI (Return on investment en anglais, retour sur l’investissement, ndlr). L’emailing représente un autre élément clé de la stratégie digitale. Caractérisé par des newsletters, ce mode de communication se décline de plusieurs façons, notamment sous la forme de « marketing automation », qui implique de cibler précisément certains consommateurs en fonction de leur activité sur le site. Ce genre de démarche s’opère à l’aide d’outils tels que le logiciel Hubspot.

Si Quentin Tarantino dirigeait un incubateur de start-up

Imaginons un instant que le célèbre réalisateur ait préféré la voie entrepreneuriale à la celle du cinéma. Si les héros de ses œuvres montaient des entreprises et que Quentin Tarantino les supervisait, à quoi ressemblerait son incubateur ? Immersion dans le « réservoir start-up » !

Une ambiance rétro

Dès le hall d’entrée, le « réservoir start-up » affiche sa personnalité : des affiches de films de Jean-Luc Godard et de western spaghetti parent les murs des couloirs étroits, un vieux poste de radio tout droit sorti des années 70 diffuse la radio K-Billy, des abats jours oranges habillent des ampoules diffusant une lumière crue, l’incubateur donne dans le vintage ! Au bout du long corridor qui mène à l’espace de coworking, un petit stand Big Kahuna en forme de payotte sert de cantine aux occupants. La première salle, au décor boiséaccueillant, constitue l’espace de travail des jeunes pousses. Au deuxième étage, la structure dispose aussi d’un accélérateur de start-up. Supervisé par maître Pai Mei qui prodigue tous les conseils nécessaires pour devenir un vrai requin sur le marché, cette zone plonge ses occupants dans une ambiance beaucoup plus féroce et compétitive : les sabres offerts par Hatori Hanzo accrochés aux murs rouges donnent le ton, les entrepreneurs ne sont pas là pour plaisanter ! Le « réservoir start-up » présente donc des univers marqués que beaucoup d’entrepreneurs tentent d’intégrer…
Les entreprises sélectionnées par l’incubateur !

Winnflield&Vega’s : le nettoyage automobile à domicile

Fondée en 1994 par deux porteurs de projet de Los Angeles, cette start-up s’inscrit dans le secteur du nettoyage de véhicules. Ses deux créateurs, Jules Winnfield et Vincent Vega, réalisent en 1993 que la mégalopole dans laquelle ils ont grandi, qui compte plus de 1 000 kilomètres de routes empruntés par des millions de voitures chaque jour, ne propose aucun service de nettoyage de véhicule à domicile. « Quand on passe la moitié de sa journée en voiture pour aller travailler, on n’a pas forcément le temps ni l’envie de se rendre à l’autre bout de la ville pour la faire nettoyer » analyse Jules Winnfield. Suite à ce constat, les deux jeunes hommes décident de monter une entreprise qui fournirait un service de nettoyage de véhicules privés à domicile. La start-up se développe dans le quartier d’Inglewood, puis effectue une première levée de fonds en 1995 auprès de Wallace Cleaning, une chaîne de station de lavage bien implantée dans la ville et de Stan Wolf Company, qui dispense d’autres types de services à domicile. Cette étape permet à la jeune pousse de bénéficier d’un plus grand réseau et d’une meilleure visibilité. Suite à ce premier tour de table, Winnflield&Vega’ s’élargit son périmètre d’action et, seulement six mois plus tard, propose ses services dans trois nouvelles zones de la métropole californienne. Depuis lors, la start-up poursuit son expansion mondiale. Ce processus prend un tournant déterminant en 2000 lorsqu’elle exporte une partie de son activité à Tokyo suite à un partenariat avec Oren Ishii, célèbre entrepreneure du nettoyage urbain dans la capitale nipponne. Installée dans le quart sud-ouest de l’open space du « réservoir start-up », Winnflield&Vega’s fait face à une autre jeune pousse prometteuse : UnchainMy Job.

Faciliter l’accès à l’emploi des minorités : la start-up Unchain My Job

Cette jeune pousse du Mississippi connait elle aussi un succès retentissant. Fondée en 2013 par le docteur King Schultz et son ami de longue date Django Freeman, cette entreprise vise à garantir un meilleur accès à l’emploi aux minorités raciales. En 2011, le jeune Django se voit refusé le poste d’assistant dentiste « pour un motif fallacieux qui laissait clairement entendre que ma couleur de peau n’était pas la bonne », explique le jeune entrepreneur. Lorsqu’il rencontre King Schultz à un congrès quelques mois plus tard, Django Freeman lui fait part de cette mésaventure, qui révolte son interlocuteur. Le concept d’Unchain My Job nait à la fin de cette conversation : les deux hommes imaginent une plateforme mettant en relation des entreprises à la recherche de candidats avec des profils subissant une discrimination en raison de leur appartenance ethnique. « Notre première levée de fonds en 2015 nous a permis de financer une campagne de communication et de conclure rapidement une dizaine de partenariats avec de grandes entreprises disposant de nombreux postes à pourvoir » indique King Schultz. En quatre ans d’existence, la jeune pousse a signé plus de 60 partenariats avec des sociétés américaines et prépare une deuxième levée de fonds pour s’exporter à l’international. Derrière l’espace occupé par Unchain My Job se trouve une jeune pousse encore plus récente, 8 Files at A Time.

8 Files At A Time, l’entreprise qui simplifie les démarches juridiques

Depuis sa création en 2015, cette start-up rencontre un succès phénoménal. En 2012, Marquis Warren, jeune étudiant en droit, se lie d’amitié avec un de ses professeurs de l’université d’Harvard, John Ruth, qui l’encourage à développer son projet d’entreprise. 8 Files At A Time voit le jour suite à leur association avec Chris Mannix, un autre étudiant de la promotion de Marquis. Celui-ci détaille : « Nous partagions la même vision du système juridique américain, que nous trouvions trop complexe. Nous avons alors pensé à tous ceux qui ne disposaient pas de nos connaissances et avons décidé d’agir pour les épauler dans leurs diverses démarches. » Officiellement fondée en 2015, la jeune pousse effectue une campagne éclair de financement participatif sur la plateforme Kickstarter et recrute d’autres spécialistes du droit américain. Elle a déjà conclu 11 partenariats avec des avocats, notamment le réputé Saul Goodman, qui proposent leurs services. Les trois entrepreneurs ne comptent pas s’arrêter là et viennent de boucler un tour de table de 2 millions de dollars auprès du fonds d’Investissement Aldo Raine, spécialisé dans le financement de projets d’aide aux plus démunis.

Créer une start-up : comment faire ?

Au début, la start-up était un terme qui qualifiait une entreprise en informatique, mais au fil des années, le concept a changé. Qu’est-ce qu’une start-up ? Comment faire pour en créer une start-up ? Et pour quelle raison faut-il à tout prix en concevoir une en France ? 

En quoi consiste une start-up ?

D’après la définition proposée par Steve Blank, « une start-up est une organisation temporaire à la recherche d’un business model industrialisable, rentable et permettant la croissance ». Plus exactement, une start-up n’est pas encore une entreprise installée, mais son organisation est déjà bien en place. La start-up offre un nouveau modèle de gestion des activités d’une entreprise, mais ces outils ne lui permettent pas de déterminer exactement la rentabilité de son activité. Par conséquent, elle doit passer par différentes étapes de tests et de recherche afin de saisir son environnement et ses clients. Cela permettrait de dépasser l’incertitude du départ, engendrée par tout projet de création.

La spécificité d’une start-up

Ce qui différencie la start-up d’un autre projet est que la start-up est conçue pour croître rapidement. Elle cherche avant tout à intercepter la valeur de marché et d’obtenir la meilleure position sur ce dernier. Pour ce faire, il est important de bien miser sur l’équipe et le réseau en premier lieu. Viennent ensuite l’offre et le modèle économique, et enfin le marché et la stratégie.

Les étapes à suivre pour créer une start-up

La première chose à faire est de trouver une idée de start-up puis de trouver un business model et une équipe pour s’entourer. Ensuite, il faut trouver un financement et un prototype. Vous pouvez prendre exemple sur un site web marchand. Pour que la start-up soit un succès, vous devez miser sur la communication, et ensuite, vous devrez trouver un autre financement. Vous pourriez rapidement vous faire un nom à l’international en agissant ainsi. N’oubliez pas que le but ultime est de se faire coter en bourse.

Les raisons pour lesquelles il faut créer une start-up en France

Les 4 points suivant résument les raisons pour lesquelles il est intéressant de créer une start-up en France.

– Un milieu pur : la France possède plusieurs qualités nécessaires dans la réussite d’une start-up. Il y a des centres et des entités qui soutiennent les projets de start-up. De plus, le pays dispose d’incubateurs qui vous mettent en relation avec des structures publiques ou privées, sans oublier les brillantes écoles et universités.

– L’existence des talents rares : la France est peuplée d’ingénieurs, de chercheurs, des laborantins qui peuvent fasciner les investisseurs étrangers. Ce qui permet également de coopérer avec des organismes compétents.

– Un puissant désir de réussir à l’étranger : la France consacre un budget pour lancer la visibilité d’une start-up en faisant des opérations à l’international.

– Création d’entreprise facilitée : en France il faut juste 5 actions administratives avec une durée de 7 jours pour concevoir une entreprise.

La réussite des autres pour challenge

Interview de Juliette ESKENAZI, une communicante qui aide les entrepreneurs à faire connaître leur entreprise ! 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai fait des études de communication puis de sciences politiques. J’ai créé ma première entreprise à 18 ans : une agence de voyages au Mali. Parallèlement,  j’ai fait des « petits boulots » qui m’ont permis de me forger une expérience dans de nombreux domaines : aide aux devoirs, standardiste, assistante, vendeuse, restauration… et m’ont ouvert de nouveaux horizons. Puis j’ai acquis une expérience en tant que salariée dans une agence de communication politique et institutionnelle : campagnes électorales et stratégies d’entreprise.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai créé mon entreprise en septembre 2013 : une agence de communication spécialisée dans l’accompagnement des créateurs d’entreprise, entrepreneurs indépendants et TPE. En tant que communicante, j’ai vite réalisé que la communication des personnalités et marques déjà connues ne présentait pas un intérêt pour moi. Ce qui m’intéresse vraiment, c’est d’aider ceux qui méritent d’être connus mais qui ont du mal à communiquer : les entrepreneurs.

Comment avez-vous réussi à développer votre société ?

Avant la création, je suis passée par le programme Créajeune de l’ADIE qui m’a permis de comprendre les bases de la construction d’un projet. J’ai analysé le marché et j’ai adapté mes offres aux réels besoins des entrepreneurs, créé un univers original et mis en place une communication percutante pour ma cible. Pour réussir, j’ai beaucoup travaillé, sans compter mes heures (soirées, week-end…) et je me suis entourée des bonnes personnes : famille, amis, équipe, professionnels…

Quel a été, pour vous, le moment clé de votre réussite ?

Le jour où j’ai pu me verser un salaire a été la première étape d’un moment clé de mon entreprise : la première preuve de la réussite de mon projet. La 3ème année a aussi été une année charnière : j’ai pu embaucher et créer une nouvelle activité qui m’est chère, le pôle formation avec Poussin Academy. Grâce à cette nouvelle offre, nous aidons les entrepreneurs à être indépendants. Pour ceux qui n’ont pas le budget pour sous-traiter des missions, nous les formons à bien communiquer.

Comment vous êtes-vous financé ?

Sur fonds propres. Les premiers mois, je travaillais de chez moi, avec mon ordinateur. L’activité n’avait donc pas besoin d’un fort investissement de départ au niveau financier.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

Les difficultés : dépasser  la solitude de l’entrepreneur, développer la patience et la persévérance, et surtout ajuster mes tarifs à leur vraie valeur.

Les principales satisfactions :  l’aide concrète que j’apporte aux créateurs d’entreprise en donnant vie à leur projet.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Officiellement, le nom de l’agence, Poussin, fait un clin d’œil au monde de l’entrepreneuriat : les couveuses, l’éclosion d’un projet… etc. En off, l’idée de ce nom m’est venue car c’était mon surnom quand j’étais petite, dû à la couleur de mes cheveux !

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

L’enjeu pour ces prochaines années s’avère de développer la formation car elle est vraiment utile aux entrepreneurs. Nous aimerions aussi développer le concept Poussin dans d’autres régions de France car les entrepreneurs qui ont besoin de communiquer avec un petit budget sont nombreux en France.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Trois points essentiels : le courage, l’avenir et la solidarité.

  • Le courage : quand on se lance, on y met toute son énergie et le courage est indispensable.
  • L’avenir : le monde du travail a changé. Créer son propre emploi peut être plus efficace et plus épanouissant que d’en chercher un.
  • La solidarité : les entrepreneurs forment une incroyable communauté. Quels que soient les projets, les valeurs sont souvent les mêmes et cela crée un lien fort. Nous le savons bien chez Poussin puisque, depuis sa création, l’agence a travaillé pour des centaines d’entrepreneurs, tous aussi déterminés.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Cela a été très difficile au départ. Peu à peu, les frontières se sont mises en place et j’ai appris à mieux séparer ces deux aspects de ma vie. Mais il ne faut pas se mentir, ces deux vies n’en forment qu’une seule ! Ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui, mon associée est également mon amie d’enfance !

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Savoir être patient. Il faut travailler dur mais cela finit toujours par payer. Il ne faut pas se décourager, garder espoir et l’énergie. Savoir aussi prendre quelques jours de vacances pour éviter la surchauffe.

Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Nous exposons dans deux salons stratégiques : le Salon SME et le salon des entrepreneurs, ce qui nous permet d’avoir une bonne visibilité auprès de notre communauté. Je participe aussi à des soirées networking et anime régulièrement des conférences et ateliers. Le réseau, il s’entretient aussi en ligne ! C’est pourquoi nous sommes très présents sur les réseaux sociaux ! Rejoignez-nous !

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

La création en  septembre 2013. Aujourd’hui, nous sommes 4 personnes dans l’équipe : mon associée Margot, Myriam la graphiste, Gwenaelle, la chargée de projets. Et moi-même.

L’agence double son chiffre d’affaires chaque année depuis sa création !

Quand tu lances ta boîte mais que rien n’est facile !

Interview de William Boiché, cofondateur de Compta Clémentine, votre comptabilité en ligne. Retour sur la création et le développement de son entreprise. Un chemin semé d’embûches !

Comment est née l’idée ?

L’idée est née d’une discussion avec mon père autour d’un dîner familial à Noël où nous avons perçu que nous avions des compétences à associer, lui, des connaissances techniques de comptable et moi de web, sur un marché où il n’y a pas d’expert-comptable en ligne comme par exemple les assureurs ou les banques en ligne.

Qu’est-ce que Compta Clémentine ?

Clémentine aujourd’hui c’est un expert-comptable en ligne qui propose d’associer un comptable dédié pour vous conseiller tout au long de l’année sur votre comptabilité, de vous renseigner sur vos problèmes fiscaux, vos obligations fiscales, avec une technologie intuitive : une plateforme de pilotage de votre comptabilité, pas besoin de connaissances comptable, vous pouvez avoir votre comptabilité à jour de façon journalière ou bien hebdomadaire ou mensuelle en fonction du nombre de fois où vous vous connectez à l’application. Vous pouvez y récupérer des tableaux de bord de votre activité.

Pourquoi Compta Clémentine ?

Nous mangions des clémentines ! La première idée est sortie de là, nous voulions prendre l’image de la clémentine pour la « rendre sans pépins ». C’était tout bête, nous avons cherché un nom sérieux mais sommes revenus à Clémentine, qui était un nom simple que tout le monde autour de la table avait retenu. Il s’agissait d’un nom simple, qui correspondait à l’image que nous voulions donner à l’entreprise.

Serial entrepreneur ?

J’ai lancé un projet de transport de personnes, un peu comme aujourd’hui il existe des Ouibus Flexibus, avec des minibus à l’époque pour transporter des gens entre Paris et Nancy, j’allais même parfois jusqu’à Strasbourg, donc sur tout l’axe du TGV Est d’aujourd’hui et je me suis aperçu que cette activité n’était pas du tout rentable, je l’ai donc arrêtée au bout de quelques mois. Mes parents eux-mêmes étaient d’ailleurs assez surpris de cette activité-là, en parallèle de mes études, donc comme ce n’était pas rentable et prenait beaucoup de points sur le permis de conduire de mes deux salariés retraités que j’avais à mes côtés, je l’ai complètement arrêté.

J’avais aussi lancé de l’achat et de la revente de matériel médical, ce qui était une bonne activité, lucrative, sauf qu’il fallait toujours trouver de nouveaux stocks et il n’y en avait pas forcément. Je n’étais pas assez introduit dans les réseaux pour aller plus loin et créer le réseau nécessaire prenait beaucoup plus de temps que je n’en avais. Ce n’était pas trop possible, comme j’ai toujours été attiré par le web, je voulais me lancer là-dedans mais je n’ai pas trop forcé. Il me restait un peu d’argent, j’ai changé. J’avais un copain qui avait un super business dans une école, il vendait des voitures et j’avais trouvé le concept super sympa car je voyais bien les marges, c’était concret donc je suis parti avec lui dans l’aventure qui a un peu marché aussi.

Des débuts difficiles ?

Le début n’a pas été facile pour rassurer mon père : nous avions mis toutes nos économies sur la table, beaucoup d’argent, parce qu’en plus j’avais créé un site internet. Mais il a fallu passer par une agence web car c’était plus simple, ils étaient plus compétents. Nous avons donc tout repris, ce qui a couté beaucoup d’argent sans aucun fruit. La seule source que nous avons eue la première année, c’est un client, un seul prospect qui a appelé le jour de l’ouverture du site et qui a signé le jour même. Incroyable ! Nous nous sommes dits, « c’est notre eldorado, on y est arrivés ! ».

Sauf que le lendemain, plus rien, le surlendemain, plus rien, la semaine d’après, rien, le mois suivant, rien. Nous nous sommes posés des questions, « mais c’était une farce cette cliente ? » Pourtant nous nous en étions occupés, je m’en souviens très bien, c’était une dame qui achetait et revendait des vêtements d’occasion, qui est toujours cliente d’ailleurs. Après nous avons traversé le désert, aucun appel. Nous nous sommes posés des questions sur le site, était-il mal référencé ? Mais ce n’était pas le cas. Il a donc fallu réinvestir de l’argent et aller voir notre banque, la convaincre de remettre de l’argent dans quelque chose qui n’avait pas encore décollé voire même qui était toujours au balbutiement ! Et surtout j’ai dû convaincre mon père et ma mère de ne pas arrêter le projet tout de suite parce que c’est vrai que c’était un peu flippant.

Et l’équipe ?

Le plus gros problème que nous avons eu était la création d’une équipe. Nous avons perdu beaucoup de temps pour que des gens fassent confiance à notre équipe. Nous avions mis beaucoup d’énergie à l’extérieur pour que nos partenaires nous fassent confiance mais pas assez sur notre équipe, et constituer une équipe avec des gens qui ne croient pas dans le projet rend la situation beaucoup plus difficile pour avancer. Aussi, nous avons eu des démissions en cascade, même durant les périodes d’essai, les collaborateurs partaient au bout de 2 semaines.

Peut-être n’avions-nous pas la bonne méthode de management, ou parce qu’ils ne comprenaient pas le business model, mais dès que nous avons compris qu’il fallait s’intéresser aux collaborateurs avant de s’intéresser aux clients, aux banquiers ou aux fournisseurs, nous avons décollé, nous avons créé une équipe. Nous avons insufflé de la confiance et mis en place une culture d’entreprise… Cela ne s’est pas fait en trois mois, mais en trois ans, à partir de là, nous avons trouvé des personnes qui nous ont fait confiance.

Un de mes meilleurs amis nous a rejoints dans l’expérience dès la première année et il y avait une bonne ambiance. Et ensuite il ya eu un début de culture d’entreprise, nous allions tous au restaurant… maintenant nous sommes allés beaucoup plus loin dans la culture d’entreprise, qui est très importante pour donner de la force à l’entreprise. Nous partons tous les ans à l’étranger pendant 4-5 jours. Nous sommes partis en voyage ensemble, à Barcelone, en Croatie…

Quelles ont été les déclencheurs du succès ?

Nous étions à court de trésorerie lorsqu’un banquier nous a fait confiance, ce qui nous a beaucoup encouragé à continuer. A ce moment-là, j’avais vendu ma voiture pour continuer à remettre de l’argent mais au bout d’un moment, il n’y avait plus rien à vendre. Nous avons vu trois banques qui ont refusé le prêt, même deux qui nous ont refusé d’ouvrir le compte bancaire de la société donc c’était compliqué ! Ensuite, une banque a accepté d’ouvrir un compte avec nous, puis trois autres banques ont refusé de nous prêter de l’argent, la quatrième a accepté, donc nous avons ouvert un compte dans une autre banque. La réussite, c’est la perspicacité, la ténacité, ne pas baisser les bras. C’est à force de se battre qu’on y arrive.

Nous y croyions tellement fort, je crois qu’en plus mon père a eu un déclic en voyant que je n’abandonnais pas, cela lui a permis d’entrer dans la même dynamique alors qu’il n’y croyait plus trop, vu nos problèmes. Nous avons vraiment foncé tous les deux, les gens nous ont suivis car il y avait une réelle motivation et un vrai projet, ce qui a créé une synergie positive. J’ai amélioré le site web, et je travaillais de 7h à 23h tous les jours week-end compris. J’ai disparu des radars de mes amis, même ma sœur, je ne la voyais plus, car elle était à Paris et moi à Nancy.

Il a fallu une énorme volonté et beaucoup de travail ce qui a aussi emmené notre équipe dans cet état d’esprit et à mon avis toutes les entreprises qui finissent par marcher passent par une étape très difficile, qui débouche sur le succès. Notre combat et notre persévérance ont fait notre réussite.

Une levée de fonds ?

Chaque année de notre développement, nous avons fait attention à garder de bonnes relations avec nos partenaires financiers qui étaient des banques et l’année dernière nous sommes allés la voir pour un financement, elle nous a renvoyés vers la BPI. Parce que nous voulions quelque chose de trop important qui nécessitait trop de cautions personnelles, le projet était tout jeune, l’entreprise était jeune, moins de 5 ans. Nous y sommes allés, la BPI nous a refusé deux fois, je m’y rendais avec différentes personnes, et la troisième fois, accompagné de mon responsable financier, ami de longue date, nous avons rencontré quelqu’un qui a compris notre business, qui nous a présenté quelqu’un d’autre de vraiment spécialisé sur le financement des start-up et la BPI nous a financé il y a 6 mois.

Un conseiller en gestion de patrimoine qui manie bien sa barque

Interview de Marc Guet, pour qui entreprendre c’est le moyen de se réaliser et d’être skipper au Vendée globe : c’est à la fois affronter et maîtriser des éléments qui vous dépassent et vivre des moments de bonheur où les alizées vous portent ! Un chef d’entreprise ressent son entreprise comme un skipper ressent son bateau.
Chacun sait si la machine tourne au ralenti, pas assez vite ou trop vite.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai obtenu un Master I en Finance et fiscalité des entreprises, obtenu à Dauphine Paris IX.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai créé PFI Patrimoine en 2006 après avoir créé et dirigé pendant 27 ans une entreprise dans le négoce industriel et la maintenance de machines outils pour le travail du bois. En 2006, j’ai vendu mon affaire et j’ai décidé de devenir conseiller en gestion de patrimoine après une année de formation dans ce domaine spécifique.

Comment avez-vous réussi à développer votre société ?

Grâce au réseau, à la publicité efficace du bouche-à-oreille.

Quel a été, pour vous, le moment clé de votre réussite ?

Le jour où j’ai décidé de changer de métier.

Comment vous êtes-vous financé ?

Par autofinancement.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

Difficulté : Dans le conseil  patrimonial, la confiance est l’élément déclencheur des affaires et gagner la confiance prend du temps.

Satisfaction : Trouver la ou les solutions patrimoniales en parfaite adéquation avec les objectifs du client.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ?

Développer, auprès des entreprises, les assurances qui sont au cœur des problématiques des dirigeants des entreprises : Cyber attaque, Responsabilité pénale du chef d’entreprise, Chômage des chefs d’entreprise, Prud’homale, Homme clé, Responsabilité environnementale, Associé, Retraite…

Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Non, je ne l’envisage pas ni pour l’international, ni effectuer des levées de fonds.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Le moyen de me réaliser. 

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Etre entrepreneur c’est travailler selon le rythme des affaires, c’est-à-dire, le samedi et dimanche s’il le faut mais aussi savoir se ressourcer, en consacrant son lundi ou vendredi avec ses proches.

Quels conseils donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

1) Savoir s’entourer de conseillers, mais ne jamais prendre au comptant les conseils de ces derniers. La qualité d’un dirigeant reste de savoir synthétiser les informations et les points de vue d’origine différente. En dernier ressort,  l’entrepreneur est le seul à prendre la Décision avec un grand D.
2) Dans les petites structures, contrôler sa trésorerie (flux entrée et sortie).
3) Ne pas confier la signature et le chéquier à un tiers. J’ai vu trop d’escroqueries dans les TPE.
4) Etre en contact avec sa clientèle et celle de ses collaborateurs commerciaux, se faire connaître de la clientèle. Le client doit être fidèle à l’entreprise et à l’entrepreneur, pas au commercial.
Le lien entre le dirigeant et les clients est d’une importance primordiale.
5) Sortir, connaître d’autres entrepreneurs, créer son réseau de conseillers.
6) Avoir une structure la plus souple possible afin d’éviter les charges fixes trop lourdes.
7) Etc …..

Aujourd’hui, comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Je sors de mon bureau le plus souvent possible. Pas suffisamment à mon goût.

L’entrepreneure qui fait de la pause-café l’une de ses priorités !

Christelle Rouvet, dirigeante de Rêves de Café fait du sourire et de la relation humaine ses premières valeurs pour développer sa clientèle. Elle propose une solution professionnelle et une couverture nationale pour la pause-café des entreprises.

Rêves de Café, leader incontesté dans la mise à disposition gratuite des machines à café Espresso en capsules LAVAZZA ou en grains de type Saeco, Jura… propose une solution complète : prêt Gratuit de machine à café, entretien technique gratuit et régulier du matériel, livraison gratuite des consommables, cafés, thés, chocolats et cappuccinos, vente de capsules Café Royal compatibles Nespresso, de thé Dammann Frères…

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après un bac ES, je me suis détournée des écoles de commerce vers lesquelles tout le monde se dirigeait, pour m’orienter vers une filière sociale. J’ai donc suivi une formation d’éducatrice spécialisée. J’ai travaillé pendant dix ans auprès de différentes populations en difficulté : des jeunes polyhandicapés, des enfants porteurs de déficiences intellectuelles, des adolescents en formation professionnelle présentant un handicap moteur, ou des jeunes placés par l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) en foyer. Ces multiples expériences et le travail de collaboration avec une équipe pluridisciplinaire m’ont permis de développer ma capacité d’adaptation, mon écoute et mon analyse, mais surtout de développer une relation humaine dans un contexte professionnel.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi (anecdote, déclic) ?

Je pense que la vie est faite de rencontres et d’opportunités. Ma famille était présente dans le secteur de la distribution automatique et elle m’a informé qu’une entreprise, spécialisée dans un autre marché, était à vendre : l’OCS (Office Coffee Service). Après dix ans passés auprès de populations en difficulté, j’aspirais à une réorientation professionnelle. Mon mari et moi-même, y avons vu une opportunité. Commencer une nouvelle aventure, lui dans le graphisme freelance, savoir-faire essentiel à toute entreprise, et moi dans la gestion d’entreprise. J’avais 27 ans, je venais d’avoir mon fils et la nouveauté, notre insouciance, l’envie de travailler pour soi, ont eu raison de nous. Les choses se sont faites simplement et nous voilà partis pour l’aventure entrepreneuriale.

Comment avez-vous réussi à développer votre société ?

J’ai tout d’abord appris le métier, cerné le secteur qui était en pleine mouvance lors du rachat. J’ai découvert une nouvelle équipe. Au bout de trois ans d’activité, nous avons réalisé un premier rachat de fonds de commerce. Nous nous sommes développés au fur et à mesure, avec des hauts et des bas, mais aussi d’autres rachats de fonds de commerce. En 2012, ma fille est née. Mes projets familiaux étaient enfin réalisés, j’ai donc pu me consacrer à 200 % dans le développement de mon entreprise. En l’espace de trois ans, j’ai doublé le chiffre d’affaires, par le biais de croissance interne et externe…, mais en restant toujours fidèle à moi-même et à mes idées : être sincère, à l’écoute de mes clients, proposer des produits de qualité avec un service haut de gamme. Nous sommes aujourd’hui connus et reconnus par nos pairs et nos clients pour être fidèles à nos valeurs. J’ai pu m’appuyer sur mon équipe qui me suit dans cette aventure et qui partage les valeurs de l’entreprise. Atout essentiel pour avancer de façon constructive.

Quel a été, pour vous, le moment clé de votre réussite ?

Je ne sais pas si l’on peut nommer mon parcours comme une réussite. Je suis juste simple, sincère, exigeante à l’égard de moi même, avec une offre produit de grande qualité, à la hauteur de mon service. Je suis persuadée que la relation commerciale est avant tout basée sur l’humain. Nous avons tous besoin de créer ce lien pour continuer à donner l’envie aux autres de travailler ensemble. La parole donnée a pour moi encore beaucoup de valeur. Pour être dirigeant d’entreprise, il faut se révéler tenace, dynamique, regarder toujours droit devant, toujours plus loin, avoir une capacité de résilience des moments difficiles, une touche de folie mais surtout l’envie de partager et d’échanger.

Comment vous êtes-vous financé ?

Je me suis appuyée sur mes fonds propres, mes banques, avec des crédits simples de rachat de fonds ou de développement. J’ai également fait appel à des sociétés de financement pour des leasings de matériels… Aujourd’hui, mes ambitions de développement sont freinées par mon manque de financement. Je m’interroge sur l’intérêt d’ouvrir mon capital.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

Les difficultés sont toujours les mêmes depuis douze ans : être dans l’incertitude de demain, et par la même occasion, ne pas profiter pleinement des bonnes nouvelles. La principale satisfaction demeure la fierté du travail bien fait.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Je souhaite continuer à développer mon activité, conquérir de nouvelles parts de marché en Île-de-France et accroître ma présence au niveau national. Cette croissance passera peut-être par des levées de fonds.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Une dose d’inconscience, une touche de stress, un lot d’incertitude, une perpétuelle remise en question, un renouvellement constant et beaucoup d’humilité. C’est avant tout l’envie de partager, de se dépasser. Derrière chaque dirigeant d’entreprise se cache un conquérant.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

C’est un équilibre à trouver qui, lui aussi, est en constante mouvance. Il faut être entrepreneure, mère de famille, femme aimante, amie présente…. La pression sociale est énorme. Il faut être parfaite partout, sans possibilité d’échec. Alors voilà, de mon côté, je fais parfois ce que je peux mais toujours avec bienveillance, en restant constamment vigilante aux gens que j’aime, à leurs ressentis. Je travaille beaucoup mais je suis attentive aux besoins de chacun. Mon fils a 12 ans, il est autonome, je l’accompagne et le guide avec amour, tendresse et une dose subtile d’autorité. Ma fille n’a que 5 ans, elle a davantage besoin de ma présence au quotidien, de partager avec moi des moments de tendresse. Je veille à ce que le temps passé avec mes enfants soit de qualité, si parfois il ne peut pas être en quantité. J’ai beaucoup de chance d’avoir ma famille près de moi, qui m’aide beaucoup, et d’avoir un mari dans la même dynamique que moi. Mais il est vrai que parfois c’est un peu folklorique, animé, pas toujours facile et encore moins parfait mais nous sommes une famille unie et aimante. En regardant nos enfants, je trouve que mon mari et moi ne nous en sortons pas trop mal.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

De foncer, de croire en lui mais d’avoir la capacité de se remettre en question et surtout de savoir que rien ne sera jamais acquis, de toujours rester sur ses gardes. Je lui dirais de regarder droit devant et d’avoir de l’endurance. Je lui dirais aussi que c’est une aventure très enrichissante humainement et intellectuellement.

Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Je communique sur les réseaux sociaux et je fais partie de différents groupes d’entrepreneurs. Mais aussi je continue à me former en me rendant à des réunions de travail pour dirigeants organisées par différents organismes et surtout je m’intéresse aux autres. Il ne faut pas être centré sur soi pour s’ouvrir aux autres. Je suis plutôt joyeuse et, avec un sourire, tout est toujours plus facile.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

Rêves de Café a été créée en 1992 mais je l’ai reprise en 2005. Nous sommes 9 personnes, réalisons
1 200 000 € de chiffre d’affaires et avons la joie d’accompagner plus de 1 000 entreprises dans leur pause-café.