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Stress des patrons de PME : le syndrôme de l’agent 007

Stress des patrons ? Si la souffrance au travail des salariés est quotidiennement mise sur le devant de la scène médiatique, celle des patrons de PME et dirigeants elle, reste tapie dans les coulisses ; considérée comme affaire négligeable par la société ou vécue comme un tabou par les dirigeants eux-mêmes qui l’occultent totalement (tout du moins en apparence). Le stress des patrons, une réalité à prendre en compte.

LE COSTUME DE L’AGENT 007

En France, le chef d’entreprise est emprisonné dans un costume amidonné qui lui colle à la peau. Et plus l’entreprise est petite et plus le chef d’entreprise s’y attache comme à une bouée. C’est le costume de l’agent 007.
Celui d’un leader multitâche, qui passe de l’agent commercial à celui de directeur marketing plus vite que l’éclair. Celui qui est capable de gérer le quotidien et de prendre les décisions stratégiques pour l’avenir de son entreprise sans jamais se tromper, sans jamais se plaindre. Et tout ça avec le sourire.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ça ressemble à une publicité pour un déodorant. Tout est trop parfait. Il me semble évident qu’il y a un fossé entre le fantasme du chef d’entreprise et la réalité vécue par celui-ci car les patrons de PME sont loin de vivre aussi sereinement leur quotidien.
Dans ces structures, le dirigeant est souvent très proche de ses salariés, il souhaite qu’ils progressent et qu’ils se sentent bien dans l’entreprise. Du coup, il se retrouve dans une situation de double dépendance, non seulement face à sa société qu’il doit faire vivre et rendre compétitive mais également vis-à-vis de ses salariés dont l’emploi et les conditions de travail dépendent de lui. Alors, quand il doit faire face à certaines situations ou prises de décisions difficiles (licenciement, conflit, harcèlement, prud’hommes) il a du mal à prendre de la distance et subit de plein fouet un profond mal-être et un stress aigu qui à terme, met sa santé en danger.

Des sources de stress multiples avec la solitude en prime

Les principales sources d’inquiétudes des patrons de petites et moyennes entreprises sont les mêmes que celles des salariés (stress intense et/ou répété, surcharge de travail, diminution des délais de traitement des commandes, tensions avec les clients et les fournisseurs). A cela s’ajoute, la gestion du personnel, le poids des responsabilités, la solitude dans la prise de décision, les difficultés de trésorerie, la peur du carnet de commandes vide et au final, la peur de devoir mettre la clé sous la porte.

Des conséquences désastreuses

Outre le burn-out qui est omniprésent et qui est la conséquence d’une exposition prolongée à un stress aigu, les problèmes cardio- vasculaires sont courants chez les dirigeants de PME, les problèmes de douleurs également et de fatigue chronique.
A cette souffrance physique, on peut rajouter la souffrance morale, le poids des conventions sociales et des responsabilités qui imposent de faire bonne figure, de ne pas parler de ses problèmes de peur de passer non pas pour un agent 007 mais pour une pâle copie à la Mr Bean.

Le rôle des réseaux d’entrepreneurs

Les réseaux d’entrepreneurs semblent jouer un grand rôle pour aider les responsables de PME à parler de leur souffrance. La raison principale pour laquelle un dirigeant d’entreprise adhère à un club d’entrepreneurs, est la recherche de nouveaux clients, ce qui est bien légitime. En revanche, la question de l’entraide intra-réseau, est moins évidente même si elle est mise en avant dans toutes ses structures. Car dans la réalité, c’est le costume de l’agent 007 qui est revêtu. Rien ne filtre.
Et pourtant, s’il devait y avoir un endroit où le dirigeant devrait pouvoir parler en toute liberté de ses problèmes, de ses doutes et de ses peurs, ne serait-ce pas le cadre idéal ?

Des initiatives se développent partout en France

A l’image de ce Club d’entrepreneurs de Dynamique qui certes propose de profiter d’un réseau de qualité, de trouver des clients, partenaires, associés, etc. grâce à ses multiples événements (conférences, soirées networking…), boostez votre business, de boostez votre visibilité mais aussi d’accompagner avec pour devise « Vous rencontrez une difficulté ? Vous avez besoin d’un conseil ou vous recherchez un partenaire ? Le Club est là pour vous soutenir. » Il offre également de bons moments constructifs : Convivialité, bonne humeur, échange et entraide pour arriver justement à dépasser le stress.

Libérer la parole

Pour que les choses changent, ne faudrait-il pas que chacun puisse prendre la parole sans qu’il se sente jugé ? Les chefs d’entreprise ne trouveraient-ils pas intérêt à développer leur solidarité et, à participer à des ateliers de discussions dédiés à leurs problématiques ? Les professionnels de l’accompagnement ne devraient-ils pas sensibiliser davantage les dirigeants sur ces questions ? Enfin, les pouvoirs publics ne rendraient-ils pas un grand service en reconnaissant que la souffrance au travail peut être aussi bien vécue par un salarié que par son patron ?
C’est seulement en changeant les mentalités, que des solutions pourront émerger. Alors, des sociétés seront sauvées et des Hommes retrouveront la motivation et l’envie pour rebondir. La fin d’une entreprise ne devrait jamais être la fin d’une vie, mais seulement le début d’une autre histoire à écrire.

LaetitioaHeslouis

Le portage de PME à l’international par les grands groupes français

Votre PME connaît une croissance importante sur le territoire français ? Vous pensez que votre croissance pourrait être exponentielle en vous ouvrant à l’international ? Cette situation au beau fixe vous fait envisager d’étendre votre succès à d’autres pays, d’autres continents. Mais comment s’intégrer sur ces territoires ? 

Conquérir de nouveaux marchés et s’implanter sur des territoires en pleine expansion, c’est le rêve de nombreux entrepreneurs. Mais les difficultés que rencontrent réellement une entreprise lorsqu’elle tente de s’établir dans un nouveau pays démotivent souvent les dirigeants. Une question se pose : qu’est-ce qui a fait défaut à ces entreprises lors de la conquête de nouveaux marchés ?
Une réponse revient régulièrement : la plupart des entrepreneurs mettent en cause leur manque de connaissance du territoire, l’absence de réseaux et de liens avec les acteurs influents du pays. Les causes d’une implantation échouée sont logiques : si l’entrepreneur manque de points d’approche du marché, il n’a que peu de chance de réussir l’intégration de son entreprise ou de ses produits.
Pour dépasser ces facteurs limitatifs et se donner toutes les chances de connaître un succès à l’étranger, une solution existe : le portage à l’international de PME par un grand groupe.

Un système basé sur l’entraide bénévole des entreprises

Le principe du portage d’entreprises met en jeu deux types d’acteurs. D’un côté le porteur, soit un grand groupe français (tels que Carrefour, Danone ou Saint-Gobain par exemple) bien implanté sur une zone à l’international et de l’autre le porté, une PME désirant s’établir sur cette zone.
Le concept de portage regroupe les différentes actions que peut mener le grand groupe dans le but d’aider la petite entreprise à pénétrer ce marché étranger à moindres frais et risques. Le porteur met bénévolement à disposition de la PME ses réseaux, son expérience sur le territoire en question, ses pratiques et les moyens qu’elle a mis en place.
Ce soutien en termes de connaissances, d’infrastructures et de réseaux apporte une aide non négligeable à la PME qui bénéficie ainsi d’un tremplin efficace pour réussir à établir son entreprise ou ses produits sur le marché. Notons qu’une PME portée à l’international garde le plein pouvoir décisionnel sur sa stratégie commerciale mise en place pour intégrer le marché visé.

Un appui qui revêt des formes d’aides diverses

Le portage information-conseil : le grand groupe partage avec la PME des informations ainsi que des conseils sur le marché à implanter, il aide la PME à parfaire son étude de marché et lui donne quelques informations concernant les coutumes des affaires dans le pays visé.

Le portage mise en relation : le grand groupe met la PME en relation avec des clients et des opérateurs locaux, lui fait bénéficier de son carnet d’adresse. Ce soutien permet aux PME de s’adresser directement aux décideurs influents et aux clients potentiellement intéressés pas son offre en se présentant comme un partenaire recommandé par le grand groupe. Ce type d’appui donne une crédibilité à la PME et lui ouvre rapidement des portes.

Le portage assistance juridique et commerciale : le porteur propose au porté une aide afin qu’il puisse comprendre l’environnement juridique et commercial du pays. Le grand groupe soutient la PME dans la rédaction de ses contrats et sur les questions de douane, taxes…

Le portage abri ou logistique : le grand groupe propose à la PME la mise à disposition de bureaux, de locaux d’entreprise ou hébergement de personnel ou de stagiaire.
Le portage salon : la PME est accompagnée par le grand groupe lors des expositions françaises à l’étranger ou dans les importants salons internationaux.

Le portage collectif : le grand groupe réalise des opérations de promotions de produits français ou de prospections d’un marché pour plusieurs petites entreprises. Il fait alors du portage d’un collectif de PME.

Le portage par tutorat du V.I.E (Volontariat International en Entreprise) : un service en coopération avec Ubifrance. Le grand groupe accueil et réalise un tutorat des V.I.E envoyés sur place pour le compte de la PME.

Une démarche qui repose sur la mission sociétale des grandes entreprises

Le portage d’entreprise représente pour les grands groupes une activité non mercantile. Il s’agit d’une démarche volontaire qui s’inscrit dans la responsabilité sociale des entreprises. Les grands groupes qui choisissent de s’engager dans des processus de portage le font par volonté de soutenir le développement des PME françaises. Cette démarche citoyenne a un effet positif notable sur leur image car elles affirment ainsi un positionnement clair d’entreprise responsable impliquée dans la vie économique. Cet engagement sous forme de soutien bénévole s’inscrit dans une politique de développement durable qui a également pour effet d’aider ses filiales à l’étranger de se développer. Celles-ci s’intègrent plus intensément à la vie économique et commerciale du pays en favorisant le développement des échanges, la création d’emplois.

La démarche du portage représente donc une chance pour les deux parties, le porteur comme le porté. Cela explique le développement d’un système qui a déjà aidé plus de 6 000 entreprises à s’intégrer dans un marché étranger.

La solution préconisée par le gouvernement s’inspire de l’initiative soutenue par le comité Richelieu depuis près de quinze ans, à savoir la mise en relation de grands groupes avec des PME innovantes, à forte valeur ajoutée et opérant dans des secteurs porteurs, au sein desquelles l’expertise française est avérée. Le système mis en place par ce comité à l’échelle hexagonale sert donc de modèle à la création d’un nouveau type de portage international, plus incitatif du point de vue des grands groupes. Malgré la crise, le portage à l’exportation à encore de beaux jours devant lui.

Le portage en pratique

Pour bénéficier du portage, la PME doit fournir un dossier qui sera étudié par le grand groupe. Le dossier est disponible auprès de la Direction Régionale du Commerce Extérieur (DRCE) ou d’une des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI).
Les entreprises sélectionnées ont le plus souvent déjà une expérience à l’international et sont actives dans leur démarche de prospection. La PME candidate doit avoir élaborée un projet d’export pour être sélectionnée. Elle doit pouvoir proposer un produit ou un service et disposer des moyens financiers nécessaires à la réalisation du projet d’implantation.
En règle générale, la PME ne peut choisir son porteur, il n’émet que des propositions. Celui-ci est défini selon plusieurs critères dont sa présence sur la zone choisie ou sa disponibilité à s’engager dans un portage.
Les deux chefs d’entreprise signent conjointement une convention de portage délimitant les responsabilités de chaque partie.
Le processus de portage ne doit pas dépasser les deux ans pour une entreprise. Au-delà de cette durée, la PME a normalement réussi à trouver son autonomie sur le territoire. L’entreprise peut néanmoins faire la demande d’une nouvelle opération de portage mais pour une nouvelle zone géographique.
Toute activité de portage est bénévole de la part du grand groupe. Si des services supplémentaires à la formule du portage engagent des frais, celui-ci pourra tout de même les facturer à la PME.
Le recours au portage est cumulable avec d’autres aides et subventions que proposent bpifrancewww.bpifrance.fr.

Des sociétés performantes en portage salarial international

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Comment développer votre CA grâce à votre réseau relationnel ?

Un réseau relationnel ? Qu’est-ce que c’est ? Moi je n’en ai pas ! Mais si ! Votre réseau relationnel est constitué de l’ensemble des personnes qui gravite autour de vous. Vous pouvez les côtoyer tous les jours ou les avoir rencontrées seulement une fois. Famille, amis, anciens camarades d’école, anciens collègues, voisins, parents d’élèves, clients, prospects, fournisseurs, partenaires professionnels ou de loisirs, membres d’associations…

Parfois, vous avez passé des jours et des jours aux cotés de camarades de classe que vous avez perdus de vue. En fait, chacun d’entre nous connaît entre 100 et 300 personnes.
Seulement votre impression se cantonne à penser que les personnes que vous connaissez n’ont pas de relations et sont comme vous démunies de réseau relationnel ou alors que les rencontres fortuites ne valent pas la peine d’être évoquées. Et pourtant, votre défi sera d’aller à leur rencontre.

Alain Bosetti, co-fondateur de Place des réseaux, auteur du livre « Je réussis grâce à mon réseau » éditions Dunod, nous livre ses secrets pour devenir un network-king !

Développer son réseau représente un enjeu crucial pour toute entreprise qui cherche à se développer. Or le constat est clair : le networking reste souvent mal géré, peu réfléchi et absolument pas planifié. Si l’on trouve dans chaque société un plan stratégique ou un plan de communication par exemple, rares sont celles qui définissent clairement un plan réseau. Les quelques conseils qui suivent peuvent permettre à chacun de mettre en place son PAIR (Plan d’Action Individuel Réseau).
Si les acteurs de l’entreprise ont bien compris l’intérêt du réseau, faire du networking reste un acte qui soulève des peurs et suscite des réticences. Pourtant, appliquer les quelques règles de base du réseautage est un jeu d’enfant. Alors, n’hésitez plus et pratiquez l’échange efficace de cartes de visites !

Osez !

Osez aller vers les autres et osez exprimer vos besoins à votre réseau. La chance ne vient pas toute seule. Sortez de votre zone de confort : osez par exemple lâcher cette vieille habitude de laisser un siège vide lorsque vous choisissez votre place dans une conférence. Aller vers l’autre représente une des plus grandes peurs de l’être humain qu’il faut savoir dépasser.

Donnez sans attendre de recevoir

Le networking est souvent associé à une image négative de manipulation de l’autre pour son profit personnel.
Ceci est vrai si l’on fait preuve d’hypocrisie face aux personnes de notre réseau et que l’on envisage ses relations uniquement dans une perspective égoïste. Loin de cette image, le réseautage efficace reste celui où l’on tisse avec ses relations des liens de confiance et d’entraide « gratuite ».

Définissez clairement vos objectifs

Inutile de se lancer à la conquête d’un réseau si l’on n’a pas défini clairement son objectif professionnel au préalable. L’entrepreneur doit se fixer des objectifs SMAC (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Cohérents) et définir par la suite le réseau qu’il doit se constituer afin de l’atteindre.

Diagnostiquez votre réseau

Faites déjà un point sur votre réseau actuel. Sachez tout d’abord qu’un bon réseau ne se définit pas au nombre de noms qu’il comporte mais plutôt au nombre de contacts adaptés à vos objectifs professionnels. Autrement dit, l’efficience d’un réseau ne se mesure pas au nombre d’entrées dans votre tableau Excel, ni au nombre de contacts dans des profils de réseaux communautaires !

Définissez les « hubs »

Avez-vous remarqué qu’il existe certaines personnes qui « connaissent tout le monde » ! Réussir à définir et rentrer en contact avec ces personnes peut vous faire gagner beaucoup de temps et d’efficacité.

Recontactez les perdus de vue

On a tous un contact qu’on a perdu de vue et qui justement serait la personne idéale pour atteindre tel ou tel objectif professionnel. Reprendre contact avec des personnes qu’on n’a pas vues depuis longtemps peut se faire très naturellement à une seule condition : celle de ne pas cacher ce qu’on va lui demander, et ce dès le premier coup de fil de reprise de contact. La reprise de contact ne sera pas alors vécue comme une manipulation.

Investissez-vous dans des clubs

Club des anciens d’une école ou d’une entreprise, clubs de dirigeants, clubs rassemblant les professionnels d’un secteur autant de moyens de tisser des contacts et de vous créer un réseau hautement qualitatif. Et si le club que vous aimeriez fréquenter n’existe pas encore (type club des anciens), pourquoi ne pas le créer vous-même ?

Impliquez-vous dans les réseaux

L’agenda d’un entrepreneur est bien rempli ! Plutôt que de fréquenter divers réseaux de loin, choisissez le réseau le plus pertinent par rapport à votre projet professionnel et investissez-vous y pleinement. Les retombées sont généralement proportionnelles à l’engagement qu’on met dans un réseau.

Créez du buzz autour de vous

Pour vous attirer des contacts, rien de mieux que de faire parler de soi. Pour cela, intervenez en qualité d’expert de votre domaine en intervenant lors de conférences, en donnant des cours, ou en proposant des articles à des journaux. Pour vous faire connaître, surfez sur la vague web et investissez les forums, médias citoyens ou bien réalisez un blog spécialisé.

Définir les outils réseaux qui vont toucher au mieux vos cibles

Les moyens de se constituer un réseau sont multiples, mais rien ne sert de les utiliser tous à la fois. Selon vos besoins, certaines techniques vous seront plus bénéfiques et d’autres représenteront une perte de temps. Allez à l’essentiel et pointez les clubs qui correspondent à votre objectif.

Networker efficacement pendant une conférence

Avant
• Cibler le but de votre déplacement sur cette conférence. Qui êtes-vous venu y rencontrer ?
• Repérez les noms des intervenants et glanez des informations sur eux par Google.
• Préparez des phrases « brise-glace »
• Réfléchissez à une courte présentation de vous-même
• Préparez des cartes de visite de bonne qualité
• Réfléchissez à la réponse que vous pourrez donner face à la fameuse question « Alors, quoi de neuf ? »
Pendant
• Faites en sorte que les échanges que vous aurez soient mémorisables par votre contact
• Favorisez l’enclenchement d’un contact suivant cet échange (par exemple en proposant d’envoyer un lien ou un document par mail dès le lendemain)
• N’hésitez pas à annoter les cartes de visite en y inscrivant notamment le jour et l’occasion de la rencontre
• Demandez directement aux organisateurs de vous présenter vos cibles
• Saisissez les opportunités
Après
• Hiérarchisez la reprise de contact
Tenez vos engagements, c’est cela qui fera toute la différence

Les 4 conseils pour repartir bredouille d’une conférence !

• Penser que tchatcheur égal networkeur
• Subir les pots de colle qui vous empêchent d’aller rencontrer vos cibles-réseau
• Passer son temps l’oreille collée au portable
• Jouer au siamois avec vos collègues de travail et ne pas aller vers les autres

Article par Alain Bosetti

Anne Mével et Alan Ripaud, porteurs du projet YES WE CAN !

Avec mon fils, Alan, âgé de 22 ans et diagnostiqué autiste, nous cherchions à l’insérer professionnellement, sans succès. Les co-porteurs du projet intitulé YES WE CAN ! Nous avons rapidement compris que cela serait très compliqué voire impossible alors nous avons décidé de créer nous-mêmes une solution. 

Je lui ai dit : « Nous allons monter ton entreprise ». Passionné par les plantes carnivores depuis l’âge de quinze ans, il avait déjà réalisé un parcours scolaire au sein d’un lycée spécialisé dans l’horticulture. Les plantes et les animaux constituent, pour nous, des passions communes et nous passions déjà pas mal de temps à nous en occuper. En ce sens, il nous a paru cohérent de nous lancer dans cette aventure ensemble. Nous cultivons ainsi des plantes carnivores sous serres, participons aux foires aux plantes, localement et régionalement, et effectuons de la vente auprès de particuliers, essentiellement. Cela fait désormais trois ans que nous avons créé le projet « Fleurs et Ânes d’Armor » dont le slogan, pour le concours, fut Yes We Can !, une référence au slogan de Barack Obama.

Le message essentiel demeure de prouver que, même avec un handicap comme l’autisme, il est possible de fonder une entreprise. En recherche de fonds pour l’aménagement du terrain dédié à nos plantes carnivores, nous avons décidé de participer au concours La Fabrique Aviva. Les 8 000 euros reçus vont servir à aménager le terrain afin de le mettre aux normes. Ce concours nous a permis de concrétiser nos projets et à savoir les présenter devant un public et a génère plein de contacts. Quel que soit le résultat, ce n’est que du positif !

Les délais de paiement que faire en cas de retard de règlement ?

Le crédit fournisseur est bien souvent une source de financement à court terme des entreprises. Aussi subir de la part de son partenaire commercial des délais de paiement excessif fragilise l’exploitation de l’entreprise qui fournit un bien ou un service et peut engendrer de graves conséquences …

Selon Thierry Million, directeur des études chez ALTARES D&B « Réglementation, prévention mais aussi sanctions ont été essentielles pour accélérer l’encaissement des factures. Mais plus encore, c’est la prise de conscience du danger que fait peser le non-respect des délais de règlement sur le développement des entreprises qui sera la clé du changement durable des comportements de paiement. ».
Les retards de paiement des entreprises ont atteint 10,9 jours au deuxième trimestre 2017, rapporte le cabinet Altares dans une étude trimestrielle et sont enfin en diminution (13,2 jours de retard en 2016). Ils coûtent près de 16 milliards d’euros de trésorerie par an aux PME.

Le Gouvernement, dans sa détermination à agir efficacement pour réduire les délais de paiement, a souhaité renforcer l’action de la DGCCRF afin de faire respecter la loi et de lutter contre les abus de certains acteurs économiques.

Aussi, afin d’assurer une stabilité dans les rapports économiques, la loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 aout 2008 a modifié la loi sur les Nouvelles Régulations Economique (dite NRE) du 15 mai 2001 qui avait institué un délai légal de paiement de 30 jours à compter de la date de réception des marchandises ou de l’exécution de la prestation. Ces délais ne s’appliquaient qu’à défaut (sauf aliments et transport), c’est-à-dire si les professionnels n’avaient pas fixé d’autres dispositions contractuelles.
Désormais, le régime des délais de paiement est plus restrictif puisque la loi plafonne le délai légal de paiement à 45 jours fin de mois, ou 60 jours calendaires à compter de la date d’émission de la facture. La limite de paiement intervient donc à la fin du mois civil au cours duquel expire les 45 jours (on peut également comptabiliser les délais en ajoutant 45 jours à la fin du mois de la facture en question). Toutefois, il est possible de déroger temporairement (limité au 1er janvier 2012) à ces plafonds par voie d’accords interprofessionnels validés par décret après avis du Conseil de la Concurrence. Ces mêmes délais peuvent être réduits par voie d’accords entre professionnels, ou encore varier en fonction du secteur d’activités (par exemple secteur alimentaire).

Le taux des pénalités

En cas de retard de paiement, le taux minimal d’intérêt des pénalités est porté à 3 fois le taux légal (au lieu de 1,5 fois ce taux précédemment). Sauf disposition contraire, ce taux est égal au taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale européenne à son taux de refinancement (pour information ce taux est fixé à 1% le 27 décembre 2009) majoré de 10 points.

Le législateur et la transparence

Le législateur a également veillé à la transparence et impose désormais, sous peine de sanctions pénales, que les mentions suivantes soient indiquées sur la facture : date calendaire à laquelle le règlement doit intervenir, les conditions d’escompte, etc.…
Outre les poursuites par l’autorité de la concurrence en raison d’un comportement anticoncurrentiel, des dommages et intérêts peuvent être prononcés par les juridictions de droit commun en cas d’application de délais de paiement discriminatoires.
A l’inverse, en cas de défaut de paiement dans les délais, le taux d’intérêt s’applique de plein droit sous réserve de mention dans les factures ou les conditions générales de vente.

Que doit faire le créancier ?

Afin de contraindre le débiteur à honorer ses engagements, le créancier n’aura pas d’autres choix que de l’assigner devant le Tribunal aux fins de le voir condamner au paiement des sommes dues. En fonction de la nature et du quantum de la créance, la juridiction civile ou commerciale, statuant éventuellement en référé, sera compétente.
Le créancier peut également saisir la juridiction (civile ou commerciale) d’une requête en injonction de payer. Cette procédure rapide n’est pas contradictoire (le débiteur n’est pas convoqué pour s’expliquer), en sorte qu’il dispose d’un délai d’1 mois à compter de son information pour contester l’ordonnance d’injonction, par voie d’opposition, auprès du tribunal qui l’a rendue. Cette opposition saisie le Tribunal du litige lequel statuera sur la créance principale et les intérêts de retard consécutifs au non-paiement dans les délais….

Article par Philippe RUFF – Avocat à la Cour

Les techniques de management originales

Le management au sein des entreprises demeure en constante évolution. Améliorer la productivité de ses équipes tout en conservant leur bien-être, se révèle être un défi de taille pour de nombreux dirigeants. Si vous êtes à court d’idées, voici une liste des techniques de management des plus originales qui ont fait leur preuve.

Les objectifs fixés par les salariés eux-mêmes

Si le management actuel pousse de plus en plus les entreprises à favoriser l’autonomie des salariés. Certaines ont pris les devants et vont jusqu’à permettre à ces derniers de fixer leur propre objectif. Tout le monde n’avance et ne produit pas au même rythme, c’est pourquoi des sociétés telles que Morning Star Compagny, une entreprise californienne spécialisée dans la transformation de tomatesn propose aux salariés de fixer les objectifs de production. Grace à ce système de responsabilisation les seuils de rentabilité atteints sont plus élevés que ceux qui avaient étés mis en place.

La dérision et l’humour : les armes du bon manager

Vous êtes dirigeant, vos salariés le savent. N’hésitez pas à détendre l’atmosphère en instaurant l’humour et la dérision sur votre lieu de travail. Les fondateurs de Faguo mettent en pratique cette technique : « Travailler sérieusement, sans se prendre au sérieux. C’est important pour garder le dynamisme de notre jeune PME. » Explique Frédéric Mugnier à courrier Cadres. Lorsque l’autorité est mise de côté pour faire place à un climat chaleureux, la motivation suit.

Proposez de nouvelles activités de travail

Les salariés installés dans une routine peuvent vite trouver leur travail dénué de sens. Pour augmenter leur motivation, certains dirigeants décident de déléguer de nouvelles tâches à leurs employés, par exemple celle d’animer une réunion. Une pratique qui permet à votre salarié de se fixer un nouveau challenge, et de se sentir plus motivé à le réussir. En se sentant responsabilisé, il s’efforcera de toujours donner le meilleur de lui-même pour atteindre ses objectifs.

Des avantages partagés

Les heures supplémentaires, les risques liés à l’échec représentent certains côtés nuisibles de la vie d’entrepreneur. Mais nombreux sont les avantages : repas d’affaires au sein de lieux prestigieux, voyage d’affaires dans des pays ensoleillés, gala … Un ensemble de rendez-vous qui permettent d’allier plaisir et travail. Pourquoi ne pas en faire profiter vos salariés en leur proposant à certaines occasions de vous accompagner voire même de partir à votre place ? Ces occasions se reproduiront pour vous, n’hésitez pas à les partager.

Les salariés qui déterminent leur salaire

Une pratique des plus étonnante. Certaines entreprises valorisent la mise en place autonome des salaires par les employés. A titre d’exemple, la société brésilienne Semco qui permet à ces derniers de déterminer, en fonction de leurs tâches, les salaires qu’ils devraient obtenir. Ils sont par la suite publiés dans le journal de l’entreprise pour favoriser la transparence. « Pourquoi traiter les employés comme des enfants en leur imposant des règles alors qu’il est possible de booster leur créativité en leur laissant plus de liberté ? » explique le PDG Ricardo Semler qui a mis en place de nombreuses techniques de management originales.

Du temps accordé aux projets personnels

Les salariés ont tendance à accumuler les heures de travail en délaissant, parfois, certains projets personnels par manque de temps. Permettez-leur de s’épanouir en leur accordant un temps réservé à leur passion ou à leurs recherches personnelles. C’est le cas de l’entreprise Google qui applique la règle des « 80% du temps de travail pour effectuer vos tâches professionnelles et 20% réservé à vos projets personnels ». Une technique qui permet un gain de productivité des salariés, qui font en sorte de terminer leur travail plus vite afin de se consacrer à leurs recherches.

La maison comme lieu de travail

On ne le répétera jamais assez mais le télétravail à des effets positifs sur vos employés : éviter les transports, adapter son rythme de travail à ses conditions familiales, fixer ses horaires de manière libre… De nombreux avantages qui améliorent leur efficacité.  Si certaines entreprises ont du mal à légitimer cette pratique, d’autres, bien au contraire, la pousse au maximum. A titre d’exemple, la société Buffer qui emploie 80 salariés, sans aucun lieu de travail physique. Cette dernière permet de travailler où et quand on le souhaite. La cohésion de cette équipe dispersée aux quatre coins du monde, se renforce lors de « working holidays » semestrielles dans des lieux ensoleillés.

Privilégiez le travail à deux 

Travailler seul représente le lot de nombreux de salariés. Pourquoi ne pas leur permettre de travailler en équipes de deux ? Réaliser des missions en binôme peut se révéler avantageux pour leur productivité. Vos salariés auront un retour mutuel de leur partenaire et pourront se perfectionner. L’expérience s’avère enrichissante et permet d’échapper à la solitude (et forcément à la déprime qui peut s’installer au travail).

7 Conseils pour réaliser une bonne soirée d’entreprise

Après tous les efforts fournis au travail, vous et vos salariés méritez bien une soirée de détente et de convivialité ! Un tel événement ne se prépare pas du jour au lendemain. Il nécessite de s’organiser bien en amont. Voici quelques conseils pour réaliser une bonne soirée d’entreprise.

1/ Faire les préparations à l’avance

Vous vous dites que réaliser un événement au sein de la boîte s’apparente à une tâche facile ? Faux ! Organiser une soirée d’entreprise ne se réalise pas en un jour. Tout un travail demeure nécessaire au préalable. Choisir une date qui arrange tout le monde reste le premier élément essentiel ! Quel intérêt d’organiser une fête si personne ne peut venir ? Après vérification de la disponibilité de tout le monde, il vous faut trouver le lieu pour votre fête de l’année ! Cherchez le meilleur établissement pour le réserver plus tôt et ne pas avoir de mauvaises surprises. Terminez-le tout en prévoyant aussi toutes les activités qui auront lieu afin de pouvoir vérifier que l’espace que vous convoitez conviendra. Mettez toutes les chances de réussite de votre côté en prévoyant bien à l’avance cette occasion particulière.

2/ Opter pour l’originalité

Vous souhaitez que votre soirée sorte de l’ordinaire ? Qu’elle reste inoubliable ? Pas de problème ! Rendez la originale en imposant un thème avec des déguisements par exemple ! Il s’agit du facteur prédominant pour créer une bonne ambiance. Ne pas faire comme tout le monde est votre devise ? Très bien ! Faites ressortir le pirate en vous en imposant ce thème par exemple. Elle peut également sortir du lot grâce à votre choix du lieu d’organisation. Ne choisissez pas un lieu classique dans ce cas, prenez une place atypique telle qu’une barque. Imposez votre style tout au long de cette soirée !

3/ Amener les gens à interagir entre eux

La base d’un agréable moment passe par une bonne interaction entre les différents participants. Personne ne doit rester seul dans son coin. Si malgré tout une personne s’avère isolée des autres, considérez cela comme un échec ! Vous voulez réaliser la meilleure soirée d’entreprise ! Amenez-les à discuter, à interagir à l’aide d’animations spécialement conçues. Favorisez les actions qui nécessitent un esprit collectif. Dans le cas où aucune action de ce genre ne s’avère prévue, veillez à la participation de tous dans les discussions. Solitude et soirée réussie ne font pas bon ménage !

4/ Proposer des activités

Dans une fête réussie, le mot ennuie n’existe pas ! La multiplication des activités permet d’éviter ce tracas. Vous pouvez mettre en place un karaoké pour laisser parler votre talent de chanteur, organiser des jeux de types casino ou encore réaliser un Cluedo géant si vous avez l’âme de Sherlock ! Les choix ne manquent pas. Vous pouvez mettre en place un questionnaire avec plusieurs propositions pour les sélectionner ! Un autre choix s’offre à vous, celui de faire appel à une agence événementielle. Cette décision représente un gain de temps, voir même de qualité et de créativité. Vous avez les cartes en main pour que personne ne se lasse de la soirée !

5/ Faire participer pour l’organisation

Impliquez vos salariés dans l’organisation de la soirée peut aider. En dehors du fait de leur demander leur avis sur le thème ou l’activité, ils peuvent participer de façon plus active. Au lieu de faire appel à un traiteur pour l’événement, mettez en avant les talents culinaires de votre équipe ! Demandez-leur de préparer différents aliments pour l’occasion. Vous réalisez non seulement un gain d’argent, mais en plus vos salariés s’investissent. N’hésitez pas non plus à leur demander d’apporter des boissons comme une bouteille de champagne. Autre option possible, faire appel au talent de barman d’un de vos employés. De cette façon, la soirée changera de couleur au fils des différents cocktails !

6/ Mettre de l’ambiance

Vous avez déjà vu une soirée sans ambiance ? Le temps passe très lentement  et on ne souhaite qu’une chose : partir. Votre objectif demeure de faire en sorte que les participants s’amusent  et reste jusqu’au bout ! La présence de musique en continue va dans ce sens. Optez pour différents style de musique pour que tout le monde y trouve son compte. Un mix de musiques des années 80 et des actuels représente un bon exemple. Vous pouvez également faire appel à un DJ pour s’occuper de cette partie. Lancez-vous sur la piste !

7/ Remerciez et débriefez après

Une fois la fête terminée et que vous vous êtes remis de vos émotions, le moment de remercier tout le monde arrive. Un simple geste anodin qui reste tout de même déterminant pour une pleine réussite de votre soirée. Envoyer un mail de remerciement à chaque participant permet de montrer que vous avez passé un agréable moment et que leur présence y a joué un rôle. Le but de ce message demeure également d’obtenir un retour sur ce qui a eu lieu. Demandez les points forts de la soirée et les aspects négatifs que les participants ont pu ressentir pour améliorer lors du prochain événement. Organiser un débriefing à la même finalité et permet en plus de revenir sur des moments mémorables !

La préparation d’une bonne soirée d’entreprise s’avère plus complexe que l’on pense. Elle nécessite une préparation importante bien avant le jour J. Et vous ? Quand aura lieu la vôtre ?

Savoir parler avec son banquier

On a toujours besoin d’un « bon » banquier. Pour savoir parler avec son banquier, une règle d’or : entretenir une relation régulière avec lui. Il est indispensable de faire du banquier son allié et donc d’instaurer un climat win-win.
Les interfaces internet que proposent les banques ont réduit considérablement les liens avec les banquiers. Si l’entrepreneur communique bien avec son banquier, celui-ci sera plus enclin, le moment venu, à coopérer et à accompagner le chef d’entreprise.

Connaître les contraintes réglementaires des banques

Les entreprises doivent savoir que les banques sont soumises à un environnement très réglementé, avec des contraintes prudentielles et d’analyse de risques assez contraignantes. Les banques doivent disposer d’un système de notation interne propre à chaque établissement et à chaque nature de client. Si l’entreprise est bien classée pendant plusieurs années, le banquier en tiendra compte dans ses décisions. Il faut savoir également que les banques doivent coopérer à la lutte contre le blanchiment d’argent. Ceci explique qu’elles ont l’obligation de contrôler les flux financiers de leurs clients.

Faire connaître son entreprise au banquier

1ère règle d’or : faire en sorte que le banquier connaisse bien l’entreprise et son dirigeant.

Le banquier fera rarement le premier pas sauf quand ses clignotants virent au rouge. C’est donc au chef d’entreprise d’instaurer une relation de confiance. Comment ? En lui fournissant régulièrement tous les éléments qui attestent de la santé de l’entreprise. S’il est en difficulté et qu’il a besoin d’un financement et si le banquier ne le connaît pas, la négociation ressemblera au parcours du combattant.

2ème règle d’or : penser à communiquer avec son banquier au minimum une fois par an.

Le dirigeant ne doit pas hésiter à lui parler de la situation de son entreprise, de ses projets… S’il a des tableaux de bord, il aura tout intérêt à les lui commenter.
L’informer de tout changement de situation

3ème règle d’or : anticiper.

Le dirigeant veillera à informer son banquier de tout changement de situation. Par exemple s’il attend un virement de l’étranger, ou un encaissement « atypique » ou si la nature de ses clients évolue. Il faut également communiquer lorsqu’on sait qu’une échéance ne va pas passer. Toujours avoir « un coup d’avance », car les banquiers détestent les surprises.

S’appuyer sur son expert-comptable

Dans les relations entre l’entreprise et le banquier, l’expert-comptable joue un rôle d’interprète. Lorsqu’il accompagne son client régulièrement, qu’il lui fournit des tableaux de bord et des budgets prévisionnels, il peut par exemple alerter son client sur des difficultés à venir et rechercher des solutions avec son banquier. Il peut également se charger du montage de ses dossiers de prêt. à cet égard, l’Ordre des Experts-Comptables vient de signer des partenariats avec certains réseaux bancaires permettant à l’expert-comptable, pour les entreprises de moins de 20 salariés et pour les demandes de crédit de inférieurs à 25 000 euros, de remplir en ligne le dossier de financement de l’entreprise, réduisant ainsi, dans le cadre des simplifications, les délais d’obtention des crédits à 15 jours.

Sortir d’une impasse grâce à des excuses sincères

« C’est nul ce que tu as fait là, c’est toujours la même chose ! Est-ce qu’une fois seulement, il serait possible que tu me rendes un dossier complet comme on te le demande ? ». Vous sortez du bureau d’un collègue ou d’un salarié, vous vous êtes laissé emporter, et vous vous pensez que vous êtes peut-être allé trop loin. Vous venez d’entendre ces propos à votre encontre, tout s’effondre à l’intérieur de vous, vous vous sentez terriblement nul, et triste.

Comment sortir d’une telle situation ?

Vous pourriez vous excuser, dire que vos propos ont dépassé votre pensée…Vous pourriez dire que l’autre vous a blessé…mais que se passera-t-il après ? L’autre ne va-t-il pas en profiter ?
Nous sommes souvent démunis face à ce genre de situation où l’on sent bien que vrai et faux sont mêlés.
« Je n’aurais pas dû m’emporter, certes, mais mon collègue se montre souvent négligeant dans son travail et ça ne va pas. »
« Il est vrai que je manque de rigueur dans mon travail, mais je ne mérite pas d’être traité comme du poisson pourri. »

En reparler, c’est souvent prendre le risque de se justifier, de s’exposer ou bien de ne pas tenir une exigence légitime. C’est aussi prendre le risque d’un nouvel excès.
C’est ainsi que l’on opte parfois pour le statut quo, « – on s’arrangera plus tard », ou bien « – je vais être sympa avec lui pendant quelques jours, ça va passer » ou encore « – ça va passer, je suis pas marié avec lui ! ».
Le cœur de l’Homme est ainsi fait que même si on ne le veut pas, il y a une part de nous-mêmes qui tient les comptes de ce genre de situation, et qui veut le faire payer. Le statu quo, n’existe pas dans notre cœur.

Ou ça va bien, ou ça va mal.

Il est possible de sortir de ce genre de situation « par le haut », avec des excuses sincères.
Demander pardon ou présenter ses excuses, ce n’est pas nécessairement dire que l’on a tort sur le fond, c’est simplement reconnaître que l’on a blessé l’autre, et qu’on le regrette.
Dire que l’on a été blessé, ce n’est pas une marque de faiblesse, mais la sagesse de reconnaître que chacun a droit à être respecté, et la force de le dire.

Pardon : le terme est plus impactant et pour info, c’est un terme qui est utilisé dans la littérature managériale chez HBR. 

Quels sont ses fruits ?

Les fruits de l’excuse sincère sont foisonnants : l’inventivité, l’implication, la souplesse, l’attention aux autres…tous bénéfiques à la performance de l’entreprise.
Qu’il est plus facile de prendre des risques, de partager ses idées, quand nous savons que si jamais l’un ou l’autre se montrait indélicat nous pourrons « réparer » l’indélicatesse !
Combien il est plus facile d’être attentif à ses partenaires, à ses clients lorsque l’on sait que si jamais la situation dérape, nous saurons accueillir la situation, sans être menacé et contribuer à rétablir une relation juste pour tous !
Comme il est plus facile d’être souple, plutôt que de se tenir « dans son bon droit », lorsque ce qui n’a pas été évident peut être évité une prochaine fois !

En pratique, les excuses sincères ce sont 3 grands cas de figure :

  • Vous pensez avoir blessé, vous voulez vous excuser
  • Quelqu’un vous a blessé vous sollicitez qu’il s’excuse
  • Quelqu’un croit vous avoir blessé, vous présente ses excuses que vous acceptez et vous lui pardonne

L’idéal est de roder ces différents cas de figure qui nous concernent tous, dans un cadre protégé qui permet de « muscler » sa posture et d’utiliser les bons mots. En famille par exemple, ou en formation.

Approfondir : Le pardon, un « outil» de management innovant ?!

Article par Jean Emmanuel Tixier

Gagnez du temps : organisez votre web marketing !

De quoi ont besoin les entrepreneurs ? De temps ! Donner des journées de 50 heures à un dirigeant d’entreprise, vous ferez de lui un homme heureux. Quand on vous parle de communiquer en ligne, de créer un site internet, d’écrire des articles de blog ou d’animer votre présence en ligne, la première réflexion que vous avez est « combien de temps cela va-t-il me prendre ? » et la seconde, c’est : « beaucoup trop ».

Communément, c’est ce que pensent les entrepreneurs : réaliser son web marketing est trop chronophage et le déléguer, trop onéreux. En organisant simplement sa communication en ligne, un entrepreneur peut obtenir des résultats en termes de business sans pour autant faire de sacrifices financiers ou sur son emploi du temps.

Décider des actions régulières et les écrire

L’intérêt du web marketing est qu’on peut mesurer et analyser ce qui fonctionne et ce qu’il faut améliorer. En étant très carré dans ses objectifs, ses actions et les indicateurs qui traduisent le succès de sa démarche, on optimisera les résultats de son web marketing.
Gagnez du temps : réfléchir, penser et phosphorer c’est, mais en termes de web marketing, agir c’est mieux !
Pour commencer, sortez votre cahier, un stylo et établissez votre paysage internet selon 3 catégories :
a) qui vous êtes ?
b) quelle est votre vision stratégique ?
c) quelles sont vos démarches concrètes ?

Qui êtes-vous ?

Si votre entreprise a une petite équipe ou si vous êtes un indépendant, vous aurez probablement des possibilités et des objectifs différents. En fonction de ce que vous faîtes, de ce que vous vendez (un produit ou un service), vous n’agirez pas de la même façon. Notez donc qui pourra participer au web marketing et quelles sont les appétences et compétences de chacun.
Un second critère important est le public à qui vous vous adressez : à des professionnels ou à des particuliers, aux jeunes ou à des personnes âgées, à la catégorie CSP+ ou aux personnes en situation de fragilité lorsqu’on parle d’association, etc.
Enfin, vous pouvez faire la carte logique de vos partenaires et de vos concurrents : eux aussi peuvent vous permettre de mieux communiquer en ligne, avec leurs contenus, leurs espaces Internet et leurs idées.

Quelle est votre vision stratégique ?

Lorsque vous avez décrit votre écosystème, notez très concrètement quelle est votre vision stratégique.
Toutes les entreprises ont des objectifs différents en termes de communication et plus précisément en ce qui concerne leur web marketing :

  • avoir plus des visiteurs sur un site internet pour générer des revenus par la publicité
  • générer des ventes directement sur un site de e-commerce
  • avoir des appels entrants depuis un site internet qui décrit les offres d’une société
  • faire grandir une communauté de prescripteurs auprès d’une cible de clients

Que mettez-vous en place comme démarches pratiques ?

Enfin la dernière partie de cette organisation de votre web marketing consiste à prévoir quelles seront vos actions concrètes régulières pour attirer des visiteurs sur votre site internet et les convertir en clients.
D’abord, prenez le temps nécessaire pour structurer votre dispositif internet : avoir un site internet avec des pages correctement construites et la main sur le contenu, un blog fonctionnel et des comptes sur les différents réseaux sociaux créés.

Ensuite, en fonction de vos ressources et de vos objectifs, planifiez vos tâches :

  • A quel rythme allez-vous publier vos articles de blog : un chaque semaine, un par moi ?
  • Quelles actions allez-vous réaliser sur les réseaux sociaux chaque semaine : ajout de contacts, interventions dans des communautés ou diffusion de contenus.
  • Quels indicateurs allez-vous mesurer les résultats de votre communication en ligne …

Vous l’avez compris, tout doit être millimétré : sachez tout le temps tout ce que vous faîtes concrètement et tenez-vous y. C’est à cette condition que vous obtiendrez des résultats en étant efficace et en gagnant du temps.

Rencontrer les professionnels du webmarketing, un atout certain

Une piste qu’il ne faut pas négliger c’est d’aller à la rencontre des professionnels car il est difficile d’improviser et de suivre des conseils qui se révèlent dans le temps peu pertinents car pour être performant sur internet, il faut connaître les bases de l’utilisation d’internet, savoir mettre en place une présence internet efficace, animer sa présence en ligne, améliorer son référencement naturel et l’optimiser, utiliser les réseaux sociaux, créer un site qui convertit …comme le propose l’entreprise Neocaminio.

À vous de jouer, prenez une feuille et un crayon !

Si vous êtes désormais convaincu que vous pouvez assurer le web marketing de votre entreprise vous-même, vous savez par où commencer : écrivez noir sur blanc les actions concrètes que vous décidez de réaliser

Article par Camille Blaise