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Externalisez votre télémarketing, un choix judicieux !

Le télémarketing externalisé relève d’un excellent choix et particulièrement un choix de management ! L’externalisation appelée « outsourcing », est le fait de confier à un prestataire externe une ou plusieurs activités. Cette externalisation Mais quels sont les avantages pour externaliser vos activités du télémarketing ?

1. Diminuer les frais de personnel et les charges opérationnelles.

Un prestataire de confiance et productif peut offrir des économies de coûts significatives pour votre entreprise par rapport à sa gestion en interne. De plus : un service interne, voir une ressource en interne, ne sera que très rarement dédiée à 100% au téléphone, et une ressource télémarketing interne pourra rapidement subir son environnement et ainsi perdre de sa productivité (motivation des équipes, mauvaise nouvelles, problème opérationnel…). Avec l’externalisation, vous payez uniquement le temps accordé à vos actions de télémarketing.
L’externalisation vous permet également d’économiser sur les locaux et l’équipement. Vous confiez vos activités à une agence qui possède déjà les locaux et l’équipement adaptés.

En faisant appel à une agence spécialisée dans le télémarketing, vous pouvez réduire les coûts d’exécution de cette activité. En effet, engager un personnel interne coûte plus cher notamment avec les frais liés au salaire. De plus, un personnel interne ne sera peut-être pas affecté à 100% aux activités de télévente.

2. Se concentrer sur les processus clés de l’entreprise ainsi que le suivi d’affaires maturées.

Il est possible que vos équipes soient déjà à saturation ou noyée dans les différents processus de votre organisation : dès lors il devient extrêmement complexe pour votre force de vente d’assurer un suivi efficace en télémarketing. L’embauche ainsi que la construction d’une nouvelle force de vente sédentaire interne est-elle vraiment le moyen le plus efficace pour faire progresser votre entreprise ? Dès lors, vous gagnez un temps précieux pour vous recentrer sur votre cœur de métier.

3. Mieux définir votre marché cible ainsi que les principaux décideurs.

Un vendeur compétent en externe vous y aidera après avoir bien saisi vos objectifs. Ce sera certainement un gain de temps considérable pour vos ressources, qui ne perdront plus de temps à courir auprès des mauvais interlocuteurs.

4. Travailler directement sur des prospects qualifiés.

Vous prenez du temps pour travailler sur des prospects qui ne sont pas qualifiés ? L’externalisation permet de recentrer vos ressources sur les bons prospects et de leur permettre de travailler avec vos ressources beaucoup plus qualifiées pour vendre ! Vos cycles de vente se raccourcissent sans avoir à manager des inside sales…

5. Bénéficier de l’expérience  du prestataire

Le prestataire est un professionnel performant dans  la vente, de fichiers d’entreprises, et possède les technologies d’un fournisseur externalisé dont vous ne pourriez surement pas disposer en interne. En effet, la recherche, l’achat et la gestion de fichiers sont des questions également complexes nécessitant un regard expert et un travail assidu. Les outils de télémarketing sont également nombreux, couteux, complexes à mettre en œuvre. Disposez-vous réellement la dimension pour manager des projets de ce type ?

Il vous faudra cependant sélectionner avec soin et rigueur le prestataire auquel vous confierez cette externalisation.

Article par Ruggero Pizzo

Le fonctionnement d’un comparateur d’assurances

La comparaison d’assurance en ligne représente aujourd’hui le moyen le plus efficace de trouver, en quelques clics, l’assurance adéquate. C’est en ce sens que des sites comme LeComparateurAssurance.com proposent un service en ligne permettant une comparaison simple, rapide… et objective.

Il existe énormément de sociétés d’assurance proposant toutes des offres très différentes. Un futur assuré désirant comparer ces offres sans l’aide du web perdrait un temps considérable dans sa recherche. C’est d’après ce constat que les comparateurs d’assurance se sont progressivement mis en place.

Leur objectif ? Regrouper un maximum de formules d’assureurs, afin de pouvoir proposer une comparaison objective.
L’internaute accède à un formulaire dans lequel il renseigne ses données, son type de besoin et l’outil en ligne lui proposera alors les offres qui répondent le mieux à sa demande.

Certains comparateurs d’assurance proposent cependant des fonctionnalités uniques.

Placer l’utilisateur au cœur de la comparaison

Le Comparateur Assurance se positionne comme le seul et unique comparateur d’assurances proposant un service de géolocalisation. Il permet donc de trouver des assureurs partout, même à deux pas de son domicile.
Courtiers, agents généraux, compagnies d’assurance… nul n’est délaissé au comparateur. En renseignant ses données géographiques, l’internaute peut donc en quelques minutes trouver un contrat au plus proche de chez lui.

L’outil est indépendant de tout assureur, dont aucun ne figure au capital, garantissant l’impartialité des comparatifs établis.

De plus, la comparaison des offres se fait en temps réel. En clair, cela signifie que les tarifs des assureurs, qui évoluent continuellement, sont modifiés automatiquement sur le comparateur à la seconde où ils changent.

Cette fonctionnalité se révèle essentielle pour être au fait des évolutions, des tarifs pratiqués sur le marché, et surtout pour bénéficier de toutes les nouvelles offres, comme celles de bienvenue.

Et la comparaison ne se fait pas seulement sur les prix des formules, mais aussi sur les multiples garanties et services proposés par les assureurs.

Comment concevoir une plaquette commerciale performante ?

Outil de communication majeur, la plaquette commerciale constitue la vitrine de votre entreprise particulièrement lors des salons, expositions, conférences… et lors de la rencontre avec vos clients. Concevoir une plaquette commerciale représente un coût en ressources (temps et argent). Comment mettre toutes les chances de son côté pour qu’elle incarne l’image et le message que vous souhaitez faire passer à votre clientèle idéale ? 

Est-ce que la plaquette commerciale est un usage d’un autre temps ? Est-elle utile quand on a un site internet ? En fait la réponse est claire. Elle est indispensable dans tout contact avec la clientèle. Participer à un salon sans plaquette c’est priver la clientèle d’un document qu’elle pourra regarder sans votre présence et donc attirer son attention, susciter son intérêt et la conduire à vous recontacter.

Voici quelques pistes pour vous aider dans la conception de votre plaquette.

Fond, Forme ?

La conception de votre plaquette va vous conduire sur 2 voies parallèles et interdépendantes :

le FOND (le contenu) et la FORME.

Les deux sont tout aussi importants.
De par mon expérience, que l’on s’adresse à une agence ou un graphiste (ma préconisation), ou alors que l’on se débrouille soi-même (même lorsque l’on est dans le métier, c’est souvent risqué), ces 2 réflexions sont à mener en parallèle, à partir du moment où vous avez répondu aux questions fondamentales.

Questions préliminaires liées au fond

• A quoi va me servir cette plaquette ? Faire connaître ? faire aimer ? Acheter ?…
• A quoi va servir cette plaquette pour mon interlocuteur ? Le rassurer ? L’informer ? L’orienter ? Le former ? Lui permettre de se repérer ? Se rappeler de moi ?…
• A qui s’adresse-t-elle ? Qui sont mes interlocuteurs ? Quelles sont les problématiques, les frustrations qu’ils vivent ? Quels sont les bénéfices qu’ils vont percevoir pour eux dans ma plaquette ?
• Que font les confrères ? Comment communiquent-ils (fond et forme) ?
Il est toujours important de savoir ce qu’ils font, afin de pouvoir se différencier d’une façon ou d’une autre.

Questions liées à la production et à la forme

• De combien d’exemplaires ai-je besoin ? (Cela va déterminer le mode d’impression). Pensez à tester votre plaquette en imprimant une première version en quantité limitée avant de lancer une quantité importante.

•Comment est-ce que je vais la diffuser ? 

– rendez-vous commerciaux ?
– salons ?
– conférences ?
– par recommandation ?
– par courrier

• Ai-je réellement besoin d’une version papier ?

• Quelle est sa durée de vie ?
Si vous pensez que la plaquette doit vivre 2 à 3 ans, éviter d’inclure des informations rapidement obsolètes.

• A quelles autres actions de communication cette plaquette s’ajoute-t-elle ?
Si vous avez déjà un site web, par exemple, il est possible de concevoir une plaquette ‘light’ qui renvoie vers votre site qui lui pourra être mis à jour plus souvent. Vous ferez ainsi des économies substantielles.

• Quel format ? Combien de pages ?

• Quel budget est-ce que j’investis ?
Considérez-vous votre plaquette commerciale comme un coût ou un investissement ?
En résumé, il est impératif de choisir un format pratique, facile à tenir en main, à ranger dans un porte-documents, à stocker dans un classeur et à envoyer par courrier. Évitez qu’elle devienne encombrante et qu’elle soit pour vous une charge si vous voyagez, et que vous deviez investir des frais postaux conséquents si vous l’envoyez par courrier !

Questions liées à la conception

Il est maintenant temps de passer à la conception. Voici quelques astuces pour vous faciliter la tâche :
Textes : pensez aux 3 choses qui intéressent le plus votre client : Lui, Lui, Lui.
Dans vos textes, parlez-lui de LUI, projetez-le dans le résultat qu’il va avoir avec votre produit ou votre service. Soyez clair et concis. Parlez-lui en termes de bénéfices pour lui.
La plaquette doit être conçu dans la rédaction comme un article de presse :
Le titre doit retenir l’attention et répondre à une interrogation de sa cible et surtout donner envie de poursuivre la lecture.  Les intertitres conduisent le lecteur à poursuivre sa lecture, ils doivent donc être rédigés avec soin ?
Et le niveau de langue choisi doit bien s’adapter à son prospect…

Choisissez une typo et des déclinaisons de taille et de couleur 

pour mettre en valeur les informations importantes, tout en restant cohérent avec votre charte graphique et votre univers visuel. Relisez, relisez et relisez vos textes. Faites-les relire également par d’autres.
Visuels : assurez-vous que les visuels soient d’assez bonne qualité pour une impression. Pensez encore une fois à la cohérence entre le visuel et le message que vous illustrez. Choisissez des visuels professionnels.
Une proportion idéale serait un minimum de 1/3 visuel – 2/3 texte. Sachant que plus il y a de texte, moins il est lu… si vous pouviez inverser la proportion, cela serait encore mieux !
Maquette : Faites une maquette papier. Imprimez et pliez. Peu importe si vous n’imprimez pas à l’échelle réelle. Vérifiez la cohérence dans la disposition des informations.

N’oubliez pas d’inscrire au dos :

  • Le nom et le logo de votre entreprise et/ou de votre produit.
  • Le nom et les coordonnées du contact commercial (téléphone, e-mail)
  • L’adresse du site web
  • L’adresse postale (si cette adresse n’est pas utile, indiquez le n° de RSC de l’entreprise. C’est une mention légale obligatoire)

Les crédits photos

Votre plaquette est le reflet de votre entreprise, de votre produit ou service. Elle est cohérente avec vos autres outils de communication, avec vous-même, avec votre positionnement. Elle exprime de manière professionnelle le message principal que vous souhaitez communiquer à votre clientèle idéale. Chaque détail compte.

Article par Myriam Vanderbroucque

L’engouement pour la communication 2.0

Les blogs, considérés à l’origine comme une fantaisie d’amateurs, sont devenus un canal privilégié par les freelances, les digital nomades et indépendants. Ils se révèlent des trésors pour une communication informelle mais fiable. Plus connectés que jamais ces populations cherchent à faire valoir une expertise par une communication en mode 2.0.

Les blogs pour cerner et identifier sa clientèle

Créer son propre blog demeure loin d’être une action anodine. Elle doit être réfléchie en amont et faire partie de votre stratégie : vous devez avoir pensé à son contenu (quelle est la personne qui rédigera les articles et insérera les news) et répondra aux commentaires et avis, de manière à avoir une véritable interactivité. De nombreuses sociétés ont opté pour ce moyen de communication, c’est le cas notamment de l’hébergeur 1&1 qui a développé son Digital Guide, dans lequel il publie de nombreux articles liés à son secteur d’activité.

Choisir de participer, d’insérer des commentaires ou encore créer son propre blog demeure loin d’être une action anodine. Les blogs demeurent une source d’intérêts et de critiques pour une communauté vivante et active. S’intéresser aux blogs permet de capter l’attention d’une clientèle qui partage avec vous des intérêts communs. Les communautés des blogueurs établissent, dans ce monde qui sépare les individus, des relations privilégiées qu’il ne faut en aucun cas sous-estimer. Elles pourraient se résumer par l’adage « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es. »

Bien identifier sa ou ses cibles demeure au cœur de toute stratégie digitale. Il reste crucial de connaître les intérêts et habitudes de son lectorat ou auditoire. Pour y parvenir, gardez en tête les questions suivantes qui peuvent paraître banales : « A quels sujets ma cible s’intéresse-t-elle ? Sur quels médias communique-t-elle ? Utilise-t-elle son mobile ? Quelles informations cherche-t-elle à se procurer ? Dispose-t-elle d’un site e-commerce ? Est-elle présente sur les réseaux sociaux ? Lesquels en particulier,… ? »

Répondre à ces questions vous permettra de créer un premier chemin pour développer une stratégie marketing digitale efficace et vous adapter aux préférences et habitudes de votre cible.

Un attrait particulier pour Instagram

S’ils l’utilisent, c’est qu’ils souhaitent, avant tout, communiquer par le biais de photos et de vidéos. Instagram permet surtout de bénéficier d’un engagement performant par rapport aux autres plateformes et de disposer d’une communauté solide.

Grâce au profil « Entreprise », les freelances accèdent à 3 fonctionnalités supplémentaires : les informations de contact, les statistiques et le bouton « Promouvoir ». Grâce aux informations de contact, ils peuvent être joints par les clients par l’intermédiaire d’une adresse e-mail, d’un numéro de téléphone ou d’une adresse physique. Les statistiques permettent de connaître leur public et audience ou de mieux se renseigner sur la performance du contenu. Le bouton Promouvoir permet de sponsoriser des publications sans sortir de l’application et de toucher un public plus large.

Vers une stratégie digitale multiplateforme

Aujourd’hui, la communication s’oriente vers une approche multiplateforme. Toute personne utilise un ou plusieurs outils de communication : Smartphone, tablette ou ordinateur… Pour que l’utilisation demeure la plus efficace possible, il reste nécessaire de communiquer sur les différents supports, en prenant en compte les systèmes d’exploitation (iOs, Android…) et formats. Connaitre le canal utilisé par sa clientèle représente une base pour performer. Le partage demeure loin d’être anodin et montre que les communautés sont aujourd’hui perméables.

La stratégie marketing digitale s’est adaptée aux nouveaux outils et nouveaux modes de consommation. Les réseaux sociaux ou encore les nouvelles fonctionnalités des bannières, qui vous suivent au moindre mouvement sur internet, obligent, de plus en plus, à prendre en compte une approche multiplateforme. Le challenge devient particulièrement ardu pour communiquer puisque l’attention du consommateur est de plus en plus sollicitée.

Le principal intérêt d’une approche multicanal réside dans la multiplication des points d’entrée. Elle présente l’intérêt de vous permettre de toucher de manière continue votre public sur les tranches horaires les plus diverses.

Les freelances, digital nomades, des métiers d’avenir

Loin d’être un métier isolé les freelances, digital nomades tissent une toile planétaire. Ils peuvent exercer leur métier là où bon leur semble avec seulement un ordinateur et une connexion Internet. De nombreux métiers sont aujourd’hui concernés par cette nouvelle méthode de travail. Pour n’en citer que quelques-uns : rédacteur web, traducteur, webdesigner, développeur web et applications mobiles, community manager, blogueur professionnel, photographe, réalisateur de vidéos, enseigner une langue à distance, spécialiste webmarketing (SEO, Adwords, emailing …), conseil/consulting, écrivain, assistant virtuel,… La liste reste loin d’être exhaustive et va se développer à une vitesse fulgurante.

Les PME, cible préférée des pirates informatiques

Article sponsorisé par MMA

Le cyber-risque, pour les PME, demeure présent à chaque instant et peut mettre en péril l’entreprise et la conduire à mettre la clef sous la porte !  Très occupés par le développement de leur entreprise et, souvent dans l’urgence, les dirigeants des PME sous-estiment les risques et négligent parfois de se protéger sur le plan informatique.

Les principales techniques utilisées par les cybercriminels

Les cybercriminels utilisent les techniques les plus sophistiquées et parfois sournoises : ils pratiquent souvent le phishing (hameçonnage, ndlr), en se faisant passer, par exemple, pour un grand groupe ou pour une administration (EDF, les services fiscaux, l’URSSAF…). Par ce biais, ils parviennent à vous convaincre de leur transmettre vos mots de passe ou numéros de carte bancaire et s’introduisent dans votre système pour détourner des fonds, revendre ou exploiter des informations cruciales pour vous. Certains pirates utilisent également le ransomware (chantage numérique, ndlr). La plupart du temps, celui-ci commence par un email qui vous propose de cliquer sur un lien ou une pièce jointe afin de pénétrer dans votre système et crypter vos données. Pour les récupérer, ils vous demandent de leur verser une rançon. 

Pourquoi les PME deviennent-elles la cible favorite des pirates ?

Les PME ont compris que, si elles souhaitent développer leur croissance, l’informatique demeure un atout de taille mais, pressées par le temps, elles ne prennent pas les précautions nécessaires leur permettant de protéger leurs données. De plus en plus de PME développent un site marchand et deviennent la cible des pirates car ils connaissent cette vulnérabilité notamment liée à l’absence de process permettant de sécuriser l’informatique de l’entreprise. 

Quelles sont les conséquences d’un piratage ?D’abord, vous pouvez perdre vos données et être contraint de les recopier, de les retrouver et de les ressaisir (lorsque cela est possible) : un travail fort chronophage qui peut, dans le cas d’une PME, l’obliger à utiliser pleinement ses ressources humaines pour débloquer la situation. Vous pouvez également voir votre site bloqué et, dans le cas d’un site marchand, une heure dans cette situation équivaut à une heure de perte de chiffre d’affaires. Imaginez un instant que vous soyez en période de fêtes et que vous ne puissiez plus répondre à la demande des clients (jouets, cadeaux, vins…). Les conséquences peuvent se révéler irréversibles.

Mais pourquoi donc les PME sont-elles frileuses pour se protéger ?

Bien souvent, elles ne sont pas renseignées sur le coût d’une assurance cyber-attaques.

Elles craignent que l’assurance leur coûte cher en ressources humaines et financières, et que la garantie se révèle plus onéreuse que prévue lors du sinistre et, finalement, elles ont peur d’être mal protégées. 

C’est pourquoi des entreprises en assurance comme  MMA, face à un tel constat et au nombre de PME mises en difficulté par les cyber-attaques, ont mis au point des offres dédiées à ces dernières.

Quelques précautions à prendre

Certes, vous avez pris quelques précautions d’usage et même sensibilisé vos collaborateurs mais vous ne pouvez pas toujours vous méfier et, à ce propos, les pirates ont déjà cerné vos failles. MMA a, sur son site internet, élaboré un dossier sur les risques de cyber-attaques  visant à vous aider à prendre ces quelques précautions. Ainsi, MMA vous conseille :

  • de prendre une attention particulière au choix de vos mots de passe, d’éviter les dates d’anniversaire ou les derniers mots à la mode et y associer majuscules, points d’interrogation…, mais aussi d’élaborer une stratégie de gestion des mots de passe. En d’autres termes, définir les règles de création des mots de passe (dimension, composition) et leur gestion (périodicité de changement, par exemple).
  • de mettre à jour vos logiciels et votre firehall afin de protéger les données de l’entreprise en cas de virus ou encore d’une prise d’otage par un rançongiciel. 
  • de prendre des précautions d’usage relatives aux tablettes et aux smartphones,c’est-à-dire  ne pas pré-enregistrer les mots de passe, d’effectuer des sauvegardes régulières et d’être prudent en téléchargeant les applis.
  • de sauvegarder vos données sur un support indépendant de votre ordinateur et de votre réseau. Vous pourrez ainsi toujours conserver vos données même si votre ordinateur est encrypté par le virus. Il est recommandé de créer deux copies de sauvegarde, l’une qui sera stockée dans un service spécifique, sur le Cloud, ainsi qu’une autre sur un support physique (disque dur portatif, clé USB, ordinateur secondaire,…).

Se poser les questions essentielles

Est-ce que je pense que cela n’arrive qu’aux autres ? Si oui, alors vous êtes déjà en danger ! Est-ce que je suis couvert pour les dommages causés par une cyberattaque ?  Comment faire dans ce genre de cas ? Qui peut m’aider ? Quel avocat contacter ? Est-ce que je suis conscient des risques encourus du fait d’un piratage ? Des conséquences financières et/ou humaines ? Est-ce que je crois qu’avec une cyberattaque, je vais perdre mes clients ? Comment se protéger ?

Pour répondre à ces problématiques, certains assureurs, comme par exemple MMA, se sont spécialisés pour couvrir les risques en cas de cyberattaques.

Mieux vaut prévenir que guérir !

#piratage #cyberattaque #mma #hackers #TPE
#PME #cybersecurite

Valorisez votre Propriété Industrielle (P.I.)

La valorisation d’un titre de P.I. (propriété industrielle) permet de renforcer les fonds propres de l’entreprise par un apport en capital.

La propriété industrielle a pour objet la protection et la valorisation

  • des inventions,
  • des innovations
  • des créations industrielles ou commerciales.

Elle comprend notamment les brevets, les marques, les dessins et modèles industriels, ainsi que les indications géographiques. La demande de ces titres doit être déposée auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).

Quelles sont les inventions protégées ?

  • Créations techniques

Brevets d’invention
Certificat d’utilité
Topographie des semi-conducteurs
Certificats d’obtention végétale

  • Créations ornementales

Dessins et modèles

  • Signes distinctifs

Marques
Dénomination sociale, nom commercial, enseigne
Noms de domaine
Appellations d’Origine
Indications de provenance

Les chiffres 2016 de la propriété industrielle en France confirment la stabilité des dépôts : L’INPI a reçu 16 200 demandes de brevets, un chiffre stable par rapport à 2015 : – 0,9% Parallèlement, l’Institut a reçu 88 500 demandes de marques (-3.7% par rapport à 2015) et 6500 demandes de dessins et modèles (+2% vs 2015).
L’indication géographique, nouveau titre de propriété industrielle instauré par le Ministère de l’Economie et des Finances par loi dite « consommation » a comptabilisé 6 demandes d’homologation en 2016.

Un porteur de projet a deux stratégies possibles

• Première stratégie : il souhaite créer son entreprise et y exploiter son produit ou procédé. Le brevet afférent pourra être valorisé et apporté au capital de la société en voie de création.
• Deuxième stratégie
: il souhaite tirer des revenus de son invention sans pour autant l’exploiter en propre. Il peut chercher à mettre en place des accords de partenariat sous forme de concession de licences ou, le cas échéant, de cession des droits de son brevet.
Dans le cadre d’une création d’entreprise, il est souvent recommandé au jeune entrepreneur de s’interroger sur la stratégie de développement de l’innovation qu’il doit adopter et ce, très en amont. En effet, un créateur d’entreprise doit autant que possible protéger les produits ou procédés qu’il entend exploiter. Cette stratégie concerne également les signes distinctifs qui vont permettre l’exploitation exclusive par l’entreprise propriétaire et ses éventuels licenciés.

Attardons-nous sur la première stratégie…

Outre l’avantage concurrentiel que représentent les brevets, marques et modèles, ceux-ci constituent également des « valeurs financières » reconnues, puisque comptabilisés dans le bilan de l’entreprise au titre des « actifs immatériels ». Cette disposition comptable est trop souvent méconnue des entrepreneurs. Pourtant, au stade de création, en l’absence de patrimoine mobilier et immobilier, c’est bien le patrimoine immatériel qui constitue la valeur de la jeune entreprise.

Chaque titre de Propriété Industrielle (P.I.) est unique ; sa valorisation doit alors nécessairement être évaluée au cas par cas, en fonction d’un certain nombre de critères. Concernant les entreprises à caractère technique, la méthode de valorisation financière utilisée doit être mise en œuvre par des cabinets spécialisés afin que l’estimation finale soit accréditée par un commissaire aux apports.
La valorisation d’un titre de P.I. permet alors de renforcer les fonds propres de l’entreprise par un apport en capital. Ce qui constitue un atout convaincant dans le cadre d’une recherche de financements par exemple. Mieux, dans le cas où le chef d’entreprise possède à titre personnel un brevet que sa société exploite sous licence, et qu’il souhaite faire entrer des investisseurs, il pourra apporter le brevet au capital de la société. La valorisation de ce titre, accréditée par un commissaire aux apports, assurera alors la préservation de son actionnariat majoritaire face aux investisseurs.
Ainsi, un titre de P.I. valorisé a certes des vertus protectrices assurant une exclusivité d’exploitation, mais c’est aussi une arme stratégique qui valorise l’entreprise.

Article par Cabinet L. Brandon

Le V.I.E, formule aux multiples avantages pour aborder les marchés internationaux

Le V.I.E a été créé afin de mettre en lien des entreprises françaises voulant se développer à l’international avec des jeunes professionnels, français ou européens. Ce sont environ 40 000 jeunes, compétents, ouverts à l’international qui sont en permanence à la recherche de responsabilités autres que celles qu’ils pourraient avoir en France. De l’autre côté nous recensons 2 000 entreprises qui font régulièrement le choix du V.I.E. Au 30 Novembre 2015, 8 953 V.I.E. étaient en poste pour le compte de 1 877 entreprises.

Quelques repères en chiffres :

44% des départs concernent l’Europe (Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Roumanie, Italie, Espagne, Tchéquie…)
19% l’Asie (Chine, Japon…)
13% l’Amérique du Nord (essentiellement les Etats-Unis),
12% l’Afrique, 5.5% l’Amérique Latine
3% le Proche et Moyen-Orient

En quoi consiste le Volontariat International en Entreprise (V.I.E) ?

Un V.I.E ne séjourne pas forcément à plein temps à l’étranger. Il peut passer jusqu’à 165 jours par an en France afin de s’initier à la culture, aux produits et à la mission de l’entreprise qu’il représente.
Aujourd’hui, plus de 6 000 jeunes actifs effectuent des missions dans 135 pays. Une formule qui a fait ses preuves depuis sa création, il y a de cela 7 ans, et qui continue à attirer un nombre croissant de jeunes (+18 à 20 % par an depuis 3 ans).
Cette formule est ainsi intrinsèquement liée au marché : lorsqu’une entreprise décide de replier la voilure, elle réduira ses contrats locaux et enverra moins de V.I.E. D’autres entreprises, au contraire, vont saisir des opportunités et renforcer leur présence à l’étranger.

Quels sont les avantages du V.I.E pour l’entreprise ?

Le V.I.E n’est pas inclus dans la masse salariale de l’entreprise pendant toute la durée de son contrat. Rappelons que le V.I.E a été créé par une loi ad hoc, en mars 2000, et qu’il s’agit donc d’un statut légal particulier. Il constitue une forme de contrat assez atypique sur le marché : l’état a délégué à Ubifrance, l’Agence française pour le développement à l’international des entreprises, qui est un EPIC, la gestion nationale de ce type de contrat. Dès lors qu’une entreprise décide d’avoir recours au V.I.E, elle conclut un contrat avec Business France qui lui propose des profils aux compétences adéquates. De son côté, Business France contractualise sa relation avec le candidat, afin de le faire bénéficier de ce statut particulier.
• Le V.I.E, c’est, avant tout, la possibilité de tester en grandeur réelle un futur collaborateur, qui sera parfois le n°1 ou n°2 de l’entreprise dans le pays. Grâce aux échanges entretenus avec l’entreprise, Business France recrute des profils appropriés à leurs besoins. Il faut savoir que, dans la majeure partie des cas, le V.I.E intègre par la suite l’entreprise. 85 % des entreprises déclarent d’ailleurs qu’elles font appel à un V.I.E dans la perspective de le recruter en fin de mission.
• Pour les PME, il existe de nombreux dispositifs au plan subventionnel ou fiscal qui vont permettre d’alléger la facture. Dans 16 régions françaises sur 22, l’entreprise peut bénéficier d’une subvention locale ou territoriale car il a été jugé que cette formule représentait un bon tremplin pour les PME et les jeunes. En moyenne, les V.I.E peuvent donc être financés de 40 à 50 %.
• Les V.I.E n’ayant pas de contrat direct avec l’entreprise, il n’y a pas de charges fiscales à payer. Autrement dit pas de CSG, pas de CRDS. Uniquement des tarifications nettes pour le chef d’entreprise ! Un avantage corollaire aux jeunes, puisqu’eux aussi ne sont pas fiscalisés. Ainsi, le contrat de V.I.E permet à des jeunes salariés d’être rémunérés entre 1200 et 2500 euros net par mois.
• Pour les PME, il s’agit de l’unique contrat en France qui soit non seulement déclencheur du bénéfice du crédit d’import-export, mais dont le volet rémunération puisse être intégré dans l’assiette fiscale. Prenons un exemple : une PME envoie un bac +5 en Allemagne. Cela lui coûte 20 000 euros net/an, soit sur 2 ans, 40 000 euros. Ces 40 000 euros, auxquels on ajoute les frais de prospection liés à la mission, seront déductibles à hauteur de 50 % de l’impôt sur société pour l’entreprise. Cela signifie donc que le V.I.E représente un crédit d’impôt non négligeable.
En France 65 % de nos entreprises utilisatrices du V.I.E sont des PME et 30 % ont un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros. La vraie condition pour bénéficier de ces avantages, reste que l’entreprise soit en capacité de générer des budgets suffisants pour assumer cette chasse aux marchés internationaux.
Les VIE sont placés sous l’autorité fonctionnelle de l’ambassadeur de France dans le pays donc, en cas de conflit, ceci représente un important gage de sécurité pour l’entreprise : en cas de problème, les V.I.E seront traités comme le personnel de l’ambassade.
• Le contrat de V.I.E est souple. Sa durée varie de 6 mois à 2 ans, renouvelable une fois dans la limite des deux ans. Par ailleurs, le V.I.E peut être actif dans plusieurs pays (8 au maximum) sur la durée de son contrat.

Est-ce que Business France propose une aide pour l’installation des V.I.E ?

Bien qu’ayant envie d’exporter des jeunes actifs, une question freine souvent les PME : « où vais-je mettre mon V.I.E ? ». Si la petite entreprise n’a pas de structure d’accueil dans le pays, Business France essaie d’en mettre à sa disposition gracieusement, au moins de manière temporaire ou alternative, jusqu’à qu’elle décide d’investir. Pour cela, nous faisons appel à notre propre réseau et tentons de trouver un espace pour les nouveaux arrivants, mais les places ne sont pas illimitées. Par volonté de développer le portage de petites entreprises à l’étranger, de grands groupes nous proposent également d’aider de façon quasi-gratuite ces PME. Nous transmettons aussi des demandes d’aide aux Conseillers du Commerce Extérieur de la France.

Quels sont les métiers les plus recherchés pour les contrats de V.I.E ?

Le développement commercial représente 60 % des V.I.E. Autrement dit, un tiers des missions sont d’ordre technique et les 10 % restant rassemblent des métiers très divers (ceux-ci sont plus l’apanage des grandes sociétés).
Pour les PME, le V.I.E représente un réel accélérateur pour leur chiffre d’affaires. Le problème des petites entreprises vis-à-vis du marché international reste souvent que, si leurs produits se vendent bien et que leurs politiques de prix demeurent compétitives, elles négligent trop souvent le contact avec les clients. Beaucoup d’entreprises n’ont pas de personnes dédiées à l’international. Il s’ensuit que le gérant ne voit, en général, qu’une fois par an son fournisseur ou son client. Avoir un V.I.E sur le terrain permet d’entretenir le lien avec son client, de l’informer et le rassurer.
Il est à noter que les entreprises sont avant tout à la recherche de compétences (notamment dans les domaines techniques ou commerciaux). Dans certains cas, les doubles formations (ingénieur + 3ème cycle) sont prisées.
Les spécialisations les plus demandées :
Contrôle de gestion, comptabilité, finances
Commerce international, Ventes
Mécanique, Génie Civil, Chimie
Electronique, Informatique, Télécommunications

Comment recrute-t-on un V.I.E ?

Le schéma est très simple : l’entreprise doit se faire agréer en remplissant une fiche recto-verso, téléchargeable sur le site Internet de Business France. Ce document nous renseigne sur l’identité de l’entreprise et nous apporte un aperçu de l’état de ses comptes. Ces informations sont nécessaires afin de pouvoir juger si l’entreprise possède les moyens pour être à la hauteur de sa stratégie internationale. 98 % des entreprises qui font la demande de cet agrément l’obtiennent et celui-ci est valable pour 5 ans. Un second document devra être rempli quand l’entreprise aura sélectionné un candidat au V.I.E afin que nous soyons informés de son identité, de son lieu d’affectation et de la mission confiée.
Pour trouver les candidats, l’entreprise peut consulter la base de données de Business France comprenant 40 000 candidats. La recherche peut s’effectuer par critères de sélection. Si l’entreprise n’a pas le temps ou ne possède pas les compétences requises pour faire un bon recrutement sur ce type de profil, nous pouvons l’aider gratuitement dans cette démarche et lui envoyer des CV présélectionnés.

Qu’advient-t-il, lorsque le V.I.E se passe mal ?

Si la conjoncture économique n’est pas favorable au secteur d’activité ou que les retours sur investissement ne sont pas à la hauteur des espérances de la direction, l’entreprise peut à tout moment décider le repli du V.I.E de façon souveraine. La règle veut qu’un délai d’un mois de préavis soit tout de même respecté. Dans une telle situation, nous examinons avec l’entreprise la possibilité de réaffectation du V.I.E sur une nouvelle zone.
• Si l’entreprise estime qu’elle s’est trompée dans le choix du candidat, elle doit prévenir Business France et, là encore, respecter ce préavis d’un mois. Si l’interruption de contrat intervient dans les 6 premiers mois, le jeune ne pourra pas bénéficier du certificat de V.I.E.
• Si le V.I.E trouve un CDI et décide de mettre fin à sa mission, il devra effectuer un préavis de 3 mois.
• L’entreprise qui expatrie un V.I.E peut également faire appel à d’autres aides, notamment l’assurance prospection de la COFACE. Celle-ci permet, en cas d’insuccès commercial, de se voir rembourser jusqu’à 65 % des sommes engagées.
• Pour une PME, le V.I.E représente une chance de drainer vers elle les jeunes talents qui, traditionnellement, sont davantage attirés par les grandes entreprises. En proposant des perspectives de carrières et des missions à l’étranger, les PME deviennent attractives pour des profils très prometteurs.

Entretien avec Lorenzo Cornuault, directeur V.I.E d’Ubifrance

L’alternative au business plan ! Le dossier d’opportunités

Business plan ? En procédant en deux temps, le porteur de projet peut savoir beaucoup plus tôt si son projet suscite un intérêt auprès des investisseurs ! L’expérience conduit au constat suivant : le plan d’affaires ne répond souvent pas aux questions que se posent les décideurs.

Business plan ou dossier d’opportunités ?

S’il a l’ambition d’expliquer, fonction par fonction, comment un projet sera réalisé, cette démarche demeure contre nature et ne correspond pas à la manière de penser, beaucoup plus holistique, d’un créateur d’entreprise.
Aussi, les investisseurs, par exemple, s’intéressent d’abord au « pourquoi » d’un projet et à la crédibilité de l’équipe qui va le mener avant de regarder la mise en œuvre. Ce n’est que si ces deux composantes sont convaincantes à leurs yeux qu’ils s’intéresseront à la mise en œuvre du projet. Il est donc excessif et prématuré de les bombarder avec un plan d’affaires qui a l’ambition de répondre d’emblée à toutes les questions, et plus particulièrement à celles du « comment ».
On ne peut, cependant, brûler le plan d’affaires sans proposer une alternative. Il faut d’abord commencer avec un dossier d’opportunités qui pourra être suivi, plus tard, par un plan d’implémentation. L’objectif du dossier d’opportunités devient de convaincre les décideurs d’entrer en matière avant de parler de la mise en œuvre.

Procéder en 2 temps

En procédant ainsi en deux temps, le porteur de projet peut savoir beaucoup plus tôt si son projet suscite un intérêt auprès des investisseurs.

Si ce n’est pas le cas, il aura économisé la rédaction d’un plan d’affaires, complet mais condamné !
Si au contraire, les décideurs manifestent un intérêt et demandent des détails sur les modalités de mise en œuvre, le porteur de projet, débarrassé d’une partie des doutes existentiels, se verra pousser des ailes et une énergie qui lui permettront d’expliquer sans peine dans un plan d’implémentation comment il entend saisir cette opportunité.
Plus court (5 à 10 pages), le dossier d’opportunités demande pourtant autant de recherche et de réflexion que le plan d’affaires. Il répond à des questions différentes, celles que se posent réellement les décideurs.
Si la rédaction du business plan n’est pas indispensable, la réflexion qu’il suscite est par contre, elle, impérative. Le Modèle IpOp propose une démarche beaucoup plus conviviale et efficace pour stimuler cette réflexion. Il reprend tant les questions que se posent ceux qui réussissent leurs projets que celles qui, lorsqu’elles n’ont pas été posées, ont abouti à un échec..

Réunies dans un modèle intuitivement facile à appréhender, ces questions énergisantes guident la réflexion précédant toute présentation d’un projet, plan d’affaires inclus.

Le modèle IpOp

La substitution du business plan par un dossier d’opportunités fait son chemin puisque le Modèle IpOp a été non seulement adopté par des startups, mais aussi par des grandes entreprises, dont Nestlé, Sanofi-aventis et Microsoft. Les investisseurs sont soulagés, d’avoir enfin un document plus pertinent et plus court !

Article par Raphaël Cohen, Spécialiste de l’innovation, dirige également le programme d’entrepreneurship de HEC Genève. Le site www.IpOpModel.net offre un prolongement de son livre « Concevoir et lancer un projet: De l’idée au succès sans business plan »

Le secret pour sécuriser votre trésorerie : gérer votre BFR !

Chef d’entreprise, anticipez avec votre BFR ! Le besoin en fonds de roulement (BFR) est un indicateur majeur pour les entreprises. Il représente les besoins de financement à court terme d’une entreprise résultant des décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissements et aux encaissements liés à l’activité opérationnelle. En fait c’est la somme que l’entreprise doit avoir en caisse pour payer ses charges courantes en attendant de recevoir le paiement dû par ses clients. Ce BFR est le signe de l’autonomie financière de l’entreprise et de sa bonne santé.

Le BFR ?

  • Le BFR ou Besoin en Fonds de Roulement se définit comme la différence entre les actifs d’exploitation et le passif d’exploitation considérés au sens large. L’expression simplifiée du BFR est la suivante :
  • BFR = Stocks + Créances Clients – Dettes Fournisseurs
  • Le BFR représente le décalage de trésorerie provenant de l’activité courante de l’entreprise (l’exploitation). En général c’est un emploi qu’il faut financer.
  • Le BFR résulte des décalages entre les décaissements et encaissements des flux liés à l’activité de l’entreprise.

Quelques exemples de décalages liés à l’activité de l’entreprise :

Les clients peuvent payer à l’avance ou avec un délai (consenti ou subi selon les cas – le plus souvent les deux). Les fournisseurs ne sont pas toujours payés au moment de la livraison (« au cul du camion » comme on a coutume de dire). Les salaires sont payés à la fin du mois, les charges sociales le 15 du mois suivant ; la TVA est payée à la fin du mois suivant, etc.
Les difficultés rencontrées par les entrepreneurs à propos du BFR sont nombreuses
• Certaines difficultés demeurent inhérentes à l’activité ou à son démarrage. Certaines activités sont plus consommatrices que d’autres en termes de BFR : il s’agit par exemple des activités où l’on doit constituer et donc financer des stocks avant de commencer à vendre. Il s’agit aussi des activités dans lesquelles les clients traditionnellement payent avec des délais très longs (90 à 120 jours). Ex : Grande distribution, administrations ou collectivités publiques, pays latins, etc.… Il s’agit encore des activités avec des cycles de fabrication ou de commercialisation très longs. Il faut parfois payer 6 à 9 mois ses salariés avant de sortir les produits ou de prendre la première commande.

Des difficultés surviennent en cours d’exploitation. Par exemple :

  • a défaillance d’un client important qui représente une part significative du chiffre d’affaires (CA),
  • la méconnaissance ou la mauvaise anticipation des cycles d’exploitation (problèmes de saisonnalité mal maîtrisés),
  • la dégradation des marges qui à un moment pèse sur la trésorerie (en plus des mauvais bilans qui effraient les banquiers.).

12 astuces pour éviter les problèmes de trésorerie

  • Dans certaines activités (cycles longs, services) il ne faut pas hésiter à exiger des clients qu’ils payent des acomptes (jusqu’à 30 ou 40 % du montant de la commande) ou qu’ils participent au financement des prototypes, de la R&D, etc.
  • Former vos commerciaux à ne pas « lâcher » à la fois sur les prix et sur les délais de paiement quand ils négocient avec les clients. Les sensibiliser à négocier les deux.
  • Préférer les systèmes de rémunération (bonus, primes) basés sur le CA encaissé.
  • Inciter les commerciaux à se focaliser en priorité sur les produits à plus forte marge (ce qui en pratique nécessite de les connaître et donc de disposer d’analyses de prix de revient fiables).
  • Rester dans son cœur de métier : ne pas se disperser sur un trop grand nombre d’activités à la fois car la dispersion est consommatrice de ressources, de stocks, de frais généraux en plus d’engendrer des défauts de pilotage ou des pertes de contrôle.
  • Éviter les mauvais payeurs (s’abonner à des banques de données spécialisées) ou si on ne peut faire autrement limiter ses encours avec les clients que l’on ne connaît pas ; arrêter de les livrer dès que c’est nécessaire.
  • Toujours se faire accompagner et conseiller par des professionnels chevronnés dans les opérations de croissance externe (1 +1 est très souvent différent de 2 !).
  • Se méfier des BFR annoncés en théorie comme négatifs : l’expérience acquise sur le terrain démontre qu’il y a souvent une grande différence entre la pratique des affaires et la modélisation sur tableur.
  • Ne jamais financer les immobilisations ou les acquisitions avec la trésorerie d’exploitation (elle n’est pas faite pour cela).
  • Se méfier des impressions de « richesse » liées à l’argent facile (levée de fonds, encaissement d’une grosse commande, financement par de l’affacturage, soutien du groupe par le cash pooling ou des avances intra-groupes, etc.) : l’argent facile entraîne toujours un relâchement de l’attention sur les fondamentaux de la gestion.
  • Ne pas trop tirer sur le « crédit fournisseurs » : on a vu des fournisseurs se lasser de servir de banquiers.
  • Ne pas hésiter à recruter un comptable, un trésorier ou un directeur financier pour professionnaliser le suivi de la trésorerie : en général ce sont des investissements qui s’auto payent dans l’année.

Par David BRAULT, Fondateur d’Objectif CASH, un cabinet spécialisé en Direction Financière Opérationnelle & Management de Transition nous livre un certain nombre de recettes et d’astuces pour bien gérer sa trésorerie opérationnelle.

Résoudre les conflits en étant factuel

Ah, les conflits !!! Toute le monde rêve d’un monde en paix et pourtant ils sont si présents aussi bien dans l’une de nos trois vies, privée, personnelle ou professionnelle que nous sommes toujours amenés à les gérer et à les vivre car ils font partie de manière inhérente à l’être humain. Certains sont destructeurs, d’autres nous conduisent à nous dépasser et à gérer nos propres conflits intérieurs… Focus sur les conflits pour mieux se comprendre et comprendre les autres.

Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actes ou des procédures. C’est un désaccord, une idée s’opposant à une autre. Un conflit peut être intérieur ou entre deux personnes, deux groupes. Il peut y avoir un désaccord sans qu’il y ait de conflit.

Quelles sont les catégories de conflits ?

  • les conflits d’intérêt ;
  • les conflits de pouvoir ;
  • les conflits identitaires ;
  • les conflits territoriaux ;
  • les conflits de relation ;
  • les conflits cognitifs ;
  • les conflits affectifs ;
  • les conflits culturels.

Les conflits sont générés par notre inconscient qui nous rappelle le formatage que nous avons subi.
Plus notre environnement familial et scolaire a eu un impact sur nous, plus nous allons aller dans le conflit. Le conflit découle, en effet, du contraire de ce qu’on nous a inculqué. Plus c’est contraire avec nos acquis, plus nous allons être en conflit. D’où l’importance d’apprendre à vivre sans idées reçues et préjugés.

Quels comportements face aux conflits ?

Face à un conflit, l’individu peut avoir différents comportements ignorer le conflit ou faire semblant de l’ignorer, nier les faits, tenter de manipuler, de séduire ou de faire culpabiliser… Chaque personne gère les conflits en fonction de son vécu.

La fuite est un comportement de défense mis en place pour ne pas se trouver confronté avec une situation redoutée.
Elle peut être considérée comme un acte lâche, comme la peur d’affronter son adversaire.
La soumission : décrit un rapport entre deux entités dont l’une influence le comportement de l’autre.
La domination peut être associée à la survie, à la quête de pouvoir mais aussi à un acte délibéré de méchanceté.
La confrontation consiste à mettre des choses ou des personnes en présence pour les comparer.
Tous ces comportements sont le résultat de nos expériences passées, souvent vécues comme des échecs. La peur de revivre ces échecs nous incite à ne rien faire ou au contraire, à faire vivre ce que certains nous font supporter.
Le résultat de ce type de comportement peut avoir des conséquences néfastes (repli sur soi, dépression) ou positive (confiance en soi accrue).

Comment résoudre les conflits ?

Un conflit peut rendre compte d’une réalité, d’une mise au point nécessaire.

Se calmer avant tout échange

Pour permettre l’échange, lorsque l’on est en colère et éviter de dire des choses qu’on ne pense pas ou que nos mots soient mal interprétés, on propose d’en parler plus tard.
Cela permet de se calmer et de voir les choses de manière plus claire pour les deux parties. Une fois que notre état permet la discussion, on met les choses à plat.

Rester factuel sans porter de jugements

Exemple d’élément factuel sans jugement :
« Tu t’étais engagé à faire ce dossier. Qu’est ce qui a fait que ce n’est pas le cas ? »
Exemple d’élément factuel avec jugement :
« Encore une fois, tu n’as pas respecté ton engagement. Tu passes ton temps à ne rien faire. Tu ne sers à rien. »
Quand on parle dans l’énervement, des choses qu’on ne voulait pas arrivent. Quand on parle dans l’énervement, on n’écoute pas l’autre partie. On est dans sa bulle ; on parle à son miroir.

Que faire si, en restant objectif, l’autre partie reste sur sa position ?

Vivre dans un environnement conflictuel est néfaste pour notre santé psychique et physique. Qui mérite qu’on abîme notre santé ? Il faut donc penser à changer d’environnement.
Là encore, suivant l’impact de nos acquis, notre décision sera plus ou moins longue à prendre. Nous prenons le risque d’aller vers l’inconnu. Mais surtout, nous prenons le risque de vivre heureux, dans le respect de soi et de ses propres valeurs.

Faire des conflits, une force

Vivre des situations conflictuelles permet de mieux se connaître et de mieux avancer. Les conflits nous donnent la possibilité de nous remettre en question ; de mieux cerner l’environnement qui nous convient le mieux, en fonction de nos propres valeurs, à partir de ce qui ne nous convient pas. La peur du vide, de l’inconnu, ne nous incite pas à aller vers le conflit. Nous avons pour habitude de nous laisser tranquillement emporter vers le ruisseau de la routine.

Selon, Jean-Yves Fournier, dans le livre paru aux éditions Eyrolles, Désamorcer les conflits relationnels par l’analyse, propose une conquête en douceur par la maîtrise de la communication et l’utilisation à bon escient de l’analyse transactionnelle.
« Le droit au respect et à la dignité. Ce droit fondamental reste souvent encore à conquérir. Certains pensent même que cette conquête sera la grande affaire du XXIe siècle. Être traité comme une personne à part entière, avec respect et considération, est essentiel à la survie de l’individu : qui se laisse perpétuellement critiquer sans rien dire met sa santé en danger, qui au contraire réagit violemment met sa situation professionnelle en péril. »

Article par Beya Zerguine