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Déposer sa marque à l’INPI : quelle procédure ?

Avant de présenter officiellement un logo, une marque ou encore un brevet attitré à votre entreprise, quelques démarches demeurent incontournables. Il vous faut déposer votre idée à l’Institut National de la Propriété Industrielle. Mode d’emploi.

Pourquoi déposer sa marque à l’INPI ?

Fondée en 1951, cette institution poursuit plusieurs objectifs reliés à la propriété industrielle. Cet organisme indépendant reste sous la tutelle du Ministère français de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et sert notamment à recevoir, répertorier les titres de propriété industrielle et à les centraliser afin d’éviter toute contrefaçon. Déposer votre marque, dessin, logo ou encore brevet à l’INPI (Institut National de la Protection Industrielle) se place donc comme indispensable. Cette démarche empêche de plagier quelqu’un d’autre voire d’être soi-même copié, les marques et données couvertes étant toutes disponibles en ligne depuis 2014.

Vérifier la disponibilité du nom avant de se lancer

Avant de déposer quoique ce soit, assurez-vous que la voie est libre. Le site de l’INPI indique que l’une des premières choses à faire avant d’entamer toute action consiste à « vérifier la disponibilité de la marque », ce qui implique qu’aucune autre personne ne doit déjà disposer de droits antérieurs sur un logo similaire au votre. L’institution propose d’effectuer cette recherche de manière payante afin de garantir sa régularité car l’interprétation des résultats demeure très complexe. Cette étape nécessite aussi de vérifier qu’aucune société ne diffuse des produits identiques ou similaires aux vôtres avec le même nom. L’institution peut, là encore, vous épauler dans ce processus et, pour gagner du temps, il convient d’être parfaitement au clair sur ce que vous allez proposer sous ce logo ou cette marque.

Clarifier l’offre couverte par votre entreprise

Ce point de détail peut sembler évident mais il revêt une importance capitale. Pour être certain que personne n’emploie le même nom ou le même logo que vous dans le but de vendre des services ou produits identiques, il vous faut mener des recherches mais aussi mettre en évidence ce que votre offre englobe. La protection accordée ne s’appliquera, de toute façon, qu’aux produits et services identifiés dans votre demande. Dresser une liste précise des produits et services vendus par votre entreprise puis les classer reste essentiel. Cette opération ne se fait toutefois pas n’importe comment. Il vous faut procéder selon la « classification de Nice ». Cette méthode vise à établir un certain ordre de classement afin que vous vous y retrouviez plus facilement. L’INPI rappelle sur son site qu’il n’est plus possible d’ajouter des éléments à votre liste une fois que celle-ci est enregistrée. Dans le cas où elle s’avère incomplète, il vous faudra ainsi procéder à un nouveau dépôt pour les services ou produits manquants.

Déposer officiellement votre marque

Une fois vos recherches préliminaires effectuées vient le temps d’entreprendre les démarches visant à officialiser votre marque. Il faut pour cela compter 210 euros voire plus dans certains cas, par exemple si vous choisissez un processus entièrement sur papier.
Première étape : remplir un formulaire de dépôt à l’INPI. Que vous choisissiez de le faire en ligne ou sur papier, ce document se télécharge librement sur le site de l’établissement. La phase suivante consiste à monter un dossier. Celui-ci doit tout d’abord contenir le formulaire de dépôt signé à la main en cinq exemplaires. Le site de l’institution met d’ailleurs à la disposition des candidats une brochure téléchargeable gratuitement afin de leur expliquer la marche à suivre. Le dossier à rendre peut également contenir d’éventuelles pages « suite » si la demande implique plusieurs déclarants. Toute doivent être signées à la main et en cinq exemplaires et accompagnées du paiement des redevances ou le justificatif de celui-ci. Pour l’obtenir, l’institution a mis en ligne le bordereau « Demande d’enregistrement de marque – Annexe ». Enfin, n’oubliez pas d’intégrer l’original du pouvoir spécial ou la copie du pouvoir permanent en cas de dépôt par un mandataire. Selon les cas de figure, plusieurs données peuvent aussi être réclamées. A titre d’exemple, en cas de cession d’une marque de la part de quelqu’un, une copie officielle de la demande antérieure s’avère nécessaire.

Derniers pas vers l’officialisation

Suite à votre dépôt de marque, l’INPI devrait vous accuser réception de votre dossier et vous envoyer une copie de votre demande. « Ce document vous indique la date et le lieu du dépôt et le numéro national de votre dépôt, à rappeler dans toute correspondance avec l’INPI », précise le site. L’établissement se charge ensuite de publier votre annonce dans son Bulletin officiel de la propriété industrielle (BOPI) dans les six semaines suivant votre demande. L’institution évalue enfin votre idée, sa cohérence, sa mise à jour et peut émettre des objections, suggestions ou, dans le pire des cas, refuser la marque. La publication de votre dépôt ouvre un délai de deux mois durant lesquels n’importe qui peut consulter votre projet. Cette période sert notamment aux détenteurs de droits antérieurs sur certaines marques à repérer d’éventuels plagiaires. Lorsque vous recevez de simples objections, il reste tout à fait possible de modifier votre dossier en leur sens afin de le faire valider. Un retrait partiel ou total de votre marque s’avère aussi envisageable sur l’envoi d’un formulaire particulier. Si toutefois vous décidez de rester sur votre lancée et d’accepter les modifications, l’INPI s’occupera de finaliser l’existence officielle de votre projet !

Publication et validation du dépôt

Si aucune opposition n’a été émise à votre encontre, la marque se voit enregistrée au BOPI et officialisée dans les cinq mois suivants le dépôt minimum. L’INPI vous envoie alors un certificat d’enregistrement, ce qui signifie que votre marque existe ! Celle-ci dispose alors d’une durée de vie de dix ans, au bout desquels il faudra la renouveler si vous souhaitez prolonger son existence.

Poser des questions décalées lors d’un recrutement a t-il un sens ?

Lors d’un entretien d’embauche, poser des questions pour connaître le candidat et mesurer son habileté au poste à pourvoir est un pré-requis. Que penser, par contre, de questions décalées et étranges lors d’un recrutement ? « Comment mettre un éléphant en boîte ? » et ses dérivés ont-ils leur place dans la tenue de l’interview ?

Les candidats ne sont pas les seuls à préparer un entretien d’embauche. Parce qu’il est un élément clef de votre process et de votre développement, vous aussi vous devez réussir votre interview et décrocher le meilleur des salariés. Dans la liste des questions que vous avez entre les mains, les sujets habituels : diplômes, parcours, passions, vision à court et moyen termes. Quelques « piques » aussi comme demander les forces et faiblesses du candidat, les raisons pour lesquelles il se pense le plus qualifié d’entre tous… Des questions assez banales somme toute, auxquelles le postulant n’aura pas de mal à répondre s’il a bachoté son entretien.  Certains recruteurs sont la bête noire de candidats à cause de questions beaucoup plus étranges et décalées auxquelles ils ont peu de chance d’être préparés. Si vous étiez une salade, à quelle sauce aimeriez-vous être assaisonner ? Quelle est la meilleure façon de trouver une épingle dans une botte de paille ? Si vous étiez maître du monde, quelles règles lui donneriez-vous ? Quelle part du sandwich est la plus importante ? Si vous commenciez une relation avec un collègue au sein de l’entreprise, m’en informeriez-vous ? Jusqu’à quel point êtes-vous honnête ? Peut-être qu’insidieusement, vous avez toujours rêvé de poser ces questions (et vous le faites déjà) pour a) mettre mal à l’aise le candidat b) vous venger de recruteurs que vous avez connus c) effrayer le postulant d) vous amuser des réponses. Poser des questions décalées peut toutefois vous être bien plus utile…

Des questions en lien avec le poste (malgré tout)

« Combien de fenêtres y a-t-il à Paris ? » vous parait être une question hasardeuse sans véritable but dans l’entretien que vous souhaitez mener. Pensez-y à deux fois, surtout si vous cherchez à recruter un salarié capable d’estimer le marché et son habileté à raisonner. La réponse à la question « Etes-vous plutôt chasseur ou cueilleur ? » vous permettra d’identifier si le candidat en face de vous est plus capable de regarder à la courte période en maîtrisant une seule tâche à la fois (comme un chasseur), ou de faire plusieurs tâches à la fois en regardant à l’ensemble (cueilleur). D’autres questions plus personnelles telles que « Quel héros de la fiction aimeriez-vous devenir ? » ou « Vos amis disent-ils du mal de vous ? » touchent à quelque chose de sensible chez le candidat. Savoir se vendre, si vous le recrutez pour un poste de commercial par exemple, est une qualité indispensable. Dans un même temps, le candidat en révèle davantage sur lui et sur ses valeurs.

La réponse n’est pas le plus important

Parfois les recruteurs manquent de justification pour expliquer le choix de questions décalées. Si la plupart n’est pas en lien directement avec le poste, vous pouvez être amenés à chercher autre chose que la vision purement stricte du poste à pourvoir. Poser des questions pour le moins étrange peut vous conduire à analyser le niveau de confiance avec lequel le candidat apporte sa réponse. La manière dont il réagit à l’inconnu en dit davantage sur son esprit de synthèse, sa créativité, son sens de l’humour et sa réactivité. Des qualités que vous êtes, peut-être, à même de rechercher chez votre futur collaborateur. En ce qui concerne de jeunes candidats, vous pouvez être amenés à voir s’ils arrivent à penser hors du cadre de leurs études et des diplômes qu’ils ont obtenus.  Dans tous les cas, la mise en contact avec une question à laquelle le candidat ne s’attend pas, le place dans une situation déstabilisante, face à un problème nouveau. Le but premier n’est pas de rendre mal à l’aise la personne que vous avez en face de vous. Mais troublé, votre candidat peut être dans la capacité de briser la glace et de montre une partie de lui-même. D’ailleurs les candidatures que vous retiendrez sont celles des postulants qui vous laissent la meilleure impression.

Pas une mesure exacte

Attention toutefois à prendre la mesure de ce type de questions au sein d’un exercice de recrutement. Ne basez pas toute votre interview sur cette étape. Certains des candidats peuvent vous faire sourire ou créer la surprise. Ce n’est certes pas négligeable. Mais ce n’est pas une mesure exacte. Les réponses ou non-réponses à des questions décalées n’évaluent pas forcément la performance des candidats et, s’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, vous pourriez passer à côté du candidat idéal parce qu’il s’est senti déstabilisé ou n’a pas réussi à user de créativité à la hauteur de ce que vous attendiez. En résumé, il s’agit d’une méthode de recrutement qui peut vous faire découvrir des surprises chez certains de vos candidats et vous permettre d’avoir un coup de cœur pour une personnalité. Sachez toutefois faire la part des choses dans le domaine et si vous attendez que le candidat vous laisse une bonne impression, n’oubliez pas que le rôle de l’entretien se légitimise par trouver le salarié dont vous avez besoin !

Tout savoir sur la création d’une SASU

Lorsque vous souhaitez créer votre entreprise seul, plusieurs options s’offrent à vous. La SASU pourrait tout à fait vous convenir si vous souhaitez bénéficier d’une grande liberté, beaucoup de travailleurs indépendants font d’ailleurs ce choix. Zoom sur les avantages et les modalités de création de ce type de société.

Une SAS dont vous constituez l’unique associé

L’acronyme SASU signifie littéralement Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle. Ce statut juridique demeure réputé pour sa flexibilité, similaire à celui de la SAS. Il s’agit en réalité de la même chose, au détail près que seul un associé se trouve à la tête d’une SASU. Le dirigeant d’une SASU peut être assimilé salarié, ce qui lui garantit une protection sociale et séduit beaucoup d’entrepreneurs. Des travailleurs indépendants issus de secteurs d’activités comme l’artisanat, l’agriculture ou encore le commerce la choisissent. Cette option présente plusieurs avantages si vous souhaitez vous lancer en solo.

Un statut pour préserver sécurité et liberté

Ce choix peut s’avérer payant pour un travailleur à son compte. En tant qu’ assimilé salarié, le fondateur de ce type de firme reste affilié au régime général de la sécurité sociale et bénéficie donc d’une bonne couverture. La position de personne morale, qui fait de la SASU une entité indépendante de son dirigeant, garantit aussi une certaine sécurité à ce dernier. Dans cette configuration, il n’est responsable de sa société qu’à hauteur de ce qu’il y investit et ses biens personnels demeurent protégés en cas de saisie, sauf faute de gestion. Ces différentes options ne constituent pas ses uniques attraits.
La SASU confère aussi une grande liberté à ceux qui la choisissent : dans le cadre d’une société unipersonnelle, ils prennent toutes les décisions seuls et économisent le temps accordé par les autres aux formalités des assemblées générales. La flexibilité de ce choix se traduit aussi dans les modalités de création de la SASU : il est tout à fait possible de la fonder tout en étant salarié d’une autre entreprise. L’unique obligation lors de la fondation d’une telle société consiste à nommer un Président. Il peut s’agir d’une personne physique ou morale. Si l’arrivée d’un associé survient, il s’avère possible de passer au statut de SAS très rapidement. L’investissement dans une SASU demeure assez simple, lui aussi : le montant minimum du capital social s’avère fixé à un euro. Seule obligation légale : ouvrir un compte en banque pour y déposer 50% du capital de la firme, pendant les cinq années suivants sa création.

Créer une SASU : étape 1 : rédiger ses statuts

Ca y est, vous avez pris votre décision, vous créez une SASU ! Pour ce faire, quelques démarches administratives s’imposent. Comme dans la majorité des cas, il vous faut d’abord rédiger vos statuts. Ce document public se présente sous la forme d’un acte juridique détaillant le fonctionnement de l’entreprise. En plus de la mention du statut SASU à préciser, il vous faut y indiquer le nom de la société, son sigle ainsi que l’identité de la personne, physique ou morale, qui la représente. Viennent ensuite la durée de l’entreprise, son objet et son siège social. Des clauses relatives aux parts sociales de la firme s’avèrent également indispensables : le montant du capital de départ, la forme et le nombre d’actions, ainsi que les droits qui y sont rattachés… Cette étape cruciale peut être réalisée par vos soins mais il reste possible de solliciter un professionnel pour le faire. Une fois les statuts rédigés, il faut constituer un dossier à déposer au centre de formalité des entreprises, CFE.

Etape 2 : monter son dossier de création d’une SASU

Les pièces justificatives à placer dans ce dossier s’obtiennent en ligne sur le site du CFE. Celui-ci doit tout d’abord contenir les fameux statuts définissant le fonctionnement de la firme, datés et signés. Prévoyez une copie de la pièce d’identité du Président s’il s’agit d’une personne physique. Si le dirigeant est une personne morale, un extrait d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés datant de moins de trois mois ou autre document prouvant son existence.
Il vous faut également une copie du titre d’occupation de locaux (contrat de domiciliation, bail commercial, titre de propriété…) ainsi qu’une copie de la demande d’insertion de l’avis de constitution de la SASU à un Journal d’annonces légales. L’imprimé M0 demeure aussi obligatoire : automatiquement rempli sur la plateforme il vous suffit de l’imprimer et de le parapher. Le compte en banque sur lequel vous devez déposer 50% du capital de l’entreprise doit être prouvé, un justificatif doit figurer dans le dossier. Le règlement des frais de greffe reste aussi à prévoir. Dans certains cas de figure, d’autres documents peuvent être exigés, concernant les dirigeants par exemple.

Etape 3 : formalités après le dépôt du dossier

Une fois toutes ces formalités remplies et votre dossier déposé au CFE, vous recevrez un extrait Kbis de la part de l’Insee. Celui-ci comprend votre numéro de SIREN de votre entreprise ainsi que le numéro SIRET de l’établissement, qui se rapporte à sa position géographique. Ces données attestent de l’existence officielle de votre société. Il faut alors vous inscrire au registre des impôts, vos statuts doivent y être enregistrés dans le mois suivant leur signature.

Les 5 raisons de l’échec d’un entrepreneur

Selon l’Insee, en France, 49.5% des start-ups sont en échec dans les 5 années qui suivent leur création. La situation d’échec se traduit soit par un dépôt de bilan, soit par une refonte totale de l’entreprise ou de son activité. Si ces chiffres varient légèrement d’un pays à l’autre, il n’en reste pas moins que les causes de l’échec se répètent bien souvent. Nous vous proposons de découvrir ici les 5 raisons principales de l’échec d’un entrepreneur, pour vous permettre d’éviter autant que possible les écueils.

L’échec de la levée de fonds

L’argent c’est le nerf de la guerre. Parfois, l’idée a beau être séduisante, le concept innovant, l’entrepreneur ne sera pas en mesure de lever les fonds nécessaires à la poursuite de son projet, soit faute d’un argumentaire efficace, soit en raison de la conjoncture économique. En cas de levée de fonds insuffisante, c’est l’échec assuré. Et dans certains cas, la levée de fonds peut également être trop importante et conduire à l’échec. C’est ce qu’explique Emilie Gobin, fondatrice de l’Usine à Design, placée en liquidation judiciaire, en 2013. La toute jeune start-up avait récolté 1,6 millions d’euros en 6 mois, et s’est perdue dans l’atteinte d’objectifs financiers, au lieu de s’attarder sur la structuration de son projet.

Le ciblage mal réalisé

La raison d’être d’une entreprise, c’est sa clientèle. Sans elle, point d’activité. Mais encore faut-il avoir parfaitement ciblé la tranche de consommateurs. Car parfois, à l’issue du développement de l’entreprise, c’est la douche froide, la clientèle n’est pas au rendez-vous. L’entrepreneur doit alors être en mesure de faire preuve de réactivité, pour parvenir à éviter l’échec. Il doit recentrer sa cible de consommateurs, ou adapter son produit aux attentes de la clientèle.

La dispersion de l’activité

Certains entrepreneurs font preuve d’une réelle fibre créatrice. A tel point qu’il peut leur arriver de s’éparpiller, de démarrer le développement d’un nouveau produit avant même d’avoir commercialisé le premier. Cette stratégie est dangereuse pour l’entreprise, elle met en péril la solidité financière, mais aussi la crédibilité de l’entrepreneur. Ce fut par exemple le cas du réseau social MyFavorites, dont le fondateur Steve Poland explique que son équipe travaillait sur trois applications sans même avoir testé le produit.

La mésentente au sein de l’entreprise

L’entrepreunariat est une aventure passionnante et prenante, mais source de tensions. Quand ces tensions viennent perturber la cohésion de l’équipe au point de remettre en question le fonctionnement normal de l’entreprise, il est nécessaire de se rendre à l’évidence et de modifier profondément la composition de l’équipe, sous peine d’échec. Parfois, les conflits peuvent dépasser le simple cadre de l’entreprise. Ce fut notamment le cas du service d’hébergement de photos TwicPic, contraint de jeter l’éponge après des années de bataille juridique avec le géant Twitter.

La conjoncture économique

L’échec est parfois influencé par des facteurs totalement extérieurs à l’entreprise. Certaines innovations arrivent sur le marché trop tôt ou trop tard, ou durant une période plutôt frileuse pour le développement des entreprises. Dans ce cas, l’échec est quasiment inévitable, sauf à être capable d’anticiper suffisamment en amont cette mauvaise conjoncture économique et à rebondir rapidement.

Quelle que soit la raison à l’origine de l’échec de l’entrepreneur, il ne faut pas perdre de vue que même l’échec est constructif, et il est nécessaire de tirer les enseignements de cette expérience, pour pouvoir rebondir. Si le constat est trop amer, il ne faut pas hésiter à se faire aider pour franchir cette étape.

Vidéosurveillance au travail : comment s’y prendre ?

Pour veiller sur la bonne santé de vos salariés et sécuriser vos locaux, peut-être avez-vous songé à installer des caméras de surveillance IP. Souvent perçus comme des dispositifs visant à contrôler le travail des salariés, ils demeurent, en réalité, des outils rassurants et vous permettent de garder un œil sur l’activité dans la société. Quelles possibilités ce type de dispositifs offre-t-il et qu’en est-il d’un point de vue légal ?

Les dirigeants d’entreprise le savent : pour qu’une société fonctionne, il faut rester présent sur tous les fronts et avoir les yeux partout ! Plusieurs dispositifs permettent de garder un œil sur vos locaux et salariés, depuis les enregistrements des appels téléphoniques (généralement employés en cas d’abus de la part des utilisateurs) jusqu’aux badges électroniques renseignant sur les horaires de présence des employés.

Les caméras de surveillance pour la sécurité

Les caméras de surveillance assurent une vision polyvalente en temps réel de l’activité de la société. Elles présentent de nombreux avantages, à commencer par la visualisation de tout délit ou danger survenant à l’intérieur des locaux ou dans les alentours. Elles vous permettent de réagir vite et de plus en plus de particuliers se tournent d’ailleurs vers cette solution afin de vérifier qu’aucun cambrioleur ne pénètre chez eux ou qu’un incendie ne se déclare pas, par exemple. Il en va de même pour une entreprise. Dans de nombreux cas, les caméras se sont révélées un atout majeur dans la protection des salariés et de la société.

Par ailleurs, l‘installateur de caméra IP Eye Tech indique que ce type de caméras permet aujourd’hui d’accéder aux images de vidéosurveillance depuis n’importe quel support connecté à Internet, de l’ordinateur au smartphone en passant par la tablette. Un avantage qui séduit tant les professionnels que les particuliers.

Le contrôle du bon comportement

Elles peuvent également surveiller l’occupation de chaque poste. Il ne s’agit pas de se transformer en Big Brother et d’enregistrer chacun des faits et gestes des travailleurs pour les sanctionner. Il s’agit avant tout de vérifier qu’aucun comportement ne puisse nuire au bon fonctionnement de l’entreprise. Comme le dit l’adage, “la confiance n’interdit pas le contrôle”. Si l’un des salariés s’absente trop longtemps de son poste et qu’il lui arrive un malaise et que personne sur place ne remarque son absence, les images transmises par les caméras confèrent la possibilité de gérer la situation. De plus en plus de dirigeants sont tentés par ces appareils, qui leur permettent de superviser leur firme à distance. Grâce à eux, ils peuvent prendre soin de leurs locaux, de leurs employés et veiller à ce que ceux-ci œuvrent correctement.

Accompagner ses salariés dans le processus d’installation

Pour les employés, bien accueillir ce type de dispositifs ne s’avère pas forcément facile. Ils peuvent l’interpréter comme un manque de confiance de la part de leurs dirigeants et se sentir espionnés. Pour que l’arrivée de cet œil omniscient ne génère pas de conflits ou ne rende l’ambiance délétère, il reste important de bien les accompagner. Expliquez à votre personnel que votre objectif consiste à vous assurer de la bonne marche de la firme, et surtout pas de les surveiller pendant leurs pauses. Les sociétés spécialisées dans la vidéosurveillance prodiguent parfois des conseils pour que la transition se passe en douceur. Eyetech, par exemple, dispense des formations aux salariés des entreprises pour que ceux-ci ne se sentent pas opprimés et expliquent le fonctionnement du matériel au dirigeant pour l’aider à le paramétrer. Les caméras de surveillance veillent sur la société mais ne doivent pas non plus empiéter sur la vie privée des employés et détruire l’harmonie et la bonne entente…

Législation relative à la vidéosurveillance

Les affaires judiciaires liées à la vidéosurveillance demeurent nombreuses. Ces dispositifs font toujours l’objet de débats : certains salariés ressentent une trop grande pression et craquent. Beaucoup d’entre eux finissent par porter plainte à la suite d’utilisations jugées abusives. Pour éviter ce genre de situations, ces systèmes font l’objet d’une législation particulière. Avant d’installer quoi que ce soit, toute société se trouve dans l’obligation de consulter le comité d’entreprise, d’informer tout le personnel. Elle doit ensuite signaler son intention à la CNIL, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, ou à la Préfecture. Une fois le matériel en fonction, il faut prêter une attention particulière à une utilisation pleine d’intégrité car certaines pratiques s’avèrent considérées comme abusives par la loi elle-même. Les caméras ne doivent pas violer le droit à la vie privée des salariés (cf. article 1121-1 du code de Travail et l’article 9 du Code civil, ndlr), par exemple, celles-ci ne doivent pas fixer un même employé en permanence. Quelques emplacements ne peuvent, dans cette mesure, accueillir des caméras : les locaux de représentants du personnel, les toilettes ou encore les salles de repos. De manière générale, sachez aussi que ces images ne peuvent être utilisées que dans un cadre disciplinaire ou pénal.

Quel type de club pour vous ?

A chaque entrepreneur, son club ! Il suffit simplement d’être au clair avec vos attentes. Les clubs d’entrepreneurs se focalisent tous plus ou moins sur un aspect du réseau, qu’il s’agisse de recommandations, de rencontres ou encore simplement de business. Voici quelques exemples des spécialités dont disposent certains clubs.

Les réseaux d’accompagnement à la création

Lorsque vous démarrez votre entreprise, le financement ne constitue pas la seule chose dont vous avez besoin. Il reste souvent une priorité mais un bon accompagnement dans le développement de votre société s’avère également indispensable. Il existe des réseaux associatifs tels que le Réseau Entreprendre ou Initiative France qui participent aux premiers financements et délivrent aussi des conseils, tout en assurant un suivi les premières années. Ce dernier, par exemple, regroupe plus de 16 000 dirigeants bénévoles et parraine 9 000 entrepreneurs. Initiative France a d’ailleurs accueilli des jeunes pousses désormais très célèbres telles que O2 ou BlaBlaCar. Ces deux structures versent des prêts d’honneur à leurs membres. Le Réseau Entreprendre, de son côté, ne prend sous son aile que les start-up à vocation d’emploi (au moins cinq en cinq ans).

Les clubs d’affaires pour accélérer son business

Si votre objectif numéro un consiste à faire du chiffre rapidement, les clubs d’affaires peuvent se révéler utiles. Ceux-ci ne se concentrent pas forcément sur le relationnel en tant que tel, ils ne proposent pas toujours des sorties ou des déjeuners entre membres. Ils attirent des structures généralement moins établies. Leur vocation consiste à accélérer le business des entreprises participantes. Pour ce faire, les clubs d’affaires organisent des réunions express au cours desquelles les membres peuvent, par exemple, obtenir des recommandations. A titre d’exemple, le réseau BNI s’inscrit dans cette démarche et permet à ses adhérents de se rencontrer et de faire du business ensemble. Un club d’affaires confère également une vision panoramique du tissu économique local : tous les secteurs s’y retrouvent au cours de divers événements.

Des clubs pour élargir son cercle de connaissances…

Une entreprise installée depuis plusieurs années n’a pas forcément besoin de business immédiat et privilégiera le moyen-long terme. Les dirigeants d’entreprises le savent : avoir un bon réseau prend du temps et l’entretenir, c’est l’agrandir ! Certaines structures se destinent justement à faire se rencontrer des entrepreneurs entre eux afin de leur permettre d’échanger ou de se recommander les uns les autres, parfois même en s’amusant. Le réseau devenant une histoire de relation humaine, les activités sont souvent plus variées que dans les clubs d’affaires. Ateliers, conférences, séances de travail sur les problématiques, sorties… tout est possible. Le Club Dynamique ou le Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprises (CJD) fonctionnent, par exemple, de cette manière.

…Ou des clubs à vocation de développement international

Si vous avez fait le tour des avantages offerts sur votre terre d’accueil, rien ne vous interdit de voir plus grand ! Certains réseaux sont dédiés à l’expansion des sociétés vers d’autres régions ou pays. Le Startup Europe Leaders Club vient d’ailleurs de voir le jour. Mis en place par la Commission européenne, celle-ci indiquait qu’elle souhaitait que “les jeunes Européens soient inspirés par les entrepreneurs locaux, pour que leurs idées se développent et restent sur le continent”. Ce club souhaite réunir les leaders du numérique européens afin qu’ils délivrent des conseils aux plus jeunes. Parmi ses membres, on remarque la présence de Niklas Zennström, cofondateur de Skype et Kazaa, Daniel Ek et Martin Lorentzon, cofondateurs du service de streaming audio Spotify ou encore Joanna Shields, qui dirige la Tech City de Londres. Le Startup Europe Leaders Club s’inscrit dans le cadre du programme Start-up Europe, ayant pour vocation de connecter et associer les systèmes entrepreneuriaux européens en six étapes, notamment au travers de partenariats. D’autres réseaux locaux mettent en relation des groupes de professionnels avec d’autres, étrangers. A titre d’exemple, l’association girondine de clubs Interclubs33 se trouve en contact avec des professionnels catalans et portugais, ce qui offre des opportunités nouvelles à ses membres.

Les réseaux destinés aux professionnels innovants

Bénéficier d’un suivi régulier à sa création, élargir son horizon, se faire recommander… Toutes ces étapes s’enchaînent dans la vie d’une société. Celle-ci doit alors répondre à un certain nombre de critères pour que les autres l’acceptent dans un réseau, ce qui peut poser un problème aux entreprises innovantes. Le concept de ces dernières peut s’avérer obscur aux yeux des autres. Certains réseaux se destinent donc à l’accompagnement de projets disruptifs et à vocation de forte croissance. A titre d’exemple, Croissance Plus a fait de ce critère son cheval de bataille. Ce groupe se consacre aux start-up susceptibles de grandir rapidement. Il organise, entre autres, des petits déjeuners autour de thèmes juridiques et dispense notamment des conseils à ses membres. Ce réseau pratique également un lobbying intense autour de ses adhérents. Le Comité Richelieu, axé sur l’innovation, en fait autant. Cette structure contribue d’autre part à la mise en contact de PME / ETI avec de grands groupes pour faciliter leur développement dans leur secteur.

Ces start-up françaises qui vont changer la médecine

Le secteur de la santé connaît une véritable révolution, induite par le numérique. Une foule de dispositifs voit le jour, créés par des scientifiques et entrepreneurs ambitieux, souvent dans le but d’augmenter la précision des appareils médicaux, mais pas que ! Petit tour d’horizon des jeunes pousses françaises qui vont changer la face de la médecine.

Le projet “médecine du futur”

Comme toutes les sciences, la médecine fait, depuis toujours, l’objet des idées de transformation les plus folles. Depuis les décoctions magiques du temps de l’Antiquité romaine en passant par le vaccin contre la rage de Pasteur, les scientifiques ont parcouru un très long chemin pour développer cette discipline indispensable à l’homme. Cette perpétuelle évolution se poursuit toujours : au mois de novembre 2015, le gouvernement lançait le projet “médecine du futur”. Ce programme, qui faisait suite aux trois plans dédiés à la médecine proposés par Arnaud Montebourg, visait notamment à “stimuler les projets industriels qui voient le jour dans le domaine de la médecine personnalisée, encourager le développement des dispositifs médicaux connectés, faire bénéficier le plus grand nombre de ces avancées majeures en regroupant nos efforts jusqu’à présent dispersés”. Les jeunes entrepreneurs se sont, jusqu’à maintenant, montrés plutôt réceptifs à cet appel du pied et la médecine du futur prend forme de jour en jour. Ultra connectée, accessible partout, spécialisée, concernant toutes les pathologies et parties du corps, cette science paraît à l’aube d’une transformation totale, qui s’opère notamment dans des jeunes pousses de l’Hexagone.

Les micro-pompes de CorWave pour réduire l’insuffisance cardiaque

Commençons par un des organes les plus importants : le coeur. Plus de 80% des personnes souffrant d’insuffisance cardiaque subissent des effets secondaires dus à une pompe LVad (left ventricular assist device, ndlr). Louis de Lillers, actuel DG de CorWave, ne le sait que trop bien. Sa première entreprise, PlugMed, fabriquait des composants destinés à ces dispositifs. Ceux-ci servent à améliorer l’irrigation du sang dans le coeur mais se trouvent aussi à l’origine de nombreux effets secondaires pouvant se révéler très graves. Parmi eux, on observe souvent la formation de caillots de sang, des saignements incontrôlés, des attaques cérébrales… Louis de Lillers décide de prendre les choses en main et rejoint CorWave, créée en 2011 par l’incubateur MD Start, en 2015. Cette jeune pousse parisienne conçoit des pompes spéciales, dont le fonctionnement se rapproche davantage de celui naturel du coeur. La société ne s’arrête pas là et prépare des petites pompes, “Nova Pulse”, pour des cas moins avancés. L’avantage de ce dispositif réside dans sa posologie : il suffit de le glisser sous la cage thoracique. Plus besoin de scier le sternum comme l’exigent les moyens actuels.

Le combat de Pharnext contre les maladies neurodégénératives

Fondée en 2007 par le professeur Daniel Cohen, cette jeune pousse s’inscrit dans le secteur biopharmaceutique et s’attaque, de son côté, aux maladies neurodégénératives. Concentrée sur les pathologies comme Al Zheimer, cette société reste célèbre pour ses combinaisons de médicaments déjà existants. La jeune pousse a développé un algorithme analysant les pathologies et leurs traitements. Ces données atterrissent ensuite entre les mains de scientifiques qui déterminent des mélanges susceptibles de guérir d’autres maladies. Qualifié de plateforme “prédictive”, cet outil permet d’éviter les phases très chronophages de recherche de nouvelles molécules. Il pourrait ainsi faire économiser beaucoup de temps et d’argent à l’industrie pharmaceutique. La firme s’est vue récompensée du titre de “meilleure entrée en bourse 2016 en France dans le domaine des Sciences de la Vie” par Capital Finance International (CFI), revue spécialisée dans les affaires, l’économie et la finance.

Damae Medical pour dépister les cancers de la peau

Le traitement et dépistage du cancer reste au centre de nombreuses préoccupations. A seulement 23 ans, Anaïs Barut dirige Damae Medical, cofondée avec deux associés, qui a pour vocation de dépister les cancers de la peau. Pour y parvenir, l’entreprise s’appuie sur les travaux d’Arnaud Dubois, chercheur au CNRS et cofondateur de la société. La firme a développé un système d’imagerie médicale très poussé, capable d’analyser le grain de la peau avec la précision d’un microscope. Le dispositif, d’abord pensé pour une application en chirurgie, se révèle idéal pour déceler les cancers de la peau de façon non-invasive, contrairement aux biopsies actuelles. Depuis sa création, Damae Medical prend de l’ampleur. Gagnante de plusieurs prix tels que celui d’EDF Pulse ou le concours mondial d’innovation en 2014, la luciole compte, à seulement deux ans, s’exporter aux Etats-Unis. Un projet ambitieux susceptible de se réaliser puisque sa jeune cofondatrice s’est vue sacrée parmi les dix meilleurs innovateurs français de moins de 35 ans par la MIT Technology Review.

ACS Biotech et ses injections de cartilage pour guérir l’arthrose

Pascale Hazot, docteur en chimie et diplômée de l’EM Lyon, fonde ACS Biotech en 2013 pour répondre à un problème récurrent : les lésions de cartilage. Elle conçoit, avec les experts qui l’entourent, une solution permettant de réparer le cartilage au travers d’une simple injection. Il s’agit d’une chirurgie mini-invasive, destinée notamment aux personnes souffrant de maladies dégénératives comme l’arthrose ou de lésions dues à un choc traumatique. Forte de son succès, la jeune pousse vient de lever 900 000 euros via une plateforme de crowdfunding et recense plusieurs distinctions. Lauréate du concours Business O Féminin en 2017, elle s’est notamment vue attribuer le label “jeune entreprise innovante” à sa création et figure aujourd’hui dans le Top 100 des start-ups lancé par l’express.

Médecine personnalisée: la bio-impression de tissus vivants par Poietis

La biotech Poietis s’inscrit dans un domaine qui peut presque sembler futuriste : l’impression 3D… de peau humaine! Cofondée en 2013 par Fabien Guillemot et Bruno Brisson, la technologie de cette start-up girondine résulte de dix ans de recherche au sein de l’Université de Bordeaux et de l’Inserm. Elle détient aujourd’hui la licence d’exploitation exclusive de ce dispositif, qui permet d’imprimer des tissus vivants avec une imprimante 3D. Ces produits se destinent aux industries pharmaceutiques et cosmétiques afin de servir de surface de tests et ainsi éviter l’expérimentation sur les animaux. Ces tissus pourraient également être utilisés dans le cadre de la médecine régénératrice par la fabrication de greffons sur-mesure. Poietis a encore de beaux jours devant elle, sachant que son marché serait estimé à deux milliards d’euros d’ici 2020.

Suis-je fait pour être patron ?

Vous souhaitez faire une grande carrière en devenant dirigeant ? Bravo ! Vous avez fait le choix d’une belle aventure, mais dont la route est longue, et parfois semée d’embûches. Mais avez-vous au préalable fait le point sur vos forces et faiblesses ? Certaines qualités sont indispensables pour être patron à la hauteur de vos ambitions, que vous soyez seul ou dirigeant d’une entreprise avec des salariés. Vous devez être :

Un challenger

En tant que dirigeant, vous n’avez pas peur de l’inconnu et vous êtes tourné vers l’avenir. Celui-ci vous stimule, vous avez le goût des défis et êtes prêt à les relever. Ce profil de challenger vous impose d’être un homme confiant dans votre capacité à entreprendre et votre potentiel de réussite. Vous n’avez pas obligatoirement de diplômes, ceux-ci ne faisant pas forcément d’un homme un bon dirigeant.

Réfléchi et organisé

Vous prenez le temps de mûrir chaque idée ou projet et vous êtes maître dans l’art de la prise de décisions. Vous savez faire preuve d’analyse tout en prenant le recul suffisant afin d’en réduire au maximum les risques : de ce fait, vous avez fixé vos objectifs, vos moyens pour les atteindre, et les conséquences attendues, tout en tenant compte des contraintes éventuelles que vous pourriez rencontrer, comme celles de la gestion du temps, des moyens humains ou financiers disponibles par exemple, et les solutions à mettre en œuvre pour les minimiser ou y remédier.

Doté d’une forte personnalité

Vous avez une aura, un charisme bien particulier : vous êtes un communiquant dans l’âme et un meneur de groupe. Un communiquant pour présenter vos projets et vos idées et y faire adhérer vos interlocuteurs. Il peut s’agir d’un client, sur un budget pour lequel vous êtes en compétition par exemple. Cela peut aussi s’appliquer à un financeur à qui vous sollicitez un investissement. Et un meneur pour motiver vos équipes ou partenaires à vous suivre et mettre en œuvre vos projets et idées avec la même envie de réussir que vous, sans installer chez vos collaborateurs des sentiments de contraintes ou de stress.

Diplomate et ouvert d’esprit

Vous savez entendre et traiter les objections éventuelles, et vous savez également identifier et analyser les idées qui pourraient faire grandir encore plus vos projets. Elles ne sont pas pour vous une source de contradictions purement futiles, mais bien au contraire, un moyen d’enrichissement professionnel. Cette notion d’ouverture rejoint celle du travail en équipe, puisque vous avez compris que dans certains domaines où vous n’êtes pas un spécialiste, vous devez vous faire accompagner d’un expert qui a les compétences nécessaires pour vous permettre de prendre les bonnes décisions.

Avec le sens des responsabilités

Vous ne fuyez aucune décision, même si elles sont parfois difficiles à prendre. Vous avez bien compris que parfois, la diplomatie n’est pas suffisante pour se faire entendre et qu’il convient de rappeler votre pouvoir. Cela peut s’imposer dans le cas de conflits entre salariés, où vous pouvez être amené, si la situation ne se règle pas sereinement, à trancher. Vous avez la faculté, même s’il n’y a pas de réponse idéale, à prendre la décision que vous estimez la meilleure pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Cette situation peut aussi être rencontrée avec un de vos prestataires historiques par exemple, dont les prestations ne sont plus en cohérence avec vos besoins.

Et sachant prendre du recul

Vous êtes capable de gérer votre carrière professionnelle et de prendre du temps pour votre vie personnelle, essentielle pour vous déconnecter et vous ressourcer. Vous pratiquez par exemple un sport tel la course à pieds ou le squash ou une activité plus posée telle que la lecture.

Votre bilan

Vous avez toutes les qualités nécessaires pour devenir dirigeant ? Félicitations ! Vous avez mis le doigt sur une de vos faiblesses ? Ne vous inquiétez pas, ces qualités peuvent facilement s’acquérir. En effet, vous pouvez opter pour un accompagnement, il existe de nombreuses formations pour vous aider à progresser : gestion de projets, savoir communiquer, savoir traiter les objections, savoir déléguer, gestion du stress…

Eros, le Uber de la prostitution

Deux entrepreneurs américains se sont lancé le défi d’ouvrir une plateforme réservée au plus vieux métier du monde ! Fake ou pas, les rumeurs les plus folles circulent quant à l’apparition d’Eros, conçu comme un “plateforme du sexe décentralisée”. Les détails.

Une application dans un secteur tabou mais lucratif

Lorsqu’il s’agit d’évoquer le concept de leur entreprise, Kevin Yang et Michael O’Brien, fondateurs et PDG d’Eros, vont droit au but. “Eros est un marché décentralisé pour faire se rencontrer des adultes consentants, à la recherche de sexe d’un côté et d’argent de l’autre.” annoncent-ils. Selon eux, le site a pour vocation de devenir un “bazar du sexe”, sur lequel les prostituées se voient présentées sous forme de catalogue. Les clients sélectionnent la personne de leur choix, qu’ils retrouvent à un endroit et à une heure définis. Un projet qui s’attaque d’ailleurs à un secteur très lucratif. “Le marché mondial de la prostitution dépasse 100 milliards de dollars” rappellent les cofondateurs de la société. La plateforme se présente presque comme une application de livraison de repas : les utilisateurs peuvent non seulement réserver un service en ligne mais aussi leur attribuer des notes. Ce “Uber de la prostitution” permet même aux clients de géolocaliser le parcours de l’ “escort”. Insolite et osé, ce site laisse beaucoup de sceptiques mais entend garantir la sécurité des deux parties impliquées dans ces transactions…

Garantir la sécurité et l’anonymat des clients

Une appli similaire, Ohlala, voyait le jour à Berlin en 2015, mais s’est vue interdite rapidement. D’autres sites dédiés à la prostitution en ligne ont connu le même sort, ce qui ne semble pas inquiéter les deux entrepreneurs outre-mesure. Ceux-ci prétendent qu’Eros ne pourra “jamais être censuré, interdit ou fermé par un quelconque gouvernement ou autorité religieuse”. Pour éviter que cela ne se produise, la start-up a effectivement pris les devants et décentralise tous ses services. Depuis le 10 juillet, la firme a lancé son ICO, (Initial Coin Offering, ndlr) pour lever des fonds sans intermédiaire, qui propose aux investisseurs une compensation en crypto-monnaie. Eros avait préalablement développé la sienne et cette stratégie s’est avérée payante car la jeune pousse a récolté un milliard de dollars en seulement deux jours ! Une ascension surprenante mais le concept ne s’arrête pas là. L’application garantit la sécurité de ses utilisateurs en s’appuyant sur le fonctionnement du “darknet” : le site recourt à d’importants blockchains pour “stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle”. Les clients pourront donc payer en crypto-monnaie tout en gardant l’anonymat.

Des soupçons d’arnaque

La réussite d’une telle entreprise, abordant ouvertement un thème aussi sensible, suscite le doute chez certains qui crient au fake. Le fait que les identités des deux fondateurs se trouvent facilement mais que ceux-ci ne disposent que de simples profils LinkedIn, ajouté au secteur si particulier de la société laisse planer le doute… Le site Crypto Insider a également révélé que le livre blanc d’Eros ne serait autre que la copie d’un travail universitaire de l’Institut de technologie du Massachusetts paru en 2016. La plateforme verra-t-elle le jour ? Réponse le 23 septembre, date prévue de la sortie officielle du site !

Pourquoi faut-il vraiment éviter de faire rentrer des actionnaires ?

Les résultats économiques de votre entreprise ne sont pas mauvais pour autant, mais vous êtes à la recherche d’une sécurité supplémentaire en termes de financement ? Une des pistes consisterait à faire entrer au capital de votre entreprise des actionnaires. Mais attention, vous risquez de faire fausse route ! Pourquoi faut-il vraiment éviter de faire rentrer des actionnaires au capital de votre entreprise ? Arguments et éléments de réponse dans les lignes qui suivent.

Une perte d’indépendance certaine

Le problème numéro un qui survient dès lors que des actionnaires entrent au capital d’une entreprise est bel et bien la perte d’indépendance, et ce sans pour autant devenir les actionnaires majoritaires et détenir plus de 50% des parts dégagées. On recense, malheureusement, un trop grand nombre d’entreprises qui, chaque année, pensent profiter d’une aubaine financière en ouvrant leur capital à des actionnaires français ou étrangers et qui, sur le long terme, s’aperçoivent bien trop tard qu’elles ont perdu le pouvoir de décision sur les axes stratégiques à donner à leur entreprise. Force est de constater que l’arrivée d’actionnaires dans une entreprise permet une entrée d’argent qui permet de financer l’activité sur le moyen terme, au minimum. Mais cette entrée financière va de pair avec un pouvoir de décision qui se réduit d’autant. On pense bien évidemment à des entreprises comme Peugeot qui, faute d’avoir eu les reins assez solides pour affronter une période de crise mondiale, a été dans l’obligation d’ouvrir son capital à des actionnaires du monde entier, ce qui a entraîné, pour la première fois dans l’histoire du groupe, la nomination d’un PDG non issu de la famille fondatrice de l’entreprise.

D’autres sources de financement existent

S’il est un second point qui tend à montrer que l’actionnariat n’est pas la meilleure des solutions aujourd’hui pour une entreprise souhaitant se financer, c’est bien le fait qu’il existe de nombreuses autres sources de financement ! Financement participatif, financement sur fonds propres, fusion avec d’autres entreprises du même secteur, création de coopératives… Les solutions sont nombreuses, diverses et variées. A noter également que notre économie se dirige tout droit vers une évolution du financement des entreprises. Là où, jusqu’à maintenant, le capitalisme voulait qu’une entreprise soit détenue par un petit nombre d’apporteurs de fonds très importants, aujourd’hui, nous allons tout droit vers une économie où les entreprises sont détenues par un grand nombre d’apporteurs de fonds faibles. Cette évolution suffit à justifier du fait que faire rentrer des actionnaires au capital des entreprises sera, bientôt, quelque chose de désuet tant les modes de financement se développent et offrent des possibilités nouvelles aux entreprises de tous secteurs.