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Pourquoi ces 5 entrepreneurs sont-ils connus ?

Qu’ils soient capitaines d’industrie comme Serge Dassault, hommes d’affaires autodidactes à l’image de François Pinault, créateurs de concepts de génie (Xavier Niel) ou encore businessmen partis de rien mais très bon communicants (Alain Afflelou, Franck Provost), ces hommes ont tous connu une réussite professionnelle remarquable. Comment expliquer, à travers l’analyse de leurs parcours, la réussite et la reconnaissance unanime du grand public de ces entrepreneurs connus ? Focus.

Des entrepreneurs ayant une importante exposition médiatique

Alain Afflelou (opticien et homme d’affaires)

Alain Afflelou, au départ, n’est qu’un opticien parmi tant d’autres. Fraîchement diplômé de l’École Supérieure d’optométrie à Paris en 1972 à l’âge de 24 ans, il va dans la foulée, ouvrir son premier magasin de ventes de lunettes. Le succès va arriver quand, six ans après l’ouverture de son premier magasin, il va développer une chaîne de boutiques sur toute la France. Par le réseau d’une franchise, ces magasins dispersés sur tout le pays porteront son nom. La réussite commerciale est en marche.

Parfait communiquant, Alain Afflelou va donner du crédit et de la notoriété à sa marque (qui n’est autre que son nom) en utilisant les médias. Ainsi, il n’hésite pas à se mettre personnellement en scène dans des spots publicitaires de télévision. Des publicités aux « slogans » inoubliables comme  » Il est fou Afflelou, il est fou ! » ou encore « La deuxième paire de lunettes offerte pour un euro de plus »…

Charismatique, il l’est clairement. Après l’avoir vu à la télévision, on peut donner un « visage » au nom d’Afflelou. Les raisons de son succès se situent donc du côté de sa présence importante dans les médias traditionnels, de son sens inné des affaires et des réseaux sur lesquels il s’est appuyé pour développer ses affaires commerciales. Après plusieurs partenariats commerciaux, le groupe Afflelou a atteint aujourd’hui une dimension internationale.

Franck Provost (coiffeur et homme d’affaires)

L’ancien apprenti-coiffeur du Lude (1972) part de loin. Il ouvre son premier salon de coiffure en 1975 à Saint-Germain en Laye. Puis, deuxième ouverture de salon à Paris en 1979. Franck Provost se fait alors remarquer dans des concours de coiffure où il représente le groupe « L’Oréal ». Mais ce n’est qu’à la fin des années 1990 que le succès survient. Sa réussite professionnelle s’appuie sur des concepts très concrets : « pas de prise de rendez-vous chez le coiffeur et journée continue de travail ». Sa recette fait mouche et il va se mettre à coiffer les plus grands noms français et internationaux. Provost devient « l’ami des stars ». En coiffant par exemple Tina Turner ou bien encore Adriana Karembeu, il obtient une grande notoriété et renommée.

Le coiffeur ami des stars va développer sa marque dans le monde entier. A ce jour, il compte plus de 2500 salons de coiffures répartis sur tout le globe ! Les clés de la réussite et de la reconnaissance de Franck Provost sont : le talent, le travail acharné, les réseaux et relations, le sens des affaires et une forte exposition médiatique. Le chiffre d’affaires du groupe Provost pèse aujourd’hui plus d’un milliard d’euros.

Ces entrepreneurs célèbres qui ont bâti des empires

François Pinault (homme d’affaires)

François Pinault, c’est l’âme de l’entrepreneuriat par excellence. Il est connu aujourd’hui pour être la troisième plus grande fortune de France. Ce milliardaire a bâti sa fortune sur un sens des affaires très aiguisé. Parti de rien, cet autodidacte breton s’est lancé dans le monde des affaires dans les années 1960 en rachetant l’entreprise familiale de négoce de bois. Ensuite, ce sont les acquisitions d’entreprises qui s’enchaînent.

De 1991 à 1994, François Pinault fait des acquisitions d’entreprises majeures, il rachète le groupe « Le Printemps » mais aussi « Conforama », la « Fnac » et la « Redoute » ! A cette même période, le groupe Pinault change de dimension et devient un grand conglomérat d’entreprises. En 1999, l’entrepreneur breton investit dans le marché du luxe. En 2003, il laisse son fils François-Henry Pinault prendre les rênes de son empire.

La notoriété de François Pinault s’explique d’elle-même, car en tant que 3ème fortune de France, il ne passe pas inaperçu. En outre, ses multiples coups d’éclats (rachats d’entreprises) ont trouvé écho, bien sûr, dans le monde des affaires mais également auprès du grand public.

Serge Dassault (chef d’entreprise et homme politique)

Le fondateur du groupe Dassault est Marcel Dassault mais ne nous y trompons pas, le personnage clé de cet empire n’est autre que le fils du fondateur : Serge Dassault. Ce dernier a fait de brillantes études. Dans son cursus, notamment, l’École Polytechnique.
S’intéresser à Serge Dassault, c’est s’intéresser à un homme qui a plusieurs casquettes : chef d’entreprises dans l’aéronautique, patron de presse (en 2004, il devient patron de la Socpresse), puis homme politique (maire de Corbeil-Essonnes depuis 1995 et Sénateur).

Mais c’est surtout l’aéronautique qui donne ses lettres de noblesse à cet homme polyvalent et puissant. Chaque nouvelle sortie d’un avion Dassault (mirages, rafales…) crée l’évènement auprès des passionnés de l’aéronautique mais même à l’échelle du grand public. Ainsi, le nom de Dassault s’inscrit tout naturellement dans l’imaginaire collectif des français. Dassault, de par son activité dans l’aéronautique à même une influence dans les hautes sphères de l’État. L’empire Dassault a aujourd’hui une renommée nationale et internationale.

Xavier Niel ou la nouvelle génération de grands entrepreneurs français

Xavier Niel est un nom qui commence sérieusement à se faire connaître du grand public. Et pour cause, il n’est autre que fondateur de « Free », fournisseur d’accès à Internet et opérateur de téléphonie mobile. Ingénieux, Xavier Niel s’intéresse tout jeune au monde de l’informatique et des télécommunications. Après avoir fait ses armes dans le minitel « rose », c’est en 1995 que l’entrepreneur investit dans le premier vrai fournisseur d’accès à internet en direction du grand public. Sa société s’appelle alors « Worldnet ». Il la revend cinq ans plus tard pour un montant de 40 millions d’euros.

Mais Xavier Niel voit plus grand, il veut offrir au grand public une combinaison de trois médias : l’accès à internet, la télévision et la téléphonie. Il va mettre au point la première box 100% française. Elle fait un tabac. En deux mois 100 000 abonnés vont en faire l’acquisition. C’est alors une véritable révolution de l’offre internet.

Le 11 septembre 2006, il lance la « Fondation Free » en investissant ses propres fonds. C’est le succès immédiat.
Sa notoriété, Xavier Niel la doit à son talent de touche à tout et à ses concepts innovants (notamment dans le milieu d’internet). Entrepreneur dans l’âme, il a su répondre à une demande d’un large public assoiffé de numérique.

Quels sont les secrets pour développer une bonne stratégie de marque ?

Lancer une marque et la faire connaître constituent une démarche organisée, basée sur une communication efficace. Quels sont les secrets pour développer une bonne stratégie de marque ? Voici quelques indications pour vous aider à atteindre ce but.

Les paramètres à prendre en compte 

En premier lieu, une étude approfondie de la concurrence – surtout sur le web – vous aidera à mieux établir votre positionnement stratégique. Une analyse de vos points forts et de vos points faibles s’avérera également nécessaire pour corriger certaines lacunes, le cas échéant, avant de faire votre plan de stratégie marketing. Prenez également le temps d’identifier quel est votre public-cible, afin d’utiliser les leviers d’action et de réalisation les mieux appropriés à votre campagne. Lancer une marque implique aussi de bien connaître ses investisseurs ainsi que ses fournisseurs, et même de leur attribuer des coefficients de priorité.

L’impact de l’image de la marque

Un logo facilement reconnaissable par son style ou ses couleurs affirme l’identité d’un produit et permet à une entreprise de se démarquer parmi ses concurrents. On sait aujourd’hui que le consommateur a tendance à opter pour des produits familiers, plutôt que d’acheter des produits semblables, mais d’une marque qu’il ne connaît pas. Pour cette raison, qu’importe le support de marketing que vous utiliserez, toutes vos publicités devront présenter la même image et, s’il y a lieu, le même slogan. Votre marque deviendra en quelque sorte votre bannière pour véhiculer votre message.

Les points à faire valoir dans votre communication

  • Faites connaître la vision de votre entreprise
  • Décrivez-en les valeurs
  • Spécifiez vos objectifs
  • Expliquez en quoi votre service ou produit est supérieur à d’autres similaires offerts sur le marché• Citez des faits et des chiffres pour appuyer ce que vous avancez
  • Dans un blog ou un site, prévoyez de l’espace pour les commentaires de vos clients satisfaits (ou insatisfaits… !)
  • Rédigez une newsletter pour faire connaître vos événements, promotions ou autres sujets d’intérêt, pour fidéliser vos clients

Les canaux de diffusion à privilégier

Surtout s’il s’agit d’une jeune entreprise, votre présence active sur des réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook constitue un excellent levier pour établir votre notoriété. N’hésitez pas à utiliser aussi les ressources de la télévision, de la radio, de la presse et même la publicité postale (dépliants, prospectus, cartes d’affaires). La création d’un blog ou d’un site – dont vous ferez le référencement pour qu’il se retrouve en première position sur les grands moteurs de recherche – peut également vous donner accès à un bassin de clients potentiels.

Une question de confiance

En conclusion, les entreprises dont on respecte et reconnaît partout les marques partagent le même secret : elles ont établi une relation de confiance avec leur clientèle régulière et leurs prospects. Pour ce faire, elles identifient les doutes et les objections de ceux-ci et font en sorte de les rassurer. Elles gardent aussi l’esprit ouvert pour procéder à des changements, pour mieux s’adapter aux exigences du marché. Plusieurs stratégies peuvent être employées pour créer ou maintenir cette confiance envers une marque, mais rien d’égalera jamais la bonne réputation de l’entreprise à tous points de vue. Et cela nécessite temps et efforts.

Pas d’avenir sans numérique pour les Français !

L’institut de sondage Ifop vient de réaliser une enquête sur la réception du « manifeste des start-up », établi par l’association France Digitale. Les questions portaient sur la façon dont les Français perçoivent le numérique, l’Europe, le nouveau Président… et leur impact sur l’avenir. Dans l’ensemble, les personnes interrogées se montrent plutôt optimistes.

Le « manifeste des start-up »

Présenté sur le site de l’association France Digitale, qui promeut l’émergence du numérique dans l’Hexagone, le manifeste du numérique s’organise en 16 points répartis en trois parties : « réparer l’ascenseur social en saisissant toutes les opportunités de croissance et en partageant la création de valeur », « transformer l’économie en encourageant la prise de risque » et « repenser l’Etat et l’Europe dans une logique cohérente de plateformes ».
Pour mesurer l’adhésion des Français à cette vision de l’avenir, France Digitale a fait appel à l’institut de sondages Ifop. Sa branche Ifop-Fiducial a contacté 1007 personnes de tous âges, sexes et origines sociales par mail et leur a soumis un questionnaire concernant ces différents points. Chaque question comportait quatre réponses possibles : très favorable, plutôt favorable, plutôt défavorable ou très défavorable. Une grande partie des sondés se révèle plutôt optimiste.

Les résultats du sondage

Une première série de questions concernait l’importance de la place du numérique en France. 64% des personnes interrogées se déclarent « plutôt favorables » à l’instauration d’un Bac N, pour numérique, au même titre que le Bac L ou ES. 91% se disent favorables à l’idée que les dirigeants politiques et hauts fonctionnaires suivent une formation obligatoire sur les enjeux économiques et technologiques du numérique. Seuls 11% s’avèrent défavorables au concept de salarié-formateur, contre 60% plutôt favorable. Au sujet du statut des travailleurs indépendants, 56% des individus interrogés pensent que le maintien de ce statut pendant trois ans aurait un effet positif sur le développement de leur clientèle. En revanche, 62% d’entre eux trouvent ce système défavorable pour leur niveau de protection sociale.
La seconde partie du questionnaire portait sur la perception de l’Europe par les Français. 63% d’entre eux pensent que l’appartenance de la France à l’UE constitue un atout, quand 11% trouvent qu’il ne s’agit ni d’une bonne, ni d’une mauvaise chose. 28% des personnes interrogées déclarent tout de même que l’euro serait mauvais pour le pays et 36% pensent n’être ni victimes ni bénéficiaires de l’UE.
La dernière partie du sondage traitait d’économie et comportait notamment des questions sur des projets du nouveau président de la République. 87% des individus se disent favorables à l’assurance chômage pour les travailleurs indépendants et 78% sont d’accord pour l’attribuer aux salariés démissionnaires. Seule la dernière question divisait totalement les participants : la suppression des cotisations maladies et chômage à la charge des salariés compensée par une hausse de contribution à la CSG. Les réponses donnaient 50 – 50.

Ces start-up françaises qui vont révolutionner les transports

Le secteur des transports n’échappe pas à la révolution numérique ! Plusieurs start-up tricolores en ont fait leur cheval de bataille et s’emploient à mettre à jour ce domaine d’activités aux multiples filières. Petit tour d’horizon de start-up françaises qui conçoivent les transports de demain.

Le secteur des transports au cœur d’une révolution

La découverte de nouveaux continents, la transmission d’informations ou encore les évolutions scientifiques n’auraient jamais pu se faire sans les transports. De tout temps, ceux-ci ont joué un rôle déterminant dans la formation des sociétés et ont contribué à façonner le monde actuel. Toujours au cœur des innovations technologiques, ce secteur représente une machine bien huilée, qui connaît des transformations permanentes. A l’ère du numérique, les transports s’avèrent de plus en plus sollicités et organisés de façon virtuelle. Les nouvelles technologies permettent un gain de temps et d’argent considérables, grâce à certaines idées innovantes mises au point par des porteurs de projet ambitieux. Qu’il s’agisse du transport de personnes, de biens, de location de véhicules entre particuliers ou encore de voituriers, celles-ci s’attaquent à toutes les filières ! Voici la présentation de quelques entreprises françaises qui construisent la circulation de demain.

Blablacar, le leader français du covoiturage

On ne présente plus la plus célèbre plateforme d’autopartage française, BlaBlaCar, qui a vu le jour en 2006. Celle-ci est fondée par Frédéric Mazzela, qui découvre l’efficacité du covoiturage au cours de ses études en Californie. Elle se présente sous la forme d’une plateforme sur laquelle les utilisateurs peuvent proposer aux autres de louer une place dans leur véhicule au cours d’un trajet donné. Les passagers partagent les frais de trajet avec le conducteur. L’application est sortie en 2013 sur iPhone et Android. La même année, la jeune pousse s’est vu attribuer le titre de « highly recommanded startup » lors de la cérémonie Europas à Berlin. La firme compte actuellement 85 salariés répartis dans six pays et s’est notamment implantée en Allemagne, en Croatie ou encore en Roumanie.

Le covoiturage de colis avec Cocolis

Solliciter un automobiliste pour partager son trajet se révèle désormais possible. Grâce à Cocolis, faire transporter ses colis par des particuliers le devient aussi ! Cette application ingénieuse donne la possibilité aux utilisateurs de trouver un voyageur à qui confier un paquet que celui-ci livrera à une adresse donnée. La plateforme invite les utilisateurs à publier des annonces indiquant la taille, le poids, la nature du paquet à livrer ainsi que sa destination et sa date limite d’arrivée. Suite à cela, des conducteurs se proposent et il ne reste plus qu’à convenir d’un accord. Ce service, lancé en 2015, se présente comme le « premier site de covoiturage de colis » et a même remporté, le 18 mars 2016, le Grand Prix du concours la Fabrique Aviva dans la catégorie « Protéger l’environnement ».

Vivanoda pour trouver le meilleur mode de transport

Ce site internet, fondé en 2015 par Nicolas Pellier, s’occupe de trouver les meilleures options pour effectuer un trajet d’un point A à un point B. Il ne s’agit pas d’un comparateur, Vivanoda recherche les solutions de transports les plus efficaces pour se rendre à une destination spécifique. Le voyageur donne une adresse de départ et une d’arrivée, la plateforme lui répond ensuite par une liste d’itinéraires prenant en compte tous les moyens de locomotion possibles. Pour ce faire, elle recense plus de 60 000 lignes aériennes, 6 000 lignes ferroviaires et environ 500 compagnies de l’Europe aux États-Unis. Ce site s’autofinance et peut être fier d’attirer de 170 000 à 200 000 utilisateurs chaque mois.

Les voituriers attitrés de Blue Valet

Pour rester dans la thématique du voyage, peut-être avez-vous observé le casse-tête que représente le trajet avec une voiture personnelle jusqu’à un aéroport. La grande problématique de s’y rendre avec son propre véhicule réside dans la difficulté à le garer sans se mettre en retard. Les fondateurs de Blue Valet ont tenté d’y apporter une solution. Cette entreprise met à disposition des voyageurs des voituriers qui récupèrent les automobiles à leur arrivée devant l’aéroport et les prennent en charge. Les utilisateurs choisissent celui qui va s’occuper de leur véhicule, indiquent le parking de leur choix et sélectionnent aussi leur date de retour. Des offres supplémentaires s’avèrent également disponibles, telles que le nettoyage ou le plein d’essence. Cette start-up créée en 2015 peut être fière de comptabiliser plus de 30 000 personnes ayant fait appel à elle et vient de lever deux millions d’euros il y a quelques mois.

Stan, le robot qui gare les autos

Les voituriers du futur ne seront peut-être tous humains… Les trois cofondateurs de Stanley Robotics ont conçu Stan, le premier robot capable de diriger et garer un véhicule de manière autonome. Celui-ci les récupère, les dépose sur une place de parking puis les ramène à leur propriétaire. Depuis le mois de février 2017, ce dispositif se voit testé sur deux parkings de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Pour développer sa technologie, la jeune pousse a d’ailleurs levé 3,6 millions d’euros le 23 mai dernier.

Travelcar, parkings et location de véhicules à des tarifs préférentiels

Toujours dans le domaine des transports autour des aéroports, l’entreprise d’Ahmed Mhiri, Travelcar, propose également une solution pour garer les voitures des voyageurs de façon intelligente. Cette application, créée en 2012, donne la possibilité à ses utilisateurs d’accéder aux parkings de grands aéroports tels que ceux de Roissy ou Marseille, gratuitement ou à prix réduits ! Et ce n’est pas tout, les particuliers disposant d’un véhicule dormant dans leur garage peuvent le mettre en location sur la plateforme et ainsi permettre à d’autres utilisateurs d’en bénéficier. Ce système assure une rétribution au propriétaire ainsi qu’une garantie de trouver une voiture à l’aéroport pour les locataires.

L’hyperloop, le train du futur

Ce dispositif suscite les rêves les plus fous ! Inventé par Elon Musk, le dirigeant de Space X, l’hyperloop se présente sous la forme d’un immense tunnel dans lequel circulent des capsules à une vitesse pouvant atteindre 1 126 km/h. La suppression de tous les frottements de l’air à l’intérieur du dispositif garantit une très grande rapidité. Les véhicules se déplacent, eux, sur de petits coussins d’air émis par des fentes dans la zone inférieure du tunnel. De nombreux ingénieurs planchent sur ce projet futuriste et une jeune pousse vient de s’illustrer dans cette recherche : la hollandaise Hardt Global Mobility. Cette dernière vient d’obtenir de quoi financer une phase de test de son prototype, qui devrait relier Paris à Amsterdam en 30 minutes…

Comment faire pour créer une veille gratuitement grâce à Google Alertes

Dans cette vidéo, nous allons vous montrez comment faire pour créer sa veille gratuitement grâce à Google Alertes, un autre service de Google qui a été créé en 2004.

Pourquoi utiliser Google Alertes ?

Google Alertes va vous permettre notamment de surveiller votre e-reputation, vos concurrents ou tout simplement faire de la veille sur des mots ou expressions voire de contrôler un probable piratage de votre site internet.

Comment faire ?

Vous devez impérativement créer un compte gmail pour y accéder, je vous invite donc avant de continuer cette vidéo à le créer. Connectez-vous à votre compte gmail.

Il existe 2 possibilités pour arriver sur le service. :

Vous arrivez directement sur la page pour créer votre alerte. Google vous propose tout de suite de créer des alertes vous concernant ou il vous propose des suggestions par thème. Nous vous conseillons lorsque vous créez une alerte avec plusieurs mots de mettre des guillemets afin qu’il recherche l’expression exacte.

Par exemple : « xavier niel »

Un aperçu apparaît immédiatement en dessous ! A savoir que Google Alertes montre uniquement les nouvelles pages que Google a pu indexer.

Peaufinez vos paramètres de recherche

L’outil vous propose donc plusieurs options à paramétrer :La fréquence de réception des messages d’alertes, les sources, la langue, la région ou plutôt le pays et vous pouvez affiner vos résultats.

Cliquez sur Créer l’alerte.

Il existe une option supplémentaire pour paramétrer l’heure de réception des notifications ainsi que recevoir un récapitulatif global sur votre boite email. Pour accéder à la veille de votre mot, il suffit de cliquer sur le nom directement. A partir du moment où vous avez créé votre veille, Google Alertes sauvegarde l’historique. Cela vous permet notamment de revenir sur des dates ultérieures !  Vous pouvez aussi créer des flux RSS afin de pouvoir les utiliser via des solutions comme netvibes en revanche, il faut impérativement que dans vos options de paramètres globales, « Récapitulatif » soit décoché sinon vous ne pourrez accéder à cette option.

Autre point dont j’ai parlé au début de cette vidéo, d’avoir la possibilité de pouvoir surveiller votre site contre un éventuel piratage, oui oui c’est possible. Google Alertes peut détecter des intrusions de mots ou expressions sur votre propre site.

Par exemple : site:dynamique-mag.com viagra

Toutes personnes qui tentent d’intégrer sur mon site le mot viagra, je recevrais une notification. Je serai donc averti d’un probable piratage !
Merci d’avoir suivi cette vidéo. N’hésitez pas à la partager !

Quel impact du Brexit sur les start-up françaises ?

Depuis que la Grande-Bretagne a annoncé sa sortie de l’Europe, le vieux continent retient son souffle. Les Français, notamment, se montraient plutôt sceptiques quant aux conséquences de ce geste. Toutefois, les jeunes pousses de l’Hexagone expatriées outre-Manche ne semblent pas inquiètes, le Brexit représente-t-il vraiment un réel obstacle ?

Londres, cinquième ville française mondiale

La capitale britannique demeure aussi célèbre pour… ses Français ! Impossible de se déplacer dans les rues sans y entendre la langue de Molière et pour cause : Londres compte environ 225 000 habitants venus de l’Hexagone. Ce chiffre la place, selon les estimations de divers médias, de la 44ème jusqu’à la cinquième ville de France à échelle mondiale. De nombreux étudiants voient en cette capitale une terre d’accueil, environ 25 000 d’entre eux envahissent la ville chaque année. Le taux de chômage relativement plus faible attire mais Londres a aussi son influence sur les entreprises. Dans le classement de la Banque Mondiale, intitulé « Doing Business 2017», le Royaume-Uni occupait la onzième place dans la liste des pays où créer sa start-up s’avère le plus facile. En comparaison, la France arrivait en 27ème position, loin devant l’Italie 63ème et l’Allemagne 114ème. Suite à l’annonce du Brexit, le 23 juin 2016, beaucoup de porteurs de projets et d’investisseurs craignaient que les choses n’empirent. Les formalités de création d’entreprise se révèlent pourtant plus faciles que dans l’Hexagone…

Avant le Brexit : des dispositifs Anglais simplificateurs

Il existe de multiples raisons pour lesquelles les entreprises françaises s’exilent en Grande-Bretagne. La rapidité pour créer sa société constitue l’une des plus célèbres. Le dispositif anglais prévu à cet effet se trouve aux antipodes du système administratif français, réputé pour sa lourdeur. Une « Ltd » (Private Limited Company, équivalant à peu près à notre SARL et qui consiste en une société par actions limitant la responsabilité des actionnaires, ndlr) se construit de façon très libre et peut officiellement voir le jour en seulement 24 heures. Le registre des sociétés anglaises « Companies House », délivre aux entrepreneurs des statuts standards « Articles of Association », bien qu’il reste possible de rédiger des statuts uniques afin de simplifier les rôles de chacun, directeur ou actionnaire, sur le long terme au sein de l’entreprise. La responsabilité de ces derniers reste d’ailleurs limitée à leur investissement de départ dans la firme, même s’il se situe à hauteur d’une livre sterling. L’administration française présente beaucoup plus de complications. Elle exige de publier chaque nouvelle entreprise dans un journal officiel, de déposer un dossier au Centre de Formalités des Entreprises avant de faire enregistrer ses statuts au centre des impôts… En comparaison, le dispositif britannique paraît bien moins pénible et les entrepreneurs ne s’y trompent pas. Cependant, depuis l’annonce du Brexit, les entreprises expatriées dans la capitale anglaise se demandent si les choses ne risquent pas de se corser…

Les dispositifs prévus par le Brexit

La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne en inquiète plus d’un. Les dirigeants d’entreprise français ayant choisi l’outre-Manche pour s’implanter ou se développer redoutent des mesures drastiques les coupant des autres pays. Voté il y a à peine un an, le Brexit et ses mesures continuent de se mettre en place actuellement. Parmi celles annoncées en novembre 2016 par Theresa May, un emprunt du pays de 143 milliards d’euros sur cinq ans, afin d’amortir le ralentissement prévu pour 2017. L’objectif consiste aussi à stimuler les sociétés locales, le gouvernement a donc prévu d’investir dans diverses infrastructures. Le secteur routier devait notamment recevoir 1,5 milliard d’euros de financement. Les domaines d’activités spécialisés dans Internet et l’immobilier devaient se voir respectivement allouer 1,2 milliards et 1 ,6 milliards d’euros. Une mesure particulière était également suggérée pour encourager les firmes locales comme étrangères implantées sur le sol britannique : la baisse de l’impôt sur les sociétés. Déjà plus faible outre-Manche avant le Brexit, ce taux devait passer de 20% à 19% en 2017, puis 17% d’ici 2020. Cette annonce avait tout de même inquiété plusieurs investisseurs et entrepreneurs européens à l’époque mais qu’en est-il aujourd’hui ?

Un an plus tard, une situation finalement peu inquiétante

Les entrepreneurs français expatriés en Angleterre ne semblent plus aussi effrayés. Lors du vote de sortie de l’Union Européenne, ceux-ci considéraient cette actualité comme un « désagrément » plutôt que comme un réel « problème de fond ». Ce sentiment régnerait toujours actuellement d’après une étude de Willis Towers Watson (société internationale de conseil, courtage et de solutions logicielles, ndlr) dénommée « Talent and Rewards Brexit ». L’état des lieux dressé par cette analyse, menée auprès d’une centaine de responsables RH, est loin de s’avérer désastreux. Laurent Termignon, directeur de l’activité du cabinet de conseil, indiquait : « Le Brexit est un événement majeur pour les entreprises ayant une forte présence au Royaume-Uni mais la plupart le considèrent davantage comme une perturbation qu’un problème de fond. Cette confiance relative est encourageante quant à leurs perspectives de développement, mais de nombreuses sociétés s’inquiètent clairement de savoir si elles pourront conserver la totalité de leurs équipes travaillant au Royaume-Uni et attirer et rémunérer des talents provenant du reste de l’UE. » La peur de ces entrepreneurs expatriés réside davantage dans la difficulté à faire venir des investisseurs ou clients étrangers dans leur entreprise. 36% d’entre eux déclaraient craindre qu’une telle chose se produise. Pour tenter de contrer ce phénomène, 15% des firmes interrogées confiaient avoir déjà ajusté des primes de compensation du coût de la vie pour les expatriés, tandis que 12% disaient l’envisager.

Les start-up françaises conquièrent la Planète

Nombreux sont les entrepreneurs qui rêvent de faire le tour du monde avec leur projet révolutionnaire. Pour déterminer si oui ou non, les Français réussissent leur déploiement à l’international, le cabinet Pramex International et la Banque Populaire ont mené une étude. Cette dernière vise à analyser la stratégie de 1919 entreprises françaises et elles s’en sortent plutôt bien. 

De l’exportation à l’implantation

Plusieurs raisons expliquent le désir d’implantation à l’étranger des entreprises françaises. Le monde actuel, multipolaire et ultra connecté, permet de concevoir des business model voués à briser les frontières. Tout d’abord, les marchés se révèlent de plus en plus mondiaux. Les secteurs de la biotechnologie, de l’Adtech (industrie publicitaire), des solutions Saas (Software As A System, ndlr) ou encore de la Martech (industrie marketing) se développent en Europe comme dans la Silicon Valley. Si auparavant cette dernière constituait l’épicentre de toute l’évolution technologique mondiale, ce n’est plus le cas désormais. Paris, Barcelone ou encore Singapour voient fleurir des jeunes pousses aux projets et aux moyens tout aussi ambitieux. La fascination historique pour les États-Unis reste présente mais au lieu de s’exporter totalement, les jeunes entreprises préfèrent développer une antenne à l’étranger. La culture internationale des jeunes start-uper contribue également à ce changement. Les nouvelles générations, habituées à communiquer avec le monde entier depuis leur Smartphone, craignent moins de devoir gérer plusieurs sites à la fois. Le phénomène d’exportation des années 1980 s’est peu à peu mué en phénomène d’implantation au début des années 2000. Les chiffres de l’analyse effectuée le prouvent : le nombre de filiales étrangères créées par des entreprises françaises n’a décollé qu’à partir de 2009-2010. Moins de dix voyaient le jour chaque année entre 1995 et 2005, tandis que plus de 140 ont vu le jour en 2014. Ce chiffre demeure en constante hausse, plus de 200 filiales d’entreprises de l’Hexagone ont émergé en 2016.

L’implantation française à l’étranger en quelques chiffres

Les secteurs les plus internationaux s’inscrivent, sans surprise, dans l’univers du web. L’étude a pointé du doigt les trois domaines d’activité les plus présents à l’échelle mondiale. Il s’agit, en tête, des Adtech et Martech réunis, suivis par les loisirs puis par les transports. En chiffres, on observe que 33,8% des entreprises spécialisées dans le webmarketing, Adtech et Martech, présentent une filiale dans un autre pays. 12,4% des autres activités concentrées sur le web telles que les jeux vidéo, la 3D ou la cybersécurité possèdent une ou plusieurs branches à l’international. Les domaines du tourisme et de la mode puis des transports s’implantent aussi à l’étranger, avec respectivement 8,5% et 8,3% d’entre elles présentes à l’étranger. Seuls 5,9% des sociétés spécialisées dans les services B2B se livrent à cette pratique. D’un autre côté, le secteur le moins enclin à conquérir le monde reste celui de la Foodtech : seulement 1,9% des entreprises analysée disposent d’une antenne dans un autre pays que la France.

Les pays préférés des start-up françaises

Où partent donc s’implanter ces entreprises françaises ? La grande majorité d’entre elles se dirige vers les États-Unis. 26% s’implantent outre-Atlantique, ce qui en fait la première destination. L’étude met d’ailleurs en lumière un détail intéressant : les start-up souhaitant gagner ce pays lèveraient environ le double de fonds comparé aux jeunes pousses choisissant d’autres destinations. Près de la moitié des sociétés de l’Hexagone se tourne vers les autres pays européens. Ceux-ci attirent 42% des start-up françaises, le Royaume-Uni se plaçant en tête. Depuis environ deux ans, un certain engouement se fait notamment ressentir pour l’Espagne, qui concentre près de 8% de ces implantations. Ce pays attire à la fois les spécialistes de l’Adtech, de la Fintech et des transports. L’Allemagne constitue le paradis de l’Adtech et accueille 38% des firmes françaises issues de ce secteur. Les pays asiatiques ne sont pas en reste, le Japon constitue la treizième destination des entreprises françaises, derrière Singapour, la Chine et Hong Kong. Le Brésil, quant à lui, se hisse à la sixième place de ce classement.

Les métropoles étrangères qui accueillent ces start-up

De façon plus précise, l’étude de Banque Populaire et Pramex International a recherché les villes au sein desquelles les start-up françaises se rendent le plus souvent. Les résultats de l’analyse montrent que plus de 70% de ces implantations se concentrent dans 15 villes à travers le monde. Londres constitue la première destination, 12,8% des entreprises françaises y installent une antenne. New York la suit, attirant 11,4% d’entre elles. 8,9% de ces sociétés s’implantent à San Francisco et à Montréal. Les métropoles de Barcelone et Madrid accueillent respectivement 4,5% et 4,3% des entreprises de l’Hexagone. Sao Paulo représente leur septième destination favorite, suivie de Singapour, Hong Kong et enfin Shanghai.

Je travaille avec un salarié que je n’aime pas, comment faire ?

Le monde du travail regorge de personnalités diverses et variées. Les membres du personnel ne se comportent pas de la même manière et n’adoptent pas les mêmes attitudes. Des salariés au tempérament difficile : des colériques, des dénigreurs, des obsessionnels…, peuvent faire partie de votre entreprise, mais comment faire pour les supporter ?

Se connaître soi-même et apprendre à connaître les autres

Vous ne supportez pas sa manière de disposer ses affaires sur votre bureau, sa façon de s’exprimer avec les clients… Pour faire face à ce problème, bien connaître sa propre personnalité est impératif avant de scruter l’attitude d’autrui. La méconnaissance de soi et de ses rapports avec son entourage constitue souvent l’une des principales sources de litige au sein d’une entreprise. Après, il faut prendre son temps pour connaître son collègue « insupportable ». En cas de besoin, prenez un peu de recul sans trop se détacher de lui pour mieux le comprendre et déterminer les raisons de son attitude afin de trouver la manière la plus adaptée de résoudre le problème.

Se poser les bonnes questions

La meilleure façon d’éviter un conflit consiste à le résoudre de manière constructive. Pour cela, trouvez une approche moins agressive. Identifiez la source de la gêne en posant les bonnes questions :

  • Qu’est-ce qui vous gêne vraiment dans le comportement de votre collègue ?
  • Comment se comporte-t-il devant les autres salariés ?
  • Comment vous comportez-vous en sa présence ?
  • Que souhaitez-vous obtenir de sa part ?
  • Quelles sont les possibilités qui s’offrent à vous ?

Garder le contact

Dans toutes les circonstances, la communication demeure la meilleure solution pour résoudre le problème sans créer de conflit au sein de l’équipe. Sans communication, votre relation peut dégénérer. Ne vous renfermez pas sur vous même quand quelque chose vous déplaît. Cela risque de nuire à l’harmonie qui devrait s’instaurer au sein de l’entreprise. Il faut garder le contact avec le collègue « insupportable » et exprimer avec diplomatie et objectivité ce que l’on ressent. Évitez surtout les mauvaises critiques même si celles-ci le décrivent parfaitement. Entamez la conversation avec délicatesse.

Lui montrer les bonnes manières

Parfois, certaines personnes ne savent pas se comporter en société. S’il est difficile de communiquer avec le collègue « insupportable », il faut essayer de lui montrer le bon exemple, à savoir, ranger le bureau, remettre les documents ou les fournitures de bureau à leur place respective, parler moins fort au téléphone… Si toutes ces méthodes échouent, prévenez votre supérieur hiérarchique, en toute objectivité. Le but consiste à trouver une solution et à apprendre au salarié les bonnes manières, et non à le vexer devant tout le personnel, non moins devant son manager.

Ne négligez pas ce type de problème, car il risque de compromettre gravement les intérêts de l’entreprise et ceux du salarié victime. Travailler avec un ou une collègue insupportable peut constituer une source de démotivation.

Pourquoi prévoir la mort de son entreprise ?

La création d’une entreprise ne se fait pas sur un coup de tête. C’est un projet sérieux qui nécessite un temps de réflexion et un objectif bien déterminé. Une étape incontournable pour un bon management. La vision de l’entrepreneur doit s’étendre au-delà du succès de son projet et même, jusqu’à l’extinction de son entreprise. Des professionnels du domaine recommandent à tout entrepreneur d’établir un examen pré-mortem visant à prévenir la mort de l’entreprise. Mais pourquoi le recommandent-ils au juste ?

L’examen pre-mortem : garant du projet d’entreprise

Même s’il est difficile pour l’entrepreneur d’établir cet examen, il demeure indispensable pour garantir la fiabilité et la réussite du projet d’entreprise. L’efficacité de cette pratique se manifeste sur plusieurs plans. Elle permet à l’entrepreneur de lancer des projets sur des bases solides, de gagner du temps et d’économiser de l’argent. Les entrepreneurs doivent déterminer les raisons de l’échec pour mieux les appréhender à l’avenir. Le manque de préparation et l’absence d’observation constituent souvent les principales sources d’échec d’une entreprise. Ainsi, avec le système de prévention de la mort de l’entreprise, l’entrepreneur peut éviter les problèmes potentiels tout en optimisant la réussite de son projet.

Les principaux avantages de la prévention de la mort de l’entreprise

L’examen pré-mortem offre des avantages qui se révèlent bénéfiques du point de vue des entrepreneurs. L’identification des problèmes avant qu’ils ne se produisent leur permet d’élaborer des plans d’action dans le but de les éviter. L’entrepreneur peut facilement trouver des solutions aux difficultés rencontrées par son entreprise. En anticipant les problèmes, il dispose largement du temps qui lui est nécessaire pour détecter leur source et trouver des solutions innovantes et créatives. Aussi, en identifiant les signes « avant-coureurs » d’une crise, il peut anticiper les difficultés à surmonter pour ne pas compromettre la réalisation du projet.

Comment procède-t-on à un examen pré-mortem ?

L’examen pré-mortem de l’entreprise se veut d’autant plus avantageux qu’il est efficace. Facile à mettre en place, il permet de prévenir les difficultés. Le processus requiert toutefois la contribution de tous les membres de l’équipe qui constituent l’entreprise. L’examen pré-mortem répond à trois éléments bien distincts. L’entrepreneur doit établir une liste des problèmes potentiels liés au lancement et au développement des projets d’entreprise. Il doit tenir compte de tous les éléments pouvant constituer des sources de difficultés, quelles que soient leur degré d’importance. Et surtout, il doit identifier les problèmes majeurs pouvant réellement handicaper l’entreprise. En même temps, il doit considérer les problèmes secondaires, car bien qu’ils ne puissent pas ébranler le succès des projets de l’entreprise, ils risquent de constituer une barrière au développement rapide de l’entreprise. La dernière étape consiste à établir la liste des solutions afférentes aux difficultés potentielles. Certains problèmes demeurent impossibles à anticiper. C’est la raison pour laquelle l’entreprise doit essayer de trouver des solutions émanant de l’extérieur et ne se rattachant pas directement à la source du problème tel que la souscription d’une assurance multirisques professionnelle pour couvrir les risques liés à un incendie ou une inondation, par exemple.

Se développer sur les micro-marchés : une fausse bonne idée ?

Avec la saturation de nombreux marchés et la concurrence accrue qui y règnent, beaucoup de dirigeants sont tentés d’investir les micro-marchés où le nombre d’entreprises positionnées est moindre. Qu’est-ce qu’un micro-marché ? Quels en sont les avantages ? Même s’il apparaît séduisant de s’y aventurer, quels sont aussi les risques encourus ?

Les micro-marchés

Comme l’indique son nom, un micro-marché, également appelé marché de niche, est un créneau d’activité de petite taille, qui compte souvent peu de clients et d’entreprises intervenantes. La production y est moindre car la clientèle est en effet limitée ; l’offre répond dans ce cas à une demande ou un besoin bien particulier d’un certain type de consommateurs.

Ceux-ci peuvent également être des marchés porteurs, c’est-à-dire amenés à se développer demain de façon considérable pour devenir des marchés de masse, comme ce fut le cas pour les cosmétiques bios, l’alimentation halal ou encore l’achat-revente de produits d’occasion par exemple. A l’inverse, il peut aussi s’agir de secteurs d’ampleur qui s’amoindrissent et tombent en déclin avec le temps. Ce fut notamment le cas pour l’entreprise Kodak avec l’arrivée des appareils photos numériques. Enfin, les marchés peuvent subir des effets cycliques, comme les disques vinyles par exemple qui sont tombés en désuétude pour redevenir un produit à la mode ces dernières années.

Ces créneaux d’activité peuvent concerner tous les secteurs et sont souvent issus d’un travail de segmentation et d’analyse des marchés déjà existants et de taille plus importante, plutôt que de réelles innovations. Ils attirent principalement les petites et moyennes entreprises, les plus grosses préférant les délaisser au profit des produits et services à plus forte croissance. En France, on distingue aujourd’hui les marchés des tests ADN pour les animaux, des mini-éoliennes pour la clientèle des particuliers ou de génie végétal par exemple.

Pourquoi investir les micro-marchés

Le faible nombre d’intervenants est le principal critère de décision poussant les entreprises à s’aventurer sur les marchés de niche. La pression concurrentielle qui y est moindre offre en effet plusieurs avantages que les marchés de masse ne procurent pas. D’une part, la rentabilité des entreprises y est plus forte car en situation de quasi-monopole, elles sont plus libres de fixer leur prix et donc leurs niveaux de marges, et le plus faible nombre de clients impliquent aussi qu’elles peuvent déterminer des budgets de communication ou de recherche et développement moins importants. D’autre part, cette clientèle justement est plus fidèle car les entreprises ont entre autre mieux identifié leur profil et leurs besoins. La situation de ces organisations est donc généralement plus stable, et notamment en période de crise économique.

Les risques à connaître avant d’investir les micro- marchés

Si les marchés de niche représentent donc une belle opportunité pour les entreprises, certains inconvénients doivent cependant être pris en compte avant de s’y lancer, et l’étude de marché révèle alors toute son importance. En effet, celle-ci permet d’une part d’analyser le comportement des concurrents qui peuvent exercer de fortes pressions à l’entrée d’un nouvel arrivant, comme c’est souvent le cas. D’autre part, elle met en évidence les moyens financiers et autres besoins en investissement nécessaires pour démarrer l’activité, qui peuvent s’avérer extrêmement importants et très risqués. Ces deux critères peuvent donc décourager l’entrepreneur dans son projet, mais un troisième facteur peut aussi l’influencer dans sa décision. Le nombre de clients étant moins important, la perte de même un seul d’entre eux est dangereux et peut conduire à la mort de l’entreprise. Enfin, à moins que ces marchés s’avèrent porteurs, les perspectives de développement et de croissance y sont restreintes.