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Tout savoir sur la sous-location d’un local commercial

La sous-location de local commercial est en principe interdite par la loi sauf autorisation expresse du bailleur dans le contrat de bail ou par acte extra-contractuel. Quelle est la procédure à suivre ? Quelles en sont les conséquences vis à vis du bailleur, du locataire et du sous-locataire ?

Selon le site du service public, le contrat de sous-location d’un bail commercial permet à un tiers, le sous-locataire, de jouir en tout ou partie des murs moyennant contrepartie. Cependant, il faut retenir que la sous-location du bail commercial est interdite en principe, sauf clause contraire. Elle peut cependant être mise en œuvre sous deux conditions :

  • l’autorisation du bailleur
  • le concours du bailleur à l’acte. Une fois ces deux conditions réunies, la sous-location devient possible.

Comment faire ?

L’autorisation peut figurer dans le contrat de bail. Elle peut également être tacite (non écrite). Dans ce cas elle doit résulter d’une attitude claire et non équivoque du bailleur. La simple connaissance de la sous-location et le fait de l’avoir tolérée n’impliquent pas que le bailleur a donné son autorisation. A contrario, l’autorisation expresse donnée par le bailleur au sous-locataire de réaliser des travaux vaut accord tacite de la sous-location.

Le locataire doit obligatoirement prévenir le propriétaire de son intention de sous-louer, par huissier ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Le bailleur a 15 jours pour répondre. En cas d’absence de réponse, l’accord est considéré comme donné.

L’accord du bailleur est obligatoire pour la régularité de la sous location.

Cet accord est soit expressément stipulé dans le contrat de bail soit interviendra au cours du bail. Le locataire peut sous-louer le local en intégralité ou en partie. Dans tous les cas, la loi l’oblige à accomplir certaines formalités obligatoires pour la validité de la sous-location.

Point 1

Le locataire doit informer le bailleur de son intention de sous-louer le local par exploit d’huissier ou par lettre recommandée avec accusé de réception. 

point 2

Le bailleur a 15 jours pour faire connaître sa décision et notamment s’il entend concourir à l’acte de sous location. S’il ne donne aucune réponse passé ce délai, le contrat peut être conclu en son absence, si et seulement si, la sous-location est expressément prévue dans le bail. Dans le cas contraire, il peut refuser la sous-location du local sans que ce refus puisse être contesté.

Par ailleurs, le bailleur peut mettre fin au bail sans avoir à payer l’indemnité d’éviction si le locataire sous-loue le local sans avoir obtenu son accord.

Que doit contenir le
contrat de sous-location du bail commercial ?

Le contrat de sous-location doit stipuler :

  • la description du ou des locaux sous-loués ;
  • l’affectation des locaux sous-loués (spécialisation du bail, cette clause doit être calquée sur celle liant le propriétaire au locataire principal) ;
  • le montant du loyer mensuel ainsi que la répartition du paiement des charges entre le locataire et le sous-locataire en cas de sous-location partielle notamment ;
  • les règles de responsabilité du locataire et du sous-locataire vis-à-vis du bailleur ;
  • la durée de la sous-location et les règles qui articulent le rapport entre la durée de la sous-location et celle de la location (comme dans le cas d’arrivée à terme, avec une reconduction tacite ou bien une résiliation anticipée).

Les conséquences de la sous-location vis à vis du bailleur, du locataire et du sous-locataire

D’abord, notez que les rapports qui existent entre le locataire et le sous-locataire sont calqués sur ceux existant entre le bailleur et le locataire. Toutefois, le locataire ne peut pas conférer plus de droit au sous-locataire que ce que lui-même possède déjà. En d’autres termes, le sous-locataire peut exercer ses droits dans la limite de ceux accordés au locataire principal. Il en découle que la destination du local doit être conforme au bail principal. Le non-respect de cette règle peut conduire à la résiliation du bail par le bailleur et par voie de conséquence de la sous-location sans que le sous-locataire puisse prétendre au paiement d’une indemnité d’éviction.

Par ailleurs, la sous-location ne peut pas aller au-delà du terme prévu dans le bail principal. Le sous-locataire peut demander au locataire le renouvellement du bail dans la limite du bail principal restant à courir. Dans tous les cas, la sous-location prendra fin si le bail principal est résilié ou n’a pas été renouvelé.

Ensuite, le bailleur peut exiger un réajustement du loyer principal s’il s’avère que le prix de la sous-location est supérieur. Il dispose également d’une action directe en cas de défaillance du locataire pour le paiement du loyer.

Les risques d’accident des trajets domicile-travail

Les trajets domicile-travail sont une des préoccupations majeures aussi bien des salariés que des dirigeants d’entreprise. La prévention des accidents s’avère incontournable mais celle-ci ne peut avoir du sens qu’en analysant avec rigueur les habitudes et contraintes liées aux lieux d’habitation, aux lieux de travail et aussi à la densité de l’implantation des transports en commun. Zoom sur les trajets et leur impact pour le salarié comme l’employeur.

Le sondage Ifop réalisé pour PSRE nous propose des indications intéressantes pour réfléchir aux évolutions des moyens de transport et aux mesures qui devraient être prises pour limiter les risques d’accidents. Ce sondage réalisé d’une part auprès de 2000 salariés et d’autre part de 400 dirigeants d’entreprise par le biais d’un questionnaire auto-administré en ligne du 23 janvier au 8 février 2019 permet de comprendre et de se retrouver dans les méandres de cet enjeu majeur.

La voiture personnelle toujours plébiscitée

La réalité est que deux salariés sur trois utilisent leur voiture personnelle comme mode de transport principal pour se rendre sur leur lieu de travail. Les transports en commun ne sont pas comme on pourrait le croire quand on voit les transports en commun surbooké le moyen de transport le plus choisi. Seuls 16% des salariés interrogés les utilisent même si on constate une progression depuis 10 ans (+4 points).  C’est l’ile de France qui privilégie les transports en commun mais on peut le comprendre par la densité du réseau (48%).

Plus le trajet est long, plus il y a d’accidents

Deux tiers des salariés qui utilisent un véhicule motorisé avouent avoir déjà eu un comportement à risque (65%), une proportion qui croît à mesure que le trajet pour se rendre sur le lieu de travail est long : de 51% pour les trajets de moins de 15 minutes à 76% pour ceux d’une durée supérieure à 45 minutes. De toute évidence la fatigue en est un des facteurs mais aussi la concentration qui décline.

Mais pourquoi pas un autre moyen de transport !

Aujourd’hui, 8 salariés sur 10 pourraient envisager d’autres modes de transport (82%). Même si aucun moyen ne rencontre leur faveur.

Certes, les transports pour moins de 2 salariés sur 10 seraient une possibilité   mais c’est un chiffre qui montre que la voiture est encore la favorite.

L’utilisation d’un mode de transport complémentaire sur le trajet domicile travail

20% c’est le pourcentage de personnes utilisent un mode de transport complémentaire en plus du mode de transport principal ! C’est un chiffre qui est loin d’être à sous-estimer puisqu’ils sont 28% à utiliser leur voiture, 27% les transports en commun et 13% le vélo et même 6% les deux roues et 4% une trottinette en complément et bien sur 31% à marcher au moins 1km. Cette réalité des salariés n’est guère anodine car elle implique des frais supplémentaires et de la fatigue et devrait faire l’objet de toutes les attentions.

Quelles mesures prendre pour éviter l’utilisation de la voiture ?

Selon les salariés, Il serait nécessaire d’intensifier la cadence des passages (27%) ou rapprocher les dessertes du domicile (22%), sinon du lieu de travail (15%).

Mais aussi de proposer des tarifs de transport moins élevés, 15% et d’offrir des conditions de transport plus confortables 5%.

Quelles conséquences de se tourner vers les transports en commun ?

Si les salariés utilisaient davantage les transports en commun, cela impliquerait, avant tout selon les employeurs, une diminution des bouchons/stationnements (47%), moins de pollution (44%) ainsi que des économies financières pour les salariés (44%). Mais celle ou celui qui travaille adapte ses déplacements à sa réalité de vie personnelle et familiale et c’est cette réalité qui lui impose ses contraintes.

Les causes des accidents ?

Concernant la part des trajets domicile-travail dans les divers accidents routiers liés au travail ces dernières années, la majorité des employeurs n’a pas observé d’évolution (52%) sinon une diminution (25%). Plus précisément, invités à identifier le moment de la journée le plus accidentogène, les deux populations s’accordent majoritairement sur la fin de journée (60% selon les salariés et 56% selon les employeurs).

En revanche, au sujet des causes principales de ces accidents, les employeurs mettent davantage  en cause la responsabilité des conducteurs : l’utilisation des technologies mobiles (44% vs 34% des salariés) et les erreurs de conduite (38% vs 28%).

En revanche, les salariés désignent avant tout la fatigue (45% vs 37% des employeurs) et sont plus nombreux à faire mention de la crainte d’arriver en retard (28% vs 18%).

A savoir !

En cas de contrôle et de constatation de téléphone au volant, même à l’arrêt, vous encourez une contravention de 4ème classe, comprenant : une perte de 3 points de permis  et une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros et majorée à 375 euros. Pour vélo la contravention est d’un montant d’une amende de 135 euros.

Ces profils qui manquent en France

Le Baromètre Pipler, Yatedo, « Les profils pénuriques en France » paru en mai 2019 met en exergue les profils qui se font désirer en entreprise en France. Zoom sur ces profils rares et difficiles à recruter en France. 

Les 5 profils les plus rares seraient le data analyst, l’ingénieur Cyber-sécurité, le développeur web, l’ingénieur commercial et l’administrateur système. Ces résultats obtenus en Mai 2019 par l’IA, Pipler, qui a analysé les données publiques d’un milliard de profils publics.  Ce sont donc les compétences IT qui sont les plus demandés aujourd’hui. Une analyse somme toute qui apparaît comme logique aux regards des évolutions technologiques en cours et de la transformation numérique et organisationnelle des entreprises.

Le nombre de profils de chaque candidat

Les 1800 datas analysts, les 4100 ingénieurs Cyber-sécurité, les18 200 développeurs web, les 93 000 ingénieurs commerciaux et les 9300 administrateurs systèmes seraient en majorité franciliens pour pour les data analysts 63% alors que les administrateurs systèmes seraient plus particulièrement provinciaux 38% d’entre eux.

Le résumé des profils

Si les datas analysts seraient « plébiscités, parisiens et infidèles », ils apparaîtraient que les ingénieurs Cyber-sécurité soient « fidèles mais prêts à bouger » alors que les développeurs web seraient « très représentés, provinciaux et prêts à changer de poste ». Quant aux ingénieurs commerciaux, ils seraient « fidèles mais à l’écoute du marché » alors que les administrateurs systèmes seraient surtout « Provinciaux, avec un faible turnover mais à l’écoute »

Zoom sur la fidélité au poste

Le data analyst resterait en moyenne en poste 19 mois en Ile de France contre 22 mois en province alors que ingénieurs Cyber-sécurité, 28 et 29 mois en province. Les développeurs web seraient fidèles 23 mois en Ile de France contre 24 mois en province. Les ingénieurs commerciaux 35 mois en Ile de France contre 37 mois en province. Enfin les administrateurs le seraient en moyenne 35 mois

Dans le même ordre, leur aptitude « à changer de poste » seraient de 72%, 64%, 76%, 64% en Ile de France contre 61% en province et 65% sont “Prêt à bouger” en Ile de France contre 50% en province.

 Les caractéristiques de chaque profil

Le data analyst : il s’agit d’un des profils d’avenir issu du numérique. Il consiste à gérer des bases de données et il est présent dans de nombreux secteurs comme la finance, la banque, la médecine ou encore le marketing. Celui-ci a pour but d’anticiper les futurs comportements des clients à l’aide des données. Il se sert de la data pour prédire l’avenir et peut servir également à mieux satisfaire le client en transmettant seulement l’information utile à chaque personne.

L’ingénieur Cyber-sécurité : depuis l’apparition du numérique, il sécurise les systèmes d’information et les
données sensibles. Il anticipe les manières de s’introduire dans les systèmes
et définit les règles de sécurité.  

Le développeur web : il est connu de tous et est devenu le profil que tout le monde s’arrache dans les start-ups. Il réalise l’ensemble de la conception d’un site internet ainsi que son architecture. Selon une étude récente, il augmenterait vos chances de lever des fonds. A partir du cahier des charges, il construit le site internet et peut le faire évoluer.

L’ingénieur commercial : s’il peut sembler un profil commun, il est rare car il allie à la fois la connaissance technique et des capacités commerciales. Il connaît comment se réalise une prestation et doit pouvoir évaluer sa mise en œuvre. Ils sont difficiles à identifier car la terminologie change suivant les entreprises.

L’administrateur système : ils sont très demandés depuis l’ère du numérique afin de gérer des bases de données toujours grandissantes. Comme le profil précédent, son nom change suivant les entreprises et il reste difficile de les trouver.

Inbound marketing : une nouvelle méthode pour le BtoB

L’inbound marketing c’est quoi ? C’est la façon dont les entreprises peuvent se faire connaître sur internet. Le but est d’attirer le client en étant attractif, plutôt que d’aller le chercher par de la publicité intrusive.

Examinons ce qui se passe dans le cadre du marketing BtoB à l’aide d’un exemple : une PME a besoin d’une nouvelle imprimante.

Un vendeur d’imprimantes passe sans rendez-vous dans une PME. Il fait son discours et laisse une carte de visite. Un jour le responsable des achats décide d’acheter une nouvelle imprimante, mais ne se souvient plus de l’argumentaire du vendeur ni des informations sur le produit. Le responsable décide alors de faire une recherche sur internet et tombe sur un article sur les imprimantes professionnelles avec en bas de la page un lien qui renvoie vers un sujet « les 5 meilleures imprimantes pour votre entreprise ». Il est donc fort probable que le responsable des achats commandera une nouvelle imprimante sur internet au lieu de recontacter le vendeur.

Cet exemple illustre bien l’outbound marketing (vendeur) et la stratégie d’inbound marketing (internet). L’important pour une entreprise qui souhaite vendre un produit, est c’est tout l’enjeu de l’inbound marketing, c’est d’être au bon endroit, au bon moment avec des informations pertinentes pour convertir ses prospects.

Pour les entreprises BtoB, la stratégie du parcours d’achat est un vrai challenge, car il est complémentèrent différent que lors d’une vente en BtoC. Lorsqu’une entreprise est à la recherche d’un produit, elle veut une solution spécifique et adaptée à ses besoins. Car un produit inadapté peut vite affecter la productivité et donc le chiffre d’affaires.

Comment construire une stratégie d’Inbound marketing pour une entreprise BtoB ?

Une stratégie de marketing réussie doit être bien établie à l’avance et il faut connaître le profil de ses acheteurs. Cela afin de créer du contenu qui lui sera destiné.

Les entreprises en B2B doivent offrir des conseils et des informations utiles tout en rendant leurs produits attrayants pour les clients. Dans un plan d’Inbound marketing B2B, les publicités sont placées stratégiquement. Le contenu est habituellement publié sous forme de billets dans un blog ou sur les médias sociaux. Souvent, c’est quelque chose de divertissant ou d’informatif avec des appels à l’action forts.

Il existe trois facteurs clés qui permettent la réussite d’une stratégie d’inbound marketing pour une entreprise en BtoB : un contenu de qualité, des conversions et une bonne optimisation.

Contenu de qualité

Le premier facteur clé de succès est le contenu. Les PME en BtoB ont besoin d’un contenu de qualité sur leur page internet afin d’offrir de la valeur ajoutée. Il est assez facile de produire du contenu, le défi est donc de créer du contenu pertinent pour les cibles à atteindre. En comparaison avec le marché BtoC, la création de contenu BtoB est beaucoup plus difficile, car les attentes et les enjeux sont plus élevés. Aujourd’hui dans la création de contenu la quantité surpasse souvent la qualité. Or si la quantité conduit à plus de trafic, la qualité elle amène la conversion.

Obtenir toujours plus de conversions

Comme le processus de conversion varie considérablement d’un produit à l’autre, il est assez difficile de donner un conseil global.

Mais une fois qu’un client potentiel clique sur le site Web d’une entreprise B2B, l’étape suivante est la génération de prospects en obtenant des infos, comme s’inscrire sur une landing page, remplir un formulaire ou envoyer un formulaire de contact. Les contenus auxquels ils accèdent les amèneront ensuite à découvrir différents produits et services. Amener les gens à lire votre contenu et nourrir des relations avec eux vous apporteront des prospects de qualité et donc plus de conversions.

S’améliorer sans cesse

En tant que processus d’acquisition, l’inbound marketing doit être constamment amélioré. À titre d’exemple, le taux de conversion sur un A/B test de landing page peut varier du simple au double. De plus le taux de conversion peut-être totalement différent d’un pays à l’autre. Il y a également beaucoup de paramètres techniques dans l’interface utilisateur comme le design ou la couleur. On peut citer Google qui n’a pas hésité à changer plus de 50 fois les nuances de bleu sur le fond à l’arrière de ses annonces afin de déterminer celui qui permettait le plus de conversions !

Au fur et à mesure qu’une entreprise B2B se développe, elle doit adapter sa stratégie d’inbound marketing au marché afin de rester compétitive et répondre ainsi aux besoins de ses clients.

Les sociétés en B2B comprennent bien de nos jours que le marketing intrusif, comme la publicité à diffusion large, n’est pas la seule façon d’atteindre des prospects. C’est pourquoi il est important de fournir sur internet du contenu dans différents formats et gratuitement : articles, vidéos, événements, interview clients… etc.

Cependant si le processus d’attraction des clients en inbound marketing est bien maîtrisé, c’est l’aspect conversion qui est plus difficile. La principale barrière vient du cœur même de l’entreprise, car internet s’est développé plus rapidement que leur structure. C’est pourquoi l’équipe commerciale et l’équipe de communication sont encore séparées et n’arrivent pas toujours à répondre efficacement aux exigences de l’inbound marketing, du moins pour le moment.

Les jeunes veulent créer leur entreprise

Selon un récent sondage TransferWise mené par l’institut YouGov auprès de 3 532 jeunes âgés de 16 à 25 ans, l’entrepreneuriat a belle et bien la côte auprès de cette cible. Cette étude a été réalisée en ligne entre le 2 et le 13 avril 2019, auprès de 1 001 Français, 1 007 Allemands, 1 005 Britanniques et 509 Espagnols.

La France caracole en tête !

Avec 77% des jeunes Français qui voudraient créer leur propre entreprise, la France caracole en tête du classement devant les Allemands (64 %) et les Espagnols (61 %). Les Anglais terminent bon dernier avec seulement 51 % des interrogés qui trouvent l’idée attrayante. Il faut dire que les lois de ces dernières années ont largement facilité la création d’entreprise et que le développement des nouvelles technologies, dans lesquelles ils sont nés, contribuent largement à l’essor de l’entrepreneuriat des jeunes.  Les attentes suivant les pays interrogés (France, Angleterre, Allemagne et  Espagne) ne sont pourtant pas les mêmes.

Une matière scolaire qui attire

Et il semblerait bien que les jeunes désirent s’informer sur l’entrepreneuriat durant leurs études puisqu’ils sont dans tous les pays plus de 70% à vouloir savoir comment créer leur entreprise. Ainsi, ils sont 89 % des Espagnols à y être favorables. Les Français suivent de près avec  82 %, les Anglais à 79 % des et 74 % des Allemands. Autant dire qu’ils plébiscitent l’entrepreneuriat dans les cours.  Une idée qui pourrait reprise par le ministère de l’éducation dans les années à venir.

Un frein avant tout monétaire

Si les jeunes ne se lancent pas dans l’aventure, ce serait principalement pour l’argent puisque 52% des Français et 57% des Anglais estiment qu’il s’agit du principal frein à la création d’entreprise. En cause le « manque de support financier » et « la sécurité financière ». En France, de nombreux concours et structures incitent d’ailleurs à l’entrepreneuriat des jeunes comme celui du Moovjee, de 100 jours pour entreprendre, Graines de boss, Petit Poucet ou encore le concours Talents.

Mais qui les inspire en tant qu’entrepreneur ?

Les jeunes Français trouvent qu’ils manquent des modèles féminins dans l’entrepreneuriat puisqu’ils sont 73 % à le déclarer. Parmi, les personnalités qui les inspirent, figurent 3 personnalités de l’entrepreneuriat même si 4 noms caracolent en tête sur les 4 pays. Vous devinez ? Steve Jobs, fondateur d’Apple, Mark Zuckerberg fondateur de Facebook, Elon Musk fondateur de Tesla et SpaceX ainsi que l’écrivaine JK Rowling. Les Français ont désigné le fondateur de la marque à la pomme en premier (37 %), comme les Allemands (27 %). Pour les Anglais et les Espagnols, JK Rowling arrive en tête avec respectivement 33% et 53 % des suffrages. Les Espagnols (31 %) et les Allemands (25 %) désignent dans leur top 3, Mark Zuckerberg qui n’est pourtant pas présent dans le cercle fermé chez les Français et les Anglais.

Une bonne nouvelle pour l’entrepreneuriat puisque la relève est déjà prête à prendre le flambeau. La jeunesse sait qu’elle a la capacité du renouveau ! Attirez-les dans votre entreprise.

Distinguer les bonnes et les mauvaises raisons de se lancer

Le monde entrepreneurial pourrait se diviser de façon schématique :  d’un côté ceux qui depuis tout jeunes ont fait preuve d’esprit d’initiative, de l’autre ceux qui au fil des années ont vu l’idée de créer leur société mûrir. Qu’est-ce qui pousse ces deux types de personnalité à se lancer dans l’entrepreneuriat, bien que la finalité soit la même, créer sa boîte et la voir se développer ?

4 bonnes raisons de se lancer

Une idée pertinente

Puisque toute conception part d’une idée, si elle est novatrice, ce sera le premier pas vers la construction de son business. Si l’idée répond à une demande spécifique du marché en carence, elle aura de fortes chances de se transformer rapidement en « success story ».

Un business plan qui tient la route  

Après avoir eu l’idée, il faut posséder un plan de soutien solide. Il faut donc analyser le secteur d’activité dans lequel on veut se lancer : observez les entreprises au schéma similaire au votre et étudiez si possible leur évolution. De cette réflexion découlera certainement un business plan avec un modèle économique vous correspondant. Vous pourrez ainsi contacter les banques et autres organismes de financement pour vous accompagner dans votre lancement. Si l’idée correspond aux évolutions des technologies, elle prendra naturellement sa place dans les entreprises pérennes. Il existe de multiples possibilités mais il faut bien en étudier tous les aspects.

Une motivation sans faille

Que vous ayez un petit business géré depuis la maison ou un plus grand nécessitant la location de bureaux, la motivation est l’élément clé qui vous donnera envie de vous lever tous les matins. Les difficultés sont nombreuses dans le monde de l’entrepreneuriat, mais vous les surmonterez avec une attitude combattante. Si vous avez tendance à la procrastination, il vaut mieux ne jamais vous lancer à moins de combattre ce défaut d’arrache-pied.

Des qualités intrinsèques

En plus de la vision globale que vous possédez de votre entreprise, il faut posséder les qualités nécessaires pour mener à bien cette initiative. Les connaissances avancées dans votre domaine d’activité sont primordiales. Elles vous permettront de faire les meilleurs choix et de fournir des services de qualités irréprochables. Les relations humaines ne sont pas à négliger car, en tant qu’entrepreneur, vous serez en contact avec différents types de personnes.

4 mauvaises raisons de se lancer

Influencer par les flatteries

Souvent, nos proches nous considèrent comme le ou la meilleur(e) et nous poussent donc à monter notre société. Le seul encouragement de votre entourage ne suffit pas. Il faut s’assurer de disposer des qualités requises par le monde de l’entrepreneuriat avant de se lancer.

Vouloir devenir riche rapidement

Si vous voulez avoir la fortune de certains entrepreneurs en 2 ans, réfléchissez-y encore. Autant il existe des ascensions fulgurantes, comme celle de Facebook, autant il existe des échecs de compagnies qui ferment au second semestre de leur existence. Construire son entreprise prend beaucoup de temps et d’énergie. L’argent comme seul moteur ne pourra pas vous aider à faire grandir votre business.

Travailler quand et où l’on veut

Ce serait l’idéal de pouvoir travailler depuis notre endroit préféré à des heures choisies. Seulement voilà, lorsque l’on a son entreprise, on finit toujours par travailler beaucoup plus d’heures que prévu et avec de nombreuses obligations et contraintes.

Détester son environnement actuel de travail

Un environnement de travail devrait rester propice à l’épanouissement de ses employés. Si ce n’est pas le cas, tentez de régler le problème ou changez de boulot. Ne pas pouvoir gérer ses conflits avec ses collègues ou son supérieur peut démontrer que l’on n’a pas encore acquis les qualités managériales pour être son propre patron. L’entrepreneur ne cesse de rencontrer de personnes avec qui il est obligé de composer pour développer son business qui sont parfois bien plus exigeants qu’un patron.

Les étapes clés pour créer son site internet

Ça y est, vous vous êtes décidé à créer un site internet pour votre entreprise. Une bonne idée quand on sait qu’à l’heure du numérique, celui-ci vous permet non seulement d’être plus visible, plus crédible, plus facile à contacter et qu’il peut convaincre de nombreux clients d’utiliser votre produit/service. Zoom sur les principales étapes.

Étape 1 : Définir l’objectif

Un site internet peut remplir de nombreux objectifs. Selon le cas, vous n’opterez pas pour les mêmes solutions et le temps imparti ne sera pas le même. Avant de vous lancer dans la création d’un site marchand, il vous faut prendre en compte cette donnée car les solutions ne seront pas les mêmes. Vous pouvez notamment vendre en ligne, présenter votre entreprise et ses activités, donner des informations pour permettre de vous contacter, créer une base de données, transmettre votre actualité, etc.

Étape 2 : Choisir un modèle économique

Il existe d’autres méthodes pour gagner de l’argent que la vente en ligne de vos produits ou services. En réalité, les sites marchands ne représentent qu’une minorité de sites. Pour éviter que votre site internet ne vous coûte de l’argent, mais plutôt faire en sorte qu’il vous en rapporte, vous pouvez définir un modèle économique. Vous pouvez par exemple décider de gagner de l’argent par la publicité. Dans le cas évoqué, il vous faudra générer du trafic et être performant en référencement. D’autres techniques existent comme :

  • l’acquisition de contacts que vous pouvez faire au travers d’un formulaire de contact,
  • mettre les coordonnées pour vous joindre et faire de la vente indirecte,
  • proposer des abonnements,
  • décider du contenu payant,
  • faire du lead pour d’autres personnes.

Il demeure important de le définir avant de mettre en avant ce qui va vous rapporter de l’argent.

Étape 3 : Définir votre cible

Cela peut paraître évident, mais votre site a une cible, qui sont vos clients en règle générale mais pas seulement. Vous pouvez également viser des communautés indirectes, comme des influenceurs et ainsi faire parler de vous.

Il faut prendre en compte sa cible pour savoir comment vous allez vous adresser à elle sur votre site internet et ainsi définir des éléments de communication de base. Vous n’utiliserez pas le même style pour un jeune de 10 ans que pour une personne de plus de 50 ans. Par ailleurs, cela vous permettra de mieux définir le vocabulaire à utiliser, ainsi que les mots-clés que vous souhaitez mettre en avant.

Étape 4 : Le choix du nom de domaine et de l’hébergement

Le nom de domaine est primordial pour votre site internet. Le plus courant reste de prendre le nom de son entreprise. Vous aurez ainsi de nombreuses chances de remonter dans les moteurs de recherche si quelqu’un le tape. Une autre manière de faire consiste à vous demander ce que les internautes désirant acheter votre prestation / produit vont taper dans les moteurs de recherche pour définir le nom de votre site internet. Ainsi vous pouvez par exemple penser à un site comme manger bio-et-sain.fr

À noter que dans le cas où il serait déjà pris, certains vous proposent de vous le vendre, parfois à des prix relativement peu élevés.</p><p>N’oubliez pas que <a href= » »>l’extension de son nom de domaine</a> est également importante. Il vous faudra d’ailleurs <strong>vérifier la disponibilité en .fr, .com , .es</strong> &hellip;

À noter que dans le cas où il serait déjà pris, certains vous proposent de vous le vendre, parfois à des prix relativement peu élevés.

N’oubliez pas que l’extension de son nom de domaine est également importante. Il vous faudra d’ailleurs vérifier la disponibilité en .fr, .com , .es … Il indique la plupart du temps votre origine géographique ou tout simplement votre caractère international.

L’hébergement va quant à lui dépendre de votre choix initial de créer un site e-commerce, un site vitrine ou encore un site à forte audience, comme un site média. Dans ce dernier cas ou si vous attendez une forte audience, vous devrez faire appel à un serveur dédié.

Étape 5 : Réaliser un cahier des charges

Vous pouvez désormais passer à la rédaction du cahier des charges. Il va falloir penser à l’ensemble des pages de votre site, afin de créer une arborescence. Pour commencer, faites une liste de toutes les pages que vous souhaitez créer. En général, vous allez commencer par une page d’accueil qui redirigera vers d’autres pages. Ces dernières peuvent mener par exemple vers une page formulaire de contact, mentions légales, actualité, témoignage, à propos, offre…etc. Faites-en une description, afin de définir le contenu que vous désirez proposer, mais aussi les fonctionnalités (ex : formulaire de contact) que vous aimeriez avoir sur chaque page.

Une fois toutes les pages définies, penchez-vous sur la structure avec des rubriques, des sous-rubriques, voire des sous-sous-rubriques. N’oubliez pas que la navigation doit rester simple et intuitive. Rien de pire qu’un internaute qui ne trouve jamais l’information désirée.

Cette étape est très importante, notamment si vous faites créer votre site par un prestataire. Chaque page oubliée peut vite entraîner un surcoût, alors n’hésitez pas à aller voir de nombreux sites afin de vous en inspirer et ainsi définir votre besoin et ce que vous envisagez.

Définissez ensuite le graphisme de votre site et pensez à tout ce que vous désirez en termes de couleur, de présence de votre logo, des différents formats que vous souhaitez y intégrer (vidéos, photos).

Étape 6 : La problématique du référencement

Avoir un site internet, c’est bien mais encore faut-il qu’il soit visible. Avant de vous lancer dans la création d’un site internet, il faudra vous demander comment vous souhaitez le faire connaître. Si vous souhaitez générer du trafic, à moins d’avoir une notoriété hors du commun, il vous faudra vous pencher sur la question. Il existe plusieurs moyens de faire référencer votre site. On distingue déjà le référencement naturel du référencement payant. Vous pouvez également penser aux réseaux sociaux pour générer du trafic sur votre site internet, ainsi qu’à créer des partenariats avec d’autres structures. Dans tous les cas, vous devrez vous pencher sur le temps que vous souhaitez y passer ou l’argent que vous souhaitez investir.

Étape 7 : Le développement

C’est seulement quand les 5 premières étapes seront franchies que vous pourrez penser au développement de votre site. Si vous ne souhaitez qu’un site simple et vitrine, de nombreux prestataires vous proposent de le concevoir vous-même.

Si vous souhaitez un site plus complexe ou une véritable plateforme e-commerce, pensez au fait que votre plateforme devra évoluer avec le temps et que la présence d’un développeur dans vos équipes pourra rapidement se faire ressentir pour l’optimiser.

Le télétravail, la panacée ? Le bien-être ? La solitude ?

Le télétravail est envisagé souvent sous l’angle de l’amélioration de la qualité de vie. Plus de transports bondés, gains de temps du trajet…Possibilité d’aménager ses horaires selon le rythme familial… Mais le télétravail a un revers qui ne peut être sous-estimé, celui de la solitude et de la difficile séparation vie privée et professionnelle. Focus sur le télétravail.

SFL vient de publier les résultats du 6e baromètre Paris Workplace, réalisé en partenariat avec l’Ifop (1 600 salariés interrogés, travaillant dans un bureau, à Paris et première couronne) pour mesurer l’impact des interactions entre les salariés sur leur performance et leur bien-être et donc ce qui est particulièrement intéressant son corollaire le télétravail.

Le télétravail est souvent plébiscité par les salariés.  46 % souhaitent pouvoir avoir l’opportunité d’y recourir ponctuellement. Il s‘impose petit à petit dans les habitudes de l’entreprise. Il apparaît comme un facteur de bien-être mais aussi de confiance avec la hiérarchie. On peut constater que 41 % des salariés franciliens interrogés travaillent au moins une fois par semaine en dehors de leur bureau, que ce soit à leur domicile ou dans un tiers-lieu. C’est donc bien une nouvelle réalité.

Or, force est de constater que les effets du télétravail sur le sentiment d’appartenance et la vie sociale en entreprise se trouve dans l’enjeu de ce Paris Workplace 2019. Celui-ci ne se contente pas d’analyser les motivations ou éléments de satisfaction des télétravailleurs. Il compare de façon systématique cette population avec les non-télétravailleurs sur plus de 50 items. C’est- dire qui ne se contente pas d’idées reçues et qui va plus loin que ceux énoncés de manière systématique.

Le télétravail ?  Sentiment d’isolement ?

Il ressort de l’étude que les salariés qui pratiquent régulièrement le télétravail (au moins une fois par semaine) sont plus nombreux à ressentir l’isolement . Les télétravailleurs sont aussi deux fois plus susceptibles de « s’ennuyer souvent » au travail (34 %).

Le télétravail : peur du licenciement

L’éloignement de l’entreprise produit des effets que rencontre souvent l’entrepreneur quand il part en vacances, celui de manquer une opportunité ou de ne pas être là au moment crucial. Ainsi, les télétravailleurs réguliers sont trois fois plus nombreux à « avoir peur de se faire licencier » (24 % contre 8 % pour la moyenne des autres salariés).

Or, l’enquête ne permet pas d’établir de retombées du télétravail sur le bien-être et la performance des salariés. Les télétravailleurs réguliers affichent exactement la même note de bien-être au travail que les autres (6,6/10). Ils sont aussi plus nombreux à ressentir le stress. Plus surprenant : ils ont autant de mal que leurs collègues à se concentrer. En conséquence de quoi, les télétravailleurs s’attribuent en moyenne la note de 7,4/10 pour leur performance, légèrement inférieure à la moyenne des autres salariés (7,6/10).

Comment optimiser le télétravail ?

Le nouveau rapport Working anytime, anywhere: The effects on the world of work  (Travailler en tout temps, en tout lieu: les effets sur le monde du travail) propose une synthèse fort significative  des recherches menées par les deux organisations dans quinze pays, dont dix Etats membres de l’UE (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Finlande, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède), ainsi qu’en Argentine, au Brésil, en Inde, au Japon et aux Etats-Unis. Celle-ci a établi un constat à partir de salariés utilisant les nouvelles technologies (TIC) :

–  les salariés qui travaillent hors des locaux de l’employeur, y compris les télétravailleurs réguliers, – – les salariés qui recourent occasionnellement au télétravail et au travail nomade numérique (T/TNN)

Quelles sont les recommandations proposées ?

Ce rapport encourage le télétravail formel à temps partiel afin d’aider les télétravailleurs à entretenir des liens avec leurs collègues et à améliorer leur bien-être. Cependant, il souligne qu’il est nécessaire de restreindre le télétravail informel et supplémentaire qui implique de longues heures de travail.

Se déconnecter, un principe

Si le télétravail se développe, il s’avère nécessaire de se déconnecter pour maintenir une séparation entre travail rémunéré et vie personnelle. La France et l’Allemagne commencent à envisager des aménagements au niveau des entreprises, dans le cadre de la législation en vigueur ou de nouvelles lois. A l’avenir, des mesures concrètes pourraient être envisagées afin d’éviter que la vie professionnelle ne devienne source de difficultés : extinction des serveurs informatiques en dehors des heures de travail afin d’empêcher l’envoi de courriels pendant les temps de repos et les vacances. Il faut reconnaitre que certaines entreprises conscientes des enjeux l’appliquent déjà.

Un palmarès d’entrepreneurs : diversité et territoires

Le jury du Grand Prix des Bonnes Nouvelles des Territoires, présidé par l’économiste Michel Godet, a distingué le 5 juin 12 lauréats parmi les 202 candidatures. La Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur, palmarès d’entrepreneurs, récompense ainsi des initiatives remarquables par leur diversité et leur impact positif dans les territoires.

Les initiatives sont sélectionnées par un jury d’experts, présidé par l’économiste Michel Godet. Les lauréats reçoivent une dotation financière. Ils accèdent à une forte visibilité grâce à un dispositif médiatique d’ampleur offert par la Fondation. Ils bénéficient également de conseils d’un jury d’experts, de l’accès à la communauté des Entrepreneurs du Futur grâce aux partenaires médias, institutionnels et privés de la Fondation, ainsi que d’un mentorat (selon éligibilité) et d’un accompagnement dans leur développement.

Hervé Frapsauce, Président de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futurnous transmet l’esprit du Grand Prix : « faire connaître de belles histoires réussies et contribuer à leur notoriété. Le millésime 2019 est marqué par plusieurs tendances fortes : la volonté affichée des entrepreneurs du secteur marchand de contribuer à la recherche d’une croissance responsable ; la propagation d’une économie du partage faisant rimer rentabilité avec solidarité et la montée en puissance des candidatures en provenance des écosystèmes territoriaux, marqueur de la dynamique des territoires pour entreprendre. », explique.

Le palmarès 2019 : 12 lauréats

Les 3 Grands Prix :

Grand Prix Entreprise marchande

EUVEKA (Saint-Marcel-lès-Valence, 26)

Euveka a développé la première génération de mannequins robotisés, évolutifs et connectés, pour les secteurs de la mode, du sport, du médical et de la sécurité. Elle travaille avec un écosystème de proximité pour bâtir un produit exclusivement en France.

Grand Prix Entreprise sociale et solidaire

FEDERATION SIMON DE CYRENE (Malakoff, 92)

La Fondation Simon de Cyrène développe et anime des maisons partagées à taille humaine, en centre-ville. Au sein de celles-ci vivent ensemble des personnes valides et des personnes devenues handicapées au cours de la vie. Une réponse au défi majeur de la place des personnes dépendantes dans la société.

Grand Prix Ecosystème territorial

MARSEILLE SOLUTIONS (Marseille, 13)

Marseille Solutions monte des projets ambitieux pour résoudre des défis urgents de notre société. Son métier : co-entreprendre avec des acteurs privés et publics en apportant idées, méthode, réseau, posture entrepreneuriale, et un accompagnement jusqu’au lancement du projet.

Les 8 Prix :

RS FRANCHISE (Saint-Jean-de-Védas, 34)

Repar’stores est la première entreprise nationale de réparation et de modernisation de volets roulants et de stores toutes marques. Elle se développe en franchise avec un réseau de plus de 200 agences en France.

SARL MODETIC (Romans-sur-Isère, 26)

1 083 km séparent les 2 villes les plus éloignées de l’hexagone : Menton et Porspoder. La société relève le défi de fabriquer des jeans entre ces deux villes. Les jeans 1083 sont filés, teints, tissés et confectionnés en France.

KAROS (Paris, 75)

Karos a développé une application mobile de covoiturage. Il agit comme un assistant intelligent de mobilité. par ailleurs, il propose un nouvel usage de mobilité adapté aux contraintes spécifiques des trajets courts, en particulier domicile-travail.

CLUS’TER JURA (Conliège, 39)

Clus’Ter Jura anime une coopérative d’acteurs qui mettent en commun des moyens pour financer une ingénierie territoriale capable de faire émerger et concrétiser des projets de nature collective et entrepreneuriale.

VALLEE DU LOURON (Arreau, 65)

La vallée de Louron est composée de 15 communes, un territoire isolé à la frontière avec l’Espagne. En 20-30 ans, la vallée a su créer un modèle économique basé sur le tourisme, qui profite au territoire.

MAISON D’EDUCATION A L’ALIMENTATION DURABLE (Mouans-Sartoux, 06)

La MEAD est la structure porteuse du projet alimentaire territorial (PAT) de Mouans-Sartoux. Elle développe les projets en lien avec la politique municipale de l’alimentation durable.

Le Coup de cœur du Jury :

SDIS 36 (Montierchaume, 36)

Les Sapeurs-pompiers de l’Indre et du centre de la France recyclent les tenues de service et d’intervention avec l’aide d’entreprises sociales et solidaires pour en faire un isolant innovant.

Le Grand Prix des Bonnes Nouvelles des Territoires bénéficie du soutien de réseaux de premier plan impliqués dans l’entrepreneuriat sur l’ensemble du territoire. Ainsi, ARDAN France, Assemblée des départements de France, AVISE, BGE, Bpifrance Création, CCI France, CPME, CJD, FCE France, France Active, Initiative France, Institut Esprit Service, Le Rameau, MEDEF, Réseau Entreprendre, Solidarités Nouvelles face au Chômage, Union des Couveuses d’Entreprises, ainsi que des partenariats scientifiques et médiatiques.

Améliorer sa prise de décision

Pour être efficace dans son travail, il faut apprendre à ne plus tergiverser pour prendre la moindre décision. Certaines décisions ne nécessitent pas de mener une longue réflexion. 

L’efficacité rime souvent avec réactivité ! 

Une décision prise rapidement peut rapidement avoir un retour et vous évite parfois d’attendre la réponse. Votre interlocuteur peut remarquer que vous répondez rapidement et avoir tendance à faire de même en retour. Quelques stratégies existent pour améliorer sa rapidité de prise de décision

Prendre sa décision seul :

Il est toujours difficile d’assumer une décision mais face à une problématique, il y a bien souvent autant d’avis que de personnes. Demander à tout le monde ce qu’ils pensent du moindre problème peut rapidement devenir contreproductif. Le temps d’administration du sondage peut être long et vous devrez faire le tri parmi les avis différents. 

Apprendre à analyser rapidement les données : 

Il est courant de mettre en place des indicateurs qui vous permettent d’analyser rapidement et régulièrement une situation. Ils peuvent vous permettre de prendre rapidement une décision plutôt que de vous fier à votre intuition, souvent très juste, mais qui peut être erronée lorsque vous n’avez pas les éléments pour la prendre. Pour cela, n’hésitez pas à mettre en place un système d’accès rapide à l’information, en classant vos différents dossiers ou en ayant des tableaux de bords efficaces. Vous pouvez également faire en sorte de recevoir les informations pertinentes sur le bon outil. 

Demander conseil à une seule personne : 

Si vous n’arrivez pas à prendre votre décision seul, essayez de ne pas avoir recours à trop de personnes. Demandez-vous la personne qui est experte sur la question par exemple. Cela demande un travail d’identification sur les bonnes personnes qui sont capables de vous conseiller en cas de besoin sur tel ou tel sujet mais pourra vous faire gagner du temps par la suite.