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Les démarches santé des salariés : un réel impact sur les entreprises

Compte tenu des évolutions démographiques, de plus en plus de personnes âgées sont à la charge de leurs proches pour les démarches administratives ou pour les accompagner à divers rendez-vous médicaux tant pour les personnes âgées que pour leurs enfants des maladies qui font la une des médias touchent nombre de salariés (cancer, arthrose…) qui contraint les salariés à se soigner en même temps qu’ils sont en poste. Qu’en est-il de l’impact sur les entreprises mais aussi quel comportement adopte les salariés pour affronter ces difficultés ? Décryptage.

« Les salariés et la santé en entreprise », le sondage réalisé en ligne auprès d’un échantillon de 1061 personnes représentatif de la population des salariés français du âgés de 18 ans et plus par OpinionWay pour Concilio, avec le soutien de LabRH en juin 2019, met en évidence que l’impact des démarches santé des salariés sur les entreprises est loin d’être anodin et que cette réalité est un véritable enjeu pour les entreprises.

Les démarches de santé, des casse-têtes stressants

Dans l’étude, un tiers des répondants affirment qu’ils manquent de temps pour leurs démarches de santé. 50% d’entre eux qu’elles sont stressantes. De plus, 60% des salariés de moins de 35 ans estiment les démarches santé et celles de leurs proches sont plus complexes, contre 55% pour les plus de 50 ans.

Les femmes les premières impactées par les démarches santé

Cette étude met en exergue le fait que ces démarches de santé touchent particulièrement les femmes. 55% trouvent qu’elles sont stressantes (contre 45% des hommes), et 53% qu’elles sont pénibles (contre 44% chez les hommes). Enfin, on peut constater que c’est en région parisienne que ces difficultés sont le plus marquées.

Les démarches de santé des salariés, un coût caché pour les entreprises…

Le fait que les démarches demandent du temps et de plus qu’elles soient complexes. En effet, les personnes entrent dans un labyrinthe dont il est difficile de trouver la sortie engendrent des conséquences onéreuses pour les entreprises. D’ailleurs 56% des salariés déclarent s’être absentés de leur lieu de travail pour des raisons liées à leur santé et celle de leurs proches.

 

La réalité !

Alors que ces pratiques sont minorées ou passés sous silence, les salariés français déclarent avoir passé 13h07 par an à effectuer des démarches de santé au travail. Dans le détail, les salariés qui effectuent chacune de ces démarches de santé pendant leur temps de travail ont passé 3h54 à se renseigner sur les symptômes que présente un proche et 3h51 sur leurs propres symptômes, une majorité des salariés ayant déjà effectué leurs recherches ou prises de contact au travail. L’équivalent de deux jours de travail sur une année, un véritable coût caché pour entreprises.

Les français loin d’être des absentéistes chroniques, bien au contraire

87% des salariés se sont déjà rendus sur leur lieu de travail alors qu’ils étaient malades. En plus, on peut bien imaginer une baisse de leur productivité. Ce comportement s’accompagne souvent par le fait de « transmettre aux collèges la maladie dans le cas des virus. Une nouvelle fois les femmes sont davantage concernées. 92% d’entre elles (contre 82% chez les hommes) se rendent au travail alors qu’elles se sentent malades.

Mais « motus bouche cousue » sur les raisons des absences

Mais ce qui est révélateur des sentiments c’est que 58% des salariés le cachent à leur responsable (34% au moins de temps en temps). Les conséquences sur le travail sont évidentes. En effet, 85% des salariés peuvent se sentir trop fatigués pour faire leur travail efficacement. 68% ont déjà été ralentis par une blessure.

Mais à cela s’ajoute le frein lié à leur inquiétude. 78% des salariés ont déjà été préoccupés par l’état de santé d’un proche pendant le travail 76% par leur propre état de santé.

Alors que le sujet peut également amener les salariés à se taire. 56% confient avoir déjà dû s’absenter de leur lieu de travail pour des raisons liées à leur santé ou à celle de leurs proches. Les plus courantes sont celles qui concernent les salariés eux-mêmes. 31% d’entre eux ont déjà quitté leur travail pour se rendre chez un médecin. 27% ayant déjà été empêché de se rendre à leur travail pour la même raison. 31% des interviewés ont également dû quitter leur travail pour passer un examen médical. Les salariés célibataires qui ont des enfants sont particulièrement concernés par le fait de devoir quitter leur lieu de travail pour aller chercher leur enfant malade à l’école. Cela étant déjà arrivé à 36% d’entre eux.

Une réelle valeur ajoutée pour les entreprises

Alors que la santé relevait jusqu’ici plutôt du domaine privé, les mentalités ont rapidement évolué. Les entreprises n’hésitent plus à proposer des services pour accompagner leurs salariés dans leurs démarches. Un réel engagement vis-à-vis des salariés, qui tend à faciliter les embauches. Il constitue un véritable atout pour aider les entreprises à se différencier des concurrents. Ils améliorent ainsi améliorer leur image de marque.

Cependant, malgré cet intérêt de la part des salariés, 66% d’entre eux considèrent que leur entreprise n’est pas attentive à leur santé. 71% indiquent que leur entreprise ne propose pas de services de santé. De plus, 71% seraient intéressés par au moins un service de santé.

La restauration rapide, sous pression, l’engagement du tri

La restauration rapide n’est pas aux normes et doit concentrer son action sur le tri des déchets et des biodéchets. L’enjeu est élevé puisque 70 % des restaurants devront être en règle avant fin 2019, 90 % fin 2020 et 100 % au 31 décembre 2021. Cet enjeu rencontre l’adhésion des chaînes qui ont signé le mardi 11 juin un contrat d’engagement. Zoom sur un engagement inédit.

Le gouvernement, que fait-il ?

Le gouvernement n’a pas lâché prise face aux 15 géants de la restauration rapide, dont McDonald’s, KFC, Burger King, Starbucks ou encore Domino’s Pizza Subway, Class’Croute, Exki, La Mie câline, La Croissanterie, Paul, Jour Healthy Groupe, Five Guys, Cojean et Pomme de Pain. A contrario, les géants ont dû lâcher prise et se sont engagés à respecter la feuille de route en matière de tri des déchets. Jusqu’à présent, elles avaient fait la sourde oreille.

Lors de la rencontre avec la secrétaire d’Etat de la transition écologique et solidaire, Brune Poirson mardi 11 juin, les quinze enseignes de fast-food ont signé le « contrat d’engagement de la restauration rapide pour le tri de leurs déchets » qui comporte un échéancier drastique en trois ans, échéancier présenté fin mai.

Le gouvernement a exigé des enseignes de restauration rapide, qui comptent plus de trente mille points de vente en France et servent quelque six milliards de repas chaque année, de rendre au moins 70 % de leurs restaurants opérationnels pour le tri des déchets d’ici à la fin 2019, puis 90 % au 31 décembre 2020 et 100 % au 31 décembre 2021. Un défi pour chacune d’entre elles !

La brioche dorée, que fait-elle ?

Seule Brioche Dorée ne s’est pas présentée en expliquant sa non présence » dans un communiqué où elle a déclaré qu’elle avait bien prévu d’être signataire. « Nous devions nous rendre ce matin à la Convention mais un retard de train ne nous a malheureusement pas permis d’être présents physiquement à la réunion organisée par Madame la Ministre, retard que nous avons signifié très tôt dans la matinée à son secrétariat », écrit l’enseigne dans le communiqué diffusé sur twitter. La chaîne Brioche a publié un communiqué en fin d’après-midi pour indiquer qu’elle se joignait à la signature.

Pas de temps à perdre pour se mettre aux normes.

Il ne s’agit pas d’attendre la fin de l’échéancier pour les signataires mais de rendre des comptes tous les six mois et « restaurant par restaurant » de « l’état d’avancement du déploiement », stipule le texte. Cependant, certains établissements « pouvant présenter des contraintes opérationnelles » auront « plus de temps ».

Eviter le Bad buzz pour les enseignes, un impératif

A l’heure où la préservation de la planète devient une préoccupation majeure, les enseignes ne voudraient pas détourner les consommateurs qui sont des juges implacables en la matière.  C’est pourquoi les enseignes ont préféré se lancer dans cet investissement coûteux mais si profitable en notoriété

Brune Poirson a souligné que les enseignes risquent « des amendes et des sanctions pénales »« L’environnement, la planète, ça n’attend pas : de toute façon, c’est une demande très forte des consommateurs », a affirmé Mme Poirson. Or, comme elle le confirme « pour beaucoup de ces entreprises, la réputation est parfois plus importante que la sanction ».

A savoir ! L’historique

Les établissements de restauration rapide doivent effectuer un tri des cinq flux (papier, carton, verre, plastique et métaux) depuis juillet 2016, ainsi qu’un tri à la source des biodéchets en cuisine et en salle (pour ceux qui génèrent plus de 10 tonnes de biodéchets par an…). Or, une enquête menée fin 2018 par le ministère a montré qu’aucun des cinquante établissements inspectés ne recyclait ses déchets, sur un secteur qui génère quelque 180 000 tonnes d’emballage et 60 000 tonnes de déchets alimentaires par an.

Le 18 octobre 2018, Zero Waste France a déposé plainte contre deux établissements McDonald’s et KFC pour non-respect de la législation.

Le non-respect du tri des 5 flux est passible d’une sanction administrative d’un montant maximal de 150 000€ (article L541-3 du Code de l’environnement), et constitue une infraction pénale punie d’une peine maximale de deux ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende (4° et 8° de l’article L541-46 du même Code).

Mais il faut aller plus loin !

Pour Thomas Battistini, président de l’enseigne Jour (trente-quatre restaurants), « le problème aujourd’hui n’est pas de trier dans les points de vente, c’est de valoriser les déchets qu’on a triés. (…) C’est un écosystème : on dépend des collectivités, des acteurs privés de la collecte ».

L’innovation participative : l’entreprise UPSA un exemple

Dans le cadre d’Innov’Acteurs, de nombreuses entreprises font part de leurs expériences en matière d’innovation participative. Elle suscite un véritable engouement. En effet, elle permet de faire preuve de créativité dans les relations entre les collaborateurs.

Innov’Acteurs est une association indépendante à but non lucratif, qui œuvre depuis 2002 à la promotion et au développement de l’Innovation Participative dans les entreprises, les organismes publics et les collectivités territoriales.

Les Trophées de l’Innovation Participative organisés par INNOVACTEURS récompensent les projets où les équipes qui sont les plus engagées et dont les résultats sont valables sur le moyen et long terme. Les débats de cette journée ont mis en exergue l’importance de la reconnaissance des salariés au-delà de la valorisation pécuniaire et l’implication massive des collaborateurs pour ce type de démarche.

Dans ce cadre, UPSA Trophée d’or de l’Innovation Participative – Engagement

En effet, selon le jury « UPSA a su incarner la démarche en lien avec les valeurs du groupe (passion, innovation, agilité et responsabilité). L’engagement collectif était important pour une meilleure performance socio-économique se traduisant notamment dans la charte d’engagement entre auteurs d’idées, ambassadeurs et managers. Cette implication a été favorisée par le dispositif d’animation comprenant des supports de communication divers et variés dont l’arbre de créativité qui permet de partager un concept avec d’autres services, les matinales quotidiennes où chacun peut lancer son idée ou son intuition, le dispositif ‘Give me 5’. Si le projet semble intéressant à développer, le collaborateur dispose alors de temps pour le concevoir, 5 heures, 5 jours, 5 semaines, 5 mois, …en fonction du degré de complexité. Le Jury a porté plus particulièrement son attention sur le dispositif de reconnaissance ‘BRAVO’ impliquant le management et le système d’intéressement. ».

La réussite de la mise en place de l’innovation participative au sein de l’entreprise UPSA

L’entreprise UPSA développe depuis quelques années une culture de l’innovation notamment sur son site industriel situé à Agen (Lot-et-Garonne).  

L’enjeu est de parvenir à engager les 1 300 collaborateurs des sites dans cette démarche et parvenir à libérer leur capacité créative – quel que soit leur poste – afin d’accélérer la mise en place de solutions innovantes supportant la stratégie.

L’engagement de la Direction est fort

  • La mise en place d’une gouvernance, constituée d’un réseau de 20 ambassadeurs formés à l’incubation pour accompagner les auteurs des idées dans l’analyse des impacts potentiels de leur proposition
  • L’implantation d’un système de reconnaissance individuelle pour récompenser les contributeurs
  • L’innovation est devenue un critère d’obtention de l’intéressement depuis deux ans. Cette année, il devrait prendre en compte le nombre d’idées incubées améliorant la Qualité de Vie au Travail et la performance financière.

Les idées viennent de l’ensemble du personnel

lors des réunions journalières « Les Matinales », lors des brainstormings, lors de World Cafés …, mais surtout via une plateforme collaborative (IDHALL). Cet outil informatique permet de capter des idées spontanées, des idées programmées (projets), mais aussi des idées provoquées lors d’appels à idées sur des problématiques spécifiques. Depuis le début de l’année, ce sont 170 propositions qui ont été postées dans cette boite à idées dont 70 % ont déjà été incubées.

En 2019, la culture de l’innovation s’ancre de plus en plus dans les différents secteurs de l’entreprise.. Elle se concentre principalement sur l’utilisation de nouvelles technologies (lunettes connectées, impression 3D, objets connectés …). Elle s’intègre aussi dans le management des équipes. Ainsi de nouvelles méthodes pédagogiques ont été testées pour former les équipes telles que les classes inversées. Des managers-coachs ont été certifiés pour aider les collaborateurs à trouver des solutions innovantes à leur problématique et atteindre leurs objectifs dans un environnement en pleine mutation et très réglementé.

L’internet des objets (IOT / Internet Of Things) permet de connecter des objets à Internet afin qu’ils puissent envoyer et recevoir des données. Il existe, par exemple, des capteurs installés sur des équipements. Ceux-ci mesurent les vibrations qui permettent de faire de la maintenance prédictive.

Un exemple à suivre. En effet, il a permis de créer un lien qui favorise le bien-être des collaborateurs tout en utilisant leurs compétences.

L’ascension fulgurante des CRM

Les CRM (Customer Relationship Management) ont vécu une transformation fulgurante en très peu de temps. C’est comme si, par téléportation, on se trouvait plongé dans un nouveau monde qui nous demande de développer un pouvoir d’adaptation immédiat. Il faut dire que nous venons de passer du client que l’on pouvait cerner facilement à un client planétaire. Les frontières et les barrières linguistiques ont été abolies et les CRM ont dû s’adapter pour nous permettre de comprendre ce client aux multiples facettes.

Ce client est devenu celui qui choisit, qui décide mais certes au gré des influences à l’échelle internationale.

Quelques mots sur l’influence des évolutions

1995 marque l’avènement du CRM. Ceux-ci s’imposent comme des outils indispensables par leurs capacités de stockage et de traitement des données.  En 2000 c’est le chamboulement d’internet : la France devient connectée de 15% à 85%. Le web s’impose et devient omniprésent. Il transforme comme une baguette magique la relation avec le client. Les liens avec eux se resserrent et permettent aux entreprises de cerner les habitudes nouvelles des consommateurs et d’adapter en conséquence leur stratégie marketing. De nouveaux CRM s’imposent et viennent en soutien aux entreprises souvent dépassées par le web. Depuis 2010, le client est ultra-connecté et aujourd’hui le mobile s’impose : le client et les entreprises ne se quittent plus. L’e-commerce et les réseaux sociaux règnent dès ce moment en maître. L’e-commerce impose ses lois et change les utilisations du CRM. Les réseaux sociaux sont scrutés car ils font et défont la réputation et la notoriété et imposent leur diktat. En 2016, le mobile supplante l’ordinateur et atteint 52 % du trafic mondial.

La sécurité et la confidentialité devenues prioritaires

A l’heure où la cybercriminalité est omniprésente, la sécurité et la confidentialité sont devenues pour les utilisateurs une priorité. Comme aujourd’hui les frontières sont étanches, elles sont  mises constamment en danger et l’utilisateur d’un CRM recherche à s’appuyer sur la législation française pour ne pas être confronté à des difficultés majeures. Ils sont donc à la recherche d’éditeurs de de CRM qui leur offrent des garanties de protection et qui leur permettent de ne pas perdre les informations récoltées ou qu’elles servent à la concurrence ou, pire, à des personnes mal intentionnées.

Par ailleurs, depuis 2018, le RGPD (règlement général sur la protection des données) est entré en vigueur. Il contraint les entreprises à cesser d’envahir les emails des particuliers et à utiliser des méthodes qui respectent la vie privée numérique. Aujourd’hui, le nec plus ultra réside dans la mise en place de la signature électronique qui permet d’établir une relation de confiance.

Avoir un logiciel conçu pour leur entreprise

Les PME et des TPE ont, aujourd’hui, des besoins différents d’autrefois. Le logiciel doit s’adapter à leur réalité et doit suivre les évolutions futures pour ne pas devenir obsolète en un rien de temps. La tendance on line est bien présente afin de pouvoir adapter le logiciel aux futures évolutions. Par exemple, GRC Contact propose un outil qui peut évoluer en fonction des différents besoins.

Garder le client, telle est la tendance actuelle

Garder un client fidèle qui a à portée de clics toutes les propositions est une véritable gageure pour les entreprises. Les sociétés étudient les clients sous toutes leurs coutures et analysent leur comportement qu’elles dissèquent pour vendre davantage et rendre pérenne leur business. Mais il est évident que les outils doivent toujours être les plus performants et capables d’analyses de plus en plus poussées.

La réalité à l’instant T

Offrir au client un outil fiable même sans posséder des compétences informatiques. Aujourd’hui le client a besoin d’une réactivé instantanée car il fonctionne de manière spontanée. Il a aussi besoin d’un conseiller dédié qui lui permette d’adapter le CRM à son besoin et à son secteur d’activité. Le CRM logiciel doit être à la portée de tout un chacun car les entreprises le savent il est le fruit de performance commerciale et d’efficacité. La  nouvelle tendance privilégie la qualité à la quantité.

Désormais la tendance est à la personnalisation, au ciblage précis et consacrer autant de temps aux nouveaux clients qu’aux clients existants fait partie des incontournables et il vous faudra le prendre en compte

Ces ‘Business Angels’ qui aident à la création d’entreprise

Si avoir des idées innovantes, du dynamisme et du talent sont des prérequis essentiels pour lancer une start-up, son évolution et sa croissance restent avant tout liées à la question du financement. Difficile cependant de trouver les fonds nécessaires. C’est pourquoi des ‘’ Business Angels ’’ se sont spécialisés dans la recherche des pépites les plus prometteuses afin de miser sur leur réussite. Portrait de 10 dirigeants qui financent l’avenir de nos entreprises.

Jérémie Berrebi

Ce franco-israélien autodidacte s’associe en 2010 avec Xavier Niel pour créer Kima Ventures. Il ne fait pas dans la demi-mesure. En effet, il investit dans une à deux start-up par semaine et devient selon Business Insider le Business Angel le plus actif au monde. Il aurait permis le financement de 330 entreprises dans plus de 32 pays !

Xavier Niel

Le célèbre président de Free est élu Business Angel de l’année 2015 par le magazine Les Échos. Cette distinction récompense tant son action au sein de Kima Ventures que celle effectuée à titre personnel avec la start-up Capitaine Train. Chaque année 50 à 60 start-up bénéficient de son soutien. Il a investi près de 25 M€ depuis septembre 2017 dans plus de 120 startups. C’est la 9e personne la plus riche de France. Il a fondé Iliad, le groupe français de télécommunications et créé Kima Ventures, un fonds d’investissement spécialisé dans les startups. Il a investi 300 millions de dollars pour le lancement de Station F, la plus grande pépinière d’entreprises au monde, en juin 2017. La station F couvre une superficie de la taille de six terrains de football américains. Par ailleurs, elle compte 1 000 startups travaillant sous un même toit.

Fabrice Grinda

Fabrice Grinda sait prendre des risques. Ce Niçois a su investir dans près de 160 entreprises en 20 ans, comme les très connues Airbnb, Blablacar, City Vox, ou encore Dropbox. Depuis 2017 il a investi 43 M€ dans près de 125 startups. Cofondateur d’Aucland en 1999 (enchères en ligne revendu à Bernard Arnault pour 21 M€), de Zingy en 2001 (contenus pour mobiles vendus 86 M€ au groupe japonais For Side), d’OLX en 2006 (hébergeur de petites annonces en ligne).

Marc Simoncini

Créateur du minitel à 22 ans, il revend iFrance en mai 2000 à Vivendi pour 182 millions d’euros. Puis crée avec le succès que l’on connaît le site de rencontres amoureuses Meetic. Il structure son activité d’investissement au sein de Jaina Capital qui se spécialise dans le high-tech. 23 start-up ont reçu 12 millions d’euros par ce biais. C’est grâce à internet que Marc Simoncini va faire fortune. Il a cédé la majorité de sa participation dans la société Meetic au groupe Match.com. Il a profité de ce capital pour investir dans des startups. En 2010, il lance Jaïna Capital, un fonds d’investissement orienté startups innovantes.

Pierre Kosciusko-Morizet

Fort de sa réussite avec Price Minister, et de son rachat à hauteur de 200 millions d’euros par le japonais Rakuten, Pierre Kosciusko-Morizet soutient l’écosystème innovant français. Son fond d’investissement ISAI se spécialise dans le web.

Jacques-Antoine Granjon

L’homme de Vente-privée.com est issu d’une famille d’entrepreneurs. Il entend soutenir l’entrepreneuriat en France. Il a investi dans de nombreuses start-up avec succès comme Bank of Poker, ou Fanzy. À l’image de son entreprise qui se déploie de plus en plus à l’international, un tiers de ses participations sont à l’étranger. Il a commencé à investir dans les startups avant de devenir un investisseur engagé de l’écosystème digital.

Oleg Tscheltzoff

Salarié chez l’Oréal, il s’ennuie. Il se lance dans la production de spectacles dans les pays de l’Est avant de devenir le n° 2 français de l’hébergement de sites web. Cette réussite lui permet d’investir au côté de Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon dans les entreprises les plus innovantes. PDG de Fotolia et serial entrepreneur a investi dans une quarantaine de startups innovantes. Fotolia qui a son siège à New York est implantée dans une quinzaine de pays. Elle propose un catalogue de plus de 11 millions de photos, compte 80 000 contributeurs, 2 millions de membres.

Denys Chalumeau

Créateur du fond Digitalik, et co-fondateur de plusieurs sites à succès comme PromoVacances.com, Billetreduc.com, Seloger.com ou encore SeFaireAider.com, Denys Chalumeau souhaite faire partager son expérience et aider à l’émergence de nouveaux projets de création d’entreprise.

Pierre-Edouard Stérin

Premier Business Angel de France par le classement d’Angel Square a investi 40 M€ depuis septembre 2017 dans 12 startups. Le fondateur du leader européen des coffrets cadeaux Smartbox est encore largement propriétaire de son entreprise (près de 85 % du capital) qui a affiché 480 M€
de revenus en 2017.

Michaël Benabou

Cofondateur de Vente Privée et fondateur de la Financière Saint-James a investi 8,5 M€ dans 25 startups. Ce Business Angel a investi dans Wemaintain, Tactical Adventure (studio de développement et d’édition de jeux vidéo créé en 2018) ou encore Chefing.

Thierry Petit

Fondateur de Showroomprivé a investi 2,6 M€ dans 9 startups. Des entreprises comme Selency, Backmarket et Blablacar sont dans son portefeuille. Neuvième Business Angel français le plus actif selon le classement challenges 2016, il a notamment investi dans de nombreuses sociétés Internet. il participe à leur développement : Avis de maman, TagCommander, Vinted, DoYouBuzz, Sigfox ou encore Talent.io. Thierry Petit a financé plus d’une quarantaine de startups dont onze principalement actives dans le milieu du e-commerce.

Comment rendre votre association compatible au RGPD ?

Le RGPD (règlement général de la protection des données) est une réglementation européenne qui consiste à clarifier le traitement des données personnelles sur les personnes physiques. Elle intervient sur le traitement de ces données et sur l’information du citoyen, relativement à leur utilisation. Toutes entreprises et toutes associations sont soumises à cette réglementation aujourd’hui. Voyons comment rendre conforme une association au RGPD.

RGPD et association : une application obligatoire

Appliquer le RGPD dans une association représente un petit bouleversement dans les habitudes de fonctionnement. Un site comme LegalPlace, se tient à la disposition des associations loi 1901, pour les guider dans toutes ces formalités administratives.

Tentons de comprendre d’abord l’importance du RGPD dans une association. Il faut avoir à l’esprit pour cela, qu’une association recueille des données personnelles sur : ses membres, ses donateurs, ses adhérents. Ces informations sont aujourd’hui d’une grande importance puisqu’elles peuvent permettre d’identifier une personne par rapport à des éléments de son identité physique, économique, culturelle, etc. Le RGPD réglemente d’ailleurs le traitement de toutes données, recueillies sur support papier ou numérique.

Concrètement, l’application du RGPD dans une association va se matérialiser par un ensemble nouveau de règles, visant à l’intégrer à son fonctionnement. Brièvement, il va s’agir de revoir toutes les procédures visant au traitement des données telles que leur recueil, leur enregistrement, leur conservation, leur modification et leur transmission. Le RGPD veille aussi à la légitimité du pourquoi l’on recueille ces données et à la bonne information des personnes qu’elles concernent. Ainsi, la conservation des données personnelles n’est plus libre, mais doit répondre à une utilisation légitime, conformément aux buts que poursuit l’association.

Associations : les 5 mesures à mettre en place pour se conformer au RGPD

L’application du RGPD dans une association repose donc, comme dans toute entreprise, sur un principe de responsabilité. Il implique, pour les responsables de l’association, de mettre en place de nouvelles mesures organisationnelles et techniques.

1. Trouver un responsable      

Trouver son DPO, ou responsable à la protection des données, va être, pour une association, la préalable à la  bonne conduite du changement. Si elle ne dispose pas en son sein du bon profil  (juriste avec bonnes connaissances en NTIC, ou personne avec une expérience en certification ISO), l’association peut externaliser cette tâche.

2. Faire l’état des lieux

Dans un premier temps, il va s’agir de réunir toutes les données auxquelles l’association a accès, puis de retracer leur cheminement et leur utilisation : que fait-on de ces données, et quelles personnes y accèdent ? Le travail de DPO est de commencer à mettre en place des procédures propres à chaque type de données : questionnaires, courrier, e-mailing… Il va aussi sensibiliser tous ceux qui œuvrent au sein de l’association à ces nouvelles pratiques.

3. Mettre en place une structure

La mise en conformité de l’association avec le RGPD ne devient vraiment effective qu’une fois que la grille de traitement de la CNIL (commission nationale de l’informatique et des libertés) sera appliquée. Elle permet de dresser un véritable tableau de bord de toutes les données personnelles recueillies pour vérifier qu’il n’y ait aucune faille dans leur sécurité.
D’autres contraintes vont venir s’appliquer, notamment dans l’information des publics susceptibles de livrer leurs données personnelles. Un droit à l’information s’applique en effet, ainsi que le devoir de recevoir le consentement de ces personnes (plus d’infos encore sur les enjeux du RGPD sur : https://www.mr-entreprise.fr).

4. Trier ses données

Attention, la durée de conservation des données doit être établie en lien avec la finalité de leur utilisation. Se débarrasser des données inutiles peut éviter des sanctions.

5 Planifier ses actions

Pour rester en conformité avec le RGPD, un travail régulier est nécessaire, incluant des « rappels » de temps à autre, qu’il est aujourd’hui obligatoire de prévoir dans ses plannings.

Toute personne livrant des données personnelles à une association a le droit d’y avoir accès et de connaître la finalité de l’exploitation de ces informations. L’autorité compétente en matière de respect du RGPD demeure la CNIL.

Les plateformes pour se réunir sans se déplacer

Afin d’organiser des réunions plus facilement et les rendre plus attractives, des sociétés innovent en proposant leurs outils pratiques.

Lumi réunit les membres d’une entreprise

L’entreprise Lumi, fondée à Londres en 1991 et dirigée par Richard Taylor, est spécialisée dans les technologies et logiciels d’engagement du public en temps réel. Cela afin de faciliter l’organisation d’assemblées générales et de réunions entre membres et actionnaires d’une entreprise. Les solutions de la société permettent un enregistrement fluide des participants et proposent des fonctionnalités diverses. Avec trois objectifs : réduire les coûts d’organisation, favoriser l’engagement des participants et faire gagner du temps.

L’application Lumi AGM Mobile permet une élaboration efficace et une interaction captivante avec les différents protagonistes. Des systèmes de votes et de sondages y sont intégrés afin de transformer la manière d’intervenir. S’ajoutent également des sessions de questions-réponses disponibles pour soumettre des requêtes au président de la réunion, auxquelles lui-même peut répondre par messagerie.

Livestorm : une plateforme de réunions en ligne

Plus besoin de se rassembler dans une salle. Avec sa plateforme web, Livestorm, la start-up française du même nom, fondée en 2016 par Gilles Bertaux, Robin Lambert, Vincent Garreau et Tom Forlin, propose aux professionnels, et notamment aux entreprises, des « webinaires » (terme qui désigne des réunions faites via internet, ndlr). Avec ses salles de débriefing virtuel, les dirigeants peuvent échanger avec leurs collaborateurs et leurs clients. Disposant de fonctionnalités de webinar et streaming vidéo en haute définition, l’utilisateur interagit avec son assemblée en partageant son écran et en dialoguant via un chat intégré. Quant aux participants, ils disposent d’un système de questions / réponses et de sondages. Dotée d’un support multi-langages, la plateforme partage un ensemble de documents comme des présentations de vidéos pré-enregistrées ou provenant de YouTube. Elle s’intègre à plus de 1 000 logiciels Cloud comme Salesforce (éditeur de logiciels de gestion de la relation client, ndlr).

Vyte, l’outil d’organisation tout-en-un

Pour optimiser les réunions et faire gagner un temps précieux aux membres d’une entreprise, la société parisienne Vyte, créée en 2014 par Manuel Mondesir, Martin Saint-Macary et Philippe Hong, propose un outil de planification multifonction. En le synchronisant avec un agenda Google, Office 365 ou Microsoft Exchange, une interface apparaît avec un calendrier et tableau. Selon ses disponibilités, le dirigeant peut ainsi proposer plusieurs créneaux de dates de réunion à ses collaborateurs, par email ou via un lien URL. Les invités votent ensuite pour celui qui leur convient le mieux. Le chef d’entreprise découvre alors les avis de chacun et confirme en un clic la meilleure option, créant et planifiant la réunion au sein de la plateforme. Des informations peuvent également s’y intégrer afin de définir le but et le contenu du rassemblement.

Les Français et les PME : une confiance sans faille

Dans un contexte où la tendance à la critique et la défiance et la méfiance sont permanentes, les français accordent aux PME une confiance sans faille. Quelles sont les raisons qui les conduisent à leur accorder non seulement leur confiance mais aussi à être leur avocat face aux multinationales.*

Afin de mieux comprendre la réalité et les raisons de cette confiance, la FEEF (Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France) et le cabinet d’études et conseil Occurrence ont mené une enquête auprès de 1000 Français sur leur perception des PME. : « Étude d’opinion FEEF-Occurrence : La perception des Français à l’égard des PME ». Cette étude met en exergue le lien tissé avec les PME.

PME : dimension humaine et proximité, les atouts incontestables

Ainsi 77% des Français ont confiance dans les PME (vs. 28% pour les multinationales). Selon 56% d’entre eux, le caractère « proche » et « humain » des PME sont sans ambiguïté la raison de leur lien de confiance. Assaël Adary, Président d’Occurrence explique :

« L’étude raconte une histoire d’amour entre les Français et les PME. Pour les Français, les PME ce sont des femmes et des hommes au service d’un territoire, pas seulement un enjeu économique mais un enjeu de fécondité des territoires. Les PME sont les pollinisateurs de la vie économique et sociale française. »

PME : source de la vitalité économique et sociale des territoires

L’étude permet de voir que l’histoire des PME et la région sont liées de façon étroite. Pour 85% des Français, les PME favorisent le développement économique et régional et pour près de 8 Français sur 10, les PME participent au rayonnement d’une région et de ses produits locaux (vs. 27% pour les multinationales). 83 % des Français estiment que les PME renforcent le lien social au sein d’un territoire (vs. 24% pour les multinationales).

PME : circuits-courts leur atout-maître ainsi que la réponse aux attentes sociétales

Dans la tendance actuelle à la préservation de la planète, il apparaît évident que les PME sont à même de répondre aux enjeux actuels.

84% des Français jugent que les PME sont bien placées pour assurer des circuits de distribution courts (vs. 21% pour les multinationales). Selon 78% des Français, les PME se centrent sur le consommateur, ont des produits de qualité supérieure et sont innovantes. 76% des Français estiment que les PME sont animées par des entrepreneurs et collaborateurs engagés.

PME : un développement entravé par le poids de la fiscalité et contraintes réglementaires

86% des Français assurent que les PME doivent surmonter de nombreux freins pour pouvoir embaucher (alors même que la création d’emplois est citée comme la première qualité donnée spontanément aux PME). Pour 85% des Français, les PME souffrent d’une fiscalité trop importante (vs. 28% pour les multinationales). 65% des Français estiment que les PME subissent de trop lourdes contraintes, lois et règlements.

PME : la bonne santé de l’économie française

74% des Français sont favorables à la mise en place de la différenciation PME, notamment au niveau fiscal, pour mettre fin aux distorsions de concurrence entre PME et multinationales. 78% des Français considèrent les PME utiles à la bonne santé de l’économie française. Dominique Amirault, Président FEEF souligne avec conviction : « Les décideurs publics devraient s’en rappeler au moment de légiférer pour davantage libérer les PME et rétablir une concurrence plus équitable entre PME et multinationales, via la différenciation PME que les Français soutiennent à 74% ».

La création d’emplois est la première qualité attribuée spontanément aux PME

Selon Dominique Amirault, Président FEEF : « Cette étude met en évidence le fait qu’une PME, on l’aime parce qu’elle fait partie de notre vie ! Elle est intrinsèquement liée aux territoires. Les Français ont également conscience que les PME sont un formidable moteur économique et social pour nos territoires, et donc un atout pour la France. Quand les Français citent spontanément l’emploi comme première qualité des PME, la réalité corrobore cette perception puisque les PME sont bien à l’origine de 80% des créations d’emplois. »

Étude réalisée en ligne en avril 2019 auprès d’un panel de 1052 Français métropolitains, âgés de 18 à 65 ans, représentatif de la population française (méthode des quotas)

L’étude propose une typologie de 5 profils pour 5 façons d’appréhender les PME et en conclut que les deux profils les plus promoteurs des PME sont les passionnés et les pragmatiques qui représentent un français sur deux.

Les Français et les PME : 5 profils pour une relation majoritairement positive.

Les passionnés 23%

Ce groupe associe les PME à tous les énoncés testés. Les dimensions qui émergent le plus fortement sont : la région (circuits courts, rayonnement, renforcement du lien social et développement économique de la région), responsables et transparents, et aussi les entraves faites au PME par une fiscalité trop importante

Les pragmatiques 33%

Ce groupe à un regard plutôt équilibré associant certains énoncés aux grandes entreprises, et d’autres aux PME. Pour les PME, il comprend l’impact bénéfique des PME en région, leur caractère employeur responsable et la capacité à respecter la loi. Cependant il remarque qu’elles sont entravées pour embaucher.

Les timides 6%

Ces personnes considèrent les grandes entreprises et les PME autant concernées par les énoncés testés. L’innovation, l’impact en région et le respect des lois fiscales marquent la sensibilité de ce groupe aux PME.

Les CAC40 27%

Les caractéristiques qui se démarquent sont la vision à long terme, un bilan positif à la création d’emplois associés d’abord aux grandes entreprises. Nous observons que ce groupe d personnes obtient les taux d’associations les plus élevés aux grandes entreprises sur toutes les dimensions mesurées.

Les distants 12%

Fondamentalement ce groupe ne tranche pas de façon segmentante entre grandes entreprises et PME. Dans l’ensemble ils sont moins favorables aux entreprises en général et semblent peu au fait de l’économie.

Petit guide de démarrage du créateur d’entreprise

Vous avez trouvé votre concept et vous êtes sur le point de vous lancer dans l’aventure ? Vous voulez créer votre entreprise et vous ne savez pas trop par où commencer. Petit guide pour ceux qui souhaitent démarrer en beauté.

Avant de créer votre entreprise

S’il est courant de se poser la question des formalités de la création d’entreprise, en réalité, il s’agit de la dernière phase à laquelle vous devez vous intéresser. Avant de vous lancer vous devez définir précisément votre activité, la clientèle ciblée, le besoin comblé, les canaux de ventes, vos avantages concurrentiels, les différentes contraintes liées à votre produit ou service. Il s’agit de voir tous les aspects de votre activité puis de regarder le marché dans lequel vous allez évoluer. Après avoir commencé ce premier tour d’horizon, il s’agit de voir si votre projet personnel est en adéquation avec ce que vous souhaitez faire. Il peut être bien de tester vos motivations et compétences afin de savoir si ce projet tient la route car vous devrez tenir sur la durée. Vous pourrez ensuite vous lancer dans la formalisation de votre projet et éventuellement vous faire accompagner par les nombreuses structures existantes au besoin. Rapidement vous devrez chiffrez votre projet et déterminer s’il est viable. Il se peut aussi que le besoin en financement soit supérieur à ce que vous aviez évalué à première vue. Enfin vérifiez que votre activité n’est pas réglementée. Une fois toutes ces phases effectuées, vous pouvez éventuellement aller tester la réaction de vos futurs clients à l’apparition de votre produit/service. Enfin, les formalités prendront un sens.

Petit zoom sur les formalités de création d’entreprise

En soi, créer son entreprise n’a rien de très compliqué en France. Les centres de formalités des entreprises (CFE) avec leurs « guichets uniques » vous accompagnent dans votre création. Depuis quelques années, celles-ci se sont simplifiées et la création purement juridique est devenue très facile notamment car les démarches sont désormais possibles en lignes ou physiquement. Vous pouvez ainsi faire simplement votre demande d’immatriculation. Il s’agit bien donc de la partie la plus facile de la création d’entreprise et depuis le régime/statut des micro-entrepreneurs, il faut bien dire que rien n’est très compliqué pour se lancer. Attention tout de même car les formalités demeurent obligatoires et ce sont elles qui donnent une existence légale à votre société. Le CFE agit en l’occurrence comme un intermédiaire entre vous et les administrations. Le CFE va ainsi vous faire inscrire au répertoire national des entreprises et des établissements (Sirene), vous fournir votre numéro d’identification Siren, votre code APE, votre numéro de TVA intracommunautaire, et vous enregistrera dans le registre correspond à votre activité (registre du commerce et des sociétés dit RCS,  répertoire des métiers dit RM ou  registre spécial des agents commerciaux dit RSAC).Toutes ces informations auront en réalité été fournies par les administrations compétentes. Restez vigilant car certaines formalités ne sont pas accomplies par le CFE et notamment la domiciliation ou encore la protection de votre marque.

 

Attention aux arnaques !

Lorsque vous créez votre entreprise, il est courant de recevoir une tonne de courrier qui cherche à vous arnaquer. Ressemblant à des documents de l’administration, il s’agit souvent d’offres payantes. Vous devrez donc être particulièrement attentif aux contenus afin de pas avoir à payer ce que vous ne devez en aucun cas. En principe tout ce que vous avez à régler se déroule auprès de votre CFE

La structure juridique à choisir

Contrairement aux idées reçues, le choix de la structure juridique dépend surtout de ce que vous avez choisi en amont. Ainsi si vous avez décidé de créer votre entreprise seul (donc pas d’autres associés), il sera plus courant de vous orienter vers une entreprise individuelle (comme le régime micro-entrepreneur  ou entreprise individuelle) que vers une société même si cela reste possible. Dans le cas où vous souhaitez la monter à plusieurs, il vous faudra opter pour une forme « classique » de société. Vos choix auront des incidences fiscales et patrimoniales, il reste donc conseillé de consacrer un peu de temps à la réflexion. Il vous faudra prendre également en compte le risque notamment sur vos biens personnels. Si vous montez l’entreprise à plusieurs, n’oubliez pas de vous pencher sur la question des statuts et éventuellement d’un pacte d’actionnaires.

Une fois l’entreprise créée

Que vous décidiez de travailler de chez vous ou que vous optiez pour prendre vos locaux, vous devrez vous équiper du matériel nécessaire. Il est temps de vous pencher sur vos premiers « investissements » mobiliers. Certains matériels sont indispensables comme un bureau et une chaise de préférence ergonomique. Disposer d’une connexion internet et d’une imprimante ne représente pas un confort si vous souhaitez notamment gérer de l’administratif mais une nécessité. Vous pouvez trouver ces différentes fournitures en ligne sur Top-Office, par exemple. Il vous faudra penser à tout pour que vous ne soyez en manque de rien le moment venu. Alors n’hésitez pas à acheter l’ensemble du matériel de base : agrafeuse, ôte-agrafe, ramette de papier, enveloppe, tampon, stylo, surligneur, scotch, lampes (vous en aurez besoin pour travailler la soirée car les nuits sont longues au début pour les entrepreneurs) … Tout l’indispensable à avoir sous la main à tout moment. A défaut, vous pourriez rapidement vous trouver ralenti par un élément qui n’en vaut pas la peine.

L’impact du numérique sur l’environnement ?

Les Français sont-ils conscients de l’impact du numérique sur l’environnement ou pensent-ils que son impact est minime ? S’ils voient l’impact entre autres du papier, il ne semble pas en être de même du numérique dont les contours semblent imprécis pour eux. Décryptage.

BVA est partenaire du Digital Society Forum depuis 2015, plateforme collaborative, initiée par Orange pour réfléchir et échanger sur les enjeux du numérique sur notre vie. L’enquête réalisée par Internet auprès d’un échantillon de 1003 personnes âgée de 18 ans et plus du 2 au 13 mai 2019 nous donne des retours significatifs sur la perception des Français et donnent des pistes pour que chacun devienne acteur.

Quelle est leur vision ?

Ce sondage montre qu’un Français sur trois s’estime bien informé sur l’impact du numérique sur l’environnement. Cependant, ils ne cernent pas les liens entre numérique et environnement. La raison serait due à un manque d’information et de sensibilisation. Pour eux, le numérique est un vecteur de progrès pour la transition écologique. Par exemple, lors du sondage, si l’on évoque le terme de numérique seul, les Français n’évoquent pas l’écologie mais plutôt des éléments associés à la technologie ou à la modernité. En revanche, si l’on évoque les deux termes en même temps, ils évoquent spontanément son impact négatif 40% (pollution…) et son impact positif 30% (économiser du papier et préserver les forêts, favoriser l’écologie). Néanmoins, ils pensent que le numérique est moins négatif que les transports et l’industrie de l’énergie.

Difficultés à imaginer l’impactLes Français interrogés ont globalement du mal à se prononcer sur l’impact du numérique sur la transition énergétique. 24 % y voient un levier, 18 % un frein et 27 % déclarent ne pas savoir. Il apparaît donc évident que les Français sont peu informés sur le sujet. Un Français sur trois seulement a le sentiment d’être bien informé sur l’impact du numérique sur l’environnement et son rôle dans la transition énergétique. Presque deux tiers des sondés estiment que le développement des équipements numériques (73%) et des objets connectés (63%) a un fort impact sur l’environnement. En revanche, moins de la moitié estime que des pratiques de consommation courantes, comme regarder des contenus vidéos (49%) ou envoyer des mails (48%) ont un impact environnemental important.

Avoir un comportement éco-responsable ?

Les Français adoptent des gestes quotidiens qui peuvent limiter l’impact écologique du numérique.  Cependant, le sondage ne permet pas de savoir si ces gestes proviennent de raisons écologiques ou bien de raisons professionnelles.

A la question :  

Personnellement, à quelle fréquence faites-vous chacun des gestes suivants dans le domaine du numérique ?

  • Nettoyer votre messagerie en supprimant vos mails 79%
  • Vous désabonner des newsletters que vous ne lisez pas 69%
  • Recycler vos appareils électroniques plutôt que de les jeter 68%
  • Paramétrer vos appareils numériques en mode économie d’énergie 60 %
  • Limiter votre stockage sur le cloud 54%
  • Limiter le visionnage de vidéos / de la télévision sur internet 38%
  • Eteindre votre box 30%
  • Contrôler votre usage des outils numériques (évaluation du temps passé, monitoring) 23%

Les grands acteurs du numérique mais aussi les citoyens

Le regard porté est sévère et il faudra que chacun s’allie pour protéger la planète. Les grands acteurs du numérique (Google, Amazon, Facebook, Apple…) 62% qui doivent s’impliquer dans la transition écologique à travers le numérique, devant les grands opérateurs télécoms (Orange, SFR, Bouygues, Free…), les citoyens eux-mêmes 54%, le Gouvernement et les organisations publiques qui lui sont liées 52% Les associations engagées dans le domaine environnemental 34%.

Informer et innover, les deux attentes prioritairesLes Français jugent essentiel de mieux informer le grand public et les consommateurs. – Mobiliser les acteurs du numérique pour qu’ils informent et sensibilisent les consommateurs à avoir un usage éco-responsable des produits et services qu’ils leur proposent 51%

  • Sensibiliser le grand public à l’impact de leurs habitudes numériques sur l’environnement 50%
  • Développer les formations au numérique des professionnels qui travaillent dans le domaine de l’environnement (agriculteurs, acteurs publics…) 34%

Les innovations ? que faire ?

Sur le plan des innovations, l’utilisation de composants recyclés dans la fabrication d’outils numériques 58% occupe la première place suivie du développement d’outils permettant de réduire l’impact du numérique sur l’environnement. Par exemple, la box qui s’éteint automatiquement quand elle n’est pas utilisée) 56%, ainsi que la multiplication des acteurs qui réparent ou reconditionnent des équipements numériques 52% jugés prioritaires.

Mais aussi des innovations qui seront porteuses de reconnaissance à l’avenir comme généraliser un affichage « durabilité » sur les équipements numériques, précisant son impact sur l’environnement, sa durée de vie, sa réparabilité, la disponibilité de pièces détachées…, créer des territoires d’expérimentations numériques en collaboration avec les collectivités locales pour accueillir les innovateurs qui veulent tester leurs solutions (tests de produits, de services, de concepts…).

Ce sondage est éloquent car il conduit à réfléchir au fait qu’il est nécessaire d’informer les citoyens pour qu’ils deviennent des acteurs de la protection de l’environnement.

A savoir !

Créé en 2004, le Forum International de la Météo et du Climat (FIM) est devenu un rendez-vous incontournable d’éducation et de mobilisation sur les enjeux du climat. Il facilite l’échange entre acteurs (grand public, scientifiques, entreprises, journalistes, collectivités…) pour que chacun puisse agir ! Le FIM s’articule autour d’un volet grand public (expositions, ateliers, débats participatifs…) et d’un volet professionnel comportant un colloque international et un atelier media des présentateurs météo internationaux.