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Soldes d’été 2019 : e-ticket ou ticket papier ?

La protection de l’environnement est devenue une préoccupation majeure des Français et on peut le constater dans le résultat de l’étude menée par Mailjet, la solution emailing leader en Europe, auprès de 1000 consommateurs à l’occasion des soldes d’été qui débute le 26 juin. En effet, près d’1 français sur 2 préfère recevoir son ticket de caisse par email.

L’e-ticket : un incroyable levier marketing pour les marques

Le e-ticket est envoyé à l’acheteur par mail. Or constat est fait que les taux d’ouverture des emails liés aux transactions contenant l’e-ticket sont fort significatifs. En effet, les emails transactionnels affichent des taux d’ouverture largement supérieurs aux emails marketing car ils sont attendus par les consommateurs après leur achat. Pour les marques, communiquer avec le client par ce biais est une opportunité sans précédent. 

Qu’aimeraient recevoir les clients avec le e-ticket ?

Selon l’étude Mailjet, 63 % des répondants souhaiteraient recevoir une réduction sur leurs prochains achats, réduction qui permettait de tisser un lien encore plus étroit entre la marque et le consommateur.De plus, en confiance, 18 % accepteraient de répondre à un questionnaire de satisfaction pour donner leur avis sur la marque ou le produit et 12 % aimeraient des recommandations de produits qui pourraient leur plaire sur la base de leur achat. 

Ces chiffres mettent en évidence que l’e-ticket peut devenir un véhicule de communication imparable et que la période des soldes serait un moment idéal pour instituer cette nouvelle pratique.

L’e-ticket pour concilier environnement et gain de temps

L’écologie conduit les consommateurs à changer de comportement et d’après l’étude Mailjet, près d’un français sur deux préférerait recevoir un ticket de caisse par email plutôt qu’un ticket de caisse papier pour respecter l’environnement. En effet, 27 % des répondants le solliciteraient dans une démarche éco-responsable.

Mais aussi le gain de temps dans cette ère où tout doit se faire dans l’immédiateté lors des prochains achats (14 %). Mais aussi plus subtile, mais évocateur le fait de pouvoir retrouver facilement le ticket en cas d’échange ou de remboursement (6 %).

Alors que les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux valeurs véhiculées par les marques, il est impératif pour les entreprises de prendre en compte cette nouvelle tendance écologique dans leur stratégie d’innovation. En France, de nombreuses marques telles que Galeries Lafayette ou Camaïeu ont d’ailleurs déjà pris le tournant du ticket de caisse. 

Un frein : la confidentialité des données

Même si l’étude révèle qu’une grande partie des consommateurs sont prêts à fournir leurs coordonnées pour recevoir un e-ticket, ils sont encore 16 % à préférer le ticket de caisse papier pour protéger leurs données personnelles. L’entrée en vigueur du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et les médias qui ne cessent de signaler les cyberattaques (142 millions de tentatives d’attaques par jour en 2018) constituent un frein à la confiance. Les marques doivent donc communiquer de manières totalement transparentes sur leurs démarches en termes de confidentialité des données personnelles de leurs consommateurs et leur garantir que ces dernières seront bien protégées.  Pourtant certaines marques sont susceptibles d’enfreindre la réglementation sur la protection des données dans le cadre de la dématérialisation de leurs tickets de caisse pour utiliser les données à des fins marketing. En ce sens, Darine Fayed, Directrice Juridique et DPO chez Mailjet précise : “Il est possible pour les marques d’inclure des offres marketing dans leurs emails transactionnels de confirmation d’achat à condition que cela réponde au principe d’intérêt légitime. De plus, elles doivent indiquer clairement à leurs clients la façon dont sont utilisées leurs données et être en mesure de répondre aux éventuelles demandes de ces clients.

Alors que la tendance du e-ticket va s’imposer, les entreprises du monde entier doivent justifier leur transparence et leur honnêteté aux risques de perdre les clients qu’elles ont eu tant de mal à conquérir.

Femmes et entrepreneuriat, encore du chemin à parcourir

La récente loi qui impose aux entreprises de rendre des comptes grâce à l’index égalité hommes/femmes est révélateur que les préjugés sont fortement ancrés. En ce qui concerne l’entrepreneuriat féminin, Timme, start-up fondée en 2015, publie un baromètre réalisé auprès de ses clients afin d’établir le portrait-robot de l’entrepreneur.e hexagonal.e.  Qu’en est-il des femmes qui entreprennent ? Qui sont-elles ? Qu’attendent-elles ? Quelles difficultés rencontrent-elles ? Décryptage.

Le rêve de l’indépendance

69 % des femmes entrepreneures interrogées déclarent que l’indépendance est leur raison principale. Cependant, celle-ci s’associe à l’envie de donner vie à un projet (51 %), d’être son propre patron (45 %), de mettre du sens à son existence (45 %). 

Ces trois souhaits montrent combien les femmes ont envie de s’épanouir. Cette étude confortent d’autres études dans lesquelles les femmes expriment les mêmes motivations.

Le salaire, surprise !  pas la priorité première !

Elles sont seulement 14 % à l !’évoquer à l’inverse des hommes qui sont 38 % à reconnaître vouloir gagner davantage lorsqu’ils créent leur entreprise. 

Si les femmes n’entreprennent pas pour obtenir des revenus mirobolants, il ne faudrait pas les classer dans la catégorie des salaires complémentaires. En effet, elles ont pour objectif dégager un salaire chaque mois. Il ne s’agit pas de créer un emploi non rémunérateur pour s’occuper l’esprit comme le sous-entendent nombre de personnes. La confusion existe encore fortement dans les esprits et les hommes le confirment :

« Je pense que certains préjugés ont la vie dure, notamment sur la capacité des femmes à avoir les épaules pour gérer un business. Personnellement, je pense qu’elles sont tout aussi bien armées que nous. »

Des difficultés pour estimer leur salaire

Pour 70 % des femmes, la rémunération est un véritable frein d’autant qu’elles constatent qu’il leur est particulièrement difficile à estimer (46 %) tout comme il est, à leurs yeux, compliqué de calculer un salaire (38 %). Il y a dans cette difficulté le reflet des femmes qui ont pris l’habitude d’avoir un salaire inférieur à celui des hommes. Ce fait les empêche d’avoir une vision claire de leur valeur monétaire et de se détacher des stéréotypes.

« Une femme entrepreneure est vue comme faisant une activité complémentaire à celle de son mari plutôt que considéré comme un « vrai » chef d’entreprise. »

Trouver des clients, un enjeu difficile

Elles sont 51 % à souligner cette difficulté quotidienne dû au fait qu’une femme entrepreneure est toujours et encore moins crédible qu’un homme ! 

« L’entrepreneuriat féminin n’est pas pris au sérieux par la plupart et le relationnel partenaire et client est parfois plus compliqué car il faut démontrer son professionnalisme constamment et prouver qu’on sait où on va et qu’on n’a pas besoin d’aide (le syndrome du chevalier à la rescousse est très fréquent). »

Jamais de regret d’avoir créé une entreprise

Malgré les appréhensions et les obstacles, les femmes qui décident de créer leur entreprise, n’expriment aucun regret de s’être investie.

Les difficultés ne les empêchent pas d’être satisfaites de leur nouveau statut (7,5/10). Elles évaluent ainsi à 8/10 leur taux d’épanouissement personnel. 

Quant au stress 50 % des femmes ne voient aucune différence avec celui d’une femme salariée. Leurs réponses n’est pas le fruit du hasard. En effet, 95 % des répondantes ont déjà eu une expérience salariée : on note ainsi que 56 % d’entre elles ne constatent pas de décalage important entre leurs attentes et la réalité. 

Difficiles de dépasser le poids des stéréotypes

Elles estiment à 50 % avoir un bon équilibre vie personnelle/vie professionnelle mais seules 16 % pensent avoir atteint un équilibre parfait. Elles évoquent la difficulté de gérer charge de travail et charge mentale.  On assiste même à un phénomène d’auto-culpabilisation. Certaines se culpabilisant de devoir arbitrer entre les obligations professionnelles et les obligations familiales, c’est dire que le partage des tâches est loin d’être acquis dans les familles. 

« Les femmes ne sont pas toujours reconnues. Elles assument très souvent en plus des tâches quotidiennes à la maison. »

L’entrepreneuriat implique de travailler beaucoup. L’étude montre que 6 femmes sur 10 travaillent plus que 35 heures et que 14 % des entrepreneures interrogées consacrent même plus de 60 heures à leur activité.  Une entrepreneure sur deux estime qu’il est plus dur de créer sa société quand on est une femme. Or, 75 % des hommes pensent le contraire. 

Manque de crédibilité, sexisme, a priori quant à la disponibilité et à l’efficacité mais aussi réticence des banques à prêter aux femmes sont des exemples qui reviennent pour expliciter ce ressenti.

Des compétences à acquérir

64 % des femmes considèrent que leur formation académique ne les a pas bien préparées à entreprendre. D’ailleurs, 16 % d’entre-elles ont suivi des formations complémentaires quand 84 % ont appris sur le tas. 

Des chiffres qui ne font pas peur aux femmes. Elles jugent de façon globale qu’entreprendre peut être à la portée de toutes du moment que les femmes n’hésitent pas à investir dans la formation et à persévérer pour dépasser leurs limites. 

« Moins crédible que les hommes, il faut plus se battre pour montrer ses compétences. »

Ivalua, une entreprise française qui transforme

David Khuat-Duy, Président et Fondateur de l’entreprise, Ivalua, vient de lever 60 millions de dollars pour accélérer le développement de l’entreprise. Cette levée de fonds valorise l’entreprise à plus d’un milliard de dollars. Entretien avec un dirigeant plein d’entrain. 

Comment vous est venue l’idée ?

Cela fait 19 ans déjà ! C’est tout un ensemble de facteurs. Je faisais du conseil dans la mise en place de SAP donc de logiciel d’ERP dans le domaine des achats. Les outils ne correspondaient pas forcément aux besoins du métier d’acheteur. A ce moment-là, il existait des places de marchés et des technologies internet qui permettaient de créer des applications pour collaborer avec des fournisseurs en direct. C’est de cette idée que je suis parti qui était celle de faire collaborer les acheteurs et fournisseurs directement.

Vous étiez déjà un expert du web ?

J’ai une formation d’ingénieur mais surtout je suis tombé dans l’informatique quand j’étais petit. Les technologies d’internet démarraient à l’époque et je m’y suis investi. J’ai été bien conseillé notamment par mon frère qui est devenu le directeur technique de l’entreprise et qui m’a aidé à agencer l’architecture technique. C’est en avançant et construisant au fur et à mesure le logiciel que nous avons mis en place les technologies pertinentes. J’ai commencé en fait seul mais entouré par des soutiens puis des collaborateurs m’ont rejoint petit à petit.

Quelles ont été les grandes étapes ?

Les 11 premières années, nous étions vraiment très centrés sur l’hexagone et nous y avons développé notre activité avec des grands comptes. Ce sont pendant ces années que nous avons vraiment construit le logiciel. La première étape marquante c’est en 2010 – 2011 quand nous avons décidé d’aller aux États-Unis. Nous avons levé une somme modeste et nous avons fait le grand saut pour nous lancer à l’international. Il nous a fallu deux ans avant de commencer à gagner nos premiers dossiers et c’est seulement après qu’il y a eu un réel décollage. En 2017, une autre étape a été franchie car nous avons levé 70 millions de dollars pour accélérer au niveau mondial et au niveau de la recherche et développement. Nous avons donc augmenté l’investissement et la croissance qui tournent aux alentours de 50 %. Nous sommes dans une dynamique de prendre le plus de parts de marché possibles.

Vous avez toujours eu le même business model ?

Notre business model est centré sur un logiciel en mode SAAS. Celui-ci n’existait pas encore au début et il a été développé dans les années 2007 – 2008. La bascule n’a pas été difficile car nous étions en croissance et cela a été réalisé au fur et à mesure, sur une durée d’environ 5 ans. Le marché ne s’est pas transformé rapidement et ce rythme qui correspondait à notre croissance nous a permis de compenser. Nous avons eu cette chance.

Vous avez grandi rapidement ou progressivement ?

Nous nous sommes développés très progressivement. Nous n’avons fait aucune levée de fonds au début car nous étions rentables. C’était la croissance des clients qui nous a permis de recruter. Les 10 premières années, l’entreprise s’est développée progressivement jusqu’en 2010, nous devions être une centaine de personnes, peut-être moins. Nous serons 450 et 600 à la fin de l’année.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées ?

Venir aux États-Unis a représenté un véritable challenge. Quand vous êtes une petite entreprise française, cela n’est pas forcément évident de la faire connaître. Nous vendons principalement aux grandes entreprises et comme il ne s’agit pas de petits investissements les clients sont particulièrement vigilants. Les deux premières années aux États-Unis, on nous faisait remarquer que nous étions un peu petits et la concurrence est rude dans notre domaine. De plus, la différence de culture dans la manière de vendre, de marqueter ne nous rendait pas la tâche facile.

Le point clé est que nous avons réussi à faire venir un client français pour venir témoigner dans le cycle de vente et que nous avons rencontré avec lui de nombreux prospects. Ils ont été rassurés et cela a tout déclenché. Au bout des deux ans, nous nous demandions si nous allions pouvoir continuer, ce fut un passage délicat. En tout cas, les clients avaient pu constater qu’en France c’était efficace dans les grandes entreprises et donc qu’il n’y avait pas de raisons pour que cela ne le soit pas aux États-Unis.

Vous vous êtes expatrié là-bas ?

Exactement. Il y avait déjà un des actionnaires principaux qui était installé aux États-Unis. Quand nous avons gagné de nombreux dossiers, en 2013, j’y suis allé pour aider à gérer la croissance, la mise en œuvre des projets et l’organisation. Le fait d’être venu sur place a changé la donne. Quand on ouvre un très gros marché, il n’est pas évident de le faire à distance. Sur place, vous voyez les choses différemment et cela permet d’agir efficacement.

Vous ne devez plus du tout faire le même métier ?

Les problématiques ne sont plus les mêmes et le métier s’est transformé graduellement. Je pense que le plus important c’est d’arriver à trouver les talents, les bonnes personnes qui prennent le relais. Il faut parfois faire appel à des gens qui sont déjà arrivés aux étapes suivantes et qui peuvent le faire en autonomie. Dans notre problématique du moment, c’est de savoir industrialiser les process et notamment le recrutement qui est un des sujets majeurs actuels. Nous sommes dans des volumes où il faut des équipes de recrutement qui ont un process de recrutement qui soit davantage systématique. Au début nous utilisions le feeling. Maintenant Il y a 20 personnes qui arrivent chaque mois donc nous organisons des séminaires d’intégration. Il a fallu industrialiser tout cela.

Vous ne devez plus connaître tout le monde ?

Non c’est impossible surtout que nous sommes une entreprise très internationale. Au bout d’un moment j’ai lâché prise sur ce point car c’est tout simplement impossible. Nous sommes répartis sur 15 bureaux dans le monde : États-Unis, Angleterre, Singapour, Australie, Allemagne… Je ne peux pas être partout (rires).

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?

Quand on est dans des croissances fortes comme celles-là avec le fait que le métier change tout le temps, nous n’avons pas le temps de nous embêter. Je trouve cela passionnant.

Avez vous été soutenu par votre famille ?

Oui au début, j’étais chez mes parents. Un peu le côté garage. J’avais 30 ans et il fallait faire des économies et j’ai démarré comme cela. Dans l’aventure également, il y a des personnes de confiance qui sont venues que je connaissais depuis longtemps. Ils ont pris des postes au niveau du management. Cela est vraiment bien car lorsque la confiance règne, même si nous ne sommes pas toujours d’accord, il n’existe pas de complexité dans les rapports qui entraîne que l’on ne comprend pas l’objectif des autres. Cela aide à avancer sur les vrais sujets et j’essaie de la maintenir, de garder cette culture et de répéter à tout le monde que cela fait partie de la culture d’entreprise.

Quels ont été vos facteurs clés de succès ?

Je pense que d’avoir pris le temps de construire les 10 premières années une technologie forte et de nous être concentrés sur le produit, cela a beaucoup compté. Nous sommes une plateforme à la fois très complète et une technologie très configurable. Cela représente une de nos forces. Je pense que c’est peut-être dû à mon côté ingénieur car tous les CEO (ndlr : président) ne le sont pas. Comme je le disais aussi la confiance est aussi un facteur clé de succès.

Le management détient encore plus de la moitié de l’entreprise…

Oui c’est une volonté de tout le monde, je pense. Après cela n’est pas toujours possible. C’est le fait d’avoir pris le temps, d’avoir réalisé notre première levée très tard et de n’avoir fait la grande levée qu’en 2017. Cela a permis d’avoir une taille d’entreprise qui le permette. Aujourd’hui, cela nous aide à maintenir le cap sur une stratégie sur le long terme. Nous devons les prendre en compte mais nous ne sommes pas sur un objectif de savoir comment valoriser l’entreprise au maximum à court terme ou à penser à une sortie pour les investisseurs. En fait, nous aimons l’aventure et nous ne voulons pas faire « un coup ». Nous nous voyons clairement développer la boite encore plus loin. Nous pouvons nous concentrer sur les bons sujets.

A quoi sert cette nouvelle levée de fonds ?

Depuis le début, nous sommes rentables , nous n’avions donc pas forcément besoin de liquidité pour notre activité au quotidien. En fait, nous sommes vraiment dans cette force d’accélération et nous avons souhaité pouvoir investir sur les équipes. Nous ouvrons beaucoup de nouveaux pays et s’il y a de bonnes opportunités, nous sommes intéressés.

Quelles sont les perspectives de développement ?

Nous voyons que nous pouvons poursuivre notre croissance de 50 % sur les 4 – 5 années qui viennent. Pour cela, nous avons des leviers qui nous activons et le marché grandit bien. Nous voyons très bien qu’en 2023, nous pouvons atteindre les 500 millions de dollars de revenus.

Vous comptez vous diversifier ?

Nous n’avons pas forcément besoin de nous diversifier car le marché est déjà énorme. Par contre, nous comptons être plus profonds et plus pertinents. Par exemple, sur l’industrialisation du produit par secteur d’activité : automobile, banque et assurance, la santé, le secteur public … Nous créons des solutions verticales avec le même produit. C’est l’avantage d’avoir une plateforme très configurable car elle permet d’être plus performants sur chaque secteur d’activité et de générer de la croissance.

Quelles sont les valeurs de l’entreprise ?

Nous avons une liste de 7 valeurs. Mais la principale est d’être centré sur le client et sur le succès des clients. C’est notre indicateur principal et notamment nous regardons attentivement le taux de rétention de nos clients. Nous sommes à 98 %, nous avons donc une rétention très élevée qui nous permet de constater que nous avons généré de la valeur pour nos clients. Autres valeurs : l’agilité, le travail d’équipe car nous ne sommes pas sur un exploit individuel mais collectif. Nous les transmettons dans la semaine d’intégration et dans toutes nos communications.

« Le fait d’être venu sur place a changé la donne. Quand on ouvre un très gros marché, il n’est pas évident de le faire à distance. Sur place, vous voyez les choses différemment et cela permet d’agir efficacement. »

4 Conseils de David Khuat-Duy

  • Pour se développer, il faut voir loin. Il ne faut pas se limiter dans les ambitions. En même temps, au quotidien, il faut rester proche des détails. Il ne faut hésiter à descendre dans le détail d’un sujet.
  • C’est bien d’écouter les conseils mais il ne faut pas les suivre tous. Il faut avoir des convictions fortes. Parfois, c’est cette énergie qui va permettre de faire avancer les choses même si cela va à l’encontre des idées générales.
  • Plus l’entreprise se développe, plus il faut savoir s’entourer. Il faut accepter de s’entourer de personnes qui ne sont pas du même type que vous et qui peuvent vous apporter une richesse.
  • Être courageux. Il faut parfois prendre des décisions qui ne sont pas faciles. Il faut avoir le courage de les prendre.

Comment booster votre carrière avec le CV en ligne ?

La création d’un CV est une étape essentielle dans l’évolution de votre carrière. A divers moments de votre parcours professionnel, vous devrez changer de poste et savoir vous vendre le mieux possible. Avec un CV professionnel de qualité, vous mettez toutes les chances de votre côté pour accéder à des postes qui vous intéressent. Aujourd’hui, explorons ensemble la piste du cv en ligne.

Travaillez depuis votre téléphone, tablette ou ordinateur

Le monde actuel est en constante évolution et il est de plus en plus difficile de travailler depuis un seul ordinateur. Avec un service en ligne comme le cv en ligne, vous pouvez travailler sur votre CV depuis n’importe quel support digital. Le site est “responsive” et s’adapte aux différents formats de supports. Bien sûr, vous n’allez pas entreprendre le choix de la mise en page ou bien la description de vos expériences les plus significatives sur votre téléphone portable. Mais vous pouvez relire, corriger et apporter des modifications en toute sérénité depuis votre smartphone ou encore de votre tablette. Vous pouvez également, si vous avez oublié vos informations de connexion, vous connectez directement sur la plateforme de CV depuis votre compte LinkedIn ou Google+.

Dans bien des cas, cette facilité d’accès et d’adaptation à différents supports est indéniablement un plus qui vous accompagne tout le long de votre création du CV parfait !

Choisissez votre CV parmi des dizaines de modèles professionnels

Selon les professions, les CV s’adaptent et répondent à des critères particuliers. Pour chaque secteur d’activité, les CV sont conçus par des experts qui connaissent le secteur en question. Les profils les plus demandés sont les postes de commerciaux, les employés de supermarché, les secrétaires ainsi que les professionnels des ressources humaines, les infirmières et enfin les postes dans l’informatique comme développeur web par exemple. Pour chaque corps de métier, vous pouvez choisir entre plusieurs designs, mais la structure respecte et met en valeur le profil pour mieux répondre aux critères d’embauche des postes en question.

Par exemple, pour les postes commerciaux, les compétences de vente sont particulièrement mises en avant et décrites avec précision. Pour les postes en développement informatique, les compétences techniques sont un must et doivent tout de suite être repérées par les recruteurs qui regardent votre CV. Les concepts importants, l’ordre d’apparition des critères d’embauche, les aspects techniques, les aspects humains de vos expériences… tout compte mais tout doit respecter un ordre d’apparition selon le poste que vous convoitez.

De même, selon votre expérience, il existe des modèles de CV simples, de CV étudiant ou encore de CV professionnel avec davantage de pages. Dans les postes à responsabilités, les personnes qui recrutent aiment analyser plus en détail l’expérience des candidats ainsi que leurs réussites professionnelles et les objectifs qu’ils ont atteints dans leurs postes précédents.

En revanche, pour des emplois saisonniers ou des emplois sans compétences particulières,un CV simple fait souvent l’affaire, car le recruteur ou l’employeur tiendront davantage compte de la personnalité du candidat.

Il y a également des modèles de CV adapté aux  étudiants, afin de mettre en valeur chacune de leur expérience universitaire par exemple et les emplois saisonniers ou stages.

Profitez de conseils d’experts en recrutement

Les professionnels du recrutement participent à l’élaboration des sites de CV en ligne. Ils déterminent des listes d’objectifs à respecter si vous voulez avoir le meilleur CV, celui qui va vous placer en tête des candidats. Le design est par exemple essentiel, il doit être aéré et agréable, avec une hiérarchie de titres et une mise en avant des mots-clés, le tout dans une mise en page soignée. Bien sûr, la première page est déterminante et doit contenir des informations précieuses comme les coordonnées, les compétences principales en relation avec le poste brigué, un résumé qui décrit la personne et sa manière de travailler et une mise en avant des dernières expériences, toujours en relation avec le poste pour lequel on postule.

Le format est important, certains recruteurs demandent spécifiquement des format Word ou bien des PDF, il faut observer ces demandes à la lettre si on veut être sélectionné. Parfois les CV passent par des logiciels de recrutement qui trient selon un nombre minimal de mots-clés demandés et présents dans le CV. Pour cette raison, pas besoin d’écrire un poème sur votre CV, allez droit au but et motivez-vous pour arriver parmi le pool de candidats qui seront immédiatement contactés pour un entretien. Enfin, l’orthographe doit être irréprochable. Avec les correcteurs automatiques, de nos jours, il est facile d’éviter de nombreuses fautes d’orthographe. Méfiez-vous cependant de ces programmes car ils ont leurs limites, rien ne vaut la relecture de votre CV par quelqu’un qui a une bonne connaissance de la langue française.

Index d’égalité hommes-femmes : un résultat loin de l’excellence attendu

Présenté par le gouvernement en novembre 2018, l’Index d’égalité hommes-femmes a pour objectif vertueux de mettre fin aux inégalités de salaires entre les hommes et les femmes d’ici 2022 dans les entreprises. Les entreprises de plus de 1 000 salariés avaient jusqu’au 1er mars 2019 pour le présenter. Entre les retardataires et les résultats obtenus, la conclusion est qu’il existe encore un fossé à franchir.  

Sur les 1.340 entreprises tenues de publier un index d’égalité avant le 1er mars 2019, seules 1.130 l’ont fait. La différence est significative : plus de 200 entreprises n’ont pas rendu leur copie. La ministre du travail, Muriel Pénicaud lors du « Grand Jury » RTL/LCI/Le Figaro, le dimanche 23 juin a rappelé que les retardataires risquent des sanctions financières :  « Les sanctions peuvent aller jusqu’à 1% de la masse salariale. Je dis souvent aux employeurs : plutôt que de donner (cet argent) au Trésor public, donnez-le aux femmes ! »

Et elle a averti avec détermination :

« D’ores et déjà, pour ceux qui n’ont pas répondu, dans les entreprises de plus de 1.000 salariés, l’Inspection du travail et la Direction générale du travail sont en train de les contacter. S’ils ne se conforment pas très vite, ils vont être mis en demeure et ils pourront avoir des sanctions financières, même pour ne pas avoir répondu », a rappelé Muriel Pénicaud.

Quels sont les 4 à 5 indicateurs, proposés par le gouvernement ?

Sur le site du service public, ils sont développés avec précision. Il est même proposé des tableurs et un tableau des personnes référentes pour chaque région.

L’Index, sur 100 points, se calcule à partir de 4 à 5 indicateurs selon que l’entreprise fait moins ou plus de 250 salariés : 

  • L’écart de rémunération femmes-hommes, 
  • L’écart de répartition des augmentations individuelles, 
  • L’écart de répartition des promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés), 
  • Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité, 
  • Le nombre de personnes du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations. 

15% des entreprises en alerte rouge

« La grande majorité » des entreprises ayant publié leur index « a du travail à faire », a relevé la ministre, et « 15% sont en alerte rouge », c’est-à-dire sous la barre des 75 points. Ces récalcitrants et ils sont nombreux à l’égalité hommes-femmes encourent des sanctions s’ils n’améliorent pas leur situation dans les trois ans, » ont des résultats vraiment mauvais » et « doivent tout de suite agir ». 

En effet, seule une « toute petite minorité » des entreprises concernées a obtenu la note maximale de 100 points. Cet index dont la lecture est à la portée de tous et toutes permet aussi et pourquoi pas de « bouder » les entreprises mauvaises élèves comme le dit avec ironie Muriel Pénicaud « Quand vous voulez postuler dans une entreprise, regardez s’ils sont bons ou nuls en égalité salariale ». Et à une époque où les entreprises recherchent des talents écarter les femmes est loin d’être judicieux.

Rappel du calendrier

L’obligation de publication de la note de l’index égalité femmes-hommes concerne les entreprises d’au moins 1000 salariés dès le 1er mars 2019, celles d’au moins 250 salariés à compter du 1er septembre ; celles d’au moins 50 salariés au 1er mars 2020. A terme, chaque année avant le 1er mars les entreprises devront ainsi publier sur leur site internet la note globale de l’Index de l’égalité femmes-hommes. Elles devront également la communiquer, avec le détail des différents indicateurs, à leur Comité social et économique (CSE) ainsi qu’à l’inspection du travail (Direccte).

ACTIU, une marque leader dans la fabrication de mobilier de bureau

Le mobilier de bureau nous accompagne dans toutes les gestes quotidiens de notre vie professionnelle : travailler sur ordinateur, recevoir des clients, ranger nos documents, accueillir les réunions du personnel. C’est pourquoi, celui-ci devra posséder de nombreuses qualités pour répondre aux sollicitations diverses mais aussi offrir ergonomie et design. Zoom sur une entreprise qui évolue dans le secteur.

L’entreprise qui se démarque depuis 50 ans dans la conception pour les espaces publics et de travail, produit plus de 1.700.000 références qui répondent aux besoins de toutes les activités. Les meubles de bureau ACTIU ne se limitent pas à quelques meubles mais à une gamme étendue comme les chaises de bureau, les bureaux, les sièges de collectivités, les sièges d’attente, les fauteuils, les armoires de bureau, les banques d’accueil, les fauteuils pour auditoriums. L’entreprise propose même les cloisons de bureau.

Une priorité sur le respect de l’environnement

Dans son ADN, elle s’est donnée comme valeur de fabriquer des meubles tout en respectant l’environnement. Elle est aujourd’hui la première industrie en Europe à être considérée LEED Platinium. Elle se concentre sur l´utilisation efficace des ressources comme l´eau, l´énergie et les matières premières renouvelables. Elle a développé une autosuffisance dans la consommation en eau. La création des produits sont conçus de manière écologique tant sur le plan de la conception, le design, les matériaux, la production, l’usage, la durée de vie et la facilité de recyclage en fin de vie en évitant les retombées négatives sur l’environnement.

De la qualité pour durer

Les meubles de bureau doivent posséder des qualités de solidité car ils vont être utilisés par des personnes différentes qui vont parfois et même souvent les malmener et donc Actium propose une gamme de meubles bien conçus pour pouvoir s’adapter à la vie trépidante de l’entreprise.

L’ergonomie, un principe

Toujours à la recherche d’idées innovantes et ergonomiques, elle propose un mobilier qui peut offrir à notre corps malmené par les tensions des tâches urgentes un confort indispensable : que ce soit pour la position du dos, des jambes ou de la hauteur du bureau.

Ainsi, les tables réglables en hauteur font partie des nouvelles habitudes qui s’implantent dans les espaces de travail. Des tables qui peuvent modifier la hauteur afin de s’adapter aux besoins de mouvement de l’utilisateur et qui permettent de répartir la journée de travail en périodes en station assise et périodes en station debout, selon les exigences précises de chaque tâche et chaque utilisateur et donc répondre aux sollicitations du corps.

Le design pour le bien-être, une valeur sûre

Le décor est très important et le design remplit la fonction de bien être.

Le design va au-delà de l’esthétique : l’innovation, l’espace et le mobilier sont associés et créent des ambiances conviviales.

Conscients des nouvelles réalités professionnelles, ACTIU proposent un mobilier plus flexible (sans postes fixes, voire même travailler en dehors du bureau). Créer des espaces à la structure modulaire facilement réglables et modifiables facilite l’intégration de nouvelles personnes dans les équipes et la manipulation du mobilier pour répondre à de nouveaux besoins.

Quelles sont donc les entreprises favorites des jeunes diplômés et étudiants ?

Apple, Airbus et Google sont les entreprises préférées des étudiants d’après le baromètre 2019 de l’agence de communication Epoka et Harris Interactive. C’est donc toujours, le secteur des nouvelles technologies qui attire la jeunesse mais elle plébiscite aussi la qualité de vie au travail et ne s’en laisse pas compter. Décryptage pour attirer les talents.

Le palmarès : Apple, Airbus et Google

Selon le baromètre de l’agence de communication Epoka et Harris Interactive, mené en mars et avril 2019 auprès de 15 408 étudiants et jeunes diplômés des écoles d’ingénieurs et de management, qui leur ont proposé de sélectionner leurs entreprises de référence parmi 173 entreprises on peut constater que

  • Apple suivie de LVMH et L’Oréal sont plébiscitées par les jeunes issus des grandes écoles de management
  • Airbus, Dassault Systèmes et Dassault Aviation sont plébiscitées par les jeunes issus d’école d’ingénieurs  
  • Apple, Google et Air France KLM sont plébiscitées par les jeunes diplômés des universités.

Quelles sont les critères de leur choix ?

Les premiers critères qui les incitent à sélectionner une entreprise pour y présenter leur candidature sont significatifs des nouvelles tendances et des besoins :

  • les conditions de vie au travail (54%),
  • la politique de rémunération et les avantages sociaux(41%),
  • le secteur d’activité (41%),
  • la réputation de l’entreprise en matière d’ambiance de travai
  • la dimension internationale des entreprises (55 %) des jeunes diplômés veulent commencer dans une entreprise française bien implantée à l’international et 53 % dans une entreprise internationale.

Qu’est-ce qui les conduit à intégrer une entreprise ?

La réalité de la vie actuelle se trouve bien marquée dans leurs réponses 

  • Une bonne rémunération (82%)
  • Travailler sur des sujets intéressants (80%)
  • Apprendre, monter en compétence (67%).

Les entreprises préférées des jeunes et ce qu’ils attendent du monde du travail

Des étudiants et jeunes diplômés sont attirés par les nouvelles technologies, l’international et la R&D

Le secteur le plus attractif pour les étudiants et les jeunes diplômés est celui des Nouvelles technologies (41%). Il attire les profils ingénieurs comme les profils universitaires. Cependant, le secteur du Luxe (32%) attire davantage les profils « management. Ils sont suivis par /

  • les secteurs du Conseil (26%),
  • de l’Énergie (25%)
  • l’Industrie (23%).

Quant aux fonctions plébiscitées, les étudiants et jeunes diplômés sélectionnent :

  • la recherche & développement et l’innovation (43%)
  • la stratégie (38%)  
  • le marketing (30%
  • la communication (26%)
  • la production (23%)
  • le digital (23%)  
  • la finance et vente/commerce (20%).

Ont-ils peur de ne pas trouver d’emploi ?

La confiance dans le fait de trouver un emploi dépend de la formation suivie (et traduit la réalité du marché du travail) : elle est optimum chez les étudiants en écoles d’ingénieurs (87%), 69% dans les écoles de management et n’est que de 54% pour les formations universitaires.

Mais comment mener une carrière professionnelle ?

Incontestablement, ce sont les « soft skills » c’est-à-dire leur : capacité d’adaptation (60%), polyvalence (46%), autonomie (43%),qualité relationnelle (40%), diplôme (35%) qui n’avive qu’en dernière position. Ils estiment pourtant à 76% que leurs études les préparent convenablement à l’exercice de leur métier.

Comment font-ils leurs recherches ?

Un site web d’entreprise performant est un critère qui suscite leur désir de postuler (95%). A contrario, un site « mal fait » les conduit à s’en détourner (70%). Pour réaliser leurs investigations, les étudiants et jeunes diplômés ont recours aux réseaux sociaux et favorisent LinkedIn (à 73% pour les profils universitaires, 77% pour les profils ingénieurs et à 86% pour les profils managers). Étudiants et jeunes diplômés estiment qu’une entreprise est porteuse de sens et de valeur quand elle propose un site web avec un contenu complet et attractif (56%) et qu’elle alimente régulièrement ses réseaux sociaux (40%).

Quels sont les critères d’attraction ?

La vidéo est un moyen efficace de capter leur attention : ils plébiscitent ce format à plus de 90% et apprécient particulièrement les prises de parole des collaborateurs sur leurs métiers (43%) et les vidéos mettant en scène l’ambiance, les locaux et la vie de l’entreprise (36%). Les engagements RSE et les prises de parole des dirigeants n’attirent pas comme on pourrait le penser puisque le résultat est de 11% et 10%.
Ce baromètre met en exergue que certains secteurs comme ESN (services de technologie) ne les attirent et qu’ils doivent poursuivre leurs efforts pour attirer les jeunes dans leur communication.

*Méthodologie de l’étude EPOKA / LES ENTREPRISES PRÉFÉRÉES DES ÉTUDIANTS & JEUNES DIPLÔMÉS 2019 : Enquête Harris Interactive réalisée en ligne en mars/avril 2019 auprès de 15 408 étudiants et jeunes diplômés français des Grandes écoles d’ingénieurs et de management.

Déplacements : comment arriver à la vitesse de la lumière

Les déplacements s’avèrent souvent Indispensables mais demeurent terriblement chronophages. Ils représentent une grosse part du temps perdu par les dirigeants chaque jour. Quelques astuces pour optimiser votre temps de transport.

Les transports sont souvent synonymes d’embouteillages, de retards de train ou de suppression en raison de grèves. De quoi faire pester plus d’une personne qui cherche à optimiser son temps. Pour ne plus être victime des péripéties des transports et optimiser votre temps de déplacement, il existe plusieurs techniques.

Pensez au rendez-vous à distance

Avant de vous lancer dans un voyage pour rencontrer votre interlocuteur, demandez-vous si votre rendez-vous peut être organisé à distance. La plupart du temps la rencontre physique n’est pas indispensable même s’il est évident que vous ne pouvez pas vous en passer notamment pour motiver vos équipes. Essayez de grouper autant que possible vos rendez-vous dans la même journée afin de pas vous retrouver submergé, surtout si vos clients sont présents sur une même zone géographique. Vous éviterez ainsi d’incessants allers-retours à votre bureau.

Pour vos déplacements urbains : vous pouvez opter pour le taxi ou le vtc dans lequel vous pourrez traiter vos emails via votre tablette par exemple ou encore lire des informations. Si vous avez votre propre moyen de locomotion, n’oubliez pas de vérifier l’état du trafic avant de partir et évitez de vous retrouver coincé dans les bouchons. Définissez un itinéraire rapide qui évite les zones engorgées. Certaines applications vous permettent également de vous tenir au courant en direct des parcours qui vous prendront le moins de temps. En cas de circulation très dense, vous pouvez essayer les moto-taxis présents dans certaines villes qui vous feront slalomer entre les voitures pour arriver en moins de temps qu’il ne faut pour le dire à destination.

Pour des déplacements en train ou en avion : pour vous éviter de perdre du temps à réserver vos billets, de nombreux services de conciergerie existent et qui peuvent très bien se charger de réserver pour vous vos billets. N’oubliez pas que voyager léger, vous permet d’éviter d’attendre vos bagages et que vous pouvez opter pour un bagage à main. Vous gagnerez du temps puisqu’il ne sera pas nécessaire de l’enregistrer au départ et de le récupérer à l’arrivée.

Les français toujours addicts aux vacances ! et en France

Les Français sont attachés aux vacances et ils n’hésitent guère à consacrer une partie de leur budget aux vacances estivales. D’ailleurs, la France et le Brésil sont les seuls pays à prendre deux semaines ou plus de vacances d’été. Le baromètre IPSOS pour Europ Assistance étudie les projets de vacances estivales à travers le monde. Il se penche entre autres sur l’évolution des habitudes des Français en 2019. Il apparaît que la France reste la destination estivale favorite des Français. Focus sur les vacances.

En 2019, forte hausse du budget alloué aux vacances d’été par les Français.

La France arrive toujours dans le trio de tête, 69 % des Français envisagent de partir cet été pour environ 2 semaines (vs 1,8 semaine en Europe). Les Français sont les premiers de la classe en Europe. Ils sont cependant devancés par les Brésiliens qui comptent partir 2,2 semaines.

Le budget ?

En Europe, c’est la France qui, avec un budget de 2 201 € en 2019, enregistre la plus forte augmentation (+10 % par rapport à l’année passée). Cependant c’est l’Allemagne qui enregistre un budget plus élevé 2 467 € et qui se révèle être en forte augmentation + 4 %. L’Espagne, avec un budget moyen de 1 798 € et une augmentation de + 8 % se trouve en troisième position.

Les Français plébiscitent la France, des vacances au vert et déconnectées !

56 % des Français (-1 pt vs 2018) choisissent la France comme destination favorite.
Puis

  • l’Espagne (16 %)
  • l’Italie (10 %,)  
  • le Portugal (7 %).

Mais où préfèrent-ils aller ?

  • 62 % à la mer,
  • 24 % à la campagne 
  • 23 % à la montagne.

Et ils veulent se déconnecter !

En France, plus des deux tiers des vacanciers, soit 71 % comptent se déconnecter cet été, ce qui les positionne en 2ème position juste derrière le Royaume-Uni en tête des pays qui se déconnectent le plus (76 %).

Et le vert a le vent en poupe

Enfin, la prise en compte de l’empreinte écologique du voyage a un impact sur le choix de la destination En France, plus d’un Français sur dix (15 %) a déjà fait du tourisme écologique, axé sur la découverte et le respect de la nature et se dispensent même des activités touristiques qui génèrent des nuisances pour l’environnement (notamment le transport).

L’hébergement, quel choix font-ils ?

La location saisonnière est le mode d’hébergement privilégié des Français 44 % d’entre eux ont l’intention de louer un appartement ou une maison pour leurs vacances. La moyenne européenne est bien moins élevée puisqu’elle se situe autour 34 %. L’hôtel reste la solution d’hébergement la plus envisagée par les Européens, Américains et Brésiliens.

Mais la France pour les européens

Lorsqu’il s’agit de voyager en dehors de leur propre pays, les Européens continuent à privilégier : la France, l’Espagne et l’Italie. L’Hexagone est également la troisième destination rêvée des Brésiliens.
La Tour Eiffel 12%, l’incontournable dame de fer, occupe la première place dans sept des dix pays européens étudiés ainsi qu’au Brésil, séduit les touristes du monde entier. Elle est également classée en deuxième position des monuments à visiter pour les Américains.

Et les millennials ? des casseurs de codes

Les jeunes Français de moins de 35 ans anticipent moins leurs vacances (26 % réservent moins d’un mois à l’avance) mais établissent leur choix de destination sur les activités sur place (27 %).

L’étude démontre que les millennials français préparent leurs vacances à partir de leur manière de vivre :
– sur les avis des autres voyageurs (13 %)
– aux photos présentes sur Internet (11 %)
– la confiance accordée à l’hôte (8 %).

Les millennials français cassent les codes du voyage traditionnel et font le choix de modes d’hébergement conformes aux nouvelles habitudes de vivre :
– la location saisonnière entre particuliers (72 % des millennials),
– l’échange gratuit de logements entre particuliers (29 % des millennials)
– la location d’une chambre chez l’habitant (38 % des millennials).

Les Français plus prévoyants que leurs voisins européens

En Europe, les Français se montrent plus prévoyants que leurs voisins européens : 94% des Français déclarent être couverts par au moins une garantie d’assurance lorsqu’ils partent en vacances contre 85 % des Européens. Ils s’assurent pour
– le transport médical d’urgence (63 %),
– l’annulation de voyage (59 %),
– la couverture médicale (56 %).

Pour la faible proportion de Français ayant l’intention de partir en vacances sans assurance (6 %), 46 % jugent le coût trop important et 34 % concèdent ne pas avoir le réflexe de souscription. L’étude met en lumière une autre spécificité : 19 % des Français non-assurés estiment ne pas prendre de risques durant leurs vacances et par conséquent, ne pas avoir besoin d’une assurance voyage !

Méthodologie :

Cette étude a été réalisée par Ipsos à la demande d’Europ Assistance sur un échantillon de 12 000 personnes en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Autriche, Royaume-Uni, Suisse, Pologne et Portugal) et en Amérique (États-Unis et Brésil) entre le 18 mars et le 10 avril 2019. Elle a été menée auprès d’un échantillon représentatif de la population de chaque pays (répondants âgés de 18 ans et plus, et de 16 ans et plus au Brésil) constitué à l’aide de la méthode des quotas (sexe, âge, profession) après stratification par région et par catégorie d’agglomération.

Les niches fiscales en voie de disparition pour les entreprises ?

La disparition des niches fiscales a fait la une de tous les médias. Cependant, les articles qui brandissent un épouvantail ne semblent pas impacter le moral des dirigeants d’entreprise. L’enquête de l’Observatoire des PME-ETI de Challenges-Opinionway et la Banque Palatine nous révèle d’ailleurs le regard porté par les dirigeants.

Réduction des niches fiscales pour les entreprises : plus d’un milliard de recettes en 2020

Lors du « Grand Jury » organisé par Le Figaro, LCI et RTL, Gérald Darmanin a précisé les modalités du financement de la baisse  de « un milliard de baisse (…) sur les niches (fiscales des entreprises) » et de sa volonté de supprimer sur les niches fiscales jugées « antiécologiques » ou « antisociales », comme le taux réduit des taxes sur le gazole non routier (GNR) dont bénéficient certains secteurs industriels dont le BTP ou encore la déduction forfaitaire pour frais professionnels (DFS), un abattement de charges patronales réservé aux entreprises de certains secteurs, notamment le bâtiment, l’aviation, le nettoyage…

En ce qui concerne la DFS, (déduction forfaitaire spécifique), le gouvernement exprime son intention de « travailler avec les professionnels du secteur pour réduire cette niche et pour la supprimer ». Il a toutefois précisé que la suppression de l’avantage fiscal sur le GNR se ferait « sur plusieurs années (pour) pouvoir discuter avec les professionnels (et) les aider à s’adapter ». Il a également rappelé que le gouvernement excluait de revenir sur d’autres dispositifs comme le taux réduit de TVA dans la restauration ou le crédit d’impôt recherche (CIR).

L’enquête de l’Observatoire des PME-ETI de Challenges-Opinionway et la Banque Palatine présentée jeudi 20 juin, menée du 24 mai au 7 juin dernier auprès de 300 dirigeants d’entreprises (de 15 à 500 millions d’euros de chiffre d’affaires), nous permet de comprendre pourquoi la suppression de ces niches n’émeut pas outre mesure les dirigeants.

La suppression de niches fiscales, peu explicites pour les PME-ETI françaises…

En effet, seulement 2% comprennent quelles sont les niches qui pourraient être supprimées et (36%) des dirigeants de PME-ETI n’en ont aucune idée parmi lesquelles une courte majorité des dirigeants se déclare favorable à cette décision du gouvernement, que leur entreprise profite de niches fiscales ou non.

54% des dirigeants de PME-ETI sont favorables à la disparition des niches

La réponse est d’autant plus étonnante que celles qui en bénéficient (27%) et celles qui n’en bénéficient pas arborent la même attitude.

Quelles sont les niches fiscales à supprimer ou à garder pour les dirigeants ?

C’est le crédit d’impôt pour la formation du chef d’entreprise qui recueille le plus d’avis favorables pour la suppression 54%. A contrario, les 3 niches fiscales pour limitation/suppression sont les crédits d’impôt apprentissage (12%), recherche (15%) et intéressement (15%) et donc leur maintien correspond à un besoin réel des entreprises.

 

L’enquête nous permet de constater que la confiance en l’économie française (75%, +3 points) progresse et retrouve même le niveau d’octobre 2018. 81% des dirigeants de PME-ETI affichent une confiance en leur propre entreprise, à un niveau stable depuis mars. Les prévisions d’embauches affichent un léger rebond en juin et la plupart des dirigeants de PME-ETI prévoient de maintenir leur nombre de salariés (80%).