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Comment écrire du contenu sur son site

Vous avez toutes les clés en mains : site web construit, nom de domaine choisi. Il ne vous reste plus qu’à écrire le contenu… En 2017, il y avait 173.000 sites e-commerce actifs en France, 1.7 milliards de sites internet dans le monde. Or, 45% des TPE, PME n’ont pas de site internet et 92% des TPE, PME auront un site internet d’ici la fin 2018. Devant une telle multitude de sites, il est difficile de se démarquer. On peut se demander si réaliser un site internet a du sens.  Or, tout simplement parce qu’un site internet remplace la carte de visite, la plaquette et est donc indispensable pour se faire connaître des internautes. Il est un sésame. Il est maintenant temps de passer à la rédaction ! Et si vous pensiez avoir fait le travail essentiel en écrivant l’arborescence, vous allez peut-être changer d’avis. 
Voici quelques astuces pour vous aider à rédiger sur le net…

Soignez la mise en page

  • Choisissez une typographie grande et lisible sinon vous découragerez très vite votre lecteur. A cette fin, n’hésitez pas à demander à plusieurs personnes d’âges différents dans votre entourage de vous donner leur impression : vous constaterez que certaines personnes ont du mal à lire les petits caractères, d’autres les couleurs ne retiennent pas leur attention.
  • Pensez aux listes à puces pour faciliter la lecture rapide de la page
  • Illustrez avec des photos, des vidéos, des graphiques sur votre entreprise, votre milieu professionnel, vos produits ou services et choisissez à bon escient les exemples et les références, les articles de presse, les témoignages…

Attention à l’écriture

  • Écrivez des phrases courtes dans un langage clair et simple (pas de jargon, d’acronymes inconnus du grand public)
  • Utilisez toujours la voix active, évitez les verbes faibles. Vous préférerez : décider, utiliser, expliquer à prendre une décision, faire usage de, permettre d’expliquer…
  • Évitez les fautes d’orthographe, les répétitions et les mots oubliés. Relisez-vous ou faites relire vos textes ! Encore une fois, votre image est en jeu.

Peaufinez votre page d’accueil 

À la première impression, les internautes doivent avoir envie d’aller plus loin, de découvrir votre site, vos produits. Votre menu sert de boussole. Posez-vous la question : que vont-ils chercher ? mais qui seront mes lecteurs ?

Commencez à rédiger les pages les plus faciles 

La page «contact», par exemple, ne devrait pas vous poser de problèmes : elle permet aux internautes de vous contacter et bien sûr le formulaire qui va avec.

Inspirez-vous de l’existant

Votre plaquette, un flyer, un communiqué de presse peuvent servir de base à certaines pages. L’histoire de votre société n’a pas changé depuis votre dernière communication. Il ne s’agit pas de construire un historique d’entreprise centenaire mais d’une start-up et donc essayez de cibler ce qui intéressera les internautes.

Soyez malin et allez voir les sites de la concurrence et bien d’autres pour pouvoir trouver les meilleures présentations. Parfois, une petite veille technologique n’est pas inutile. Vous affinerez ainsi l’image que vous voulez donner. Inspirez-vous puis soyez créatif et original.

Soignez les titres et les chapos

Ils doivent relayer les messages clés à faire passer et serviront aussi dans le référencement naturel. L’information la plus importante sera en haut de la page. L’internaute a tendance à survoler l’article, il faut absolument qu’il ait au moins lu la phrase la plus importante.

Ne vous perdez pas dans les détails 

Le premier paragraphe doit répondre au qui, quoi, où, quand, pourquoi ou comment. C’est classique mais efficace. Ensuite, écrivez une idée par paragraphe (maximum 5 lignes).

Rédiger son site signifie aussi anticiper, imaginer sa clientèle, ses futurs lecteurs. Vous serez contraint de vous demander qui sont vos clients actuels, vos prospects, quelle est votre cible et où vous voulez aller. Il vous force aussi à faire le point sur vos produits/services et parfois aussi sur vos tarifs. C’est un exercice qui s’avère très enrichissant.

Et si vous n’êtes pas à l’aise avec la rédaction ou si vous manquez de temps, n’hésitez pas à faire appel à un rédacteur web, c’est son métier.

Florence Durif

Les attachés de presse musicaux de Dooweet remportent le budget Overlook Events, incluant la promotion de plusieurs ciné-concerts Disney et Universal en France sur 2020

Avec plusieurs shows spectaculaires prévus pour 2020, Overlook Events bouleverse les idées reçues sur les événements commémoratifs. Après les triomphes de ses représentations uniques aux quatre coins du globe, les événements Overlook Events posent leurs valises sur Paris en 2020. Les attachés de presse dans la musique de DOOWEET ont été choisis afin de promouvoir chaque prestation, parmi lesquels « The Magic Of Motown », des hommages au King of Pop Michael Jackson ou encore aux Beatles dans des expériences symphoniques, sans oublier des ciné-concerts Disney et Universal.

Overlook Events réinvente le cinéma et l’événementiel comme jamais

Pionnier de l’innovation en matière d’expériences émotionnelles avec pour socle le 7e art, les séries ou encore les jeux vidéos mythiques, Overlook Events tient avant tout à ce que les amateurs de nouvelles sensations gardent en mémoire cet instant unique, avec des réorchestrations et des rééditions inédites.

Quand des passionnés décident de bouleverser l’image de l’événement scénique

À l’origine d’une expérience inoubliable, il y a Overlook Events. Et à l’origine d’Overlook Events, il y a quatre entrepreneurs français réunis derrière un seul et même but : changer la vision du spectacle afin de le recentrer sur l’émotion. Collaborant avec les plus grands compositeurs (Joe Hisaishi, John Williams, Danny Elfman…) ou encore Toei Animation, la société a imaginé un tout nouveau concept, le « Narrative Symphonic Experience ». Lors de diffusions de grands classiques, réorchestrés ou réédités pour l’occasion, le public découvre également des performances scéniques intenses, ajoutant une interprétation vocale et musicale à chaque moment fort, voire même durant toute la diffusion. Chaque spectateur ressent ce qu’il voit différemment, vivant le spectacle à sa manière.

Des expériences innovantes, la signature d’Overlook Events

En constante recherche de nouvelles innovations à intégrer à leurs shows, Overlook Events plonge le public dans des hommages vibrants, des moments forts dont leur rareté n’a d’égal que leur impact personnel. Jusqu’à 100 musiciens et choristes sur scène, des enregistrements inédits et originaux ou encore des invités d’honneur ne sont que quelques-unes des surprises qui attendent le public dans chaque représentation produite ou imaginée par Overlook Events et ses partenaires.

Les plus grands événements mondiaux d’Overlook Events à Paris en 2020

Après avoir été acclamés par des millions de spectateurs à travers le monde, les spectacles produits ou imaginés par Overlook Events (Tribute to John Williams, Dragon Ball Symphonic Adventure, Saint Seiya Symphonic Adventure, The Magic of Motown, ciné-concert Disney…) posent leurs valises au cœur de la capitale, parfois le temps d’une représentation unique.

Avec de nombreuses références en promotion musicale, Dooweet a été choisi par Overlook Events pour promouvoir l’ensemble de ses spectacles affiliés. Des nouvelles versions des grands classiques Disney (accompagnés d’un orchestre symphonique et de chanteurs en live) aux hommages vibrants à la Motown ou au King of Pop Mickaël Jackson, jeunes et moins jeunes s’apprêtent à vivre de nouvelles sensations, véritables doses d’émotions à l’état brut.

Les photographies protégées et le respect du droit d’auteur

La photographie avec les nouveaux moyens technologiques fait partie du quotidien. Il est devenu naturel d’extraire des photographies issues d’internet et de les utiliser pour son compte personnel mais parfois aussi pour son compte professionnel à mauvais escient. Zoom sur les droits et obligations.

L’habitude de se servir d’internet comme un self-service est à maîtriser. En effet, reproduire une photographie en ligne sans l’autorisation de son auteur peut vous coûter cher. Les règles du droit d’auteur sont très strictes et sont là pour protéger les artistes. Avant de publier une photographie sur votre site internet, vous devez savoir si vous avez les droits nécessaires pour l’utiliser. Exploiter les photographies d’un tiers, pour illustrer une publication ou son site internet, n’est pas un acte neutre. La plupart des photographies étant protégées par le droit d’auteur.

Quelles sont les protections légales pour les photographies ?

Pour qu’un photographe puisse invoquer un monopole d’exploitation sur ses œuvres, donc se plaindre, le cas échéant, que celles-ci aient été reprises par des tiers sans son autorisation, il faut qu’il puisse se prévaloir d’un droit d’auteur.
La grande loi sur la propriété littéraire et artistique, celle du 11 mars 1957, prévoyait un statut particulier pour les œuvres photographiques en raison de leur réalisation mécanique. Selon cette loi, pour mériter protection, celles-ci devaient faire preuve d’un « caractère artistique » ou alors d’un « caractère documentaire ». Mais en pratique, ce critère était assez embarrassant à mettre en œuvre. Il revenait à émettre un jugement de valeur sur les photographies en cause. Or, c’était contradictoire avec l’esprit du droit d’auteur français.

Quelles sont les conditions à remplir ?

Mais depuis la loi du 3 juillet 1985, les photographies, pour bénéficier de la protection par le droit d’auteur, ne doivent plus remplir qu’une seule condition : celle de l’originalité dans la forme, le critère classique. C’est ce qu’il faut naturellement déduire de la codification de cette loi dans le Code de la propriété intellectuelle : « Sont considérés notamment comme œuvres de l’esprit au sens du présent code : (…) Les œuvres photographiques et celles réalisées à l’aide de techniques analogues à la photographie » (article L. 112-2).
Toute œuvre photographique n’est donc pas automatiquement protégée par le droit d’auteur. Pour que soit rempli le critère de l’originalité dans la forme, encore faut-il que l’auteur en question, le photographe donc, ait mis dedans un peu de lui-même, sa « patte ». On parle en jurisprudence de « l’empreinte de la personnalité ».
Ici encore, ce sont des magistrats qui devront dire, à l’occasion d’une action en justice, si les photographies remplissent ou non la condition d’originalité dans la forme, si l’on peut y déceler l’empreinte de la personnalité du photographe. Naturellement, c’est une appréciation subjective. Cependant, force est de constater qu’un nombre important de photographies se voit reconnaitre la protection par le droit d’auteur.

En pratique…

Il suffit pour cela que le cliché sorte de la banalité. Peu importe d’ailleurs que le sujet ou la composition soient eux-mêmes banals. L’originalité pourra se situer ailleurs, dans la prise de vue, le cadrage par exemple. Celle-ci pourra même naître grâce au travail de retouches effectuées après coup sur la photographie à l’aide de logiciels. Il faut rappeler que le mérite est indifférent à l’attribution du droit d’auteur. Il en est ainsi car autrement, cela obligerait les magistrats à se prononcer sur la valeur esthétique et artistique d’une œuvre.

Le respect de l’auteur avant tout

La photographie numérique et l’essor fulgurant de l’Internet ont contribué à vulgariser l’art des photographes. Peut-être en raison de ce phénomène, certaines personnes peu scrupuleuses n’hésitent pas à exploiter les œuvres de ces derniers. Elles se passent de leur autorisation et évitent ainsi de leur offrir une rémunération. Ces actes arrivent souvent sur des sites internet mais également parfois sur les versions « papiers » des magazines.
Utiliser les œuvres d’un photographe sans lui demander son autorisation constitue une violation des droits d’auteur de ce dernier. Plus précisément, il s’agit d’une violation des droits d’auteur dans leur versant patrimonial (ou économique). Mais lorsque de surcroit, une ou plusieurs photographies sont reproduites sans que soit indiqué dessus de crédit photographique, c’est une atteinte aux droits d’auteur du photographe dans leur versant extra-patrimonial (ou moral) qui est alors commise : le « droit à la paternité » de l’auteur a été violé. Si d’aventure, l’exploitant recadre la photographie, de la retoucher, voire d’y ajouter des éléments, ce sont de nouvelles atteintes au droit moral du photographe, c’est alors « le droit au respect de l’œuvre » qui est violé.

Les contrefaçons et l’action en justice

Toutes ces atteintes constituent des contrefaçons. La loi française offre aux auteurs d’œuvres de l’esprit une action spécifique pour exiger réparation de ces atteintes, tant patrimoniales que morales : l’action en contrefaçon. Le photographe pourra demander en justice bien sûr la cessation de l’atteinte, mais aussi une indemnisation correspondant aux préjudices subis.
Ainsi par exemple, un photographe dont les œuvres avaient été reproduites sans son autorisation et de surcroit sans son crédit sur le site internet « www.aufeminin.com » a finalement obtenu gain de cause face à ce dernier et face aux puissantes sociétés Google Inc et Google France. Dans sa décision du 12 juillet 2012, la Cour de cassation a en effet retenu que le moteur de recherche offrait « la possibilité de visionner et de télécharger directement la photographie sur le site Google Images, (…) cette fonctionnalité offerte par Google directement sur son site en dissociant l’image de son contexte original ; qu’en outre Google Images permet à l’internaute de rechercher et d’obtenir des images aux formats qu’il souhaite (…) concourant à l’aggravation de l’atteinte portée à ses droits patrimoniaux et moraux ».

Dans cette affaire, la Cour de cassation a confirmé les condamnations prononcées par la Cour d’appel. Le photographe s’était vu alloué les sommes de 10.000 euros au titre de l’atteinte à ses droits patrimoniaux et encore 10.000 euros pour l’atteinte à ses droits moraux.
Cet exemple récent prouve, s’il en était besoin, que la protection offerte aux photographes par la législation sur le droit d’auteur n’a rien de théorique.

Comment savoir si vous disposez des droits sur une photographie et ne prendre aucun risque ?

Les bases de données payantes

Le plus simple est d’utiliser des photographies sur des bases de données payantes. Elles vous assurent de disposer des droits d’usage nécessaires pour les reproduire sur votre site ou vos autres supports de communication. Celles-ci vous garantissent en général contre la contrefaçon.
Attention ! Vérifiez les conditions générales de vente pour contrôler la garantie du droit de reproduction.

Les boutiques en ligne des photographes

Les photographes sont aujourd’hui bien implantés sur internet. Ils disposent de boutiques en ligne sur leurs sites. Celles-ci leur permettent de vendre directement les droits d’usage sur leurs photographies.
Attention ! Si l’auteur de la photographie est inconnu cela n’implique pas que la photographie n’est pas protégée par le droit d’auteur. Il vaut mieux devant cet anonymat choisir un autre visuel afin d’éviter tout problème.

Les photographies sous licence

Les photographies mises à disposition par leurs auteurs sous licence Creative Commons sur des bases de données spécialisées peuvent être utilisées gratuitement. Les licences Creative Commons peuvent être de différents types, de la plus permissive CC0 (utilisation la plus large sans attribution), à la moins permissive (CC BY NC ND SA : attribution obligation, usage non commercial, pas d’œuvre dérivée et partage sous la même licence). Vous pouvez obtenir plus d’informations sur le site suivant : . Creative Commons est une organisation à but non lucratif. Elle a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des œuvres et d’accompagner les nouvelles pratiques de création à l’ère numérique et propose 6 licences gratuites.

N’oubliez jamais le droit à l’image

L’utilisateur de photographies doit être vigilant si des personnes se trouvent sur les photographies. Par principe, une autorisation doit être demandée pour utiliser l’image (mais aussi la voix et le nom) d’une personne, si celle-ci est identifiable (par ses traits mais également par le contexte, le décor, un tatouage, etc.). Cette autorisation doit être précise (durée, territoire, modalités, etc.) afin de s’assurer que la personne a donné son consentement à toutes les utilisations qui seront faites de l’image. 

Attention, le seul fait d’avoir accepté d’être pris en photo ne vaut pas acceptation de l’utilisation de son sur une affiche promotionnelle. 

L’autorisation n’est pas nécessaire pour des prises de vue liées un événement d’actualité, ou pour une personnalité publique dans l’exercice de ses fonctions (ministres, députés, etc.). 

Attention ! Vérifiez, avant la mise en ligne, que la licence applicable correspond à l’usage que vous souhaitez faire de la photographie pour écarter toute action en justice.

Article par Alexandre Blondieau

Connaître les contraintes liées au projet

Les contraintes, les difficultés, les obstacles… nombreux sont ceux qui les évoquent lorsqu’ils s’adressent à un porteur de projet. Non pas pour agiter un épouvantail mais pour éviter que celui-ci ne se retrouve dans une situation inextricable pour ne pas avoir su les évaluer. Tout au long de l’année 2019, vous avez pu lire les interviews dans Dynamique qui vous montrent comment les entrepreneurs visualisent les contraintes et comment ils les utilisent pour mieux réussir.

Quel que soit le projet de création, il a pour corollaire des contraintes. Se voiler la face est un défaut qu’il faut exclure en tant que dirigeant. Cette notion de contrainte demande une analyse précise, rigoureuse en amont du projet et donc de déterminer chaque facette de ces contraintes pour ne pas avoir à renoncer à son projet.

Analyser les contraintes propres au produit ou à la prestation

Cette contrainte est normalement celle qui pose le moins de problèmes au créateur. Le produit, ou la prestation, fruit du projet, est en général également son origine. Néanmoins, s’assurer que l’on maîtrise le processus de fabrication, ou les tenants et les aboutissants de sa prestation, est le minimum vital du projet.
En effet, il faudra tenir compte par exemple des conséquences financières inhérentes au produit ou à la prestation comme le coût de la création d’une marque(logo, plaquette…), du coût du packaging et de la distribution, du coût du stockage et bien sûr de la taille du produit car plus le produit est volumineux, plus le stockage est important mais aussi de l’environnement si la fabrication du produit peut nuire par le bruit ou par des odeurs…et donc se trouver en difficultés par des plaintes du voisinage.

Cerner les contraintes de marché

Si un porteur de projet connaît en général son produit ou sa prestation, il n’est pas toujours conscient du marché dans lequel il va évoluer et il est donc nécessaire qu’il étudie les caractéristiques du produit ou de la prestation et son implantation sur le marché : innovant, en croissance, en pleine maturité, en déclin, saturé, fermé, dépendant d’un autre marché, captif, peu solvable, etc. Il conviendra par conséquent d’être particulièrement attentif aux caractéristiques du produit, et au prix appliqué. Ces éléments ne pourront pas être correctement évalués sans une analyse fine de la clientèle cible, mais aussi de la concurrence.

À ce titre, le créateur devra tenir compte de la contrainte géographique, mais aussi de son style de clientèle. Enfin, s’il y a un marché pour la vente, il y a également un marché pour les achats. Le choix des fournisseurs est une donnée primordiale, car le prix d’achat déterminera la marge commerciale, et les modalités de règlement accordées influenceront le besoin en fonds de roulement. Il devra envisager également les frais de communication et de prospection, les moyens qui permettront de se démarquer de ses concurrents.

Connaître les contraintes légales : fiscale, sociale, juridique

Créer une société est un acte juridique. Mais le fait de vendre ou d’acheter l’est également. Le créateur doit par conséquent comprendre que lancer une entreprise, et la gérer, revient à conduire une voiture, sans pour autant avoir le permis. À lui de comprendre, et d’apprendre, quelles sont les règles, quels sont les droits et les devoirs.

Rappelons que créer et gérer une entreprise a

  • une incidence fiscale (le créateur devient collecteur de la TVA, et est imposé sur ses bénéfices), 
  • une incidence sociale (le choix du statut social du dirigeant est primordial), et bien évidemment 
  • une incidence juridique (notamment en termes de responsabilités ou de réglementation qui imposent par exemple des contraintes d’aménagement des locaux). 

Enfin, si le porteur de projet a une idée innovante, il a la possibilité de la protéger et il devra s’adresser à L’INPI

Anticiper les contraintes liées aux moyens 

« L’entreprise à 1 euro », cela existe… surtout si le créateur, en plus de maîtriser parfaitement son idée, est un excellent financier, juriste, communicant, artisan, voire magicien ! En effet, une entreprise, ce sont des capitaux (ou des dettes) qui permettent de financer des investissements, nécessaires à l’activité. Néanmoins, le but premier d’une société est de gagner de l’argent, autrement dit, de générer des profits, afin d’avoir un retour sur l’investissement initial. Il paraît par conséquent évident que des études de faisabilité fiables, basées d’une part sur une observation fine du marché et du produit, et d’autre part sur des prévisions financières, juridiques et comptables, doivent être faites, en amont de toute formalité. Créer, c’est anticiper, pour mieux avancer. C’est pourquoi, il devra bien étudier les difficultés d’approvisionnement, la nécessité de constituer des stocks importants, les difficultés de recrutement de personnel compétent, l’obligation de consentir des délais de paiement importants.

N’hésitez pas à créer des grilles d’analyse qui vous permettront de supprimer tout obstacle à votre projet.

Article par PIERRE VIEILLARD | EXPERT | RÉSEAU EXCO

Développer sa visibilité et sa notoriété oui, mais comment ?

La visibilité et la notoriété des entreprises ont été bouleversées par internet avec son bouquet de réseaux sociaux qui imposent une nouvelle manière de se faire connaître. Certes, les clients ne boudent pas les anciennes méthodes qui attirent toujours leur attention. On pourrait dire que c’est l’association des moyens de communication offrent de nouvelles opportunités.

Les entrepreneurs le savent : pour faire décoller le chiffre d’affaires et multiplier les nouveaux contrats, la solution reste de faire connaître l’entreprise à ses clients potentiels. Quels types de médias privilégier pour communiquer sur son entreprise ? Et que penser des actions de communication « hors média » ? Quelques éléments pour faire les choix judicieux qui conduisent à une réelle visibilité dans la réalisation de votre plan de communication

Devenir une marque de référence dans son domaine, être bien présent dans l’esprit des clients potentiels… voici en quelques mots les ambitions que les jeunes dirigeants nourrissent pour leurs entreprises. Mais il ne faut pas perdre de vue que, avant de rejoindre les sociétés qui font la une sur les sommets de la popularité, l’entreprise devra effectuer un important travail de communication auprès de sa cible.
Se faire connaître représente ainsi un travail de tous les instants et une présence bien réfléchie en amont dans les médias. Ou encore une utilisation adéquate des techniques de communication hors média.

Communication média VS communication hors média

Pour faire simple, l’entreprise a le choix entre deux manières de se faire connaître : en diffusant ses publicités dans les médias ou en utilisant les techniques de communication dites « hors-média ». La communication média garde une importante efficacité même si elle reste relativement onéreuse. La communication hors-média est certes moins chère, mais elle demande une bonne dose de réflexion et parfois même d’habilité pour avoir un impact notable.
Ces deux formes de communication peuvent toutefois être combinées selon la recette qui conviendra le mieux au cas précis de l’entreprise. Car en termes de communication il n’y a pas réellement de règles même si quelques principes restent à respecter. Il n’existe que des cas particuliers d’entreprises dont les besoins de communication et les manières de toucher leur cible diffèrent.
Aux dirigeants de piocher et assembler les diverses techniques de communication qui conviendront le mieux à leurs entreprises. Il ne faut pas oublier également que le moyen de communication utilisé a un impact sur l’image de la marque. Ainsi, une campagne de mailing postal aura pour effet de vieillir l’entreprise, tandis qu’une action de marketing viral ou qu’une campagne d’envoi de sms colleront une image jeune à la marque.

La communication média

Elle est assez peu utilisée par les jeunes entreprises pour un problème de ticket d’entrée. Certaines entreprises prévoient leurs futures actions de communication au moment de leur levée de fonds et disposent ainsi du budget nécessaire pour se faire connaître rapidement à travers une stratégie de communication « coup de poing ».

La presse

Même si la presse vit un changement majeur et difficile, certains types de journaux tels que la presse quotidienne régionale sont encore très lus. Ce média reste très efficace, même si le prix d’une insertion est assez élevé. Tout l’enjeu est de bien sélectionner le support de presse dans lequel communiquer. Il faut éviter les presses globalisantes et davantage s’orienter vers des supports spécialisés qui touchent un lectorat bien ciblé afin d’avoir un réel impact. Il ne faut pas oublier que tous les journaux et magazines comme Dynamique d’ailleurs ont une version en ligne et donc joue un rôle crucial dans la visibilité, crédibilité et notoriété des sociétés.

La radio

Si l’on choisit ce média, il faut bien s’intéresser aux études Médiamétrie qui renseignent sur le taux d’écoute de chaque station. Les points à analyser dans ces études sont les niveaux d’écoute par âge et par catégorie socioprofessionnelle. Là encore, ce média est efficace si l’on cible bien la clientèle à toucher. Autre élément : un spot publicitaire de radio ne dure que 15/20 secondes au cours desquelles il faudra répéter 4 à 5 fois les 3 idées maximum qui constitueront le message. L’important est de ne pas vouloir être exhaustif et de chercher même à être réducteur. Oui là encore on pense au lieu d’écoute lorsque les salariés ou commerciaux… vont ou rentrent de leur travail immobilisés dans leur voiture, ils écoutent la radio et donc bien choisir quelle est la cible et si elle est pertinente pour votre entreprise.

L’affichage 

à n’utiliser que dans des cas particuliers (on n’imagine pas par exemple qu’un festival ne soit pas annoncé via des panneaux d’affichage). Le secret pour qu’une affiche soit vue par la cible de l’entreprise est de bien choisir l’endroit où la placer. Ce média coûte très cher et il vaut mieux investir dans quelques affiches bien placées que de placarder tout azimut. En fonction de la cible visée il faudra choisir également le format : 4/3, abribus, affiche en devanture des commerçants mais aussi le bon timing.

La télévision

 Un média très efficace mais qui coûte extrêmement cher. Le moment de diffusion du spot ainsi que la chaîne seront choisis en fonction de la segmentation de l’audience des programmes (infos disponibles chez Médiamétrie). Une solution intéressante et moins chère est la présence sous forme de parrainage sur des virgules entre les programmes courts type météo.

Le cinéma

 Encore plus cher que la télévision mais son impact est très fort. Les spectateurs qui visionnent les publicités diffusées avant le film sont dans un état d’esprit parfait pour pleinement recevoir le message : à l’aise, ouverts, disponibles… Actuellement, certaines chaînes de salles de cinéma proposent aux annonceurs une sélection des moments de diffusion des spots selon le film projeté ou le territoire. Les cinémas ruraux sont très intéressants à exploiter car moins chers et plus facilement accessibles.

Internet

Malgré ce que l’on peut penser, la publicité sur Internet coûte relativement cher. L’avantage est une ultra segmentation de la cible touchée car les personnes se rendent sur des sites qui leur ressemblent. Le renvoi vers des sites événementiels ou vers des promotions fonctionne bien. Le retour sur investissements est assez convenable. 

La communication hors média

Les promotions

Elles peuvent fonctionner selon le moyen de diffusion utilisé. Par envoi postal, les promotions ne fonctionnent plus du tout. Par emailing par contre, le taux de transformation avoisine les 2,5 % pour un coût quasi nul.
Les relations presse/publiques : nécessite beaucoup de temps de travail sur les fichiers et de nombreuses relances mais peut très bien fonctionner. Le taux de déchets reste très important et les résultats ne peuvent être quantifiés. Il ne faut pas systématiquement chercher à ce qu’un article soit réalisé sur l’entreprise. Ce qui fonctionne très bien et qui a pour effet de crédibiliser la société sont les interventions du dirigeant dans le cadre des fameux « avis d’expert ». Les sondages qui vous rendent visibles car les journaux vont reprendre votre nom de manière systématique pour citer la source.

L’événementiel

 à manier avec parcimonie car cela coûte cher. Il faut payer le lieu, les intervenants, les animations et la collation. Il ne faut pas oublier de définir l’objectif de l’évènement en dégageant les 3 ou 4 messages essentiels à diffuser à travers chaque élément et qui détermineront les choix à faire dans l’organisation. L’avantage de l’événementiel est qu’il permet de se mettre en relation avec ses clients de manière conviviale dans un autre cadre que celui de la prospection pure. 

Le parrainage

 Il faut être vigilant car l’entreprise confie ainsi une partie de son image à une entité extérieure. L’entreprise peut donc demander des comptes au parrainé pour être sûr de ce qui se cache derrière la marque. Cette technique permet de démultiplier la communication et notamment sur des cibles ou un territoire que l’entreprise ne peut habituellement toucher. N’oubliez pas de participer aux clubs de foot, de tennis de tables …et aux événements de votre région ou quartier. La proximité est une des meilleures stratégies pour la communication.

Avoir son site Internet

Aujourd’hui avoir un site institutionnel est un incontournable, mais est tout sauf suffisant. Il existe de multiples possibilités désormais de faire connaître son entreprise via Internet et pour un budget très restreint. On peut créer des mini sites dédiés à un produit ou à un événement, être présent sur les sites communautaires de type Facebook ou sur les forums de discussion… L’avantage de l’immédiateté de la communication offert par le net pousse néanmoins l’entreprise à un renouvellement constant. La peur de la non maîtrise de l’outil Internet explique sûrement la frilosité actuelle des entreprises à s’engager dans les nombreuses possibilités de communication accessibles sur le web.
Les sms : extrêmement intrusifs mais très peu rejetés par les gens. Une technique de communication en plein essor et qui a un fort impact.

Google Ad Words

Celui-ci peut avoir un impact considérable lorsqu’elle est bien maîtrisée. Avant d’être convenablement maîtrisé, cette technique permet d’obtenir un bon positionnement sur Google et donc d’être repéré par les clients potentiels. Le choix des mots clés achetés est la clé du succès ou non d’une campagne Ad Words. Le budget est relativement limité et totalement maîtrisable.

Le street marketing et le marketing viral : une technique très efficace et en plein essor pour un coût assez faible. Pour que cette technique fonctionne, il faut rechercher les idées originales et qui marqueront le public. En ce moment, les Clean-tags, des pochoirs éphémères sur le trottoir sont très en vogue car leur efficacité est très forte.

3 conseils pour que les PME boostent leur communication

1. Soignez votre référencement 

Sans un bon référencement, aujourd’hui une entreprise n’existe pas ! Pour cela, il convient de choisir quelques mots clés qui seront martelés sur le site. Avant de les choisir, il est intéressant de voir les mots utilisés par la concurrence pour se différencier. Attention Google a un algorithme redoutable qui lui permet de démasquer les arnaques.

2. Usez des relations publiques 

 Si l’entreprise est très localisée territorialement. Cette technique paye toujours à moyen terme.et oui 

3. Basez-vous sur des bases de données prospects qualifiées 

 La première chose qu’une entreprise doit faire pour réaliser sa communication. Pour cela, l’achat de bases de prospects reste un bon filon.


Article par YANNIK HENNEQUIN | DIRECTEUR ASSOCIÉ | AGENCE PEUPLADES

Entreprendre en solo

Entreprendre en solo est révélateur de votre volonté de vous lancier dans l’aventure entrepreneuriale et vous oblige à ne dépendre de personne et à affronter les difficultés. Courage, persévérance, maîtrise de soi…vous allez devoir faire surgir vos qualités, développer votre potentiel !!! Mais n’est pas la condition de l’être humain !

Un projet vous tient à cœur ou l’envie de devenir votre propre patron vous titille mais vous n’avez pas trouvé le ou la partenaire idéal(e) pour vous lancer dans l’aventure. Que cela ne tienne ! Voici quelques conseils pour lancer votre business… en solo !

Réfléchissez et ouvrez les yeux

C’est la réalisation d’une étude de marché qui permet de valider le projet. Inutile de penser combien cela va me coûter. Commencez par réaliser votre propre étude de marché Pour cela, relevez les manches et mettez en place une veille concurrentielle pour localiser les entreprises qui proposent la même offre, le nombre d’employés, les prix pratiqués, leur CA. La toile est une caverne d’Ali baba dans laquelle vous pouvez puiser une source de renseignements. Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) et l’INSEE peuvent fournir ces informations également. Référez-vous aux nombreux sondages publiés par Opinionway, IFOP,… qui vous donnent des clefs. Lisez les articles de presse parus sur le secteur… 

Analysez la faisabilité sans complaisance 

Après avoir ciblé votre clientèle, il est nécessaire d’établir une stratégie pour vous faire connaître. Même si votre idée est originale, unique et innovante, il faut se demander si le produit répond bien à un besoin ou si vous allez créer un besoin ! Enfin, il existe de nombreux organismes qui aident à la création d’entreprise tels que les CCI, les Chambres de métiers, ou encore les pépinières d’entreprises. 

Levez les barrières : lancez-vous !

Avec la mise en place du nouveau statut d’auto-entrepreneur et même de portage salarial, le créateur d’entreprise a le choix pour se lancer en solo. Le statut d’auto-entrepreneur est plébiscité mais celui de portage salarial avec les protections et garanties qu’il propose n’est pas en reste. Plus d’une demande de création sur deux se fait aujourd’hui sous ce régime. Le statut d’auto-entrepreneuriat possède de nombreux atouts :

  • La création d’entreprise est très simple et s’effectue sur Internet en quelques clics
  • Pas besoin d’apport de capital 
  • Une comptabilité réduite à la tenue d’un registre recettes/dépenses
  • Aucune obligation de publication de comptes
  • La franchise de TVA

Un auto-entrepreneur :

  • Ne déclare pas la TVA
  • Ne facture pas la TVA
  • Ne récupère pas la TVA 

Pour un auto-entrepreneur, Hors Taxes (HT) = Toutes Taxes Comprises (TTC).

  • Le montant des cotisations sociales proportionnel au chiffre d’affaires
  • Le choix de versement mensuel ou trimestriel des charges sociales
  • La possibilité de déclarer en ligne son chiffre d’affaires pour un prélèvement automatique des charges sociales sur votre compte bancaire
  • Pas d’impôts ni de cotisations sociales à payer en l’absence de recettes

Mais aussi des avantages et exonérations possibles

  • Aide à la création d’entreprise (ACCRE) permettant de réduire ses charges sociales pour accompagner le début d’activité
  • Option possible pour une déclaration et un paiement simplifié de l’impôt sur le revenu

Imposition : ce que l’année 2020 apporte au régime auto-entrepreneur

Un abattement forfaitaire

L’abattement forfaitaire est appliqué au chiffre d’affaires déclaré et correspond au bénéfice imposable de l’auto-entrepreneur. Il est déterminé par l’administration fiscale, il est différent selon votre activité :

  • 71 % du CA pour les activités d’achat-revente ou de fourniture de logement
  • 50 % du CA pour les autres activités relevant des BIC
  • 34 % du CA pour les BNC

Les plafonds annuels seront portés respectivement à 170 000 euros et 82.800 euros. L’idée est de faire bénéficier davantage d’entrepreneurs individuels de la facilité du régime micro-social et micro-fiscal. Notamment les artisans qui ont sans cesse dénoncé une concurrence déloyale de la part de leurs collègues installés en

Posez-vous les bonnes questions

Tester des idées et/ou rechercher un complément de ressources sont les deux principales motivations pour créer sa propre entreprise. Avant de se lancer dans un projet de création d’entreprise, il est nécessaire de se poser de bonnes questions :

  • Quelles sont mes qualités, quels sont mes défauts ?
  • Quelles sont mes compétences professionnelles, techniques ? 
  • Est-ce que ma formation et mes compétences techniques sont en rapport avec mon projet ?
  • Est-ce que je suis prêt à modifier mes habitudes de vie (travailler le week-end, le soir, accepter une baisse de revenus) ?

Créer une entreprise exige également de solides compétences en gestion. Pour bâtir un projet, il faut « apprendre à entreprendre » et pour cela, il est possible de suivre une formation spécialisée, de consulter des organismes de conseil à la création d’entreprise.
Salariés, fonctionnaires, étudiants, retraités, demandeurs d’emploi… Toute personne physique peut créer son entreprise.

Article par PASCAL GILQUIN | RESPONSABLE DES FORMATIONS FINANCE-COMPTABILITÉ-GESTION |
CSP FORMATION

Les tendances sur les achats de Noël

A la veille de Noël, on peut se demander quelles sont les tendances des français en termes d’achats de Noël. Un récent sondage OpinionWay pour Rakuten réalisé auprès d’un échantillon de 1003 Français âgés de 18 ans et plus, nous en dit plus notamment sur les habitudes de revente des cadeaux.

L’achat en magasin domine toujours.

Premier constat : l’achat continue de se faire majoritairement en magasin avec 34% des sondés contre 20% sur Internet essentiellement. Cette dernière part est plus élevée de 11% chez les 18-24 ans alors que l’achat en magasin atteint 48% chez les 65 ans et plus. Les habitudes ont donc une influence sur la manière d’acheter les cadeaux. A noter tout de même que l’utilisation des deux canaux restent le schéma de prédilection. 44% déclare d’ailleurs le faire autant en magasin que sur internet. 

Les motifs de la revente de cadeaux de noël

Ce n’est pas une grande surprise de voir que le premier motif de revente d’un cadeau est qu’il ne plaît pas pour 45% des sondés et qu’il manque d’utilité pour 39%. Suit juste après le fait que les personnes préfèrent le revendre plutôt que de le jeter (26%). Le manque de coordination dans l’achat de cadeaux entre les différents acheteurs entraîne aussi la revente. 23% déclare ainsi revendre car ils ont reçu deux fois le même cadeau. D’autres raisons externes comme le besoin d’argent (14%) ou le fait de s’acheter ce qui fait vraiment plaisir (14%) clôture les motifs de revente. 

Les moyens de revente des cadeaux de Noël

Il est clair que la revente par internet domine. En effet, 49% des sondés passeraient par un site de petites annonces du type le Bon coin et 19% par des sites dédiés comme Rakuten ou Amazon. Les anciennes méthodes comme la mise en vente dans des brocantes / au marché aux puces, la revente à des personnes de l’entourage ou encore le fait de passer de vendre dans des boutiques physiques de type Cash Converters arrivent loin derrière avec 10% pour chaque méthode. 

Les freins à la vente de cadeau de Noël

Si les gens hésitent encore à revendre leur cadeau de noël, c’est avant tout pour des questions de scrupules (42%) ou encore qu’ils préfèrent le donner plutôt que le vendre (35%). D’autres freins comme l’apparente difficulté (20%) ou encore l’oubli (15%) et la perte de temps (12%) clôture cette liste. Ceci pourrait constituer une idée de service pour les entrepreneurs qui souhaitent diminuer les freins à la revente ou une piste d’amélioration pour les différentes méthodes de revente. 

Les Français plus compréhensifs qu’on ne le pense

Il est tout de même à noter que 30% des français comprendraient que l’on revende leur cadeau. 6% seraient même amusés. Attention tout de même car 19% se déclarent vexés voire tristes (16%) dans le cas où ils apprendraient que vous revendez leur cadeau alors que 12% seraient surpris. Il ne faut donc pas trop se vanter de vendre les cadeaux reçus. A noter que 49% des Français préfèrent les stocker quelque part chez eux plutôt que de les revendre. 31% préfèrent les donner à des gens qui en ont l’utilité et 22% à des associations. Fait amusant 8% d’entre eux attendent le Noël suivant pour les offrir à quelqu’un d’autre.

Grève : comment les entreprises se sont adaptées ?

La grève contre la réforme des retraites devrait perdurer, semble-t-il, encore un long moment. Les entreprises ont dû réagir et s’adapter aux conditions. Si dans certains cas, les solutions ont pu paraître évidentes dans d’autres, certains métiers ont rencontré des difficultés particulières. On imagine mal un maçon faire du télétravail par exemple.

La solution de base : le télétravail

Certains dirigeants restent opposés au fait que leurs salariés ne se rendent pas sur le poste de travail. Ils mettent souvent en avant que la productivité serait moindre, que les échanges moins fluides et que l’esprit d’équipe serait affecté. Pour les autres, le télétravail a représenté la solution. De nombreux postes et notamment tous ceux fortement liés à l’informatique peuvent effectuer les tâches à distance. Pour que le télétravail soit efficace, il demeure nécessaire de mettre en place des outils de télécommunication performants comme Teamviewer, Slack, Trello, Skype, Hang out ou encore Dropbox. Dans l’idéal, le télétravail se fait aux horaires classiques de bureau afin que vos équipes ne se retrouvent pas confrontées à un décalage. L’objectif est d’éviter la perte de temps et le stress des collaborateurs.

Le décalage des horaires de travail

La deuxième solution a été de décaler les horaires de bureaux en laissant les salariés adapter leurs horaires à leurs possibilités de transport ou à essayer d’éviter l’affluence. Dans la plupart des cas, elles ont laissé les collaborateurs terminer plus tôt afin qu’ils puissent prendre les transports tant qu’ils circulaient encore. La plupart des lignes fonctionnaient partiellement aux heures de pointe et permettaient de se rendre au bureau malgré les conditions difficiles. 

La récupération des heures perdues

Celle-ci se pose lorsqu’il y a une réduction du nombre d’heure en dessous de 35H. Si dans la plupart des cas, les dirigeants offrent ces heures, vous pouvez l’imposer et le salarié ne peut pas refuser de les effectuer. L’imposer reste peu conseillé à moins de vouloir vous mettre votre salarié à dos. Attention tout de même car, si c’est votre salarié qui est en grève, ses heures ne peuvent pas faire l’objet d’un dispositif d’heures perdues à effectuer. N’oubliez pas qu’il faut informer l’inspecteur du travail des interruptions collectives de travail.  Vérifiez également qu’il n’y ait pas d’accord collectif d’entreprise, d’établissement ou de convention ou encore un accord de branche. La récupération ne peut se faire n’importe comment et vous ne devez faire rattraper plus d’1 heure par jour et les heures perdues doivent se faire dans les 12 mois suivant leur perte. Celles-ci ne sont pas majorées. 

La voiture d’entreprise/covoiturage d’entreprise

Certaines entreprises ont mis à disposition des parcs de voitures. Pour les plus habiles d’entre elles, elles ont organisé les trajets afin que certains salariés puissent en récupérer d’autres. Il faut tout de même prendre en compte les embouteillages et mettre en place une communication efficace pour que les salariés soient informés du trajet des collaborateurs qui n’ont pas les moyens de se rendre sur place. Bien entendu, il ne s’agit pas de forcer vos salariés à en récupérer d’autres car vous pourriez mettre votre salarié dans une obligation qui n’est pas conforme à la loi et la légalité de votre demande pourrait être remise en cause. 

Le covoiturage en général

Pour se déplacer, de nombreux salariés ont fait appel au covoiturage. Attention tout de même car comme pour la voiture, les routes dans Paris ou en Ile-de-France étaient surchargées. Certaines applications comme Blablacar et Citygo ont connu un vif succès. On pensera également aux voitures ou scooters en libre-service. Vous devez cependant créer votre compte.

La mise à disposition d’abonnements pour les vélos et trottinettes

Certaines entreprises n’ont pas hésité à mettre les moyens en offrant carrément des vélos et des trottinettes à leur salarié. Une solution tendance surtout dans Paris qui peut vite mettre la bonne ambiance dans l’entreprise. Vous suggérez à vos collaborateurs un moyen de locomotion qui pourrait être utilisé dans d’autres circonstances et qui permettrait à vos salariés d’éviter la proximité désagréable des transports en commun. Pour d’autres, elles ont même pris en charge l’achat d’abonnements. 

Le paiement de taxi

Pour les entreprises les plus riches ou les plus impactées, certaines n’hésitent pas à payer le taxi afin que les salariés puissent se rendre ou rentrer de leur lieu de travail. Il s’agit d’une solution onéreuse mais confortable qui permet d’avoir les salariés qui ne peuvent pas être absents de leur poste d’être présents.

Les congés et RTT

Certaines entreprises ont proposé à leur salarié de prendre en avance leurs congés et leurs RTT afin qu’ils ne soient pas affectés par les grèves. Certains salariés les ont demandés naturellement. Autres pratiques des entreprises : donner certains jours de congés supplémentaires en fermant l’entreprise. Attention tout de même à ne faire pas d’inégalités en accordant à certains des congés et à d’autres non. Il s’agit de fermer l’ensemble des services. 

Leyton et le sponsoring de la Transat Jacques Vabre

La transat Jacques Vabre s’est terminée il y a quelques jours. L’entreprise, qui sponsorisait un Class40, c’est à dire un monocoque de 12m, est arrivée en deuxième position dans sa catégorie, une très belle performance ! Cet événement, qui a débuté le 27 octobre au Havre pour s’achever à Salavador de Bahia, nous a permis de mieux comprendre les raisons du sponsoring nautique pour Leyton.

Mais pourquoi la voile ? 

Si Sam Goodchild (skipper) et Fabien Delahaye (co-skipper) ont pris les commandes du navire, l’histoire a en réalité commencé grâce au skipper Arthur Le Vaillant (blessé cette année), très engagé sur les questions d’environnement. Suite à sa rencontre avec François Gouilliard, PDG du Groupe, les 2 hommes s’aperçoivent qu’ils ont des valeurs communes que sont la performance, l’esprit d’initiative et l’engagement pour la planète. Le PDG, fan de voile également, perçoit que les valeurs de son groupe peuvent ainsi être mises en avant, d’autant que les actions RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise) sont coordonnées dans un cadre commun. Le groupe cherche alors à créer des synergies entre ses différentes initiatives, à optimiser les résultats et à suivre l’impact des actions grâce à un tableau de bord global des indicateurs de performance. Si on peut se dire que la voile apparait évidemment comme un mode de voyage moins polluant, il faut en réalité prendre en compte l’empreinte carbone globale. Leyton est d’ailleurs le premier à avoir mesurer celui-ci en prenant en compte la conception du bateau et les différents matériaux nécessaires. Il s’agit en effet d’innover pour permettre de toujours plus protéger nos océans. 

Pour le groupe, la transat Jacques Vabre est également l’occasion de lancer le programme #GreenLeyton, qui consiste à sensibiliser les 1400 collaborateurs de l’entreprise sur le développement durable et à échanger sur les initiatives potentielles dans ce domaine. Leyton agit toute l’année en faveur de l’environnement, en permettant, par exemple, à 5 start-ups de sociétés innovantes dans le développement durable de participer au CES de de Las Vegas. L’immeuble « BE ISSY », dans lequel Leyton s’est installé il y a quelques semaines, répond également à cette démarche environnementale et énergétique. 

Les autres raisons probables de ce sponsoring.

La passion de la voile et de ses valeurs, un engagement actif et permanent en faveur du développement durable… Leyton a t’il d’autres motivations pour sponsoriser ce sport ?

L’exposition médiatique de l’événement est une autre des motivations du groupe. Elle permet de se faire connaitre afin d’inciter de jeunes recrues à rejoindre l’entreprise. Il faut dire que le recrutement demeure l’un des enjeux majeurs du groupe qui a poursuivi une croissance rapide. Attirer les talents reste essentiel pour l’entreprise, notamment car l’ADN de marque est d’être agile pour repérer les meilleurs profils. Associé au fait que la valeur « développement durable » séduit de plus en plus les nouvelles générations, sensibles au choix d’un sport peu polluant, Leyton fait partie des entreprises désirables…

D’autres raisons à l’engagement de Leyton ? Fédérer les équipes, tisser des liens forts avec les clients fans de voile ou souhaitant découvrir ce sport et l’euphorie d’un départ de course… Posséder un bateau peut permettre de réaliser des team building ou encore d’inviter ses clients à bord afin de prendre du temps pour mieux les connaitre. Il est possible de mieux cerner les enjeux de chacun et d’obtenir d’éventuels retours sur les collaborations. 

Finalement, de nombreux messages sont présents dans le fait d’investir dans ce domaine. Il s’agit donc d’insister sur certaines valeurs. D’abord, le fait de marquer que l’on peut toujours faire mieux, puisque la voile, qui apparait comme un sport non polluant, possède finalement une empreinte carbone. Et l’investissement montre que l’on peut toujours innover, un des fondamentaux du groupe. 

A propos de Leyton : il s’agit d’un cabinet de conseil, créée en 1997, afin d’aider les entreprises à améliorer leur performance globale. 3 domaines sont particulièrement visés : financement de l’innovation, transition énergétique, services externalisés. Le Groupe connait une croissance de 20% par an et a permis à ses clients de bénéficier de 500 millions d’euros de ressources supplémentaires pour leur développement. Le groupe, qui compte aujourd’hui 14 000 clients et 1400 collaborateurs à travers le monde, peut se targuer d’une moyenne d’âge des employés de 32 ans et d’une progression interne puisque 65% des directeurs sont issus de ses rangs. Le groupe, présent dans 10 pays en Europe et en Amérique du Nord, possède 8 bureaux en France et ouvre prochainement une succursale en Allemagne. 

Eviter les pièges qui se dressent sur la route du cédant

La décision de céder son entreprise trouve son origine dans multiples raisons : retraite, nouveau projet ou tournant à prendre avec les innovations qui se profilent…La liste est longue mais il apparaît naturel de céder son entreprise. La céder c’est décider de passer à une autre étape et donc de s’y préparer avec le même œil optimiste que l’on prend quand on crée son entreprise.

Le parcours du dirigeant qui décide de céder son entreprise est loin d’être un long fleuve tranquille.
L’affection qu’un dirigeant porte à son entreprise est toujours très forte, notamment lorsqu’il en est le fondateur. Qu’il s’agisse de transmettre son entreprise à une autre personne, ou aux enfants, c’est souvent une étape mal vécue. Pour le bien de tous, faites le deuil de votre entreprise. Voici quelques conseils pour vous en sortir dans le tumultueux chemin de la cession de votre entreprise.

Vendre à un moment inadéquat

Une large majorité des dirigeants vendent leur entreprise lorsqu’ils sont en difficulté. La vente se fait lorsque le dirigeant à l’impression d’être dans une impasse. Comment savoir si c’est le juste moment ? Cette question, si elle se pose, met en évidence l’absence de vision pour l’entreprise. La difficulté à faire aboutir une vision à 3 ans peut être le signe que c’est le moment de vendre l’entreprise.

Ne pas réussir à se séparer de son entreprise

L’attachement du dirigeant à son entreprise est souvent très fort, il l’est d’autant plus si le dirigeant en est aussi le créateur. Il est essentiel pour effectuer la séparation avec son entreprise, d’identifier ce qui est important pour son propre équilibre et éventuellement de travailler en parallèle sur un objectif de reconversion désirable.

Confondre les intérêts du dirigeant et des actionnaires

Dans de nombreux cas, le dirigeant de PME est aussi actionnaire : céder son entreprise doit répondre à la fois à son objectif de dirigeant et à celui d’actionnaire. Il convient de différencier les critères personnels et professionnels de son objectif de revente. Dans le cas d’une équipe d’actionnaires il est important de travailler sur un objectif partagé en amont et de lever les difficultés si elles existent.

Se laisser déborder, faute de temps

Bien souvent, le dirigeant repousse les délais, travaille dans l’urgence et a du mal à se retrouver dans une situation sereine pour traiter la revente de son entreprise. Pourtant le marché lui n’attend pas et le dirigeant risque ainsi de passer à côté d’opportunités intéressantes. Il convient de travailler sur sa propre organisation et sur la gestion de son temps afin d’établir un projet de revente réaliste tout en assurant le quotidien. Pour cela, l’idéal est de se faire accompagner par un professionnel de la transmission.

Tomber dans l’irrationnel lors de l’évaluation de son entreprise

Il existe des décalages d’évaluation souvent importants entre repreneurs et cédants. Cela peut être dû à un problème de communication ou de cible mal adaptée. Une tendance à inconsciemment vouloir saboter la transaction peut aussi être à l’œuvre. Il convient de faire preuve de pragmatisme et de lucidité, d’utiliser des outils d’évaluation objectifs, de baser son analyse sur des faits et de faire appel à un expert.

Mal gérer ses émotions

Si l’objectif n’est pas clair, l’après-cession n’est pas anticipé ou que le dirigeant travaille dans l’urgence, il y a de forte chance pour que l’attitude de celui-ci ne soit pas sereine. Lorsqu’il se présente face à un repreneur potentiel ses comportements trahissent cet état, les craintes se transmettent au repreneur. Transmettre des angoisses conduit à augmenter l’incertitude pour le repreneur. Le cédant doit mesurer ses émotions, comprendre leur sens, en déduire les actions à poser.

En quoi consiste une séparation réussie ? 

Il s’agit d’abord des sentiments que l’on ressent lorsqu’ on est confronté à la séparation d’un objet ou à une personne. Dans votre cas, cette perte concerne votre entreprise. Cette séparation est souvent très difficile à gérer. C’est pour cette raison qu’elle requiert du temps. Le détachement doit commencer quelques mois avant la cession de votre fonction de dirigeant.

Article par Raphaël OUDAR – Manager Coach Diffusion