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Top 5 des techniques de vente B2B qui ne fonctionnent plus

Les pratiques commerciales en B2B évoluent à grande vitesse, sous l’effet combiné de la digitalisation des parcours d’achat, de la professionnalisation des clients et d’une défiance accrue à l’égard des démarches intrusives. Plusieurs techniques encore répandues il y a quelques années ne produisent plus les effets escomptés. Ce glissement ne résulte pas d’un rejet généralisé des méthodes historiques, mais d’un changement structurel des attentes : preuve de valeur immédiate, autonomie dans le choix, et pertinence contextuelle sont devenues incontournables.

Relancer à froid par téléphone sans contextualisation

L’appel téléphonique non sollicité, adressé sans signal d’intérêt préalable, s’est transformé en irritant plutôt qu’en déclencheur. Le temps alloué par les décideurs à des échanges sans cadre précis est réduit à sa plus simple expression. La seule mention d’une base de données vague ou d’une “découverte d’opportunités” suffit désormais à écourter la conversation. L’interruption est mal perçue, surtout lorsqu’aucune préparation n’a été réalisée en amont pour adapter le message à la situation réelle du prospect.

Akeneo, entreprise nantaise qui développe une plateforme de gestion de l’information produit à destination des enseignes de distribution et des industriels, a complètement restructuré sa prospection sortante. Chaque contact est précédé de l’envoi d’un contenu ciblé, élaboré à partir de problématiques sectorielles documentées. Ce travail préparatoire alimente une stratégie de nurturing où la prise de contact téléphonique intervient en réponse à un engagement explicite du prospect, que ce soit via un téléchargement, une inscription ou une interaction sur un canal numérique.

Miser sur les rendez-vous physiques comme levier systématique

Le rendez-vous en présentiel, longtemps considéré comme le point de bascule indispensable dans un cycle de vente B2B, tend à devenir un canal parmi d’autres, réservé à des moments spécifiques du parcours. La préparation logistique, les délais de planification et le coût d’opportunité du déplacement ne se justifient plus dès lors que les échanges peuvent être structurés à distance avec le même niveau de clarté. Le rapport de proximité ne se construit plus nécessairement autour d’un café, mais par la qualité et la cohérence du dialogue, quels que soient les moyens utilisés.

Le groupe Leboncoin, qui développe une offre de solutions publicitaires et de diffusion d’annonces pour les professionnels, a progressivement remplacé une grande partie de ses rendez-vous physiques par des échanges vidéo, enrichis de démonstrations interactives. Des outils d’aide à la décision ont été mis à disposition des clients pour leur permettre d’explorer différentes configurations de services avant même l’intervention d’un conseiller. Ce format hybride améliore la productivité des équipes commerciales tout en répondant aux préférences d’achat de clients de plus en plus autonomes.

Construire une offre générique et figée

La construction d’une offre unique, conçue pour s’adresser à l’ensemble d’un segment sans distinction, expose l’entreprise à un taux de rejet élevé dès les premiers échanges. Les acheteurs B2B souhaitent que les propositions soient contextualisées et alignées avec leur organisation, leur maturité digitale ou leurs contraintes opérationnelles. L’unicité de l’offre est souvent interprétée comme un manque d’écoute ou une absence de capacité d’ajustement.

Malt, acteur français de la mise en relation entre freelances qualifiés et entreprises, a profondément retravaillé la structure de ses propositions commerciales. Les offres envoyées aux grands comptes diffèrent clairement de celles destinées aux PME, avec des exemples spécifiques issus de cas clients similaires et des indicateurs de performance réalistes en fonction du secteur. L’utilisation des données issues de la plateforme permet d’ajuster le discours et les scénarios d’intégration, tout en laissant une marge de négociation structurée autour des usages réels et des objectifs concrets.

Faire reposer la vente uniquement sur la relation

S’appuyer exclusivement sur la relation humaine, en pariant sur la convivialité, la fidélité personnelle ou l’entregent, devient de moins en moins efficace dans un contexte où la pression sur les résultats oblige les clients à justifier chaque dépense. Le facteur relationnel continue de jouer un rôle important, mais il ne constitue plus un levier suffisant pour emporter l’adhésion. Le client attend avant tout une démonstration rapide de la valeur du produit ou du service, accompagnée d’une preuve tangible d’efficacité.

Klaxoon, éditeur rennais d’outils collaboratifs destinés à améliorer la productivité des équipes, a opté pour une approche par l’usage. La prise en main de la solution est rendue possible dès les premiers contacts, sans accompagnement systématique d’un commercial. Les prospects accèdent à des cas d’usage interactifs, testent des fonctionnalités avancées en autonomie, et bénéficient d’une documentation contextualisée. Ce parcours autonome permet de vérifier la pertinence de l’outil avant même l’engagement d’un dialogue personnalisé, qui s’inscrit alors dans une démarche de concrétisation et non de persuasion.

Pousser des promotions systématiques pour déclencher l’achat

L’usage répété des offres promotionnelles dans le B2B engendre une perte de crédibilité progressive. Lorsqu’une entreprise applique régulièrement des réductions tarifaires, elle envoie le signal qu’il est toujours possible d’obtenir un meilleur prix, ce qui ralentit les cycles de décision et installe une forme d’attentisme. La promotion devient alors contre-productive, car elle détourne l’attention du prospect de la valeur réelle pour la focaliser sur la négociation.

Brevo, ex-Sendinblue, plateforme française d’emailing et de marketing automation, a volontairement restreint l’usage des remises frontales dans son approche commerciale. L’accent est mis sur la compréhension des besoins en fonction du niveau de maturité marketing des clients, avec des modules évolutifs et des paliers de fonctionnalités progressifs. Des contenus de formation, des simulateurs de performance et des comparateurs intégrés permettent de démontrer l’intérêt du passage à l’offre supérieure, sans recourir à des incitations de dernière minute. Le résultat est un taux de conversion plus stable, avec des clients mieux engagés dans la durée.

Intégrer des collaborateurs neuro-atypiques : méthodes concrètes d’entreprises inclusives

De plus en plus de structures en France développent des démarches opérationnelles pour intégrer durablement des personnes au fonctionnement cognitif atypique : trouble du spectre de l’autisme, troubles DYS, TDAH, haut potentiel. Il ne s’agit pas d’ajustements ponctuels, mais de repenser certains fondamentaux de l’organisation du travail pour permettre à chacun de contribuer pleinement, sans sur-adaptation permanente. L’inclusion des collaborateurs neuro-atypiques devient alors un levier d’efficacité durable autant qu’un principe d’équité.

Recruter autrement, sans sacrifier l’exigence

L’entretien d’embauche en face à face reste un filtre difficile pour des profils dont les compétences techniques ne s’expriment pas dans l’interaction orale. Ce format, très codifié, valorise souvent les aptitudes relationnelles plus que les capacités opérationnelles réelles. Pour y répondre, plusieurs entreprises françaises adoptent des formats alternatifs : test métier à distance, échanges écrits, entretiens asynchrones ou scénarios à résoudre.

À la MAIF, les candidatures à certains postes sont évaluées via des mises en situation pratiques. Ce dispositif permet d’éliminer les biais liés à la communication non verbale, sans abaisser le niveau de sélection. Il en résulte une évaluation plus juste des compétences réellement mobilisables dans la fonction. La démarche permet aussi de révéler des profils qui auraient été écartés par des critères implicites, non pertinents pour la mission.

Concevoir un environnement de travail plus stable

Les environnements bruyants, les interruptions constantes ou la surcharge visuelle peuvent créer un véritable inconfort pour des collaborateurs avec TSA ou TDAH. Ces sources de surcharge cognitive ralentissent la concentration, accentuent la fatigue et dégradent la performance. Réduire ces facteurs de stress ne demande pas de transformations massives : des horaires réservés à la concentration, des zones sans sollicitation ou des outils de signalement du besoin de calme suffisent.

À la SNCF, dans plusieurs unités techniques, des plages horaires “silencieuses” ont été instaurées, où les interruptions sont réduites à l’essentiel. Ce protocole améliore la concentration et limite les effets de saturation mentale, y compris chez les collaborateurs neurotypiques. L’organisation d’espaces de repli, même temporaires, peut également jouer un rôle important dans le maintien de la qualité de travail sur la durée.

Expliciter les règles implicites du travail en équipe

L’entreprise fonctionne souvent sur des codes implicites : hiérarchie informelle, non-dits, rituels sociaux non verbalisés. Pour les profils qui ne captent pas spontanément ces signaux, ces flous nuisent à la lisibilité des attentes et génèrent un sentiment d’exclusion. Clarifier les règles de fonctionnement évite l’incompréhension et améliore l’autonomie de chacun.

Orange a mis en place une formalisation des règles de fonctionnement collectif : fréquence et mode de feedback, canaux de communication, habitudes d’équipe. Ce cadre clair bénéficie à l’ensemble du collectif, en clarifiant les attentes sans devoir les deviner. C’est aussi une manière d’instaurer des standards partagés sans que l’on ait à naviguer en permanence dans des interprétations personnelles.

Offrir un accès discret aux adaptations nécessaires

La peur d’être identifié ou stigmatisé empêche de nombreux salariés de formuler une demande d’aménagement. Cette retenue est encore plus marquée chez les collaborateurs qui ne disposent pas d’un diagnostic formel, ou qui ne souhaitent pas médicaliser leur rapport au travail. Pour y répondre, des entreprises permettent un échange confidentiel avec un référent dédié, sans obligation de passer par la hiérarchie directe ni de justifier médicalement les besoins exprimés.

Chez Thales, des référents diversité cognitive jouent ce rôle. Ils écoutent, ajustent, coordonnent en interne, tout en garantissant la confidentialité. Ce canal parallèle permet de débloquer de nombreuses situations de manière discrète et efficace. Il crée un espace neutre où la parole peut circuler sans crainte de jugement ou de répercussion sur l’évolution professionnelle.

Reconnaître des compétences sous-utilisées sans les figer

La pensée en arborescence, l’endurance cognitive ou le goût du détail sont parfois des atouts dans des missions précises. Ces aptitudes spécifiques peuvent devenir de vrais leviers d’excellence, si elles sont repérées et affectées à bon escient. Valoriser ces capacités sans assigner l’individu à une seule tâche est un équilibre délicat. L’enjeu est d’adapter le périmètre sans limiter l’évolution possible.

Dans les équipes data de Carrefour ou chez Safran, des collaborateurs affectés à des tâches d’analyse répétitive ont été choisis sur la base de préférences exprimées. Ce choix volontaire évite l’instrumentalisation, tout en exploitant au mieux les points forts des personnes concernées. Il permet également à l’entreprise de se doter de compétences rares, à forte valeur ajoutée, dans des missions souvent négligées.

Former à l’ajustement, pas au repérage

Les managers n’ont pas à identifier un profil atypique ni à le diagnostiquer. Leur rôle est de créer un cadre souple, lisible, et de réagir aux signaux faibles : retrait progressif, fatigue inhabituelle, difficulté dans les interactions ou les priorisations. Pour cela, des formations existent sur la diversité cognitive, axées sur des situations concrètes de gestion d’équipe.

Accenture France a lancé un programme de sensibilisation destiné aux encadrants, avec des scénarios de gestion réels. Ces modules apprennent à décoder des difficultés relationnelles ou d’organisation sans interprétation médicale, et à adapter les consignes ou rythmes de travail. Le but est d’outiller les encadrants, pas de les transformer en experts du sujet, mais en facilitateurs.

Proposer des aménagements universels

De nombreuses personnes ne sont pas diagnostiquées ou choisissent de ne pas faire état de leur fonctionnement atypique. L’entreprise ne doit donc pas attendre de demande individuelle pour agir. Il est plus efficace de généraliser certaines pratiques utiles à tous : compte-rendus systématiques après réunion, organisation visuelle des tâches, limitation des interruptions.

Chez Ubisoft, au sein d’équipes techniques spécifiques, chaque réunion donne lieu à une synthèse formelle. Cette pratique améliore la mémorisation, favorise l’engagement et réduit les malentendus, sans cibler un type de profil en particulier. Des outils comme les plannings visuels partagés, ou les canaux de communication asynchrones, complètent cet environnement plus lisible pour tous.

Ces entreprises qui ont supprimé les commerciaux traditionnels

La vente directe sans commerciaux traditionnels n’est plus l’apanage de quelques start-ups expérimentales. Certaines entreprises françaises établies ont fait le choix de transformer ou de supprimer totalement leurs équipes de vente classique. Cette décision, souvent audacieuse, repose sur des logiques précises : simplifier le parcours client, réduire les coûts d’acquisition, fluidifier la relation commerciale. Mais cette approche impose aussi des adaptations profondes sur la manière de piloter la croissance et de maintenir le lien avec les clients.

Remplacer la prospection par l’attraction naturelle

Certaines entreprises françaises ont supprimé leurs équipes de prospection pour basculer vers un modèle fondé uniquement sur l’inbound marketing. Plutôt que d’aller chercher les prospects, elles travaillent à faire venir à elles des clients déjà sensibilisés par le contenu, les témoignages ou les offres spécifiques.

Alan, acteur français de l’assurance santé, a bâti une large partie de son développement sans équipe commerciale traditionnelle. La majorité des leads proviennent de recommandations, de webinaires et de contenus éducatifs diffusés régulièrement. Cette stratégie limite les coûts fixes liés à la force de vente, mais impose d’investir fortement dans la qualité et la fréquence du contenu pour maintenir un flux de prospects naturel.

Transformer les équipes commerciales en experts support

Certaines entreprises ont redéfini totalement le rôle de leurs anciens commerciaux. Plutôt que de pousser à la vente, ils deviennent des conseillers spécialisés, déclenchés uniquement à la demande du client. Le cycle de décision reste entièrement piloté par l’utilisateur, sans pression.

Qonto, la néobanque pour PME et indépendants, a choisi cette approche : les « sales » traditionnels ont été remplacés par des équipes d’experts produits, disponibles pour accompagner les clients qui sollicitent un échange. Ce modèle renforce la qualité de la relation commerciale perçue mais nécessite une formation continue exigeante des équipes pour maintenir un haut niveau de compétence technique.

Automatiser l’essentiel du parcours d’achat

Supprimer les commerciaux impose d’avoir un parcours client digital sans friction. L’information doit être accessible, transparente, et les démarches simplifiées au maximum pour éviter toute frustration. Cela suppose des investissements lourds dans l’UX/UI, dans la qualité des outils de comparaison en ligne et dans l’accompagnement client non intrusif.

Swile, fournisseur de cartes et services de titres-restaurant, a développé un tunnel d’acquisition 100 % digital pour ses clients PME. Le modèle repose sur l’autonomie du client à chaque étape, avec un accès permanent à des démonstrations, des simulateurs et des FAQs interactives. L’absence de commercial est possible uniquement parce que chaque point de friction a été anticipé et traité en amont.

Réduire les coûts mais transférer la pression commerciale ailleurs

Supprimer les commerciaux classiques permet de réduire drastiquement les coûts salariaux et de structure. Mais cela transfère la pression commerciale sur d’autres équipes : marketing, produit, support client. La génération de leads, l’optimisation des taux de conversion et la fidélisation doivent être pilotées en continu, sous peine de voir les flux entrants se tarir.

Chez Lydia, la célèbre application de paiement française, la suppression d’une équipe de vente traditionnelle pour son offre BtoC implique une vigilance constante sur la performance des parcours clients, sur la pertinence des campagnes marketing et sur la rapidité de réponse du support utilisateur.

Réserver le contact humain aux moments à haute valeur ajoutée

L’absence de commerciaux ne signifie pas l’absence totale de relation humaine. Certaines entreprises françaises réservent l’intervention humaine uniquement aux moments critiques du cycle client : accompagnement lors de l’onboarding, résolution d’un problème complexe, demande de personnalisation.

Ornikar, leader français du permis de conduire en ligne, mise sur une plateforme self-service pour l’inscription et la planification des leçons. Mais elle maintient un accès rapide à des « coachs permis » en cas de besoin spécifique. Cette approche optimise le coût par client tout en préservant une qualité d’expérience sur les points sensibles.

Impliquer directement les équipes produit dans la conquête client

L’absence de commerciaux classiques implique parfois que les équipes produit elles-mêmes prennent une part active dans le processus de vente, en participant à des démonstrations, des ateliers ou des webinaires. Cela renforce l’authenticité de la relation commerciale mais impose aux profils techniques de développer des compétences relationnelles avancées.

Chez PayFit, spécialiste français de la gestion de paie et RH, les équipes produit sont impliquées directement dans certains événements de prospection ou de fidélisation, pour présenter les nouveautés ou expliquer en profondeur les usages. Cette implication directe renforce la crédibilité mais nécessite un alignement étroit entre marketing, support et développement.

Accepter un cycle d’acquisition plus lent mais plus robuste

En l’absence de commerciaux chargés d’accélérer artificiellement la décision d’achat, le cycle de conversion devient plus long. Le client mûrit son choix de manière autonome, prend plus de temps à comparer, à vérifier, à valider son besoin. Ce ralentissement impose de revoir les indicateurs de performance commerciale et d’accepter une dynamique d’acquisition plus qualitative que quantitative.

Les entreprises qui réussissent ce pari, comme Shine (compte pro pour indépendants), investissent dans l’éducation du marché plutôt que dans la pression commerciale directe. Ce choix stabilise la base clients sur le long terme, mais implique une gestion patiente de la montée en charge.

C’est quoi l’avantage de la maison et comment ça fonctionne au casino ?

L’avantage de la maison désigne un avantage mathématique que les casinos ont naturellement sur les joueurs. Il n’est pas le fait particulier du casino, mais plutôt des jeux. C’est d’ailleurs ce qui fait qu’un casino n’a pas besoin de tricher pour s’enrichir, puisque les probabilités lui procurent déjà un avantage. Au casino en ligne, la technologie est utilisée pour implémenter cet avantage dans les jeux automatiques avec RNG. Voyons comment cela fonctionne.

Comment fonctionne l’avantage de la maison ?

Les casinos utilisent les mathématiques pour générer des profits. Ils calculent les probabilités de chaque jeu, puis fixent des gains inférieurs aux probabilités réelles. Cette différence constitue l’avantage de la maison.

Voici un exemple simple : lors d’un tirage au sort équitable, vous avez 50 % de chances de gagner. Si vous misez 1 € et gagnez, vous devriez obtenir 2 € (votre mise de 1 € plus un bénéfice de 1 €). Mais en réalité, le casino ne vous versera que 1,90 €. Les 0,10 € supplémentaires qu’il conserve constituent son avantage.

Technologie et casinos en ligne

Les casinos en ligne utilisent des générateurs de nombres aléatoires ou RNG pour gérer les jeux. Ces algorithmes sont testés par des laboratoires indépendants afin de garantir l’équité. Cependant, les calculs qui les sous-tendent favorisent toujours la maison. Plus précisément, le RNG génère des nombres de façon pseudo-aléatoire. Chaque nombre est utilisé pour déterminer le résultat d’une partie et l’avantage de la maison 

Les nouveaux casinos en ligne proposent une technologie appelée provably fair. Elle permet au joueur de vérifier par lui-même si le résultat d’un jeu est truqué. C’est grâce à la technologie blockchain qu’une telle vérification est possible. Cependant, le provably fair ne change pas l’avantage de la maison sur un jeu en particulier.

Dans le cas précis des machines à sous, lorsque vous appuyez sur le bouton « Spin », le RNG sélectionne un nombre au hasard, qu’il associe à un résultat. La machine connaît son taux de redistribution à l’avance.

Les plateformes en ligne suivent chaque tour, chaque carte et chaque mise. Certains jeux en ligne affichent même le taux de retour au joueur (RTP). Si une machine à sous affiche un RTP de 96 %, cela signifie qu’elle conserve 4 %, ce qui représente l’avantage de la maison.

Avantage de la maison par jeu

Voyons comment l’avantage de la maison affecte trois jeux populaires : les machines à sous, le poker et la roulette.

1. Machines à sous

Les machines à sous sont les jeux de casino les plus populaires, en partie pour les gros gains qu’elles offrent. Elles sont aussi les plus rentables pour les casinos. Pourquoi ? Parce qu’elles offrent un avantage de la maison élevé.

L’avantage de la maison sur les machines à sous varie généralement de 2 % à 15 %, selon la machine. Cela signifie que pour chaque mise de 100 €, vous perdez en moyenne entre 2 € et 15 €. Elles sont divertissantes et faciles à jouer, c’est ce qui attire les joueurs. Mais les probabilités ne sont décidément pas en leur faveur.

2. Poker

Le poker est différent, puisqu’ici, on joue contre d’autres joueurs et non contre la maison. Donc, techniquement, il n’y a pas d’avantage de la maison sur les cartes elles-mêmes.

Mais pour faire des profits, les casinos conservent quand même un pourcentage des mises, appelé rake, ou commission. Il est fixé sur chaque pot ou participation à un tournoi. Ce montant est souvent d’environ 5 %.

Ce rake représente l’avantage du casino au poker. Peu importe qui gagne ou qui perd, la maison encaisse toujours sa part. Au fil du temps, le rake s’accumule. Les joueurs talentueux peuvent battre les autres et empocher les gains. Mais le casino gagne toujours sa part.

3. Roulette

La roulette est un exemple classique de la manière dont fonctionne clairement l’avantage de la maison. À la roulette américaine, il y a 38 numéros : 1 à 36, 0 et 00. Si vous pariez sur un seul numéro, vos chances de gagner sont de 1 sur 38. Mais le gain n’est que de 35 contre 1. C’est inférieur aux probabilités réelles. C’est ce qui crée l’avantage de la maison.

Faisons le calcul :

  • Vous pariez 1 € sur un numéro.
  • Vous gagnez 35 €
  • Mais vos véritables chances sont de 37 défaites pour 1 victoire.

Cela crée un avantage de la maison d’environ 5,26 % à la roulette américaine. La roulette européenne n’a qu’un seul zéro, son avantage est donc plus faible puisqu’il est de 2,7 %.

Pourquoi la maison gagne toujours sur le temps ?

L’avantage de la maison ne garantit pas au casino de gagner à tous les coups. En réalité, les joueurs peuvent gagner, et gagnent effectivement. Mais sur plusieurs mises et avec plusieurs joueurs, l’avantage joue en faveur du casino.

Imaginons qu’un jeu ait un avantage de la maison de 5 %. Vous jouez 1 000 mains et misez 5 € à chaque fois. Cela représente un total de 5 000 €. La perte attendue est de 5 % de 5 000 €, soit 250 €.

Créer son propre outil de gestion quand le marché ne propose rien d’adapté

Lorsqu’aucune solution standard ne répond précisément aux besoins d’une entreprise, développer et créer son propre outil de gestion devient une alternative sérieuse. Ce choix n’est pas sans contraintes : il engage sur le long terme en termes de ressources, de maintenance et d’évolutivité. Pourtant, bien préparée, cette décision peut offrir un levier de performance considérable, en fournissant une solution parfaitement alignée sur les opérations et la stratégie de croissance.

Partir d’une analyse fonctionnelle rigoureuse

Avant d’engager la moindre ligne de code, il est indispensable d’établir une cartographie précise des besoins opérationnels. Chaque fonctionnalité envisagée doit correspondre à un problème réel et être priorisée selon son impact sur la fluidité des processus existants. Cette phase préparatoire limite les risques d’accumulation d’outils gadgets qui, au lieu d’améliorer la productivité, finiraient par la dégrader.

Un cahier des charges rigoureux permet aussi d’éviter l’effet « cathédrale », où l’outil devient progressivement surdimensionné par rapport aux besoins initiaux. En se concentrant sur des cas d’usage tangibles et quantifiables, il est possible de concevoir un produit minimal viable directement exploitable, sans superposition inutile de couches fonctionnelles.

Impliquer les utilisateurs dès la conception

La réussite d’un outil interne repose sur sa capacité à s’intégrer dans les gestes quotidiens des utilisateurs sans générer de frictions. Impliquer les équipes opérationnelles dès les premiers prototypes permet d’anticiper les blocages, de valider les parcours et d’assurer une adoption naturelle sans imposer de longues phases d’apprentissage. L’adhésion commence souvent dès la phase de test.

Organiser des ateliers de co-conception, des sessions de test rapide ou même des sondages fonctionnels au sein des équipes offre un double avantage : obtenir des retours concrets sur les besoins réels et générer un sentiment d’appropriation qui favorise l’engagement futur. Chaque itération de l’outil peut ainsi s’appuyer sur une validation pragmatique du terrain.

Choisir une architecture technique évolutive

Un outil interne doit pouvoir accompagner la croissance de l’entreprise sans nécessiter des refontes coûteuses à chaque changement d’échelle. Adopter une architecture modulaire et des API ouvertes permet de faire évoluer l’outil progressivement, en limitant les interruptions de service. Cette souplesse devient un véritable atout pour maintenir l’agilité de l’organisation.

Il est préférable d’éviter les développements monolithiques rigides, qui rendent chaque adaptation complexe et onéreuse. Les choix techniques doivent également intégrer les besoins futurs d’interopérabilité avec les systèmes déjà en place, afin d’assurer une intégration fluide dans l’écosystème numérique global.

Ne pas sous-estimer les coûts de maintenance

Créer son propre outil de gestion représente un engagement financier bien au-delà de la seule phase de développement. La maintenance corrective pour les incidents, la maintenance évolutive pour suivre les besoins et la maintenance préventive pour garantir la sécurité doivent être intégrées dès la planification. Un budget réaliste sur plusieurs années est indispensable pour assurer la viabilité du projet.

Ignorer cet aspect expose l’entreprise à des risques sérieux : obsolescence accélérée, failles de sécurité non corrigées, ou incompatibilités avec les évolutions technologiques. Anticiper un plan de maintenance structuré, avec des équipes dédiées ou des prestataires fiables, protège l’investissement initial et garantit la continuité opérationnelle.

Prioriser la simplicité opérationnelle

Un outil de gestion sur-mesure n’a pas vocation à rivaliser en fonctionnalités avec les mastodontes logiciels généralistes. Plus il est simple d’usage, plus il sera rapidement adopté par les équipes, indépendamment de leur niveau de familiarité avec les outils numériques. La recherche de simplicité devient une exigence de conception permanente.

Limiter les doubles saisies, automatiser les traitements standards et réduire au strict minimum le nombre d’écrans favorisent une prise en main intuitive. Chaque ajout fonctionnel doit être interrogé sur son apport réel au quotidien : gagner du temps, réduire l’erreur humaine ou renforcer la fluidité des process sans jamais alourdir inutilement les opérations.

Mettre en place une gouvernance claire sur l’outil

Dès la conception, il est déterminant de structurer la gouvernance autour de l’outil en désignant des référents métiers identifiés. Ces relais internes garantissent l’adéquation continue entre les évolutions techniques et les besoins opérationnels, en arbitrant les demandes avec discernement et rigueur.

Cette gouvernance limite les risques de dérives fonctionnelles, souvent causées par des ajouts opportunistes sans cohérence globale. Elle assure également une gestion maîtrisée des priorités, en protégeant la stabilité de l’outil et en conservant son alignement stratégique au fil du temps et de la croissance de l’entreprise.

Prévoir un plan de formation interne sur mesure

Même si l’outil a été conçu pour être intuitif, un plan de formation adapté reste une étape essentielle du déploiement. Ce programme doit tenir compte de l’hétérogénéité des profils utilisateurs, en combinant tutoriels vidéo, guides interactifs, ateliers pratiques et accompagnement individuel pour lever toutes les résistances éventuelles.

Mettre en place un réseau de « super utilisateurs » internes, formés de manière approfondie, permet d’assurer une assistance réactive de proximité. Cette approche réduit la charge sur l’équipe projet et facilite l’appropriation progressive des fonctionnalités dans l’ensemble des services concernés.

Anticiper les besoins d’intégration progressive

Créer un outil performant mais isolé est un pari risqué dans une entreprise où la circulation fluide des données devient un enjeu clé. Dès la conception, il est stratégique de prévoir des interfaces ouvertes avec les logiciels existants, qu’il s’agisse de CRM, d’ERP, de logiciels RH ou d’outils financiers.

Anticiper l’intégration future garantit que l’outil ne deviendra pas un silo inaccessible, incapable de dialoguer avec le reste de l’environnement numérique. Cette ouverture multiplie les possibilités d’analyse croisée, optimise la cohérence des informations et favorise une vision globale indispensable pour piloter efficacement la croissance.

Comment choisir la bonne crypto-monnaie pour les activités de votre entreprise ?

Dans un environnement dans lequel les technologies numériques ont la cote, les crypto-monnaies en tant que devises numériques s’imposent comme une force motrice. Le Bitcoin est l’une des premières à avoir donné le ton dans des secteurs aussi divers que la chaîne d’approvisionnement, les finances, la santé, etc. Aujourd’hui, les entreprises reconnaissent de plus en plus le potentiel des crypto-monnaies pour optimiser l’efficacité, la rapidité, la sécurité et la transparence des transactions. Choisir la bonne crypto-monnaie pour les activités de votre entreprise est un travail minutieux qui doit répondre aux besoins spécifiques de votre structure. Ce guide est là pour vous éclairer dans les subtilités de sélection d’un crypto-actif adapté à vos réalités.

La première chose à faire est d’essayer de comprendre vos besoins en terme commercial. En comprenant clairement les objectifs commerciaux de votre entreprise, vous prendrez des décisions plus éclairées. Inéluctablement, vous serez plus à même de choisir la solution crypto en phase avec vos objectifs stratégiques.

Pour ce faire, vous devez au préalable définir vos objectifs commerciaux. Quels sont vos objectifs à long terme ? Pensez à comment est-ce que vous voulez que crypto-monnaies s’intègrent à votre stratégie commerciale globale. Vous désirez améliorer l’engagement client, réduire vos coûts ou simplement innover ? Les réponses à ces questions vous aideront à trouver le type de crypto adapté à vos besoins.

Une fois que vous avez clairement défini vos objectifs, vous devez procéder à l’évaluation des différentes crypto-monnaies. Pour vous permettre de prendre des décisions avisées, vous pouvez suivre l’avis sur la crypto monnaie sur des plateformes fiables. Face à la multitude des réseaux crypto disponibles, vous devez suivre des avis d’experts dans le domaine. Par ailleurs, il est capital d’évaluer les différentes crypto-monnaies selon des critères précis qui correspondent à vos besoins. Mais d’un point de vue global, les critères pertinents sont la vitesse de transaction, des frais, de la sécurité et la familiarité avec l’utilisateur.

Vous devez mettre une emphase sur la vitesse de transaction, car certains réseaux cryptos subissent des retards lors des pics d’utilisation. C’est le cas des crypto-monnaies alimentées par les blockchains publiques comme Bitcoin et Ethereum. Dès lors, si vous recherchez des paiements plus rapides pour votre entreprise, vous devez privilégier des crypto-monnaies basées sur des blockchains privées, à l’instar de R3 Corda et Hyperledger Fabric.

De même, comprendre les considérations relatives aux frais est utile à la budgétisation. Sur ce point, les crypto-monnaies fondées sur les blockchains publiques ont souvent des frais variables en fonction de la congestion du réseau. En revanche, les cryptos de blockchains privées peuvent avoir des frais fixes.

Pour ce qui est de la sécurité, elle est incontournable dans le choix de la bonne crypto, surtout si des données sensibles sont impliquées. Pour évaluer la sécurité d’une crypto-monnaie, vous devez examiner ses mécanismes de consensus et ses solutions de cryptage des données. Enfin, veillez à sélectionner une crypto connue du public qu’il pourra facilement adopter.

Une autre question qui vous aidera à choisir la meilleure crypto pour votre entreprise est celle de savoir quels problèmes vous voulez résoudre. Désirez-vous simplifier le processus de paiement ? Améliorer la transparence des chaines d’approvisionnement ? Ou mieux sécuriser les données des clients ? Ces questions vous aideront à identifier les problèmes fondamentaux de votre entreprise et à recadrer vos recherches.

L’innovation non technologique : produits, modèles ou usages issus d’entreprises françaises

Innover sans introduire de rupture technologique est une démarche exigeante, qui repose sur l’observation fine des comportements, la compréhension profonde des attentes et la capacité à modifier un usage établi. Plusieurs entreprises françaises démontrent qu’il est possible de créer un véritable impact sans lancer de nouveauté industrielle, mais en agissant sur les modèles économiques, les parcours clients ou la relation à l’objet. L’innovation devient alors invisible pour l’utilisateur, mais transforme en profondeur les dynamiques de marché.

Réinventer un modèle de consommation responsable

La maison d’édition Ulule, pionnière du financement participatif en France, a repositionné la consommation comme un acte de soutien actif. À travers son modèle de précommande, l’utilisateur devient coproducteur du produit avant sa fabrication, inversant ainsi la logique d’offre classique. Cette approche permet également de limiter considérablement la production superflue, en alignant plus précisément l’offre sur la demande réelle.

Ce changement structure l’acte d’achat non plus autour d’une simple livraison immédiate, mais autour d’un engagement responsable et collaboratif. En soutenant des projets émergents, les consommateurs deviennent des acteurs engagés dans l’innovation économique, tout en réduisant l’empreinte écologique du cycle de production traditionnel.

Décloisonner l’expérience client-entreprise

Chez Jimmy Fairly, l’opticien français qui a réinventé l’accès aux lunettes, le concept de boutique a été transformé en véritable lieu de vie. Loin du parcours médicalisé classique, les clients sont invités à essayer librement les montures, rencontrer les designers et participer à des événements locaux. Les espaces sont conçus pour favoriser l’échange et encourager une relation durable avec la marque au-delà de l’acte d’achat.

En supprimant les barrières traditionnelles entre marque et consommateur, Jimmy Fairly a créé une expérience directe, émotionnelle et immersive. La communication directe entre les créateurs et les clients nourrit un lien de confiance solide, indispensable pour fidéliser dans un secteur historiquement normé et peu différencié.

Réinventer la valeur par le service ajouté

Armor Lux, marque historique de prêt-à-porter basée en Bretagne, a renforcé sa stratégie autour de la réparation et de la seconde main. En créant des ateliers d’upcycling dans ses boutiques et en lançant un service de reprise de vêtements usagés, la marque redonne une seconde vie à ses produits. L’entreprise s’inscrit ainsi dans une dynamique d’économie circulaire vertueuse, en cohérence avec son engagement de production locale et durable.

Loin de simplement vendre des marinières neuves, Armor Lux transforme la relation client en un cycle prolongé, où le vêtement devient évolutif. Cette politique renforce l’attachement émotionnel aux produits et incite les consommateurs à envisager leur garde-robe comme un patrimoine à entretenir plutôt qu’à renouveler compulsivement.

Faire de la simplicité un levier d’innovation

La maison française Faguo, spécialisée dans la mode éco-conçue, a bâti toute son identité sur une action simple : planter un arbre pour chaque produit vendu. Ce geste symbolique renforce immédiatement le lien émotionnel avec l’achat, sans ajouter de complexité technologique au produit lui-même. Faguo fait ainsi converger acte de consommation et acte de reforestation dans une équation de simplicité accessible à tous.

Loin de surenchérir en performances, Faguo montre qu’une innovation comportementale, portée par une promesse claire et authentique, peut suffire à installer durablement une marque dans un secteur saturé et concurrentiel. Ce modèle démontre qu’il est possible de susciter l’adhésion sans technologie disruptive, simplement en proposant un pacte de valeur tangible et émotionnel.

Innover dans la structuration du réseau de distribution

Le chocolatier Bonnat, installé à Voiron depuis 1884, privilégie une distribution sélective à travers des partenaires indépendants exigeants plutôt que les grandes surfaces. Chaque point de vente est choisi pour son adéquation aux valeurs de la maison : respect du produit, conseil client personnalisé, transmission du savoir-faire. Cette approche préserve également l’exclusivité du produit, en évitant sa banalisation au milieu d’une offre pléthorique.

Ce choix structure la croissance sur une logique de rareté qualitative, préservant l’excellence du produit sans dépendance aux plateformes globales ou aux circuits industriels. Bonnat inscrit ainsi son développement dans une stratégie de création de valeur patrimoniale, consolidant son image d’excellence artisanale en France comme à l’international.

Transformer l’usage d’un produit par la narration

Comptoir des Cotonniers, acteur du prêt-à-porter féminin français, a réinventé l’usage de ses pièces iconiques en construisant des histoires transgénérationnelles. Les campagnes « Mère et Fille », qui présentent les vêtements comme des ponts émotionnels entre générations, ont profondément renouvelé la perception de collections basiques. Ce positionnement narratif permet d’inscrire l’acte d’achat dans une dimension affective et durable, loin de la consommation rapide.

Plutôt que d’inonder le marché de nouveautés, Comptoir des Cotonniers a créé un attachement affectif durable à ses lignes intemporelles. Ce capital émotionnel, difficilement duplicable, contribue à protéger la marque contre la volatilité des tendances éphémères et favorise une fidélisation naturelle, génération après génération.

Redéfinir la relation entre artisans et consommateurs

Les Ateliers Tersi, spécialisés dans la fabrication de chaussures sur-mesure à Lyon, mettent en avant une approche radicalement personnalisée du commerce. Chaque client participe activement au choix des matériaux, des formes et des finitions, dans un processus de cocréation transparent. L’expérience est conçue comme une immersion dans l’artisanat français, valorisant la transmission des savoir-faire locaux.

En revalorisant l’artisanat et en invitant le client à co-construire son produit, Les Ateliers Tersi rompent avec la logique de consommation instantanée. Cette personnalisation extrême instaure une nouvelle temporalité d’achat, où la valeur se construit au fil d’un dialogue créatif entre client et artisan.

Externaliser pour mieux satisfaire : ces missions stratégiques qui façonnent la relation client

Externaliser, oui… mais pas à n’importe qui. En matière de relation client, chaque échange peut renforcer ou fragiliser la perception de votre marque. Animation commerciale, support, livraison, prospection sont autant de missions stratégiques qui méritent d’être confiées à des experts. À la clé : plus d’agilité, une qualité de service renforcée et des résultats concrets sur le terrain.

Lanimation commerciale, un incontournable du point de vente

Difficile d’imaginer une stratégie commerciale performante en point de vente sans présence active sur le terrain. 

Le rayon cristallise en effet une grande partie de la décision d’achat : l’animation commerciale permet d’intercepter le client au bon moment, de susciter l’intérêt par une démonstration produit, de lever les doutes en répondant aux objections et d’orienter la décision d’achat en mettant en avant des avantages concrets comme une promotion, une innovation ou une facilité d’usage.

Externaliser cette mission offre une vraie marge de manœuvre aux enseignes de la grande distribution qui peuvent déployer des opérations commerciales ponctuelles ou saisonnières en quelques jours, adapter leurs équipes en fonction des pics de fréquentation, voire même tester différentes approches selon les marques sans mobiliser lourdement les ressources internes.

Passer par des spécialistes de l’animation commerciale externalisée en grande surface permet aussi de mieux rentabiliser chaque opération. Des animateurs formés savent capter efficacement les clients et transformer l’intérêt en ventes immédiates, en plus de remonter des informations précieuses sur le comportement en magasin.

Quand la fonction support conditionne la qualité de la relation client

En 2025, offrir une assistance rapide, claire et personnalisée n’est plus un bonus, mais bel et bien un minimum attendu dans le cadre de l’expérience client. Sans une équipe dédiée et formée, difficile de garantir un tel standard.

À nouveau, externaliser la fonction support permet d’accéder à des ressources capables de gérer plusieurs canaux à la fois (téléphone, chat, email) avec des outils adaptés comme les CRM ou les plateformes omnicanales. 

C’est aussi garantir que chaque interaction suive un script conversationnel précis, conçu pour répondre efficacement aux besoins de la clientèle et renforcer la satisfaction.

Au-delà de la qualité de réponse, il s’agit aussi de continuité de service. En confiant cette mission à un prestataire spécialisé, les entreprises peuvent rester disponibles même en dehors des horaires classiques, absorber les pics d’activité sans dégrader l’expérience de marque et favoriser un lien de confiance avec leurs clients.

Livraison de biens volumineux : un défi logistique à ne pas sous-estimer

La livraison, souvent perçue comme une simple étape logistique, fait en réalité partie de ces missions stratégiques qu’une entreprise peut externaliser pour soigner sa relation client et garantir un parcours d’achat irréprochable, en particulier lorsqu’il s’agit de prestations haut de gamme.

Recevoir un meuble, une cuisine ou un électroménager en parfait état n’est pas un détail pour un client : c’est souvent l’aboutissement visible de son achat. Ponctualité de la livraison, intégrité des colis, qualité du montage… tout compte pour renforcer la satisfaction et éviter la moindre déception au moment de la réception.

La livraison fait partie intégrante de l’expérience client et peut, à elle seule, faire basculer la perception d’une marque. Les produits encombrants ou fragiles peuvent nécessiter un accès spécifique ou un montage complexe : chaque étape doit être maîtrisée pour que le client se sente accompagné et en confiance.

Confier cette mission à un spécialiste de la livraison premium comme Beeliv permet de sécuriser cette étape critique. Leur expertise sur les dimensions des produits, la gestion des délais serrés et la couverture logistique de zones parfois complexes permet d’éviter les mauvaises surprises et de valoriser la fiabilité et le professionnalisme de l’entreprise aux yeux de ses clients.

Prospection téléphonique : lart damorcer une relation client durable

La prospection représente l’une des étapes les plus stratégiques du cycle de vente. Pourtant, elle est souvent négligée, faute de temps ou de ressources. Démarcher efficacement nécessite plus qu’un simple appel : il faut réussir à capter l’attention, instaurer un lien de confiance et susciter l’intérêt dès les premières secondes.

En faisant le choix d’externaliser cette mission à une équipe spécialisée, l’entreprise dispose de profils formés aux meilleures techniques de prospection, capables de détecter rapidement des signaux d’intérêt et de qualifier efficacement des leads grâce à un bon ciblage et la construction d’argumentaires de vente sur-mesure.

Confier la prospection téléphonique à un tiers peut néanmoins susciter des réticences de la part des entreprises, qui craignent de perdre le contrôle sur leur relation client et de voir leur image altérée par une approche commerciale trop agressive.

En réalité, lorsqu’elle est bien encadrée, l’externalisation de cette mission peut apporter des bénéfices très concrets : un discours adapté à l’identité de marque, des échanges plus qualitatifs et une capacité à cibler précisément les prospects à fort potentiel. Résultat : un gain de temps considérable pour les équipes internes et des opportunités commerciales mieux repérées et plus faciles à convertir.

Comment certaines PME françaises contournent la dépendance aux grandes plateformes pour vendre

La domination d’Amazon, Cdiscount ou Zalando sur la vente en ligne impose aux PME françaises des marges faibles, des règles strictes et une perte de maîtrise sur la relation client. Pourtant, plusieurs entreprises refusent de s’enfermer dans cette dépendance aux grandes plateformes pour vendre en mettant en place des stratégies alternatives pour retrouver du contrôle sur leur distribution, leur image et leur rentabilité.

Investir dans des écosystèmes directs propriétaires

L’entreprise 1083, spécialisée dans les jeans fabriqués en France, a délibérément choisi de privilégier son propre site e-commerce dès ses débuts. Thomas Huriez, son fondateur, a investi dans un site ergonomique, enrichi d’histoires sur la fabrication locale et d’outils de personnalisation du produit. Ce canal direct, couplé à des newsletters très soignées et une communauté fidélisée, représente aujourd’hui plus de 80 % de son chiffre d’affaires.

En misant sur son propre écosystème numérique, 1083 évite la dilution de sa marque et conserve un accès direct aux données de ses clients. Cette indépendance lui permet également de contrôler son rythme promotionnel et de ne pas se soumettre aux périodes de soldes imposées par les marketplaces.

S’appuyer sur des circuits physiques spécialisés

La PME Bleu de Chauffe, qui fabrique des sacs en cuir haut de gamme dans l’Aveyron, contourne l’obligation de référencement sur les plateformes en nouant des partenariats sélectifs avec des concept stores indépendants et des boutiques spécialisées. Plutôt que de chercher la visibilité à tout prix, Bleu de Chauffe privilégie des distributeurs qui partagent ses valeurs d’artisanat et de durabilité.

Cette stratégie limite le volume mais renforce la valeur perçue de chaque produit. La rareté volontairement organisée permet de justifier un prix élevé et d’éviter l’érosion d’image souvent liée aux promotions massives pratiquées par les grandes plateformes.

Exploiter les places de marché alternatives françaises

Plutôt que d’alimenter les géants mondiaux, certaines PME choisissent de rejoindre des places de marché françaises à taille humaine. C’est le cas de marques comme Hopaal, fabricant de vêtements recyclés, qui s’est associé ponctuellement à la plateforme écoresponsable Dream Act pour des ventes événementielles.

En s’appuyant sur des marketplaces alignées avec leurs engagements, ces PME peuvent bénéficier d’une visibilité segmentée sans renier leur positionnement. Elles conservent également une relation plus qualitative avec les acheteurs, contrairement aux modèles ultra-industrialisés des géants de l’e-commerce.

Créer des ventes privées internes contrôlées

Le Coq Sportif, pour sa part, a internalisé une partie de ses ventes privées en créant un programme de fidélité propriétaire qui donne accès à des ventes exceptionnelles sans passer par des plateformes généralistes. Les offres sont réservées aux membres enregistrés sur leur propre site et présentées comme des privilèges communautaires.

Cette méthode permet de conserver une maîtrise totale sur les opérations commerciales et de ne pas dévaluer la marque par des braderies publiques non maîtrisées. Le modèle fidélise sans cannibaliser les canaux classiques et préserve la perception de qualité auprès du grand public.

Miser sur les préventes pour limiter les stocks

La marque Asphalte a fait du modèle de la précommande son principal levier de vente. Plutôt que de produire massivement pour alimenter des stocks et vendre ensuite par le biais des plateformes, Asphalte lance ses produits en prévente uniquement sur son propre site. Cette méthode élimine les invendus, réduit la pression financière et supprime le besoin de liquider sur Amazon ou autres.

En contrôlant ainsi toute la chaîne de valeur, Asphalte renforce sa rentabilité tout en créant une attente forte autour de chaque lancement. Ce modèle nécessite une capacité à maintenir l’attention du client dans la durée, mais il permet une indépendance quasi totale par rapport aux géants du web.

Développer des stratégies communautaires puissantes

Forlife, marque de vêtements durables fondée par les créateurs de Six & Sept, a bâti sa croissance sur la base d’une communauté fidèle sur Instagram et via une stratégie de contenu très active par email. En développant un lien direct, sans passer par les plateformes, Forlife construit une relation qui dépasse le simple acte d’achat.

Les membres de la communauté participent aux choix de produits, reçoivent des contenus éditoriaux réguliers, et sont les premiers informés des ventes. Cette stratégie de « community commerce » permet de générer du trafic qualifié vers leur propre site sans dépendre d’Amazon ni des grandes plateformes d’intermédiation.

Utiliser les boutiques éphémères pour activer la vente directe

Balzac Paris, marque de prêt-à-porter responsable, organise régulièrement des pop-up stores dans les grandes villes françaises, en complément de ses ventes en ligne. Ces événements temporaires permettent de créer un lien physique direct avec les clients, d’augmenter les ventes sans intermédiaire et de collecter des données précieuses pour nourrir leur CRM.

Les pop-up permettent également de renforcer la désirabilité de la marque, en créant des expériences exclusives qui seraient diluées dans une distribution de masse. Cette stratégie événementielle offre une alternative efficace aux marketplaces, tout en enrichissant l’expérience client.

Capitaliser sur le modèle de l’abonnement propriétaire

Certaines PME françaises choisissent d’aller encore plus loin en intégrant un modèle d’abonnement directement sur leur site e-commerce. C’est le cas de Bergamotte, acteur français de la livraison de plantes et de fleurs, qui propose à ses clients des abonnements de bouquets personnalisés livrés régulièrement sans passer par aucune plateforme tierce. Cette formule leur permet de lisser leur chiffre d’affaires, de mieux anticiper leur production et de renforcer leur relation directe avec leurs acheteurs.

En contrôlant tout le cycle d’achat, de la commande à la livraison, Bergamotte conserve précieusement ses données clients, son image de marque et sa capacité à personnaliser l’expérience. Cette stratégie d’abonnement leur assure une base de revenus récurrents tout en protégeant leur indépendance face aux géants de l’e-commerce, souvent axés sur la seule transaction ponctuelle sans fidélisation à long terme.

Pourquoi la fidélisation des utilisateurs est plus importante que la croissance en 2025 ?

Les entrepreneurs et opérateurs d’e-commerce savent à quel point il est difficile de fidéliser d’anciens clients, mais aussi combien il est coûteux d’en acquérir de nouveaux. L’acquisition de nouveaux clients entre souvent dans la stratégie de relance de croissance des entreprises, mais n’est malheureusement pas à portée de toutes les bourses. La bonne nouvelle est que vous n’avez pas forcément besoin d’une relance de croissance cette année. Découvrez pourquoi fidéliser les utilisateurs est plus important que la croissance en 2025.

Une évolution des besoins des consommateurs en 2025

Les consommateurs de 2025 ont des exigences en termes de personnalisation et de fluidité. Ils désirent que les marques comprennent leurs préférences et leur proposent des solutions pertinentes. Les clients modernes attendent aussi plus d’interaction avec les entreprises via diverses options de communication et de façon cohérente. Les marques contemporaines ont donc l’obligation de revoir leurs stratégies pour les adapter aux besoins des consommateurs afin de les fidéliser.

Dans le secteur du jeu en ligne, les plateformes ont compris que la fidélisation des clients est primordiale. En effet, dans un nouveau casino en ligne avec bonus sans dépôt par exemple, le joueur reçoit un bonus sans déposer de l’argent sur son compte. Avec ce bonus, il pourra s’amuser sur divers jeux sans risque.

En quoi consiste la fidélisation des utilisateurs ?

La fidélisation des clients est une technique en marketing qui consiste à maintenir les clients heureux et satisfaits. Elle vise à motiver l’engagement des clients pour qu’ils réalisent plus d’achats. Entretenir les clients déjà existants peut apporter davantage de succès à votre entreprise. Pour ce faire, il existe de nombreuses stratégies de marketing de fidélisation que vous pouvez appliquer. Parmi celles-ci, on peut citer les campagnes e-mails, les programmes de fidélité, l’assistance client, les modèles d’abonnement, etc. Le but de toutes ces méthodes est de stimuler des achats répétés afin de perdurer la valeur vie client.

Actuellement, les stratégies marketing habituelles se focalisent plus sur l’attraction de nouveaux clients, or la fidélisation vous rassure qu’ils reviendront. Il est question ici de construire avec les clients des relations durables sur la base de la qualité du produit que vous leur vendez. Selon Bonsai, 10 % des clients restent fidèles à cause du service client, 30 % pour les offres et les remises et environ 60 % pour la qualité de ses produits. De toute évidence, si vous voulez que votre entreprise croisse dans ce marché hyper concurrentiel, la fidélisation est la clé.

Pourquoi les entreprises doivent-elle privilégier la fidélisation des utilisateurs et non la croissance en 2025 ?

De nombreuses entreprises s’évertuent à trouver des voies et moyens pour relancer leur croissance en 2025 en ciblant de nouveaux prospects. Pourtant, les études démontrent que fidéliser les clients existants est de loin plus rentable pour les sociétés. En effet, acquérir un nouveau client coûte 7 fois plus cher que de fidéliser un utilisateur qui est déjà là.

En plus, les clients fidèles dépensent 67 % de plus que les nouveaux clients. Par ailleurs, une majoration de 5 % de la fidélisation client peut provoquer une hausse de 25 % à 95 % des bénéfices. Dès lors, il ne sert à rien de multiplier des efforts pour gagner de nouveaux clients, car ce sont les entreprises qui privilégient la fidélisation qui connaissent une croissance plus forte de leurs revenus sur le long terme. Nous allons essayer d’analyser ces différents éléments point par point.

Le coût élevé d’acquisition de nouveaux clients

D’emblée, la conquête de nouveaux clients doit être inscrit dans la politique commerciale de chaque entreprise. Il ne s’agit donc pas de vous décourager à ne pas rechercher de nouveaux prospects. Mais plutôt de vous pousser à prioriser la fidélisation, car elle est moins couteuse et plus rentable. Apple par exemple est un modèle de fidélisation de la clientèle et de croissance grâce à ses programmes de fidélité, d’intégration de l’écosystème, et d’innovation. L’entreprise offre des traitements préférentiels, des mises à jour exclusives, une migration facile et des opportunités d’échange avec chaque iPhone aux clients de leur réseau pour les motiver davantage. Et les résultats en termes de croissance d’Apple sont évidents pour tout le monde.

Les clients réguliers achètent plus

Quand un utilisateur achète un produit sur une plateforme en ligne et est satisfait, il est plus facile pour lui de revenir et de commander de nouveaux articles. De même, il sera plus enclin à tester les autres produits proposés par la maison et à débourser plus d’argent. 50 % des clients existants sont plus susceptibles de tester de nouveaux produits. Ce qui n’est pas le cas de nouveaux prospects qui hésitent encore à effectuer leur premier achat.

La fidélité entraine des recommandations de marques

Il n’y a pas de meilleure stratégie marketing que de compter sur des clients fidèles. Ils feront des recommandations de vos produits sans que vous le leur demandiez, tout simplement parce qu’ils sont satisfaits. Ainsi, au lieu de dépenser des montants énormes pour acquérir de nouveaux clients, vous feriez mieux d’entretenir ceux qui sont là, car par le bouche-à-oreille, ils parviendront à attirer de nouveaux utilisateurs sur votre plateforme. Seulement, vous devez mettre sur pied des programmes de fidélité ou de parrainage pour encourager plus d’avis positifs sur votre label. C’est ce qui stimulera rapidement la croissance de votre boite.