Accueil Blog Page 376

Comment effrayer votre banquier ?

Le banquier dans le plan de relance prévu par le gouvernement est un partenaire qui se retrouve confronté aux difficultés de multiples entreprises en raison de la crise de l’énergie et de l’inflation et d’autres facteurs. Dans ce contexte, votre relation avec lui est primordiale. Il vous faudra en faire un allié de l’entreprise et non votre pire ennemi. Aujourd’hui les relations avec le banquier se passent souvent par le biais de la messagerie. Par ailleurs, avec parfois un délai de 48h pour obtenir une réponse. S’en contenter est loin d’être la bonne attitude. De plus,  les conseillers ne sont plus comme autrefois là pour des années, tout au plus pour deux ou trois ans.

Le banquier ou les conseillers bancaires, vos partenaires

Même si parfois, vous ne sentez pas le courant passer, vous devez créer les conditions pour transformer vos relations avec votre banquier. Toutes les entreprises ont besoin d’un partenariat bancaire solide pour financer leurs activités. Il est si tentant de snober le banquier. Cependant, il est bon de rappeler que, dans la vie de l’entreprise, il en faut toujours au moins un, et si possible un bon !

Les lacunes aiment les chiffres significatifs

Comment agir pour une compréhension banque-entreprise harmonieuse ? La vision que les banquiers ont des affaires est souvent très différente de celle des dirigeants d’entreprises qu’ils ont pour clients. Commençons par une tentative d’explication par l’absurde.

Le manque d’anticipation : vous allez en rendez-vous à la banque uniquement lorsque vous êtes face à un besoin urgent.
• Le manque de vision à moyen et long terme. Vous affichez votre absence de stratégie ou de fréquents revirements, au gré de votre moral.
• Le manque de données objectives. Vous affirmez vos capacités à piloter l’entreprise au feeling, quand le banquier, lui, attend des chiffres très précis et vérifiables.
• L’absence de culture économique : vous ignorez les chiffres-clés sur lesquels le banquier se base pour évaluer votre entreprise.

Etablissez la confiance

Que sait votre banquier de votre actualité, de la saisonnalité de vos ventes, de votre stratégie commerciale ou d’investissement, de vos projets d’embauche, de la perte de vitesse de tel marché de niche, que vous abandonnez ? Le banquier sait-il vraiment quand, comment et pourquoi vous aurez besoin de son concours ?

Si la réponse à ces questions est négative, votre lien entreprise-banque est plutôt faible. S’il ne vous connaît que de manière superficielle, votre chargé d’affaires pourrait se montrer méfiant ou surpris de vous voir débouler, vous, un parfait inconnu, parce que vous avez subitement besoin de lui. Il en va des banques comme des autres activités business : les têtes connues sont servies avec un surcroît d’attention. Une prime à la fidélité, en somme.

Soyez professionnel !

Voici quelques trucs qui permettent de construire une relation avec la banque. Passez souvent en agence ou, mieux, faites venir le banquier dans votre entreprise deux fois par an : vous aurez à commenter votre arrêté comptable, à présenter un nouveau business plan, vous allez présenter votre nouvel expert-comptable, etc. Il y a toujours une actualité. Témoignez du respect que vous portez à la personne qui représente votre banque.

Vous devez aussi profiter de l’occasion pour faire part de certaines difficultés à venir, c’est le jeu de la vérité. En réalité, comme dans le contexte d’une levée de fonds, c’est votre aisance et votre maîtrise de la gestion, ainsi que votre vision des affaires qu’il faut alors rappeler. C’est l’occasion aussi de lancer un ballon d’essai. Anticipez, et testez : « et si, le semestre prochain je devais disposer de facilités de trésorerie, cher banquier, est-ce que vous me soutiendrez ? À quelles conditions ?». Le climat de la rencontre doit être détendu, mais vous aurez, bien évidemment fait un travail crucial en amont, pour préparer les messages que vous entendez faire passer et les questions sur lesquelles vous voulez sonder le banquier.

Pour le banquier, des dossiers précis !

Pour la banque, chaque client est un risque. Vos interlocuteurs bancaires se rassurent sur la base de vos chiffres, qu’ils comparent à des données statistiques. A priori, plus le risque que vous représentez est élevé, plus la banque vous coûtera cher, selon le principe appliqué dans le monde des assurances. Il y a donc de réelles économies à faire en inspirant confiance.

Pour rencontrer la psychologie du banquier vous devez lui adresser des synthèses chiffrées, dès que vous aurez une demande à lui soumettre. Le banquier s’en servira pour préparer son offre et la présenter à sa hiérarchie. Ensuite, dans une relation basée sur l’humain, les explications qui viendront compléter ces notes formeront un tout, qui permet d’installer une relation transparente, propice à la confiance réciproque.

Que ce soit pour une simple renégociation du tarif de vos services bancaires, la négociation d’un crédit d’investissement ou la demande de facilités de caisse, chiffrez vos constatations et vos objectifs, bâtissez des hypothèses et adressez-les à la banque. Les banquiers sont des Hommes de dossier, le professionnel que vous êtes doit savoir les rejoindre dans leur sphère de confort. Votre argumentaire est préparé pour démontrer la pertinence de votre projet : le concours bancaire sollicité s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise et poursuit un but précis : financer un lancement, couvrir le cycle de production-commercialisation, voire permettre une sortie de crise.

Sachez communiquer !

Vous consacrez beaucoup de temps et d’énergie à transmettre la confiance que vous avez en la réussite pérenne de votre modèle économique : vos clients, vos salariés, vos prestataires ont besoin que vous leur transmettiez cette force. La relation avec la banque doit aussi bénéficier de vos actions de communication positive. Beaucoup d’incompréhensions entre banques et entreprises sont évitées quand les patrons ne se contentent pas de relations abstraites et dématérialisées avec leur agence bancaire.

Le portage salarial : un statut pour tester ses capacités à entreprendre

Le portage salarial, une réelle opportunité pour les entrepreneurs. Prévu par la loi n° 2008-596 de modernisation du marché du travail du 25 juin 2008, le portage salarial se définit comme « un ensemble de relations contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l’entreprise de portage. »

En 2022, c’est plus de 90 000 indépendants qui exerçaient leur activité en portage salarial.  Le nouveau statut des travailleurs indépendants. La loi du 14 février 2022 s’inscrit donc dans le plan en faveur des indépendants. Elle crée ainsi plusieurs mesures en faveur des indépendants : un nouveau statut unique protecteur pour les entrepreneurs individuels et le  bénéfice de l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) lorsque leur activité n’est plus viable.

Le portage salarial s’adresse à quel public ?

  • les travailleurs indépendants qui trouvent dans le portage la sécurité et un appui administratif essentiel.
  • les personnes qui souhaitent cumuler plusieurs activités et souvent sous des statuts qui nécessitent un appui juridique.
  • les entrepreneurs qui utilisent le portage salarial comme un tremplin vers la création d’entreprise, notamment pour les jeunes et les seniors qui sont dans une dynamique entrepreneuriale. Ce statut leur permet d’entreprendre dans un cadre sécurisé.
  • un appui vers le retour à l’emploi pour de nombreux chômeurs qui aspirent à créer leur propre activité.
  • une opportunité pour les seniors qui souhaitent continuer d’exercer une activité et utiliser leur expertise. Dans la pratique, le portage salarial permet à un consultant (porté) de tester ses capacités à entreprendre (sans créer une entreprise).

Un marché jeune et en forte croissance ?

Le portage salarial est encore aujourd’hui une forme d’emploi trop méconnue du grand public. Si de plus en plus de professionnels connaissent ce statut, le portage salarial doit encore faire ses preuves pour développer sa notoriété auprès du plus grand nombre.

Il faut dire que le statut du portage salarial est relativement récent. S’il a pu émerger dans les années 80, il aura fallu attendre 2008 puis 2015 pour que le portage salarial soit tout d’abord reconnu par l’État français puis grandement sécurisé et clarifié par la création d’une convention collective.

Le secteur du portage salarial a déjà fait ses preuves, cependant, ce statut de salarié porté est-il fait pour moi ? Mon métier est-il en adéquation avec ce statut ? Quelle est la pérennité de ce statut pour les prochaines années.

Si le portage salarial est encore une forme d’emploi émergente, il est tout de même possible de dégager les premiers chiffres clés de la profession.

Zoom sur le portage salarial en matière de chiffres.

Une évolution rapide et fulgurante

Il est tout à fait possible de remarquer l’évolution du portage salarial depuis sa création jusqu‘à aujourd’hui.

Il est important de rappeler que le portage salarial s’adressait en premier lieu aux cadres cherchant à effectuer des missions en attendant de retrouver un emploi fixe. Aujourd’hui, les profils concernés par le portage salarial se sont largement étendus et le portage salarial est une forme d’emploi à part entière.

Mais le portage salarial n’a pas pour autant stoppé sa croissance et a continué d’évoluer puisqu’aujourd’hui, nous pouvons compter près de 90 000 salariés portés, rien qu’en France. Sur le plan européen, 7 millions de personnes sont aujourd’hui des salariés portés.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, le portage salarial aujourd’hui en France représente :

  • 1,5 milliard d’euros de chiffres d’affaires.
  • 750 métiers des services et de l’artisanat.
  • 700 sociétés de portage salarial (pour 22 500 dans toute l’Europe).
  • Le PEPS représente 85 % de l’activité du secteur.

Le profil des salariés portés

Pour mieux connaître cette forme d’emploi, nous pouvons également nous intéresser aux particularités propres aux salariés ayant choisi d’être portés par une société ou une entreprise de portage.

Ainsi :

  • 62 % des salariés portés sont des hommes contre 38 % de femmes.
  • 28 % des cadres portés ont entre 30 et 39 ans.
  • 27 % des professionnels portés ont entre 40 et 49 ans.
  • Les secteurs les plus concernés par le portage salarial sont l’informatique, internet, l’infographie et les ressources humaines.
  • 40 % des consultants portés sont des webmasters, des développeurs ou des consultants IT.
  • 91 % des salariés portés touchent un salaire brut supérieur à 2900 €.

La rémunération minimum d’un salarié porté

En ce qui concerne la rémunération d’un salarié porté, les différentes lois ainsi que la convention collective ont pu instaurer des règles strictes afin de sécuriser le statut d’un consultant porté par une société de portage.

Ainsi, un salarié porté bénéficie d’un salaire mensuel minimum appelé salaire de base en fonction de son expérience.

Le seuil minimum fixé par la convention collective de 2017 correspond à :

  • 70 % du plafond de la sécurité sociale pour un salarié porté junior.
  • 75 % du plafond de la sécurité sociale pour un salarié porté senior.
  • 85 % du plafond de la sécurité sociale pour un salarié porté en forfait-jour.

De plus, il est important de mentionner que tout comme un auto-entrepreneur, le salarié porté est libre de fixer ses propres prix auprès de sa clientèle.

Après le retrait des charges et des frais de gestion de la société ou de l’entreprise de portage, le salarié porté touchera environ 50 % de son chiffre d’affaires tout en conservant tous les avantages du salariat (assurance chômage, assurance retraite, arrêt maladie, etc.).

Selon une étude sur le marché du portage salarial, d’ici 2025, le portage salarial aura encore considérablement évolué. En effet, les prévisions réalisées montrent que le portage salarial en France en 2025 représentera :

  • Près de 600 000 salariés, cadres et consultants portés.
  • 15 milliards d’euros de chiffres d’affaires.
  • 5 % de l’emploi national.

Les activités les plus fréquentes sont des activités d’expertise et de conseil dans des domaines variés.

Le portage salarial ?

Une personne (dite « portée ») effectue une prestation pour un client. Ce dernier verse les honoraires auprès d’une société de portage. Celle-ci rétrocède au porté sous forme d’une commission et d’un salaire, après déduction des cotisations sociales (patronales et salariales).

A noter : en général, les sociétés de portage se rémunèrent en prélevant 5 à 15 % sur les prestations facturées pour combler les frais de gestion engagés. D’autres structures pratiquent également un système dégressif fonction du chiffre d’affaires réalisé soit sur la mission soit à l’année.

Pour le client, le consultant apparaît comme un indépendant. Il a la charge de les démarcher et de négocier le montant et la durée de ses prestations.

Pour la société de portage, il est considéré comme un salarié. La qualification du régime du salariat s’applique et l’affiliation au régime d’assurance chômage aussi. Ceci permet aux portés de bénéficier de l’ouverture de ses droits aux Assedic et de la procédure de reprise d’une activité réduite salariée.

Le portage comme solution pour le futur, un modèle qui va se développer ?

Selon Interview de Jean-Hugues Zenoni, fondateur du Le Monde Après  : « Pour les entrepreneurs, le portage salarial c’est le meilleur des deux mondes : la protection des salariés et le fait de pouvoir développer son activité. Ce que rajoute en plus le portage salarial en valeur ajoutée, c’est la gestion complète de l’administratif : on n’a plus besoin d’éditer soi-même ses factures, de faire sa comptabilité, de responsabilité civile à prendre, d’assurance expatriation pour les missions à l’étranger… Des applications très faciles permettent de saisir ses notes de frais et on est totalement couvert. Surtout on touche sa paye tous les mois. » Être entrepreneur aujourd’hui. Editions Eyrolles.

Conseil : bien choisir sa société de portage

Se faire préciser les modalités de calcul de commissions et prendre en compte les prestations annexes (cartes de visites, standard téléphonique, recouvrement des honoraires non perçus…)

Faire attention à la date de versement des salaires (les sociétés de portage prennent parfois le risque des impayés) et à l’assurance d’exploitation (garantie ou non des risques liés à l’activité professionnelle).

Les contrats à établir

Pour qu’une opération de portage ait lieu, deux contrats au moins doivent être conclus :

  • un contrat de prestation de service. Celui-ci doit mentionner la nature de la prestation, le début et la fin de la mission ainsi que les modalités de paiement. Il est tripartite : signé entre le consultant, la société de portage et le client.
  • un contrat de travail (la plupart du temps un contrat à durée déterminée sur la période de la mission) entre le consultant et la société de portage. Il est établi en même temps que le précédent contrat.

En plus de ces deux contrats, une convention dite « d’adhésion » peut également être signée entre le consultant et la société de portage. Elle sert à prévoir les modalités de facturation des honoraires ainsi que les prestations annexes proposées par les sociétés de portage.

Le PEPS regroupe plus de 80% de l’activité de portage salarial et demeure l’interlocuteur unique et représentatif auprès de la profession et des pouvoirs publics. Plus d’infos : www.peps-syndicat.fr @PEPSyndicat

Bien cerner les concepts de seuil de rentabilité et de point mort

Si vous êtes porteur de projet , il est des mots qui ne vous sont guère familiers en comptabilité. Or, tout entrepreneur doit cerner les concepts de seuil de rentabilité et de point mort car ils ne sont pas dévolus  aux comptables ou l’experts-comptables. Focus sur ces deux mots essentiels.

Il ne faut pas confondre le « seuil de rentabilité » avec le « point mort ». Les deux sont issus du même concept mais le premier s’exprime en niveau de chiffre d’affaires (en monnaie) alors que le second s’exprime en temps (nombre de jours, de mois ou d’années nécessaires pour être rentable).

Quand parlons-nous de point mort ou de seuil de rentabilité ?

Le point mort désigne le moment où l’entreprise atteint le seuil de rentabilité. En fait, l’entreprise commence à réaliser des bénéfices quand elle dépasse ce point. Ce que nous appelons « seuil de rentabilité » désigne le chiffre d’affaires à partir duquel l’entreprise commence à être rentable, c’est-à-dire en mesure de payer ses charges fixes. Ainsi, ce niveau d’activité réalise un bénéfice qui résulte de la différence entre le niveau des ventes et les charges variables découlant implicitement du chiffre d’affaires.

Pour calculer le seuil de rentabilité, il faut répartir l’ensemble des charges en deux catégories. D’une part, vous avez les charges fixes qui figurent l’ensemble des dépenses que l’entrepreneur doit obligatoirement assumer, qu’il vende ou qu’il ne vende pas. D’autre part, vous avez les charges variables qui représentent la totalité des dépenses découlant automatiquement du niveau des ventes (ce sont principalement les approvisionnements correspondant au chiffre d’affaires réalisé, les frais de transport sur les achats et/ou sur les ventes, la commission versée sur les ventes, etc.).

Comment calculer le seuil de rentabilité ou point mort ?

Voici un schéma en 7 points  Déterminer

  1.  Le montant des charges fixes : l’assurance, le loyer, les impôts, les charges financières, les amortissements à venir (vous pouvez les trouver sur le dernier bilan ou les obtenir auprès de l’expert-comptable)
  2. Le montant des Charges Variables (CV) : il varie proportionnellement à l’évolution de l’activité comme l’achat des marchandises destinées à être revendues ou transformées.
  3. Le Chiffre d’Affaires prévisionnel (CA)

Calculer

  1. La Marge sur Coûts Variables (MCV)
  • Montant des charges variables (CV) = Chiffre d’affaires- Charges variables
  1. Le Taux de Marge sur Coûts Variables (TMCV)
  • Taux de la marge sur coûts variables = Marge sur coûts variables/ chiffres d’affaires (CA)

Calculer

  1. Le Seuil de Rentabilité (SR)
  • Seuil de rentabilité (SR) = Charges fixes/ taux de marge sur coûts variables

Puis, calculer

  1. Le Point Mort en nombre de jours (PM)
  •  Point Mort = Seuil de rentabilité (SR) / (Chiffre d’affaires annuel/360)

Une fois distingués ces deux types de charges, calculez la marge sur coûts variables, en d’autres termes, le montant prévisionnel des ventes qui correspond aux charges variables générées par ces ventes. Puis, traduisez cette marge en pourcentage de chiffre d’affaires pour obtenir le taux de marge sur coûts variables [(marge sur coûts variables/chiffre d’affaires) x 100]. En divisant les charges fixes par le taux de marge sur les coûts variables, vous obtiendrez le seuil de rentabilité (exprimé en monnaie). Dès que les ventes dépasseront le montant du seuil de rentabilité, l’entreprise commencera à dégager des bénéfices. C’est donc un bon indicateur pour vérifier la faisabilité du projet, car vous pouvez le traduire concrètement en nombre d’heures à facturer, en nombre d’articles à vendre en moyenne par jour ou par semaine, etc.

Seuil de rentabilité, point mort : méthode de calcul simple

À quoi ça sert ?

Cette marge de bénéfices permet à l’entreprise de posséder les moyens nécessaires de payer toutes les autres charges de l’exercice, autrement dit les charges fixes qui sont qualifiées de « charges structurelles » par opposition aux « charges opérationnelles » qui visent les charges variables. Enfin, bien qu’il se base sur des informations prévisionnelles et sur des hypothèses qui ne sont pas toujours conformes à la réalité, le seuil de rentabilité demeure un indicateur essentiel pour avoir une approche réaliste d’un projet ou d’un produit.

La théorie du temps disponible et du comportement dicté par les réseaux et médias

L’information est à notre portée de clics et nous sommes tentés par les dernières nouvelles et même à les lire en boucle. Certains médias s’étant spécialisés dans le fait de donner toutes les heures les mêmes informations, nous finissons par devenir prisonniers de l’information et du scoop. Bien évidemment, les confinements nous limitant à notre foyer nous ont conduits à leur consacrer beaucoup de temps et nous ont rendus en quelque sorte addicts.

De plus en plus de critiques apparaissent sur le fait que les médias sociaux nous prennent de plus en plus de temps et qu’il y aurait un risque fort pour notre société. La théorie de Big Brother n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui mais pourquoi cette théorie a quelque chose de crédible et fait peur à plus d’une personne ? 

La théorie en elle-même

Les médias sociaux seraient de plus en plus chronophages et n’auraient plus la simple vocation d’être des outils incontournables pour mieux vivre ou travailler mais d’accaparer de plus en plus notre temps. Ils nous solliciteraient chaque jour davantage et ils seraient dans l’avenir capables de prendre tout notre temps disponible. Cette théorie conduit à penser qu’ils pourraient nous dicter nos comportements et qu’une guerre ferait rage entre les différents médias sociaux pour avoir le meilleur algorithme prédictif. Cette théorie met en avant qu’ils seraient de plus en plus exacts au fur et à mesure que les données compilées s’accumulent. Ainsi, chaque personne serait de plus en plus privée de son libre arbitre par des sollicitations mieux ciblées et exactes au vu de la réaction de l’ensemble des utilisateurs. 

Des analyses comportementales déjà existantes

Cette théorie possède une certaine solidité, déjà parce que les analyses comportementales existent depuis longtemps et sont utilisées dans de nombreux domaines de la vente. Il s’agit bien évidemment d’une pratique qui serait dans la continuité de ce qui existe déjà car il est évident que toutes les théories sur la vente impliquent une influence et pas simplement la communication d’une information objective. Il reste également évident que nous sommes plus ou moins sensibles à une information qui serait adaptée et qui arrive au bon moment. C’est d’ailleurs le principe des cookies qui utilisent vos recherches actuelles pour savoir quoi vous présenter et il est clair que les grands sites internet ont depuis longtemps pris en compte le taux de conversion. 

Une vision un peu tronquée

Si certains y voient une personne derrière un ordinateur en train de nous dicter les comportements de chaque utilisateur, force est de constater qu’en réalité, ces comportements seraient davantage dictés pour un ensemble d’utilisateurs et par des ordinateurs capables de calculer un ensemble de comportements que celui de chaque personne. Cette théorie, même si elle s’avérait exacte, possède quelques imperfections notamment le fait qu’il faut noter que les géants des médias sociaux n’ont que finalement peu de salariés et que l’automatisation fait partie de leur business model. On voit mal quelques milliers de personnes avoir le temps de se consacrer à des milliards d’utilisateurs même si chacun peut s’afférer à tirer des constats de tests qui seraient globaux et cibler sur des « communautés de comportements ». L’analyse « Lancet » pour le Covid 19 a montré ainsi les limites des calculs scientifiques.

L’influence existe depuis longtemps

Il est clair que si peu de personnes aime être influencé ou que l’on prenne la décision à leur place, le libre arbitre existe toujours et, qu’aujourd’hui, chacun peut prendre la décision de se déconnecter des médias sociaux. Ils ne représentent finalement qu’un outil parmi d’autres. Ensuite, reste à constater que les influenceurs ne portent pas leur nom pour rien et qu’au fond les individus s’influencent très souvent mutuellement. D’ailleurs, qui n’a jamais demandé de conseils lors d’un achat ? Il est évident que l’information étant de plus en plus dense et les évolutions de plus en plus rapides, prendre l’avis des autres sur une prestation plutôt que de faire les erreurs par soi-même est devenu une pratique courante. Au final, une théorie qui reposerait sur ce qui existe depuis longtemps donc…

La complexité de chacun à prendre en compte

S’il peut être tentant de regrouper chaque personne comme un corps unique, force est de constater que cette théorie possède également un défaut, celle de croire que nous fonctionnons tous de la même manière. Il est clair que les circonstances ou encore l’environnement influent sur nos comportements et que nous l’être humain reste très complexe. Même en connaissant parfaitement nos proches, leurs actions sont parfois très peu prévisibles et que dans deux situations quasiment identiques, ils ne réagiront pas forcément de la même manière. Si on imagine que dans l’avenir ils se développent, il faudra d’abord déterminer les critères qui sont les plus décisifs et ceux qui interagissent les uns avec les autres, ce qui relève d’une complexité hors du commun.

Il a été intéressant de constater ces derniers jours que l’application stop-covid  présentée comme une solution pour empêcher le virus de se répandre a été boudée par les français et pourtant les nombreux messages véhiculés à la population pour la conduire à s’en servir montre bien que nous possédons encore notre libre arbitre. On peut se demander ce qu’il en sera du ou des vaccins car les Français sont devenus méfiants et les contre-courants qui s’agitent nous permettent de penser garder notre liberté.

Au final, on n’enlèvera pas à cette théorie qu’elle repose sur des pratiques déjà existantes et qu’elle peut se révéler vraie même si l’on envisage pour le moment et garder notre liberté.

Comment comparer les options de location d’entrepôts professionnels ?

Pour gérer convenablement vos activités professionnelles, vous avez parfois besoin d’un espace de stockage tel qu’un entrepôt. Contrairement aux bureaux et aux locaux commerciaux, l’entrepôt est un espace de taille variable qui a pour but de réduire les coûts de l’entreprise à chacune des étapes de sa chaîne de production. Cependant, la location d’un entrepôt professionnel est une tâche qui ne doit pas être prise à la légère. Parfois, cet espace ne sert qu’à entreposer les marchandises de l’entreprise. Dans d’autres cas, l’espace abrite également les locaux de la société. Pour cette raison, il est important d’effectuer une analyse comparative afin de trouver l’entrepôt idéal.

Comparez les caractéristiques et les avantages de chaque entrepôt

Pour trouver l’entrepôt qui vous convient, vous devez commencer par définir vos besoins. C’est en fonction de cela que vous saurez quel genre d’entrepôt il vous faut. Il existe différents types d’entrepôts. Vous avez les entrepôts de classe A, B ou C, les entrepôts de messagerie, les entrepôts frigorifiques et bien d’autres. Chaque entrepôt possède des caractéristiques qui lui sont propres que vous vous devez d’analyser afin de savoir si l’espace vous convient. Pour trouver l’entrepôt idéal, vous devez également vous intéresser à la superficie des lieux. Pour cela, il faut tenir compte du genre de marchandise que vous y stockerez, de la quantité de produits et de leur conditionnement. Veillez aussi à ne pas négliger les espaces de circulation des machines et des personnes.

L’emplacement de l’entrepôt est également un critère qui a de l’importance. Pour que les flux de marchandises soient facilement accessibles, il est préférable d’opter pour un entrepôt qui se situe près des grands axes routiers, d’un réseau ferroviaire ou d’un aéroport. Enfin, lors de votre travail de comparaison, vous devrez vous intéresser à la fonction finale de l’entrepôt. Assurez-vous également que l’agencement de l’espace vous convient et que l’entrepôt est sécurisé. C’est en prenant en compte tous ces éléments que vous trouverez l’entrepôt idéal.

Tenez compte de votre budget et du montant que vous pouvez consacrer à votre entrepôt

À défaut d’entamer des travaux d’extension visant à agrandir leur bâtiment professionnel, plusieurs entreprises optent pour la location d’un bien immobilier comme un entrepôt. Cette solution qui est beaucoup plus simple permet de réduire le montant des dépenses. Cependant, avant de s’intéresser à des offres d’entrepôts à louer, il est important d’analyser la situation financière de l’entreprise. Si la trésorerie le permet, la location de l’entrepôt est envisageable. Cependant, il est nécessaire de clairement définir le budget à dépenser.

Procéder de cette façon vous permet d’éliminer dès le départ certaines offres, mais aussi de savoir comment orienter vos recherches. En général, les sociétés qui proposent des entrepôts à louer le font en fonction du budget de chaque entreprise. Dans ce cas, le montant peut varier selon la superficie des lieux, le type d’entrepôt, l’aménagement ou les matériaux qui y sont déjà installés. Lors de la location d’un entrepôt, le prix se négocie au mètre carré. Celui-ci peut varier en fonction d’une zone géographique ou d’une autre.

Assurez-vous que l’entrepôt est suffisamment grand pour stocker votre marchandise

Lorsque vous louez un entrepôt, il est important de ne pas négliger le critère de la taille. Pour cela, différents facteurs doivent être pris en compte. Afin de vous assurer que votre entrepôt est suffisamment grand pour stocker votre marchandise, la première étape consiste à dresser la liste des biens que vous prévoyez d’y entreposer. En dehors de cela, vous devez également prendre en compte la place qu’occupera votre matériel de manutention ainsi que tous les autres équipements dont vous pourriez avoir besoin au quotidien. Ce travail est indispensable, car il permet de mieux vous organiser, mais aussi d’avoir une meilleure idée de l’espace dont vous avez besoin.

Dès que vous aurez une idée du type d’espace qu’il vous faut, vous devrez déterminer le temps pendant lequel vous utiliserez l’entrepôt. Si vous prévoyez de vous en servir sur une courte durée, il est préférable de sélectionner un entrepôt dont la taille correspond exactement au matériel que vous voulez stocker. Procéder ainsi vous permet d’économiser non seulement du temps, mais aussi de l’argent. Toutefois, si vous souhaitez utiliser l’entrepôt sur une longue durée, veillez à opter pour un espace un peu plus grand afin de ne pas vous sentir à l’étroit au bout de quelques mois.

Renseignez-vous sur les mesures de sécurité en place dans chaque entrepôt

En raison de la manutention des marchandises et de l’utilisation de chariots élévateurs, des règles de sécurité très strictes sont établies dans les entrepôts. Ces dernières sont basées sur l’évaluation des risques auxquels s’exposent les opérateurs. Par conséquent, lorsque vous souhaitez louer un entrepôt, il est important de bien vous renseigner sur les mesures de sécurité qui ont été mises en place. Les deux règles les plus importantes sont les règles concernant la circulation dans les couloirs et celles relatives à la manipulation et au stockage correct des marchandises. À cela s’ajoute généralement les dispositifs et processus à suivre en cas d’incendie, les règles d’évacuation des employés et l’accessibilité aux services d’intervention d’urgence.

Pour ce qui est des déplacements dans les couloirs, ils doivent être régulés afin d’éviter les accidents. Lors de la mise en place du règlement de circulation dans les couloirs, plusieurs éléments doivent être pris en compte. Il s’agit de la largeur des couloirs, des voies exclusives pour la circulation des personnes et du balisage des dénivellations. En ce qui concerne la manipulation et le stockage des marchandises, il est important que les charges soient transportées avec précaution pour éviter qu’elles tombent. Les systèmes de stockage doivent aussi être adaptés à chacune des charges.

En dehors de ces mesures de sécurité, assurez-vous que les sorties de secours sont bien signalées et qu’aucun obstacle n’est placé devant. Veillez également à ce que l’entrepôt bénéficie d’une bonne ventilation et d’un bon éclairage. Pour éviter les risques d’accident pouvant entraîner des blessures graves ou le décès d’un opérateur, il est important que chacun d’entre eux dispose d’équipements de protection individuelle. Ceux-ci varieront en fonction de leurs tâches et des risques auxquels ils sont exposés. Parmi les plus courants figurent les chaussures de sécurité, les gants et le casque. Enfin, pour garantir la sécurité des marchandises, certains entrepôts sont équipés de caméra de surveillance, de capteurs de mouvements, mais aussi d’une équipe de sécurité.

Démarrer une activité de consultant : tout ce qu’il faut savoir

Si vous rêvez d’être votre propre patron, que vous avez des velléités d’indépendance et de liberté, et que vous maîtrisez votre domaine sur le bout des doigts, le métier de consultant a tout pour vous séduire. Focus sur quelques idées pour vous diriger vers la réussite.

Votre expérience et votre expertise, des trésors à ne pas laisser dormir

Au bout de quelques années, il n’est pas rare d’acquérir une expérience et une expertise dans un domaine qui intéresse nombre d’entreprises parce que vous leur apportez votre valeur ajoutée. Elles ont souvent besoin de vous pour une mission ponctuelle qui peut se répéter mais les laissent libres et de pouvoir vous solliciter selon leurs besoins et parfois et même souvent selon leur trésorerie. Cependant, on ne se lance pas dans l’aventure sans avoir, au préalable, pris quelques mesures, pour s’assurer de son succès. 

Nous vous proposons ici nos conseils pour vous permettre de démarrer sereinement votre activité de consultant.

Définissez clairement vos objectifs et les moyens de les atteindre

La première étape de l’activité consultant est un bilan personnel. Cela peut paraître surprenant, et pourtant il est absolument indispensable de définir clairement vos objectifs, tant sur le plan personnel que professionnel, et les moyens que vous êtes prêt à investir pour les atteindre. Définissez ainsi clairement votre domaine d’activité, en fonction de vos compétences, les revenus que vous attendez, le rythme de travail que vous souhaitez adopter, etc. Cela vous évitera de vous laisser déborder, ou bien de rencontrer des mauvaises surprises en cours d’exercice. Faites un point précis sur vos besoins en financement pour démarrer et le délai d’amortissement qui vous sera nécessaire.

Définissez votre statut en choisissant selon vos besoins

En choisissant le statut de consultant, vous quittez probablement le confort du salariat, et devenez indépendant. Vous devez donc effectuer des démarches administratives relatives à votre déclaration, ce qui implique de choisir votre statut. Vous pouvez ainsi opter entre l’entreprise individuelle, qui induit une prise de risque personnelle, notamment en cas d’échec, ou le statut de société telle que la SARL. Il importe également que vous définissiez les modalités particulières d’exercice de votre activité : comment allez-vous facturer vos missions, au temps réel ou au forfait ? Soyez vigilant sur ce genre de questions et veillez à bien choisir les modalités les plus simples à mettre en œuvre pour vous. En effet, en vous lançant dans une activité de consultant indépendant, vous allez avoir un certain nombre de démarches administratives lourdes à effectuer, ne vous surchargez pas.

Décrochez vos missions grâce à une stratégie bien définie

Il ne s’agit pas là de la partie la plus simple de votre démarrage. Le marché est saturé de consultants, certains relativement généralistes, d’autres très spécialisés. Il va donc falloir vous faire connaître, communiquer très largement, et plus spécifiquement auprès des entreprises clientes potentielles. Il est nécessaire que vous démontriez que vous êtes indispensable, de ne pas attendre simplement la commande, mais de créer le besoin, en montrant aux entreprises qu’elles ne peuvent se passer de vous. Pour cela, une formation en communication et en démarchage peut s’avérer être un véritable atout. Cela vous évitera également de vous montrer trop insistant. Et une fois la mission décrochée, tenez vos promesses, l’entreprise qui vous rémunère attend des résultats et le respect des délais.

Tout savoir sur le Working Holiday Visa pour l’Australie

Vous avez entre 18 et 35 ans et souhaitez à la fois faire du tourisme et travailler en Australie ? Na tardez plus, et faites votre demande de Working Holiday Visa.

Qu’est-ce que le Working Holiday Visa pour l’Australie ? 

Territoire du bout du monde, l’Australie fait rêver de nombreux voyageurs avec ses paysages naturels hors du commun, ses villes dynamiques et ses plages où surfer et profiter du soleil. Pour certains, un voyage en Australie est l’occasion de faire une pause dans sa vie et de prévoir d’y séjourner plusieurs mois pour s’imprégner de la culture locale et découvrir un maximum de territoires. Toutes les personnes qui n’ont pas la nationalité australienne ou néo-zélandaise ont besoin d’un visa pour se rendre en Australie. Il en existe en réalité plusieurs, mais si vous envisagez de séjourner dans le pays pour faire du tourisme et travailler, le Working Holiday Visa pourrait être le document qu’il vous faut ! Explications. 

Working Holiday Visa : de quoi s’agit-il ? 

Le Working Holiday Visa (WHV), aussi appelé Programme Vacances Travail (PVT), est un visa à la durée limitée qui s’adresse aux voyageurs de plusieurs pays à travers le monde souhaitant allier tourisme et travail en Australie. On retrouve dans la liste des pays éligibles les états de l’Union européenne. Alors qu’il faut en règle générale avoir entre 18 et 30 ans pour pouvoir faire une demande de WHV, Français et Belges notamment y ont accès jusqu’à l’âge de 35 ans. 

Le Working Holiday Visa est valable un an et permet de travailler jusqu’à 6 mois consécutifs pour le même employeur, en CDI, en CDD ou en freelance. Certains corps de métiers, comme l’agriculture ou l’aide à la personne, permettent cependant d’aller au-delà de cette limite de temps. Il est aussi possible de prolonger avec le même employeur en faisant une demande au gouvernement. 

L’avantage avec le WHV, c’est que les voyageurs ont l’occasion de financer leur séjour et d’alterner entre périodes de travail et périodes de visite du pays. Pendant les un an, ils peuvent aussi sortir et entrer sur le territoire autant de fois qu’ils le désirent. Pour faire un tour en Nouvelle-Zélande par exemple ! 

A noter également que le Workinh Holiday Visa permet d’étudier en Australie pour une durée maximale de 4 mois. Il faudra en revanche faire une demande de visa étudiant pour aller au-delà. 

Quelles conditions pour obtenir un Working Holiday Visa ?

Le WHT est accordé sous certaines conditions. Il faut donc : 

  • Avoir entre 18 et 30 ans (35 ans pour les Français, Belges, Italiens, Danois, Canadiens, etc.)
  • Être en possession d’un passeport valide 
  • Ne pas avoir été condamné et donc avoir un casier judiciaire vierge 
  • Ne pas avoir ou avoir eu la tuberculose ou être traité pour certaines maladies comme un cancer
  • Disposer d’au moins 5 000 dollars australiens sur votre compte bancaire 
  • Ne pas voyager avec un enfant à charge 
  • Ne pas avoir réalisé un Programme Vacances Travail auparavant 
  • Faire la demande 50 jours avant le départ au moins 

Bon à savoir : il est très largement recommandé de souscrire à une assurance santé avant de partir en Australie avec WHV. Les tarifs pratiqués dans le domaine médical sont en effet bien supérieurs à ceux pratiqués en France. Sans assurance et en cas de problème, les frais peuvent largement compromettre la suite du séjour. 

Comment faire une demande de Working Holiday Visa ?

Aujourd’hui, la demande de Working Holiday Visa peut se faire simplement en ligne, via un site comme aus-visa.org. Il suffit alors d’entrer les informations demandées, de joindre les pièces justificatives et de régler la somme pour une demande de WHV (510 dollars australiens). C’est ensuite le site qui fait l’intermédiaire avec l’immigration australienne. Vous n’avez plus qu’à attendre la réponse en surveillant votre boîte mail ! 

Quel délai pour recevoir le WHV ? 

Le délai d’obtention varie en fonction du profil du demandeur. Cela va de quelques jours à 77 jours s’il y a besoin de fournir des documents supplémentaires ou de passer des examens de santé. 

Peut-on renouveler son WHV ? 

Il est possible de faire la demande d’un second WHV afin de rester une année supplémentaire en Australie et continuer à allier tourisme et travail.

Certaines conditions sont cependant à remplir : 

  • Il faut avoir entre 18 et 35 ans (inclus) au moment de la demande
  • Être en possession d’un passeport valide
  • Avoir travaillé 3 mois dans l’un des domaines suivants lors du premier séjour avec un Working Holiday Visa : mines, agriculture, pêche, horticulture ou construction dans des régions éligibles

5 anecdotes marquantes en matière de création d’entreprise

Croire que la création d’entreprise suit la ligne tracée d’un business plan qui vous dicte le chemin est loin d’être la panacée. La vie et la création d’entreprise ne sont pas un long fleuve tranquille ou une traversée qui ne donne pas le mal de mer, ce n’est rien de le dire. Quand on lance son entreprise ou quand celle-ci se trouve confrontée à des difficultés, il est bon de regarder celles et ceux qui ont su tirer leur épingle du jeu. Certains passent les portiques de la création sans rencontrer apparemment d’obstacles. Présentation des 5 anecdotes les plus intéressantes et les plus marquantes.

De nombreux entrepreneurs, même parmi les plus renommés de la planète, ont un jour dû affronter certaines péripéties qui ont laissé une trace indélébile dans leur mémoire et leur expérience de chef d’entreprise.

1. Denis Payre et la création de l’entreprise Kiala

Preuve que la réussite d’une entreprise peut se jouer à quelques menus détails, la création de l’entreprise Kiala, désormais célèbre, a laissé des traces dans l’esprit de son créateur Denis Payre. Désireux de lancer son projet en France tout d’abord, Denis Payre a dû essuyer de nombreux refus et faire face à l’impossibilité de développer son entreprise correctement du fait d’un taux d’imposition bien trop important sur le territoire français. D’ailleurs, Il songea même à ce moment à abandonner son idée qu’il voyait vouer à l’échec. L’idée lui vint de partir en Belgique, comme une dernière chance, pour lancer son entreprise de livraison de colis. Et là, le succès  a été immédiat, Kiala est désormais un des leaders du marché européen. Une anecdote intéressante qui nous montre que la persévérance est reine dans le monde des affaires.

2. Le choix du nom de l’entreprise « Atari »

Bien connue dans le secteur du jeu vidéo, l’entreprise japonaise « Atari » doit son nom à un mot bien particulier : le mot japonais « ataru » qui signifie à la fois « atteindre la cible » ou « recevoir quelque chose par hasard ». Les créateurs de l’entreprise, désireux de développer et pérenniser leur projet, mais conscients de leur besoin de chance pour réaliser cela, décidèrent de choisir ce nom. Sans parler de prédestination, le nom choisi pour l’entreprise peut parfois receler des choses sur le futur à venir.

3. James Dyson et la pugnacité

L’histoire de la création de l’entreprise Dyson est très chaotique. En effet, son créateur, James Dyson, fit l’objet de nombreux refus lorsqu’il tenta de proposer aux industriels les produits qu’il avait inventés. Personne n’avait foi en ses inventions, tous ne croyaient pas en leurs succès. Las, James Dyson finit par créer sa propre entreprise, utiliser ses propres brevets. On connaît la suite. Dyson est aujourd’hui l’une des entreprises leader sur le secteur de l’électroménager et ce grâce à des produits innovants, fiables et de grande qualité.

4. Nintendo et son activité première

Une anecdote qui ne cesse de marquer et de surprendre les esprits : l’entreprise japonaise Nintendo, bien connue pour ses jeux vidéo qui ont traversé les âges et les générations, était au départ une entreprise qui fabriquait des… jeux de cartes. Créée en 1889 par Fusajiro Yamauchi, l’entreprise nippone s’est faite une réputation initiale grâce à cette activité. Aujourd’hui, l’entreprise s’est muée en géant du jeu vidéo au grand dam de ses concurrents spécialisés depuis toujours dans ce secteur. Signe que l’activité initiale d’une entreprise peut très vite être amenée à évoluer, dans le bon sens !

5. L’idée de Twitter(X)

Nous sommes en février 2006, il est 2 heures du matin, dans une voiture qui ramène Noah Glass et Jack Dorsey à leur domicile. Plutôt éméchés, les deux acolytes vont discuter autour d’un projet de réseau social qui pourtant leur semble irréalisable. Puis, le lendemain, après avoir « récupéré » de leur soirée, ils se recontactent et décident de mettre sur pied le projet dont ils parlaient la veille : Twitter est né. L’illustration parfaite que, même si un projet d’entreprise semble irréalisable, il ne faut jamais baisser les bras.

Ces réflexions à se faire

Que l’on parle de dépassement de soi ou encore de maîtrise, il vous faudra vous remettre en question, La remise en question vous permettra de traverser les défis de la vie d’un entrepreneur. Zoom sur quelques réflexions à se faire, idées ou expériences pour vous guider dans votre révolution personnelle. 

Je peux le faire !

Le dirigeant se fixe souvent des défis et à l’image de sportif, il doit souvent savoir dépasser ses limites pour rendre ce qui est impossible, possible. D’ailleurs si vous écoutez tous ceux qui vous disent que c’est impossible, vous risquez de ne jamais rien faire. Même si vous n’y arrivez pas du premier coup ce n’est pas tellement un problème, ce qui compte c’est au final d’essayer. Plus vous aurez cette tendance, plus vous vous rapprocherez de votre but. Les disciplines physiques sont comme celles qui sont mentales, plus vous tentez, plus vous vous améliorez. Au fur et à mesure vos performances vont augmenter jusqu’à ce que vous arriviez à faire ce que vous n’auriez jamais pu penser pouvoir réaliser. La confiance en vous devrait s’en trouver renforcée avec le temps alors croyez-y ! 

Même un petit peu plus c’est déjà cela

Vous n’arriverez pas forcément à atteindre votre objectif dès le début et parfois vous aurez tendance à surestimer ce que vous êtes capable de faire. Finalement, ce qu’il faut comprendre c’est que le plus important ce n’est pas d’arriver à l’objectif mais de s’en rapprocher chaque jour un peu plus. Chaque jour, vous grappillez un peu de terrain vers la réussite et c’est ce qui compte au final. Vous aurez tout le temps de regarder le chemin parcouru par la suite. Chaque fois que vous ne prenez pas de retard, chaque petite tâche supplémentaire exécutée représente un avancement vers votre but. Parfois, le chemin peut sembler long et vous pouvez avoir l’impression qu’il ne finit jamais. C’est d’ailleurs une des raisons qui poussent les entrepreneurs à parler de marathon plus que de sprint. Gardez à l’esprit que chaque petit pas est un grand pas pour votre entreprise… 

Je dois être bienveillant

La bienveillance fait partie des qualités premières des chefs d’entreprise. Elle est souvent conjointe avec l’empathie et la compassion. C’est une des qualités essentielles des bons dirigeants et des grands chefs d’entreprise. Si vous souhaitez être autre chose qu’un petit chef, il faudra l’acquérir. On croit souvent qu’il s’agit d’une qualité innée mais en réalité elle se travaille tous les jours. Pour cela vous devez faire appel au meilleur de vous chaque jour et vous déterminer à être la meilleure personne possible pour votre entourage et vos collaborateurs. Vous ne devez laisser personne derrière et vous devez arriver à vous dépasser. Pouvoir comprendre chacun est essentiel et vouloir le bonheur et la santé de chacun est bien plus important que la fortune et la gloire. Ce n’est pas vouloir seulement vivre dans le meilleur des mondes possibles mais agir pour en être un acteur.

Je dois maîtriser ma colère et mon stress

Ceci est particulièrement difficile dans ce métier qu’est celui de chef d’entreprise qui finit régulièrement dans le top 5 des métiers les plus stressants au monde. Mais attention ! Chaque colère que vous poussez ou chaque fois que vous ne contrôlez pas votre stress, vous pouvez en subir de lourdes conséquences donc il vous faudra apprendre à vous maîtriser totalement. Le stress peut vous rendre par exemple trop insistant avec un client ou encore trop impétueux vis-à-vis d’un fournisseur.

Les rapports de force changent et vous pouvez vite vexer les uns ou les autres. Vous devez garder en tête que vous énervez n’a jamais fait avancer les choses et que vous pourriez y perdre vos équipes. Si un conflit avec vos associés ou proches peut toujours se régler en principe (et ce n’est pas toujours vrai), vos salariés auront la dent dure contre vous si vous n’apprenez pas à gérer votre colère. De toute façon, depuis quand vous mettre en colère a-t-il vraiment fait avancer les choses. La colère doit être utilisée à des fins précises et canalisées. Elle ne peut être lâchée à n’importe quel moment pour évacuer ses émotions.

La mission de l’entreprise est au-dessus de moi

Il faut constamment vous rappeler la mission de votre entreprise qui doit être supérieure à votre propre personne. Elle doit vous amener à vous dépasser et donner du sens à l’action que vous menez. Si vous n’adhérez pas pleinement à celle-ci, vous ne pourrez goûter le bonheur d’avancer chaque jour un peu plus. Faire du chiffre d’affaires pour faire du chiffre d’affaires supplémentaire va rapidement vous lasser. Bien entendu, la gloire peut vous flatter quelques moments mais elle ne vous apportera pas le bonheur que réalise une entreprise qui œuvre dans un but désirable par chacun. Le fait de faire avancer vos équipes vers cet objectif et de constituer une véritable famille représente un des objectifs les plus importants du chef d’entreprise donc ne vous en privez pas, ce serait bien dommage. 

Les difficultés sont l’occasion d’avancer

Il faut prendre en compte que les difficultés ou les obstacles sont une chose normale dans les entreprises. Vous allez en rencontrer plein ! Si vous devenez chef d’entreprise ou si vous l’êtes, sachez que c’est le lot commun de tous les entrepreneurs. Vous devez arriver à vous sortir émotionnellement de celles-ci car vous êtes là pour trouver des solutions, apprendre et avancer.

Vous surmontez toutes celles qui s’opposent à vous et relativiserez chaque échec que ce soit les vôtres ou ceux de vos collaborateurs. De toute façon seuls ceux qui ne font rien ne se trompent jamais … mais ne font jamais rien. Vous allez prendre des décisions tout le temps, rencontrer des difficultés et parfois vous tromper. C’est le lot de ce qui sera pour vous un grand apprentissage. Prenez-les comme un plaisir car au moins si vous en rencontrez c’est que vous faites quelque chose et pour vous l’occasion de progresser. 

L’équipe c’est tout. 

Tout seul il est impossible de faire ce que l’on fait à 500 c’est juste logique. Vous serez surement capable dans bien des domaines de produire 3 voire 4 fois plus que la moyenne des gens, déjà parce que c’est votre entreprise, ensuite parce que vous allez donner le meilleur de vous-même et enfin parce que vous êtes surmotivé. Cela dit, vous rencontrerez une tonne de personnes bien plus compétentes que vous dans tous les domaines et dont il faudra vous entourer. Ce sont eux qui vont porter l’entreprise beaucoup plus loin que là où vous ne pourriez y arriver seul. Vous êtes là pour montrer la direction et faire en sorte que personne ne la perde de vue mais sans toutes ses personnes qui collaborent avec vous ce ne serait possible.

Je développe la reconnaissance !

Vous devez développer une reconnaissance profonde pour vos collaborateurs et faire en sorte de vouloir leur bien-être. Ce sentiment apparaît souvent chez les entrepreneurs lorsqu’ils rencontrent des difficultés et qu’ils voient que finalement beaucoup de leurs collaborateurs sont prêts à les soutenir ou encore ceux qui ont réussi à développer leur entreprise de manière pérenne. Ce n’est pas vrai pour tout le monde, certes car il y a toujours des exceptions mais vous devez profondément croire en votre équipe car c’est elle qui de toute manière sera votre force. 

Je suis exemplaire

Beaucoup d’autres réflexions traversent régulièrement l’esprit des chefs d’entreprise ou devraient être présentes. Certaines demandent beaucoup de travail sur soi, d’autres se feront naturellement. Dans tous les cas, n’oubliez pas une chose : vous êtes celui qui doit être le plus exemplaire car vous ne pouvez demander aux autres que ce que vous êtes capable de faire vous-même.

Pourquoi certains projets ne se lancent jamais ?

On entend souvent dire cette personne commence tout et ne finit rien. Et pourtant le désir de mettre en œuvre un projet est là. Réaliser un projet qui nous tient à cœur n’est pas si facile. Quelques conseils qui vous aideront à dépasser les obstacles.

Des idées, oui mais !

Parfois, nous avons de belles idées en tête, que nous commençons à travailler avec certaines personnes et celles-ci n’aboutissent pourtant jamais à du concret. La tendance est alors à se dire que nous n’avions pas le temps ou encore que c’est la faute de telle personne qui ne nous a pas rendu tel livrable. Peu importe la raison, le projet est à l’eau. Oui mais voilà, si nos projets tombent à l’eau la plupart du temps ce sont pour des raisons bien différentes et pourtant si faciles à réaliser. 

Le perfectionnisme en cause ! 

Quand nous lançons un projet, nous avons tendance à vouloir rendre un livrable parfait. Or, plus on avance et plus nous nous documentons, plus nous percevons les défauts de la première version. Nous cherchons alors à l’améliorer ou à densifier notre manque de connaissances et nous nous apercevons à juste titre que la copie rendue n’est pas parfaite. Oui mais voilà, à force de repousser l’échéance du lancement, nous ne sortons jamais rien… Car bon ce qui compte finalement c’est de le confronter au client qui pourrait très bien en avoir l’usage même de manière imparfaite ou comme un recruteur pour lequel votre cv en l’état conviendrait parfaitement. Vouloir créer l’instrument parfait c’est bien mais se lancer c’est mieux.

Les concurrents sont aux aguets, alors n’hésitez pas

D’ailleurs, ceux qui manquent de confiance en eux se réfugient souvent derrière cette excuse : il y a toujours quelque chose à améliorer donc plutôt que de rater des opportunités et tout faire parfaitement dès le début, mieux vaut faire ! Entretemps un concurrent pourrait arriver sur le marché et vous chiper la place ou encore vous pourriez tout simplement (et c’est le plus courant) perdre votre motivation à force de rester tout le temps dans l’amélioration et ne pas avoir tous les à-côtés de la création d’entreprise comme l’adrénaline du premier client ou des premiers retours par exemple. 

Eviter les sujets qui peuvent faire obstacle

Cela y est, vous avez trouvé vos futurs associés ou collaborateurs et vous avez décidé de vous lancer ensemble. Vous commencez par montrer votre vision et vos idées, vous évoquez votre réseau, vos compétences et tout semble coller ! Sauf que vous faites bien en sorte de ne pas évoquer des sujets comme la future répartition des parts, ce que chacun cherche à obtenir dans le projet, le propriétaire de la marque, la distribution des bénéfices…

Bref tous les sujets sensibles et qui sont pourtant fondamentaux pour toutes les parties prenantes. Après moult travaux, vous vous retrouvez tout de même à devoir évoquer le sujet. Et là, c’est la catastrophe. Personne ne voit le business model de la même manière, la répartition des parts n’est pas celle souhaitée, … En bref l’équipe explose et en général le projet avec qui ne verra jamais vie car une compétence-clé est partie, certains pans du projet se retrouvent pour le coup inutilisables ou des atouts ont disparu. 

Vouloir prévoir les imprévus

De nombreux entrepreneurs cherchent à prévoir l’imprévu. Souvent parce qu’ on leur a dicté que la bonne méthode commençait par faire un schéma avec faiblesses, forces, opportunités et menaces. Ils cherchent alors à anticiper tout ce qui pourrait leur arriver et à en chercher les parades. Oui mais voilà, le principe de l’imprévu est qu’il n’est pas prévu. Et si à chaque fois que vous démarrez un imprévu se pointe, vous risquez fort de retarder votre lancement ad vitam aeternam.

La question n’est en réalité pas tellement de prévoir les imprévus mais de savoir réagir aux imprévus car vous en aurez forcément. Bien entendu, cela n’exclut pas de prévoir un minimum et d’anticiper des cas probables ou faiblement probables mais hautement envisageables. Mais chercher à tout prévoir et à partir forcément le jour idéal ne vous empêchera pas de rencontrer des imprévus par la suite. Vous devez donc apprendre davantage à les gérer qu’à avoir une belle liste à suivre qui ne les comportera jamais tous. 

La peur fondamentale d’oser

Et oui ! C’est d’ailleurs la première raison qui fera obstacle à la réalisation d’un projet. Lancer un projet c’est prendre le risque que cela ne marche … ou pas. C’est aussi mettre une partie de soi dans la balance et non seulement des paroles en l’air. Une immense majorité des projets finit ainsi à la trappe car la peur domine au final l’envie.

Pourquoi ? Tout simplement car la routine et les habitudes ont leur lot de sécurité et que même si on ne se l’avoue pas. La peur également de se retrouver dans une position qu’on ne connaît pas ou exposer peut également freiner. Pourtant, une peur dépassée c’est une grande victoire de remporter que le projet réussisse ou non car le pire des échecs reste toujours de ne rien tenter. Cette peur se caractérise souvent par le fait de se trouver des excuses tout en sachant éperdument au fond de soi qu’il y a quelque chose qui nous retient et qui n’est pas lié à cette excuse. Il reste donc toujours utile de faire un peu d’introspection. 

Vouloir se lancer avec n’importe qui

Bien entendu, il y a le fait de ne pas poser les bonnes questions dès le départ comme nous l’avons vu plus haut mais il y a également le souhait de vouloir débuter un projet avec une personne totalement inadaptée. Dans tout projet, il faut d’abord des personnes motivées, très motivées, qui se respectent et s’entendent et s’estiment mutuellement.

Qu’on se le dise : sans respect, estime et motivation vous n’arriverez jamais à vous entendre avec plusieurs porteurs de projets donc autant entreprendre seul dans ce cas et éviter de vous retrouver avec ce qui représentera, à la fin, la raison pour laquelle vous n’avez jamais lancé votre projet. Choisissez très attentivement vos porteurs de projet et définissez très clairement les rôles ainsi que toutes les attentes de chacun. Aussi, essayez d’envisager toutes les situations y compris les moins drôles : celle de la mort de l’un d’entre vous car vous ne supporterez peut-être pas que le conjoint vienne mettre le nez dans vos décisions d’associés si l’un d’entre vous devient incapable ou n’est plus de ce monde. 

Bref, vous l’aurez compris : au-delà du fait qu’un projet trouve une véritable offre en face, bien d’autres facteurs peuvent y mettre fin avant même son commencement. Il s’agit avant tout d’obstacles mentaux car si vous saviez le nombre de projets qui doivent pivoter pour réussir, vous vous diriez que presque aucune idée de base n’a réellement été menée à termes en l’état…