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Les dernières actualités business 

Retrouvez les dernières actualités business en France. Petit résumé des infos à ne pas manquer de la part des entreprises.

Hippopotamus inaugure le burger végétal pour attirer les jeunes

Hippopotamus propose un burger avec un steak végétal qui rappelle la saveur et la texture de la viande. Depuis son lancement en avril, celui-ci représente 3 % des ventes de burgers de l’enseigne. Pour deux euros de plus, le client peut remplacer le steak original de viande par un substitut composé de soja, de noix de coco, de jus de betterave et de canneberge, produit par la société israélienne Redefine Meat.

Ainsi, l’enseigne souhaite attirer une clientèle plus jeune et répondre aux nouvelles tendances. Selon Philippe Héry, directeur général de la Hippopotamus : « en deux ans et demi, le prix de l’entrecôte a progressé de 34 % », imposant à Hippopotamus des choix pour sélectionner une viande de qualité mais à un prix moins onéreux. L’enseigne a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 195 millions d’euros. Elle compte désormais 100 restaurants sur le territoire, dont 14 restaurants ouverts l’an dernier. Six autres seront créés d’ici fin 2023. 

Le fret de marchandises effectué par des drones aériens

L’entreprise bulgare Dronamics vient d’achever les vols d’essai de son prototype de drone cargo de taille normale. Elle souhaite lancer des opérations commerciales dans le courant de l’année. Les frères Konstantin et Svilen Rangelov ont créé leur start-up bulgare Dronamics pour révolutionner le secteur des transports de marchandises. Le drone peut transporter 350 kg sur des distances allant jusqu’à 2 500 km. Cependant, le moteur est en cours de conception, et il sera alimenté au biocarburant. L’entreprise est la première compagnie aérienne de drones cargo agréée en Europe. Elle est également le premier partenaire stratégique de l’Association internationale du transport aérien (IATA) pour les drones à l’échelle mondiale. 

Flink est placé en redressement judiciaire

La filiale française de Flink a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. Elle annonce qu’elle quitte le marché français de la livraison rapide de courses. Ce dernier est de moins en moins intéressant en raison des réglementations sur les « dark store » et l’inflation. Flink invoque des motifs essentiellement réglementaires. De surcroît, le modèle économique n’est pas tenable. Les coûts d’acquisition et de livraison du client sont très élevés, les loyers des dark stores, situés en centres-villes le sont également, alors que les paniers vendus sont assez bas. Ni Getir (le concurrent de Flink) ni Flink ne sont rentables pour l’instant. 

500 millions d’euros pour l’IA française

Au salon VivaTech à Paris, Emmanuel Macron a annoncé le 14 juin des financements supplémentaires de plus de 500 millions d’euros pour développer l’IA en France. Pour aller « beaucoup plus vite et fort ». Le président a aussi annoncé vouloir « accélérer les formations » et avoir les meilleurs talents. Il a également réclamé une régulation européenne de l’IA qui ne bride pas l’innovation. « Le pire scénario serait une Europe qui investit beaucoup moins que les Américains et les Chinois et qui commencerait par créer de la régulation. ». Il a aussi appelé à un débat public sur l’IA et les peurs qu’elle peut susciter. Une mission se penchera d’ici la fin de l’année sur ses « impacts économiques et sociaux ». Enfin, à cette occasion 125 entreprises innovantes ont été distinguées pour recevoir des financements du plan France 2030. 

Thales s’empare du groupe australien Tesserent

Mardi 13 juin, le groupe français de technologies et de défense a officialisé le rachat de Tesserent, une société australienne spécialisée dans la détection et dans la réponse aux cyberattaques, soit 176 millions de dollars australiens ( 111 millions d’euros). Il s’agit de la quatrième acquisition réalisée par Thales depuis un an. L’an passé, le groupe dirigé par Patrick Caine s’était déjà emparé de l’espagnole S21sec et de la luxembourgeoise Excellium pour 120 millions d’euros. Puis, de la néerlandaise OneWelcome, rachetée pour 100 millions d’euros. Elle acquiert ainsi de nouvelles solutions technologiques, et surtout des portefeuilles de clients. Il faut savoir que Tesserent est très implantée auprès du secteur public et des groupes de défense en Australie et en Nouvelle-Zélande. 

Casino signe un accord avec certains de ses créanciers

Rallye, la maison mère de Casino, contrôlée par l’homme d’affaires Jean-Charles Naouri, a signé un accord avec certains de ses créanciers, qui renoncent à exercer leurs droits mais pourront s’approprier une partie du capital du groupe lourdement endetté. L’accord concerne notamment le milliardaire Marc Ladreit de La Charrière. Selon le communiqué, 11,7 % du capital de Casino a été placé par Rallye en « fiducie-surêté » au bénéfice de certains créanciers, parmi lesquels Fimalac, la société du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière. Casino emploie 200 000 personnes dans le monde dont plus d’un quart en France sous de nombreuses enseignes comme Monoprix, Franprix. Il est entré, le 25 mai en procédure de conciliation afin de renégocier son endettement qui s’élève à 6,4 milliards d’euros de dette nette pour Casino et 3 milliards environ pour sa maison-mère Rallye. 

Balyo bientôt racheté par Softbank

Balyo, spécialisée dans la robotisation des chariots de manutention a été créée en 2005 par deux ingénieurs passionnés de robotique. La société a annoncé avoir conclu un accord avec une filiale du géant japonais Softbank, présent dans la téléphonie, les services internet mais aussi la robotique avec son célèbre robot Pepper. Celui-ci permettra à la société nippone de racheter le groupe tricolore via une offre publique d’achat. Le futur rachat de Balyo va sauver de la spirale infernale la société, qui a perdu 1,9 million d’euros en 2021 puis 4,6 millions en 2022 pour un chiffre d’affaires de 24,1 millions l’an passé. Sa trésorerie avait, elle, fondu de 2 millions d’euros sur un an pour s’établir à 8,2 millions d’euros à fin décembre. 

Le commerce Franco-Britannique au Top

Selon les données du baromètre de la chambre Franco-Britannique sur les échanges économiques entre les deux pays, le Royaume-Uni et la France, les échanges ont bondi de 42 %. 111 milliards d’euros : c’est le montant de biens et services échangés entre la France et le Royaume-Uni en 2022. La balance commerciale est favorable à la France. L’hexagone exporte pour 60 millions d’euros vers le Royaume-Uni, soit une hausse de 49 %, tandis qu’elle importe pour 51 milliards d’euros Outre-manche. Ainsi, 72 des 111 milliards d’euros concernent l’échange de biens, soit deux tiers des volumes entre la France et la Grande Bretagne. Le dernier tiers concerne les services, à hauteur de 39 milliards d’euros. 

Entreprises : gardons nos seniors !

En France, le taux d’emploi des seniors, personnes âgées de 55 à 64 ans, n’a cessé de progresser sur les vingt dernières années. Alors qu’il n’était que de 32 % au début des années 2000, il était de 56,2 % en 2021. Focus sur la Loi qui oblige les entreprises d’au moins 50 salariés à revoir leur politique d’embauche des seniors. Pourtant, il reste faible par rapport à nos voisins.

Le maintien voire le retour une priorité

Cependant, la faible présence des seniors sur le marché du travail, en France, a de nombreux inconvénients. On pensera notamment quant à la perte de savoirs et de compétences pour les entreprises. Un départ non préparé, et c’est parfois des pans entiers du savoir-faire de l’entreprise qui disparaissent. Évidemment d’autres conséquences néfastes sont à venir. C’est notamment la raison pour laquelle le gouvernement français a décidé de faire du maintien, voire du retour à l’emploi des seniors, une priorité. 

En 2023, nouvel index pour l’emploi des seniors

Selon le site du gouvernement, la mise en place d’un « index seniors » dans les entreprises d’au moins 300 salariés. Ces entreprises devaient publier tous les ans des indicateurs genrés sur l’emploi des seniors et sur les actions mises en œuvre pour favoriser leur emploi. À défaut, elles s’exposaient à une pénalité financière pouvant aller jusqu’à 1% de leur masse salariale. Par ailleurs, il sera obligatoire de négocier sur l’emploi des seniors. Ceci, dès lors que ces indicateurs se sont détériorés sur trois ans et, à défaut d’accord, la mise en place d’un plan d’action 

En 2023, l’expérimentation d’un CDI senior 

Pour les chômeurs de longue durée de plus de 60 ans. Ce CDI de fin de carrière devait être instauré à titre expérimental du 1er septembre 2023 au 1er septembre 2026. Il était exonéré de cotisations familiales pour l’employeur pendant un an. Ce dispositif, modifié en commission mixte paritaire, avait été introduit par le Sénat.

Quel est l’accord du plan de 2009, base pour le nouveau plan ?

Conclu pour une durée maximale de trois ans, l’accord ou le plan doit comporter : 

  • Un objectif chiffré de maintien dans l’emploi ou de recrutement des salariés âgés. Par exemple le maintien pour les salariés de 55 ans et plus, et recrutement si l’objectif concerne les 50 ans et plus
  • Des dispositions favorables au maintien dans l’emploi et au recrutement des salariés âgés portant sur trois domaines d’action parmi les 5 suivants :
  1. Recrutement des salariés âgés dans l’entreprise ;
  2. Anticipation de l’évolution des carrières professionnelles ;
  3. Amélioration des conditions de travail et prévention des situations de pénibilité ; Développement des compétences et des qualifications et accès à la formation ;
  4. Aménagement des fins de carrière et de la transition entre activité et retraite ;
  5. Transmission des savoirs et des compétences et développement du tutorat.

Chacun des domaines d’action choisis doit faire l’objet d’objectifs chiffrés. La réalisation est mesurée au moyen d’indicateurs.

Modalités de suivi de la mise en œuvre de ces dispositions et de la réalisation de cet objectif.

Une fois l’accord conclu ou le plan établi, il faut le déposer à la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et auprès du greffe du Conseil de Prud’hommes. L’administration intervient pour valider le contenu des accords ou plans d’actions. L’entreprise a la faculté d’utiliser la procédure dite « de rescrit » qui permet de solliciter l’avis du préfet de région afin de vérifier la conformité de leur accord ou de leur plan. Le préfet dispose d’un délai de trente jours à compter de la réception pour demander un complément d’information. A défaut, la demande est réputée complète. Le préfet de région dispose ensuite d’un délai de trois mois à compter de la réception de la demande complète pour notifier sa réponse. Toute réponse défavorable doit être motivée. Toute réponse favorable ou absence de réponse est opposable aux URSSAF.

Faiseurs d’embrouilles, comment les repérer ?

Parfois, il ne suffit que d’une seule personne pour ruiner l’ambiance et la vie au bureau. On l’appelle communément ce type de personne les faiseurs d’embrouille. Dans certains cas, ils dévoilent même directement leur caractère toxique qui nuit à la cohésion des équipes et ils sont faciles à canaliser. Dans d’autres cas, ils parviennent à cacher leur jeu à eux-mêmes mais aussi aux autres et se montrer sociables et professionnels et à créer une ambiance délétère. Mais alors comment faire pour les reconnaître ? Comment reconnaître les faiseurs d’embrouilles ? 

L’électron libre

Il est en retard, oublie de vous transmettre un message important ou accumule les gaffes aussi bien avec les collègues qu’avec les clients. En même temps, ce faiseur d’embrouille n’est pas forcément mal attentionné, d’où la nécessité de lui demander de corriger son comportement faute de quoi il a toutes les chances d’inciter les autres à avoir une mauvaise attitude. D’après un expert en psychologie, les hommes manifestent des comportements hystériques à 70 % du temps. Ceux qui dépassent ce seuil constituent ce qu’on appelle les « personnalités difficiles ».

En milieu professionnel, ils font partie des faiseurs d’embrouilles. Très facile à reconnaître, l’hystérique est tout le temps en décalage : il se désengage facilement, aime colporter des ragots, mais il est surtout très affectif. Il n’est jamais avare d’un sous-entendu sur quelqu’un et est porté à la critique. Pour peu qu’il soit un tant soi peu charismatique, il faudra veiller à avoir une attitude stricte envers lui.

Le parano

Très sérieux, il inspire confiance, mais crée le trouble au bureau en raison de son comportement « victimisé ». Il accorde rarement sa confiance à ses collaborateurs, même à celui qui se révèle être le plus proche de lui. Il ne reconnaît jamais ses fautes et a l’habitude de les rejeter sur autrui. Bien qu’il soit compétent et efficace dans son travail, il supporte mal la concurrence.

L’obsessionnel

À première vue, il constitue un collaborateur modèle. Mais il manifeste cependant cette envie de tout contrôler, ce qui le rend vite insupportable. Il risque de générer un déséquilibre au sein de l’équipe qui s’amplifie au fur et à mesure que son envie de tout contrôler augmente. Très rigoureux, il représente l’ordre et l’organisation au sein de l’entreprise. Son apparence réservée et très modeste induit ses collaborateurs en erreur. Ceux-ci risquent de faire l’objet d’une manipulation considérable.

Le phobique

Le rabat-joie de service, ce type de personnalité provoque la discorde au sein de l’entreprise en raison de son pessimisme. Pessimiste, grognon, anxieux et craintif, il n’aime pas le changement. Son comportement nuit au développement de l’entreprise. Capable de plomber l’ambiance et de démoraliser toute l’équipe, il se sent constamment en danger. Lors de l’élaboration et de la mise en œuvre du projet d’entreprise, il n’hésite pas à manifester ses craintes. Il a constamment peur que la situation tourne mal.

Le pervers

Le pervers constitue la personnalité la plus dangereuse au travail. Il risque de nuire à l’image de son équipe, mais aussi à celle de l’entreprise. Il gêne de plus en plus ses collaborateurs et frôle le harcèlement professionnel. Dans la majorité des cas, il détient une responsabilité importante au sein de l’entreprise le rendant quasiment intouchable. Généralement doté d’une intelligence au-dessus de la moyenne, il fascine son entourage professionnel, du moins au début. Séducteur, un peu trop sympathique et manipulateur, il n’hésite pas à avancer des propos flatteurs à ses collègues.

Culotté, le pervers sème le trouble au sein de l’équipe en jouant le rôle de faiseur d’embrouilles. Il détruit les relations entre collègues, l’ambiance et l’environnement harmonieux au sein de l’entreprise. Le pervers est avant tout un manipulateur qui peut se servir de vous pour nuire et si vous tombez dans le piège, il vous faudra demander l’aide d’un professionnel car les nœuds sont très difficiles à dénouer.

Guide pratique des compétences indispensables aux dirigeants modernes 

Dans un monde en constante évolution, les dirigeants modernes sont confrontés à des défis sans précédent. Pour réussir dans un environnement dynamique et compétitif, ils doivent développer un ensemble de compétences spécifiques. Dans ce guide pratique, nous explorerons les compétences indispensables aux dirigeants modernes et fournirons des conseils pratiques pour les développer et les mettre en œuvre avec succès.

Compétence 1 : Vision stratégique

Une vision stratégique claire est essentielle pour les dirigeants modernes. Ils doivent être en mesure de définir une direction à long terme pour leur organisation. Pour cela, ils doivent anticiper les tendances du marché et identifier les opportunités émergentes. Une vision stratégique solide permet de mobiliser les équipes autour d’objectifs communs et de prendre des décisions éclairées pour assurer la croissance et la durabilité de l’entreprise.

Conseil pratique : Consacrez du temps à la réflexion stratégique, en étudiant le marché, en identifiant les tendances clés et en travaillant avec votre équipe pour développer une vision alignée sur les objectifs de l’organisation. Communiquez régulièrement cette vision à votre équipe pour maintenir l’alignement et l’engagement.

Compétence 2 : Intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est devenue une compétence incontournable pour les dirigeants modernes. Elle implique la capacité de comprendre et de gérer ses propres émotions ainsi que celles des autres. Les dirigeants qui possèdent cette compétence peuvent établir des relations positives, inspirer la confiance et favoriser un environnement de travail harmonieux et productif.

Conseil pratique : Pratiquez l’écoute active, la gestion des émotions et la reconnaissance des contributions de votre équipe. Développez votre empathie et votre capacité à comprendre les besoins et les motivations de vos collaborateurs. Investissez dans votre propre développement émotionnel en suivant des formations ou en travaillant avec un coach.

Compétence 3 : Leadership transformationnel

Le leadership transformationnel est une approche qui vise à inspirer et à motiver les autres à atteindre leur plein potentiel. Les dirigeants modernes doivent être capables de mobiliser leurs équipes autour d’une vision commune, d’encourager l’innovation, de favoriser la collaboration et de donner du pouvoir à leurs collaborateurs.

Conseil pratique : Soyez un modèle d’exemplarité en incarnant les valeurs de l’organisation. Communiquez de manière claire et inspirante, en mettant l’accent sur l’importance de la vision et des objectifs. Favorisez l’autonomie et l’initiative au sein de votre équipe, en encourageant la créativité et la prise de décision responsable.

Compétence 4 : Pensée critique et prise de décision éclairée

Dans un monde complexe et incertain, les dirigeants modernes doivent être capables d’analyser les informations disponibles, d’évaluer les options et de prendre des décisions éclairées. La pensée critique leur permet de résoudre les problèmes, d’anticiper les risques et d’identifier les opportunités.

Conseil pratique : Cultivez votre esprit analytique en recherchant activement des informations pertinentes, en posant des questions approfondies et en examinant les différentes perspectives. Encouragez la participation de votre équipe dans le processus de prise de décision en favorisant un environnement où les idées et les opinions sont valorisées. Prenez le temps d’évaluer les conséquences potentielles de chaque décision avant de passer à l’action.

Compétence 5 : Gestion du changement

La capacité à gérer efficacement le changement est devenue cruciale pour les dirigeants modernes. Ils doivent être flexibles, adaptables et capables de guider leur équipe à travers des périodes de transition. Ils doivent communiquer clairement les raisons du changement, impliquer les employés et soutenir leur adaptation à de nouvelles situations.

Conseil pratique : Établissez une communication ouverte et transparente pour expliquer les objectifs et les avantages du changement. Impliquez les membres de votre équipe dans le processus en les encourageant à partager leurs idées et leurs préoccupations. Offrez un soutien et des ressources adéquates pour faciliter la transition et maintenir la motivation de l’équipe.

Des compétences qui peuvent prendre du temps

Il est important de souligner que ces compétences ne se développent pas du jour au lendemain. Elles exigent de la pratique, de l’apprentissage continu et de la réflexion personnelle. Les dirigeants modernes doivent s’engager dans un processus d’amélioration constante et être ouverts à l’acquisition de nouvelles compétences.

En fin de compte, un leadership efficace repose sur une combinaison de compétences techniques et comportementales. En intégrant ces compétences indispensables dans leur pratique quotidienne, les dirigeants modernes peuvent guider leurs équipes vers le succès et contribuer à la croissance durable de leur organisation.

Mon réseau ? Un levier de développement à l’international

Le monde d’aujourd’hui est un grand village ! Nous avons tous des connaissances, professionnelles ou privées, dans des pays étrangers. En mutualisant ces contacts, on peut ainsi internationaliser facilement son réseau. Mais, bien sûr, avant de vouloir faire des « affaires », il faut cultiver la relation. Celui qui s’implique, qui fait jouer ses propres connexions, et dont l’offre correspond à un besoin du marché, a toutes les chances de gagner des nouveaux clients à l’export.

Utiliser son réseau pour se développer à l’International

Il faut d’abord se poser la question : « Mon réseau correspond-il à mes besoins actuels et futurs ? ». Si la réponse est oui, alors il faut travailler patiemment ses relations pour qu’elles deviennent un véritable atout. Un réseau peut avoir différentes fonctions : générer des recommandations (clients, partenaires, fournisseurs), faire remonter de l’information. Il est donc important que les membres du réseau qui sont disposés à nous aider sachent précisément ce que nous recherchons. Si la réponse est non, il y a 2 alternatives : soit créer soi-même un réseau plus adapté à ses besoins et ses aspirations, soit rejoindre une ou plusieurs structures déjà constituées qui répondent à ses objectifs.

Développer à l’international à partir de la France

Les réseaux formels locaux ont bien souvent des antennes dans d’autres pays. A l’occasion d’un déplacement prévu à l’étranger, il faut prendre le temps de les contacter en amont et d’organiser sur place une rencontre pour tisser des liens. Dans son réseau français également, il y a souvent des personnes à même de nous entrouvrir des portes à l’étranger. Il suffit juste de demander. On peut aussi s’appuyer sur les réseaux professionnels en ligne.

Maintenir son réseau des échanges culturels

Dans de nombreuses écoles, il est aujourd’hui obligatoire de faire un séjour à l’international pour valider son diplôme. Pendant ce séjour, c’est l’opportunité de tisser des liens d’amitié qui vont constituer votre propre réseau.

Un excellent exemple est le réseau Erasmus+ qui si vous l’entretenez sera une mine d’or lors de votre développement à l’international.  Erasmus+ encourage les étudiants inscrits en cycle court, licence, master ou doctorat dans des établissements d’enseignement supérieur des pays participant au programme à effectuer des stages (placements en entreprises, stages de formation, etc.) à l’étranger. Il faut savoir qu’un stagiaire Erasmus+ sur dix crée sa propre entreprise !

Le réseau créé autour des projets dans des entreprises multiculturelles

N’hésitez pas à profiter des travaux de groupe autour d’un projet d’autant plus s’il s’agit d’une entreprise internationale pour tisser du lien social. 

Bien utiliser les réseaux des chambres de commerce

La Chambre de commerce internationale (ICC) représente mondialement les entreprises et a pour objectif de favoriser les échanges et l’investissement, l’ouverture des marchés aux biens et aux services, et la libre circulation des capitaux. Les CCI FI constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de près de 33 000 entreprises françaises et étrangères dans 94 pays.

Nos CCI FI sont implantées dans :

  • 33 pays en Europe
  • 13 pays en Afrique
  • 9 pays au Moyen-Orient
  • 19 pays en Amérique du Nord, Centrale et du Sud
  • 20 pays en Asie-Océanie

Son ancrage local et la connaissance profonde des marchés est une précieuse aide pour développer son réseau à l’International.

Développer mon réseau en participant à des conférences, des webinaires

Les conférences, les webinaires sur des sujets internationaux permettent de rencontrer des personnes qui peuvent se révéler être d’excellents indicateurs.  

Améliorer sa mémoire, les exercices qui aident

Aie ! « J’ai la mémoire qui flanche, je ne sais plus très bien… » chantait Jeanne Moreau. Il arrive que notre mémoire nous joue des tours et parfois nous alerte pour non seulement la conserver mais aussi pour la développer. Améliorer sa mémoire : ne pas la laisser s’endormir car comme le sport, la mémoire demande d’être toujours sollicitée pour pouvoir être performante.

« Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire. » Le philosophe Nietzsche a clairement raison sur cette affirmation. À la maison comme au travail, nous avons des milliers de choses à assimiler au quotidien. Entre les dossiers à boucler, les rendez-vous, les réponses aux mails et les présentations à faire, la mémoire finit par nous abandonner. Et oui, nous ne disposons pas de disque dur, mais d’un cerveau. Voici les trucs infaillibles à appliquer pour enfin avoir une mémoire d’éléphant !

Méditer, un espace pour se reposer de ses émotions

Selon une étude américaine, il est dit qu’une demi-heure de méditation par jour a le pouvoir d’enrichir la mémoire. Cette pratique englobe la respiration et les postures corporelles. Excellente pour chasser les ondes négatives, la méditation est également connue pour ses bénéfices sur le cerveau. Ce dernier est plus réceptif et capte mieux les informations. À savoir que l’être humain ne peut assimiler plus de 7 données à la fois et que la méditation aurait une grande influence sur cette situation.

Boire du café sans en abuser

Ayant mauvaise réputation, le café ne fait pas toujours l’unanimité. Toutefois, pour aller à l’encontre de nos croyances, la caféine (consommée avec modération) pourrait avoir des vertus enrichissantes sur le cerveau et en parallèle sur la mémoire. D’ailleurs, des chercheurs de l’université Johns-Hopkins ont confirmé ces dires en faisant une analyse sur des personnes âgées. Consommant trois tasses de café par jour, les troisièmes âges parvenaient à se rappeler de beaucoup plus de choses qu’en temps normal. Alors, buvez du café (sans en abuser) !

Jouer pour développer sa mémoire

Allez, on se met en mode joueur et on attaque les jeux de société et de logique. En jouant au Scrabble par exemple, on est obligé de faire travailler les neurones et de penser aux mots que l’on connaît déjà. Même si cette tâche consiste à seulement puiser dans les souvenirs, elle contribue grandement au développement de la mémoire. Jouez aux dames, aux échecs ou encore aux mots croisés. C’est toute une partie de plaisir. Il existe de nombreux jeux qui permettent de maintenir la performance de sa mémoire. Attention, prenez l’habitude aussi de changer de jeux car votre esprit malin finira par utiliser des stratégies pour ne plus entretenir votre mémoire. Pas de routine !

Chercher à mémoriser en toutes circonstances

Connaître des numéros de téléphone par cœur est très utile dans le quotidien, mais pas que… Cette mémorisation est également très fructueuse pour le cerveau. Apprenez également à mémoriser le nom des animaux, des constellations et des plantes. Vous verrez, cela ne vous fera que du bien. Enfin, il est bon à savoir que la mémoire s’améliore rapidement si on mène un train de vie sain et équilibré. Entre l’alimentation, le sommeil et les quelques exercices tout simples, il est possible d’enrichir la mémoire.

Apprendre une langue étrangère

Sortir de nos habitudes de mémoire et la provoquer sur un champ inconnu. Mettez-vous à apprendre et à calligraphier par les exemples les idéogrammes japonais ou chinois. Vous mémoire sollicitée sera obligée de de s’entraîner et vous constatez que votre mémoire retrouve une performance étonnante. Quelle que soit la langue, la découverte obligera votre mémoire à retrouver une fraîcheur.

Reprendre l’écriture manuscrite

Quitter votre clavier et retrouver l’écriture manuscrite car celle-ci active davantage de capacités cérébrales, comme la pensée, la langue, la mémoire et la motricité. L’écriture manuscrite aide à se souvenir. Notre cerveau relie vraisemblablement l’expérience physique de l’écriture d’une lettre à la signification de cette lettre.  Écrire manuellement est une opération neuromotrice pour laquelle un grand nombre de muscles sont sollicités par le cerveau via le système nerveux. Alors n’hésitez pas à écrire : votre journée, vos mémoires, une histoire…

Comment anticiper les prochaines disruptions du marché ?

Les disruptions du marché peuvent survenir à tout moment, bouleversant les industries et mettant à mal les entreprises qui n’ont pas su anticiper les changements. Pour prospérer dans cet environnement dynamique, il est essentiel pour les entreprises de développer la capacité à anticiper les prochaines disruptions. Dans cet article, nous explorerons des stratégies pratiques pour aider les entreprises à se préparer aux bouleversements futurs et à saisir les opportunités qui en découlent.

Analyser les tendances émergentes 

L’analyse des tendances émergentes est essentielle pour anticiper les disruptions du marché. Cela implique de surveiller attentivement les développements technologiques, les changements démographiques, les évolutions réglementaires et les comportements des consommateurs. Cette compréhension approfondie permet aux entreprises de détecter les signaux faibles précurseurs de perturbations imminentes. 

Les avancées technologiques telles que l’intelligence artificielle, l’Internet des objets et la réalité virtuelle peuvent radicalement transformer les modèles commerciaux existants. Mais ce ne sont pas les seuls facteurs. Les changements démographiques, tels que le vieillissement de la population ou les préférences des consommateurs en évolution, ont également un impact significatif. Les évolutions réglementaires, y compris les politiques gouvernementales et les réglementations, nécessitent une surveillance constante. 

Enfin, l’observation des comportements des consommateurs permet de repérer les tendances de consommation et les nouvelles habitudes d’achat. En analysant ces tendances, les entreprises peuvent se préparer, ajuster leur stratégie et saisir les opportunités offertes par les disruptions imminentes. Anticiper les disruptions est crucial pour la survie et la croissance des entreprises dans un monde en évolution constante.

Investir dans la recherche et le développement

Investir dans la recherche et le développement est essentiel pour anticiper les disruptions du marché. Les entreprises peuvent explorer de nouvelles technologies, tester des idées novatrices et expérimenter de nouveaux modèles commerciaux. 

En investissant dans l’innovation, elles se positionnent stratégiquement pour répondre aux changements du marché et saisir les opportunités. La R&D leur permet de découvrir des solutions uniques, se différencier des concurrents et repousser les limites de la technologie. L’expérimentation de nouveaux modèles commerciaux leur offre agilité et adaptabilité. Cela leur permet de s’ajuster rapidement, d’explorer de nouveaux canaux de vente et de collaborer avec d’autres acteurs de l’industrie. L’investissement dans la R&D prépare les entreprises à naviguer dans un environnement en constante évolution.

Favoriser la culture de l’innovation 

Favoriser la culture de l’innovation est essentiel pour anticiper les disruptions du marché. Les entreprises doivent encourager la créativité, la prise de risque et l’apprentissage continu. Une culture de l’innovation incite les employés à proposer des idées nouvelles. Mais également à remettre en question les pratiques existantes et à collaborer pour trouver des solutions innovantes. 

Elle favorise l’adaptabilité et la réactivité face aux changements du marché. Les initiatives telles que les programmes de suggestion d’idées et les espaces de travail favorisant l’échange d’idées peuvent stimuler la créativité. Une culture de l’innovation permet aux entreprises de saisir les opportunités de disruption. Elles s’adaptent rapidement aux évolutions du marché et proposent des solutions innovantes aux clients.

Collaborer avec des partenaires stratégiques 

La collaboration avec des partenaires stratégiques est essentielle pour anticiper les disruptions du marché. Les entreprises peuvent bénéficier de l’expertise, des idées et de la connaissance approfondie du marché de leurs partenaires. Les partenariats offrent également un accès à de nouvelles technologies, des ressources supplémentaires et des opportunités de cocréation. 

En collaborant avec des acteurs clés de l’industrie, des start-ups ou des universités, les entreprises peuvent rester à l’avant-garde de l’innovation. Ces partenariats permettent de partager les risques et les investissements liés à la recherche et au développement. Ils favorisent la diversité des perspectives et renforcent la réactivité face aux changements du marché. 

En mutualisant les ressources et les connaissances, les partenaires peuvent développer des solutions innovantes. Ceci de manière plus rapide et plus efficace. La collaboration avec des partenaires stratégiques est une stratégie gagnante pour saisir les opportunités de disruption et rester compétitif sur le marché.

Surveiller la concurrence 

Surveiller la concurrence est également essentiel pour anticiper les disruptions du marché. La veille concurrentielle permet de repérer les mouvements, les stratégies d’innovation et les nouvelles offres des concurrents. Cela aide à détecter les signes avant-coureurs de changements majeurs dans l’industrie et à ajuster rapidement sa stratégie pour rester compétitif. Elle permet aussi de comprendre les besoins changeants des clients et d’identifier de nouvelles opportunités. Elle offre une vision claire du paysage concurrentiel et aide à éviter d’être surpris par des concurrents agressifs ou de nouveaux entrants. 

En analysant les modèles d’innovation des concurrents, on peut s’inspirer de leurs bonnes pratiques pour développer sa propre stratégie d’innovation. La veille concurrentielle dépasse la simple observation directe des concurrents et englobe une analyse de l’environnement concurrentiel plus large. Elle permet de prendre des décisions éclairées et d’anticiper les changements du marché. En résumé, la surveillance de la concurrence est une pratique indispensable pour rester compétitif et saisir les opportunités de disruption sur le marché.

Les jeunes diplômés : entrepreneurs ?

Lever les freins à la création d’entreprise chez les jeunes diplômés représente un véritable défi. Il semble que plus on fait d’études, plus on en sait sur la complexité des entreprises, des relations du travail, de l’organisation, du management et moins on a envie de s’y frotter. Il y a là un paradoxe tout à fait significatif de notre pays.

Les jeunes diplômés, un choix difficile

Pour les diplômés de l’enseignement supérieur, l’obtention d’un poste au sein d’une grande entreprise paraît être une opportunité plus avantageuse au sortir de leurs études. Ceci, tant en termes d’apprentissage d’un métier qu’en termes de rémunération. Cette dernière étant plus sûre et immédiatement plus élevée. À ceci s’ajoute une forte aversion au risque, caractéristique de la société française, qui contribue à dévaloriser le statut de créateur d’entreprise et de dirigeant de PME.

Un sondage effectué par Opinion Way pour Go Entrepreneurs au mois de mars 2023  montre que 1 Français sur 4 envisage de créer ou reprendre un jour une entreprise…soit près de 12,9 millions d’entrepreneurs potentiels. Et pour les 18 à 24 ans, 49% des jeunes disent oui contre 24% pour l’ensemble des Français.

Convaincre les étudiants diplômés

Pour convaincre les étudiants diplômés de créer, voire de reprendre une entreprise, plutôt que d’opter pour la voie du salariat classique, il semble nécessaire d’agir simultanément sur trois leviers. Le premier c’est celui de diminuer les freins culturels qui sous-valorisent le statut d’entrepreneur. Ceci, notamment à travers une promotion active et positive de l’entrepreneuriat. Le deuxième c’est diminuer le risque perçu, par une meilleure préparation des étudiants à la création et à la reprise d’entreprises. Le dernier c’est  réduire les inconvénients matériels immédiats qui sont induits par la création d’une entreprise en mettant en place une politique fiscale et sociale adaptée.

L’intérêt de la promotion chez les étudiants

Si la promotion de l’entrepreneuriat auprès des étudiants ne doit surtout pas avoir pour objectif de les transformer systématiquement en créateurs d’entreprises. Il existe un intérêt réel à promouvoir l’entrepreneuriat auprès des jeunes diplômés à travers plusieurs actions. On pensera notamment à la sensibilisation durant les études secondaires  la formation à l’entrepreneuriat dans le cadre, de l’enseignement supérieur. Aussi, à la détection de talents et de projets et à l’accompagnement des projets portés par des étudiants.

Développer l’esprit d’entreprendre

Ces diverses actions visent avant tout à développer chez les jeunes une culture de l’esprit d’entreprendre qu’ils pourront exprimer de multiples manières. En effet, apprendre à gérer une entreprise ne constitue que l’une des facettes de la démarche entrepreneuriale. Il convient de l’envisager au sens large. Les compétences et attitudes entrepreneuriales constituent, au-delà de leur application à l’activité économique, un atout pour l’ensemble de la société. Il s’agit d’un moyen de favoriser l’épanouissement individuel. L’apprentissage de l’esprit d’entreprendre implique, en fait, le développement de qualités personnelles. Parmi celles-ci la créativité, la ténacité et le sens de l’initiative et des responsabilités, utiles dans la vie de tous les jours et dans n’importe quelle activité professionnelle.

Le statut National Étudiant-Entrepreneur, une aubaine

Le Statut National d’Étudiant-Entrepreneur permet aux étudiant(e)s et aux jeunes diplômé(e)s d’élaborer un projet entrepreneurial dans un Pépite. Le diplôme d’établissement « étudiant-entrepreneur » (D2E) accompagne le statut d’Étudiant-Entrepreneur. Il permet de mener à bien son projet avec un maximum de sécurité et de visibilité.

La circulaire du 9 juin 2021 fixe les modalités d’attribution du Statut National d’Étudiant-Entrepreneur (SNEE) et les droits et avantages conférés par ce statut. Le Statut National d’Étudiant-Entrepreneur s’adresse à toute personne titulaire du baccalauréat ou de son équivalence en niveau.

Quels sont les avantages de ce statut ?

Le statut permet d’avoir accès à des prestations délivrées dans le cadre du Pépite :

  • Un accompagnement par un enseignant et un référent externe du réseau Pépite (entrepreneur, réseaux d’accompagnement et de financement).
  • Un accès à l’espace de coworking du Pépite ou d’un partenaire pour favoriser la mise en réseau des étudiants-entrepreneurs dans leur diversité et des partenaires praticiens du Pépite.
  • Possibilité de substitution de stage, d’aménagement des horaires et de réalisation d’une césure pour développer son projet entrepreneurial.

Le diplôme d’établissement Étudiant-Entrepreneur (D2E)

Le diplôme d’Étudiant-Entrepreneur est un diplôme d’établissement coordonné au niveau national. Il s’appuie sur le référentiel de compétences entrepreneuriales « Concevoir et développer un projet entrepreneurial ». Celui-ci a été adopté par le réseau Pépite et enregistré au Répertoire spécifique des certifications et des habilitations (RS) tenu par France compétences.

Les conditions d’accès

Deux cas de figure possibles :

  • Un étudiant en cours d’études candidatant au Statut National d’Étudiant-Entrepreneur peut aussi demander une inscription au diplôme d’Étudiant-Entrepreneur.
  • Un diplômé ayant terminé ses études doit obligatoirement s’inscrire au diplôme d’Étudiant-Entrepreneur pour candidater au Statut National d’Étudiant-Entrepreneur.
  • Dans les deux cas, les souhaits d’inscription sont à effectuer sur la plateforme.
  • La formation est accessible aux demandeurs d’emploi. Ces derniers peuvent aussi demander à faire financer le D2E par Pôle emploi ou par un autre programme. Par exemple, celui organisé par une collectivité territoriale, ou l’Agefiph en cas de handicap.

Actualité économique et financière en France

Retrouvez ici l’essentiel de l’actualité économique et financière en France. Petit résumé des infos à ne pas manquer.

Cinq parkings équipés de panneaux solaires

Cinq parkings de la métropole de Brest vont être équipés d’ombrières photovoltaïques. Dans le cadre de son plan climat, Brest métropole s’est engagée à développer les énergies renouvelables dans son territoire. Le projet de Circuit court d’achat et de vente d’énergie renouvelable solaire s’appuie sur Sotraval, opérateur local en énergie, pour exploiter et financer les ombrières photovoltaïques de ces parkings. « En produisant cette énergie, nous atténuerons l’effet des évolutions de prix sur le marché de gros », souligne Tristan Foveau, vice-président de Brest métropole chargé des opérateurs d’énergie. Le coût total des opérations des cinq sites est de 3,2 millions d’euros. Ils seront financés par Sotraval et le Fonds européen de développement régional. 

Relocalisation en France de la production de médicaments

Sur le site du laboratoire pharmaceutique Aguettant à Champagne, le président Macron a annoncé la relocalisation d’une cinquantaine de médicaments. Huit projets de relocalisation, soit un investissement total de plus de 160 millions d’euros. Ils portent sur l’amoxicilline, des médicaments stratégiques pour l’anesthésie-réanimation, des antidouleurs morphiniques, des anticancéreux. Pour d’autres médicaments, un guichet sera lancé afin de soutenir les projets. Il a souligné « Comme nous l’avait déjà enseigné la crise du Covid, déléguer à d’autres la production de nos produits pharmaceutiques essentiels est une impasse pour le pays ».

Selon l’étude BVA réalisée pour France Assos Santé en mars 2023, 37 % des Français sont confrontés à des pénuries. En 2022, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a reçu plus de 3 700 signalements de ruptures de stock et déclarations de risque de ruptures. La France dépend à hauteur de 60 à 80 % des importations, notamment de la Chine, pour la production de médicaments (antibiotiques, produits d’anesthésie…), et à à 95 % pour les biomédicaments. 

Des investissements majeurs pour produire du biokérosène

Un projet qui représente un investissement d’un milliard d’euros et la création d’au moins 700 emplois directs et indirects « dont 100 sur le site et 600 dans la filière d’approvisionnement », selon l’annonce faite par Emmanuel Macron. La start-up Elyse Energy, associée à Avril, Axens, Bionext et IFP Energies Nouvelles, va implanter sur l’ancien site gazier de Lacq une usine de production de carburant durable à partir de biomasse. L’usine devrait produire 110 000 tonnes de carburant renouvelable dont 75 000 tonnes seront attribuées à l’aviation. Ceci devrait répondre à 20 % des besoins de l’aéronautique française à l’horizon 2030. Elle produira également 35 000 tonnes de naphta à destination du transport routier et de la chimie verte. Le défi, reste de répondre à la réglementation européenne. Celle-ci contraint le secteur aérien à incorporer au moins 6 % de kérosène durable d’ici 2030. 

L’inflation ralentit en mai, 5,1 % sur un an

Selon l’Insee, l’inflation a diminué en mai, baissant à 5,1 % sur un an, en raison du ralentissement des prix de l’énergie et de l’alimentation. Les prix de l’énergie ont connu un ralentissement en mai (2 % après 6,8 % en avril). La hausse des prix du gaz est un peu moins élevée (21,6 % après 22,9 %) alors que l’électricité ne cesse de grimper (+ 11,3 % après + 11,2 %). Les prix de l’alimentation ont augmenté de 14,3 % sur un an en mai. Un peu moins qu’en avril (15 %). Tandis que la hausse s’atténue pour les prix du pain, des céréales, de la viande, du lait, du fromage, des œufs, des huiles, des fruits ou du poisson frais, elle augmente pour le sucre, la confiture, le miel, le chocolat, la confiserie ou les légumes frais. 

Hausse du point d’indice des fonctionnaires

Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a annoncé que le point d’indice des fonctionnaires serait augmenté de 1,5 %. Une hausse de la valeur de ce point d’indice jugée « largement insuffisante » pour les syndicats. Les agents à faible rémunération, principalement dans la catégorie C et quelques échelons des catégories B, bénéficieront en complément d’une augmentation de leur indice à partir du 1er juillet 2023,. Ceci jusqu’à neuf points supplémentaires. Par ailleurs, le gouvernement a décidé d’augmenter l’indice de tous les fonctionnaires de 5 points au 1er janvier 2024. Cela représente une revalorisation d’environ 25 euros bruts par mois. 

L’écosystème tech européen change de dynamique

34 start-up européennes ont été évaluées à plus d’un milliard de dollars de valorisation cette année. Un chiffre bien inférieur aux 125 de l’année 2022. Huit d’entre elles sont des start-up britanniques, l’Allemagne et Israël en comptent chacune six et la France 4. La prochaine génération de licornes devrait rencontrer un dynamisme inédit des secteurs de l’IA, de la Climate Tech et du Digital RH. Il existe actuellement 311 licornes européennes. Elle sont 10 fois plus nombreuses qu’en 2014, et pèsent au total 1 150 milliards de dollars. Cependant, les 12 derniers mois ont connu un fort ralentissement des investissements. 

Christine Lagarde au cœur d’une lutte contre l’inflation

La BCE a annoncé jeudi un nouveau relèvement de ses taux d’intérêt, le huitième en moins d’un an. La présidente de l’institution pense qu’une autre hausse de taux sera « très probable » lors de la réunion de juillet. En relevant les taux, les banquiers centraux réduisent la demande de crédit et donc l’investissement et la consommation des ménages comme des entreprises. La conséquence : un ralentissement de la demande et de la pression sur les prix. Selon Christine Lagarde, les augmentations de salaire deviennent une « source de plus en plus importante » d’inflation. Elle a d’ailleurs mis en exergue les profits élevés des entreprises dans un environnement inflationniste. Le PIB des 20 pays partageant la monnaie unique a reculé de 0,1 % entre janvier et mars. 

Plein emploi : France Travail, le nouveau Pôle emploi

Le gouvernement a présenté son projet de loi « pour le plein emploi ». Pôle emploi deviendra France Travail. L’exécutif veut atteindre le plein emploi, soit un taux de chômage autour de 5 % en 2027 (contre 7,1 % actuellement). En dépit de la forte baisse du chômage ces dernières années et des pénuries de main d’œuvre dans de nombreux secteurs, le nombre des bénéficiaires du RSA n’a guère diminué depuis 2017, soit environ 1,8 million. France Travail, le 1er janvier 2025, coordonnera les acteurs du service public de l’emploi.

Il y aura une procédure identique d’entrée pour toutes les personnes en recherche d’emploi ou rencontrant des difficultés d’insertion. Une personne faisant une demande de RSA à la CAF se retrouvera en même temps inscrite à France Travail. Or, aujourd’hui seuls 40 % des bénéficiaires du RSA sont à Pôle emploi. Un accompagnement des chômeurs rénové sera mis en place. Chaque inscrit à France Travail signera « un contrat d’engagement »

Les démarches pour utiliser une partie de son habitation à usage professionnel

Aujourd’hui utiliser son habitation pour un usage professionnel est devenu fréquent. En effet, il est tout à fait possible d’affecter une partie de son habitation en local à usage professionnel. Il faut cependant respecter quelques règles et démarches pour utiliser une partie de son habitation à usage professionnel.

Dans quel cas, la déclaration n’est pas obligatoire 

Précisons d’abord que l’autorisation de « changement d’usage » d’une partie du logement n’est pas obligatoire lorsque l’activité professionnelle (y compris commerciale) est exercée par le ou les occupants dont la résidence principale se situe dans le local en question . De plus, si cette activité n’implique aucune réception de clientèle ni de marchandises. En clair, si vous passez votre journée derrière un ordinateur dans une pièce de la maison ou constamment en intervention à l’extérieur, vous n’avez rien à faire.

Dans quel cas, est-il nécessaire de demander un « changement de destination » à l’urbanisme

En revanche, pour pouvoir accueillir des patients, des clients ou réceptionner des marchandises, une demande de « changement de destination » est nécessaire. Et toutes les activités ne sont pas envisageables. Les « destinations » tolérées pour un bien immobilier se trouvent le plan local d’urbanisme. Vous devez donc faire une demande d’autorisation auprès du service urbanisme de votre commune. Deux cas de figure peuvent se présenter :

  • le « changement de destination » nécessite des travaux modifiant les structures porteuses ou la façade de l’immeuble. Alors il est nécessaire de déposer un permis de construire.
  • le changement de destination n’implique pas de travaux ou seulement des travaux d’aménagement d’intérieur. Dans ce cas, seule une « déclaration préalable » est nécessaire.

Attention n’oubliez pas d’obtenir l’aval du bailleur ou de la copropriété

Par ailleurs, d’autres démarches sont souvent nécessaires, notamment dans le cas où le bien immobilier fait partie d’une copropriété. Si votre activité respecte les statuts du règlement de la copropriété, vous n’aurez logiquement aucun mal à obtenir l’accord écrit des copropriétaires. Et ce, bien que certains voient toujours d’un œil méfiant l’intégration d’une activité professionnelle dans un logement à usage d’habitation. En revanche, si l’activité est susceptible de nuire à leur tranquillité ou de générer du passage dans les parties communes, l’obtention de cet accord s’avèrera complexe. Il faut donc la jouer fine. Une autorisation similaire est nécessaire si vous êtes locataire du logement. Et là aussi, en fonction de l’activité exercée, le bailleur peut se montrer plus ou moins réticent. A vous de savoir vous montrer persuasif.

Une assurance professionnelle pourquoi ?

A moins que votre local professionnel ait seulement un bureau et un ordinateur, il est fortement conseillé de souscrire à une assurance multirisque professionnelle en tant que propriétaire occupant. Elle couvrira le local et son contenu des aléas climatiques, des dégâts des eaux, de la neige, des incendies et des vols, en fonction de la surface et de la valeur que vous aurez déclarées. Avec, en prime, le versement d’indemnités journalières en cas de sinistre entraînant des pertes financières.

Quand CFE et Taxe d’habitation se cumulent 

Enfin, tout changement de destination d’un logement doit aussi être déclaré dans un délai de trois mois (après la réalisation du changement) auprès de l’administration fiscale. Ceci lui permettra de mettre à jour la valeur locative des locaux, servant de base au calcul de la taxe foncière et de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises).

Attention !

Notez enfin que vous pourrez inclure dans vos charges une partie de la consommation d’électricité et d’eau de l’habitation principale. Toutefois, au prorata de la surface occupée. 

A savoir ! 

Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d’habitation sur la résidence principale est supprimée pour tous les contribuables. Elle est toutefois maintenue sur les résidences secondaires. De même, une nouvelle obligation déclarative doit être réalisée d’ici le 31 juillet 2023. Cette taxe est également payée par les sociétés, les associations et les organismes privés Mais s’ils occupent des locaux meublés non soumis à la cotisation foncière des entreprises.

Le taux de la taxe d’habitation des résidences secondaires est différent d’une commune à l’autre.

La taxe d’habitation sur les résidences secondaires est une taxe perçue au profit des collectivités locales.

Son montant varie d’une commune à l’autre. Le taux d’imposition est voté par les collectivités territoriales.

La taxe d’habitation sur les résidences secondaires dépend également des caractéristiques du local imposable.

Qui est concerné par la taxe d’habitation ?

La taxe d’habitation sur les résidences secondaires s’applique sur les locaux meublés et ses dépendances (par exemple : un garage).

Seuls les occupants d’une résidence secondaire doivent régler la taxe d’habitation.

Une déclaration d’occupation est à effectuer auprès des services fiscaux d’ici le 31 juillet 2023 inclus. Elle doit être faite  sur votre espace personnel dans la nouvelle rubrique « Gérer mes biens immobiliers » sur le site impots.gouv.fr.

Vous devez indiquer pour tous vos biens immobiliers (résidence principale, résidence secondaire, bien locatif et logement vacant) ses occupants. Dans le cas des biens occupés par des tiers, vous devez déclarer l’identité des locataires et la période d’occupation à partir du 1er janvier 2023.

En l’absence de déclaration d’occupation, d’erreur, d’omission et de déclaration incomplète, vous risquez une amende forfaitaire de 150 euros par local.

N’oubliez pas de déclarer la mise à jour de la valeur locative

Lorsque vous changez d’affectation des propriétés bâties afin d’utiliser des locaux à usage professionnel ou commercial, vous devez la déclarer auprès de l’administration fiscale pour mettre à jour la valeur locative cadastrale des locaux, base du calcul de la taxe foncière.
Le propriétaire doit adresser, au bureau du cadastre dont dépendent les locaux, la déclaration IL n°6704 dans les 3 mois (90 jours) de la réalisation du changement d’affectation.
L’autorisation est à demander auprès de l’administration fiscale.